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2 TYPOLOGIE DE L INTERNATIONALISATION DIVERSITÉ DES MODES D IMPLANTATION CARACTÉRISTIQUES DES ENTREPRISES QUI EXPORTENT... 15

3 CHAP. 1 / TYPOLOGIE DE L INTERNATIONALISATION DIVERSITÉ DES MODES D IMPLANTATION SUR LE TERRITOIRE NATIONAL EN MOYENNE, 23 DÉCISIONS D INVESTISSEMENT PAR SEMAINE ONT ÉTÉ RECENSÉES EN Pour l année 2014, décisions d inves tis sements étrangers en France sont recensées permettant la création ou le maintien de emplois. 85 % des investissements sont des investissements physiques, 7 % des investissements financiers (fusions-acquisitions et prises de participation), 6 % des investissements de modernisation et de pérennisation et 2 % des partenariats technologiques et commerciaux. En moyenne, vingt entreprises étrangères ont décidé d investir chaque semaine en France, l année dernière. La dynamique des projets d investissement concerne l ensemble des territoires français, même si la force d attraction des grandes métropoles domine. DIVERSITÉ DE L INVESTISSEMENT EN 2014 FONCTION SERVIE PAR L INVESTISSEMENT EN 2014 Type d opération Projets Emplois Création Extension Reprise Reprise-extension Rachat-extension Fusions et acquisitions 76 - Prise de participation (<50%) 8 15 Modernisation 55 - Partenariat commercial Partenariat technologique Pérennisation de site Relocalisation en France 4 - TOTAL GÉNÉRAL Fonction Projets Emplois Production/Réalisation Centre de décision Primo-implantation Europe Primo-implantation nationale QG monde/europe QG national Services aux entreprises R & D, Ingénierie, Design Ingénierie, Design R & D Point de vente Logistique Services aux particuliers TOTAL GÉNÉRAL / RAPPORT BUSINESS FRANCE

4 PROJETS ET EMPLOIS PAR PAYS D ORIGINE SECTEUR D ACTIVITÉ DE L ENTREPRISE EN 2014 Pays d origine Projets Emplois États-Unis Allemagne Royaume-Uni Italie Japon Belgique Suisse Chine dont Hong Kong 3 24 Espagne Canada Pays-Bas Suède Autriche Danemark Inde Russie, Fédération de Corée du Sud Luxembourg Finlande 9 96 Irlande Israël 8 86 Norvège 7 51 Australie 5 60 Émirats arabes unis Portugal 5 72 Singapour 5 51 Tunisie 5 53 Turquie 5 20 Autres TOTAL GÉNÉRAL Secteurs d activité Projets Emplois Agroalimentaire Énergie, recyclage Équipements électriques, électroniques, informatiques Chimie, plasturgie Machines et équipements mécaniques Constructeurs automobiles et équipementiers Textile, textile industriel, habillement et accessoires Métaux, travail des métaux BTP, matériaux de construction Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires Médicaments et biotechnologies appliquées Verre, céramique, minéraux, bois, papier Équipements médico-chirurgicaux Ameublement et équipement du foyer Parfums, cosmétiques Électronique grand public Composants électroniques TOTAL MANUFACTURIER Logiciels et prestations informatiques Conseil, ingénierie et services aux entreprises Commerce et distribution Transport, stockage Hôtellerie, tourisme et restauration Services financiers, bancaires et assurances Opérateurs télécoms 8 70 Autres activités de services TOTAL SERVICES TOTAL GÉNÉRAL RAPPORT BUSINESS FRANCE / 13

5 CHAP. 1 / TYPOLOGIE DE L INTERNATIONALISATION Martinique Guadeloupe % NOMBRE DE PROJETS : RÉPARTITION RÉGIONALE EN 2014 Réunion Guyane ÉLÉMENTS MÉTHODOLOGIQUES La diversité des formes, des tailles des marchés et le contexte concurrentiel mondial auxquels les firmes sont confrontées les insèrent dans un système économique globalisé et complexe. Au cœur de la mondialisation, les firmes modifient leur structure de capital, leur comportement stratégique, leur structure organisationnelle et leur division du travail. Elles cherchent à tirer le meilleur parti des marchés en exploitant les avantages dont elles disposent, en s implantant et en se développant sous diverses formes telles que la création de filiales, les prises de participation, les contrats de partenariats, les fusions-acquisitions ou encore les investissements de modernisation. Jusqu alors, nous concentrions notre analyse sur les investissements créateurs d emploi qu il s agisse d une création de site, d une extension de site, de la reprise d une entreprise française en difficulté ou d une extension suite à un rachat ou une reprise. Pour mieux apprécier la réalité économique et répondre à ces nouveaux besoins analytiques du processus de globalisation, Business France a décidé d élargir cette année la collecte de données aux différentes formes d investissements et d implantation des filiales étrangères dans notre pays. Par soucis de cohérence des séries statistiques, nous présenterons néanmoins l analyse en distinguant les projets à périmètre constant par rapport à l année dernière. Martinique Guadeloupe % > < 10 NOMBRE D EMPLOIS : RÉPARTITION RÉGIONALE EN 2014 Réunion Guyane > < Création : correspond à des emplois créés sur un nouveau site. 2 Extension : correspond à des emplois créés sur un site déjà occupé par l entreprise. 3 Reprise d entreprise française en difficulté : correspond à des emplois maintenus suite à l acquisition d une société résidente en France en difficulté par un investisseur étranger. 4 Reprise-extension : correspond à des emplois créés et maintenus suite à l acquisition d une entreprise en difficulté qui s accompagne d une extension. 5 Rachat-extension : correspond à des emplois créés à la suite de l acquisition par un investisseur étranger d une société résidente en France qui n est pas en difficulté. 6 Pérennisation ou modernisation : les investissements de pérennisation sont des projets industriels qui permettent de «conforter» un site et de sauvegarder les emplois qui auraient disparu à terme. 7 Partenariats technologiques et de R & D : association de moyens visant à identifier des partenaires susceptibles d apporter des technologies et/ou de partager les coûts de leur recherche, et de développer ainsi de nouveaux segments de marché. 8 Partenariats commerciaux : mise en commun par les entreprises de leurs forces de travail, leurs ressources, leurs partenaires afin de développer leur activité commerciale. 9 Fusions & acquisitions : les termes «fusion» et «acquisition» ne concernent pas les mêmes types d opérations. On parle de fusion lorsque deux sociétés (au moins) décident de se réunir pour former une nouvelle société unique pour créer des synergies commerciales. Une acquisition est l achat d actions existantes émises par une autre société pour renforcer la participation ou le contrôle par la société acquéreuse. 14 / RAPPORT BUSINESS FRANCE

6 CARACTÉRISTIQUES DES ENTREPRISES QUI EXPORTENT LE NOMBRE D ENTREPRISES EXPORTATRICES PROGRESSE ET A RETROUVÉ SON NIVEAU D AVANT-CRISE. Le nombre d exportateurs est de entreprises, en très légère progression par rapport à 2013 (+0,2 %). En 2014, exportateurs sont présents en continu depuis cinq années et nouvelles entreprises se sont engagées à l export. Les entreprises dont la taille des effectifs est supérieure à 250 salariés représentent seulement 3 % des entreprises exportatrices, mais réalisent plus de la moitié des montants échangés. [Fig. 1] Les entreprises exportatrices se concentrent dans le commerce (43 %) et l industrie (26 %). [Fig. 2] FIG. 1 Nombre d exportateurs par taille d entreprise 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0 % 1 % 2 % 3 % 20 % 76 % Nombre d entreprises Source : Douanes, Business France 53 % 21 % 24 % Montants échangés Moins de 20 salariés De 20 à 250 salariés Plus de 250 salariés Taille non renseignée FIG. 2 Répartition des exportateurs par secteur d activité FIG. 3 Répartition des exportateurs par zone de destination 11 % 5 % 7 % 16 % 43 % Commerce (52580) Industrie (31058) Services (18 763) Agriculture (12959) 14 % 13 % 29 % Union européenne Europe hors UE Afrique Amérique Autres (5 638) Asie 26 % 17 % 20 % Proche et Moyen-Orient Source : Douanes, Business France Source : Douanes, Business France RAPPORT BUSINESS FRANCE / 15

7 CHAP. 1 / TYPOLOGIE DE L INTERNATIONALISATION TOP 20 DES ENTREPRISES ÉTRANGÈRES PRÉSENTES DANS LE PALMARÈS NATIONAL DES 100 PREMIÈRES ENTREPRISES EXPORTATRICES ET IMPORTATRICES Firmes Secteur d activité NAF Rang national AIRBUS SAS Commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers 1 AIRBUS OPERATIONS Construction aéronautique et spatiale 2 ARCELORMITTAL ATLANTIQUE ET LORRAINE Sidérurgie 9 ESSO SOCIETE ANONYME FRANCAISE Raffinage du pétrole 13 LILLY FRANCE Fabrication de préparations pharmaceutiques 16 SOCIETE D AFFRETEMENT ET DE TRANSIT Affrètement et organisation des transports 19 GOODRICH AEROSPACE EUROPE Construction aéronautique et spatiale 21 RENAULT TRUCKS Construction de véhicules automobiles 25 ARCELORMITTAL MEDITERRANEE Sidérurgie 28 PETROINEOS MANUFACTURING FRANCE SAS Raffinage du pétrole 29 EUROCOPTER Construction aéronautique et spatiale 30 LABORATOIRES MERCK SHARP & DOHME CHIBRET Fabrication de préparations pharmaceutiques 31 CHANEL Commerce de gros (commerce interentreprises) de parfumerie et de produits de beauté 34 RHODIA OPERATIONS Fabrication d autres produits chimiques organiques de base 37 EXXONMOBIL CHEMICAL FRANCE Fabrication de matières plastiques de base 39 PFIZER PGM Fabrication de préparations pharmaceutiques 47 GE MEDICAL SYSTEMS Fabrication d équipements d irradiation médicale, d équipements électromédicaux et électrothérapeutiques 50 ASTRAZENECA DUNKERQUE PRODUCTION Fabrication d autres produits chimiques organiques de base 51 CONSTELLIUM FRANCE Métallurgie de l aluminium 53 LUBRIZOL FRANCE Fabrication d autres produits chimiques n.c.a. 60 Source : Douanes Un quart des entreprises sous contrôle étranger les plus performantes en matière d exportation et d importation réalise des investissements physiques créateurs d emploi sur le site France. Parmi les principales entreprises qui exportent et qui investissent, on peut citer Arcelor Mittal, Abercrombie & Fitch France, Continental France, Fedex France, Goodrich Aerospace Europe, Iveco France, KSB SAS, Lidl et Monsanto SAS. 16 / RAPPORT BUSINESS FRANCE

8 Ils investissent EN FRANCE HYS Mould CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES La société chinoise HYS Mould va s implanter à Pontpierre, sur le territoire du District Urbain de Faulquemont (DUF) en Moselle, sa 1re implantation Européenne. HYS Mould est également la 1 re société chinoise de production à s implanter en Moselle. Cette entreprise crée des moules d injection permettant de réaliser des pièces automobiles (pare-chocs, planches de bord, consoles, panneaux de portes). Le site faulquinois servira de base de finalisation, les pièces initiales continuant d être produites en Chine. Denis Chloup, Directeur Général de HYS Mould Europe, nous explique : «Aujourd hui, ces pièces doivent être anticipées et produites en deux temps. Les constructeurs nous donnent un modèle de base, non fini. Le temps que le moule soit conçu, un design final nous est renvoyé. La version définitive était alors faite dans le pays demandeur, chez des sous-traitants». Dès septembre 2015, cette finalisation sera réalisée sur le site mosellan, permettant à la société chinoise de booster ses ventes européennes et de créer quinze emplois dans l immédiat, avec une possibilité de voir se doubler ce chiffre d ici 3 ans. Le projet a nécessité K d investissement en machines et 2200 K d investissement immobilier porté par le DUF. SERVICES FINANCIERS China Construction Bank China Construction Bank souhaite développer son réseau à l international. Paris est au cœur de cette stratégie. La banque y installera une succursale pour mieux suivre ses clients en France et sur les marchés africains. Les locaux seront installés dans le triangle d or parisien. L effectif comprendra une quarantaine de collaborateurs chinois et français à horizon de trois ans. Ackermans & Van Haaren BTP, MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION Le groupe industriel belge est actif dans six différents secteurs (Dragage et travaux maritimes, Construction, Rail & Routes, Multitechniques, Promotion et gestion immobilières, Partenariats Public-Privé). Jusqu à présent, l activité dragage et travaux maritimes était le principal portedrapeau de l entreprise en France cet état de fait était lié à la présence d un actionnaire français, acteur majeur du BTP, à son capital. Cet actionnaire ayant revendu ses parts à une société à portefeuille belge, le groupe peut désormais envisager son déploiement progressif en France. Ackermans & van Haaren a ouvert sa filiale à Paris (Île-de-France), filiale qui aura pour vocation à la fois de développer le marché français, surtout de renforcer la présence commerciale du groupe en Afrique francophone. 10 personnes ont été recrutées pour ce projet. Itochu COMMERCE ET DISTRIBUTION Le groupe japonais Itochu, spécialisé dans le commerce dans plusieurs domaines d activités comme le textile, l énergie, l agroalimentaire ou encore les machines et équipements mécaniques, se développe grâce à la signature de partenariats, à des prises de participation et des acquisitions, ou encore via des créations de joint-venture. En 2014, Itochu a créé une filiale française pour l un de ses partenaires constructeur de camions. Ce dernier souhaite se développer en Afrique du Nord et a choisi la France avec son partenaire japonais. Le bureau parisien s occupera de la commercialisation et de l exportation des produits en provenance d Asie vers les pays du Maghreb. À terme, le projet est de couvrir tout le marché nord-africain. Industrial Scientific Corporation ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES, ÉLECTRONIQUES, INFORMATIQUES L américaine Industrial Scientific Corporation, spécialiste des détecteurs portables de gaz, a ouvert deux nouveaux bureaux européens à Paris (France) et à Dortmund (Allemagne). Ces bureaux accueilleront des équipes commerciales, de support technique, de service client ou encore des postes administratifs. Le bureau français, Industrial Scientific France SAS, basé à Arras (Nord-Pas-de-Calais) regroupe le centre de décision EMEA (Europe- Moyen-Orient-Afrique) et voit la création de 31 postes. RAPPORT BUSINESS FRANCE / 17

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10 DEUX ASPECTS DE L INTERNATIONALISATION : EXPORTATIONS ET INVESTISSEMENTS STRATÉGIE D INTER NATIONALISATION DES FIRMES ESSOR DES CHAÎNES DE VALEUR CONTRIBUTION DES FILIALES ÉTRANGÈRES AU COMMERCE INVESTISSEMENTS ET ÉCHANGES COMMERCIAUX... 23

11 CHAP. 2 / DEUX ASPECTS DE L INTERNATIONALISATION : EXPORTATIONS ET INVESTISSEMENTS STRATÉGIE D INTER- NATIONALISATION DES FIRMES LES MODES D IMPLANTATION DES FIRMES SE DIVERSIFIENT ET FAVORISENT L ESSOR DU COMMERCE INTRA-FIRME. L internationalisation d une entreprise se traduit par l exportation ou l investissement direct à l étranger (IDE). Les deux stratégies d internationalisation se distinguent par le degré de réversibilité de l engagement qu elles impliquent pour l entreprise. Les prédictions des modèles théoriques mettent l accent sur plusieurs déterminants importants des investissements directs et des exportations. L exportation est une stratégie qui permet d économiser les coûts fixes d implantation d une filiale à l étranger, mais qui suppose de supporter des coûts variables du transport et des droits de douane. À l inverse, l investissement est préféré à l exportation lorsque le coût fixe d implantation est faible, les économies d échelle sont réduites, la taille du marché à investir est grande, le marché étranger est lointain (ou protégé par des barrières commerciales élevées), et/ou lorsque les coûts de production à l étranger sont relativement avantageux. Les analyses théoriques étudiant les relations existantes entre les flux d IDE et les flux commerciaux mettent en évidence deux effets : un effet de complémentarité exerçant un impact positif sur le commerce bilatéral entre le pays d origine et le pays hôte, et un effet de substitution exerçant un impact négatif sur le commerce bilatéral. L entreprise doit arbitrer entre produire dans son pays d origine et exporter vers les marchés, et se rapprocher de la demande en implantant sur place une filiale produisant le même bien que dans le pays d origine. Les échanges intra-groupe entre une entreprise mère et sa filiale sont à l origine de l effet de complémentarité. À l inverse, l effet de substitution existe lorsque la création d une nouvelle ligne de production à l étranger vient se substituer à des exportations auparavant opérées à partir d un site de production en France. Le comportement stratégique des firmes sur les marchés mondiaux ne se limite toutefois pas à choisir entre exportation et investissement. Elles peuvent aussi exploiter la diversité des avantages comparatifs pour gagner en compétitivité. En introduisant une distinction entre investissement vertical et investissement horizontal, les analyses des comportements stratégiques des firmes proposent une prédiction alternative de l impact de l activité des firmes multinationales sur le commerce international. On distingue ainsi les investissements de nature horizontale des investissements de nature verticale. L investissement horizontal, qui répond au besoin de proximité à la demande, se traduit par un transfert de l activité de l entreprise afin de servir le marché local ou les marchés tiers, ou éventuellement de réimporter sur le territoire national les biens produits (cf. par exemple Markusen (1984), Horstman et Markusen (1992)). L investissement se substitue alors aux échanges du pays d origine. En revanche, les investissements, qui ont pour objectif l exploitation des différences internationales de prix de facteurs, favoriseront les investissements verticaux. Ils se traduisent par une fragmentation du processus productif de l entreprise et une localisation des différents segments de l entreprise dans le pays permettant d exploiter les avantages comparatifs des pays hôtes (cf. Helpman (1984,1985), Zhang et Markusen (1999)). Ce type d investissement, concernant en grande majorité des firmes déjà largement internationalisées, peut engendrer dans ce cas de nouveaux flux de commerce, notamment en accroissant les échanges intra-firmes. Les dernières estimations réalisées pour la France visant à étudier l impact des flux d investissements sur les flux commerciaux mettent en exergue la complémentarité des IDE entrants aux exportations et importations (Madariaga, 2010). La complémentarité entre les flux d IDE entrants et les flux de commerce concerne aussi bien des secteurs à forte valeur ajoutée tels que l agroalimentaire, l énergie, les produits pharmaceutiques, l aéronautique, que des secteurs à moindre valeur ajoutée tels que les équipements de radio, la communication et télévision, la métallurgie et travail des métaux. Le lien positif étant légèrement plus important pour les importations que pour les exportations. 20 / RAPPORT BUSINESS FRANCE

12 ESSOR DES CHAÎNES DE VALEUR LE CONCEPT DE CHAÎNE DE VALEUR DÉCRIT LA GAMME COMPLÈTE DES ACTIVITÉS ET DES TÂCHES QUI SONT NÉCESSAIRES À LA RÉALISATION D UN BIEN OU D UN SERVICE. La libéralisation des facteurs de production mobiles permise par les vagues successives de réduction des obstacles au commerce et à l investissement, associée à la baisse des coûts de transport et aux progrès des technologies de l information et de la communication, ont favorisé la fragmentation du processus productif. Les entreprises morcellent leurs processus de production et répartissent les activités de production dans de nombreux pays. Cela se traduit par une intensification et un flux croisé d investissements et de commerce de pièces et composants, de biens intermédiaires et de biens finis. La structure des échanges révèle qu un bien produit dans une économie et exporté vers son marché de consommation finale fait intervenir des intrants situés dans d autres économies, qui eux-mêmes s approvisionnent auprès d économies tierces. Induit par l essor des chaînes de valeur mondiales (CVM), le processus de mondialisation s est intensifié sur le plan géographique avec l intégration rapide des principales économies émergentes, et sur le plan fonctionnel en élargissant la fragmentation non seulement à la distribution mais également à l innovation. L essor des CVM durant les dernières décennies se traduit par la croissance des échanges et des investissements qui a été plus rapide que celle du PIB au niveau mondial durant la décennie écoulée. L essor du commerce s explique principalement par le flux croisé des biens intermédiaires qui traversent plusieurs fois les frontières avant que les biens et services finis ne soient vendus au consommateur final. Miroudot et al. (2009) et plus récemment Johnson et Noguera (2012) ont estimé que les biens intermédiaires représentaient la majorité du commerce international : 56 % des échanges de biens et 73 % des échanges de services. Selon les données de l OCDE, les biens intermédiaires dans les exportations des principaux pays exportateurs représentent une part significative des échanges. Elle atteint 48 % pour la France, 42 % pour la Chine, 56 % pour les États-Unis, 48 % pour l Allemagne, 54 % pour le Japon, et 47 % pour les Pays-Bas. FIG. 1 Croissance des flux mondiaux (base 100 = 1990) FIG. 2 Structure des échanges par destination du bien (2013) Investissement Exportations PIB En % Source : données UNCTAD, calculs Business France France Source : OCDE Allemagne Pays-Bas Japon États-Unis Chine p Divers p Biens à usage varié p Biens d équipement p Biens de consommation p Biens intermédiaires RAPPORT BUSINESS FRANCE / 21

13 CHAP. 2 / DEUX ASPECTS DE L INTERNATIONALISATION : EXPORTATIONS ET INVESTISSEMENTS CONTRIBUTION DES FILIALES ÉTRANGÈRES AU COMMERCE LES FILIALES DES GROUPES ÉTRANGERS RÉALISENT 40 % DES EXPORTATIONS FRANÇAISES. Les filiales de groupes étrangers implantés en France sont à l origine de plus de la moitié des importations de la France et de 40 % de ses exportations (Douanes 2013). Les échanges des filiales étrangères se concentrent dans les secteurs de la pharmacie et des machines et équipements : dans la pharmacie, elles assurent 82 % des importations et 62 % des exportations et dans les machines et équipements, elles réalisent plus de 60 % des importations et exportations. La présence des filiales étrangères dans les échanges est également importante dans les équipements électro-médicaux, les ordinateurs et composants électroniques, la sidérurgie, l automobile et le pétrole raffiné. En revanche, la présence des groupes étrangers est faible dans les secteurs de l aéronautique, des produits agricoles, des boissons, du cuir, bagages et des produits textiles. FIG. 3 Répartition par taille des entreprises du palmarès Micro-entreprises La ventilation géographique des échanges illustre la logique du commerce intra-groupe : une part importante des importations de biens intermédiaires des filiales provient du pays d origine de la maison mère. Ainsi, les importations de machines réalisées par les filiales sous contrôle américain et allemand sont respectivement originaires pour 21 % des États-Unis et pour 60 % de l Allemagne. Concernant les exportations, les principales destinations de ces filiales étrangères sont en premier lieu les pays d Europe limitrophes de la France : 69 % des ventes des filiales étrangères sont destinés à l UE. Ce résultat corrobore le fait que la stratégie d internationalisation des filiales étrangères répond à la volonté d accéder au marché européen dans son ensemble. La Douane propose un palmarès national qui recense les premières entreprises importatrices et exportatrices en France. Au sein de ce palmarès, 21 % sont des filiales de groupes étrangers. Contrairement aux filiales françaises dont la part des grandes entreprises exportatrices est de 7 %, cette part atteint 23 % pour les filiales étrangères. Petites entreprises Moyennes entreprises Grandes entreprises Source : Douanes, Orbis, calculs Business France p filiales françaises p filiales étrangères 22 / RAPPORT BUSINESS FRANCE

14 INVESTISSEMENTS ET ÉCHANGES COMMERCIAUX UN QUART DES ENTREPRISES SOUS CONTRÔLE ÉTRANGER QUI SONT PRÉSENTES DANS LE PALMARÈS NATIONAL DES PREMIÈRES ENTREPRISES EXPORTATRICES INVESTISSENT ET CRÉENT DES EMPLOIS EN FRANCE. Un quart des entreprises sous contrôle étranger, recensées dans le palmarès national des premières entreprises exportatrices et importatrices en France, réalise des investissements physiques créateurs d emploi sur le site France. Les entreprises américaines et allemandes sont les principales actrices de ces flux croisés : elles représentent plus de 40 % de ces entreprises. Ces entreprises sont principalement localisées en Île-de-France (26%), Rhône-Alpes (14 %), Alsace (7 %) et Nord-Pas-de-Calais (7%). [Fig. 4] FIG. 4 Répartition géographique des entreprises étrangères présente dans le palmarès qui investissent La présence des entreprises sous contrôle étranger du palmarès est forte dans les secteurs de la chimie, l agroalimentaire, des machines et équipements mécaniques ainsi que des constructeurs automobiles et des équipementiers. À l inverse, la présence étrangère est faible dans les secteurs peu intensifs en valeur ajoutée tels que les matériaux de construction, les parfums et l électronique grand public. [Fig. 5] FIG. 5 Répartition sectorielle des filiales étrangères présentes dans le palmarès qui investissent En % États-Unis Allemagne Italie Suisse Source : Douanes, Bilan France, calculs Business France Japon Royaume-Uni Suède Belgique Pays-Bas Chine En % Chimie, plasturgie Agroalimentaire Machines Automobiles Métaux Matériels aéronautiques Verre, céramique Médicaments Équipements électriques Énergie, recyclage Textile, habillement Équipements médico-chirurgicaux Commerce et distribution Transport, stockage Composants électroniques Ameublement et équipement du foyer Électronique grand public Logiciels et prestations informatiques Matériaux de construction Parfums, cosmétiques Source : Douanes, Bilan France, calculs Business France RAPPORT BUSINESS FRANCE / 23

15 CHAP. 2 / DEUX ASPECTS DE L INTERNATIONALISATION : EXPORTATIONS ET INVESTISSEMENTS Une des questions à laquelle nous tentons de répondre est : les filiales sous contrôle étranger qui investissent le plus sont-elles également celles qui sont les plus performantes en matière d échanges commerciaux? Fontagné et Toubal (2010) ont démontré que «Les entreprises localisées en France et appartenant à des groupes étrangers sont plus efficaces que celles appartenant à des groupes français, et ces dernières dépassent les entreprises indépendantes : elles créent plus d emplois, exportent plus, importent plus et sont plus rentables». Ces éléments posent la question de l impact de l investissement et de l activité à l étranger sur les performances des entreprises. Nous établissons une corrélation entre la dynamique des échanges et celle des investissements : les entreprises qui investissent le plus fréquemment en France sont également celles qui sont les plus dynamiques en matière d exportations et d importations. [Fig. 6] FIG. 6 Rang National investissements 5 Grille de lecture : les entreprises sous contrôle étranger qui ont investi plus de 3 fois sur la période sont dans le top des entreprises du palmarès national. investissements PRINCIPALES FIRMES DU PALMARÈS QUI ONT INVESTI SUR LA PÉRIODE Firmes AIRBUS OPÉRATIONS AEROLIA CONTINENTAL AUTOMOTIVE FRANCE FOOT LOCKER S.A. TOYS R US ARCELORMITTAL ATLANTIQUE ET LORRAINE ABERCROMBIE & FITCH FRANCE SAS CONTINENTAL FRANCE GOODRICH AEROSPACE EUROPE IVECO FRANCE KSB SAS LIDL MONSANTO SAS SKF AEROSPACE FRANCE Secteur d activité Construction aéronautique et spatiale Construction aéronautique et spatiale Fabrication d instrumentation scientifique et technique Commerce de détail d articles de sport en magasin spécialisé Commerce de détail de jeux et jouets en magasin spécialisé Sidérurgie Commerce de détail d habillement en magasin spécialisé Fabrication et rechapage de pneumatiques Construction aéronautique et spatiale Commerce d autres véhicules automobiles Construction aéronautique et spatiale Supermarchés Commerce de gros (commerce interentreprises) de céréales, de tabac non manufacturé, de semences et d aliments pour le bétail Construction aéronautique et spatiale Source : Douanes, Bilan France, calculs Business France 24 / RAPPORT BUSINESS FRANCE

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18 CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2014 SYNTHÈSE PROJETS ET EMPLOIS ANALYSE PAR PAYS D ORIGINE ANALYSE SELON LA FONCTION SERVIE PAR L INVESTISSEMENT ANALYSE SELON LE SECTEUR D ACTIVITÉ DE L ENTREPRISE INVESTISSEUR.. 40 ANALYSE PAR TYPE D INVESTISSEMENT LES DIFFÉRENTS INVESTISSEMENTS FINANCIERS... 47

19 CHAP. 3 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2014 SYNTHÈSE 2014 Investissements étrangers en France DÉCISIONS D INVESTISSEMENTS EMPLOIS PHYSIQUES dont 740 à périmètre constant NOMBRE DE DÉCISIONS D INVESTISSEMENTS A périmètre constant Total Avec 740 PROJETS +8% EST LA 2 ÈME MEILLEURE ANNÉE depuis 10 ans /SEMAINE ENTREPRISES font confiance à la France NOMBRE DE PROJETS ET D EMPLOIS PAR TYPE D OPÉRATION 64% CRÉATION 519 projets 9075 emplois EXTENSION 393 projets emplois REPRISE 102 projets emplois L'ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE EST RECONNUE PAR 64% DES INVESTISSEURS ÉTRANGERS INTERROGÉS. Baromètre TNS Sofres 2014, 28 / RAPPORT BUSINESS FRANCE

20 FONCTIONS CLÉS PRODUCTION / RÉALISATION, R&D, SERVICES AUX ENTREPRISES, SERVICES AUX PARTICULIERS, LOGISTIQUE ET DISTRIBUTION, POINTS DE VENTE, CENTRES DE DÉCISION, QUARTIERS GÉNÉRAUX. TOP 3 DES FONCTIONS CENTRES DE DÉCISION 292 PRODUCTION 303 SERVICES AUX ENTREPRISES projets projets 180 projets 72% DES INVESTISSEURS TIRENT UN BILAN POSITIF DE LEUR INVESTISSEMENT EN FRANCE. 74 Baromètre TNS Sofres projets projets 62 projets PRODUCTION 30% Ils représentent des investissements enregistrés au bilan sont des investissements de production. 44% de l emploi total. 16 QG MONDE/EUROPE R&D, INGÉNIERIE ET DESIGN 9% des investissements +19% contre 5 en 2013 des investissements ORIGINE DES PROJETS D INVESTISSEMENT EUROPE 61% 22% AMÉRIQUE DU NORD 12% ASIE soit 47 pays d origine ÉTATS UNIS 19% ALLEMAGNE 14% ITALIE 9% JAPON 6% 9% RAPPORT BUSINESS FRANCE / 29

21 CHAP. 3 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2014 PROJETS ET EMPLOIS APRÈS TROIS ANNÉES DE STABILISATION, LES NOUVELLES DÉCISIONS D INVESTISSEMENT ONT CONNU UN NOUVEAU SOUFFLE EN (DONT 740 À PÉRIMÈTRE CONSTANT) NOUVEAUX PROJETS D INVESTIS SEMENT ÉTRANGERS CRÉATEURS DE EMPLOIS. FIG. 1 Évolution du nombre de projets depuis 2004 (à périmètre constant) Dans un contexte de ralentissement économique de la zone euro et d un besoin de rééquilibrage budgétaire, la France a amélioré son attractivité : elle a attiré, en 2014, 1014 (dont 740 à périmètre constant) nouveaux projets d investissement étrangers créateurs de emplois (dont à périmètre constant). [Fig. 1 et 2] Moyenne des projets ( ) : Source : Bilan France, Business France/CCFR / LA TAILLE MOYENNE DES PROJETS REFLÈTE LA NATURE DES INVESTISSEMENTS Le nombre moyen d emplois créés ou maintenus par projet est variable selon la nature de l activité du site : > Les activités de production et de logistique sont fortement créatrices d emplois : les investissements décidés sont respectivement créateurs de 38 et 44 emplois en moyenne. La taille moyenne de ces activités dans les secteurs de l industrie auto mobile et des matériels aéronautiques est nettement supér ieure à la moyenne nationale d emplois par projet (26). Le nombre moyen d emplois par projet est respectivement de 52 et de 88. > Les centres de décision, correspondant de manière prédominante à des primo-implantations nationales, se traduisent le plus souvent par l implantation de bureaux commerciaux de faible taille. Ils représentent 29 % des projets, mais 14 % des emplois associés. La taille moyenne des emplois dans les centres de décision est nettement inférieure à la moyenne nationale : le nombre moyen d emplois est de 13. [Fig. 3] FIG. 2 Évolution du nombre d emplois depuis 2004 (à périmètre constant) Moyenne des emplois ( ) : FIG. 3 Répartition des projets selon les emplois créés ou maintenus 0,4 % 2 % 34 % 3 % 6 % 20 % Emplois créés ou maintenus p 400 et plus p 200 à 399 p 100 à 199 p 50 à 99 p 20 à 49 p 10 à 19 p < Source : Bilan France, Business France/CCFR Source : Bilan France, Business France/CCFR 34 % 30 / RAPPORT BUSINESS FRANCE

22 / CONTRIBUTION CROISSANTE DES ENTREPRISES DE TAILLE INTERMÉDIAIRE DANS L EMPLOI En 2014, la répartition des projets en fonction de la taille des sociétés mères est la suivante : 35 % des projets sont désormais portés par de très grandes entreprises (plus de salariés), 33 % par des entreprises de taille intermédiaire (250 à salariés), et 32 % par des petites et moyennes entreprises (moins de 250 salariés). [Fig. 4] Les très grandes entreprises jouent un rôle déterminant dans l emploi : elles sont à l origine de 53 % des emplois créés. FIG. 4 Répartition des projets en fonction de la taille de la société mère en 2014 TGE 35% (36% à périmètre constant) Source : Bilan France, Business France/CCFR ETI 33% (33% à périmètre constant) PME 32% (31% à périmètre constant) RECENSEMENT DES INVESTISSEMENTS PHYSIQUES DÈS LE 1 ER EMPLOI PME, de 0 à 249 salariés Entreprises de taille intermédiaire, de 250 à salariés Très grandes entreprises, au-delà de salariés Le bilan France recense l ensemble des projets d investissement étrangers qui créent ou maintiennent des emplois en France, et comptabilise les emplois associés. Il fournit des statistiques détaillées par secteur d activité, fonction, type d opération, pays d origine et région de destination jusqu en 2013 et, contrairement à d autres agences de promotion européennes et de consultants privés tels qu EY et fdi Markets, n étaient comptabilisés que les projets créateurs d au moins 10 emplois, à l exception : > des primo-implantations européennes réalisées par des investisseurs étrangers non européens et ; > des projets qui relèvent d une activité à forte valeur ajoutée (recherche et développement, design, ingénierie, quartiers généraux, conseils aux entreprises (financiers, juridiques, formations ). Pour mieux comprendre notre environnement concurrentiel et apprécier la réalité des investissements étrangers créateurs d emploi, Business France a décidé cette année de comptabiliser les décisions d investissement dès le 1 er emploi. Par soucis de cohérence statistique, nous présenterons néanmoins l analyse en distinguant les projets à périmètre constant par rapport à l année dernière. Ils investissent EN FRANCE Rethmann TRANSPORT STOCKAGE Le logisticien allemand Rhenus Logistics a installé une plateforme logistique en Saône-et-Loire dans la région Bourgogne. Ce site de m² sera dédié exclusivement à la logistique des produits de la société bavaroise Zooplus, spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits pour animaux domestiques. Ce projet qui a nécessité un investissement de plus de 5 millions d euros conforte la région qui était en concurrence avec de nombreuses autres villes françaises, espagnoles et italiennes. Rhenus Logistics est un poids lourd dans son secteur, avec près de 40 sites en France (3 000 emplois) sur un total de 350. Sur le site en Saône-et-Loire, 184 personnes seront employées, principalement des magasiniers et caristes. Liana Technologies Oy LOGICIELS ET PRESTATIONS INFORMATIQUES Fondée en 2004, cette entreprise finlandaise est spécialisée dans le marketing numérique et les logiciels de communication, via une plateforme «cloud», ses clients étant des professionnels dans les domaines du marketing numérique, de la communication et de la publicité. L entreprise a actuellement deux bureaux en Finlande ainsi que des bureaux à Dubaï et Abu Dhabi. Pour la quatrième année consécutive, Liana Technologies Oy a été reconnue parmi les entreprises technologiques à plus forte croissance en Europe, au Moyen-Orient et Afrique (Deloitte Technology Fast 500 EMEA 2013). En 2014, Liana Technologies Oy ouvre sa première filiale européenne (hors Finlande) en France à Paris pour prospecter et desservir le marché français ainsi que l Europe du Sud, prévoyant de recruter 20 personnes sur ce site. RAPPORT BUSINESS FRANCE / 31

23 CHAP. 3 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2014 ANALYSE PAR PAYS D ORIGINE LES ENTREPRISES EUROPÉENNES EN PREMIÈRE LIGNE. LES ÉTATS-UNIS ET L ALLEMAGNE SONT À L ORIGINE DU TIERS DES INVESTISSEMENTS. Les investissements étrangers proviennent de 47 pays différents en Dans un contexte de fort ralentissement de la croissance dans la zone euro, 61 % (59 % à périmètre constant) des investissements étrangers créateurs d emploi décidés en France ont une origine européenne. Viennent ensuite l Amérique du Nord 22 % (21 % à périmètre constant) et l Asie 12 % (14 % à périmètre constant). [Fig. 5] FIG. 5 Répartition des projets par région d origine en 2014 Asie 12 % Autres 6 % Amérique du Nord 22 % / LES PRINCIPAUX PAYS D ORIGINE Les États-Unis et l Allemagne sont à l origine du tiers des investissements créateurs d emploi en France annoncés en Six pays (États- Unis, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Japon et Belgique) sont à l origine de 61 % des investissements étrangers décidés et de 60 % des emplois induits par ces investissements. De nombreux pays affichent un nombre de projets en hausse, parmi lesquels les États-Unis, l Italie, le Royaume-Uni, le Japon, la Belgique, la Suède, la Suisse, le Canada, l Australie et le Danemark. Europe 61 % Source : Bilan France, Business France/CCFR 32 / RAPPORT BUSINESS FRANCE

24 LES PRINCIPAUX PAYS D ORIGINE DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN FRANCE Nombre Part Pays Projets Emplois Projets Emplois États-Unis ,4 % 20,3 % Allemagne ,9 % 11,6 % Royaume-Uni ,1 % 10,9 % Italie ,8 % 6,3 % Japon ,7 % 5,4 % Belgique ,4 % 5,4 % Suisse ,8 % 4,1 % Espagne ,2 % 3,8 % Chine ,7 % 3,5 % dont Hong Kong ,3 % 0,1 % Pays-Bas ,3 % 2,7 % Suède ,0 % 3,4 % Canada ,9 % 3,8 % Autriche ,1 % 2,0 % Danemark ,4 % 1,0 % Russie, Fédération de ,2 % 0,9 % Corée du Sud ,0 % 0,6 % Luxembourg ,0 % 0,4 % Inde ,9 % 2,5 % Finlande ,8 % 0,4 % Irlande ,7 % 0,9 % Israël ,6 % 0,3 % Norvège ,6 % 0,2 % Australie ,5 % 0,2 % Émirats arabes unis ,5 % 0,9 % Portugal ,5 % 0,3 % Tunisie ,5 % 0,2 % Brésil ,4 % 0,3 % Maroc ,4 % 0,6 % Pologne ,4 % 0,2 % Singapour ,4 % 0,2 % Taïwan ,4 % 0,2 % Autres % 6,5 % TOTAL GÉNÉRAL % 100 % Ils investissent EN FRANCE Barilla AGROALIMENTAIRE Barilla investit et recrute sur son site de production de Valenciennes dans la région Nord-Pas-de-Calais. Barilla est le leader mondial des pâtes sèches et leader européen sur les marchés des sauces pour pâtes et de la boulangerie pré-emballée. Présent en France depuis 50 ans à travers 6 sites de production, le groupe italien a lancé un programme d investissement global de 47 millions d euros entre 2013 et 2015 visant à développer et moderniser l outil industriel du groupe en France. Après avoir fortement investi dans ses usines de Saint-Vulbas (Ain) et Châteauroux (Indre), le groupe italien a lancé cette année un plan de développement du site de production de Valenciennes (Nord). Ce projet d extension permettra la création d une nouvelle ligne de production sur le site d Onnaing, et supposera un investissement de 3,2 millions d euros et la création de 25 emplois sur 3 ans. Fresenius Medical Care ÉQUIPEMENTS MÉDICO-CHIRURGICAUX Fresenius Medical Care, filiale du groupe allemand Fresenius AG, spécialisée dans la fabrication de matériel médical pour le traitement de l insuffisance rénale, a engagé un nouvel investissement de 70 millions d euros dans son site implanté à l Arbresle dans la région Rhône-Alpes. Cet investissement doit permettre la création d une nouvelle unité de production consacrée à la fabrication de fibres de dialyse, jusqu alors importées d Allemagne. 80 emplois nouveaux seront créés sur le site où travaillent déjà 475 personnes. Depuis 2010, 100 millions d euros ont été investis sur le site de l Arbresle qui sera en capacité de produire près de 30 millions de dialyseurs par an à partir de RAPPORT BUSINESS FRANCE / 33

25 CHAP. 3 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2014 Ils investissent EN FRANCE Milo Biotechnology MÉDICAMENTS ET BIOTECHNOLOGIES APPLIQUÉES L entreprise américaine Milo Biotechnology, spécialisée dans la thérapie génique contre les atrophies musculaires dans le domaine des maladies rares et orphelines, souhaite réaliser une partie de ses essais cliniques dans l Hexagone, pour une première implantation en Europe. Lauréate du concours YEI (Young Entrepreneur Initiative), cette entreprise de l Ohio est entièrement financée via une fondation et des dons privés. Milo Biotechnology a décidé de s implanter à Évry (Essone) dans la région Île-de-France afin de bénéficier des externalités et des liens établis avec la pépinière Génopole entreprises. Ce projet doit permettre la création de 5 emplois. Associated British Foods PLC TEXTILE, TEXTILE INDUSTRIEL, HABILLEMENT ET ACCESSOIRES Implantée depuis moins d un an en France, la marque anglo-irlandaise de prêt-à-porter Primark poursuit son développement très dynamique dans notre pays. En 2014, dans le Bilan France, quatre ouvertures de boutiques sont recensées, dans les régions Île-de-France et Nord-Pas-de-Calais. Plusieurs centaines d emplois sont à la clé dans chaque magasin, dont la surface s étend entre 3000 et 5000 m². Les États-Unis conservent leur première place parmi les pays d origine, avec une progression du nombre de décisions d investissement prises par des sociétés américaines : 186 décisions d investissement (130 à périmètre constant contre 122 l année précédente). Les États- Unis sont à l origine de 18 % de l ensemble des investissements étrangers créateurs d emploi recensés en France et de 20 % des emplois associés. Les entreprises américaines se distinguent par leur implication dans la recherche et développement : avec 23 projets d investissements, les États-Unis sont à l origine du quart des décisions recensées dans cette fonction et de 28 % de l emploi associé. L Allemagne demeure le premier pays d origine européen, avec 141 projets d investissement (101 à périmètre constant contre 106 l année précédente). L Allemagne réalise 14 % des investissements étrangers et 12 % des emplois associés. Les entreprises allemandes sont les principales contributrices des activités de production : elles sont à l origine de 20 % des décisions d investissement et de 13 % des emplois associés. Les investissements britanniques enregistrent une forte progression et le Royaume-Uni se positionne avec 92 projets (63 à périmètre constant contre 42 l année précédente) au 3 e rang des investisseurs étrangers en France en Cette progression résulte principalement des implantations de points de vente tels que Action France, Primark, attirées par la demande domestique ; ainsi que par les services aux entreprises telles que Charterhouse Capital Partners LLP, Hays Plc. L Italie maintient le dynamisme de ses investissements en France en 2014 et se positionne au 4 e rang avec 89 décisions d investissement (66 à périmètre constant contre 64 l année précédente). Les investissements italiens se distinguent par une forte spécialisation dans les activités de production/réalisation : 60 % des entreprises italiennes investissent dans cette fonction, qui représente les trois quarts des emplois créés par les entreprises italiennes. L Italie est ainsi la 3 e contributrice des investissements dans les activités de production en France. 34 / RAPPORT BUSINESS FRANCE

26 Les investissements japonais ont été particuliè rement dynamiques en France en Le Japon se positionne au 5 e rang des investisseurs avec 58 décisions d investissement (48 à périmètre constant contre 35 l année précédente). La présence des entreprises japonaises dans les activités à forte valeur ajoutée est significative. Le Japon est ainsi le 3 e investisseur étranger dans les activités de R & D, à l origine de 10 % des investissements. La présence des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) se stabilise en Cependant, la nature des activités évolue. On observe, en effet, une progression des investissements dans les fonctions production et recherche et développement, qui représentent respectivement 21 % et 11 % des investissements des BRIC en France. Les investissements chinois représentent 60 % de l ensemble des projets réalisés par les BRIC en France pour l année LES INVESTISSEMENTS JAPONAIS ONT ÉTÉ PARTICULIÈ REMENT DYNAMIQUES EN FRANCE EN Ils investissent EN FRANCE Rongly MÉTAUX ET TRAVAIL DES MÉTAUX Le groupe Rongly de Shenzhen est l un des principaux producteurs de pièces et de composants métalliques en grandes séries pour les industries de télécommunication et automobile au sud de la Chine. Grâce à un partenaire français, Rongly a fait l acquisition de m² de bureaux et locaux commerciaux (3 bâtiments industriels) situés à Aulnay-sous-Bois. Rongly utilisera une partie des locaux pour le développement de son réseau de distribution européen, mais aussi pour la création d une plateforme B to B avec un showroom où 50 à 100 sociétés chinoises de fabrication de composants mécaniques exposeront leurs produits. Le bagagiste Haowang Luggage de Guangzhou y louera m 2 de locaux pour son développement en France. PERCEPTIONS DES INVESTISSEURS ÉTRANGERS Les investisseurs tirent un bilan positif de leur investissement en France. La confiance accordée au site France est confirmée : 72 % des investisseurs interrogés tirent un bilan positif de leur investissement en France. Parmi cette population, 33 % souhaitent développer leurs activités en France en Baromètre TNS Sofres 2014, La France vue de l étranger, 700 répondants. L attractivité de la France est reconnue par les investisseurs étrangers. 64 % des investisseurs interrogés considèrent que la France est une destination attractive pour les investisseurs étrangers, contre 53 % en Baromètre TNS Sofres 2014, La France vue de l étranger, 700 répondants. La perception positive de la France à l égard des investisseurs étrangers en provenance des grandes économies émergentes est particulièrement forte. FIG. 6 Diriez-vous que la France est une destination attractive pour les investissements étrangers? Les investisseurs en provenance du Brésil, de l Inde et de la Chine sont plus optimistes : une nette majorité considère que la France est une destination attractive pour les investissements étrangers. 92 % 90 % 77 % Cutting Edge-AWT MÉTAUX, TRAVAIL DES MÉTAUX Joint-venture entre le groupe Rosnano et la société Terwingo, spécialisée dans la recherche, le développement et la fabrication d acier filaire, la filiale russe Advances Wire Technologies (AWT) a fait l acquisition de l usine Sodetal située à Tronville-en-Barrois (Meuse). Le tribunal de commerce de Bar-le-Duc (Meuse) a annoncé le 26 mai 2014 la reprise de l usine du sarrois Saarstahl, lui permettant ainsi d échapper à la liquidation judiciaire et de maintenir 150 emplois sur le site. Ce projet de reprise prévoit la restructuration et la modernisation d une partie de l activité, pour assurer des débouchés commerciaux sur les marchés Russie-CEI (Communauté des États Indépendants). Baromètre TNS Sofres 2014, La France vue de l étranger, 306 répondants. Inde Chine Brésil RAPPORT BUSINESS FRANCE / 35

27 CHAP. 3 / CARACTÉRISTIQUES DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS EN 2014 ANALYSE SELON LA FONCTION SERVIE PAR L INVESTISSEMENT L ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE S AMÉLIORE ET SE TRADUIT PAR UN NOMBRE CROISSANT DE NOUVELLES DÉCISIONS D INVESTISSEMENT DANS LES FONCTIONS STRATÉGIQUES. LE NOMBRE DES PROJETS D INVESTISSEMENT ÉTRANGER DANS LES FONCTIONS DE R & D*, INGÉNIERIE ET DESIGN PROGRESSE FORTEMENT : 91 DÉCISIONS CONTRE 77 EN * Les données relatives aux activités de R & D sont comparables à celles des années antérieures car ces investissements ont toujours été comptabilisés dès le premier emploi. Dans l exercice de leurs activités, les entreprises déploient plusieurs types de fonctions : production/réalisation, recherche et développement, services aux entreprises, services aux particuliers, logistique et distribution, points de vente, centres de décision, quartiers généraux. /LES PROJETS RELEVANT DE LA FONCTION R & D PROGRESSENT EN 2014 Le nombre des projets d investissement étranger dans les fonctions de R & D*, ingénierie et design continue de progresser fortement : 91 décisions d investissement, contre 77 en Concernant uniquement les activités de recherche, la progression est de 39 % : 72 décisions nouvelles (en 2014), contre 51 l année précédente, et 45 en Les activités de recherche et développement ainsi que d ingénierie représentent 9 % de l ensemble des décisions d investissement en 2014 et sont à l origine de 6 % des emplois créés en France. Au-delà de leur impact sur la croissance, les activités de R & D génèrent des emplois hautement qualifiés, porteurs de forte valeur ajoutée, et généralement plus stables que les emplois productifs. Les principaux investisseurs sont les États-Unis, l Allemagne et le Japon qui sont respectivement à l origine de 25 %, 13 % et 10 % des investissements étrangers destinés à la fonction R & D en France en Viennent ensuite l Italie, le Royaume- Uni et la Suisse qui réalisent chacun 8 % des investissements de R & D en France. En 2014, plus du tiers des investissements étrangers dans la recherche et développement et ingénierie se concentre dans trois secteurs : les logiciels et prestations informatiques (14 %), les médicaments et biotechnologies appliquées (13 %) ainsi que le conseil, ingénierie aux entreprises (11 %). Les investissements internationaux dans le secteur des composants électroniques et des médicaments et biotechnologies appliquées en France se caractérisent par une proportion importante des projets de R & D, qui représentent respectivement 50 % et 40 % des investissements de ces secteurs. [Fig. 7] /LES PROJETS RELEVANT DE LA FONCTION PRODUCTION PROGRESSENT EN 2014 Le nombre des investissements dans les activités de production, réalisation, confirme la hausse observée en 2013, avec 303 décisions en 2014 (239 projets d investissement à périmètre constant 36 / RAPPORT BUSINESS FRANCE

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