AMBASSADE DE FRANCE EN ALLEMAGNE SERVICE ÉCONOMIQUE REGIONAL

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1 AMBASSADE DE FRANCE EN ALLEMAGNE SERVICE ÉCONOMIQUE REGIONAL La Ministre Conseillère pour les Affaires Economiques Berlin, le 13 juin 2017 Dossier suivi par Lucie Petit Relu par Catherine Rozan NOTE Objet : Le commerce extérieur de l Allemagne en 2016 Résumé : En 2016, l Allemagne est le troisième exportateur et importateur mondial. L excédent du compte des transactions courantes diminue de 8,6% à 8,3% du PIB, sans recul pour autant de l excédent commercial. Les exportations (1 207 Md ), les importations (955 Md ) et l excédent commercial (252 Md ) atteignent un nouveau record. La hausse du solde commercial repose principalement sur la chute du prix de l énergie. La Chine devient le premier partenaire commercial de l Allemagne devant la France. Pour mémoire : cette note se base essentiellement sur les données de l institut fédéral de la statistique, Destatis. Elles incluent le matériel militaire et comptabilisent les échanges au passage de la frontière (exportations FAB, importations CAF 1 ). 1. L Allemagne reste, en 2016, le troisième exportateur et importateur mondial (OMC) et enregistre un excédent du compte des transactions courantes de 8,3% du PIB. Selon l OMC, l Allemagne conserve en 2016 le troisième rang d exportateur (derrière la Chine et les Etats-Unis) et d importateur (derrière les Etats-Unis et la Chine) mondial. L Allemagne a cédé sa place de premier exportateur mondial à la Chine en 2009, puis sa deuxième place aux Etats-Unis en Depuis 2009, elle n est plus que le troisième importateur mondial, la Chine s étant hissée au deuxième rang derrière les Etats-Unis. En dépit de la montée en puissance de la Chine, l Allemagne maintient depuis 2010 sa part dans les exportations mondiales à environ 8% et celle dans les importations mondiales au-dessus de 6% (cf. graphiques 1 et 2). Pour mémoire, la France a été classée par l OMC septième exportateur et sixième importateur mondial en L excédent du compte des transactions courantes allemand s est stabilisé mais continue de représenter une part significative du PIB. Après deux années de forte croissance, il n a progressé que de 0,5% en Il s élève à 261 Md en Exprimé en pourcentage du PIB, il diminue, passant de 8,6% à 8,3%. Si l excédent de la balance des biens 2 a continué d augmenter, celui de la balance des revenus primaires 3 a reculé tandis que le déficit de la balance des revenus secondaires 4 est resté stable et que celui de la balance des services s est dégradé (cf. graphiques 3 et 4). Le déficit de la balance des services s est creusé en raison d une hausse 1 Valeur FAB : Les exportations sont recensées d après leur valeur en douane sur la base des factures FAB (Franco A Bord), c'est-àdire y compris les frais de transport jusqu au passage en douane, à l exclusion de ceux qui sont encourus hors du territoire pour acheminer la marchandise jusqu au destinataire. Valeur CAF : Les importations sont recensées d après leur valeur en douane sur la base des factures CAF (Coût, Assurance, Fret) : au prix du produit lui-même sont ajoutés les frais de transport et d assurance nécessaires à son acheminement sur le territoire. 2 Le solde de la balance des biens du compte des transactions courantes (publié par la Bundesbank en Allemagne) diffère de celui des statistiques douanières (publié par Destatis, l office fédéral des statistiques). Dans le premier cas, les opérations enregistrées prennent en compte le principe de changement de propriété économique tandis qu elles reposent, dans le second cas, sur celui du passage physique de la frontière. Par conséquent, l ensemble des transactions qui résultent en un passage de frontière sans changement de propriété du bien entre résidents et non-résidents, ou en un changement de propriété sans passage de frontière, se traduisent par des écarts entre statistiques de balance des paiements et statistiques douanières. 3 Les revenus primaires correspondent à la rémunération des moyens de production : le travail (salaires) et le capital (revenus d investissements). 4 Les revenus secondaires correspondent aux opérations de répartition non liées aux moyens de production (impôts non liés à la production, prestations sociales, etc.). 1

2 des dépenses (+12 Md ), liée principalement aux dépenses de voyage à l étranger, plus importante que celle des recettes (+8 Md ). La Commission européenne ainsi que le FMI 5 estiment que l excédent de la balance courante allemande est dû à des investissements domestiques privés et publics insuffisants au regard de l excédent d épargne et qu une relance dynamique de la consommation intérieure bénéficierait aux pays de l UE en difficulté En dix ans, les échanges commerciaux allemands, qui ont de nouveau battu un record en 2016, se sont réorientés géographiquement en faveur de la Chine, premier partenaire commercial de l Allemagne en 2016, et des pays du groupe de Visegrád au détriment de la, en particulier de la France et du Royaume-Uni. Selon les données Destatis, les exportations, les importations et l excédent commercial allemands atteignent en 2016, pour la troisième année consécutive, un niveau inégalé. Les exportations s élèvent à Md (soit +13 Md ou +1,1% par rapport à 2015), les importations à 955 Md (soit +6 Md ou +0,6%) et l excédent commercial à 252 Md (soit +8 Md ou +3,2%) (cf. graphique 5). Avec plus de 126%, le taux de couverture (exportations sur importations) est le plus élevé de ces dix dernières années. Le ratio exportations sur PIB de presque 39% s inscrit dans la tranche haute de ces dernières années (cf. graphique 6). La Chine est devenue, en 2016, le premier partenaire commercial de l Allemagne. Elle détient une part des échanges avec l Allemagne de 7,9% devant la France (7,7%) et les Etats-Unis (7,6%). La France a occupé sans interruption jusqu en 2014 la place de premier partenaire commercial de l Allemagne avant de la céder en 2015 aux Etats-Unis et maintenant à la Chine. Comme en 2015, les Etats-Unis, la France et le Royaume- Uni constituent les trois premiers clients de l Allemagne et la Chine, les Pays-Bas et la France ses trois premiers fournisseurs (cf. graphiques 13 et 14). La part des échanges avec la France et le Royaume-Uni s est quelque peu contractée en glissement annuel. En comparaison annuelle, la part des échanges avec l Europe progresse très légèrement passant de 68% à 68,4% portée par une faible hausse des échanges avec les pays de l UE. Deux importants partenaires commerciaux de l UE ne contribuent cependant pas à cette remontée : la part de la France se réduit de 7,9% à 7,7% (de 8,6% à 8,4% en ce qui concerne les exportations allemandes vers la France et de 7,0% à 6,9% en ce qui concerne les importations allemandes depuis la France) et celle du Royaume-Uni de 5,9% à 5,6% (de 7,5% à 7,1% en ce qui concerne les exportations allemandes vers le Royaume-Uni et de 4,0% à 3,7% en ce qui concerne les importations allemandes depuis le Royaume-Uni). La perte de vitesse du Royaume-Uni résulte de la chute du cours de la livre sterling suite au Brexit. Celui-ci fait peser un risque sur les performances commerciales allemandes, le Royaume-Uni étant le pays avec lequel l Allemagne réalise son plus important excédent commercial (50,5 Md contre 49 Md avec les Etats-Unis et 35,7 Md avec la France) et le deuxième client de son industrie automobile derrière les Etats-Unis et devant la Chine. La part des échanges avec les pays du groupe de Visegrád (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie) s est régulièrement accrue au cours des quatre dernières années. Avec 11,9% en 2016, elle dépasse de 51% celle réalisée avec la Chine. Le stock d investissements directs allemands ainsi que le nombre d entreprises et d emplois concernés par ces investissements est également plus important dans l ensemble de ces quatre pays qu en Chine. Les quatre voisins de l Allemagne accueillent en particulier des investissements allemands dans les secteurs automobiles (au travers notamment des filiales Audi et Skoda de Volkswagen), aéronautique, chimique, de la construction mécanique et du matériel médical. La Pologne, la République tchèque et la Hongrie font partie, avec la Chine, des quinze premiers clients et fournisseurs de l Allemagne dont la part dans les exportations et importations allemandes a progressé en 2016 en comparaison avec 2006 et 2015 (cf. graphiques 13 et 14) du fait de la place grandissante qu ils prennent dans la chaîne de valeur ajoutée allemande. En glissement annuel, la part des échanges avec l Asie s est légèrement amplifiée alors que celle avec l a marqué le pas. La part des échanges allemands avec l Asie progresse quelque peu, de 18,0% en 2015 à 18,2% en 2016, soutenue par la Chine (de 7,6% à 7,9%) et le Japon (de 1,7% à 1,9%). En revanche, la part de l, dominée par les Etats-Unis, recule de 11,3% à 10,7%. Le repli des échanges avec les 5 et Germany-Staff-Concluding-Statement-of-the-2017-Article-IV-Mission 2

3 Etats-Unis (de 8,1% à 7,6%) n est pas lié à un effet de change, le cours annuel moyen du dollar ayant été stable en 2015 et 2016, mais à une réduction des quantités échangées avec cet Etat. On assiste sur le long terme à un déplacement des échanges commerciaux. Ainsi, si la part de l Afrique, de la zone australe et polaire, de l et des pays d Union européenne reste stable depuis 2006 (cf. graphiques 7 à 12), celle de la a progressivement décru de 42% à 37% entre 2006 et 2016 (celle de la France est notamment passée de 9,0% à 7,7%), tandis que celle des pays de l a augmenté de 19% à 21% et celle de l Asie de 14% à 18%. Ces glissements sont à la fois le reflet de la croissance économique de certains pays (Chine notamment), d une collaboration industrielle particulièrement active de l Allemagne avec certaines régions et de la crise de la. 3. L Allemagne affiche un excédent commercial en hausse, porté par les secteurs industriels clefs, dans un contexte de chute des prix de l énergie. Les produits manufacturés sont prépondérants dans les échanges commerciaux allemands : automobiles et composants automobiles (15% en 2016), machines (11%), produits informatiques, électroniques et optiques (9%), produits divers 7 (8%), produits chimiques (8%), équipements électriques (6%), produits pharmaceutiques (6%), métaux (5%), autres matériels de transport (4% dont presque 80% dans l aérospatial), produits agroalimentaires (4%), produits en caoutchouc et en plastique (3%), produits métalliques (3%) et pétrole et gaz (3%). En comparaison avec , les parts sectorielles de produits finis sont relativement stables 9 ; la part de l industrie automobile progresse néanmoins tandis que celle de la construction mécanique recule (cf. graphiques 16 et 17). Hormis en ce qui concerne le pétrole et le gaz, l Allemagne est excédentaire ou extrêmement proche de l équilibre commercial dans ses secteurs industriels clefs (cf. graphiques 15 et 18). Elle exporte 2,2 fois plus d automobiles/pièces automobiles et de machines et 1,7 fois plus d autres matériels de transport qu elle n en importe. Le rapport entre les exportations et les importations se situe autour de 1,4/1,5 en ce qui concerne les produits chimiques, les équipements électriques et les produits pharmaceutiques et baisse à 1,2 s agissant des produits agroalimentaires. La croissance annuelle des exportations plus prononcée que celle des importations (pour rappel : +13 Md contre +6 Md ) est essentiellement due à la chute de la facture énergétique et des biens intermédiaires. Ainsi, en glissement annuel le prix de l énergie (principalement pétrole et gaz) a plongé de près de 17% tandis que celui des métaux a diminué d environ 5%. Cela s est traduit concrètement par une réduction d environ 19 Md des importations énergétiques et d environ 4 Md des métaux et minerais. Par rapport à 2015, l excédent du secteur automobile s est contracté à hauteur d environ 6 Md pénalisé, en grande partie, par la baisse des exportations en direction des Etats-Unis. Les importations automobiles ont augmenté bien plus significativement que les exportations automobiles. Si ces dernières ont rebondi de plus de 2 Md en direction de la Chine permettant de réduire le premier déficit de l Allemagne, elles ont marqué le pas au Royaume-Uni (cf. supra) et surtout aux Etats-Unis (environ -5 Md ) où la baisse pourrait être la conséquence de l affaire des moteurs diesels truqués dans laquelle est impliqué Volkswagen. Commentaires : Le BGA, la fédération du commerce extérieur, table sur une hausse des exportations pouvant atteindre 2,5% en Il redoute néanmoins les risques que le Brexit et le tournant protectionniste pris par les Etats-Unis font peser sur l industrie exportatrice allemande. Anne-Laure de Coincy 7 La part des produits divers diminuera à moyen terme de quelques points de pourcentage suite à des reclassements dans d autres catégories de produits. 8 La comparaison de la ventilation sectorielle des échanges de biens n est possible qu à partir de 2008, date à laquelle débute la série statistique de destatis, à la différence de la ventilation géographique dont la comparaison peut s effectuer sur les dix dernières années. 9 La volatilité des prix affecte davantage la part sectorielle des matières premières et produits intermédiaires. 3

4 Annexes Graphique 1 : part des exportations allemandes dans le commerce mondial de 2006 à 2016 (en %) (source : OMC) 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0% Chine France Allemagne Japon Etats-Unis OMC) Graphique 2 : part des importations allemandes dans le commerce mondial de 2006 à 2016 (en %) (source : OMC) 16% 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0% Chine France Allemagne Japon Etats-Unis Graphique 3 : évolution des soldes du compte des transactions courantes de 2006 à 2016 (en Md ) (source : Bundesbank) solde balance des biens solde balance des revenus primaires solde balance des services solde balance des revenus secondaires 4

5 Graphique 4 : évolution de la balance des services entre 2006 et 2016 (en Md, en valeur) (source : Bundesbank) recettes dépenses solde Graphique 5 : évolution des échanges de biens entre 2006 et 2016 (en Md, en valeur) (source : Destatis) Graphique 6 : indicateurs du commerce extérieur : taux de couverture et ratio exportations sur PIB (en %) de 2006 à 2016 (source : Destatis) 5

6 Graphiques 7 et 8 : comparaison de la part des échanges par grandes géographiques en 2006 et 2016 (en %) (source : Destatis) ECHANGES 2006 polaires 1% ECHANGES 2016 polaires 1% Asie 14% 11% 42% 11% Asie 18% 37% UE 11% 19% UE 10% 21% Graphiques 9 et 10 : comparaison de la part des exportations par grandes en 2006 et 2016 (en %) 12% EXPORTATIONS 2006 Asie 12% polaires 1% 44% 12% EXPORTATIONS 2016 Asie 17% polaires 1% 37% UE 10% 20% UE 9% 22% Graphiques 11 et 12 : comparaison de la part des importations par grandes en 2006 et 2016 (en %) IMPORTATIONS 2006 Asie 18% 10% UE 12% polaires 0% 18% 40% 9% IMPORTATIONS 2016 Asie 20% UE 11% polaires 0% 20% 38% 6

7 Graphique 13 : les quinze premiers clients de l Allemagne en 2006, 2015 et 2016 (en % de l ensemble des clients) (source : Destatis) 10,0% 9,0% 8,0% 7,0% 6,0% 5,0% 4,0% 3,0% 2,0% 1,0% 0,0% Graphique 14 : les quinze premiers fournisseurs de l Allemagne en 2006, 2015 et 2016 (en % de l ensemble des fournisseurs) (source : Destatis) 10,0% 9,0% 8,0% 7,0% 6,0% 5,0% 4,0% 3,0% 2,0% 1,0% 0,0%

8 Graphique 15 : exportations et importations par secteurs en 2016 (source : Destatis) 8

9 Graphique 16 : part des exportations par secteurs en 2008, 2015 et 2016 (en %) (source : Destatis) 9

10 Graphique 17 : part des importations par secteurs en 2008, 2015 et 2016 (en %) (source : Destatis) 10

11 Graphique 18 : comparaison entre les soldes 2015 et 2016 (en Md ) (source : Destatis) 11

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