La sécurité éternelle

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1 La sécurité éternelle Par M. Charles F. Stanley Le salut. Comment puis-je savoir que je suis sauvé? Ce serait terrible pour des enfants, ou des adultes, de se demander s'ils occupent réellement une place dans leur famille. Durant mon enfance, je ne savais jamais vraiment si mon beau-père serait de bonne ou de mauvaise humeur. Ce malaise dans ma jeune âme était souvent pénible à supporter. Bien que ce trouble soit difficile à supporter au sein d'une famille terrestre, il est encore plus inquiétant dans la famille spirituelle. Bon nombre de chrétiens vivent incertains de la manière dont Dieu les perçoit. Est-il de bonne humeur ou d'humeur critique? Font-ils encore partie de la famille, ou leur Père céleste a-t-il décidé qu'il en avait assez? Quelle horrible façon de vivre! Comme il est incroyablement triste pour des enfants du Roi de vivre comme des mendiants! Je n'estime nullement que mon attitude est sévère, mais je trouve malheureux pour des gens, dont la dette du péché a été payée entièrement, de vivre le supplice de l'incertitude quant à savoir s'ils font partie ou non de la famille de Dieu. Examinons quelques raisons pour lesquelles certaines personnes ont tendance à douter de leur salut : Premièrement, le péché dans leur vie. Le péché amène un sentiment d'éloignement de Dieu, un sentiment d'isolement. L'apôtre Jean avise les chrétiens d'examiner minutieusement leur salut s'ils continuent de vivre dans le péché, et de le faire joyeusement et de façon continue : Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence demeure en lui (1 Jean 3 :9). En d'autres mots, si le péché est la tendance constante de votre vie, vous devriez vous poser des questions sur votre salut. Par ailleurs, si vous péchez et vous sentez tout à fait misérable, c'est une indication réelle que vous appartenez à Dieu. Le non-croyant peut pécher toute la journée et ne se sentir aucunement isolé de Dieu ; seuls les enfants du Père expérimentent un manque d'harmonie avec lui. En outre, le péché endommage la foi et pourrait faire douter quelqu'un de son salut. Deuxièmement, un faux enseignement. Un faux enseignement se retrouve dans deux camps. Le premier camp comprend les pasteurs libéraux qui ne considèrent pas que toute la Bible est la Parole de Dieu. Ils ne tiennent pas compte de certains auteurs, parties et versets. Comment une personne peut-elle savoir que 1 Jean 5 :13 se trouve même dans la Bible et s'appuyer sur le verset? Ou encore sur Jean 3 :16? Ce faux enseignement qui exclut des portions de la parole de Dieu conduit à douter du salut. L'autre camp comprend des enseignants qui croient à la Parole de Dieu du début à la fin, mais qui favorisent plutôt la performance. J'ai fait l'objet de critique pour avoir souligné la grâce avec tant de véhémence. Ayant été élevé dans une église légaliste où la performance avait priorité, j'ai été enseigné que mon salut dépendait de mes œuvres. Sauvé à l'âge de douze ans, j'ai plusieurs fois eu peur de ne pas travailler suffisamment ou assez longtemps pour conserver mon salut. Comment quelqu'un peut-il savoir quand il a assez travaillé? Quelle est la norme?

2 Troisièmement, une trop grande importance donnée aux émotions. Certains chrétiens accordent trop d'importance à une religion où on se sent bien. Je n'ai rien contre la joie dans la vie chrétienne, mais quand elle est entièrement basée sur des émotions plutôt que sur la doctrine, l'assurance se fait rare. Les douleurs viennent, les problèmes financiers surgissent, le chagrin se pointe, les déceptions s'accumulent, et le doute s'installe. Nous ne pouvons pas vivre d'après nos sentiments. Nous ne le faisons pas dans le monde quand, par exemple, le réveil sonne. Quand nous sommes assis dans le fauteuil de dentiste et entendons le grincement de la fraise, la joie ne nous emporte pas non plus. Nous n'envoyons pas un chèque au gouvernement parce que nous débordons d'enthousiasme. Pourquoi estimons-nous alors que la vie chrétienne sera toujours euphorique? Quatrièmement, négligence de prendre Dieu au mot. Suivez cette logique. Un pasteur demande à un membre de son église : Croyez-vous en Actes 16 :31 qui affirme que quiconque croit au Seigneur Jésus sera sauvé? Le membre répond : Bien sûr, mais je ne sais pas si je le suis. Le pasteur rétorque : Mais avez-vous cru à son nom? Le membre réplique : Oui, mais je ne sais pas si cela a fonctionné. De nouveau le pasteur : Pourquoi insistez-vous à appeler Dieu un menteur? De nouveau le membre, le visage rouge, dit : Je n'appellerais jamais Dieu un menteur. Le pasteur reprend : Mais Dieu a-t-il ou n'a-t-il pas dit : Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé? Le membre : Il l'a dit. Je sais qu'il l'a dit, mais je ne sais tout simplement pas si je suis sauvé. Voyez-vous le peu de logique dans ce raisonnement? Si je vous disais : Je suis très heureux que vous lisiez ce livre, et que vous répondiez : Oh, je ne crois pas vraiment que c'est ce que vous voulez dire!, vous douteriez de ma sincérité. C'est tout à fait ce que nous faisons quand nous doutons de ce que Dieu a dit. Nous ne croyons pas qu'il soit digne de confiance. Je rencontre parfois des gens qui disent : Eh bien, j'ai déjà été sauvé. Je leur demande alors : Comment avez-vous perdu votre salut? Ils citent quelque chose qu'ils ont fait ou pensé. Mais Jean a écrit : Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité (1 Jean 1 :9). J'ai écrit tout un livre sur la sécurité éternelle, alors je ne me pencherai pas sur le sujet ici, mais si nous prenons Jésus au mot, et s'il est véritablement digne de confiance, nous ne nous demanderons pas si nous étions assez mauvais pour perdre cette sécurité éternelle, ou assez bons pour la garder. Cinquièmement, les attaques sataniques. Satan serait heureux de vous murmurer : Regarde-toi. Vois ce que tu as fait. Un chrétien n'agit pas ainsi. Non seulement Satan nous suggérera ces pensées, mais il se sert souvent des autres comme ses agents qui ne se doutent de rien. Par exemple, cette mère qui dispute son enfant : Une fille chrétienne ne se comporterait pas de cette manière. Quelle conclusion la petite fille est-elle supposée en tirer? Et la mère ne réussit pas à comprendre pourquoi son enfant ne possède pas l'assurance de son salut. Satan est l'accusateur des frères. Nous avons besoin de la Parole de Dieu pour lui répondre.

3 Il existe toutefois certaines vérités que Dieu veut que nous comprenions pour contrer les ennemis de notre assurance. Premièrement, nous devons saisir la volonté de Dieu pour notre salut. Se référant à Dieu, 1 Timothée 2 :4 dit : [Dieu] veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Le désir de Dieu est que nous soyons sauvés, et non condamnés. Pierre écrit que le Seigneur ne voulait pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance (2 Pierre 3 :9). Dieu se tient, les bras grands ouverts, tout comme le père du fils prodigue, pour nous accueillir dans sa famille. Deuxièmement, nous devons comprendre ce qu'implique le plan de Dieu pour notre salut. Il a fait tout ce qui était possible pour nous sauver. Il a donné sa vie en rançon pour plusieurs (Matthieu 20 :28). Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice (1 Pierre 2 :24). Il a payé le prix pour le salut, et il serait tout à fait illogique de penser qu'après avoir payé un prix si élevé - le sang expiatoire - le salut soit capricieux. Il est mort à notre place pour que nous sachions que nous lui appartenons. Quel père terrestre donnerait à son enfant tout ce dont il a besoin, pour que ce dernier se demande : Es-tu certain, papa, que tu veux que j'aie cela? Bien sûr, c'est ce que le père veut, et il devient attristé de voir que son enfant doute de son amour. Il est en ainsi de notre Père céleste, puisqu'il a fait tout le nécessaire pour assurer notre salut. Cependant, nous avons une part de responsabilité. Jésus n'est pas mort, ressuscité, monté au ciel, pour que nous soyons sauvés automatiquement. La Bible n'enseigne pas le salut universel, c'est-à-dire que tous les gens, parce qu'ils ont été créés, sont chrétiens. Jean dit : Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Jean 1 :12). Et l'apôtre ajoute : Celui qui croit au Fils a la vie éternelle (Jean 3 :36). La question est résumée ainsi en Jean 5 :24 : En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle. Nous devons croire en Christ et le recevoir comme notre Sauveur personnel. C'est une décision définitive qui doit être prise. Peut-être que vous ne vous rappelez pas du moment précis, tel que la date et la minute, mais vous savez que vous avez reçu Christ et êtes passé de la mort à la vie. Si vous luttez toujours avec l'assurance de votre salut, faites ces trois tests : 1. Est-ce que je crois à la Parole de Dieu? Dieu l'a dit ; je le crois ; c'est réglé. 2. Le Saint-Esprit témoigne-t-il à mon esprit? Lisez 1 Jean 5 :6 : C'est l'esprit qui rend témoignage, parce que l'esprit est la vérité. C'est une conviction et non un sentiment. L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu (Romains 8 :16). 3. Ma marche est-elle celle d'un croyant? Suis-je différent? Ai-je un ardent désir de plaire au Seigneur Jésus? Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle création (2 Corinthiens 5 :17). Vous pécherez sûrement de temps à autre, mais le Saint-Esprit vous convaincra de péché. La personne non sauvée éprouve de la culpabilité lorsqu'elle pèche, mais elle peut tellement endurcir son cœur qu'à la fin sa conscience ne lui parle plus. Ceux qui ont été sauvés à un très jeune âge ont souvent besoin de confirmer ou de s'assurer de leur salut durant leur adolescence. Ce n'est nullement une insulte à Dieu. Les ados passent par un long processus pour s'assurer qu'ils font leurs propres choix et ne dépendent pas des

4 décisions de leurs parents. Ils peuvent avoir besoin d'approfondir la question, mais ne vous alarmez pas ; bon nombre de ceux qui ont été sauvés à un très jeune âge n'ont jamais douté de leur salut. Les gens sont tous différents, et Dieu traite avec nous là où nous sommes rendus. Comme je l'ai déjà mentionné, j'ai été sauvé à douze ans. Je me souviens que j'étais assis à l'église. Une femme prêchait, et je me suis avancé pour accepter Christ. Tant d'attention a ensuite été donnée à la performance, que je me suis demandé si j'étais sauvé. Un soir, agenouillé près de mon lit, j'ai prié : Mon Dieu, je sais que je ne me comporte pas parfaitement, mais quelque chose en moi me dit que je ne suis pas perdu. Je ne savais pas que c'était le témoignage du Saint-Esprit dans mon jeune cœur. Il était là, me rassurant que j'appartenais au Seigneur Jésus-Christ. Il n'y avait aucune émotion sublime, mais je ressentais une assurance bénie. Fondés sur sa merveilleuse Parole - toute sa Parole - nous pouvons savoir que nous avons la vie éternelle. Cela n'a rien à voir avec les sentiments, mais tout à voir avec le fait que Dieu est digne de confiance. Il veut nous sauver, et il a tout accompli par Jésus-Christ pour que cela soit possible. Dès lors que nous le recevons comme notre Sauveur personnel, nous pouvons nous reposer sur la Parole de Dieu et sur le témoignage du Saint-Esprit. Si vous faites partie de la famille de Dieu, par la foi en son Fils, votre nom est inscrit dans le livre de vie. Pouvez-vous expliquer les arguments contre la sécurité éternelle? La question proprement dite Les problèmes doivent être convenablement définis avant de pouvoir être résolus. Dans ce chapitre, nous passerons en revue les arguments soulevés par ceux qui croient qu'un salut authentique peut être perdu. Au cours de notre analyse, nous ferons un bref survol de l'histoire à l'origine de cette croyance. De là, nous examinerons la divergence d'opinions parmi les tenants de ce point de vue. D'un point de vue historique Historiquement, ce point de vue a été associé à la théologie arminienne. Jacobus Arminius, théologien de l'église hollandaise réformée, a vécu à la fin du seizième siècle. Comme théologien, il s'est retrouvé en désaccord avec les enseignements calvinistes de son église. Il a contesté en particulier les enseignements de la prédestination, de la souveraineté divine, et de la sécurité éternelle. Arménius croyait que l'élection était déterminée par la réponse de l'homme à l'offre universelle de Dieu du salut. En d'autres mots, Dieu aurait sondé les temps et déterminé qui de nous ferait confiance à son Fils pour le salut. Il aurait ensuite élu ceux qu'il savait le choisiraient à la fin. Puisque l'élection reposait sur la réponse de l'homme à l'offre de Dieu, il s'en est suivi que quelqu'un pouvait perdre son statut d'élection s'il rejetait plus tard son offre. Par conséquent, il n'existait plus d'assurance de salut ultime. Les arminiens d'aujourd'hui

5 Depuis le temps d'arminius, bon nombre de théologiens et de pasteurs respectés, dont John Wesley, ont épousé ce point de vue. Aujourd'hui, les principales doctrines de l'arminianisme sont enseignées par l'église de Nazareth, l'église Wesleyan, et d'autres confessions, y compris la Christian Holiness Association. L'arminianisme moderne fait partie de la sphère évangélique, ce qui signifie que, généralement parlant, les arminiens défendent la déité de Christ, la naissance virginale de Christ, la résurrection en chair de Christ, et l'infaillibilité de l'écriture. Deux écoles de pensée Comme c'est le cas pour la plupart des systèmes doctrinaux modernes, il existe des différences parmi ceux qui s'identifient à la théologie arminienne. J'ai parlé littéralement avec des centaines de personnes sur le sujet de la sécurité éternelle ; certains voulaient argumenter, d'autres cherchaient des réponses. Ces discussions m'ont permis de découvrir qu'il existait deux écoles de pensée parmi ceux qui croient que l'on peut perdre son salut. L'abandon de la foi Le premier point de vue entre dans le cadre de la théologie traditionnelle arminienne. Elle se définit simplement comme suit : un croyant né de nouveau authentique peut perdre son salut s'il se détourne de sa foi chrétienne (c'est-à-dire, en ne croyant plus en Christ ou en ne lui faisant plus confiance). Une telle personne pourrait être considérée comme apostate. L'apostasie est définie comme une répudiation délibérée et l'abandon de la foi de quelqu'un qui l'avait professée. Les individus qui soutiennent ce point de vue interprètent souvent les Écritures qui font référence à être tombé ou avoir abandonné comme l'apostasie. Le passage classique utilisé pour défendre ce point de vue se trouve dans le sixième chapitre du livre aux Hébreux. Tout au long de mon ministère, les gens m'ont demandé plus fréquemment de l'aide pour interpréter ce passage que pour tout autre passage de la Bible. Et avec raison! Voici ce qu'il dit : Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne Parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie (Hébreux 6.4-6). La question pour les partisans de ce point de vue est la foi, et non nécessairement la fidélité. Leur théologie ne fait aucune place à l'échec moral et éthique temporaire du croyant. Le fait qu'un croyant commette un péché n'est pas nécessairement un signe qu'il a perdu son salut. Toutefois, l'homme ou la femme qui se détourne délibérément de l'église, de Christ, et de tout ce qu'il croyait, est sûrement sorti du royaume de la lumière pour retourner vers celui des ténèbres. Après tout, ils argumentent que, si nous sommes libres de choisir Christ, pourquoi ne le serionsnous pas de nous en éloigner? La parabole du semeur leur sert d'illustration pour prouver leur point (voir Luc 8 :4-15). Le semeur sème dans des sols différents qui représentent des personnes et leur réponse à la vérité. Le sol le long de la route est comparé à l'incroyant. Le sol rocailleux toutefois, est comparé à l'homme qui croit pour un temps, et [qui] succombe au moment de la tentation (v. 13).

6 Nos avons tous rencontré quelqu'un, comme cet homme décrit dans la parabole, qui a dit : Oh, j'ai cru à toutes ces choses, mais je n'y crois plus. La personne à un moment donné croyait authentiquement, mais quelque chose est arrivé qui lui a fait tourner le dos à Christ ; il ne croit plus. Selon ceux qui ne croient pas à la sécurité éternelle, le mot succomber dans ce passage fait référence à la perte du salut. La possibilité de perdre le salut se trouve non seulement chez ceux qui ont un cœur rebelle envers Dieu, mais également chez ceux qui ont été innocemment attirés par de fausses doctrines. Paul exprime son étonnement et sa préoccupation concernant les Galates qui se détournent de la vérité pour passer à un autre évangile (Galates 1 :6). À propos de ce même groupe, il dit plus tard : Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce. Vous courriez bien ; qui vous a arrêtés pour vous empêcher d'obéir à la vérité? (Galates 5 :4,7). Remarquez le langage direct de Paul pour décrire le statut présent des Galates : ils sont séparés de Christ et déchus de la grâce. Une situation similaire fait surface dans la première lettre de Paul à Timothée. Ici l'apôtre prédit que, dans les derniers jours, certains croyants seront attirés dans de fausses doctrines : Mais l'esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience. (1 Timothée 4 :1,2). Ici le mot abandonner apparaît, et le contexte implique clairement un abandon de la foi, un rejet de ce qui avait déjà été pleinement embrassé. Dans ces deux derniers exemples, les croyants en question ne sont pas tombés dans le péché dans un sens moral ou éthique. Ils avaient simplement été trompés à croire quelque chose qui était une déformation de la vérité. Toutefois, ces passages semblent indiquer que les conséquences de leur naïveté étaient la damnation éternelle. Chaque jour nous tombons La plupart des gens que je rencontre qui ne croient pas en la sécurité éternelle ne savent pas très bien comment et quand quelqu'un perd son salut. Par là, je veux dire qu'ils ne sont pas certains de ce qu'il faut pour le perdre ou qu'on puisse le perdre. Un jeune homme me disait l'autre jour : Je sais que Dieu est miséricordieux, mais il n'est pas fou. Pour la plupart, sinon tous les partisans de cette perspective, ce point est très illusoire et indéfini. Là où le premier groupe réservait la perte du salut pour ceux qui s'étaient clairement détournés de la foi chrétienne comme telle, le point central de ce deuxième groupe est le style de vie ou le comportement du chrétien. Selon cette perspective, la sécurité du croyant est basée sur sa bonne volonté à se forcer continuellement pour atteindre l'excellence spirituelle. Paul n'a-t-il pas exhorté les croyants à travailler à leur propre salut avec crainte et tremblement (Philippiens 2 :12)? Pourquoi l'inclusion de crainte et tremblement? Parce qu'il croyait manifestement à la menace réelle que représentait la possibilité de perdre son salut.

7 Cela ne fait aucun sens Beaucoup de gens ont tiré leurs conclusions à propos de la sécurité éternelle non pas d'un point de vue scripturaire mais d'un point de vue pratique. Retournons à ce jeune homme qui a fait le commentaire que Dieu est miséricordieux mais pas fou Qu'est-ce qui peut bien motiver un tel énoncé? Dans son cas, il s'était concentré sur la question de l'assurance éternelle, et voici le fruit de son raisonnement : 1. Dieu est un Dieu saint et exige la sainteté de ses enfants. 2. Dieu est un Dieu miséricordieux qui pardonne. 3. À un moment dans la vie d'un chrétien désobéissant, la miséricorde de Dieu s'épuise, et sa sainteté prend le dessus. 4. Dès lors Dieu traite totalement son enfant selon son exigence de sainteté et d'obéissance. 5. Il peut en résulter que la personne sorte du cercle d'acceptation de Dieu. 6. Après tout, Dieu ne peut pas accepter ce qui s'oppose à sa nature. L'idée de la sécurité éternelle ne faisait tout simplement aucun sens pour ce jeune homme. Pourquoi Dieu continuerait-il d'endurer des gens qui, à toutes fins utiles, ne se préoccupent ni de lui ni de son Fils? Si des individus ne croient plus, c'est comme s'ils avaient brisé leur contrat de salut ; ils n'ont pas respecté leur partie de l'entente. Dieu est-il sous l'obligation d'entretenir une relation durable avec des gens qui démontre une telle attitude? Cela semble injuste Un autre argument que j'ai entendu au fil des ans a trait à la question de la justice. Est-ce juste de permettre à des chrétiens qui sont retournés dans le monde de partager la même bénédiction éternelle avec ceux qui ont suivi Christ durant toute leur vie? Un Dieu juste peut-il vraiment permettre au fidèle et à l'infidèle d'être également récompensés? De plus, la Bible ne dit-elle pas que si nous le renions devant les hommes, il nous reniera aussi devant le Père céleste (voir Matthieu 10 :33)? Si une personne va au ciel indépendamment du genre de vie qu'elle a menée, pourquoi alors se forcer à vivre saintement? Le facteur crainte La question qui se rattache à celle de la justice est celle de la licence. Bien des gens craignent cette doctrine. Ils la voient comme une excuse potentielle pour vivre libres de toute contrainte. Un homme m'a dit récemment : Je ne crois pas que nous devrions prêcher sur la sécurité éternelle. Quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a répondu : Je ne pense pas que les gens peuvent gérer ce genre de liberté. Il voulait dire que si les chrétiens estiment pouvoir faire n'importe quoi et quand même aller au ciel, ils le feront sans doute! Je rencontre de temps à autre des gens qui adoptent une telle attitude. Ils n'ont aucune intention de redresser leur vie ; ils n'en voient tout simplement pas le besoin. Selon la doctrine de la sécurité éternelle, ils peuvent tout avoir, alors pourquoi changer? Les gens qui choisissent une telle attitude en éloignent plusieurs de la doctrine de la sécurité éternelle. Elle permet trop de flexibilité. Sauvé, oui. Le ciel, peut-être. Mon beau-père était un homme merveilleux. Il n'a connu le Seigneur que sur le tard, mais il a largement compensé pour le temps perdu. Ses visites et ses appels téléphoniques fourmillaient de questions sur la Bible. Lui et sa femme fréquentaient l'église trois ou quatre fois par semaine. Il a grandi spirituellement à pas de géants jusqu'au jour de sa mort. Malgré tout cela cependant, il n'a jamais joui de l'assurance de son salut.

8 Je lui demandais : M. Johnson, êtes-vous sûr que vous avez cru en Christ comme votre Sauveur? Oh oui, répliquait-il. Il vit dans mon cœur aujourd'hui. Je lui demandais ensuite : Alors vous êtes sûr que si mourriez, vous iriez au ciel? Pour ça, je n'en suis pas certain, répondait-il. Encore et encore nous recommencions la même discussion, mais je n'arrivais jamais à le convaincre. Il luttait non pas avec un passage particulier de l'écriture, mais plutôt avec la question de savoir comment Dieu pouvait lui pardonner les péchés qu'il avait commis avant de croire en Jésus. L'idée d'un Dieu qui aime et pardonne dépassait sa compréhension. Il était certain d'être un chrétien, mais aller au ciel était une chose totalement différente pour lui. Je rencontre souvent des gens comme mon beau-père, des gens qui croient que Christ est mort pour leurs péchés, des hommes et des femmes qui aiment Dieu de tout leur cœur, mais qui, d'une manière ou d'une autre, ne peuvent nullement accepter avec certitude que Dieu leur a pardonné. Un jour ils sont sûrs de leur salut, le jour suivant, c'est le doute. Entre l'assurance et le doute, ils font la navette ; ils espèrent qu'ils parviendront au ciel, mais n'en ont aucune assurance. Considérer l'avenir Et qu'en est-il de vous? Quelle question vous posez-vous? Est-ce au sujet d'un passage de l'écriture? Ou à propos d'une expérience personnelle que vous ne pouvez tout simplement pas effacer de votre mémoire? Avez-vous été rebuté par la manière dont certains se servent du concept de la sécurité éternelle pour excuser leurs péchés? Avez-vous été élevé à croire que l'idée sauvé un jour, sauvé toujours était quelque chose que les baptistes ou tout autre groupe aient simplement inventée? Si quelqu'un cesse de croire, comment cela affecte-t-il son salut? Pour ceux qui cessent de croire Les tenants des deux camps sur la question de la sécurité éternelle s'accordent, dans l'ensemble, pour dire que nous sommes sauvés par la foi. Toutefois, ceux qui croient qu'on peut perdre son salut posent souvent une question significative au sujet de la relation entre le salut et la foi. Cette question se résume ainsi : Si notre salut s'obtient en croyant à Christ, n'est-il pas sensé de penser que ce salut peut être perdu si nous cessons de croire? En d'autres mots, si des chrétiens perdent la foi au point de ne plus reconnaître la mort de Christ sur la croix comme le paiement pour le péché, la suite logique ne serait-elle pas qu'ils perdraient leur salut également? Ou encore selon ce contexte scriptural en Jean 6 :47 : Celui qui croit a la vie éternelle., ne devrait-on pas conclure que celui qui ne croit pas n'a pas la vie éternelle? Dans le même ordre d'idée, certains ont soutenu que le terme croire, quand il fait référence au salut, est toujours utilisé au temps présent, comme dans le cas en Jean 6 :47. L'implication est

9 qu'un croyant est quelqu'un qui croit toujours. En conséquence, cesser de croire équivaut à ne plus répondre aux qualifications pour faire partie de la famille des croyants. Aussi convainquants que puissent être ces arguments, ils entraînent une kyrielle de problèmes. La Bible enseigne clairement que l'amour de Dieu pour son peuple atteint une telle magnitude que même ceux qui s'éloignent de la foi n'ont pas la moindre chance de s'échapper hors de sa main. Foi et salut Abordons d'abord une question fondamentale : Que dit la Bible sur la relation entre la foi et le salut? Nous avons déjà vu que la foi est l'ingrédient clé pour obtenir le salut, mais creusons un peu plus. Concentrons-nous sur le lien spécifique entre les deux éléments. L'apôtre Paul explique leur association ainsi : Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus vivants avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés) ; il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car c'est pas grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie (Éphésiens 2 :4-9). À la toute fin, Paul fait remarquer un point théologique important. La raison (à cause de) pour laquelle Dieu nous a rendu vivants était son grand amour. Pourquoi est-ce si important? Parce que, dès le début, nous découvrons la raison ou la motivation à l'origine de notre salut. Paul ne dit pas : À cause de notre grande foi par laquelle nous croyons en lui. L'amour et non la foi est la raison pour laquelle Dieu a sauvé les hommes. La motivation à l'origine du salut de Dieu Nous n'avons rien fait pour motiver Dieu à nous sauver. Sa motivation était intrinsèque ; elle venait de sa nature. Il a vu notre douleur et a eu compassion de nous. Quiconque s'est arrêté le long de la route pour ramasser un chien blessé ou un nid d'oiseau tombé pour le placer à un endroit sécuritaire a d'une façon limitée reflété la compassion exprimée par Dieu dans le salut. Paul l'explique encore davantage par sa remarque entre parenthèses : C'est par la grâce que vous êtes sauvés. La forme grecque pour le mot grâce implique que la grâce est l'instrument utilisé pour accomplir le salut. Autrement dit, si quelqu'un demandait à Dieu : Dieu, comment m'as-tu sauvé?, il répondrait : Par grâce. La grâce résume tout le processus du salut. Elle encapsule la venue de Christ, l'offre du pardon, sa crucifixion, sa résurrection et son ascension. Pourquoi la grâce? Parce que la grâce indique une faveur imméritée ; elle suggère une expression non méritée de bonté et de bonne volonté. Tout le salut n'est qu'un don non mérité. Du début à la fin, le salut n'est que grâce. Nous avons déjà répondu à deux questions fondamentales. Q. 1 : Pourquoi Dieu nous a-t-il sauvé? R. 1 : Parce qu'il nous aimait. Q. 2 : Comment Dieu nous a-t-il sauvé?

10 R. 2 : Par grâce ; par une série d'événements non mérités qui se sont déroulés pour notre bénéfice. Le but de Dieu Paul répond cependant à une autre question cruciale. Au verset 7, il révèle le but de Dieu pour notre salut : pour que nous bénéficiions éternellement de la bonté de Dieu. Cette vérité souligne la profondeur de l'amour qui a au départ motivé Dieu. Contrairement à l'amant de la nature qui s'arrête pour secourir un oiseau blessé, l'amour de Dieu va au-delà de la pitié. Il ne nous a pas sauvés uniquement pour nous éviter l'enfer, mais pour nous garantir une relation éternelle avec lui, une relation où nous continuerions à être les bénéficiaires de sa bonté. La grâce de Dieu à votre égard ne s'est pas arrêtée au pardon. Sa grâce continuera à être versée sur vous pour toujours! C'était là son but depuis le tout début. Avant de poursuivre cette étude, vous devez vous poser une question sérieuse : Est-ce que je crois que j'ai la puissance de contrer le but de Dieu? Dès lors que Dieu a décidé ce qu'il ferait, pensez-vous que vous pouvez lui lancer des bâtons dans les roues et tout ficher en l'air? Croire qu'un homme ou une femme peut perdre son salut est croire qu'un être humain peut contrecarrer le but éternel de Dieu. Dieu poursuit un dessein pour tous ceux qui étaient morts dans leurs offenses et leurs péchés et ont été rendus vivants avec Christ. S'accrocher à une théologie où l'homme peut faire quelque chose qui le ramènerait dans un état de mort spirituelle, reniant ainsi le plan prédéterminé de Dieu, c'est embrasser un système où l'homme est le conducteur et Dieu le passager. Par la foi Finalement, nous arrivons à l'objectif de notre discussion, soit la relation entre la foi et le salut. Que vous en soyez conscient ou non, nous avons examiné plusieurs perspectives communes sur la foi et le salut. Premièrement, nous avons appris que la foi n'est pas la raison pour laquelle Dieu nous a sauvés. Rappelez-vous que Paul précise que Dieu nous a sauvés par amour. Deuxièmement, nous ne sommes pas sauvés par la foi, mais par grâce. L'instrument du salut était et est la grâce. Dieu avait un plan et l'a réalisé en Christ. Nous n'y avons pas pris part ni ne méritions d'y participer. C'est par grâce du début à la fin. Comment alors, demandez-vous, la foi s'intègre-t-elle dans tout ceci? Paul clarifie ce point ainsi : C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie (Éphésiens 2 :8,9). Encore une fois, Paul explique le rôle de la grâce, mais il ajoute alors le bout de phrase toujours si important mais mal compris, par le moyen de la foi. Par est la clé pour comprendre la signification de la foi. Par est traduit du mot grec dia qui véhicule l'idée de moyen ou d'agent. La foi était l'agent par lequel Dieu a pu appliquer sa grâce à la vie du pécheur. Une utilisation parallèle du terme se trouve dans la première lettre de Paul aux Corinthiens :

11 Car puisque le monde, avec (par) sa sagesse, n'a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication (1 Corinthiens 1 :21). Le message était l'agent par lequel le salut a été rendu accessible au groupe de gens en question. Paul ne dit pas que le message comme tel les a sauvés, mais qu'il était le moyen par lequel la grâce salvatrice de Dieu a été expliquée. Un saut désespéré Imaginez pour un moment que vous êtes sur la scène d'un édifice en flammes. Remarquant une foule qui crie et pointe vers une partie de l'édifice, vous courez pour voir la cause de ce vacarme. À votre arrivée, un pompier vous dit qu'une femme est piégée sur le seuil du troisième étage. Son seul espoir est de sauter dans le filet qui a été installé au sol. Cherchant à voir la femme à travers la fumée, vous l'apercevez finalement. Elle est de toute évidence apeurée et confuse. Vous apercevez également le filet qui n'est pas trop loin d'où vous vous tenez. Il paraît certainement assez fort pour recevoir la femme, et évidemment, les pompiers sont confiants que si elle saute, sa vie sera épargnée. Soudain, sans crier gare la femme crie et saute de l'édifice. Les pompiers se rassemblent prêts à absorber l'impact de son corps, alors qu'elle tombe dans le filet de protection. Comme les côtés du filet sont rabaissés, vous constatez que la femme ne s'en est tirée qu'avec quelques blessures mineures. La foule applaudit et vous poursuivez votre chemin. Réfléchissez un moment. Qu'est-ce qui a sauvé la vie de la femme? Le filet bien sûr. Personne ne supposerait qu'elle se soit sauvée elle-même. Heureusement pour elle, des pompiers expérimentés se trouvaient sur le lieu de l'incendie et savaient comment faire face à des situations d'urgence. Ils ont formulé un plan, se sont mis à l'œuvre, et l'ont réalisé. Mais qu'est-ce qui a servi à combler la lacune entre son besoin et la provision qui l'attendait au sol? Un simple saut désespéré! Toutefois, sauter ne l'a pas sauvée. Beaucoup de gens ont sauté d'édifices en flammes pour se retrouver morts sur la chaussée. Ce sont le filet et les pompiers qui l'ont sauvée. Il en est de même pour la foi ; celle-ci ne sauve personne. Tout le monde a exprimé de la foi à un moment ou un autre, mais ce n'est pas tout le monde qui passera l'éternité au ciel. C'est la grâce de Dieu qui nous sauve. Notre foi, par ailleurs, est la chose qui comble la lacune entre notre besoin et la provision de Dieu ; spécifiquement, c'est un moment dans le temps où l'expression de notre foi en Jésus-Christ unit la provision de Dieu à notre besoin. Dès que la femme a sauté, elle s'est trouvée en sécurité ; dès que nous croyons, nous sommes sauvés. J'imagine qu'une femme qui a vécu une expérience comme celle précitée aura toujours foi dans les pompiers et les filets. Mais même si ce n'est pas le cas, le fait demeure qu'elle a été sauvée du feu. De la même manière, selon toute probabilité, un chrétien qui a exprimé sa foi en Christ et expérimenté le pardon du péché croira toujours que le pardon se trouve en Christ. Même si tel n'est pas le cas, le fait demeure qu'il a été pardonné! Il est vrai que la même femme pourrait se retrouver dans un autre incendie. Et il est vrai également que si elle niait croire aux pompiers et à leurs filets, cela pourrait s'avérer mortel. Mais un homme ou une femme qui a été secouru une fois d'une vie non pardonnée n'a pas

12 besoin de s'inquiéter. Étant donné que cent pour cent de ses péchés ont été pardonnés, la possibilité de ne pas être pardonnée a été réglée. Le facteur de risque est nul. Il n'existe plus d'incendie duquel le croyant a besoin d'être sauvé. Oui! La foi est simplement la façon dont nous disons oui au don gratuit de Dieu de la vie éternelle. La foi et le salut ne sont pas plus identiques que le cadeau et la main qui le reçoit sont identiques. Le salut, la justification ou l'adoption - peu importe comment vous désirez l'appeler - est indépendant de la foi. Par conséquent, Dieu ne requiert pas une attitude constante de foi pour être sauvé mais seulement un acte de foi. L'illustration suivante peut vous être utile. Si je choisis de me faire tatouer le bras, cet acte impliquerait une décision ponctuelle de ma part. Cependant le tatouage resterait avec moi indéfiniment. Je n'ai pas à conserver un penchant pour les tatouages pour m'assurer que le tatouage demeure sur mon bras. En fait, je peux changer d'idée une minute après m'être fait tatouer, mais il n'en demeure pas moins que j'ai un tatouage sur mon bras. Ma demande d'être tatoué et le tatouage comme tel sont deux choses complètement différentes. Je l'ai reçu parce que je l'ai demandé et ai payé la somme exigée, mais redemander mon argent et changer d'idée ne défera pas ce qui est fait. Le pardon et le salut sont appliqués au moment où nous croyons ; ils ne sont pas la même chose que la foi, et leur permanence ne dépend pas de la permanence de notre foi. Un don est un don Vous et moi ne sommes pas sauvés parce que nous avons une foi durable, mais parce qu'un jour nous avons exprimé notre foi dans un Seigneur durable. Remarquez comment Paul termine ce passage : C'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie (Éphésiens 2 :8,9). Dans cette image, nous voyons quelque chose que nous expérimentons chaque fois que nous recevons un cadeau. Elle fait référence au processus entier que Paul vient de finir de décrire, c'est-à-dire le salut. Le salut, dit Paul, est un don. J'ai appris qu'un cadeau qui peut être repris n'est plus un cadeau ; les vrais cadeaux n'ont pas de condition qui s'y rattache. Dès que vous posez une condition quelconque sur un cadeau, cela devient un échange, et non un cadeau. Dire que notre salut peut nous être enlevé pour une raison quelconque, soit pour un péché ou un manque de foi, c'est ignorer la vraie signification de ce texte. Mettre des conditions sur la permanence de notre salut revient à dire que ce n'est plus un don, et équivaut donc à ne pas croire à Éphésiens 2 :8, à Jean 4 :10 ou à d'autres passages, où le salut est clairement décrit comme un don. Ce que nous faisons avec le don est une tout autre affaire. Le fait de ne pas profiter d'un cadeau ne dit rien du destinataire ; le don nous appartient toujours. Nous pouvons prendre un cadeau et l'enterrer dans notre cour arrière, mais il nous appartient toujours. Une fois que nous acceptons un cadeau, il nous appartient, que nous le voulions ou non. Vous direz peut-être : Et si je le remettais? Vous pourriez le redonner seulement si le donneur accepte le retour. Dans le cas du salut, Dieu pratique une politique stricte de nonretour. Il n'existe aucune évidence, soit par un énoncé ou une illustration, que Dieu ait déjà

13 repris d'un croyant le don du salut une fois donné. Son amour l'en empêcherait. Gardez à l'esprit que Christ est venu pour chercher et sauver les perdus. Pourquoi reprendrait-il ce qu'il est venu nous donner? Et qu'en est-il de la foi? La foi est notre façon d'accepter le don de Dieu. La foi nous sert de mains spirituelles par lesquelles nous recevons le don à un moment particulier de notre vie. Encore une fois, la foi qui sauve n'est pas nécessairement une attitude maintenue de reconnaissance pour le don de Dieu, mais un moment particulier dans le temps où nous recevons ce que Dieu nous a offert. Avant d'aller plus loin, permettez-moi de vous demander : Y a-t-il un moment dans votre vie où vous avez accepté le don gratuit de Dieu du salut? Si non, pourquoi ne pas régler maintenant la question une fois pour toutes? C'est réellement simple ; Dieu ne cherche pas une série de promesses. Sa première préoccupation, à ce point, n'est pas votre capacité à poursuivre jusqu'au bout. Il ne veut pas entendre toutes les choses que vous avez l'intention de faire pour lui, mais il est plus préoccupé par ce que vous le laisserez faire pour vous. Quand j'avais douze ans, j'ai fait une prière similaire à celle qui suit. Si vous n'êtes pas certain d'être sauvé, pourquoi ne pas vous en assurer à l'instant même? Si vous reconnaissez votre besoin d'être pardonné et croyez que la mort de Christ rend ce pardon possible, vous êtes prêt. Priez : Mon Dieu, je reconnais que je suis un pécheur. Je sais que mon péché mérite la séparation éternelle d'avec toi. Je crois que Christ est mort à ma place au Calvaire. J'accepte sa mort comme paiement complet pour mon péché. Je l'accepte comme mon Sauveur. Merci de m'avoir sauvé. Au nom de Jésus. Amen. Comment puis-je être sûr que je suis sauvé une fois pour toutes? Une fois pour de bon Si l'auteur du livre aux Hébreux ne croyait pas à la sécurité éternelle, nous pouvons seulement présumer qu'il serait constant dans son point de vue dans toute son épître, c'est-à-dire qu'il ne dirait pas une chose dans une partie de sa lettre et une autre plus tard. Une personne ne peut pas croire en la sécurité éternelle et ne pas y croire en même temps. Cependant, une personne peut croire d'une façon et être mal interprétée, au point de lui faire dire qu'elle croit presque le contraire. À plusieurs occasions, j'ai pris un journal pour lire une colonne sur ce que je crois en principe ou ai dit sur une question en particulier. D'une part, ceux qui me connaissent identifient immédiatement qu'on a déformé mes propos ou que quelqu'un a mal interprété mes paroles. D'autre part, ceux qui ne me connaissent pas doivent comparer ce qu'ils lisent avec ce qu'ils ont entendu par d'autres à l'aide de sources plus fiables, je l'espère. Pour obtenir une image précise de ce que l'auteur du livre aux Hébreux croyait sur la sécurité éternelle, nous ne devons pas nous limiter à quelques versets, mais prendre en considération le message de tout le livre. À part le livre de Jean, aucun autre livre du Nouveau Testament argumente de façon si probante en faveur de la sécurité éternelle. En plusieurs endroits, l'auteur

14 affirme que ce que le sang des animaux ne pouvait accomplir (c'est-à-dire pardonner), la mort de Christ l'a accompli. De plus, ce qui à une époque devait être répété sans fin a été accompli une fois pour toutes au Calvaire (voir Hébreux 9 :26,27 ; 10 :9-14,18). Le sang des taureaux et des boucs Un passage en particulier, en Hébreux 10 :1-18, semble résumer les pensées de l'auteur sur la question de notre salut. Il compare les carences du système sacrificiel à ce qui a été accompli par la mort de Christ. Il dit que les sacrifices d'animaux offerts perpétuellement, année après année, ne pouvaient jamais amener les assistants à la perfection (voir Hébreux 10 :1). Amener à la perfection fait référence ici à la suppression de la culpabilité, qui est un processus nécessaire pour préparer l'homme à entrer dans une relation avec un Dieu parfait. Nos imperfections nous disqualifient d'une relation avec Dieu, et le sacrifice des animaux ne pouvait effacer ces imperfections. Par la suite, l'auteur fait un énoncé incroyable : Autrement, n'aurait-on pas cessé de les offrir, puisque ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n'auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés? (Hébreux 10 :2). En faisant état de deux des carences du sacrifice d'animaux, l'auteur nous donne un aperçu clair d'un des bénéfices du sacrifice de Christ. Quand un pécheur est finalement purifié de son péché, il n'a plus aucune conscience de son péché. Le verbe purifié est conjugué dans un temps qui signifie purifié une fois pour toutes. Une personne qui a passé par ce processus n'aura plus à être de nouveau purifiée. L'auteur ne semble pas croire qu'un chrétien puisse perdre son salut. Si un individu perdait son salut, il n'aurait sûrement pas à être purifié de nouveau. Mais que penser de l'idée de ne plus avoir aucune conscience de son péché? Cela signifie-til qu'une personne qui expérimente la purification absolue n'est plus consciente du péché? Non, cet énoncé sert à offrir un contraste à l'énoncé qui suit au verset 3 : Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices. Son point est que le sacrifice d'animaux servait de rappel annuel au pécheur de sa culpabilité ; toutefois, ce dont nous avions besoin était d'un sacrifice qui une fois pour toutes enlèverait la culpabilité. Purifié une fois pour toutes Après avoir souligné les carences du sacrifice des animaux, l'auteur continue à expliquer la suffisante du sacrifice de Jésus-Christ. Son sacrifice a accompli exactement ce que le sang des taureaux et des boucs ne pouvait faire : C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus- Christ, une fois pour toutes [ ] lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu (Hébreux 10 :10,12). Encore une fois, l'auteur utilise un temps de verbe qui dénote une action ponctuelle qui produit des résultats continuels : Nous sommes sanctifiés. Les croyants sont rendus saints, mis à part ; ils ont été purifiés au point de les rendre capables d'entrer en relation avec le Dieu saint.

15 Au cas où ses lecteurs auraient mal compris l'implication de son choix de temps de verbe, l'auteur du livre aux Hébreux le dit directement : [ ] lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours. Deux versets plus loin, il ajoute : Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés (Hébreux 10 :14). De ce passage, deux choses sont manifestement claires. La première, les chrétiens ont été sanctifiés ou rendus parfaits par la mort de Christ - un processus qui n'a jamais besoin d'être répété. La deuxième, ceux qui ont été sanctifiés ont été rendus parfaits, ou ont été débarrassés de leur culpabilité, pour toujours. Il n'est pas étonnant que l'auteur poursuive sa discussion par ces mots : Approchons-nous donc avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle (Hébreux 10 :22,23). Ce passage n'est qu'un parmi tant d'autres dans le livre aux Hébreux qui démontre la confiance de l'auteur dans la sécurité du croyant. Encore une fois, ce point de vue repose non pas sur quelques versets, mais sur le ton et le courant de tout le livre. Dire que les chrétiens peuvent perdre leur salut revient à dire que le sang de Christ était insuffisant pour rendre parfaits pour toujours ceux que Dieu a sanctifiés. Affirmer cela revient aussi à dire que le sang de Jésus est comparable à celui des taureaux et des boucs. Je doute que cette équation plaise à bien des êtres humains. Toute notre discussion se résume en une seule question : Le sang de Christ était-il suffisant? Au cours de mes propres luttes avec le sujet de la sécurité éternelle, cette question avait l'habitude de me hanter. D'une part, je savais à l'époque, aussi bien que maintenant, que le sang de Jésus comme le paiement de mon péché réglait la question une fois pour toutes. Mais d'autre part, dire que son sang n'était pas suffisant me semblait un blasphème. Je me rappelle une discussion que j'ai eue avec un missionnaire qui ne croyait pas à la sécurité éternelle. Quand je lui ai parlé de la question, il m'a répondu : Oui, Charles, le sang de Christ est suffisant, mais nous avons également notre responsabilité. Pour lui, notre responsabilité comprenait une marche constante avec Dieu, ce qui se résume à accomplir des œuvres. Il tentait de faire ce que tant de gens ont essayé par le passé, d'introduire une troisième solution, mais il n'existe pas de troisième choix. Le sang de Christ est soit suffisant ou ne l'est pas. Tempérer la réponse affirmative à cette question, c'est tempérer la négative. Si mon salut dépend du sang de Christ et de ma responsabilité, alors il est évident que son sang n'était pas suffisant. Mais je n'ai jamais rencontré un seul chrétien qui admettrait cela, puisque cette perspective semble trop hérétique. Le livre aux Hébreux est clair. Le sang de Christ était suffisant pour rendre parfaits et pour toujours ceux que Dieu a sanctifiés. Nous ne devons rien ajouter à cela. Notre part consiste simplement à répondre à son amour inconditionnel avec révérence et obéissance, tout en nous reposant dans l'assurance que notre éternité est assurée. Comment puis-je être certain que Dieu n'effacera pas mon nom du livre de vie?

16 Dieu utilise-t-il une gomme à effacer? Celui qui vaincra sera ainsi revêtu de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie (Apocalypse 3 :5). Ce passage est souvent cité pour semer le doute sur la doctrine de la sécurité éternelle. L'argument se résume ainsi : La Bible enseigne que ceux qui persévèrent n'auront pas leur nom effacé du livre de vie. Tous les chrétiens ne sont pas des vainqueurs. Par conséquent, ceux qui ne persévèrent pas courent le risque de voir leur nom effacé du livre de vie. S'il est impossible pour quelqu'un de voir son nom effacé du livre de vie, à quoi sert-il de dire à un groupe en particulier que leur nom ne sera pas effacé? De plus, David a prié que le nom de ses ennemis soit effacé du livre de vie (voir Psaumes 69 :28). En apparence, cet argument paraît puissant en faveur de ceux qui préconisent que le salut peut être perdu. Nous entamerons notre examen de cette façon de raisonner en vérifiant d'abord ce que le Nouveau Testament a à dire à propos du livre de vie. Ensuite, nous examinerons la prière de David dans le Psaume 69. Il est malheureux que ce passage dans Apocalypse soit devenu un point central de controverse. Il en a résulté une fixation sur ce que le verset ne dit pas plutôt que sur ce qu'il dit. Ce verset n'a jamais eu pour but d'être un avertissement ; dans son contexte, il n'y a rien de négatif ou d'appréhensif dans ces paroles. En fait, c'est plutôt un énoncé puissant en faveur de la sécurité éternelle, un passage d'encouragement et de louange. Les commentaires sont dirigés vers un groupe de croyants fidèles de l'église de Sardes. Contrairement à la majorité des gens dans leur congrégation, cette poignée de membres était demeurée éloignée des souillures du monde qui l'entourait. Le verset en question renferme une recommandation de Jésus-Christ à ce groupe pour leur marche constante. Présumer à partir de ce passage que Dieu pourrait effacer des noms du livre de vie est lire dans le texte un concept qui ne s'y trouve pas de toute évidence. Tout au plus, c'est un argument du silence, car le verset dit simplement : Et je n'effacerai pas son nom du livre de vie. Si cet énoncé suscite des doutes chez certains concernant la sécurité éternelle, ils feraient bien de chercher une réponse dans les Écritures. Toutefois, fonder la réponse de quelqu'un à l'importante question de la sécurité éternelle sur ce verset, c'est adopter une méthode d'étude qui a le potentiel de vous conduire à toutes sortes de conclusions problématiques. Déjà inscrits Dans l'apocalypse, l'apôtre Jean fait cinq fois référence au livre de vie. De deux de ces passages, il devient évident qu'il ne croyait certainement pas que nos noms puissent être effacés : Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé Apocalypse 13 :8).

17 Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie (Apocalypse 17 :8). Dans ces passages, Jean nous informe à propos du temps où le livre de vie a été rempli. Cette information est surprenante. Sans elle, nous supposerions que lorsqu'un homme ou une femme met sa confiance en Christ, son nom serait ajouté à ce moment-là, mais il n'en est rien. Le livre de vie a été écrit depuis la fondation du monde. Par le mot monde, Jean ne parle pas de la terre. Dans les deux passages, les mots terre et monde apparaissent, mais viennent de deux mots grecs différents. Celui traduit par terre désigne simplement cette boule de terre sur laquelle nous vivons, et le mot grec traduit par monde est kosmos d'où vient notre mot français cosmos. Jean utilise le mot monde ici pour faire référence à tout l'univers (voir Jean 1 :3 ; Actes 17 :24). À la lumière des limites scientifiques du temps de Jean, le mot pouvait bien désigner toutes les choses créées. De toute façon, son point demeure le même : Nos noms étaient inscrits dans le livre de vie avant qu'aucun de nous ne soit né. Si tel est le cas, la prescience de Dieu a eu beaucoup à voir avec les noms qui y seraient inscrits et ceux qui n'y seraient pas. Dans l'anticipation de la mort de Christ pour l'humanité, Dieu avait écrit les noms de ceux qu'il savait de toute éternité qui accepteraient son offre miséricordieuse. L'apôtre Paul avait cette même idée à l'esprit quand il a écrit : En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui (Éphésiens 1 :4). Dieu avait inscrit nos noms avant que nous fassions quoi que ce soit. Il a rempli le livre de vie en anticipant ce que nous allions faire. Par conséquent, il n'a pas inscrit nos noms en réponse à ce que nous avons réellement fait, mais plutôt en réponse à ce qu'il savait que nous ferions réellement. Cette distinction est très importante, parce que si Dieu inscrivait des noms dans le livre de vie au fur et à mesure que se déroule l'histoire - comme en effet nous le croyions - quelqu'un pourrait suggérer qu'il les efface également au fur et mesure que l'histoire se déroule. Mais si Dieu avait inscrit nos noms selon sa prescience, il s'ensuit qu'il les effacerait aussi selon sa prescience, ce qui ne fait aucun sens. Si Dieu écrivait et effaçait selon sa prescience, sa liste de noms inscrits et effacés serait complétée avant que n'ait commencé le monde. Par conséquent, personne ne doit vivre dans la crainte que son nom soit effacé du livre de vie à un certain moment dans l'avenir, et Apocalypse 3 :5 ne pose donc plus problème. Les personnes manquantes Il existe une seconde raison pour que ces passages éliminent la possibilité que nos noms soient effacés. Les deux passages indiquent que les perdus n'ont jamais eu leur nom inscrit dans le livre de vie. Jean ne dit pas que ces noms n'étaient tout simplement pas inscrits dans le livre de vie à ce moment-là, mais plutôt : Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie. De qui parle-t-il ici quant il écrit : Et les habitants de la terre? En d'autres mots, aucune personne perdue vivante à ce moment-là n'a jamais eu son nom dans le livre de vie. Bien sûr, elle n'a jamais eu non plus son nom effacé du livre.

18 La seule manière de contourner le problème pour ceux qui tiennent au point de vue du nom effaçable est de maintenir que tous les gens non sauvés dont le nom a été effacé étaient déjà morts à ce temps de l'histoire. C'est certainement possible, mais fort improbable, mais surtout improbable à la lumière de l'intense persécution à laquelle feront face durant cette période ceux qui s'identifieront au nom de Jésus-Christ (voir Apocalypse 13 :7). Bonne nouvelle La bonne nouvelle est que le crayon de Dieu n'est pas muni d'une gomme à effacer. Avant d'avoir prononcé votre premier mot, Dieu savait comment vous répondriez à son offre de grâce. Selon sa prescience, il a inscrit votre nom dans le livre de vie, nom qui y restera pour toujours. Jésus l'a exprimé de cette manière : Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elle me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main (Jean 10 :27,28). Et si ce n'était pas assez clair, il ajoute : Mon père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père (Jean 10 :29). On pourrait croire que de si clairs énoncés rendraient inutiles des livres comme celui que vous lisez ; peut-être qu'un jour ce sera le cas. Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine En Contact, copyright 2003 In Touch Magazine, tous droits réservés. Si vous êtes intéressé à vous abonner à En Contact, visitez leur site internet à