FEDERATION AFRICAINE DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D ELEVES ET ETUDIANTS FAPE

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1 FEDERATION AFRICAINE DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D ELEVES ET ETUDIANTS FAPE Séminaire sous régional le soutien des parents à la scolarisation pour tous et en particulier à la scolarisation des filles organisé en coopération avec la Banque Mondiale RAPPORT FINAL PARIS IIPE/ADEA septembre 1998

2 LA FAPE ET LES APE Dans la plupart des pays d Afrique francophone, les Associations de Parents d Elèves ou APE qui existent auprès de chaque école et établissement d enseignement, se sont constituées en Coordinations provinciales, puis en Associations nationales (Union, Fédération, etc.). Dans les systèmes éducatifs francophones, fortement centralisés, ces APE nationales constituent presque toujours un interlocuteur privilégié des autorités éducatives centrales. Face aux difficultés financières rencontrées dans la plupart des pays, ces APE, composées uniquement de parents ayant au moins un enfant scolarisé dans l établissement, ont été amenées à contribuer de plus en plus au fonctionnement de l école (entretien des locaux, fournitures et matériels didactiques, frais de gardiennage, prise en charge de certains personnels, etc.) voire à la construction de nouvelles classes. Réunies à Brazzaville lors d Assises tenues en 1995, les Associations nationales de Parents d Elèves et Etudiants de quatorze pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Niger, République Démocratique du Congo (ex Zaïre), Sénégal, Tchad, Togo) se sont regroupées en une Fédération Africaine des Associations nationales de Parents d Elèves et Etudiants (FAPE). Cette création de la FAPE traduit la volonté des APE, nouveaux acteurs de la société civile, de se mobiliser pour stopper l érosion des systèmes éducatifs et mettre en place une école nouvelle, telle que recommandée par les Etats Généraux de l Éducation qui se sont tenus ces dernières années dans la majorité des pays africains francophones. La FAPE qui a son Siège à Brazzaville où elle bénéficie des privilèges et immunités d une Organisation Non Gouvernementale (ONG), renforce, au niveau de l Afrique francophone au sud du Sahara, le dispositif de proposition et d'impulsion que constituent les APE nationales. Elle est devenue, depuis son premier Congrès tenu à Ouagadougou en janvier 1998, un interlocuteur reconnu par les organisations d aide au développement de l éducation En Afrique francophone, au sein du mouvement associatif, les associations de parents d élèves constituent ainsi de nouvelles structures émergentes de la société civile. Elles sont encore fragiles. Elles se présentent néanmoins comme un garant de la démocratie par leur souci d entretenir un dialogue approfondi et une concertation permanente avec l ensemble des interlocuteurs et partenaires concernés par l éducation. Agir en partenaires et constituer une force de proposition positive, telle est la volonté des Associations de Parents d Elèves. L organisation par la FAPE du présent séminaire témoigne de cette volonté. TABLE DES MATIERES

3 Résumé 2 Introduction 4 Ouverture 5 Propositions 1 - L Extension de la scolarisation L Amélioration de la qualité des apprentissages L Ecole des Parents 9 Recommandations 1 Assurer le renforcement des capacités institutionnelles de la FAPE 11 2 Renforcer le dialogue et la coopération avec les agences d aide 14 Conclusion 15 Annexes 1 Déclaration solennelle de soutien à l éducation pour tous 16 2 Résumés des projets pilotes pour la scolarisation des filles 18 3 De la Charte des Parents 23 4 Liste des participants 25 5 Liste des documents de travail 29

4 RESUME Dans le cadre du suivi de son Plan d action triennal , adopté par son premier Congrès tenu à Ouagadougou en janvier 1998, la FAPE a organisé, en coopération avec la Banque Mondiale, du 15 ou 17 septembre 1998, à Paris, un séminaire sous régional pour examiner en concertation avec les agences d aide au développement de l éducation, le rôle et l action des associations de parents pour l extension et l amélioration de la scolarisation. Le Conseil d Administration de la FAPE, réuni la veille du séminaire, soucieux d engager et d impliquer effectivement les Associations nationales, provinciales et locales de Parents d Elèves d Afrique francophone au sud du Sahara dans le grand mouvement initié par la Conférence mondiale sur l éducation pour tous de Jomtien, a adopté une déclaration solennelle sur Le soutien des parents à l éducation pour tous. Le séminaire a réuni quelque soixante participants membres des APE et de la FAPE d une part, représentants d agences d aide et d ONG d autre part. Co-présidé par la FAPE et la Banque Mondiale, il a permis d engager un fructueux dialogue sur le rôle et l action des parents en faveur de l extension et de l amélioration de la scolarisation. Le potentiel que représentent les APE et la FAPE est souvent mal connu, alors qu'il est considérable dans ce domaine. Il pourrait être renforcé grâce à une systématisation de l action et un soutien extérieur. L action des APE et de la FAPE apparaît dans trois domaines spécifiques qui ne semblent pas pouvoir être abordés avec la même efficacité par aucune autre institution : - lever les préventions et les obstacles de tous ordres qui font que les familles ne scolarisent pas les filles autant que les garçons : trois projets émanants du Burkina Faso, de la Guinée et du Sénégal visent à accroître la scolarisation des filles; - améliorer l environnement de l apprentissage des élèves : les APE souhaitent organiser des activités périscolaires (soutien aux leçons et aux devoirs, facilités d études dans des salles surveillées, accès à la lecture, distribution de manuels scolaires, etc.). La FAPE propose une action pilote sur un nombre limité de sites de façon à expérimenter et évaluer avant toute généralisation; - informer et former les familles à travers une "école des parents", relayée par les médias et notamment les radios locales pour que des parents s adressent à d autres parents pour les amener à scolariser leurs enfants et les mobiliser en faveur de l éducation pour tous, pour leur expliquer les enjeux de l éducation et accompagner les réformes. La FAPE propose une expérience pilote limitée à quelques pays. Deux préalables apparaissent nécessaires pour mettre en œuvre ces actions dans de bonnes conditions : le premier concerne le renforcement institutionnel et le développement des capacités humaines et de gestion de la FAPE, le second vise au renforcement du dialogue et de la coopération entre agences d aide et la FAPE et les APE.

5 1. Le renforcement des capacités institutionnelles de la FAPE et des APE Les actions seront d autant plus efficaces que les APE et la FAPE seront plus représentatives, plus fortes et plus performantes. A cet effet, la FAPE a lancé dans les pays membres l élaboration d une "Charte des parents" qui vise à fournir un cadre institutionnel au partenariat entre les APE et les autorités éducatives. Le séminaire s est également accordé pour souligner l importance d un renforcement institutionnel des APE par le développement des capacités humaines et la formation des cadres locaux et provinciaux, la constitution de réseaux et le renforcement de la circulation de l information interne et en direction du grand public, la présence des APE dans les diverses instances où se discutent les finalités de l éducation. Le séminaire a par ailleurs appelé à un renforcement du dialogue entre tous les acteurs concernés par l éducation, et plus particulièrement à l instauration dans chaque pays d un dialogue entre association nationale de parents d élèves et organisations professionnelles des enseignants Enfin, un projet spécifique vise à explorer les possibilités d une appropriation de l école par les communautés et les APE. A cet égard, la dévolution du patrimoine immobilier des écoles aux APE, dans le cadre d un partenariat avec la communauté et/ou les collectivités territoriales et avec autorités éducatives, devra faire l'objet d'une étude préalable. 2. Le renforcement de la coopération avec les agences d aide au développement de l éducation. Les Agences présentes ont expliqué chacune les modalités de leur intervention. Un accord général existe quant à l éligibilité des projets, allant au delà de la prise en compte de critères particuliers à chaque Agence. Les projets présentés par la FAPE et les APE doivent en effet : - être coût-efficaces, - mettre en évidence l avantage d une exécution par les APE, - démontrer leur viabilité une fois l aide initiale terminée. Au delà, la FAPE est invitée à tenir compte des contraintes et des modalités d intervention de chacune des agences auxquelles elle s adressera. Le séminaire a permis aux parties présentes de mieux se connaître et de définir des axes prioritaires pour la mise en œuvre du soutien des parents à l éducation pour tous. Le potentiel que représentent les associations de parents d élèves en Afrique francophone dans le domaine de l extension et l amélioration de la scolarisation ne demande qu à être organisé pour être davantage exploité.

6 INTRODUCTION Le séminaire organisé par la FAPE en coopération avec la Banque Mondiale, sur le soutien des parents à la scolarisation pour tous et en particulier à la scolarisation des filles, s est déroulé au Siège de l Association pour le Développement de l Education en Afrique (ADEA), dans les locaux de l Institut International de Planification de l Education (IIPE), à Paris. Dans le cadre de l Initiative spéciale des Nations Unies pour l Afrique, le séminaire a été soutenu financièrement par le Fonds norvégien en fidéicommis pour le développement de l éducation, administré par la Banque Mondiale. Il a été initié par Monsieur Armoogum Parsuramen, coordonnateur de l Initiative spéciale, à la suite de la rencontre qui a réuni à Dakar, du 18 au 21 janvier, les ministres et les représentants des ministres de l éducation, des finances et de la fonction publique du Burkina Faso, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad, sur le thème les enseignants et le développement de la scolarisation de certains pays et de l atelier subséquent de Ouagadougou avec les organisations professionnelles d enseignants, deux réunions auxquelles la FAPE a participé. Il a été préparé par une mission composée de dirigeants de la FAPE et de l UNAAPE (Union Nationale des Associations Autonomes de Parents d Elèves) qui s est rendue, du 23 au 31 mai 1998, dans quatre pays d Afrique de l Ouest, le Burkina Faso, la Guinée, le Mali et le Sénégal, choisis en fonction du retard de la scolarisation des filles et du dynamisme des parents d élèves, pour identifier des projets susceptibles d être exécutés par les associations de parents d élèves. Le séminaire a réuni avec le Conseil d Administration de la FAPE, les agences d aide au développement de l éducation et les ONG amies ou partenaires. Cette concertation constitue à coup sûr une rencontre originale et inédite. Monsieur Mamadou NDOYE, coordinateur de l Initiative Spéciale des Nations Unies pour l Afrique / Banque Mondiale qui a succédé dans ce poste à Monsieur Armoogum PARSURAMEN et Monsieur Martin ITOUA, Président de la FAPE ont été élus co-présidents du séminaire.

7 OUVERTURE Dès l ouverture, au travers des allocations successives prononcées par M. Gabriel CARRON, coordonnateur principal du programme IIPE, assurant l intérim du Directeur de l IIPE en mission, M. Adriaan VERSPOOR, spécialiste principal en éducation, Région Afrique, représentant Monsieur Birger FREDERIKSEN, Directeur AFTHD / Banque Mondiale, M. Martin ITOUA, Président de la FAPE, M. Richard SACK, secrétaire exécutif de l Association pour le Développement de l Education en Afrique (ADEA), une convergence réelle est apparue concernant l intérêt et l importance de la participation des parents d élèves en tant que partenaires responsables du système éducatif à tous les niveaux. Au cours de la première séance, les intervenants ont souligné le rôle grandissant des parents dans la gestion des écoles et la nécessité d une synergie entre tous les acteurs et notamment entre les enseignants et les parents, pour obtenir une amélioration des résultats scolaires. Dans le cadre de l Initiative spéciale des Nations Unies pour l Afrique, la Banque Mondiale appuie le dialogue et la recherche de consensus entre les acteurs de l éducation - syndicats, parents, collectivités territoriales et médias - afin de favoriser des partenariats dynamiques entre l état et la société civile en vue d accélérer les efforts vers une scolarisation pour tous. Le Président de la FAPE, après avoir remercié les participants et rappelé le rôle de la FAPE pour l extension et l amélioration de la scolarisation, a signalé que la FAPE est désormais une ONG de plein exercice. Son Siège bénéficie des immunités et privilèges d une Organisation Internationale reconnue par le pays hôte. Il a ensuite donné lecture d une Déclaration solennelle du Conseil d Administration par laquelle la FAPE et les Associations nationales de Parents d Elèves s engagent à se mobiliser en faveur de la scolarisation pour tous., (cf. annexe 1). Cette déclaration, comporte cinq engagements pris par la FAPE et les APE au nom des parents d élèves : - le premier a trait à leur mobilisation pour participer à la réalisation des objectifs fixés par la Conférence de Jomtien, - le second concerne le soutien à l école nouvelle africaine, - le troisième a trait au renforcement des actions visant l amélioration de la qualité et de la pertinence de l éducation, - le quatrième précise que l école des parents est une école pour tous les parents d enfants, - le dernier est consacré à la mise en œuvre d une Charte des parents. Concernant le premier engagement, celui qui a trait à l action des associations pour une plus grande implication des parents dans l extension de la scolarisation sans distinction aucune d origine sociale, de fortune, de sexe, de langue ou de religion, chaque APE nationale mettra en œuvre aux niveaux local, provincial et national, une véritable campagne de mobilisation des parents pour l extension de la scolarisation. Une telle campagne pourrait s insérer dans les activités prévues au plan national pour le bilan décennal de la réalisation des objectifs de la déclaration mondiale soutien sur l Education pour tous. Elle devrait mettre en valeur la contribution spécifique des Parents et de la société civile.

8 Puis le représentant de la Banque Mondiale a présenté le programme et l action de la Banque pour le développement de l éducation en Afrique, en précisant les différents mécanismes de financement et de soutien. Le Président de la FAPE a illustré l engagement de sa Fédération pour la scolarisation pour tous à travers l exemple du réseau éducation pour tous (REPT) qui rassemble, au Congo, toutes les organisations qui interviennent dans le domaine de l éducation de base, telle que définie à JOMTIEN. Cet engagement a été relayé par les vice-présidents de la FAPE qui ont souligné à leur tour la nécessité d une alliance entre tous les partenaires de façon à faciliter un dialogue constructif, et l importance d une formation et d une information des familles, tant celles qui scolarisent déjà leurs enfants que celles qui ne les scolarisent pas encore, au travers d une école des parents. Les représentants des agences présentes ont souligné à leur tour que l éducation pour tous était aussi l affaire de tous (et pas seulement celle des autorités éducatives). Ils ont insisté sur la contribution attendue des parents et de leurs associations pour la réussite des programmes spécifiques dont ils ont la responsabilité, comme la revalorisation de la fonction enseignante, la scolarisation des filles, l enseignement technique pour les filles, la lutte contre l abus de drogue, la prévention du Sida et l éducation en matière de population et d environnement. Les ONG et les Associations présentes comme Aide et Action (AA), la Fédération Internationale pour l Education des Parents (FIEP), le Groupement des Retraités Educateurs sans Frontières (GREF) et Action Education (AE) qui héberge l Antenne de la FAPE à Paris, etc., ont exprimé leur intérêt pour le mouvement parental et déclaré vouloir apporter leur soutien aux actions des APE. L Internationale de l Education (IE) a envoyé un message de soutien. Les interventions des Présidents nationaux ont souligné la diversité des actions déjà entreprises par les Associations Nationales de Parents d Elèves et Etudiants, qui vont de l éducation de base à l enseignement post-secondaire et de la construction des locaux et de divers types de soutien à l enseignement jusqu à la motivation des enseignants et à la médiation dans les grèves et les conflits. Il a été rappelé à ce propos que le premier Congrès de la FAPE (Ouagadougou, janvier 1998) avait eu pour thème la professionnalisation de l enseignement supérieur. Les discussions conduites au cours des trois journées, débouchent sur un ensemble de trois propositions principales présentées ci-après, assorties de deux préalables débouchant sur un ensemble de recommandations.

9 PROPOSITIONS 1 L EXTENSION DE LA SCOLARISATION : Projets spécifiques concernant la scolarisation des filles Rappel de la position de la FAPE La FAPE réagit face aux inégalités constatées dans l accès à l éducation, telles que celles entre les différentes régions, entre zones urbaines et zones rurales d un même pays, ou encore, dans tous les pays de la sous-région, celles concernant la scolarisation des filles, qui est encore loin d égaler celles des garçons. Les disparités filles-garçons ne s expliquent pas seulement par des raisons pédagogiques, et ce n est qu en adoptant une approche multisectorielle et en mettant en synergie toutes les capacités existantes qu une action en faveur de l éducation des filles peut avoir des résultats positifs. C est dire que cette action ne saurait être uniquement éducative, mais qu elle doit comporter des éléments socioculturels, législatifs, économiques, etc. Les actions proposées par les APE concernent surtout les domaines socio-éducatif et socioéconomique. Les projets présentés par les APE suivent une approche multisectorielle. Il ne s agit pas de construire de nouvelles écoles, mais de lever un certain nombre d obstacles qui limitent pour les familles la fréquentation scolaire des filles. Suite à la mission préparatoire, trois projets visant à remédier à la sous-scolarisation des filles ont été présentés par les APE du Burkina Faso, de la Guinée et du Sénégal (cf. résumés en annexe 2). Ces projets ont été élaborés après consultation des parents directement intéressés et en concertation avec les autorités. C est à la suite de ces consultations qu ont été définis les trois projets proposés et dont une première rédaction est présentée dans le document FAPE PARIS 98/03. Ces projets visent à lever les préventions et les obstacles de tous ordres (économiques, géographiques, ) qui font que les familles ne scolarisent pas les filles autant que les garçons. Ils proposent des modalités dans des domaines qui sont, le plus souvent, de la compétence exclusive de la société civile. Ils illustrent des voies d approche propres aux parents en visant : - à diminuer la charge de travail des jeunes filles concernant les travaux domestiques, - à assurer la sécurité des jeunes filles scolarisées lorsque l école est éloignée du domicile (cantine, foyer), - à présenter une image valorisante d une scolarisation qui prend en charge l insertion des jeunes intéressées dans le tissu productif (activités professionnelles). Deux de ces projets lient fortement l éducation au développement de la communauté de base tout entière, avec une intégration des programmes éducatifs pour enfants et adultes, des programmes de santé et d autres encore visant l insertion des jeunes dans le tissu productif. Tous trois contribuent à une accélération du processus de scolarisation.

10 La discussion a essentiellement porté sur les modalités de financement et sur la capacité de contributions locales à s inscrire dans la durée pour assurer la pérennité de l action. Il a été proposé d intégrer dans ces projets une dimension modélisante, et de prévoir la tenue d un tableau de bord de façon à ce que l expérience puisse être transmise. Il conviendra également de prévoir une évaluation. Une réécriture des projets est vivement encouragée en fonction des critères d éligibilité des différentes agences, ainsi qu en fonction de la recherche de partenariats durables et de ressources propres et/ou de financements. 2 - L AMELIORATION DE LA QUALITE DES APPRENTISSAGES : L organisation d activités éducatives périscolaires Rappel de la proposition de la FAPE La double vacation, les classes multigrades, les classes pléthoriques, l absentéisme des enseignants et aussi des élèves et en particulier des filles, se traduisent par la diminution très sensible du temps scolaire annuel consacré aux activités d apprentissage et du temps consacré à chaque élève. Au-dessous d un certain seuil, on ne peut plus parler d apprentissage, les abandons et les redoublements augmentent dangereusement et l efficacité interne et externe du système éducatif diminue. Le travail personnel de l élève peut constituer une des parades à cette détérioration. Mais, dans les pays africains, aussi bien à la ville que dans les zones rurales, la majorité des familles ne peut offrir aux enfants les conditions matérielles minimales pour étudier à la maison et de nombreux parents ne peuvent venir en aide à leurs enfants pour les leçons ou les devoirs. C est pourquoi les APE, conscientes de cette situation, cherchent à venir en aide aux familles dans ce domaine. Les APE proposent donc d organiser des activités périscolaires d entraide et de soutien scolaires. Dans le cadre d un partenariat avec l école, ces activités pourraient se dérouler prioritairement dans les locaux existants et notamment dans des salles de classe. Les APE sont en mesure de faire appel à une grande diversité d intervenants (retraités, mères lettrées épouses de fonctionnaires, anciens élèves, etc. ), ici pour tenir une bibliothèque, là pour aider à l apprentissage des leçons et à la réalisation des devoirs, etc. L organisation de ces activités doit rester souple de façon à répondre directement aux besoins des familles en s affranchissant des pesanteurs administratives (horaires, calendrier, etc.). En milieu semi-urbain ou rural, c est une mère de famille parent d élève qui pourrait se voir confier la gestion du centre d activités éducatives périscolaires. Aux activités d entraide scolaire et de bibliothèque pourraient s ajouter la commande groupée de manuels, l organisation annuelle d une foire aux livres, la vente des fournitures, voire le relais de la pharmacie villageoise et de la poste, de façon à créer un emploi par APE. La mission préparatoire a pu constater que de nombreuses initiatives de cette nature étaient déjà entreprises par certaines APE, qu il s agisse d activités d entraide scolaire, de bibliothèques, de foire aux livres, ou d autres encore visant à améliorer l environnement de l école et la réussite scolaire. C est dire que la proposition de créer des centres d activités éducatives périscolaires repose sur des actions déjà éprouvées le plus souvent conduites avec les seuls moyens humains et financiers de l APE locale.

11 L hypothèse est ici qu une action volontariste des parents pour s engager auprès et avec les enseignants et les autorités éducatives dans des actions concrètes de type périscolaire ayant pour but d améliorer la qualité de l enseignement (salles de lecture, bibliothèque, aide à l apprentissage des leçons et à l exécution des devoirs, distribution des manuels, etc.) et pour mettre en œuvre une meilleure gestion des écoles (entretien, maintenance, sanitaires, jardin scolaire, construction des locaux, participation aux frais de fonctionnement...) doit conduire à un meilleur rendement interne et externe de l école. L action envisagée est complémentaire à l offre de scolarisation des autorités et traduit l importance que les parents attachent à la réussite scolaire de leurs enfants. Les retombées que l on peut en attendre en matière de diminution des taux de redoublement devraient permettre aux autorités, à moyens constants, d augmenter les capacités d accueil. Elle contribue donc indirectement à une augmentation du taux de scolarisation. Ces activités qui visent l amélioration des conditions de travail des élèves couvrent un domaine que l Etat ne peut pas actuellement financer. Leur influence est pourtant reconnue. Aussi, la FAPE propose-t-elle une action expérimentale, limitée à quelques sites dans quelques pays, de façon à amorcer un processus de généralisation après évaluation des retombées. Une attention particulière devra être portée à la pérennité des modes de financement, alors que celui-ci ne peut, dans les conditions actuelles, être assuré par l Etat. Dans le cadre de la Charte, le plein emploi et l emploi polyvalent des infrastructures existantes devrait être encouragés par les autorités éducatives, de façon à éviter des constructions supplémentaires. 3 ACTION SUR LA DEMANDE SOCIALE D EDUCATION : L Ecole des Parents Rappel du projet proposé par la FAPE Le développement rapide de l éducation dans le continent africain amène les familles à découvrir et à admettre que l éducation de leurs enfants est la clé de leur insertion dans le monde moderne. Mais, très loin des réalités scolaires de leurs enfants, beaucoup de Parents, sans maîtrise suffisante des données, ont jusqu à ces derniers temps, subi l école, même quand ils devaient prendre en charge des dépenses de fonctionnement. Les différentes réformes des systèmes éducatifs demandent un changement des habitudes et des modes de pensée. Il est alors impérieux pour les Parents qui veulent et doivent s impliquer véritablement dans cette évolution, d être informés et formés. Et pour rendre plus accessible les choses de l éducation, comme pour surmonter les incompréhensions qui existent ou qui pourraient naître, les Parents doivent parler aux Parents. C est dans cette optique que les cadres des Associations de Parents d Elèves des pays membres de la FAPE manifestent leur volonté de susciter et conduire des actions d information et de formation, en mobilisant les responsables nationaux pour d animer une école des Parents par voie de réunions, de séminaires, de publications et d émissions de radio, voire de télévision, dans les diverses langues nationales, et ce, en partenariat avec les médias. Cette école des Parents, qui sera la voix des Parents s adressant à d autres Parents devrait pouvoir jouer un rôle très important dans l évolution nécessaire de la demande sociale d éducation. Elle aura notamment à soutenir la scolarisation pour tous, à expliquer les changements et le faire mieux accepter par les Parents.

12 Mise en oeuvre S appuyant sur des réalisations en cours dans certains pays, la FAPE, qui est membre de la Fédération Internationale pour l Education des Parents (FIEP) se propose de mobiliser les responsables des APE nationales volontaires (3 à 4 pays au départ) pour démarrer l opération Ecole des Parents. La première étape consisterait à faire une étude des documents et moyens qui existent actuellement au niveau de certaines Associations de Parents d Elèves ou autres organisations. Une sélection des documents adaptables serait faite et mise à la disposition des APE retenues pour l expérimentation. Les documents produits seraient stockés pour être repris par les APE participantes qui le voudraient. La seconde étape porterait sur une concertation avec les professionnels des médias au niveau sousrégional, et serait suivie d une rencontre dans chaque pays impliqué, avec les autorités éducatives, les ONG et les médias pour la mise sur pied d un protocole ou d une convention de partenariat en vue de l exécution du programme. Un accent particulier sera mis sur l utilisation de la radio, notamment des radios rurales permettant de toucher les familles dans les langues nationales. Il existe aujourd hui un très grand consensus sur la nécessité d une information et d une formation des familles, et plus particulièrement des mères. A cet effet, l un des principaux rôles d une Ecole des parents proposée par la FAPE est la sensibilisation des parents, leur information et leur mobilisation en faveur de l éducation pour tous. Cette école des parents, qui sera la voix des parents s adressant aux parents, pour jouer un rôle important dans l infléchissement et l augmentation de la demande sociale d éducation. Toute réforme d envergure suppose en effet une modification des mentalités et une explication des changements en vue d une meilleure compréhension et d une acceptation de ceux-ci par les parents. Il a été souligné que pour atteindre l ensemble de la population, l école des parents devrait privilégier l utilisation de la radio, particulièrement dans les différentes langues nationales. La FAPE proposera aux agences d aide, dans une première phase, une expérience pilote limitée à quelques pays et pour une durée de trois ans.

13 RECOMMANDATIONS ASSURER LE RENFORCEMENT DES CAPACITES INSTITUTIONNELLES DE LA FAPE ET DES APE NATIONALES 1. 1 La Charte des Parents Le renforcement de la représentativité et l augmentation de la capacité de gestion des APE et de la FAPE contribueront à une meilleure efficacité des actions envisagées. La mise en œuvre des projets sera plus aisée si les APE sont reconnues par les plus hautes autorités de leur pays. La Charte des parents devient ici un instrument privilégié pour acquérir crédibilité et notoriété. Rappel de la recommandation adoptée par le Congrès de Ouagadougou Le premier Congrès de la Fédération Africaine des Associations de Parents d Elèves et Etudiants, (FAPE), tenu à OUAGADOUGOU du 20 au 23 Janvier 1998, propose aux APE nationales une mobilisation des parents pour mieux cerner et faire approuver ce que pourrait être une Charte des Parents. Compte tenu des dispositions pertinentes de la Déclaration universelle des droits de l Homme et de la Convention internationale relative aux droits de l Enfant, compte tenu également des législations nationales, la FAPE propose qu une réflexion soit engagée dans chaque pays sur les droits, les devoirs et les responsabilités des parents, ainsi que sur les limites de leurs interventions. Selon l article 18 de la Convention, la responsabilité d élever l enfant incombe au premier chef et conjointement aux deux parents et l Etat doit les aider à exercer leur responsabilité. Les droits des parents, en leur qualité de parents d élèves, portent en particulier sur les points suivants : - l information sur l assiduité, la conduite et les résultats de leurs enfants ; - l information sur le système éducatif et les possibilités d orientation offertes aux différents paliers ; - le recours contre certaines décisions en matière de sanction (exclusion ) ou d orientation ; - le droit à l association au plan local ou régional et national ainsi que la reconnaissance des parents d élèves regroupés en associations, en tant que partenaires du système éducatif, à tous les niveaux du système éducatif et à tous les échelons administratifs ; - la consultation et/ou l implication des parents pour la définition et la mise en œuvre du projet d école ou d établissement ; - la consultation pour toute décision nouvelle importante pour la scolarité. Les devoirs des parents en tant que parents d élèves consistent en particulier à : - veiller à l assiduité scolaire des enfants, - scolariser autant les filles que les garçons, - laisser le temps nécessaire aux élèves et étudiants pour s acquitter de leurs tâches scolaires et leur offrir un minimum de confort pour les exécuter, - veiller à la bonne nutrition et à la bonne santé des enfants, - contribuer à l amélioration du cadre de vie scolaire.

14 Une Charte nationale des parents, préparée et adoptée dans chaque pays, précisera les droits, les devoirs et les responsabilités respectifs des parents et de l école et définira le rôle des APE en tant que partenaires privilégiés des autorités éducatives dans le développement et la démocratisation de l éducation. Les résultats des concertations conduites au plan national avec l autorité éducative feront l objet du prochain Congrès au cours duquel la FAPE compte proposer l adoption d une Charte africaine des parents d élèves et d étudiants Les participants au Séminaire ont manifesté leur soutien à l élaboration et à la mise en œuvre d une telle Charte des parents qui doit fournir un cadre institutionnel au partenariat entre les APE et les Autorités éducatives et permettre aux parents de participer pleinement au débat national sur les finalités de l éducation. Le séminaire recommande aux APE de faire remonter les propositions de la base, d en effectuer une synthèse avant d engager une discussion avec les autorités nationales. En fin de parcours, la Charte devrait pouvoir s inscrire parmi les outils législatifs. L annexe 3 propose un cadre pour ces discussions. Le prochain Congrès de la FAPE pourrait être consacré à l examen d une Charte africaine des Parents d élèves La Formation Le renforcement institutionnel comprend également le développement des capacités humaines et donc un soutien à la formation des cadres des APE, ceci jusqu à ceux des écoles et des établissements scolaires pour lesquels le guide du responsable APE fournit un premier instrument de référence qui reste à compléter et à démultiplier au niveau de chaque pays Le renforcement du dialogue au plan national Un dialogue permanent avec les enseignants est un préalable pour assurer la réussite des enfants à l école. Pour engager ce dialogue, les APE sont invitées à prendre contact avec les syndicats d enseignants dans chaque pays. Enfin, l intérêt des partenariats entre l éducation et le monde parental justifie la structuration d associations locales, provinciales et nationales comme cela vient d être réalisé en République de Guinée. Le séminaire invite donc la FAPE à faire profiter les pays demandeurs de son expérience pour faire émerger démocratiquement une structuration nationale représentative là où elle n existe pas encore.

15 1.4. La propriété des locaux scolaires Une éventuelle dévolution de la propriété des locaux des écoles aux APE en partenariat avec les autorité locales contribuerait également à donner une visibilité accrue aux associations locales. Rappel de la proposition de la FAPE On a souvent constaté que les classes les mieux entretenues étaient celles dont les parents se sentent responsables (soit qu ils en ont assuré le financement, soit que l entretien leur a été expressément confié dans le cadre d un partenariat), alors que d autres construites par le gouvernement, la Banque ou d autres aides sont plus délaissées. La question se pose de savoir comment motiver les parents à entretenir et embellir les locaux scolaires. Ne pourrait-on confier, sous une forme ou une autre, la gestion, voire la propriété, du patrimoine immobilier scolaire à l APE ou à un Comité de gestion d école auquel l APE participe? Une étude juridique sur la propriété des locaux scolaires dans les pays membres de la FAPE constitue le préalable à toute dévolution éventuelle du patrimoine immobilier de l école à l APE locale (ou à un Comité de gestion d école) dans le cadre d un partenariat entre l APE, les autorités éducatives et les collectivités territoriales concernées. Cette dévolution irait dans le sens des politiques de décentralisation administrative actuellement poursuivies dans de nombreux pays de la sous-région. A cet égard, le séminaire recommande dans un premier temps une étude sur les différents statuts fonciers des différents types d école dans les pays membres de la FAPE La capitalisation de l'expérience Les innovations signalées par les APE sont nombreuses et diverses, mais elles ne prendront leur signification réelle que si elles sont décrites et mises à disposition dans le cadre d un partage d expérience. A cet effet le séminaire recommande la constitution d un inventaire des innovations des APE sur l accélération de l éducation et l extension de la scolarisation pour tous. Chaque APE nationale est invitée à se doter d un centre de documentation rassemblant d une part les publications et rapports de la FAPE et recevant d autre part la documentation et les publications. La circulation de l information et les échanges ne devraient pas se limiter au réseau des APE, mais déboucher sur une information pour le grand public notamment par l intermédiaire des médias. L importance, de relier les APE nationales et la FAPE en réseau utilisant le courrier électronique a été soulignée par le séminaire. Ce réseau devra être étendu progressivement au niveau des instances provinciales, voire locales. Il s agit essentiellement d un problème d équipement, la formation nécessaire à l utilisation des machines pouvant facilement être trouvée sur place (universités, Syfed, Resafad ).

16 2. RENFORCER LE DIALOGUE ET LA COOPERATION AVEC LES AGENCES D AIDE : Les modalités d intervention des agences sont diverses et il est nécessaire de bien les connaître et de respecter les spécificités de chacune Il existe cependant quelques critères généraux auxquels tous les projets présentés par la FAPE doivent satisfaire : - les projets doivent être coût/efficaces, - ils doivent démontrer l avantage d être réalisés par des APE, - ils doivent démontrer leur viabilité une fois l aide initiale terminée. * La Banque Mondiale a deux modalités principales d intervention : - d une part elle consent des prêts a faible intérêt aux Etats pour des projets intégrés dans les politiques nationales d éducation, - d autre part, des dons, en l occurrence le Fonds norvégien pour le développement de l éducation, lui permettent de soutenir des initiatives visant à augmenter la scolarisation pour tous dans les pays ayant des taux de scolarisation inférieur à 60%. C est dans ce cadre que la Banque Mondiale souhaite favoriser la participation de tous les acteurs à même de contribuer au développement de la scolarisation pour tous : enseignants, parents, collectivités territoriales et médias. * Les programmes de l Agence de la Francophonie, concernant l éducation de base recoupent les projets présentés par les APE (renforcement institutionnel, enseignement des langues, édition scolaire, ). L Agence dispose d autre part d un fonds de solidarité et de développement économique permettant un soutien direct à des projets locaux présentés par l intermédiaire des correspondants nationaux de l Agence situés dans les Ministères des Affaires Etrangères. * Dans le cadre de son Programme ordinaire, l Unesco coopère aussi bien avec les autorités gouvernementales qu avec les ONG. Le Programme de participation régionale permet de financer certaines activités d intérêt régional à condition que celles-ci présentées par une ONG ou un Etat membre, soient soutenues par un certain nombre de Commissions nationales. * La Coopération française est en majorité décentralisée au niveau des pays, où existent des programmes d appui aux différents niveaux de l enseignement. Les projets, notamment ceux concernant l éducation de base, sont susceptibles d intégrer des actions coordonnées avec celles menées par les APE. Le Fonds d Aide et de Coopération permet de financer ces projets L appui de la FAPE et des APE aux programmes des agences Les Agences souhaitent également proposer, au cas par cas, aux APE ou à la FAPE, soit l exécution de projets, soit un partenariat qui permette de bénéficier de la mobilisation des parents. Il a été ainsi fait référence à la condition des enseignants, à la distribution des manuels et des matériels didactiques, à la lutte contre la pauvreté, aux formations techniques et professionnelles pour les filles, à l éducation en matière de population et d environnement, à la lutte contre l abus des drogues, à la prévention du Sida etc. L IIPE se propose de renforcer l information donnée aux planificateurs et administrateurs en stage de formation sur le rôle des parents et de leurs associations. La FAPE est invitée à tenir compte des priorités de chacune des Agences auxquelles elle s adresse.

17 CONCLUSION Le dialogue engagé au cours de ce séminaire entre les APE et la FAPE d une part, les agences d aide au développement d autre part, a été extrêmement fructueux. Les responsables des APE ont mieux compris les contraintes et les modalités d intervention des différentes agences présentes. Les représentants des agences d aide ont pris conscience du potentiel encore peu exploité que représentent les Associations de Parents, et mieux mesuré leurs capacités de gestion, d organisation et de mobilisation. Les APE et la FAPE interviennent déjà dans de nombreux domaines : - médiation dans les conflits internes à l éducation, - motivation des enseignants, - information et sensibilisation des parents des enfants non scolarisés, - allégement des travaux domestiques des jeunes filles et aide aux communautés de base, - gestion de structures scolaires péri ou post scolaires, - santé (eau, vaccination), - manuels scolaires, - matériels didactiques, - Elles constituent encore un pôle de regroupement capable de fédérer d autres associations qui interviennent dans le domaine de l éducation de base des enfants et des adultes. Déjà avec l expérience acquise, les APE et la FAPE constituent une force d intervention et de propositions encore insuffisamment exploitée. Le séminaire a montré qu à condition d être soutenus, les parents sont prêts à dépasser la défense de la scolarité de leurs propres enfants pour s impliquer dans des actions d intérêt général visant l extension et la démocratisation de l éducation. A l évidence, une aide privilégiant certains points d intervention stratégiques tels que les trois propositions retenues par le séminaire, permettrait d amplifier et de maximiser l impact d une action des parents d élèves centrée sur le développement de l éducation pour tous. APE et Agences d Aides entendent poursuivre le dialogue engagé, et la FAPE est invitée à réorganiser son programme d action en fonction des conclusions du séminaire.

18 ANNEXE 1 DECLARATION LE SOUTIEN DES PARENTS A L EDUCATION POUR TOUS Nous, responsables des Associations nationales de Parents d Elèves d Afrique francophone au sud du Sahara regroupées au sein de la Fédération Africaine des Associations de Parents d Elèves et Etudiants (FAPE), réunis à Paris du 15 au 17 septembre 1998, à l occasion du séminaire sur le rôle des parents dans la scolarisation pour tous, organisé par la FAPE en coopération avec la Banque Mondiale, - Soucieux d engager et d impliquer effectivement les Associations nationales, provinciales et locales de Parents d Elèves d Afrique francophone au sud du Sahara dans le grand mouvement initié par la Conférence mondiale sur l éducation pour tous tenue à Jomtien en mars 1990 pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux en universalisant l'accès à l'éducation et en promouvant l'équité, - Rappelant la Déclaration de Yaoundé sur la priorité absolue à l éducation de base adoptée en juillet 1994 par la Conférence des Ministres de l Education des pays ayant le français en partage (CONFEMEN), - Nous référant au document de réflexion et d orientation l éducation de base : vers une nouvelle école publié en 1995 par la CONFEMEN, - Nous référant à la Déclaration d engagement adoptée par la septième Conférence des ministres de l Education des Etats membres d Afrique, (MINEDAF VII) réunis par l UNESCO à Durban en avril 1998, - Rappelant le Plan d action pour la période triennale que la FAPE a adopté lors de son premier Congrès à Ouagadougou en janvier 1998, - Conscients de la place centrale des parents comme éducateurs premiers de leurs enfants, - Convaincus, à l orée du troisième millénaire, que l éducation doit devenir le moteur de la Renaissance africaine, nous adoptons la présente Déclaration relative au soutien des Parents à l éducation pour tous : Nous prenons l engagement solennel d œuvrer au sein de nos Associations et de la FAPE pour une plus grande implication des parents en vue de progresser vers la réalisation du droit à l éducation inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l homme ainsi que dans la

19 Charte africaine des droits de l homme et des peuples, et de nous mobiliser pour l équité dans l accès à l école ainsi que pour une scolarisation des filles égale à celle des garçons. Nos Associations déclarent soutenir les actions pertinentes menées par les instances politiques et les autorités administratives en faveur de la naissance d une nouvelle école africaine et vouloir contribuer à la mise en œuvre de tous mécanismes liés à la refondation des systèmes d éducation et de formation africains. A travers la FAPE et nos Associations, les Parents s engagent à continuer et à amplifier le soutien qu ils apportent aux écoles pour leur fonctionnement et à lancer, comme partenaires des autorités éducatives, des actions spécifiques pour contribuer à une éducation de qualité et pertinente par rapport aux besoins du développement, indispensable pour assurer le progrès de l économie de nos pays et l avenir de tous les enfants africains. Nous réaffirmons notre volonté de mettre en œuvre, en vue de sensibiliser les familles, et plus particulièrement les mères, aux enjeux de l éducation de base, une école des parents à même de mobiliser tous les parents et de contribuer à une augmentation de la demande sociale d éducation, en accompagnant et en faisant accepter les changements nécessaires. Nos Associations, avec le soutien de la FAPE, entendent inscrire l engagement durable des parents pour l éducation des enfants dans une Charte des Parents, précisant les responsabilités et les devoirs respectifs des Parents et de l Ecole, et, au-delà, définissant le rôle de l APE dans la démocratisation et l amélioration de l éducation. Fait à Paris le 14 septembre 1998 La FAPE

20 ANNEXE 2 : Résumés des projets pilotes concernant la sous-scolarisation des filles Projet primaire supérieur Burkina Faso Projet élaboré par des Parents d Elèves organisés au sein du Conseil National des Associations des Parents d Elèves du Primaire (CNAPEP) et de l Union Nationale des Associations des Parents d Elèves du Secondaire et du Supérieur du Burkina (UNAPES- B) en vue d aider les pouvoirs publics à résoudre en partie le problème de la scolarisation des filles dans notre pays dont le taux reste très bas par rapport à celui des garçons (36,78 % pour les garçons dans le primaire en et 24,31 % pour les filles). 1 - Objectifs du projet : Le projet cherche à apporter une réponse aux grandes insuffisances ou faiblesses suivantes : - la faiblesse du taux de scolarité en général et en particulier celui des filles dans les enseignements primaire et secondaire, - la faiblesse du rendement interne et externe du cycle élémentaire, - l insuffisance des enseignements dispensés pour l insertion socio-économique des sortants. 2 - Description du projet : Le projet s articule autour de trois idées directives : - la création d une cantine scolaire, - la création d un foyer d accueil pour jeunes filles, - la création d un cycle de formation professionnelle. Chaque Association provinciale APE est appelée à gérer son projet. A titre expérimental, il est retenu la réalisation d une cantine scolaire à l école primaire publique de Badnogo (Département de Saaba, province du Kadiogo) et la construction d un foyer d accueil à Koudougou (province du Boulkiemdé). 3 - Les résultats attendus du projet : La cantine scolaire : en assurant les repas des élèves, la cantine permettra de réduire les liaisons école-domicile et domicile-école en un aller-retour par jour au lieu de deux. Elle contribuera à résoudre le problème de la sous-alimentation et de la malnutrition et à développer l hygiène alimentaire. Avec un repas de plus dans la journée, la nourriture sera qualitativement et quantitativement améliorée pour les bénéficiaires et on en attend une influence positive sur le rendement scolaire des élèves. Les parents seront sensibilisés à ces avantages qui les inciteront à envoyer leurs filles à l école et à les y maintenir. Le taux de scolarité des filles s améliorerait ainsi.

21 Avec les activités de jardinage, de petit élevage, de cuisine qui seront assurées par les enfants, la cantine servira en même temps de lieu de stage pratique en agriculture, et en hôtellerie pour les élèves du primaire supérieur. Le foyer d accueil : pour les filles, surtout pour celles du secondaire, et pourquoi pas pour celles qui sont en formation professionnelle à l Ecole Normale Supérieure et à l Ecole Nationale de la Santé Publique de Koudougou), il résoudra l épineux problème de logement et de restauration. Ce foyer d accueil s adressera surtout aux filles des départements de la province du Boulkiemdé et des autres provinces voisines du Sanguié, de la Sissili et du Ziro qui sont vainement à la recherche de logeurs sérieux. Les jeunes filles qui vivront dans des conditions décentes (logements propres et hygiéniques, nourriture suffisante et équilibrée) ne seront plus soumises aux harcèlements sexuels qui les exposent souvent à des grossesses non désirées et/ou à des maladies sexuellement transmissibles. Le foyer d accueil incitera ainsi les parents à envoyer leurs enfants suivre les enseignements. Comme la cantine, le foyer réduira aussi les distances école-village, école-maison. Il constituera un moyen d amélioration du taux de scolarisation. Le foyer d accueil offrira également un cadre adéquat d études organisées, suivies et surveillées. il jouera positivement sur le rendement interne et externe. Avec l infirmerie qui y sera annexée, le foyer d accueil prodiguera les soins de première nécessité, aux jeunes filles, et au delà, éventuellement, mais à la population environnante. Les résultats attendus de ces deux volets du projet primaire-supérieur du Burkina Faso sont nombreux. Le financement et les coûts envisagés seront communiqués prochainement.

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