Sous la direction de Marcel OTTE. Neandertal / Cro-Magnon. La Rencontre

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1 Sous la direction de Marcel OTTE Neandertal / Cro-Magnon La Rencontre

2 Néandertal / Cro Magnon La Rencontre

3 Civilisations et Cultures Sous la direction de Marcel Otte Néandertal / Cro Magnon La Rencontre

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5 Sommaire Introduction Marcel Otte... 9 Chapitre 1 Erik Trinkaus The Extinction of the Neandertals Paleobiological Reflections of the Extinction The People Involved 13 Population Implications 14 Life History Issues 15 Mobility 16 Manipulation 18 Subsistence 21 Social Behavior 22 Language and Handedness 24 Paleobiological Thoughts on the Extinction Chapitre 2 Morgan Roussel & Marie Soressi Le Châtelperronien La construction du Châtelperronien : une maturation longue et complexe Distribution géographique Position chronologique...34 L origine du Châtelperronien...34 Des Néandertaliens toujours encombrants...36 Les comportements symboliques châtelperroniens : à l origine de scénarios interprétatifs opposés...38 L'apport des travaux sur l industrie lithique châtelperronienne Quinçay : un gisement châtelperronien majeur pour discuter des contacts entre derniers Néandertaliens et premiers Hommes modernes Une production exclusive de lames 43 Une production d éléments microlithiques 45 Des contacts avec des groupes contemporains Conclusion... 49

6 Chapitre 3 Marco Peresani L Uluzzien en Italie Introduction Aire de diffusion et sites de référence Chronologie Taxinomie La production des outils lithiques...68 Ressources alimentaires Exploitation des matières dures d origine animale Symbolisme Conclusions Chapitre 4 Janusz K.Kozlowski L Uluzzien de Grèce Introduction Chronologie de l Uluzzien de Grèce L industrie lithique uluzzienne de Grèce...86 L environnement et son exploitation Conclusion Chapitre 5 Damien Flas Les industries à pointes foliacées dans les régions septentrionales de l Europe La place des pointes foliacées laminaires : historique d une lente reconnaissance Le Lincombien-Ranisien-Jerzmanowicien...98 Répartition géographique 98 Chronologie 99 L outillage lithique 102 Industrie osseuse et parure? 106 Le LRJ : un technocomplexe indépendant Le LRJ et l Aurignacien 107 En Europe centrale : Jerzmanowicien, Szélétien et Bohunicien 108 Le substrat Les derniers Néandertaliens d Europe septentrionale La rencontre? Conclusion

7 Chapitre 6 Petr Škrdla Moravian Bohunician History of research The first stage of research 124 The second stage of research 125 The third stage of research 125 Geographic distribution of the Bohunician industry Stratigraphy and dating Radiocarbon dating Thermoluminescence (TL) dating Optically Stimulated Luminescence (OSL) dating Conclusion dating Contemporary cultural units Settlement strategies Raw material supply in the Bohunician Bohunician technology Bohunician typology Non-utilitarian objects in the Bohunician Discussion Conclusion Chapitre 7 Zsolt Mester Le Szélétien Transfigurations d une industrie lithique Quelle est l industrie lithique du Szélétien? L origine et le développement du Szélétien L extension géographique et chronologique du Szélétien Chapitre 8 Andrei Sinitsyn L Europe orientale L histoire et l état actuel de la taxonomie du Paléolithique de Kostienki Paléolithique supérieur ancien : Aurignacien et Strélétskien Strélétskien 195 Aurignacien 196 Le socle du Paléolithique supérieur initial : Spitsynien et l horizon culturel IVb de Markina Gora Spitsynien 196 Kostienki 14 (Markina gora) horizon culturel IVb 202

8 Aire de dispersion du modèle de Kostienki Conclusions Chapitre 9 Anthony E. Marks and Jeffrey I. Rose A century of research into the origins of the Upper Palaeolithic in the Levant Introduction The first years: Post-WWII expansion: Total Replacement: Expanding into the arid margins The Levantine Mousterian and Emiran The Ahmarian The Levantine Aurignacian Unveiling Arabian Late Pleistocene Prehistory Discussion Chapitre 10 Nicolas Zwyns et Bence Viola L Asie centrale et la Sibérie durant le Pléistocène supérieur Introduction Le cadre géographique Les restes humains Les données génétiques Les données archéologiques Le Paléolithique moyen 275 Le Paléolithique supérieur 276 Discussions Conclusion Marcel Otte

9 Introduction Marcel Otte L événement le plus important dans toute l histoire du continent européen tient au remplacement rapide des populations constituées sur place durant des centaines de millénaires, par celles analogues aux Européens actuels issus, par vagues successives du continent asiatique, où elles subsistent là aussi sous la forme d Indo-européens orientaux. Si les variations anatomiques ne laissent aucun doute sur ce bouleversement subi, les mentalités se sont entrechoquées sous de multiples formes selon les diverses traditions régionales et selon la vigueur des convictions spirituelles portées par les peuples migrateurs. Les arts plastiques sont souvent désignés comme l une des traces issues de tels chocs culturels : il a fallu matérialiser les nouvelles croyances, afin de les rendre plus vraies et les imposer à l éphémère des contes oraux antérieurs. Le statut de l animal, donc de la place de l Homme dans l univers, passa aussi dans sa relégation au statut d outil : l arme humaine fut faite de ses dépouilles, comme on l observe encore aujourd hui dans les aires septentrionales de l Asie restées glaciaires. Le rythme démographique présenté par ces nouveaux peuples fut beaucoup plus important qu auparavant, tel qu en témoigne le nombre de sites connus pour chacune des deux périodes. À terme, ce décalage populationnel ne put que profiter aux populations modernes qui s imposèrent, selon des rythmes variés, à l Europe entière. Il est assez simple de distinguer les deux formes fossiles caricaturées comme Néandertal et Cro-Magnon, tant leurs évolutions autonomes furent lointaines. Cependant, une constatation aussi superficielle peut être faite, aujourd hui encore sur toutes les populations suffisamment éloignées dans le temps et dans l espace. De telle sorte qu aucune d entre elles n a traversé les barrières spécifiques malgré les variations de l enveloppe biologique externe, pas davantage 9

10 Néandertal/Cro magnon, la Rencontre les Fuégiens, les Inuits, les Aborigènes. Ces variations anatomiques mineures sont d ampleur analogue à celles qui nous séparent des Néandertaliens. Chaque population isolée vit en endogamie, elle accentue ses traits biologiques particuliers. À l inverse, celles dispersées dans d immenses espaces (Asie, Afrique) accentuent bien davantage les tendances évolutives initiales propres à l espèce depuis ses origines. Un déplacement brusque et massif, de l une vers l autre provoque des métissages autant ethniques que culturels. Les populations aux rythmes démographiques intenses s imposeront finalement, surtout considérées sur le long terme, tel le Paléolithique. Mais aucune des deux ne restera identique à ce qu elle fut antérieurement. Les cas sont classiques dans le monde contemporain. Ainsi, l Aurignacien, traversant les traditions moustériennes à travers toute l Europe, en tendant à la caricature de lui-même, afin de conserver ses valeurs devant de tels défis ethniques. Mais, dans ces exemples, les traditions spirituelles se séparent par des gouffres creusés par des millénaires d histoire séparée. De telle sorte que leurs confrontations brusques les ébranla profondément les unes et les autres, à la manière des Européens perturbant les coutumes exotiques, bien plus sûrement que par l anéantissement physique des populations rencontrées. La décolonisation offre déjà assez de recul pour constater que les anciennes coutumes ne reviennent qu à titre anecdotique. Un système de valeurs, ébranlé par la proximité d un autre d apparence plus puissant, ne se fige pas car il doute désormais de sa propre pertinence, il s accommode, se transforme ou disparaît le plus souvent avec la population qui n y croit plus. À travers le continent européen, des traces de tels bouleversements apparaissent toujours plus fréquentes dès , en s étendant et en se cristallisant selon les substrats culturels régionaux variés qu ils traversent. Il est remarquable qu en opposition avec l évidente hétérogénéité des aires néandertaliennes, les traditions ultérieures se retrouvent à l identique sur tout le continent, équivalentes à des unités culturelles gigantesques et homogènes. Entre les deux, chaque partie de l Europe connut diverses réactions parfois d une extrême complexité, mais toutes ont finalement adopté les modes de vie nouveaux, en articulant leur propre destin sur l art, la religion et le rapport à l animal. Une nouvelle histoire des cultures paneuropéennes s était mise en route, selon un rythme toujours plus rapide. Devant de telles particularités, l option d études régionales s imposait spontanément, confiées à divers spécialistes. Le bilan de ces trajectoires variées vous est présenté ici. Nous en tirerons les enseignements dans un ultime chapitre. Marcel Otte Professeur de Préhistoire, Université de Liège, Belgique

11 Conclusion Marcel Otte L isolat géographique formé par la péninsule européenne a conservé et a accentué les traits anatomiques archaïsants, comme dans toutes les aires marginales d immenses territoires tels l Asie ou l Afrique. En ostéologie mécanique, le processus de rééquilibrage, partant des pieds vers le crâne a été beaucoup plus rapide au centre des continents grâce aux fréquents échanges géniques qui s y déroulaient, que dans les aires latérales où les populations se reproduisaient bien davantage entre elles qu elles n y recevaient d apports démographiques extérieurs. Les Néandertaliens d Europe ne constituent qu un exemple d un phénomène extrêmement général, qui n est d ailleurs pas propre à l espèce humaine : les aires centrales marquent des pointes évolutives, les aires marginales l Europe en est une - restent archaïsantes et spécialisées. Tous les métissages et toutes les acculturations sont là pour prouver que ces spécialisations ne franchissent pas les limites de l espèce, considérée au sens biologique. De façon plus générale, cette phase morphologique évolutive peut être globalement désignée comme paléanthropienne, intermédiaire entre les premiers hommes redressés et l Humanité actuelle, dans son extrême diversité (Weindenreich, 1946 ; Leroi-Gourhan, 1964 ; Tobias 1982). Sur le plan mécanique, cette tendance consiste en un mode de stabilisation par la bipédie, l enroulement du crâne, via la sinuosité de la colonne dorsale et dans l importance prise par les mains. Une tendance analogue, tout à fait continue et universelle, est parfaitement logique. On la retrouve agissant selon des formules constantes dans tout le règne animal : de la course à la prédation, du vol à la nageoire. La particularité de ce phénomène prise dans l espèce humaine tient au seul fait que nous l observons nous-mêmes et que, par conséquent, elle cherche en toute illusion à s exclure d une telle banalité. C est aussi pourquoi la pensée collective oppose si spontanément, si profondément, ce qui est elle (les Hommes modernes) de ce qui ne l est pas vraiment (Néandertaliens, ou tout autres Paléanthropiens). Comme chacun devrait le savoir, la réflexion scientifique cherche à échapper à toute déviation idéologique, et la récupération sur des fondements racistes lui fait horreur. Néanmoins, un pas de plus devrait être franchi dans cette démarche conséquente : celui qui mènerait à admettre les hommes fossiles comme des humains à part entière, et par conséquent à leur accorder des comportements de nature historique et sociale, analogues à ceux observés aujourd hui. Les mouvements culturels qui ont affecté les échanges paléolithiques sont parfaitement assimilables à ceux observés en toute humanité, la nôtre incluse. Cette souplesse ainsi apportée par l analogie, 295

12 Néandertal/Cro magnon, la Rencontre autorise une intelligence plus fine des comportements étalés dans le plus ancien passé, avec l avantage supplémentaire de disposer d une très longue perspective diachronique qu aucune situation récente ne peut offrir. Les restes anatomiques européens de morphologie moderne les plus orientaux et les plus anciens manifestent le plus clairement les traits d une origine extérieure : Sungir ( ans) et Kostenki XIV (32 500) (Marom et al., 2012), Biryuchya Balka (Otte et al., 2006). Tout indique que ce mouvement fut d origine asiatique, comme d ailleurs les éléments artisanaux qui les accompagnent (Strelenskien et Aurignacien). À l inverse, les Aurignaciens centraux de Mladeč (Moravie, ans) (Tescher- Nicola et al., 2006) manifestent des traces de métissages ou d archaïsmes. Les métissages et acculturations furent donc progressifs, dans un gradient est-ouest, et surtout selon des mécanismes sociologiques d une extrême diversité, jusqu à l ultime résistance des Néandertaliens occidentaux, déjà infiltrés d innovations symboliques modernes (Châtelperronien). Avec un peu de hauteur, la modernisation du continent européen apparaît comme la superposition de plusieurs processus organisés dans une logique rigoureuse : les différentes formes d acculturation où les composantes traditionnelles antérieures subsistent (Szélétien, Bohunicien, Streletskien), suivies de celles où des traditions, cohérentes et uniformes s imposent (Aurignacien, Gravettien). Au travers du continent, des réactions radicalement différentes se firent donc sentir, selon l intensité prise par les traditions antérieures locales : elles font l objet des chapitres, soigneusement sélectionnés ici, quant aux auteurs et aux régions concernées. Une fois encore, l Europe s ouvre tel un entonnoir sur l immensité asiatique, et c est de là que surgissent les processus les plus complexes, car séparés dans leur genèse, ils se concentrent, se superposent et s entremêlent entre Oural et Caucase. Le Sungirien, sûrement d origine locale, comme toutes les traditions bifaciales du Moustérien oriental (Zaskalnaya, Kolosov, 1988), possède une anatomie très moderne à Sungir. Le Gravettien, issu d Asie centrale (Kara Bom, Goebel et al., 1993), l Aurignacien, axé sur le Zagros et le Caucase (Tsanova, 2013) : considérés de l Europe, tous ces mouvements paraissent d origine orientale, car il s agit d une péninsule greffée sur l Asie. Mais d autres mouvements radiaires ont dû avoir lieu selon d autres directions, encore mal connues (Zwyns, ce volume). Il en va toujours ainsi en cas de succès démographique, mythologique et technique : ce succès luimême est à la source de contraintes internes suscitant l expansionnisme, sous peine d extinction de la population ou de la culture originelle. Comme les traditions traversées possèdent au Paléolithique moyen une très grande diversité (Chabai, 1995 ; Otte, 2009 ; Gábori, 1976), les réactions aux mouvements novateurs créent des cristallisations également très autonomes, aux sources des nouvelles traditions très variées à travers tout le continent. Mais le perpétuel apport de mouvements extérieurs homogènes donne finalement un tout autre visage à l Europe, traversée pour la première fois par des traditions homogènes d une extrémité à l autre de son territoire et qui méritent, de ce fait, une désignation unique aux sources des populations européennes actuelles comme l Aurignacien. 296

13 Conclusion Marcel Otte Le premier homme moderne connu aux marges orientales de l Europe : la sépulture aurignacienne de Kostienki XIV, datée de ans, d après Praslov & Rogatchev, 1982 (Marom et al., 2012) Mais de telles fulgurances d idées radicalement nouvelles stimulent également sous des formes beaucoup plus subtiles les traditions antérieures, sur le modèle d acculturations, cette fois menées sur le long terme, voire sur des millénaires et probablement dans une totale inconscience de la part des populations concernées. D autres encore furent purement réactives comme l Ulluzien et le Châtelperronien : elles n en résultent pas moins de contacts brusques, même s ils furent lointains et par effets répercutés. Des idées extérieures et novatrices ébranlent à distance ; elles remettent en cause les relations à l existence, sur le modèle des sociétés européennes modernes réagissant à la suite des découvertes américaines, pourtant séparées par tout un océan! Les arts en témoignent : il s agissait de sacraliser l espace conquis, de le faire basculer du chaos à la société. En Europe, les populations asiatiques connaissent dans un deuxième temps une fulgurante expansion d une totale homogénéité, qui relia Malt a (près d Irkoutsk, à ans) aux Pyrénées, en hautes latitudes, là où les distances terrestres se racourcissent. Si ces premières rencontres procèdent selon des modalités partout différentes, en flux d idées ou en flux de populations, cette complexité se trouve bientôt balayée par des civilisations qui portent en elles leurs seules justifications. Les charpentes idéologiques, mythologiques et économiques des populations nouvelles possèdent suffisamment de puissance pour qu elles emplissent bientôt un territoire limité par les côtes marines, et cet effet tampon exacerbe leur propre cohérence : l expansion se heurte à la mer et accentue autant le sentiment d autonomie que celui d une évolution davantage historique qu expansionniste. Une immense région possède une situation analogue à celle de l Europe, dans son immédiate proximité : le Proche-Orient, traité ici dans un vaste chapitre dû à Anthony Marks. Cette situation est d autant plus complexe qu elle ne se limite pas aux océans, mais qu elle s ancre de chaque côté sur les cœurs des territoires en pleine expansion anatomique et démographique. Les innovations techniques et spirituelles s y font clairement sentir, mais dans une sorte de mélange bifide, africaines et asiatiques, où les traditions régionales persistent. Des causes analogues à celles de l Europe y produisent des effets également semblables, mais toujours dans une formule de chocs et de confrontations, d où émanent de nouvelles formes de modernité, parfois identiques à l Europe, tel l Aurignacien. Une population autochtone appartient clairement aux paléanthropiens, comme en Europe, alors 297

14 Néandertal/Cro magnon, la Rencontre La confrontation des valeurs bouleverse chacune des traditions brutalement mises en présence, aucune ne reste indemne. Mais, après ce choc, le terrain spirituel est préparé pour imposer toutes les valeurs de l une à l autre société. James Cook witnessing human sacrifice in Tahiti, c [ academic.ru/dic.nsf/ enwiki/9370] que très tôt une modernité de type africain y apparaît dans les mêmes contextes culturels, le Paléolithique moyen. De telle sorte que les bouleversements techniques, une fois encore, semblent d origine d Asie et spécialement du Zagros, du Baradostien à l Aurignacien du Levant. Dans cette marge de l Asie où les influences centrales se font sentir plus nettement encore qu en Europe, les acculturations y deviennent aussi plus complexes. Car les ensembles désignés comme Paléolithique supérieur initial évoquent bien davantage le Levallois laminaire et l Afrique du Nord-Est que les traditions purement locales, comme l Ahmarien. De telle sorte que dans les deux cas d influence, des modernités extérieures (africaines et asiatiques) apportent des modifications culturelles équivalentes, spécialement orientées vers les armes propulsées, favorables à la chasse à distance, matériellement exprimées par l outillage fait sur lames ou sur lamelles. Les succès remportés par cette modernité sont irréversibles et aux fondements des civilisations régionales ultérieures. Aucune autre période ne présente une aussi totale inversion des valeurs, et à portée aussi définitive. 298

15 Conclusion Marcel Otte L Europe, comme le Proche-Orient, est telle une mosaïque, éclatée selon les traditions régionales antérieures d une extrême diversité, mais dont chacune de ses racines présente comme une variété de prismes réfléchissant la même lumière en une myriade de reflets. Ces variations apparaissent surtout au tout début de La Rencontre (Chatelperronien, Ahmarien, Bohunicien), mais elles se lissent rapidement sous la forme de civilisations au sens classique de l expression, ellemême abstraite, et rendues d abord par des bucranes, ou des masses osseuses disposées dans l habitat ou dans les sépultures, au Paléolithique moyen. Cette Rencontre correspond à la phase la plus fondamentale dans toute l histoire européenne, elle est aussi la plus difficile à interpréter, et la plus stimulante intellectuellement. Avant elle, une seule population règne en Europe avec diverses ethnies très différenciées par leurs traditions profondément différentes et des manifestations spirituelles très riches. Après cette rencontre se succèdent des civilisations distinctes, dans leurs composantes, leurs durées et leurs mouvements géographiques. 299

16 Néandertal/Cro magnon, la Rencontre Cependant, l ère où sévissent les multiples contacts présente une désarmante complexité où joue autant l impact des traditions antérieures, via des résistances et des emprunts, mais qui partout aussi, infléchit définitivement les systèmes de valeurs régionales. De telle sorte que les cultures identifiées à travers toute l Europe arrivaient en terrains intellectuellement préparés, voire ébranlés par des flux d idées lointaines, antérieures et perturbatrices. Dans ce second temps, il semble plus simple d étudier la fine cohérence entretenue entre les peintures aurignaciennes de Roumanie ou de Chauvet, entre les statuettes de Kostenki et de Lespugue, car elles incarnent la matérialité de territoires conquis, connus et régulièrement parcourus. Dès lors, l étude autorise à accéder à une conception spatiale différente d un paysage culturel, et donc du rapport que l homme s en fait via les traditions où il se définit. Dès ce moment historique, une maîtrise horizontale, intégrée à de vastes territoires, s oppose à celle de la continuité verticale, axée sur la longue durée qui cloisonnait le territoire européen durant des centaines de millénaires sous le règne des Néandertaliens. Entre ces deux immenses périodes (Paléolithique moyen et supérieur), tout se passe comme si les valeurs des Néandertaliens s accrochaient à la durée et au cloisonnement géographique, qui justifieraient à la fois leur permanence, leur uniformité et le conservatisme de leurs ethnies. Inversement, le mouvement et l espace semblaient constituer l axe des valeurs portées par les hommes modernes, eux-mêmes issus d immensités où le mouvement était la norme. Les contacts entre les deux conceptions de l existence s opérèrent par touches successives, par flux d idées perturbatrices, puis par mouvements durables de peuples sur ces ethnies déjà déstabilisées. Il n est pas nécessaire de voir une pendeloque suspendue au cou pour en comprendre la fonction et en diffuser l usage. Mais un tel grain de sable grippe la mécanique la plus fine qui cherche à se stabiliser en retrouvant un nouvel équilibre et cet événement prépare le terrain intellectuellement à tout autres formes de remises en cause. Dans cette perspective, le cas européen offre comme un modèle, transposable à toutes rencontres ethniques, c est-à-dire aux chocs synchroniques, toujours déséquilibrés, entre des convictions métaphysiques de nature, d origine et d histoires profondément différentes. Les divers mondes abstraits subitement mis en présence s ébranlent réciproquement et les éclats projetés par ces affrontements idéologiques n appartiennent à aucune des diverses composantes originelles. L Espagne moderne ne devint elle-même que par son prolongement transatlantique, autant que l Aurignacien ne s affirme que dans la mesure de son expansion, de ses succès, de ses remaniements en réponse aux traditions successives rencontrées. Entre ces deux nettetés, le Moustérien et l Aurignacien se déstabilisent mutuellement et modifient les formules multimillénaires qui leur avaient permis de subsister harmonieusement : l histoire commence dans cette cristallisation culturelle. Marcel Otte, Université de Liège, Belgique 300

17 Conclusion Marcel Otte Bibliographie CHABAI, V., MARKS, A.E. & YEVTUSHENKO, A. (1995) Views of the Crimean middle Paleolithic: past and present. Préhistoire européenne, 7, p GÁBORI, M. (1976) Les civilisations du Paléolithique moyen entre les Alpes et l Oural. Esquisse historique. Budapest, Akadémiai Kiadó. GOEBEL, T., DEREVIANKO, A., PETRIN V. (1993) Dating the Middleto-Upper Paleolithic Transition at Kara-Bom, Current Anthropology, 34, p HERRMAN, J. & ULLRICH, H. (1991) Menschwerdung: Millionen Jahre Menschheitsentwicklung Natur- Und Geisteswissenschaftliche Ergebnisse Eine Gesamtdarstellung. Berlin, Akademie Verlag. KOLOSSOV, I.G. (1988) Les débuts du Paléolithique en Crimée, L Anthropologie, 92 (3), p LEROI-GOURHAN, A. ( ) Le geste et la parole. Paris, Albin Michel. MAROM, A., MCCULLAGH J.S.O., HIGHAM Th.F. G., SINITSYN A.A. & HEDGES R.E.M. (2012) Single amino acid radiocarbon dating of Upper Paleolithic modern humans, PNAS, 109 (8), p OTTE, A. (2009) Le Paléolithique inférieur et moyen en Europe. Paris, Armand Colin. OTTE, M., MATYUKHIN, A.E. & FLAS, D. (2006). La chronologie de Biryuchya Balka (Région de Rostov, Russie). Rannyaya pora verkhnego Paleolita evrazii: obtcheié i lokalnoié (The Early Upper Palaeolithic of Eurasia: General Trends, Local Developments). Saint-Pétersbourg, Nestor History, p TESCHER-NICOLA, M. (Éd.). (2006) Early Modern Humans at the Moravian Gate. The Mladeč Caves and their Remains. London, Springer. TOBIAS, P. (1982) Man, the tottering biped: the evolution of his posture, poise and skill. Sydney. TSANOVA, T. (2003) The beginning of the Upper Paleolithic in the Iranian Zagros. A taphonomic approach and techno-economic comparison of Early Baradostian assemblages from Warwasi and Yafteh (Iran), Journal of Human Evolution, 1( 65), p WEIDENREICH, F. (1946) Apes, Giants and Man. Chicago University Press.

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20 Achevé d'imprimer en janvier 2014 par l'imprimerie Sepec à Peronnas Dépôt légal : février 2014 N impr : Imprimé en France

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