Interférences lumineuses PC*
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- Noëlle Pothier
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1 Interférences lumineuses PC* 1
2 Les interférences lumineuses I) Notions de vibration lumineuse : 1) Théorie scalaire de la lumière : Dans un grand nombre de situations, l intensité lumineuse, due à la superposition de plusieurs ondes EM, peut être déterminée au moyen d un modèle simplifié, où le champ électrique est associé à une grandeur scalaire. Cette approximation est justifiée : Dans le cas très fréquent d ondes non polarisées dont les directions de propagation sont voisines. Pour des ondes polarisées dont on sait que les directions de polarisation sont voisines. 2
3 Les détecteurs usuels sont dits «quadratiques» : ils sont sensibles à la valeur moyenne temporelle (sur des temps très supérieurs à la période des ondes lumineuses qui est de l ordre de quelques s) du carré du module des champs électriques. On définit alors la grandeur «Eclairement» ou «Intensité lumineuse» par : où k est une constante multiplicative. 2 1 * 1 I = k s( M, t) = k Re( s. s ) = k s t L éclairement s exprime en W.m 2 et est en fait relié au module du vecteur de Poynting. On a vu en effet que, pour une OPPH : 2 Π = ε 0 c E u z. 3
4 2) Composition de deux vibrations lumineuses : On considère tout d abord la composition de deux ondes lumineuses 1 propageant selon des directions quasi parallèles de vecteur unitaire u z. s + s = ( s + s ) u + ( s + s ) u 1 2 1, x 2, x x 1, y 2, y y s et s 2 se L éclairement total est donc : 1 1 I = k s + s = k s + s + s + s 2 2 (( ) ( ) ) x x y y , 2, 1, 2, L éclairement total est la somme des éclairements correspondant aux deux directions de projection ; on pourra se contenter d étudier la composition de deux vibrations lumineuses de même polarisation rectiligne. 4
5 Avec un choix convenable de l origine des temps et en faisant une analyse harmonique du problème, on peut écrire : L onde résultante est : s ( M, t) = A e ; s ( M, t) = A e i ω t i( ω t ϕ ( M, t )) s M t s M t s M t A A e e iϕ ( M, t )) iωt (, ) = 1(, ) + 2(, ) = ( ) On revient en notation réelle pour calculer la valeur moyenne de l éclairement : s( M, t) = A cosωt + A cos( ωt ϕ( M, t)) 1 2 L éclairement total est donné par : I = k s( M, t) 2 t 5
6 Soit finalement : I = I + I + 2 I I cos ϕ( M, t) t avec : I 1 = ka et I 1 = ka les éclairements des ondes (1) et (2) lorsqu elles sont seules. 6
7 Deux cas peuvent alors se produire : * cos ϕ ( M, t) = 0 : t I = I + I et l éclairement total est la somme des éclairements obtenus pour Alors 1 2 chacune des ondes prises séparément. Les vibrations lumineuses sont dites incohérentes. Il n y a pas d interférences. * cos ϕ( M, t) 0 : t Les vibrations sont dites «cohérentes» et l éclairement total fait intervenir un terme d interférences qui dépend du point d observation : I = I1 + I2 + 2 I1I2 cos ϕ( M, t) t 7
8 Souvent, les deux ondes ont la même amplitude ; l éclairement total sera alors : I = 2 I (1 + cos ϕ( M, t) ) 0 t Le déphasage entre les deux ondes est relié à la différence de chemin optique : 2π ϕ( M, t) = δ ( M, t) λ 0 8
9 3) Cohérence temporelle : On se limite à une source ponctuelle (S) qui émet des trains d ondes de durée moyenne τ c qui occupent dans l espace une longueur Lc = cτ c (longueur de cohérence). Chaque train d ondes issu de (S) se divise en deux trains d ondes et présente au point M un retard temporel : t ( SM ) ( SM ) δ c c c 2 1 = = τ δ Si t << c, soit géo << Lc : les deux trains d ondes qui interfèrent en M sont issus du même train d ondes émis par (S). Le déphasage entre les deux ondes est constant, les deux ondes sont cohérentes et on observe des interférences. 9
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11 τ δ t >> c, soit géo >> Lc, les deux trains d ondes qui se superposent en M sont issus de deux trains d ondes différents émis par (S), avec des phases à l origine différentes et aléatoires. Les deux ondes sont incohérentes et il est impossible d observer des interférences. Dans le cas intermédiaire, les deux trains d ondes issus d un même train d ondes primaires ne se superposent que partiellement en M. Les deux ondes sont partiellement cohérentes. Les interférences existent mais avec un contraste plus faible. 11
12 Conclusion : Pour avoir interférences, les ondes issues de S 1 et de S 2 doivent provenir de la désexcitation du même atome. Alors les variations aléatoires de phase au cours du temps affectent S 1 et S 2 de la même manière et la différence de phase ϕ est alors constante dans le temps. S 1 et S 2 doivent être les images d une source unique S (souvent au moyen d un dispositif d optique géométrique), les ondes parcourent simplement des chemins optiques différents mais sont émises par le même point S. On dit ainsi que les sources secondaires S 1 et S 2 sont cohérentes entre elles. 12
13 4) Cohérence spatiale : On considère une source «large», constituée d un ensemble de sources ponctuelles incohérentes entre elles, réparties sur une surface ou dans un volume. Les sources étant incohérentes entre elles, les intensités vont devoir s ajouter : si la source est large, on n observera plus d interférences, par contre si la source est «peu étendue», on pourra observer des interférences mais avec un contraste affaibli. La longueur de cohérence spatiale L s est la largeur maximale de la source donnant une figure d interférences peu brouillée. 13
14 En conclusion : * Il n est possible d observer des interférences en optique que si les ondes qui se superposent : - sont issues d une même source - et suivent des voies différentes * Dans le cas d une source ponctuelle S : - δ géo ( M ) = ( SM ) 2 ( SM ) 1 est la différence de marche géométrique au point M entre les deux voies 1 et 2. δ ( M ) = δ ( M ) + δ, qui tient compte des déphasages supplémentaires, est - géo sup la différence de marche optique. 14
15 * Deux ondes sont parfaitement cohérentes si elles présentent un déphasage ϕ (M) indépendant du temps. Cela se produit lorsque les trains d ondes qui se superposent en M proviennent du même train d ondes émis par la source S. L intensité est alors donnée par la relation fondamentale des interférences à 2 ondes : 2π I( M ) = I1( M ) + I2( M ) + 2I1I2 cos ϕ( M ) = I1( M ) + I2( M ) + 2I1I2 cos δ ( M ) λ0 La différence de marche ( M ) δ est une fonction de la position du point M qui dépend du système interférentiel. L équation δ ( M ) = δ ( x, y, z) = cste = δ0 définit dans l espace une surface. A chaque valeur de δ 0 correspond une surface d égale intensité. L intensité est maximale pour δ0 = mλ0 et minimale pour δ0 = ( m + ) λ0 (avec m entier)
16 II) Interférences par division du front d onde : 1) Fonctionnement de principe en lumière monochromatique : (S 1 ) et (S 2 ) constituent alors deux sources secondaires cohérentes. On verra dans le cours sur la diffraction que si le trou a une dimension très petite visà-vis de la longueur d onde, les deux ondes remises par (S 1 ) et (S 2 ) sont bien cohérentes et d amplitude pratiquement identiques. 16
17 * On parle pour ce type de dispositif de «division du front d onde». * Lorsque la source placée en S est ponctuelle, la figure d interférences est observable dans tout le volume où les faisceaux issus de (S 1 ) et (S 2 ) se superposent : on dit que les interférences sont non localisées. * Lorsque l on étend progressivement la source, les franges deviennent moins contrastées et la région dans laquelle les franges restent «assez visibles» se réduit : les interférences deviennent localisées (problème de cohérence spatiale). * Pour une onde monochromatique de longueur d onde dans le vide λ 0, la forme des franges (lieu des points M de même éclairement) est donnée par ϕ ( M ) = cste. Or : 2π 2π ϕ( M ) = δ ( M ) ( S2M S1M ) λ = λ
18 Dans le cas des trous d Young par exemple. La forme des franges est donnée par : S2M S1M = cste ce qui définit une famille d hyperboloïdes de révolution d axe S 1 S 2. 18
19 2) Exemple du dispositif des trous d Young : Comme les interférences sont visibles sur l écran indépendamment de sa position, on parle d interférences non localisées dans tout l espace. En pratique, on aura D >> a et on observera les franges en des points M(x,y) proches de O, pour lesquels x et y << D. 19
20 La différence de chemin optique entre les rayons (2) et (1) vaut : δ 2/1 = δ = ax D Et l éclairement au point M : I( M ) = 2I0 1 + cos 2π ax λ D 0 Les franges d interférences sont obtenues par x = cste et sont donc des droites parallèles à l axe (Oy). 20
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22 Les franges de même nature seront séparées d une distance appelée interfrange et notée i : Ainsi : I( M ) = 2I0 1 + cos i = λ 0 D a 2π ax λ0 D Avec des trous écartés de a = 1 mm, de diamètre 1 / 10 mm, avec un écran placé à 1 m, une dizaine de franges fines sont discernables au centre d une figure de diffraction. L interfrange est de l ordre du mm. 22
23 Les trous S, S 1 et S 2 peuvent être remplacés par des fentes (de très faible largeur selon Ox) parallèles à Oy : le phénomène sera plus lumineux. 23
24 3) Montages des trous d Young avec lentilles : f 1 f 2 x S 1 M(x) S F θ θ 1 F 2 H S 2 L 1 L 2 Ecran 24
25 25 Finalement, l éclairement dans le plan focal de la 2 ème lentille : + = ' 2 cos 1 2 ) ( f ax I x I λ π Le résultat est similaire à celui obtenu sans lentille. La distance trous écran est remplacée par la distance focale de la 2 nde lentille. Les franges sont évidemment rectilignes et l interfrange vaut : a f i λ 0 ' 2 =.
26 Exercices d application : interférences à trois fentes d Young On réalise l expérience des trous d Young, utilisant deux lentilles convergentes, mais avec trois trous équidistants de a. Les deux lentilles sont identiques, de focale f. La source S (monochromatique de longueur d onde λ 0 et ponctuelle) et l écran sont respectivement placés aux foyers objet et image des deux lentilles. 1) Faire un schéma du dispositif expérimental. Quel est le rôle de chaque lentille? 2) Evaluer la différence de marche δ entre les différents rayons interférant en un point M de de l écran. 3) Quelle est l intensité lumineuse observée sur l écran en fonction de cosϕ, où 2π ϕ = δ λ? On notera I 0 l intensité en un point de l écran quand un seul des trous 0 d Young laisse passer la lumière. 4) Représenter graphiquement l allure de l intensité sur l écran. 26
27 I = I0 1+ 2cos 2 2π ax λ0 f ' 27
28 4) Autre dispositif diviseur du front d onde ; les miroirs de Fresnel : Il s agit de deux miroirs plans formant un dièdre d angle ε très petit. La source (S) éclaire les miroirs sous une incidence rasante. ε Les miroirs ont des dimensions de 5 cm x 5 cm et ε = 15. La source ( λ = 546 nm ) est placée à une distance d = 25 cm de l arête dans une position repérée par l angle α très petit. On observe le phénomène d interférences sur un écran placé à une distance D = 1,75 m de l arête. 28
29 ε x S d M 1 ε α O M 2 z 29
30 ε Frange centrale x S Champ d interférences d S 1 M 1 a 2ε ε d α ε d α O M 2 z S 2 30
31 * La distance entre les deux sources fictives vaut : a = 2 d. * La frange centrale est sur la médiatrice de S 1 S 2 repérée par l angle α ε * La droite S 1 S 2 est pratiquement parallèle à l écran, à une distance D + d. * La différence de marche en un point de l écran est : λ( D + d) i = = 0,5 mm 2dε ε 2ε d x δ = D + d. et l interfrange : * Le contraste est égal à 1 dans tout le champ d interférences et les interférences ne sont pas localisées. * L abscisse de la frange centrale est : x0 = D( α ε). * La largeur du champ d interférences est : 2ε D = 15 mm : on peut visualiser une trentaine de franges. 31
32 5) Problème de la cohérence spatiale : a) Cas de deux sources ponctuelles décalées (de même longueur d onde) : On considère une source constituée de deux points P 1 et P 2, séparés d une distance h. Cette source éclaire deux trous d Young. Ce cas peut représenter par exemple les deux composantes d une étoile double vue de la Terre. Les deux points sources sont incohérents : l intensité totale sur l écran sera donc la somme des intensités créées par chacune des sources séparément. 32
33 33 P 1 P 2 M(x) x S 2 S 1 a h D D + = D ax D ah I M I cos ' 2 2 cos 1 4 ) ( λ π λ π
34 On reconnaît dans le second cosinus le terme d interférences des trous d Young pour une seule source ponctuelle. Les franges sont donc rectilignes et l interfrange vaut i = λ 0 a D. Le 1 er cosinus est indépendant du point d observation. Il est appelé visibilité et noté V : Le contraste des franges vaut : V 2π ah = cos λ0 2D' I max I min C = = I I Contraste et visibilité sont donc égaux au signe près. max min V 34
35 Allure des franges d interférences pour quelques valeurs de C. 35
36 Application ; observation d une étoile double au travers de fentes d Young : Les deux composantes d une étoile double sont vues sous un angle α depuis la Terre. On pointe un système de deux trous d Young vers le milieu des deux étoiles et on place un écran à la distance D derrière les deux trous. On obtient une 1 ère annulation de contraste pour a = 1,16 m, dans le visible (λ = 635 nm). Que vaut α? (Courbes obtenues avec Regressi) 36
37 b) Cas d une fente source large : (problème de cohérence spatiale) 37
38 On peut donc écrire : di M 2I 2π δ dx b λ 0 ( ) = (1 + cos ) En supposant que l éclairement est homogène sur la surface bdx et en notant δ la différence de marche entre les points P et M. Celle-ci vaut : Finalement : I M On définit le sinus cardinal, ax ax δ = + d D 0 ( ) = 2I0 1 + sin cos 0 0 sin cx 38 0 λ d π ab 2π ax π ab λ d λ D sin x x =, alors : π ab 2π ax I( M ) = 2I0 1 + sin c cos λ0d λ0d
39 Le terme : π ab V = sin c = sin c( u) λ d 0 est le terme de visibilité des franges (on a posé u π ab = λ d ). L allure de la courbe V(u) est la suivante : (Le contraste est égal à la valeur absolue de V(u)) 0 39
40 Figure de gauche : aspect de la figure d interférences en fonction de l ouverture de la fente source. Figure de droite : aspect d une figure d interférences en fonction du contraste. On remarque l inversion de contraste lorsque Γ change de signe. 40
41 6) Problème de la cohérence temporelle : Une source n est jamais parfaitement monochromatique. 1 ν = τ ν peut varier de Hz (lampe spectrale) à 10 5 Hz (laser monomode). di On représente la densité spectrale de la source, g( ν ) = dν, qui représente la contribution de la bande de fréquences de largeur dν à l éclairement total : 41
42 * La radiation émise par la source a un profil quelconque qu il faut modéliser ; pour simplifier les calculs, on assimile le profil spectral à un rectangle, de même surface que le profil réel. * Deux radiations de fréquences différentes ne peuvent interférer : on peut définir un déphasage instantané entre ces ondes mais la valeur moyenne temporelle de ce déphasage sera nul. * On sommera donc les éclairements de chaque bande de fréquences de largeur dν (chacune interférant après division du front d ondes à travers les sources secondaires). 42
43 En considérant le dispositif des fentes d Young (avec fentes infiniment fines) et en notant ν = ν 2 ν1 la largeur spectrale de la source, on peut écrire : 2I ν π ax 2I ν 0 2π ax I( M ) = 1+ cos dν = 1+ cos ν dν ν ν1 λ 1 0D ν ν cd Après calculs, on obtient, en posant parcours, donné par δ = cτ ) : π ax ν u = = πτ ν (τ est la différence des temps de cd 2π ax sin u I( M ) = 2I0 1 + V ( u)cos avec V ( u) = sin cu = λ0d u 43
44 III) Interférences par division d amplitude : 1) Description de l interféromètre de Michelson : 44
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46 2) Schéma équivalent de l interféromètre de Michelson : Schéma équivalent dans le cas de la lame d air 46
47 S 2 2e S 1 M 2 M 1 e S S M 2 M 1 S 47
48 3) Utilisation en lame d air ; franges d égale inclinaison : Dans ce cas, les miroirs réels (M 1 ) et (M 2 ) sont perpendiculaires entre eux et, par conséquent, les miroirs (M 1 ) et (M 2 ) sont parallèles. 48
49 Calcul de la différence de marche dans le cas de la lame d air (Interférences localisées à l infini, observables dans le plan focal d une lentille CV) 49
50 S 2 2e S 1 H M 2 M 1 e S S M 2 M 1 L CV S Ecran i M f ρ 50 D après le théorème de
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53 Contact optique (teinte plate) : Lorsque d tend vers zéro, l ordre d interférence tend vers zéro et l intensité vaut 4E max partout : l intensité sur l écran est uniforme. On dit qu on a réalisé le contact optique et atteint la teinte plate. 53
54 4) Utilisation en coin d air ; franges d égale épaisseur : α O x M Rayon 1 e(m) M 1 M 2 Rayon 2 Rayon incident 54
55 Observation des franges d égale épaisseur : Franges du coin d air en lumière du Sodium 55
56 6 - Etude d un interférogramme : On éclaire l interféromètre de Michelson, réglé en lame à faces parallèles, par une source étendue. On projette les anneaux d égale inclinaison dans le plan focal image d une lentille CV. On place un petit détecteur (une photodiode ou une barrette CCD, par exemple) au centre des anneaux. On mesure alors l éclairement correspondant à la différence de marche δ = 2e, où e est l épaisseur entre les deux miroirs (ici, i = 0). Un des miroirs se déplace à vitesse constante et on mesure ainsi l interférogramme I(δ) relatif à la source lumineuse utilisée. On va montrer que l interprétation de cet interférogramme permet d analyser le spectre lumineux. 56
57 On considère l exemple des interférences avec la lumière jaune du sodium : La lumière émise par les lampes à vapeur de sodium est essentiellement constituée λ λ d un doublet jaune de longueurs d ondes proches, notées λ0 et λ0 + (de nombres d onde voisins, notés σ1 = σ 0 et σ 2 = σ 0 + ( avec σ 0 = 1/ λ0 )). σ 2 σ Chaque radiation étant incohérente, on ajoute les intensités : [ ] [ ] I ( δ ) = I + I = 2I 1+ cos(2 πσ δ ) + 2I 1+ cos(2 πσ δ ) Soit, après calculs : [ ] I ( δ ) = 4I 1+ cos( π σ δ ) cos(2 π σ δ )
58 L interférogramme I(δ) est donc identique à celui d une radiation monochromatique de nombre d ondes σ 0, modulé par un contraste Γ à variation lente : Γ ( δ ) = cos( π σ δ ) 1/ σ 58
59 On appelle battements ce type de modulation créée par la somme de deux fonctions sinusoïdales de fréquences voisines. L analyse de l interférogramme permet de déterminer l écart spectral entre les deux radiations du doublet. En effet, l écart entre deux franges claires ou deux franges sombres est : δ = 1 1 σ L écart entre deux annulations du contraste est : 0 2 δ = 1 σ Le nombre N de franges entre deux annulations du contraste est donc : 0 0 N = σ = λ σ λ 59
60 Ainsi, en comptant le nombre de franges, on a accès à σ. Ordre de grandeur : 589,3 λ1 = 589, 0 nm ; λ2 = 589, 6 nm ; λ = 0, 6 nm ; N = 982 0,6 Ceci est un premier exemple de «spectrométrie interférentielle», une des applications de l interférométrie. L analyse d un interférogramme permet de déterminer le profil spectral d une source de lumière. C est une des applications importantes de l interféromètre de Michelson. 60
61 IV) Utilisation de ces dispositifs en lumière blanche La lumière blanche contient toutes les radiations du spectre visible, de 0,4 µm (violet) à environ 0,8 µm (rouge). Comme il n y a pas d interférences entre des sources de fréquences différentes, on obtient sur l écran la superposition des phénomènes correspondant aux différentes longueurs d onde. Ce sont donc les éclairements qui vont s ajouter. Pour une longueur d onde λ 0 donnée, l intensité en un point M vaut, dans le cas des fentes d Young par exemple : a x I (M) = 2 I 0(M) 1 + cos 2 π λ 0 D ( ) 61
62 λ 0 D L interfrange dépend de la longueur d onde λ 0 dans le vide : i frange = a. * Au centre de la figure d interférences, la différence de marche est nulle, quelle que soit la longueur d onde : on observe une frange «d ordre zéro» brillante et achromatique. * Cette frange brillante sera bordée de deux franges sombres. * L interfrange vaut i frange λ 0 D a = et est donc minimum pour le violet et maximum pour le rouge : plus on s éloigne du centre, plus les systèmes de franges de décalent. Les deux franges brillantes suivantes sont irisées, le bord violet étant tourné vers la frange d ordre 0. 62
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64 Système de franges produites par deux fentes d Young éclairées en lumière blanche Franges rectilignes, interféromètre en coin d'air, observation en lumière blanche 64
65 Quand on s éloigne davantage du centre de l écran, les franges disparaissent ; l écran est uniformément éclairé en blanc (on parle de blanc d ordre supérieur ). Les franges brillantes de certaines longueurs d onde occupent la même place que les franges sombres d autres longueurs d onde. Si l on analyse cette lumière avec un spectroscope, il apparaît des raies noires correspondant aux longueurs d onde pour lesquelles il y a une frange sombre. (Spectre cannelé) 65
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