Annexe A : Cadrage macroéconomique en provinces 1
|
|
- Tiphaine Damours
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 269 Annexe A : Cadrage macroéconomique en provinces 1 Dieudonné Nintunze, Moise Tshimenga Tshibangu, Boulel Touré et Yves Birere I. Contexte La mise en place d un système de fonctionnement de l administration publique est l un des principaux défis de développement en République Démocratique du Congo. À la suite des progrès réalisés dans la stabilisation du pays et à la réalisation du point d achèvement de l'initiative PPTE, le pays s emploie à recentrer ses efforts pour l accomplissement de ses objectifs de développement ambitieux décrits dans le programme «Cinq Chantiers» et inscrit dans son document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP) dont la seconde génération est en ce moment en cours de finalisation. La réalisation de tels objectifs exige tant au niveau central que provincial : des données disponibles à partir desquelles les politiques peuvent être formulées, suivies et évaluées ; des capacités analytiques d évaluer l impact des politiques alternatives ; une priorisation des politiques et, des capacités de mise en œuvre des politiques. Si le besoin en renforcement des capacités de mise en œuvre des politiques trouve son début de réponse à travers un certain nombre d interventions des bailleurs de fonds, dont notamment la Banque mondiale dans le cadre des projets de renforcement des capacités en gouvernance et de rajeunissement du secteur public, les données disponibles ainsi que les capacités d analyse et de priorisation des politiques existent dans une certaine mesure au niveau national, mais difficilement au niveau provincial. Au niveau national un cadre macroéconomique uniforme est établi avec l assistance technique du Fonds monétaire international (FMI) et est régulièrement mis à jour. Ses projections sont discutées avec les missions du département Afrique de cette institution sur au moins une base semestrielle. Au cours de ces discussions, les capacités techniques suffisent pour discuter de l impact éventuel des politiques alternatives. Il apparaît donc que la situation de la gestion économique et financière en provinces se caractérise par beaucoup de contraintes et faiblesses de capacités institutionnelles. Ces faiblesses incluent une insuffisance d alignement des dépenses publiques aux priorités de développement exprimées notamment à travers le DSCRP, le faible degré de réalisme et prévisibilité des ressources budgétaires qui compromettent la crédibilité du budget provincial. Ces risques à la crédibilité du budget sont mis à surface par le niveau très faible des taux d exécution du budget et la déconnection entre les réalisations du budget et les résultats en termes d objectifs de développement. Une plus grande prévisibilité des ressources du budget pourra également renforcer la décentralisation, étant donné que les
2 270 gouvernements provinciaux seront plus redevables des résultats du développement local. Bien mené, ce processus pourra aider à réduire les disparités entre provinces en matière de disponibilité des services publics et d infrastructures physiques de qualité et renforcer la stabilité politique. C est dans ce contexte qu un cadre macroéconomique devra permettre de préparer un budget beaucoup plus réaliste au niveau des provinces et mieux apte à répondre aux objectifs de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté. Le cadrage macroéconomique est un instrument privilégié pour utiliser et transformer toutes les informations nécessaires au fonctionnement d une structure économique, ainsi que pour analyser leur implication notamment sur le budget, le niveau salarial et sur d autres instruments de politique économique. A travers le cadrage macroéconomique au niveau provincial, tous ces agrégats forment un ensemble cohérent dont la consistance informe mieux la politique des autorités locales. II. Approche méthodologique : outils et processus Le cadrage macroéconomique provincial est un processus qui consiste en la présentation successive des quatre principaux comptes macroéconomiques pour chaque province (réel, public, extérieur et monétaire), mettant l accent surtout sur la détermination du produit intérieur brut (PIB) au niveau du secteur réel et des opérations financières de la province au niveau du secteur public, dans un contexte de la décentralisation. Ces quatre principaux comptes sont élaborés sur base d un modèle conçu sur tableur Excel avec de feuilles de calcul les mettant en liaisons les uns des autres. Cet instrument permet de faire des projections macroéconomiques à partir des données historiques et des hypothèses qui sont discutées et qui font l objet d un consensus avec les services impliqués. Toutefois, la conception de ce type modèle en province est guidée par une méthodologie assez simple, évolutive, et facile à appliquer afin de prendre en considération l environnement de travail des provinces, notamment la situation limitée des capacités techniques, d équipement de travail et des sources d information de base devant alimenter le modèle. II.1. Détermination du Produit intérieur brut (PIB) provincial Le produit intérieur brut (PIB) provincial est la valeur de ce qui est produit dans une province donnée du pays. Sa détermination par l approche production est la première tâche réalisée dans ce processus. Il s obtient par la somme des valeurs ajoutées des diverses activités économiques dans une province. Selon cette approche, la valeur ajoutée pour chaque secteur d activité (agriculture, pêche, élevage, mines, industries, commerce, transports et autres services) est définie comme la valeur de la production moins la valeur des intrants intermédiaires (consommation intermédiaire). En l absence des données
3 271 sur la consommation intermédiaire, des informations disponibles sur les quantités et les prix aux producteurs ont été recueillies pour permettre de calculer la production. 4 Cette production est convertie en valeur ajoutée, en appliquant des coefficients (ratio valeurs ajoutées/productions) obtenus à partir des données de l enquête 123 de l Institut National de la Statistique (2005/06). PIB= et VA i = γ i *P i où PIB : produit intérieur brut, VA i : Valeur ajoutée pour le secteur i, P i : production totale du secteur i et γ i : le ratio production-valeur ajoutée pour le secteur i. L année 2006 a été utilisée comme année de base pour dégager le déflateur de la valeur ajoutée. Quant aux services de façon générale, seules les valeurs de la production ont pu être collectées et des taux de croissance des déflateurs relatifs à ces secteurs calculés au niveau national ont été appliqués. Une autre approche de l estimation du PIB est basée sur son utilisation ou «approche par la demande». Les raisonnements en termes de demande se placent cette fois-ci du côté des achats. Cette approche détermine la production en fonction de la demande adressée à l économie qui provient de : consommateurs locaux (consommation finale des ménages) ; entreprises à des fins d investissement (formation brute de capital fixe) ; consommateurs internationaux à travers les échanges extérieurs (importations et exportations) ; l Etat à travers les dépenses publiques d investissements et de consommation des biens et services (consommation et investissements publics). Cette approche est représentée par l identité : PIB = C + G + I + X M où C : consommation des ménages; G : dépenses publiques (consommation et investissements publics); I : formation brute de capital fixe (investissements privés); X : exportations et M : importations. Il faut toutefois signaler que l application de cette méthode aux provinces est souvent butée à la difficulté d estimer les flux d importations et d exportations entre une province et le reste du pays. A cet effet, l estimation du PIB par cette approche est obtenue d après les informations contenues dans le tableau ci-après :
4 272 Tableau A1 : Modes d estimation du PIB provincial par la demande Rubriques Consommation publique Investissement public Consommation privée Modes ou d hypothèses d estimation Obtenue du tableau des opérations financières de la province (TOFP) en sommant les salaires et traitements des fonctionnaires provinciaux et déconcentrés, les biens et matériels ainsi que les dépenses de prestations. Egal aux dépenses en capital du TOFP Estimée sur base des résultats de l enquête 123 qui a fourni, pour l année 2005 et par province, le montant de la consommation privée par habitant et par ménage. Le taux d accroissement moyen de la population et le taux d inflation ont été utilisés pour la projection de la consommation privée pour Investissement privé Investissement total au niveau national et réparti par province à partir d une clef basée sur les données de l Agence national pour la promotion des investissements (ANAPI). Balance commerciale vis-à-vis de l étranger Fournie par le tableau du secteur extérieur et comprend les valeurs des importations et des exportations par produit recueillies auprès de l Office congolais de contrôle (OCC). Balance commerciale de la province vis-à-vis des autres provinces Estimée en équilibrant les ressources et les emplois. Ces derniers sont constitués de l absorption interne (consommation + investissement) et la «demande extérieure nette générale». Cette dernière est fournie par le tableau du secteur extérieur. Source : Auteurs Une troisième méthode de calcul du PIB consiste à additionner les revenus distribués par les unités de production résidentes (établissements), notamment la rémunération du travail, revenu net des entreprises individuelles et excédents bruts d exploitation, auxquels s ajoutent les taxes, moins les subventions, sur la production et les importations. Compte tenu des difficultés liées à l appareil statistique national, seules les deux premières méthodes ont été envisagées.
5 273 II.2. Tableau des opérations financières de la province Parallèlement au PIB provincial, l élaboration d un tableau des opérations financières de la province (TOFP) constitue l autre tâche la plus importante. Le TOFP est élaboré dans le but de préfigurer la situation de la rétrocession aux provinces des recettes fiscales mobilisées par elles, mais aussi le transfert concomitant de charges. Il tient compte du budget exécuté de la province et des montants reçus du Gouvernement central à titre divers. Les provinces font face à trois types des dépenses : (i) rémunération ; (ii) fonctionnement et (iii) investissement. Quant aux ressources, une distinction est faite entre les ressources qui sont déjà affectées et celles qui ne le sont pas. Les ressources mobilisées directement par la province pour son propre compte sont considérées comme des ressources «ressources non pré-affectées». Elles proviennent : (i) de la fiscalité locale, (ii) des rétrocessions pour le fonctionnement des services décentralisés, (iii) des subventions pour le fonctionnement des services déconcentrés, et (iv) des rétrocessions pour les investissements. Le Gouvernement provincial s emploie à rechercher une meilleure allocation de ces ressources en fonction de ses priorités et entre les dépenses de souveraineté et celles en faveur des trois secteurs décentralisés et des autres secteurs déconcentrés. Les «ressources pré-affectées» constituent la catégorie des ressources pour lesquelles la province n a que très peu de contrôle pour les affecter à des dépenses précises. Elles comprennent les rétrocessions au titre des rémunérations en faveur des secteurs décentralisées (enseignement primaire et secondaire, santé, agriculture et développement rural) 5 ainsi que des services considérés à ce jour comme déconcentrés, les appuis extérieurs (dons et emprunts) et les budgets annexes. Cette deuxième catégorie est considérée du côté des recettes comme une subvention «virtuelle» de l Etat à la province. L étude a permis d introduire tant au niveau des recettes que des dépenses, les dons et prêts extérieurs selon qu ils sont supposés financer les dépenses ordinaires ou d investissement. La ventilation de ces ressources par province prend aussi en compte les données sur les ressources extérieures fournies par le Ministère du Plan. II.3. Balance des paiements La balance des paiements retrace l ensemble des opérations entre agents résidents et non résidents (c est-à -dire toutes les entrées et sorties de biens, de services et de capitaux). Elle enregistre donc toutes les relations économiques (commerciales, financières et monétaires) effectuées pendant une année entre une province et le reste du monde. Pour le cas d espèce, la situation du secteur extérieur tient compte des transactions entre d une part la province et les autres provinces du pays, et d autre part entre la province et l extérieur du pays. La «demande extérieure nette générale» ou balance commerciale générale est estimée pour chacune des années en prenant en compte la balance vis-à-vis de l étranger et vis-à-vis des autres provinces.
6 274 La balance commerciale vis-à-vis de l étranger a pu être estimée à partir des chiffres sur les valeurs des importations et des exportations par produit fourni par l Office congolais de contrôle (OCC). Des clefs de partage par produit ont été établies pour dégager les parts des différentes provinces du pays. La balance commerciale de la province vis-à-vis des autres provinces, à ce stade, a été estimée en équilibrant les ressources et les emplois. Ces derniers sont constitués de l absorption interne (consommation + investissement) et la «demande extérieure nette générale (balance commerciale générale)». La demande extérieure nette vis-à-vis des autres provinces est égale à la différence entre cette «demande extérieure nette générale» et la demande extérieure nette vis-à-vis de l extérieur du pays. Si l on ajoute à ces chiffres les transferts courants nets (en fait, les dons courants tirés du tableau des finances publiques), on obtient la balance courante provinciale (toutefois, hors services nets et hors revenus extérieurs nets). Le seul poste de financement du déficit de la balance courante est celui du financement par les bailleurs de fonds, en excluant les dons courants, lesquels ont été repris dans les transferts courants nets. II.4. Secteur monétaire Les Directions provinciales de la Banque Centrale fournissent les données en rapport avec la situation monétaire de la province, c est-à-dire les données relatives aux postes suivants : Créances nettes sur les pouvoirs publics et Créances nettes sur le secteur privé (dans certains cas), Billets (FC + US$+Euros) en circulation et les Dépôts à vue et à terme dans presque la totalité des cas. Cependant, compte tenu du fait que les informations sur les avoirs extérieurs nets des provinces ne sont pas disponibles, il apparaît difficile de dégager un lien avec le secteur extérieur. Toutefois, selon des estimations de la Banque centrale, la situation monétaire à Kinshasa représente autour de 85% de la situation monétaire au niveau de l ensemble du pays. Ce qui implique que les dépôts à vue, les dépôts à terme, la circulation fiduciaire, de même que les créances nettes sur les secteurs privé et public représentent 85% du niveau de ces postes pour l ensemble du pays. III. Résultats-clés L exercice part des données et des estimations des indicateurs macroéconomiques compilées par province, notamment le PIB nominal et à prix constant, le tableau des opérations financières de la province (TOFP), la Balance des paiements, les emplois du PIB, et quelques éléments de la situation monétaire. Même si la valeur de ces indicateur macroéconomiques connait beaucoup d évolution dans le temps, leur structure est restée la même au cours de ces cinq dernières années. Les résultats obtenus pour l année 2010 traduisent la composition et le comportement de l économie congolaise telle qu elle se dégage de l agrégation de la situation des onze provinces.
7 Secteur réel 275 Le produit intérieur brut de la province informe sur la participation de chacune de onze provinces du pays à la production intérieure et présente des activités spécifiques de production de chacune. Deux provinces du pays produisent 46 % du PIB national. A elle seule, la province de Katanga a réalisé la part la plus importante avec 26% en moyenne au cours de la période Elle est suivie de Kinshasa (20%). Cinq provinces du pays (Equateur, Bandundu, Kasaï Oriental et Province Orientale) produisent environ 39% du total et se classent parmi les provinces moyennes avec chacune une production en valeur se situant dans la fourchette de 7-9% du total. Avec une part moyenne de 2-5% du total, quatre autres provinces ne produisent que 15 % du total. Graphique A1 : Structure du PIB provincial
8 276 Le graphique ci-dessus illustre la part de chaque province dans le total du PIB nominal. Cependant, une meilleure manière d évaluer la richesse d une province est de rapporter la valeur de son PIB à la taille de sa population. De ce point de vue, c est bien la province de Kinshasa qui détient le PIB par habitant le plus élevé du pays avec 630 dollars US suivie par Katanga (570 dollars US). Ces deux provinces ont un PIB par tête de plus de 500 dollars US et peuvent être considérée comme les plus riches du pays du point de vue économique. Kasaï Occidental et Maniema sont les plus pauvres avec un PIB par tête de moins de 200 dollars US. Prenant en compte ce PIB par tête, trois premières provinces du pays (Kinshasa, Katanga et Bas-Congo) génèrent plus de la moitié de la production intérieure, soit près de 55%. Carte A1 : Revenu par tête et croissance par province Graphique A2 : PIB courant et par tête par province Source : Autorités provinciales et calculs des auteurs Concernant la structure des économies des provinces, l on peut observer qu à l exception de Kinshasa et du Nord-Kivu ainsi que dans une certaine mesure les deux Kasaï, l économie congolaise reste fortement dominée par le secteur primaire, soit plus de 50% en moyenne. En 2010, la contribution globale du secteur agricole s est établi dans une fourchette comprise entre 81,6% et 8,2%, respectivement pour Bandundu et Kinshasa ; ce qui situe la contribution globale du secteur agricole autour d une moyenne de 47,6%. Avec Bandundu en tête, six provinces peuvent être classées au rang des provinces les plus agricoles du pays (avec un PIB nominal composé de plus de la moitié des activités agricoles). Il s agit de Bandundu, de l Equateur, Sud-Kivu, Maniema, Bas-congo et Province orientale, comme le graphique ci-dessous l illustre.
9 277 Graphique A3 : Composition sectorielle du PIB par province en pourcent, 2010 Egalement, la province de Katanga, caractérisée par l importance des industries extractives, notamment celles des produits tels que le cuivre, cobalt et Zinc, reste surreprésentée par le secteur primaire qui est passé d une part de 56% à 70% entre 2006 et Le secteur minier au Katanga représente près de 85% de la production minière de l ensemble du pays. Si la part de ce secteur dans le total du PIB national semble moins important avec moins de 15%, sa contribution à la croissance sur la période a été encore plus importante. Le secteur minier contribue directement au PIB du Katanga à plus de 50 % et ses effets ont été à la base de l augmentation de la contribution minière à la croissance économique dans cette province à près de 90 %.
10 278 Tableau A2 : PIB courant et sa composition sectorielle par province, 2010 Le secteur secondaire est celui pour lequel aucune province ne semble se retrouver dans une position dominante pour les activités productives. Ceci serait expliqué par l état de délabrement des infrastructures dans les provinces du pays. Dans ce secteur, la province de Kinshasa est celle qui semble être plus en avance que les autres. Ce qui fait d elle la province la plus industrialisée du pays avec environ près de 18% des activités de production ; alors que pour les provinces de Bandundu et de l Equateur, le secteur secondaire représente moins de 5% des activités productives. De la même façon, la province de Kinshasa enregistre une surreprésentation du secteur tertiaire qui demeure une spécificité de ladite province, soit 72,3% du PIB provincial. En 2010, la part du secteur des services dans le PIB s est établie en moyenne pour toutes les provinces à 31%. Ce secteur caractérise également les activités dans le Nord-Kivu (soit 53,7% du PIB). Les services marchands constituent la branche la plus importante de cette
11 279 catégorie avec principalement le commerce de gros et de détails. Toutefois, les activités de production dans les deux Kasaï (oriental et occidental) semblent être dominées par ces deux secteurs (agricole et de services). Il se dégage de cette situation que la segmentation des provinces en , suivant leur similarité en termes de structure des valeurs ajoutées par secteur, fait ressortir trois grands secteurs d activités : agricole, minier et de commerce de gros et de détail. Tableau des opérations financières de la province (TOFP) Les ressources des provinces se sont nettement améliorées depuis la mise en place de la décentralisation en RDC. Plusieurs raisons sont à la base de cette situation. Sur la liste, il figure notamment l augmentation du niveau des recettes rétrocédées aux provinces par le gouvernement central au titre de fonctionnement hors rémunération qui est passé de 0,8 % du PIB national en 2006 au 1,2% en Il faut aussi signaler le fait que les besoins en développement se posent avec beaucoup d acuité aux autorités provinciales, plusieurs d entre elles ont mis en place des agences de collecte des recettes et ont créé des taxes supplémentaires pour faire face à cette situation. Toutefois cet engouement des provinces, s il n est pas coordonné, pourrait induire à des risques néfastes sur le climat des affaires en RDC. Tableau A3 : Ressources des provinces ( ) Provinces En pourcentage du PIB Kinshasa 5,7 6,4 6,5 6,8 Katanga 1,9 2,5 3,1 3,2 Bas-Congo 4,8 5,3 4,1 3,9 Equateur 2,4 3,4 2,8 2,7 Kasaï Oriental 1,9 2,8 2,9 3,1 Bandundu 3,6 4,6 3,7 3,8 Sud-Kivu 2,0 6,1 5,3 4,9 Prov. Orient. 2,5 3,5 4,7 4,9 Nord-Kivu 2,0 3,8 3,5 3,4 Maniema 3,2 5,9 5,3 6,0 Kasaï Occidental 3,0 9,4 8,5 6,6
12 280 Graphique A4 : Répartition des ressources des provinces, 2010 En terme nominal, la ville-province de Kinshasa est celle qui dispose de plus de ressources que les autres, suivie de Katanga. Les disparités dans les recettes sont expliquées par le type d activités dominantes dans les provinces. Kinshasa et Katanga ont mobilisé plus des recettes dans les activités minières, de services et industrielles. Les activités agricoles étant essentiellement artisanales, elles n ont pas permis aux provinces de générer plus des recettes. Lorsqu on rapporte les recettes non affectées sur le total des recettes, il se dégage le niveau d effort fourni par chaque province pour mobiliser plus des ressources susceptibles de permettre de faire face au besoin du développement. De manière générale, les ressources des provinces ont représenté entre 3-7% du PIB des provinces. Ceci ne constitue peut-être pas le taux de prélèvement effectif des provinces quand on sait que plus de 60% des recettes mobilisées sont dépensées par le gouvernement central. La province de Kinshasa a un taux de prélèvement le plus élevé avec 7% du PIB. Elle est suivie par la province de Kasaï Occidental en dépit du fait qu elle a un PIB nominal plus faible.
13 281 Tableau A4 : Répartition des ressources des provinces, 2010 Graphique A5 : Structure des dépenses moyennes des provinces,
14 282 Une analyse des allocations de la dépense publique provinciale au cours de récentes années ( ) montre clairement une structure inappropriée de la dépense publique en provinces. En moyenne annuelle sur cette période, la souveraineté a consommé 75% des ressources «non pré-allouées, les secteurs prioritaires (Santé, Education, Agriculture et Développement rural) ont reçu 15% et les autres secteurs ont bénéficié 10%. L introduction d un CDMT et d un cadre budgétaire pluriannuel en RDC devrait permettre plus de visibilité dans la réalisation des objectifs sectoriels prioritaires de développement et favoriser l amélioration de la disponibilité des services publics de bonne qualité offerte à la population. Avec plus de prévisibilité de ressources telles que préfigurées en fonction de l évolution anticipée de l activité économique réelle, les ministères sectoriels seront mieux armés à s attaquer aux contraintes et à faire des progrès dans la réalisation des objectifs sectoriels prioritaires. Transactions extérieures aux provinces Les transactions courantes des provinces se sont traduites de manière générale par un solde compris dans une fourchette entre 25% du PIB pour Katanga et -83% pour Kinshasa. Les réalités vécues par chaque province témoignent de la forte dépendance à une activité spécifique. La province de Katanga est celle qui a une balance commerciale largement positive, à cause de sa production qui est essentiellement orientée vers les exportations. La production minière de Katanga est presque entièrement destinée aux marchés internationaux. Ce qui rend cette province plus vulnérable aux chocs s exerçant sur la demande internationale des matières premières. Toutefois, cet excédent des transactions commerciales avec l extérieur, atteignant 95% du PIB de la province, est en partie absorbé par les importations des autres produits en provenance des provinces. Son déficit de la balance commerciale vis-à-vis des autres provinces est le plus élevé que celui de toutes les autres provinces, soit 66,5% de son PIB.
15 283 Tableau A5 : Solde Epargne-investissement, en % du PIB. Solde Epargne-investissement En % du PIB prov. Provinces Bal inter-provinciale Bal ext Epargne Investissement Solde courant Kinshasa -4,7-80,1-69,2 13,8-83,0 Katanga -66,5 95,3 38,6 9,0 29,6 Bas-Congo 3,8-3,7 37,5 11,6 25,9 Equateur 18,1-8,1 3,0 2,2 0,7 Kasaï Orient. 0,4-2,5 6,0 7,6-1,6 Bandundu 7,0 16,9 12,8 1,7 11,1 Sud-Kivu -12,1-8,7-25,7 3,8-29,5 Prov. Orient. -31,8-5,3-17,0 3,0-19,9 Nord-Kivu -29,0 8,8 4,4 2,1-6,5 Maniema 11,2-25,7-0,3 5,1-5,3 Kasaï Occident. -10,7-3,8 0,0 16,1-16,1 Kinshasa bénéficie des transferts internationaux et des taxes qui sont administrés par le gouvernement central au nom des provinces. Sa balance commerciale à 84% de son PIB souligne donc sa forte dépendance du reste du monde. Les importations de Kinshasa représente presque la moitié des importations nationales de marchandises, mais génère moins d un pourcent des exportations. Les revenus des exportations des ressources naturelles, produites par le reste des provinces, sont absorbés par les importations considérables consommées par Kinshasa. Les provinces frontalières bénéficient des possibilités de commerce transfrontalier avec les pays voisins, lesquelles se traduisent par certaines taxes et redevances qui sont prélevées tant à l entrée qu à la sortie du territoire. Il s agit des provinces de Kivus,
16 284 Katanga et du Bas-congo. Au Katanga, ce commerce est lié au secteur minier. Dans les provinces du Kivu, les petits commerçants qui traversent la frontière plus d une fois par jour sont largement responsables de ces échanges. Quant au compte financier, celui-ci retrace les échanges de capitaux entre un pays et l étranger, il faut relever que les transferts en provenance des provinces plus riches ont été pratiquement inexistants. IV. Léçons L exercice de cadrage macroéconomique en provinces démontre aujourd hui qu il est possible de partir d une approche provinciale. Pour un pays à la dimension d un continent, une approche plutôt provinciale permettrait de définir plus facilement des politiques plus réalistes qui tiennent compte des conditions spécifiques de chacune. Avec l assistance de la Banque mondiale et le soutien financier du Fonds de partenariat belge pour la réduction de la pauvreté (BPRP), les autorités ont développé au cours de une base de données de l évolution économique à l échelle provinciale pour les années Cette base de données a permis de définir un cadre macroéconomique suivant les méthodes développées au sein du FMI, couvrant les 4 secteurs standards (secteur réel, la balance des paiements, le secteur public et monétaires). Comme on peut le constater, le mode d estimation et de calcul des paramètres et variables liés au cadre macroéconomique en province répond aux mêmes exigences scientifiques que celui à la base de définition du cadre macroéconomique au niveau national. Un ancien cadre du FMI (M. Michel Dessart, ancien chef de la Division du Département Afrique du FMI et de la tête de l Institut du FMI) a appliqué ce cadre d abord aux deux provinces (Sud-Kivu et du Katanga). Par la suite, la même méthode a été appliquée aux provinces restantes par une équipe nationale, appuyé par des consultants nationaux et internationaux. Après l établissement de la base de données des années récentes, les autorités ont procédé à préparer des projections économiques qui servent de base à l élaboration du budget provincial et du DSCRP II en cours de préparation. Comme souligné plus haut, l équipe de travail s est attachée à développer une méthodologie simple, évolutive, et facile à appliquer en prenant en considération l environnement de travail des provinces. Ces instruments sont définis de façon à se développer graduellement au fil du temps, en fonction des améliorations progressives en matière de capacités techniques, de bonne gouvernance à tous les niveaux, ainsi que des progrès dans la mise en œuvre des autres volets du programme de réforme des finances publiques. Si en termes nominaux ces résultats peuvent donner lieu à des différences avec le cadre macroéconomique national, cependant en termes réels, leur comportement présente une réalité qui laisse transparaître la structure de l économie congolaise. Contrairement
17 285 aux statistiques nationales, il s observe que les activités agricoles ont été plus importantes dans la détermination du PIB de beaucoup de provinces. Cet exercice a démontré que les activités agricoles ont connu une plus rapide accélération au cours de ces cinq dernières années que les informations disponibles au niveau national. Dans l ensemble, cette approche a permis de suivre l évolution économique dans les provinces, et à développer les capacités d analyse pour évaluer les options stratégiques des politiques au niveau provincial. Toutefois, les progrès sont fragiles. Similaire au cadre macroéconomique qui est généralement mis à jour au cours de missions du FMI, la mise à jour du cadre macroéconomique au niveau des provinces dépend typiquement encore des visites des missions de la Banque mondiale en provinces, en étroite collaboration avec les autorités nationales. Pour assurer la pérennisation et l appropriation de ce processus, l appui des partenaires au développement s avère indispensable en vue de permettre aux autorités nationales de prendre en charge ce processus et de considérer les résultats de cet exercice dans les évaluations des effets de leurs politiques sur la situation économique et sociale. Le seul le défi auquel il faut faire face aujourd hui est celui d assurer la disponibilité des données sur les activités économiques du point de leur origine et de leur destination. Encadré 1. Découpage des provinces La Constitution de 2006 avait prescrit l augmentation de nombre de provinces de 11 à 26. La matérialisation de cette clause devrait avoir lieu dans les trois années après la mise en place de toutes les institutions politiques, c est-à-dire trois années après Plusieurs contraintes retardent encore la mise en application de cette disposition. Toutefois, il faut noter que six provinces (Bandundu, Kasaï-Oriental, Katanga, Province Orientale, Kasaï-Occidental, et Équateur) vont être découpées pour avoir les 15 autres provinces supplémentaires, soit au total vingt-un provinces à créer alors que cinq autres demeureraient intactes. Note : 1. Les résultats de cet exercice seront disponibles sur un site web (en cours de préparation) qui aura un lien avec le site web de la Banque mondiale.
18 286 Tableau A6 : Croissance du PIB réel par province et pour quelques secteurs Provinces Croissance du PIB réel (en %) Croissance du secteur agricole (en %) Croissance du secteur minier (en %) Moy Moy Moy Kinshasa 5,7 5,4 5,6 8,1 6,2 66,4 17,2 14,8 12,0 27,6 74,4 26,7 0,3 13,0 28,6 Katanga 22,0 13,3 3,5 25,0 16,0-22,7 12,8 5,7 5,9 0,4 67,0 74,3 1,3 55,3 49,5 Bas-Congo 6,9 10,1 6,7 7,9 7,9 14,0 17,2 8,3 10,1 12,4 6,6-5,1 2,4 8,7 3,1 Equateur 8,4 2,1 14,7 4,4 7,4 5,6 5,0 18,4 5,0 8,5 14,6 528,7 822,3 0,5 341,5 Kasaï Oriental 1,8 7,1 10,8 10,1 7,4 6,6 8,2 1,7 13,6 7,5-24,8-23,1-33,3 25,3-14,0 Bandundu 0,0 3,9 1,0 1,0 1,5 9,4 3,9 0,2 1,3 3,7 315,8 1,8 180,1-9,7 122,0 Sud-Kivu 84,2 59,1 55,0 45,3 60,9 54,4 36,8 30,4 27,2 37,2 1,6 1,1 0,8 0,3 0,9 Prov. Orient. 2,5 5,7 9,1 9,6 6,7 2,0 4,8 8,3 6,8 5,5-31,6-16,0 5,9-2,1-11,0 Nord-Kivu 17,0 12,5 3,4 4,9 9,5-3,9-1,8 3,2 8,2 1,4 47,8 14,0-32,6-42,1-3,2 Maniema 3,4 6,2 14,0 8,5 8,0 0,3 3,9 18,2 13,6 9,0 232,3 21,9-67,1 17,5 51,1 Kasaï Occidental 7,0 8,1 15,1 10,1 10,1 14,5 8,0 9,6 6,7 9,7 3,4-4,3-21,9 43,6 5,2
Le système de protection sociale en santé en RDC
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection
Plus en détailNote méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.
Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie
Plus en détailInstitut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC
Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de
Plus en détailFonds monétaire international Washington, D.C.
2010 Fonds monétaire international décembre 2010 Rapport du FMI n 10/360 République démocratique du Congo : Document du point d achèvement de l Initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés
Plus en détailRecommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015
COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil
Plus en détailSimulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé
Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique
Plus en détailLe FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc
Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008
Plus en détailRedressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance
Avant - Économie congolaise caractérisée par un tissu industriel délabré - Infrastructures socio-économiques de base détruites - Inflation galopante - Monnaie chancelante Après - Ambitieux programme de
Plus en détailChapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)
Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,
Plus en détailN COMPTE SOURCES DE PROVENANCE MONTANT Apport de l AM BLM ASS.NAT, (Deputés) Apport de mbres Fonds
Parti Politique enregistré par l Arrêté Ministériel n 151/010 du 03 Novembre 010 www.afdcrdc.com Le présent Rapport de Trésorerie de l Alliance des Forces Démocratique du Congo, AFDC en sigle, couvre l
Plus en détailObservation et Conjoncture Économique. Économie Nationale approche par les revenus
Observation et Conjoncture Économique Économie Nationale approche par les revenus qu est ce que le Revenu? La rémunération des facteurs de production? Le capital Le travail La consommation intermédiaire
Plus en détailEvaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo
Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537
Plus en détailCHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU
CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU 1. Le compte de production... 129 2. Le compte d exploitation... 129 3. Le compte de revenu d entreprise... 130 4. Les indicateurs de revenu
Plus en détailREPUBLIQUE DU BENIN. Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@
REPUBLIQUE DU BENIN Fraternité-Justice-Travail -@@@ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONNALISATION -@@@ DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES ECONOMIQUES -@@@ DIRECTION DE LA PREVISION
Plus en détailPROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET
PROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET ID Projet : P106982 IDA H589 ZR TF010744 Pour le recrutement d un Consultant International
Plus en détailINTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur
Université Montesquieu Bordeaux IV 1 ère année Licence AES Année universitaire 2012-2013 INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur Questions préliminaires
Plus en détailPRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC
PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA
Plus en détailImpact of slower economic growth in major trading partners on the Congolese economy
MPRA Munich Personal RePEc Archive Impact of slower economic growth in major trading partners on the Congolese economy Jean Blaise Nlemfu Mukoko Departement d économie, Université de kinshasa, Groupe de
Plus en détailACTED. Bien que les guerres soient officiellement terminées, il persiste des conflits localisés à l Est du territoire.
Chargé de Logistique RDC Closing date: 04 Sep 2015 I. ACTED ACTED ACTED est une association de solidarité internationale française qui a pour vocation de soutenir les populations vulnérables de par le
Plus en détailL équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance
IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un
Plus en détail75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010
75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en
Plus en détailDEVOIR N 1 économie générale
PROGRAMME : DEVOIR N 1 économie générale L économie et son domaine Le circuit économique comme méthode d'analyse La production marchande et non marchande Le travail Le capital et le progrès technique Le
Plus en détailAnnexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique
Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable
Plus en détailChiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008
Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 O:\Ifw-daten\IFW-FF\14 FinMaerkte_FinPlatzPolitik\143.2 FM CH Statistik\Publ Kennzahlen\Kennzahlen_Dezember08\Internet\Kennzahlen_CD-
Plus en détailLes questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont
CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur
Plus en détailAvancement de la REDD+ en RDC : processus participatif d auto-évaluation pour la soumission du R-Package au Comité des Participants du FCPF
République Démocratique du Congo Avancement de la REDD+ en RDC : processus participatif d auto-évaluation pour la soumission du R-Package au Comité des Participants du FCPF Plan de consultation Kinshasa,
Plus en détail3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques
3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques Le calcul du PIB (1) PIB : Résultat final de l activité de production des unités productrices résidentes 3 façons de le mesurer : Par la production Par
Plus en détailPerspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010
Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement
Plus en détailb ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)
b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de
Plus en détailLa comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements
La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses
Plus en détailINSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s
Plus en détailPerspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord
Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé
Plus en détailROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES
ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE
Plus en détailNOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA
UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant
Plus en détailUniversité d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie
Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie
Plus en détailDépenses nationales totales 3.0 3.4 2.3
Chiffres clés pour l'économie belge Pourcentages de variation en volume - sauf indications contraires Dépenses de consommation finale des particuliers 2.0 2.6 1.4 Dépenses de consommation finale des pouvoirs
Plus en détailENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010
Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques
Plus en détailL incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1
Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada
Plus en détailPROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO
PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO ELABORATION D UN PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL Par : LEGONOU François, Directeur SYDEL AFRIQUE, Consultant En guise d introduction La décentralisation
Plus en détailPlan National de Développement CONGO 2012-2016
REPUBLIQUE DU CONGO Unité * Travail * Progrès --------------- MINISTERE DE L ECONOMIE, DU PLAN, DE L AMMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L INTEGRATION MINISTERE DES FINANCES, DU BUDGET ET DU PORTEFEUILLE
Plus en détailLes comptes nationaux et le SEC 2010
Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction
Plus en détailREPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO LOI DE FINANCES POUR L EXERCICE 2015 Décembre 2014 2 i EXPOSE DES MOTIFS La Loi de finances du pouvoir central pour l exercice 2015 s élabore conformément à l article 175
Plus en détailPIÈCE JOINTE I I. INTRODUCTION
45 PIÈCE JOINTE I RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO MÉMORANDUM DE POLITIQUES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES POUR 2009 12 Kinshasa, le 30 novembre 2009 I. INTRODUCTION 1. Le présent mémorandum décrit les politiques
Plus en détailEmployeurs et autres débiteurs de cotisations
CLASSE 4 COMPTES DE TIERS La classe 4 comprend les comptes de tiers et reprend toutes les opérations du bilan autres que financières (classe 3) avec les tiers et qui se représentent dans le cadre des relations
Plus en détailThème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale
Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités
Plus en détailAinsi, les utilisateurs auront à leur disposition une série cohérente et complète portant sur la période 1974 à 2013.
N 688 Les Tableaux Economiques d Ensemble 2002 à 2013 Introduction Nous mettons à la disposition des divers utilisateurs une nouvelle série de Tableaux Economiques d Ensemble (TEE) pour les années 2002
Plus en détailRoyaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers
Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation
Plus en détailConseil économique et social
Nations Unies E/ESCAP/CST(2)/4 Conseil économique et social Distr. : Générale 7 octobre 2010 Français Original : Anglais Commission économique et sociale pour l Asie et le Pacifique Comité de statistique
Plus en détailCONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole
CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie
Plus en détailProgramme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO
COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L=AFRIQUE DE L=OUEST ECONOMIC COMMUNITY OF WEST AFRICAN STATES Réunion de lancement du programme de comparaison Internationale pour l Afrique Addis Abéba, 2-4 décembre
Plus en détailMANUEL DE STATISTIQUES DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT STATISTIQUES DE FINANCES PUBLIQUES 2001 DU SECTEUR PUBLIC NON FINANCIER CONSOLIDATION
MANUEL DE STATISTIQUES DE FINANCES PUBLIQUES 2001 DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT STATISTIQUES DU SECTEUR PUBLIC NON FINANCIER CONSOLIDATION TOBIAS WICKENS OCTOBRE 2008 Table des matières Résumé analytique
Plus en détailAssociations Dossiers pratiques
Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte
Plus en détailINSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES
INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES La Banque Centrale du Congo, Vu la Loi n 005/2002 du
Plus en détail11 juin 2014. Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014
11 juin 2014 Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014 - 2 - Sommaire Le Pacte de responsabilité et de solidarité pour la croissance et l emploi... 5 Les dates clés du pacte de responsabilité
Plus en détailChapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de
Plus en détailBurkina Faso Profil pays EPT 2014
Burkina Faso Profil pays EPT 14 Contexte général Situé au cœur de l Afrique occidentale, dans la boucle du Niger, le Burkina Faso est l un pays des pays les plus peuplés de la sous-région Ouest-africaine
Plus en détailRéduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?
Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants
Plus en détailRoyaume du Maroc المرجع :
المملكة المغربية Royaume du Maroc المرجع : a présente note méthodologique reprend les nouvelles recommandations internationales mises en œuvre par le Maroc, pour l établissement de la balance des paiements
Plus en détailLe FMI et son rôle en Afrique
Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle
Plus en détailSITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE
SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation
Plus en détailLes Politiques macro-économiques
Politique Financière Politique Monétaire Politique Fiscale Les Politiques macro-économiques Politique Budgétaire Politique de Crédit Politique Commerciale Politique d Investissement Jocelerme PRIVERT POLITIQUE
Plus en détailREPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE SECRETARIAT GENERAL. Plan National de Développement Sanitaire PNDS 2011-2015
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE SECRETARIAT GENERAL Plan National de Développement Sanitaire PNDS 2011-2015 MARS 2010 1 i. TABLE DES MATIERES i. TABLE DES MATIERES... 2
Plus en détailL IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES
ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX
Plus en détailLES NOUVEAUX INDICATEURS STATISTIQUES DU FMI
LES NOUVEAUX INDICAEURS SAISIQUES DU FI À la fin de 1994 et au début de l année 1995, la répétition et la sévérité des désordres sur les marchés de capitaux, et récemment la crise financière du exique
Plus en détailConjonctures congolaises 2014
Conjonctures congolaises 2014 Politiques, territoires et ressources naturelles : changements et continuités Echte politieke ontwikkeling ontstaat wanneer politieke leiders en krijgsheren het geweld temmen
Plus en détailANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE
ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations
Plus en détailAPPEL A COMMUNICATIONS
APPEL A COMMUNICATIONS Colloque régional UEMOA-CRDI sur Intégration régionale et stratégies régionales de réduction de la pauvreté 8-10 décembre 2009, Ouagadougou, Burkina Faso Délai de soumission de résumé
Plus en détailComité monétaire et financier international
Comité monétaire et financier international Trente-et-unième réunion 18 avril 2015 Déclaration de Mr. Regis Immongault Ministre de l économie, de la promotion des investissements et de la prospective Gabon
Plus en détailCote d Ivoire: Progrès et Défis de l après-crise
19 AVRIL 2012 SON EXCELLENCE MONSIEUR CHARLES KOFFI DIBY, MINISTRE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Cote d Ivoire: Progrès et Défis de l après-crise Séminaire «Marchés de la Prochaine Génération», JP Morgan
Plus en détailOFFRE DE CONSULTANCE Volet Gouvernance judiciaire à l Est de la RDC
OFFRE DE CONSULTANCE Volet Gouvernance judiciaire à l Est de la RDC «Consultant en suivi-évaluation et élaboration d outils de suivi-évaluation pour le programme PARJ-E «Uhaki Safi» Profil recherché: Objectif
Plus en détailHausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada
Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des
Plus en détailL ANALYSE COUT-EFFICACITE
L ANALYSE COUT-EFFICACITE 1 Pourquoi utiliser cet outil en évaluation? L analyse coût-efficacité est un outil d aide à la décision. Il a pour but d identifier la voie la plus efficace, du point de vue
Plus en détailRemarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines
Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière
Plus en détailProgramme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?
Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements
Plus en détailREGLEMENT N 07/2006/CM/UEMOA PORTANT ADOPTION DES MODALITES DE CALCUL DU SOLDE BUDGETAIRE DE BASE CORRIGE DES RESSOURCES PPTE ET DES DONS BUDGETAIRES
UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------------- LE CONSEIL DES MINISTRES REGLEMENT N 07/2006/CM/UEMOA PORTANT ADOPTION DES MODALITES DE CALCUL DU SOLDE BUDGETAIRE DE BASE CORRIGE
Plus en détailL Assurance agricole au Sénégal
COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système
Plus en détailROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET
ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET I CONTEXTE DE LA REFORME BUDGETAIRE II OBJECTIFS ET AXES DE LA REFORME BUDGETAIRE III CARACTERISTIQUES DE LA REFORME BUDGETAIRE IV FACTEURS CLES DE SUCCES 2 Modernisation
Plus en détailTD n 1 : la Balance des Paiements
TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.
Plus en détailEPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER
EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système
Plus en détailÉCONOMIE GÉNÉRALE FIIFO1
ÉCONOMIE GÉNÉRALE FIIFO1 2000-2001 MÉRÉ Aurélien AMC Economie - Page 1 INTRODUCTION GENERALE 3 NATURE DE L ACTIVITE ECONOMIQUE 3 L OBJET DE LA SCIENCE ECONOMIQUE 4 LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE
Plus en détailLa balance des paiements et la position
La balance des paiements et la position extérieure globale selon le BPM6 1. Introduction La balance des paiements de la Belgique est l état statistique qui récapitule de façon systématique les transactions
Plus en détailRAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415
RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge
Plus en détailProgramme d Activités pour l Emploi des Jeunes dans la Province du Katanga (PAEJK)
Programme d Activités pour l Emploi des Jeunes dans la Province du Katanga (PAEJK) Projet de coopération déléguée présenté dans le cadre du PIC entre le Royaume de Belgique et la RD du Congo Durée 3 ans
Plus en détailLa monnaie, les banques et les taux d intérêt
Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires
Plus en détailPlateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité
Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations
Plus en détailRELEVÉ DES TRANSACTIONS ÉCONOMIQUES AVEC DES NON-RÉSIDENTS RTE
RELEVÉ DES S ÉCONOMIQUES AVEC DES NON-RÉSIDENTS RTE Nomenclature générale des codes de transactions à produire par les Déclarants Directs Généraux Pour application à compter du 1 er juillet 2012 15 décembre
Plus en détailLe Cadre de Dépenses à Moyen Terme. Définition et principes généraux
Le Cadre de Dépenses à Moyen Terme Définition et principes généraux Définition du CDMT Le CDMT est un instrument de programmation triennal glissant permettant de placer la gestion budgétaire dans une perspective
Plus en détail6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE
6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE INTRODUCTION 280. Le présent chapitre passe en revue les principales questions que pose aux pays la définition des agrégats de la monnaie, du crédit et de la dette. Il sert
Plus en détailLa séquence des comptes
La séquence des comptes Comptes des institutions sans but lucratif au service des ménages I: Compte de production P.2 Consommation intermédiaire B.1b Valeur ajoutée brute P.51c Consommation de capital
Plus en détailChapitre 3. La répartition
Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations
Plus en détailDésignation d organisations non gouvernementales aux fins de l article 77 du Règlement intérieur du Conseil
Nations Unies Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement Distr. restreinte 2 octobre 2013 Original: français TD/B/EX(58)/R.1 Conseil du commerce et du développement Cinquante-huitième
Plus en détailLe Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté
18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté
Plus en détailRemarques introductives, décentralisation fiscale
Remarques introductives, décentralisation fiscale Forum Régional sur la Décentralisation Marseille, 23 juin 2007 Hélène Grandvoinnet Plan Variété des CL RESSOURCES Trois grands types de ressources Ressources
Plus en détailDépartement des affaires économiques et sociales. études méthodologiques Série F, n 85 Manuel de comptabilité nationale
ST/ESA/STAT/SER.F/85 Département des affaires économiques et sociales Division de statistique études méthodologiques Série F, n 85 Manuel de comptabilité nationale Comptabilité nationale : introduction
Plus en détailLes politiques de réduction du coût salarial en Belgique
Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération
Plus en détailAccès des populations rurales au capital en Agroland
PROGRAMME DE FORMATION AUX POLITIQUES DE LA FAO Programme de renforcement des capacités sur les politiques et les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural Ressources en ligne pour
Plus en détailLe ministre Oliver dépose un budget équilibré et un plan axé sur des impôts bas pour favoriser l emploi, la croissance et la sécurité
Ministère des Finances Communiqué Le ministre Oliver dépose un budget équilibré et un plan axé sur des impôts bas pour favoriser l emploi, la croissance et la sécurité Le Plan d action économique de 2015
Plus en détailMutuelles de santé et financement du système de santé
Bureau International du Travail Programme Stratégies et Techniques pour l Extension de la Protection Sociale Version de : Vendredi, 3 octobre 2008 Mutuelles de santé et financement du système de santé
Plus en détail