Document de conjoncture 2014 Plénière du 13 avril 2015

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1 Document de conjoncture 2014 Plénière du 13 avril 2015 Ce document, à usage des conseillers économiques, sociaux et environnementaux de la région Centre-Val de Loire, a été réalisé par le Comité de conjoncture du CESER à partir des sources disponibles à la fin décembre Remerciements à tous ceux qui, en interne et en externe, ont participé à la rédaction de cette présentation. Ce document de conjoncture, ainsi que l avis annuel sont disponibles au public après la plénière de présentation. Comité de conjoncture CESER Centre-Val de Loire Jean-Jacques FRANCOIS, Rapporteur général conjoncture 0

2 SOMMAIRE INTRODUCTION... 4 I. CONJONCTURE GENERALE... 5 A) Actualités conjoncturelles... 5 B) L euro... 6 C) Prix du pétrole et des matières premières... 7 II. FRANCE... 9 A) Dette et déficit... 9 B) La croissance C) Prix et Inflation III. INDICATEURS DE CONFIANCE A) Indicateurs des entreprises B) Indicateurs des ménages IV. SITUATIONS PARTICULIERES DES ENTREPRISES A) Indicateur du Climat des affaires B) Carnets de commande / Stocks C) Capacités de production V. EMPLOI ET MARCHE DU TRAVAIL A) En zone euro B) En France C) En région Centre-Val de Loire D) Situation de l emploi salarié VI. ACTIVITES A) Agriculture B) Industrie C) Energie D) Bâtiment et travaux publics E) L Economie Sociale et Solidaire F) Tourisme G) Commerce H) L artisanat I) Professions libérales

3 VII. CREATIONS ET DEFAILLANCES D ENTREPRISES A) Créations d entreprises B) Défaillances d entreprises VIII. COMMERCE EXTERIEUR IX. ENVIRONNEMENT A) Pollution de l air et de l eau B) Les déchets C) Climat X. QUALITE DE LA VIE A) Logement B) Santé C) RSA et minima sociaux D) La pauvreté E) Le surendettement F) Formation et enseignement supérieur XI. ACTUALITES FINANCIERES ET FISCALES A) Evolution des crédits C) Fiscalité D) BPI CICE PERSPECTIVES ANNEXE N 1 : Le marché du travail en région Centre-Val de Loire ANNEXE N 2 : Tableau comparatif de conjoncture du BTP ANNEXE N 3 : Les entreprises de l ESS ANNEXE N 4 : Nombre d entreprises artisanales en région Centre-Val de Loire au 31 décembre ANNEXE N 5 : Défaillances d entreprises par secteurs d activités

4 Insee 3

5 INTRODUCTION 2014 a été une année de reprise mais sur des rythmes différents avec une accélération aux Etats- Unis, une croissance chahutée dans le monde émergent jusqu en Chine et un manque d'entrain en Europe En zone euro le PIB a rebondi au 4 ème trimestre. Une croissance plus soutenue des exportations et la bonne tenue de la consommation des ménages ont soutenu le cycle européen. Les effets de la baisse du prix du pétrole et de la dépréciation de l'euro y ont sûrement contribué. En France, l'activité est restée éloignée de son niveau moyen de longue période, notamment dans le secteur de la construction qui a connu une année 2014 particulièrement difficile. Par ailleurs, la croissance de la zone euro n'a pas été suffisante pour que nos partenaires économiques tirent vers le haut notre activité. En 2014, le PIB progresse au même rythme qu'en Seul le 3 ème trimestre a été marqué par un sursaut, les autres trimestres étant restés atones. La faible croissance de la consommation des ménages s'est maintenue comme en 2013 malgré la progression du pouvoir d'achat des ménages liée au ralentissement des prix à la consommation. L'investissement des entreprises est resté en repli malgré les premiers effets du crédit d'impôt compétitivité emploi. L'investissement des ménages a reculé nettement en raison de l'attentisme sur le marché de l'immobilier neuf. Le solde des échanges extérieurs de marchandises est resté nettement déficitaire, mais est un peu moins négatif qu'en Les prix à la consommation ont peu progressé. Au cours de l'année 2014, l'inflation s'est ralentie progressivement, sous l'effet du recul des prix de certains produits alimentaires et manufacturés, et plus nettement du fait du repli des prix des produits pétroliers. L'emploi total s'est stabilisé en 2014, entraînant une hausse du taux de chômage en raison de l'augmentation de la population active. En région Centre-Val de Loire : une activité sans véritable rebond. 1 L emploi stagne alors qu il est en très légère hausse en France métropolitaine. La construction est toujours en grande difficulté aussi bien en termes d emploi qu au niveau de la construction de logements. Le secteur des services marchands évolue plus favorablement et les emplois intérimaires y progressent, permettant la stabilisation d ensemble. Le marché du travail reste difficile avec un taux de chômage maintenu à 9,5 %, niveau inférieur à celui de la France métropolitaine. La création d entreprises s essouffle, notamment pour les autoentreprises, alors que les défaillances d entreprises reculent. Par ailleurs, les échanges extérieurs se replient. Dans ce contexte, le constat social est peu flatteur avec un chômage de longue durée qui touche les actifs les plus fragiles, l accroissement du nombre d allocataires des minima sociaux tels que l Allocation de Solidarité (versée aux chômeurs en fin de droit) et le RSA. Le revenu des plus modeste continue de diminuer dans un contexte où les inégalités ne se réduisent pas, enfin il est noté un accroissement des situations de pauvreté jusqu au niveau des jeunes. Cependant, des signes, certes encore faibles, pourraient s avérer encourageants. 1 Tous les éléments concernant la région Centre-Val de Loire apparaissent en bleu 4

6 I. CONJONCTURE GENERALE A) Actualités conjoncturelles Le retour à une croissance mondiale vigoureuse n a pas eu lieu. Les économies avancées ont eu une croissance moins forte que prévu. Au 4 ème trimestre 2014, seule l économie américaine a confirmé son rebond (+ 2,2 %) après la baisse ponctuelle du début de l année 2014 et avec un taux de chômage au plus bas, tandis que le Japon affichait une croissance nulle. Dans les économies émergentes, l activité a conservé une croissance modérée au 4 ème trimestre 2014 à l image de la Chine qui atteint son niveau de croissance le plus bas depuis 24 ans : de l ordre de 7 % en rythme annuel. L activité a notamment marqué le pas au Brésil et en Russie. La zone euro, au 4 ème trimestre 2014, a renoué avec la croissance, affichant une croissance de + 0,9 %. L économie européenne a notamment pu compter sur l Allemagne dont la croissance s est établie à 1,6 %, portée par la consommation des ménages. L Espagne a, elle aussi, enregistré des résultats encourageants, avec une croissance de + 0,7 % au 4 ème trimestre 2014, au plus haut depuis 2008, plus dynamique qu en France et en Italie Le niveau élevé du chômage et l atonie de l investissement, en particulier en logement, pourrait constituer un frein à la reprise. La reprise différée en France L économie française a terminé l année 2014 sans véritable rebond : la croissance n a atteint que 0,1 % au dernier trimestre après + 0,3 % au 3 ème trimestre, ce qui porte la progression du PIB à 0,4 % sur l ensemble de l année 2014, au même niveau qu en Avec une progression de 0,6 % en 2014, la consommation des ménages a une nouvelle fois soutenu la croissance, tout comme celle des administrations publiques (+ 1,9 %). En revanche, l activité dans la construction s est de nouveau fortement contractée, tant dans le bâtiment que dans les travaux publics. L atonie de la croissance en France risque d entrainer un nouveau recul de l emploi marchand. Un plus grand nombre d emplois aidés dans les branches non marchandes permettrait toutefois à l emploi total de se stabiliser. L évolution de plusieurs indicateurs bien orientés pourrait doper les prévisions de 2015, tel que le pouvoir d achat, aidé par la baisse du prix du pétrole, ou les exportations qui ont accéléré au dernier trimestre, grâce à la dépréciation de l euro. En région Centre-Val de Loire 2, l année 2014 a été, tout comme 2013, une année de transition pour l économie de la région. Si le taux de chômage progresse de 0,2 point au 4 ème trimestre, atteignant 9,5 % de la population active, sur une année glissante, il se stabilise. Il affiche une progression de 0,1 point sur un an contre + 0,5 au cours de l année précédente. Le taux de chômage régional demeure, par ailleurs, inférieur à celui de la métropole (10,0 %). Côté commerce extérieur, l excédent commercial de la région Centre-Val de Loire a progressé de 8 % sur l année 2014, atteignant 787 millions d euros, grâce à une baisse des importations plus importante que celle des exportations (respectivement - 5,9 % et - 5,4 % par rapport à 2013). Avec nouvelles entreprises enregistrées en 2014, les créations d entreprises ont progressé de 2,9 % en région Centre-Val de Loire. L ensemble des secteurs d activité est concerné, exception faite de la construction qui pâtit d une conjoncture très difficile. Autre signe 2 Introduction tableau de bord économique de CENTRECO de mars

7 prometteur, les défaillances d entreprises ont atteint leur plus faible niveau depuis quatre ans, avec défaillances enregistrées au cours de l année 2014 (- 8,4 % par rapport à 2013). B) L euro Euro / Dollar L année 2014 s achève avec une baisse de la paire euro/dollar de près de 12 %, au plus bas depuis 2005 où elle avait perdu 12,63 %. L année 2014 a été principalement marquée par la baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne (voir graphique ci-dessous) à des niveaux historiquement bas, une croissance économique atone en zone euro, la persistance d un risque de déflation, la crise ukrainienne, l'entrée en récession de la Russie, la chute inexorable des prix du pétrole et l'incertitude politique en Grèce. Autant de facteurs qui pourraient ne pas être sans conséquence sur l économie européenne et nationale = 1,2141$ au 31/12/2014 Graphique EUR/USD SPOT, cours EUR/USD SPOT Boursorama Taux de refinancement BCE taux d intérêts de la banque centrale européenne 6

8 C) Prix du pétrole et des matières premières 3 En décembre 2014, le prix du pétrole chute et retrouve un niveau inédit depuis début 2009 Le cours du pétrole chute à un niveau inférieur de 44 % à celui de juin En décembre, le prix en dollars du baril de pétrole de la mer du Nord (Brent) continue de baisser fortement. Depuis juin, il est tombé de 111,8 $ à 62,2 $, soit - 44 %, atteignant son plus bas niveau depuis début L offre reste abondante, notamment la production de pétrole non conventionnel américain et celle des pays membres de l OPEP. En regard, la demande réelle et anticipée reste peu soutenue. En euros, le prix du Brent chute un peu moins fortement, la monnaie européenne s étant légèrement dépréciée par rapport au dollar. Prix des carburants A la pompe, le gazole est proche de son niveau moyen de 2008 mais le SP est 15 cts plus cher que cette année-là. D après les chiffres du Ministère de l Ecologie 3 INSEE - Informations Rapides - n janvier

9 Les prix des matières premières alimentaires sont quasi stables En décembre, les prix en euros des matières premières alimentaires sont quasi stables (- 0,1 % après + 4,1 %). Les prix des matières premières industrielles baissent En décembre, les prix en euros des matières premières industrielles baissent (- 1,8 % après + 1,1 % en novembre). Les prix des matières premières agro-industrielles augmentent légèrement (+ 0,9 % après + 0,4 %). Les prix des matières premières industrielles se reprennent Les prix en euros des matières premières importées hors énergie rebondissent (+ 2,4 %), que ce soient les matières premières alimentaires (+ 4,1 %), industrielles (+ 1,1 %) ou minérales (+ 1,4 %). La conjonction favorable : euro, pétrole et taux En zone euro, la situation apparait plutôt favorable, avec la conjonction de trois facteurs propices à une accélération cyclique. D'abord, l'euro baisse, ce qui devrait permettre à la zone euro de regagner un peu de compétitivité, un stimulant pour ses exportations. Ensuite, le prix du pétrole, exprimé en euro, a lourdement chuté. Pour les ménages, l'effet est dilué avec des prix à la pompe fortement taxés mais il n'en reste pas moins positif, en accentuant le mouvement désinflationniste, synonyme ici de gains de pouvoir d'achat. C'est aussi bénéfique pour les entreprises, gourmandes en énergie, avec à la clef un redressement des marges et de la profitabilité qui, meilleure visibilité aidant, pourrait favoriser un redémarrage de l'investissement. Surtout que, et c'est le troisième élément, les taux sont à des planchers historiques, de quoi profiter de financements bon marché. 8

10 II. FRANCE A) Dette et déficit Dette publique de la France : la barre des milliards d'euros franchie 4 À la fin du 4 ème trimestre 2014, la dette publique de Maastricht s établit à 2 037,8 Md (soit 95 % du PIB), en augmentation de 2,4 Md par rapport au trimestre précédent (+ 84,4 Md sur l année). Exprimé en pourcentage du PIB, elle diminue toutefois de 0,2 point par rapport au 3 ème trimestre 2014 car le PIB progresse légèrement La dette de l État augmente légèrement La contribution de l État à la dette augmente de 0,6 Md au 4 ème trimestre 2014 après une diminution de 4,8 Md au 3 ème trimestre. La dette des administrations de sécurité sociale diminue Au 4 ème trimestre 2014, la contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette diminue fortement (- 7,6 Md ) en s établissant à 1 849,9 Md soit 86,3 du PIB. Insee Déficit Le déficit public s établit à 4 % pour 2014 Le déficit public en 2014, intégrant le budget de l Etat, la Sécurité sociale et les collectivités territoriales, s établit à 4 % en 2014, selon les chiffres communiqués par l Insee, au lieu de 4,4 % prévu en loi de finances rectificative. Il a donc très légèrement baissé par rapport à 2013 (4,1%) mais est resté très au-dessus de ce qui avait été annoncé en loi de finances initiale, fin 2013 (3,6%). Ce résultat devrait permettre aux responsables français d aborder l échéance de la présentation de leur programme de stabilité dans de meilleures conditions alors que la Commission européenne, dans ses recommandations rendues publiques le 27 février 2014, demandait à la France des efforts plus significatifs en 2015 et en 2016 pour ramener son déficit sous les 3 % en Dépenses moindres que prévu Ce petit pas le déficit était de 4,1 % en 2013 n en est pas moins accueilli avec satisfaction. Pour les trois quarts cette réduction du déficit est due à des dépenses moins élevées que prévu, alors que le montant des prélèvements obligatoires, lui, reste globalement stable. Alors que la trajectoire des finances publiques transmise à Bruxelles prévoyait 4,1 % de déficit en 2015 la 4 INSEE : Informations rapides N 74 du 26 mars

11 Commission, quant à elle, recommandait un objectif de 4 %, le gouvernement table désormais sur un déficit public de 3,8 % en Insee La France pourrait échapper aux sanctions La Commission européenne a revu à la hausse la croissance européenne, elle devrait atteindre 1,7 % pour toute l'union européenne en 2015 et 1,3 % pour la zone euro (19 pays). Les perspectives de croissance de la France sont inférieures à la moyenne européenne, avec un score prévu en 2015 de 1 % et un déficit public en hausse par rapport à 2013, avec 4,3 % de PIB en 2014 et qui devrait être encore de 4,1 % en 2015 comme en D'ailleurs, la Commission prévoit qu'en 2016 la France soit le seul pays européen à voir son déficit dépasser 4 % du PIB. «La France doit faire un effort d'économies structurelles de 0,5 % et non de 0,3 % comme elle le propose», «des mesures supplémentaires seront nécessaires pour combler cet écart» a expliqué le commissaire aux Affaires économiques. B) La croissance Le PIB a progressé dans la zone euro avec une croissance de 0,3 % au 4 ème trimestre et de 0,9 % en La zone euro a affiché une croissance de 0,3 % au 4 ème trimestre Cela porte la croissance pour la région à 0,9 % pour l'ensemble de l'année Parmi les États membres pour lesquels les données sont disponibles pour le 4 ème trimestre, l'allemagne et l Espagne (+ 0,7 % chacun) ont affiché les plus forts taux de croissance par rapport au trimestre précédent. Chypre (- 0,7 %), la Grèce (- 0,4 %), l'autriche ainsi que la Finlande (- 0,2 % chacun) ont eux enregistré des baisses. De son côté, la France, deuxième économie de la zone euro, a affiché une croissance de 0,1 % fin 2014 tandis que l'italie a enregistré une croissance à l'arrêt (0,0 %). Dans le détail, la consommation des ménages a augmenté de 0,4 % dans la zone euro (après + 0,5 % au trimestre précédent). Les investissements ont progressé de 0,4 % (après avoir été 5 Source : deuxième estimation du PIB par Eurostat 10

12 stable). Les exportations ont crû de 0,8 % (après + 1,5 %) et les importations de 0,4 % (après + 1,7 %). La croissance au 4 ème trimestre provient à la fois de la consommation des ménages (+ 0,2 point de pourcentage), des investissements (+ 0,1 point) et du commerce extérieur, indique Eurostat, ce qui laisse penser que l'affaiblissement de l'euro commence à bénéficier aux entreprises exportatrices. La France a connu une croissance de 0,4 % en 2014, selon les chiffres de l'insee confortant les prévisions gouvernementales. L'Insee a également revu à la hausse les chiffres de 2013 : la croissance y a aussi été de 0,4 %, contre 0,3 % annoncé initialement. 0,4 %, cela reste toutefois encore trop faible pour réduire le chômage, puisque les experts s'accordent sur la nécessite d'avoir un chiffre de 1,5 %. En 2015, le gouvernement attend 1 %. En 2014, la croissance a été tirée par une légère hausse de 0,6 % de la consommation des ménages. Le commerce extérieur y a aussi contribué positivement à hauteur de 0,1 point, du fait d'une progression des exportations plus forte que des importations. Un regain de vitalité de la balance commerciale notamment dû à la baisse de l'euro et des cours du pétrole. En revanche, l'investissement total a reculé en France de 1,6 % sur l'ensemble de l'année 2014, après - 0,8 % en Selon l'institut de la statistique et des études économiques, c'est l'investissement des ménages qui a chuté: il s'est replié de 5,8 % (- 3,1 en 2013) alors que les entreprises non financières ont très légèrement augmenté leurs investissements (+ 0,3 % après - 0,6 %). Réalisation en cours d une note sur les indicateurs complémentaires au PIB C) Prix et Inflation Les prix à la consommation augmentent de 0,1 % sur un an 6 Comparé au même mois de l année 2013, l indice des prix à la consommation (IPC) augmente de + 0,1 % en décembre. Hors tabac, l IPC est stable sur un an. 6 INSEE - Informations Rapides - n 6-14 janvier 2015 : 11

13 Si les prix des services ont légèrement accéléré, en conséquence notamment de la hausse de TVA, les prix des produits manufacturés, énergétiques et alimentaires ont à l'inverse reculé. L'inflation serait légèrement négative en moyenne annuelle en 2015 (- 0,1 %), sans pour autant entraîner de spirale déflationniste. Source : Eurostat Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sousjacente (ISJ) Recul sensible des prix de l énergie En décembre 2014, les prix de l énergie baissent (- 4,4 % sur un an) du fait de la chute des prix des produits pétroliers (- 10,6 % sur un an). Les prix des carburants reculent ainsi de - 9,9 % et ceux du fioul domestique de - 16,7 % sur un an. Par ailleurs, les prix du gaz de ville augmentent de + 1,2 % et les prix de l électricité de + 4,8 % sur un an. Repli des prix de l alimentation Les prix des produits alimentaires se replient sur un an (- 0,4 %). Hors produits frais, les prix de l alimentation se replient également de 0,4 % sur un an. Hausse des prix des produits manufacturés Comme en 2013, les prix des produits manufacturés augmentent légèrement (+ 0,2 % sur un an). À l inverse, les prix des produits de santé reculent de - 3,0 % sur un an. Evolution de la consommation privée dans les grands pays de la zone euro 12

14 La correction de la consommation privée suite à la crise fait preuve de résistance en France par rapport à ce qui a été observé dans les grands pays de la zone euro. Evolution de la consommation privée Salaires et pouvoir d achat Source : Eurostat L'indice du salaire mensuel de base (SMB) dans le secteur privé a augmenté de 1,4 % sur un an. L'indice du salaire mensuel de base (SMB) dans le secteur privé a augmenté de 0,1 % au 4 ème trimestre 2014, alors que les prix à la consommation ont de leur côté baissé de 0,1 %, selon les données du ministère du Travail. Sur un an, dans les entreprises de 10 salariés ou plus (hors agriculture et emplois publics), cet indice, qui se réfère à un salaire brut, avant déduction des cotisations sociales et versement des prestations sociales, et ne prend en compte ni les primes ni les heures supplémentaires, a augmenté de 1,4 %. Ces évolutions doivent être mises en regard de l'inflation, précise la Dares, le service des statistiques du ministère : au cours du 4 ème trimestre 2014, les prix à la consommation (hors tabac) ont baissé de 0,1 %. Entre décembre 2013 et décembre 2014, les prix ont stagné (- 0,0 %). De son côté, l'indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) a progressé de 1,4 % sur un an. La durée hebdomadaire collective moyenne du travail des salariés à temps complet est restée stable à 35,6 heures à la fin du mois de décembre. Pouvoir d achat Le pouvoir d'achat pourtant en baisse depuis 5 ans Entre 2009 et 2014, les hausses de revenu (+ 2,9 %) n'ont pas suivi celles des prix, qui ont grimpé de 6,9 % sur la même période, selon le magazine 60 millions de consommateurs. Depuis 2009, les Français ont perdu l'équivalent de euros annuels (1.496 euros précisément) de pouvoir d'achat. 60 millions de consommateurs note une augmentation notable du prix des dépenses contraintes, notamment liées au logement ou à la voiture. 13

15 Pour calculer ces variations, le magazine de l'institut national de la consommation (INC), s'est basé sur l'évolution des prix, des revenus, et de la consommation des ménages. Les hausses de revenu n'ont pas suivi celles des prix Il estime ainsi qu'entre 2009 et 2014, le revenu annuel moyen par ménage (incluant salaires, patrimoine et prestations sociales, et déduisant impôts et cotisations sociales) a augmenté de 2,9 %, passant de euros à euros. Mais parallèlement, les prix ont augmenté de 6,9 %, avec notamment une explosion du poids des dépenses contraintes. Selon les estimations du magazine, les dépenses de carburant ont augmenté de 335 euros depuis 2009, celle de l'électricité de 205 euros, et les loyers de 175 euros. 7 Des revenus élevés et en forte hausse en périphérie des pôles urbains en région Centre-Val de Loire 8 Si les ménages de la région bénéficient d une situation relativement préservée en matière de revenus, les disparités s accentuent. Les résidents des périphéries des grandes villes disposent des revenus les plus élevés. Dans les villes-centre les revenus sont plus faibles et n ont pas augmenté ces dernières années. Les inégalités y sont particulièrement marquées, les habitants les plus aisés ayant un revenu huit fois supérieur aux plus modestes

16 III. INDICATEURS DE CONFIANCE A) Indicateurs des entreprises Le climat des affaires est stable En décembre 2014, l indicateur du climat des affaires en France, calculé à partir des réponses des chefs d entreprise des principaux secteurs d activité reste à son niveau de novembre. La majorité des climats sectoriels sont stables : seul l indicateur dans le commerce de détail perd un point. Insee En France, le climat des affaires dans l industrie demeure inférieur à son niveau de long terme. Au niveau régional, la détérioration est sensible en raison de la dégradation des carnets de commandes et de prévisions plutôt défavorables. Dans les services, l ICA national est stable à un niveau assez nettement en-deçà de sa moyenne de long terme. Il en est de même en région Centre-Val de Loire. B) Indicateurs des ménages La confiance des ménages en hausse En décembre 2014, la confiance des ménages augmente pour le 2 ème mois consécutif. L indicateur qui la synthétise gagne de nouveau 2 points, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis juin Il reste cependant nettement en dessous de sa moyenne de longue période. 15

17 Indicateur synthétique de confiance des ménages Insee 16

18 IV. SITUATIONS PARTICULIERES DES ENTREPRISES A) Indicateur du Climat des affaires Banque de France En France, le climat des affaires dans l industrie est en retrait de près d un point par rapport à novembre et reste à un niveau inférieur à la moyenne de long terme. L ICA régional progresse d un point mais demeure également nettement en deçà de son niveau de long terme Dans les services, L ICA national perd deux points et s éloigne encore un peu plus de son niveau de long terme. Il est resté à peu près stable en région Centre-Val de Loire. B) Carnets de commande / Stocks Conformément aux prévisions, la production industrielle a été quasi-stable. Si les cadences ont accéléré de façon sensible dans la cosmétique, les équipements informatiques et électroniques et les produits pharmaceutiques, elles ont nettement marqué le pas dans l industrie de la viande et le travail du bois. Les cours des matières premières et les prix des produits finis n ont pratiquement pas varié. Les prévisions demeurent globalement très prudentes d un secteur à l autre (et parfois même au sein d un secteur donné), les anticipations sont très diverses. Les professionnels de l automobile interrogés sont relativement pessimistes ; il en est de même pour la boulangerie industrielle et les machines et équipements. 17

19 Banque de France Le flux de commandes nouvelles n a pas connu d évolution sensible, l orientation légèrement favorable observée sur les marchés étrangers étant compensée par le marasme de la demande nationale. La situation des carnets s est dégradée et s est éloignée du niveau jugé normal par les chefs d entreprise interrogés. Même si les stocks de produits à livrer se sont un peu dégonflés, les encours globaux se situent à un niveau un peu supérieur à la normale. C) Capacités de production Banque de France Le taux d utilisation des capacités s est à nouveau dégradé, notamment dans les équipements électriques et électroniques et les autres produits industriels ; il demeure nettement en deçà de sa moyenne de longue période, même si un léger rebond est constaté en fin Les effectifs n ont que peu varié et ne devraient pas connaître d évolution marquée à court terme. L extrême faiblesse de l utilisation des capacités de production régionales limite les perspectives d investissements et ralentit la compétitivité des entreprises. 18

20 Banque de France Un recul d activité particulièrement marqué dans les TPE au 4 ème trimestre Le volume d activité des entreprises de moins de 20 salariés a reculé en moyenne de 3 % par rapport au 4 ème trimestre La baisse d activité, qui concerne l ensemble des régions, est comprise entre - 0,5 % et - 5 %. Trois grandes tendances se dessinent, les régions marquées par un recul d activité inférieur à - 2,5 %, les régions enregistrant une baisse d activité proche de la moyenne nationale comprise entre - 2,5 et - 3,5 % et enfin les régions affichant un recul supérieur à - 3,5 %, parmi lesquelles figure la région Centre-Val de Loire. La reprise dans le bâtiment se fait toujours attendre, les investissements dans la construction neuve et les dépenses de travaux en entretien-rénovation des ménages sont globalement restés enrayés en La crise est encore là, même si l année 2014 connaît un recul moins important qu en 2013 (- 2 % contre - 3 %). Cette baisse d activité pour le onzième trimestre consécutif peut s expliquer, comme aux trimestres précédents, par les mauvais chiffres des mises en chantier et la dégradation du nombre de permis de construire déposés. De plus, la montée du chômage a accentué les craintes des ménages qui ont préféré consolider leur épargne de précaution plutôt que de réaliser des travaux. CCI Centre et CENTRECO ont œuvré ensemble pour réaliser la troisième édition de l état des lieux des entreprises à capitaux internationaux en région Centre-Val de Loire. 10 Cette étude recense la présence, en région Centre-Val de Loire, des établissements industriels, de la logistique, de l informatique et du bâtiment (hors artisanat) dont le capital est détenu, en tout ou partie, par au moins une entreprise étrangère. Ce sont ainsi 471 établissements à capitaux internationaux (30 nationalités différentes), employant plus de salariés, qui ont été recensés. Ces entreprises internationales, toujours plus nombreuses en région Centre, témoignent de l attractivité économique du territoire régional. 9 Source : Notes de conjoncture CAPEB janvier

21 V. EMPLOI ET MARCHE DU TRAVAIL A) En zone euro Le chômage a reculé en décembre dans la zone euro pour la première fois, atteignant son plus bas niveau depuis avril 2012, selon les chiffres publiés l'office européen de statistiques Eurostat. Le taux de chômage s'est établi à 11,3 % en décembre Dans le détail, quatre pays s'imposent comme les véritables locomotives de cette reprise de l'emploi. D'un côté, les deux «revenants» que sont l'espagne et le Portugal. Après une explosion de leur nombre de chômeurs sous l'effet de la crise économique, ils bénéficient tous les deux d'une meilleure tendance depuis début L'Allemagne se maintient sous la barre des 5 % de chômeurs L'Espagne est ainsi passée de 26,3 % de chômeurs au plus haut, en avril 2013, à 23,4 %. C'est mieux, mais cela reste tout de même le deuxième taux de chômage le plus élevé de la zone euro. Plus impressionnant, le Portugal est retombé de 17,7 % en janvier 2013 à 13,3 %. Enfin, l'allemagne poursuit sur sa lancée. La république fédérale n'a plus connu de hausse du nombre de chômeurs depuis août Il est désormais de 4,7 %. A l'autre extrémité du spectre, c'est la Grèce qui enregistre le taux le plus élevé à 25,8 %, selon les dernières statistiques disponible. Le taux de chômage de l'europe à 28 tombe ainsi à 9,8 %, avec le Royaume-Uni en tête légèrement au-dessus de 5 %. Eurostat (14/12/2014) B) En France Ce chapitre important est alimenté par des informations provenant de la DIRECCTE et de l INSEE. 20

22 Taux de chômage au sens du BIT En moyenne sur le 4 ème trimestre 2014, le taux de chômage au sens du BIT s élève à 10,4 % de la population active en France (10,3 % au 3 ème trimestre). Il retrouve ainsi son niveau du 2 ème trimestre En France métropolitaine, le nombre de chômeurs a augmenté de personnes ; avec 2,9 millions de personnes au chômage. Taux de chômage au sens du BIT Source : Insee, enquête Emploi Les derniers chiffres du chômage, d'une année 2014 tristement «record» indiquent que le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité a atteint en décembre 3,496 millions en métropole, soit personnes de plus en un mois et de plus sur l'année 2014, selon les statistiques de Pôle emploi. Déjà en novembre, avec 3,49 millions de demandeurs d emploi sans activité en métropole, le chômage avait atteint un niveau historique en France. Mais selon le ministre du Travail, l'année 2015 s'annoncerait sous de meilleurs auspices. L'organisme gestionnaire de l'assurance chômage prévoit en effet un ralentissement du nombre de chômeurs. En revanche, toujours pas de baisse en vue en raison d une «faible croissance qui limiterait la progression de l emploi» selon l Unedic. 43 % des chômeurs inscrits à Pôle emploi le sont depuis plus d'un an. A quoi s'attendre en 2015? Fin novembre, l'ocde indiquait ne pas s'attendre à une baisse du chômage en France avant De son côté, dans sa dernière note de conjoncture, publiée en décembre 2014, l'insee prévoit une nouvelle augmentation du taux de chômage début 2015 : il progresserait au cours des prochains trimestres, à 10,6 % mi 2015 (10,2 % en métropole). «La légère hausse attendue de l'emploi ne suffirait pas à absorber la progression de la population active et le nombre de chômeurs augmenterait légèrement», estime l'institut de la statistique. Même perspective du côté de l'unedic : dans ses prévisions financières de janvier 2015, l'organisme paritaire en charge de l'assurance chômage anticipe une aggravation du chômage en 2015 et table sur demandeurs d'emploi sans activité supplémentaires en métropole. Pour l'organisation internationale du travail (OIT), la diminution du taux de chômage en France n'interviendrait que dans deux ans. Le taux devrait passer de 9,97 % en 2015 et 2016 à 9,86 % en Une baisse qui se poursuivrait : en 2019, le taux de chômage dans l'hexagone atteindrait 9,47 %, selon l'organisation. 21

23 C) En région Centre-Val de Loire Emploi et marché du travail Une diminution de la demande d emploi Le nombre de demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (anciennes catégories 1, 2 et 3 hors activités réduites) en décembre 2014 diminue de - 0,4 % par rapport au mois précédent. En évolution annuelle, la hausse persiste (+ 5,5 %). En données corrigées des variations saisonnières, le nombre de demandeurs d emploi s élève désormais à fin décembre 2014, contre en novembre dernier. Le nombre des entrées à Pôle emploi en catégories A, B et C en données corrigées des variations saisonnières sur trois mois glissants diminue de - 3,4 %. Dans le même temps, le nombre de sorties enregistre une baisse de - 1,3 %, conséquence de la diminution du nombre des reprises d emploi déclarées (- 10,6 %) et des cessations d inscription pour défaut d actualisation (- 4,2 %). 22

24 Une augmentation de la demande d emploi jeune Le nombre de jeunes de moins de 25 ans inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B et C est en augmentation (+ 0,7 %) par rapport au mois précédent (+ 0,5 % en France métropolitaine). Parallèlement, le public de 25 à 49 ans augmente dans les mêmes proportions. Les 50 ans et plus connaissent une augmentation légèrement plus importante (+ 0,8 %). Toutes tranches d âges confondues, le nombre d hommes augmente de + 0,7 %, le nombre de femmes enregistrant une hausse de + 0,8 %. En rythme annuel, les hommes subissent toujours une augmentation plus forte (+ 7,4 %) que les femmes (+ 6,2 %). Une nouvelle hausse de la demande d emploi de longue durée Le nombre de demandeurs d emploi de catégorie A, B et C inscrits à Pôle emploi depuis un an ou plus enregistre une nouvelle augmentation de + 0,8 % par rapport au mois précédent. Au niveau France métropolitaine, la demande d emploi de longue durée augmente de + 1,3 %. En région Centre-Val de Loire, 43,8 % des demandeurs d emploi sont désormais inscrits à Pôle emploi depuis un an ou plus, chiffre identique à celui du mois précédent. Une nette baisse du nombre des offres d emploi collectées Le nombre des offres d emploi collectées par Pôle emploi en données corrigées des variations saisonnières diminuent de - 7,2 % en variation trimestrielle sur trois mois glissants (France métropolitaine : - 1,6 %). Cette baisse touche uniquement les offres d emploi non durable (- 15,9 %) ; les offres d emploi durable augmentent de + 1,2 %. 23

25 Une situation régionale qui présente des signes d'amélioration, notamment : Une baisse du nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A de - 0,4 % par rapport au mois précédent Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A diminue dans quatre départements, de - 1,6 % dans le Loir-et-Cher à - 0,2 % dans le Loiret Une diminution du nombre des entrées à Pôle emploi de - 3,4 % en variation trimestrielle avec notamment un recul de - 8,0 % des inscriptions suite à une fin de mission d'intérim et de - 3,6 % à l'issue d'une fin de contrat à durée déterminée Une progression du nombre des offres d'emploi durable collectées de + 1,2 % Néanmoins, plusieurs indicateurs traduisent encore la fragilité de la situation de l'emploi : Une augmentation de la demande d'emploi de catégorie A, B et C des jeunes de moins de 25 ans de + 0,7 % Une baisse du nombre des sorties de Pôle emploi de - 1,3 %, malgré une forte hausse du nombre des entrées en stage (+ 23,1 %) Une hausse du nombre de demandeurs d'emploi de longue durée de + 0,8 % Une nette diminution du volume des offres d'emploi non durable de - 15,9 %. Voir Annexe n 1: Le marché du travail en région Centre-Val de Loire Hausse des ruptures conventionnelles 959 ruptures conventionnelles ont été homologuées en région Centre-Val de Loire en décembre 2014 contre 757 le mois précédent (données provisoires). Depuis le début de l année 2014, ruptures conventionnelles ont été homologuées en région (contre plus de au niveau France entière). Les départements de l Indre-et-Loire et du Loiret représentent plus de 55 % du total des ruptures homologuées en région en décembre Concernant les salariés protégés, 14 demandes ont été autorisées en décembre 2014, ce qui porte à 203 le nombre de demandes acceptées depuis janvier Intérim Une baisse du recours à l intérim Au niveau régional, le recours au travail temporaire représente emplois en équivalent temps plein fin décembre 2014 (dernières données connues). Ce chiffre est en hausse de 1,4 % par rapport à celui enregistré en décembre 2013 (France métropolitaine : + 3,7 %). 24

26 Sur une période annuelle, la situation départementale présente des disparités. L'évolution varie de - 1,1 % dans le Loiret à + 8,2 % dans le Loir-et-Cher. Deux départements (Loir-et-Cher et le Cher) enregistrent une hausse supérieure à celle de la région. D) Situation de l emploi salarié L emploi salarié du 4 ème trimestre En 2014, l emploi dans les secteurs marchands non agricoles diminue de 67,6 milliers d'emplois. L emploi continue de reculer dans l industrie (- 1,2 %) et dans la construction (- 3,1 %). En revanche, l emploi du secteur tertiaire dans son ensemble reste stable (+ 0,1 %), du fait de l intérim qui augmente en fin de période et rejoint son niveau de fin Insee En région Centre-Val de Loire Conformément aux anticipations exprimées il y a un an, une diminution des effectifs est observée dans tous les secteurs. La plupart du temps, cette évolution s'accompagne d'une contraction encore plus marquée du recours à l'intérim. Le secteur de la construction reste le plus touché avec 11 Informations Rapides - n février 2015 : 25

27 une diminution de ces effectifs de l ordre de 4 % sur l année suivant par l industrie (- 1 %) et le tertiaire marchand (- 0,5 %). Fonction publique 26

28 Emplois sans concours : les contractuels de la fonction publique On les appelle les «non-titulaires» ou les «contractuels» de la fonction publique. Ils constituent 20 % des agents des collectivités territoriales, 16 % de ceux des établissements de santé et 15 % des agents de l Etat. Soit, au total, presque 17 % des effectifs de la fonction publique. Ces recrutements sous CDD ou CDI obéissent à des règles précises. Contrats aidés La région a atteint les objectifs annuels fixés pour

29 VI. ACTIVITES A) Agriculture En 2014, la population agricole connaît la baisse la plus faible de la décennie (- 0,3 %) Les comptes de l agriculture publiés le 15 décembre tracent un portrait de l agriculture française marqué par plusieurs facteurs structurels forts : Hétérogénéité des conjonctures sectorielles ; Instabilité des marchés : des évolutions de prix de fortes ampleurs en 2014 (- 17 % pour l indice annuel du prix du blé tendre par rapport à 2013, - 16 % pour le maïs, et même - 45 % pour les pommes de terre) ; Mondialisation : l épisode de l embargo russe est emblématique de cette mondialisation de l agriculture française, car il a réduit d autant les perspectives d exportations de secteurs comme le porc ou les légumes et dégradé leur conjoncture. A cela, on pourrait ajouter l accalmie des prix sur les marchés mondiaux de l énergie qui a eu un impact positif sur les charges de production de l agriculture ; Orientations végétales : dégradation des revenus partout sauf en viticulture ; L excédent du commerce extérieur agroalimentaire français s érode. L agroalimentaire est l une des rares filières d activité qui, en France, dégage un excédent du commerce extérieur. En 2014, cette performance s est affaiblie. Deux facteurs expliquent ce repli : d une part l embargo russe qui a eu un effet particulièrement néfaste sur les exportations françaises de viande et de produits laitiers, et d autre part, le ralentissement des exportations de céréales en raison d une offre mondiale abondante. Certains pays émergents, dont la Chine, sont par ailleurs entrés dans une phase de ralentissement économique. Cela dit, cette contre-performance n empêche pas l agroalimentaire français de se diriger vers une solde excédentaire en 2014 (9 milliards d euros, en baisse de 2 milliards par rapport à ). Bilan des productions dans un climat d instabilité et d incertitudes 13 Les céréales : une moisson bonne en quantité, mais de qualité hétérogène La moisson 2014 a été marquée par des rendements satisfaisants, mais la météo pluvieuse et fraîche de l été a perturbé le bon déroulement des récoltes et souvent altéré la qualité des grains ; La production mondiale abondante oriente le marché des céréales et des oléagineux à la baisse. Les prix sont également parfois pénalisés par la qualité des récoltes, perturbée par des germinations sur pied. Toutefois, la forte baisse de l euro soutient la commercialisation export ; En colza, la production 2014 est en hausse de 40 % par rapport à Les cours sont orientés à la baisse Source DRAAF Agreste Centre-Val de Loire, Ministère agriculture, Chambre régionale agriculture 28

30 Les fruits et légumes : une situation difficile Pommes : récolte satisfaisante, mais prix en baisse (- 17 %) du fait des stocks de l ancienne récolte, d un marché saturé en raison de l embargo russe et d une baisse des prix de vente à l export sur les pays tiers ; En légumes : récolte d asperges faible, saison satisfaisante en fraises, commercialisation des poireaux difficile (offre importante, demande en baisse) ; Horticulture-pépinière : commercialisation à nouveau médiocre (baisse des achats des particuliers en volume), difficultés dans les entreprises. Viticulture : vendange globalement satisfaisante en volume surtout à l est de la région ; millésime 2014 prometteur. Le lait, le nombre d élevage laitiers diminue encore En lait de vache, les prix internationaux des produits laitiers (poudre) sont en baisse (surproduction mondiale de 10 Mt en 2014, embargo russe) ; l arrêt des quotas laitiers au 1 er avril 2015 marque la fin d une époque. En lait de chèvre, après la forte crise des dernières années : le nombre d élevage régional est en baisse (de en 2000 à 900 aujourd hui), et la production tarde à se relancer ; Le prix du lait de chèvre a tendu à se redresser en 2014, après plusieurs années très difficiles. Vin : une consommation mondiale en hausse 14 En 2018, la consommation de vin s'établira à 32,78 milliards de bouteilles, contre 31,7 milliards en moyenne entre 2009 et 2013, relève Vinexpo dans une étude menée et produite avec le cabinet britannique IWSR (International Wine and Spirits Research). Entre 2014 et 2018, la consommation devrait augmenter d'environ 3 %, au même rythme qu'entre 2009 et 2013 où elle avait progressé de 2,7 %. Comme c'est déjà le cas depuis quelques années ce n'est pas l'europe qui va tirer les ventes, mais les États-Unis (+ 11,3 % entre 2014 et 2018), ou la Chine (+ 24,8 % attendu en comptant Hong Kong). En France, premier producteur de vin et 2 ème pays consommateur en volume derrière les États-Unis, la consommation devrait continuer à reculer (- 2,8 %), de même qu'en Italie (- 5,1 %). Les Italiens vont boire 3,1 litres de moins par an d'ici à 2018, et les Français 2,3 litres de moins. Les deux pays resteront toutefois les plus gros buveurs du monde avec 45 litres de vin environ par personne en Les importations devraient augmenter de près de 5 % en volume pour le Royaume-Uni ou les États-Unis. La Chine (avec Hong Kong) continuera sa croissance, avec des importations attendues en hausse (+ 31,3 %). B) Industrie Sur un an la production industrielle se contracte Dans l industrie manufacturière, la production diminue au 4 ème trimestre de 2014 par rapport au dernier trimestre de 2013 (- 0,5 %). Elle se replie plus fortement dans l ensemble de l industrie (- 1,3 %). Sur cette période, la production baisse fortement dans les industries extractives, énergie, eau (- 4,8 %), dans les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (- 1,7 %), dans les matériels de transport (- 1,9 %) et dans les industries agricoles et alimentaires (- 1,3 %). 14 AFP, Le Figaro économie, lafranceagricole.fr, 22/01/

31 Elle est quasi stable dans les autres produits industriels (- 0,1 %). En revanche, elle croît très nettement dans la cokéfaction et raffinage (+ 14,0 %). Indices mensuels de la production industrielle Légende : CZ : industrie manufacturière - (C1) : IAA - (C3) : équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines - (C4) : matériels de transport - (C5) : autres industries Sources : Insee, SSP, SOeS En décembre 2014, nouveau recul des prix de production de l industrie 15 En décembre, les prix de production de l industrie française reculent sensiblement (- 0,9 %) dans le sillage de la chute des prix des produits pétroliers. La chute des prix des produits pétroliers s accentue L offre de pétrole reste abondante alors que la demande est peu soutenue. Sur un an, les prix des produits pétroliers raffinés reculent de 28,4 %. À l inverse, les prix des industries extractives, énergie, eau progressent de nouveau, tirés par la forte hausse des prix de l électricité sur le marché de gros et, dans une moindre mesure, par l augmentation des tarifs libres de l électricité. Les prix des autres produits industriels baissent Les prix des autres produits industriels continuent de diminuer. Ce recul est principalement imputable aux produits chimiques qui bénéficient de la baisse des cours de matières premières, notamment de celle des prix des produits pétroliers. Sur un an, l ensemble des marchés, les prix de production des produits industriels baissent de - 2,4 %. Prix d importation des produits industriels : - 1,9 % en décembre Sur un an, la baisse des prix d importation des produits industriels atteint 5,5 % et concerne tous les grands secteurs de l industrie. 15 INSEE - Informations Rapides - n janvier 2015 : 30

32 Indices de prix de l'ensemble de l'industrie Base et référence 100 en 2010 Région Centre-Val de Loire 16 L'année 2014 a été décevante dans l'industrie régionale. Alors que les chefs d'entreprise interrogés l'an passé espéraient une croissance de leur chiffre d'affaires, ce dernier s'est finalement inscrit en recul de 2,50 %. Les secteurs les plus dynamiques ont été les industries agroalimentaire et pharmaceutique tandis que les équipements électriques et électroniques et les matériels de transport étaient mal orientés. Conformément aux attentes, les effectifs ont été ajustés à la baisse (- 1,2 %). Les investissements ont légèrement progressé au niveau global (+ 2,4 %), mais bien moins que ce qui était anticipé il y a un an (+ 10,8 %). Dans leurs prévisions, les industriels interrogés tablent sur une croissance modérée de l'activité. Les effectifs devraient être à peu près stables, tandis que les investissements s'afficheraient en hausse de 5,2 %. Après la progression observée en 2013 (+ 2,1 %), l'activité industrielle régionale a ralenti en 2014 (- 2,5 %). Les reculs ont été sensibles dans les matériels de transport (- 6,3 %) et dans les équipements électriques et électroniques (- 8,7 %) À l'opposé, l'industrie agroalimentaire régionale a progressé de 3,80 %, ayant bénéficié d'un environnement assez favorable tant sur le plan national qu'international 16 Bilan 2014 et perspectives 2015 de la Banque de France 31

33 Le recul des équipements électriques et électroniques est imputable à une demande déprimée sur l'ensemble des marchés. Globalement, le secteur des autres produits industriels n'a connu qu'une baisse assez limitée de son volume d'affaires, de l'ordre de -1,0 %. Les évolutions sont cependant assez différenciées selon les branches. La pharmacie et la cosmétique, tirées par les exportations, se sont inscrites en progression (de respectivement + 3,8 % et + 1,0 %). Le marasme dans l'industrie automobile a pesé sur les chiffres d'affaires des industriels de la métallurgie (- 1,7 %) et des produits en caoutchouc et plastiques (- 1,9 %). Mais ce sont finalement le textile (- 2,4 %) et les autres produits minéraux non métalliques (- 3,6 %) qui accusent les plus nets reculs. C) Energie La facture énergétique française comparée à celle des autres pays européens Rapportée au PIB, la facture énergétique de la France, comme celle de l Allemagne, a été multipliée par deux en dix ans, du fait de la flambée des prix du pétrole et ce malgré l amélioration des performances énergétiques. Pour ces deux pays, le creusement du déficit énergétique concerne surtout le pétrole raffiné, dans un contexte de déséquilibre entre offre et demande. Les Etats-Unis deviennent un fournisseur de premier plan de pétrole raffiné en raison des difficultés rencontrées par l industrie du raffinage au sein de l UE. La France reste toutefois exportateur net d électricité. L excédent commercial d électricité permet d alléger la facture énergétique La France et l Allemagne dégagent des excédents comparables en énergie électrique : respectivement + 1,7 et + 1,9 milliard en Cependant, cette situation repose sur des stratégies différentes. En France, la part de la production nucléaire dans la production d électricité est restée à 75 %. En revanche, l Allemagne qui prévoit de sortir du nucléaire en 2022, recourt de plus en plus aux centrales à charbon, d où un creusement de son déficit commercial relatif aux importations de houille (- 4 milliards en Allemagne, contre - 1,7 milliard pour la France en Baisse de la consommation d électricité et progression des énergies renouvelables 17 La consommation française diminue de 6 % en 2014, pour s établie à 465,3 TWh compte tenu d une météo extrêmement clémente. Les énergies d origine renouvelable (ENR) poursuivent leur développement et représentent près de 20 % de la consommation d électricité française. La modération de la consommation électrique en 2014, associée notamment au développement des énergies renouvelables a permis de réduire de plus de 40 % les émissions de CO 2 du secteur électrique (- 19 millions de tonnes équivalent CO 2 ). Pour la première fois, la consommation des PME/PMI, des professionnels et des particuliers est en baisse de 0,5 % (392,4 TWh), alors que la consommation de la grande industrie est stable (67,4 TWh). Les échanges électriques ont été particulièrement soutenus en Avec un solde de 65,1 TWh, la France demeure en 2014 le pays européen le plus exportateur d électricité. 17 Communiqué de presse : Réseau de Transport d Electricité 27 janvier

34 Les consommations d'énergie dans l'industrie en La consommation d'énergie dans l'industrie (hors carburants) stagne en 2013, après une baisse de 18 % entre 2005 et Ce mouvement suit celui de la production dans l'industrie manufacturière. La facture énergétique, elle, cesse d'augmenter (- 1,3 % en euros courants et à champ constant), les prix du charbon et des produits pétroliers diminuant. La consommation d'énergie brute s'établit à 35,6 millions de tonnes d'équivalent pétrole et la facture énergétique à 15,9 milliards d'euros. L'électricité et le gaz demeurent les énergies les plus consommées. D) Bâtiment et travaux publics En France 19 Selon les statistiques officielles, logements ont été mis en chantier en 2014 en repli de 10,3 % par rapport à 2013 ; un niveau historiquement bas, jamais atteint depuis Les autorisations s inscrivent en baisse de 12 % en 2014 avec une dégradation qui affecte le collectif comme l individuel. Il est à noter toutefois que le recul se tasse globalement en fin d année La commercialisation des logements neufs affiche une activité très dégradée avec un niveau de réservation, au 3 ème trimestre 2014, atteignant logements collectifs, loin de la moyenne enregistrée entre 2005 et 2007 ( unités). Le montant des crédits nouveaux à l habitat (30,1 milliards d euros sur les 3 derniers mois à fin décembre) est en nette baisse de 17,8 % par rapport à la même période de l an précédent. Concernant le marché de l entretien-rénovation de logements, les entrepreneurs se montrent également pessimistes avec un niveau d activité actuel et des perspectives inférieurs à la normale. La baisse d activité dans le secteur non résidentiel neuf continue à s accentuer. Les mises en chantier de locaux à usage autre qu habitation, ont d ailleurs crevé leur plancher historique. Elles s établissent à 25,3 millions de m² en 2014, soit un recul de 8,8 % sur un an et de près de 8 % sur les 3 derniers mois. La baisse d activité est significative dans les Travaux Publics. Sur l année 2014, les travaux réalisés enregistrent une baisse de 3,9 % par rapport à l année dernière et le volume de marchés conclus se replie de 7,7 %. Pour le 1 er trimestre 2015, les chefs d entreprises anticipent à nouveau une activité en forte baisse. Les indicateurs matériaux corroborent ces constats et montrent toujours une nette détérioration. Logements neufs en forte baisse Avec logements neufs mis en chantier, soit une chute de 10,3 %, l année 2014 a été la plus mauvaise enregistrée depuis dix-sept ans. Ce nombre nettement inférieur à la moyenne des dix dernières années (environ logements) tout comme la vente de logements neufs. Hausse du chômage, avenir incertain, poids normes et vente de logements neufs, fiscalité alourdie et prix élevés expliquent ce constat. Le nombre de permis de construire (habitat individuel, collectif et social) a dégringolé de 12 % l'an dernier. Des efforts sont actuellement engagés par les organismes professionnels pour former et informer sur le «RGE» (signe de qualité Reconnu Garant de l Environnement) dont l objectif 18 Insee Focus «Stabilité de la consommation d'énergie dans l'industrie en 2013», n 11, octobre La conjoncture de la filière construction en France de février

35 est, entre autres, de faire progresser le nombre de constructions et de rénovations et la qualité des travaux En région Centre-Val de Loire 20 La construction a également connu une année difficile avec une activité en recul de 2,5 %, le gros œuvre et les travaux publics s'inscrivant nettement à la baisse. Les effectifs ont été réduits dans l'ensemble du secteur (- 3,1 %) et notamment dans le gros œuvre. Les prévisions demeurent mal orientées (- 2,4 %) avec un net repli de l'activité attendu dans les travaux publics et plus modérément dans le gros œuvre. Les investissements qui avaient déjà baissé en 2013 ont chuté de 14,7 % en Ils devraient se replier pour la troisième année consécutive en 2015 (- 11,1 %) Investissements Banque de France Pour les professionnels 21 L année 2014 a été une année difficile économiquement pour le secteur de la construction et ce, dans un climat conjoncturel, en perpétuelle dégradation. Comparativement à l'année 2013, on 20 Conjoncture bâtiment et travaux publics en région Centre février Conjoncture bâtiment et travaux publics en région Centre février

36 enregistre une baisse de - 13,8 % des mises en chantier de logements, soit plus de logements de moins. Dans le même temps, les autorisations reculent de - 27 %. La situation au dernier trimestre 2014 n est guère plus réjouissante car on enregistre respectivement une baisse de - 12 % des mises en chantiers et de - 36 % des autorisations sur un an. Concernant la segmentation par type de logements mis en chantier, tous les indicateurs sont au rouge dont ceux en résidence qui enregistrent la plus forte dégradation entre 2014 et Néanmoins, au 4 ème trimestre 2014 ces logements en résidence connaissent une hausse de + 45 %. Au niveau départemental, tous les départements s inscrivent dans la tendance baissière régionale. Le département du Cher semble connaître la plus forte dégradation avec un recul à - 50 % de ses mises en chantiers de logements. Dans cette morosité conjoncturelle, l optimisme n est pas au rendez-vous pour les acteurs de la construction. Construction neuve de logements Le 4 ème trimestre 2014 s inscrit dans le prolongement du trimestre précèdent avec une baisse des commercialisations de logements neufs individuels se rapprochant de - 78,5 % sur un an. Les ventes de logements collectifs, quant à elles, reculent de - 36,2 % contre - 6 % au trimestre précèdent. Comparativement au niveau national, la baisse des réservations de logements demeure plus marquée en région Centre-Val de Loire (- 12 % contre 21 %) Construction neuve de locaux Moins de 900 milliers de m² de surface de locaux mis en chantier à fin décembre 2014 ont été enregistrés en région Centre-Val de Loire, soit une baisse de - 18 % sur un an. Dans tous les départements de la région, on observe une baisse des surfaces de locaux mis en chantier à l exception du département de l Indre où ces surfaces progressent de + 5 % sur un an. L activité du bâtiment au cours du 4 ème trimestre 2014 a atteint, selon les chefs d entreprises, un niveau inférieur à celui observé à cette même période au cours de ces 6 dernières années. Globalement, la situation conjoncturelle reste dégradée pour les entreprises du second œuvre et aussi pour les entreprises de moins de 10 salariés. Au niveau régional, à l exception de l Indre, qui affiche une stabilité de son niveau d activité et du Cher qui lui affiche une sensible hausse, tous les autres départements s inscrivent dans la tendance régionale à la baisse et ce, en comparaison à l année dernière. 35

37 Avec un solde d opinion à - 49 % au 4 ème trimestre 2014, la dégradation de l activité des entreprises de Travaux Publics s est accentuée (- 27 % au trimestre précèdent). Les carnets de commandes continuent de se dégarnir avec 3,9 mois au 4 ème trimestre 2014 contre 5,3 au trimestre précèdent, soit une perte de - 1,2 mois. D un trimestre à l autre, les contraintes liées à l augmentation de la production des entreprises sont multiples. L insuffisance des demandes demeure en tête des contraintes liées à la hausse de la production. Au 4 ème trimestre, elle atteint 78 % contre 65 % au trimestre précédent. Suivent de loin les contraintes financières (18 %) et les conditions climatiques (9 %). Les autres contraintes se situent entre 1 % et 2 %. Comme il a été observé au trimestre précèdent, tous les indicateurs liés à la production de matériaux sont au rouge en ce dernier trimestre de l année L évolution sur un an montre une baisse de - 17 % pour le béton prêt à l emploi et de - 13 % pour la production de granulats. Avec salariés au 3 ème trimestre 2014, le secteur de la construction enregistre une baisse de - 4 % du nombre de salariés sur un an. Dans ce contexte, difficile pour les entreprises de maintenir leur effectifs salariés. L évolution des demandeurs d emploi du secteur de la Construction est en progression en septembre 2014 avec + 6,6 % des demandeurs par rapport au trimestre précédent. Au dernier trimestre 2014, on enregistre 501 créations d entreprises dans le secteur de la construction, soit un recul de - 14,8 % sur un an. Néanmoins, le recul observé sur l'année 2014 semble plus modéré avec - 1,8 %. Dans le même temps, les défaillances enregistrent une forte progression sur l'année 2014 avec + 20,6 % sur an. Baisse sensible des logements autorisés à la construction 36

38 Insee Centre-Val de Loire - Voir Annexe n 2: Tableau comparatif de conjoncture du BTP E) L Economie Sociale et Solidaire Les entreprises de l économie sociale et solidaire 22 Reconnue en France par une loi depuis le 1 er août 2014, l ESS regroupe l ensemble des entreprises sous statut juridique de coopérative, mutuelle, association et fondation. Les principes de solidarité et de responsabilité guident l activité dans une démarche de développement durable. L ESS compte aujourd hui entreprises en France employant 2,33 millions de salariés, ce qui représente 15,8 % de l emploi. Selon une estimation réalisée en 2013 par l INSEE, la part de l ESS dans la valeur ajoutée créée en France serait de de 6 %, soit environ 100 Md. Entre 2008 et 2013, l ESS demeure globalement créatrice d emploi alors que le reste du privé a perdu des effectifs (CNCRES, 2014). La forme principale d entreprise est la PME (13 % et 48% de l emploi) et seulement 7 % pour les TPE. Près d une ETI-GE (grande entreprise) sur cinq en France (19 %) est une entreprise de l ESS (43 % des salariés). Enfin, un tiers des PME et 40 % des ETI-GE se situent dans l Action sociale. Voir Annexe n 3: Les entreprises de l ESS Derniers chiffres de l ESS en région Centre-Val de Loire salariés sont employés dans l ESS, soit 10,2% de l emploi régional (10,3 % en France). - Une hausse de 6 % de ses emplois salariés entre décembre 2006 et décembre 2013, alors que le secteur privé hors ESS perdait 6 % de ses emplois. - 1,9 M de rémunérations brutes distribuées, soit 8,7 % des rémunérations brutes de la région établissements employeurs sont recensés, soit 10,8 % des établissements régionaux. 22 Focus issus de Bpifrance «PME 2014) Source : Panorama de l ESS en région N 9de septembre

39 Le secteur de l Insertion par l Activité Economique ((IAE) en région Centre-Val de Loire 24 Les structures de l IAE accompagnent dans leur réinsertion professionnelle des personnes rencontrant des difficultés particulières d accès à l emploi. En région Centre-Val de Loire, le secteur est composé de 146 structures : 7 Entreprises de Travail Temporaire d Insertion (ETTI), 32 Entreprises d Insertion (EI), 63 Ateliers et Chantiers d Insertion (ACI) et 46 Associations Intermédiaires (AI). En 2013, il a bénéficié de près de 18 millions d euros de crédits d Etat et de 1,3 million d euros au titre du Fonds social européen (FSE). F) Tourisme En région Centre-Val de Loire, le tourisme génère environ 3 milliards d euros de retombées en termes de consommation touristique et représente emplois salariés et non-salariés 25 La fréquentation touristique de la saison 2014 est en recul par rapport à celle de De mai à septembre 2014, le nombre de nuitées tous types d'hébergements confondus en Centre- Val de Loire a été de 4,8 millions, soit une baisse de 2,30 %, plus importante que celle de la France métropolitaine (- 0,90 %). L'hôtellerie traditionnelle perd 1,70 % tandis que l'hôtellerie de plein air perd 3,30 % (après une progression 6,70 % entre 2012 et 2013). L'étude de L INSEE indique que si la fréquentation des hôtels haut de gamme diminue (- 5,70 % dans les 4 ou 5 étoiles), celle des établissements de catégorie inférieure croit : + 4,60 % dans les hôtels de moins de 3 étoiles. Dans les campings, c'est surtout la clientèle française qui a fait défaut : - 7,20 % Un seul département a connu une progression globale, c'est celui de L Indre (+ 0,40 %), dont la clientèle française a augmenté de 1,30 %, mais où la clientèle étrangère a diminué de 2,10 %. En Indre-et-Loire, où la fréquentation de l'hébergement touristique a globalement diminué de 1,90 %, la clientèle française a baissé de 1 % et l'étrangère, de 3,20 %. En Loir-et-Cher, la fréquentation globale a été de - 4,30 %, avec une chute de la clientèle française (- 9,40 %, le record régional), mais une progression de 2,80 % de la clientèle étrangère. Au palmarès de la clientèle étrangère fréquentant les hébergements touristiques de la région, les Britanniques arrivent en tête, suivis des Allemands et des Américains. 24 Source DIRECCTE Centre Val de Loire 9 décembre 2014 : rubriques «publications» 38

40 Loire à vélo En région Centre-Val de Loire, le nombre moyen de passages de vélos cumulés de janvier à décembre 2014 s'élève à plus de passages par compteur (contre passages en 2013). En 2014, la fréquentation de La Loire à Vélo a progressé de 14 % par rapport à l'année précédente. Le printemps et l'automne ont largement contribué à ce bon résultat. Patrimoine : 2 sites inscrits à l Unesco (les cathédrales de Chartres et de Bourges), plus les 280 km de Val de Loire, de Sully-sur-Loire à Chalonnes-sur-Loire, incluant le domaine de Chambord et la basilique Saint-étienne de Neuvy-Saint-Sépulchre au titre des Chemins de Saint- Jacques-de-Compostelle. Pas moins de 8 «Plus beaux villages de France»... et un nombre de châteaux incalculable! - Nature : plus de 280 jardins inventoriés, 3 PNR et la plus grande forêt domaniale de France (forêt d Orléans). - Un record de fréquentation : le ZooParc de Beauval, dont le nombre de visiteurs a dépassé celui du château de Chambord, qui détenait jusqu alors la médaille touristique! Loin derrière, et dans l ordre : Chaumont, Cheverny, Blois, Azay... L'audience des sites internet régionaux 26 En 2014, les sites web des marques régionales Châteaux de la Loire, La Loire à Vélo et Val de Loire ont été consultés par un peu plus de 2,2 millions de visiteurs. A noter le poids croissant de la mobilité : 30 % des visiteurs viennent aujourd'hui sur nos sites à partir d'une tablette ou d'un smartphone (22 % en 2013). L'application La Loire à Vélo, développée par le CRT pour le compte des 2 régions, a été téléchargée fois depuis sa création en février Les marques régionales sont également présentes sur les réseaux sociaux et notamment Facebook avec fans abonnés aux pages régionales (au 10/09/2014). G) Commerce En décembre 2014, le climat des affaires est quasi stable dans le commerce de détail et dans le commerce et la réparation automobiles Selon les chefs d entreprise interrogés en décembre 2014, le climat des affaires est quasi stable dans le commerce de détail et dans le commerce et la réparation automobiles. L indicateur se situe toujours en dessous de sa moyenne de longue période. Une activité passée jugée moins dégradée Pour le troisième mois consécutif, les chefs d entreprise sont moins nombreux à déclarer une baisse de leurs ventes passées. Le solde d opinion correspondant se rapproche de son niveau moyen. Pour le deuxième mois consécutif, les chefs d entreprise sont moins nombreux à prévoir des baisses de prix. Le solde correspondant est toutefois encore bas. Une activité passée jugée mieux orientée dans le commerce généraliste, plus terne dans le commerce spécialisé D après les détaillants du commerce généraliste, les ventes passées ont encore progressé dans ce secteur, le solde correspondant passant au-dessus de son niveau moyen. En revanche, les commerçants spécialisés signalent pour le troisième mois consécutif un recul de leurs ventes 26 Source Analytics 39

41 passées, le solde devenant très inférieur à sa moyenne de long terme. Dans le secteur de l aménagement de l habitat, les commerçants signalent des activités passée et prévue particulièrement ternes. Les stocks sont jugés lourds, principalement dans le commerce généraliste. Le solde retrouve le haut niveau de fin Dans le commerce généraliste, les détaillants sont moins nombreux qu en novembre à prévoir des baisses de prix. Le commerce en région Centre Val de Loire 27 Un nombre de commerces stable depuis Un tiers des communes sans commerce de proximité 18 % des communes dépourvues de tout commerce. Il s agit quasi-exclusivement de communes de moins de 500 habitants (92 % d entre elles). 32 % des communes sont dépourvues de commerces de proximité. 88 % d entre-elles comptent moins de 500 habitants. Une extension des surfaces de vente, qui atteignent plus de 4 millions de m². Une progression de 16 % a été enregistrée entre 2009 et 2014 pour la surface totale des hypermarchés en région Centre-Val de Loire. Elle est désormais supérieure à celle des supermarchés, et représente 36 % des surfaces alimentaires, soit le double des surfaces dédiées à l alimentaire «traditionnel». Le phénomène Drive 27 L'Observatoire du Commerce des CCI du Centre : 40

42 En moins de 5 ans, les Drives ont réussi à conquérir une part de marché supérieure à 1 % pour les achats alimentaires en région Centre-Val de Loire. Des commerces non-sédentaires dynamiques. 320 communes de la région Centre-Val de Loire accueillent, au moins une fois par semaine, un marché. Cela représente près de 20 % des communes de la région, pour un total de 467 marchés recensés. Un nombre d emplois important dans les Commerces salariés dans les commerces de détail et grandes surfaces de la région. L effectif total, en prenant en compte les non salariés (très présents dans les commerces de moins de 300 m²), est estimé à plus de personnes (près de en équivalent temps plein). En intégrant les effectifs des Cafés-Hotels-Restaurants, des commerces automobile et des services aux particuliers, on atteint emplois dans le secteur du commerce (hors grossistes), soit un poids comparable à celui de l effectif industriel régional ( salariés). Consommation des ménages Une progression des dépenses tirée par la hausse du nombre de ménages Les grandes surfaces toujours privilégiées par les ménages A noter particulièrement : Plus de 4 millions de m² de surfaces de vente. Un marché de 14,5 milliards d euros qui porte pour moitié sur les dépenses alimentaires, dont la part progresse. Trois quarts des dépenses de consommation des ménages se font dans les commerces de plus de 300 m² (soit une part supérieure à la moyenne nationale) dont la part de marché a progressé. 86 % des dépenses non alimentaires des ménages sont retenues en région Centre-Val de Loire.. Une évasion commerciale stable par rapport à Un rendement /m² des surfaces commerciales en baisse entre 2009 et Le climat conjoncturel se replie dans le commerce de gros 28 Ensemble du commerce de gros Selon les chefs d entreprise interrogés, le climat des affaires se replie dans le commerce de gros. L indicateur qui le synthétise perd deux points par rapport au mois de novembre 2014 (96 à 94), restant en dessous de sa moyenne de long terme. Une activité passée jugée plus dégradée Le solde sur l activité passée est plus dégradé restant inférieur à sa moyenne de longue période. Des perspectives d activité un peu moins pessimistes Les chefs d entreprise sont un peu moins nombreux à prévoir une baisse de leurs commandes, en France ou à l exportation, se rapprochant du niveau moyen de long terme. Statu quo de l opinion sur l emploi 28 INSEE : Informations Rapides - n janvier

43 Les grossistes sont quasiment aussi nombreux que lors de la dernière enquête à déclarer une contraction de leurs effectifs dans les derniers comme dans les prochains mois. Des prix encore jugés très bas Les grossistes sont moins nombreux à signaler des baisses de prix, tant sur le passé que sur le futur, mais les soldes restent très bas. Indicateur synthétique du climat des affaires dans le commerce de gros Insee Les services Les services à la personne : un fort recul de l'emploi direct accentue la baisse de l activité du secteur 29 L'activité dans le secteur des services à la personne recule de 3,5 %. Cette baisse, plus marquée que les années précédentes, résulte d'un fort repli des heures rémunérées par les particuliers employeurs (- 5,8 %), tandis que l'activité des organismes prestataires, qui progressait régulièrement ces dernières années, marque le pas. Au sein des organismes prestataires, les entreprises privées continuent leur progression. Leur nombre d'heures d'intervention à domicile croît fortement en 2013 (+ 8,3 %) et leurs effectifs sont en hausse de 11,8 %. À l'inverse, l'activité et l'emploi des associations et des organismes publics prestataires diminuent encore. H) L artisanat Au 31 décembre 2014, on enregistre environ entreprises inscrites au Répertoire des Métiers en région Centre-Val de Loire. La progression du stock est de 1,6 % sur l année (+ 2,5 % en 2013). Le nombre de micro-entrepreneurs (dont les auto-entrepreneurs) s établit à soit 16,7 % du stock total. L artisanat régional gagne seulement 23 entreprises au 2 nd semestre 2014 (contre 391 entreprises enregistrées sur la même période en 2013). Le solde annuel reste positif (+ 813) mais uniquement grâce l augmentation des micro-entreprises, les entreprises «classiques» voyant leur stock diminuer. 29 Etude détaillée à l adresse : 42

44 En terme de stock, seuls deux secteurs d activités de l Artisanat connaissent une progression pour le 2 nd semestre 2014 : l Alimentaire (+ 27) et les Services (+ 96). Le repli est notable dans le Bâtiment (- 93) et plus limité dans la Production (- 7). S il l on prend en considération l ensemble de l année 2014, tous les secteurs restent cependant en augmentation. Mais tous secteurs confondus, les radiations sont également en augmentation. En 2014, les micro-entrepreneurs représentent 51 % % des immatriculations et 27 % des radiations. Entre 2010 et 2014, l impact des micro-entrepreneurs sur les immatriculations et les radiations est considérable au sein du Répertoire des Métiers. La part des micro-entrepreneurs s installant chaque année est ainsi passée de 28 % à 51 % en cinq ans. Dans le même temps, le pourcentage de radiations pour cette catégorie s est accru pour atteindre 27 % en Ces micro-entreprises sont majoritaires pour les nouvelles installations dans les Services. Elles se concentrent aussi dans certains secteurs tels que le Bâtiment et la Production où elles représentent pratiquement une installation sur deux. Dernières publications de l Observatoire des Métiers et de l Artisanat du Centre-Val de Loire Le suivi des jeunes entreprises artisanales, 7 mois après leur installation (Vague 2014) : 56% des artisans enquêtés misent sur le bouche à oreille pour se faire connaître 51% d entre eux ont prévu de réaliser prochainement de nouveaux investissements 39% expriment des besoins en matière de formation. Les chiffres clés de l apprentissage sur la période

45 Diminution de 14% du nombre d apprentis dans les entreprises artisanales (source CFE- RM) Baisse de 2,5% des effectifs d apprentis dans les CFA de : Artisanat (source CFA en gestion directe ou en cogestion par les CMA) Voir Annexe n 4: Nombre d entreprises artisanales en région Centre-Val de Loire au 31 décembre 2014 I) Professions libérales En contact avec l URSSAF pour compléter l approche numérique des professionnels du secteur qui avait été présenté en 2012 par une approche financière. 44

46 VII. CREATIONS ET DEFAILLANCES D ENTREPRISES A) Créations d entreprises Hausse des créations d entreprises en 2014, notamment des sociétés 30 En 2014, entreprises ont été créées en France, soit une hausse supérieure à 2 % par rapport à Cette légère hausse est portée par les créations de sociétés (+ 4 % par rapport à 2013) et les demandes d'immatriculations d'auto-entreprises (+ 3 %). Ces demandes forment la majorité des créations d'entreprises depuis la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur en 2009 (51 %). En revanche, le nombre de créations d'autres entreprises individuelles se replie (- 3 % après un essor de + 26 % en 2013). Tous types d'entreprises confondus, les créations sont en hausse dans la plupart des régions métropolitaines. De même, elles augmentent dans une majorité de secteurs, en particulier dans les activités financières et d'assurance (+ 8 %), le secteur «enseignement, santé humaine et action sociale» (+ 6 %) et l'industrie (+ 5 %). La grande majorité des nouvelles entreprises n'emploient pas de salarié à leur création : seules 5 % sont employeuses ; hors auto-entrepreneurs, elles sont 10 %. Comme en 2013, l'âge moyen des créateurs d'entreprises individuelles est de 38 ans et la part des créatrices se stabilise à 38 % (33 % il y a dix ans). 30 Insee Première N janvier 2015 et APCE (Base donnée Sirène) 45

47 Le succès des sociétés par actions simplifiées se confirme Les sociétés par actions simplifiées (SAS) continuent à gagner du terrain sur les autres formes sociétaires : en 2014, 39 % des créateurs de sociétés privilégient cette catégorie juridique (après 29 % en 2013 et 19 % en 2012). Toutefois, les sociétés à responsabilité limitée (SARL) constituent encore la majorité des sociétés nouvellement créées, même si leur part décroît rapidement (57 % en 2014 après 67 % en 2013 et 77 % en 2012). Hausse des créations dans de nombreuses régions En région Centre-Val de Loire, la progression s établie à + 2,9 %, légèrement supérieure à la moyenne nationale (+ 2,3 %). Au niveau départemental, l Indre et l Indre et Loire affichent une progression de plus de 7 % alors que le Loir et Cher accuse une diminution de - 6,8 %. Traitement APCE source Insee, base de données Sirene 46

48 Sources graphiques : B) Défaillances d entreprises A fin décembre 2014, les défaillances cumulées sur douze mois glissants ont diminué de 8,4 % par rapport au niveau constaté un an plus tôt (à titre de comparaison, la baisse est de 0,7 % au niveau national). Le niveau des défaillances recensées dans la région reste sensiblement supérieur à celui constaté au niveau national. 47

49 Insee Centre-Val de Loire - Contrairement au constat d une baisse du nombre de défaillances, on note une augmentation des montants de passifs recensés dans la même période (organismes sociaux, Etat, établissements bancaires) Voir Annexe n 5: Défaillances d entreprises par secteurs d activités 48

50 VIII. COMMERCE EXTERIEUR En France Sur l ensemble de 2014, les exportations sont quasiment stables (+ 0,1 %, après - 1,2 %), malgré une fin d année favorable. La progression des ventes de l aéronautique et des produits de luxe, traditionnels points forts de la France, se poursuit et les exportations de véhicules automobiles, de machines et de chimie se redressent. A l inverse, les ventes de produits agricoles et pharmaceutiques, moteurs de la croissance en 2013, se contractent. Les importations continuent de se replier (- 1,3 %, après - 2,3 %), du fait essentiellement de la baisse des achats énergétiques liée à la chute des prix du pétrole et des quantités importées. En définitive, l allègement de la facture énergétique de 10,9 milliards permet une amélioration du solde commercial FAB/FAB qui passe de - 60,8 milliards à - 53,8 milliards en Les filiales de groupes étrangers concentrent plus de la moitié des importations de la France et 40 % de ses exportations Leur implantation sur le territoire national s inscrit dans la stratégie d internationalisation des grands groupes et illustre l attractivité de la France. Leur activité est prépondérante dans la pharmacie, la chimie et les machines. Elles s approvisionnent plus volontiers auprès de leur maison mère pour desservir les marchés français et européen, mais ont une vocation exportatrice moins affirmée que celle des groupes français. Au final, les groupes étrangers enregistrent un déficit commercial CAF/FAB d environ 80 milliards d euros en 2013, quand les opérateurs français affichent une balance commerciale équilibrée. Le commerce extérieur de la région Centre-Val de Loire en (Hors armement et agriculture dédouanée hors région) Le commerce extérieur de la région Centre-Val de Loire a été moins dynamique en Les exportations se sont élevées à 17,62 Mds, soit - 5,4 % par rapport à l exercice antérieur. Après une année de contraction des échanges en 2009 (crise de 2008) et quatre années de reprise en 2010, 2011, 2012 et 2013, les résultats 2014 confirment une baisse tendancielle déjà notée à la fin Sources : Direction générale des douanes et droits indirects et DIRECCTE Centre 49

51 De leur côté, les importations ont atteint 16,83 Mds, soit une baisse de - 5,9 %. Le commerce extérieur de la région Centre-Val de Loire dégage ainsi un excédent de 787 M, comparable à la moyenne des années 2013, 2012 et 2010, en forte hausse par rapport à Le taux de couverture des importations par les exportations s établit en 2014 à 104,7 % (104,4% en 2013). Une analyse de la Chambre d agriculture de la région Centre Val de Loire évalue les recettes exports dédouanées hors de la région à 1,1 milliards d euros, soit plus d un quart de la production agricole régionale. Un positionnement stable par rapport aux autres régions françaises, avec une part de marché plus réduite au niveau national Les échanges de la région Centre-Val de Loire représentent 4,1 % des exportations de la France (4,4 % en 2013) et 3,4 % de ses importations (3,6 % en 2013). Elle se situe ainsi en 8 ième position parmi les régions françaises exportatrices (comme en 2013). Comme en 2013, la région Centre-Val de Loire a maintenu son 9 ème rang des régions importatrices et le 8 ème pour l excédent commercial. Trois départements font plus des ¾ des échanges extérieurs de la région Le Loiret, l Indre-et-Loire et l Eure-et-Loir sont les trois départements dont l activité de commerce extérieur est la plus dynamique. Ils représentent 78,3 % des exportations et 74,5 % des importations. Viennent ensuite le Loir-et-Cher (10,8 % des exportations et 12,5 % des importations), puis l Indre et le Cher, ces deux départements n assurant à eux deux qu à peine 12 % des échanges de la région. 50

52 La région Centre-Val de Loire, 2 ème exportatrice de produits pharmaceutiques et 3 ème de parfums et cosmétiques En termes sectoriels, les produits pharmaceutiques (3 994 M ) sont en forte baisse (- 20 %), les parfums et cosmétiques (2 454 M ) et les machines et équipements d usage général (1 863 M ) sont les principaux produits vendus à l extérieur par la région, avec des parts respectives de 22,7 %, 13,9 % et 10,6 %, soit un peu moins de la moitié des exportations totales. Les produits pharmaceutiques se retrouvent à nouveau en tête des importations, suivis par la chimie de base, les matières plastiques et le caoutchouc, les machines et équipements d usage général. Ils comptent respectivement pour 10,1 %, 7,7 % et 7,5 % des achats à l extérieur, soit un peu plus du quart des importations de la région. Une dépendance toujours forte, mais en baisse, vis-à-vis des pays de l Union européenne sur fond de réduction du déficit avec l Asie. Un commerce extérieur principalement tourné vers l Union européenne La contribution aux échanges extérieurs de la région Centre-Val de Loire est principalement due à l Union européenne. En effet, elle a concentré en 2014, 69,6 % des exportations (en baisse) et 71,9 % des importations (stable). L Allemagne, 1 er pays client de la région Centre-Val de Loire En 2014, l Allemagne est à nouveau le 1 er client de la région Centre-Val de Loire, avec 16,2 % des exportations (2862 M - 36 M par rapport à 2013), devant la Belgique (2896 M M par rapport à 2013). Les autres principaux pays sont le Royaume-Uni (1 593M ), l Espagne M et l Italie (1310 M ). Viennent ensuite les Etats Unis, les Pays-Bas, l Irlande et la Chine. La Russie ne fait plus partie des 10 premiers clients (embargo, crise économique). A l importation, le 1 er fournisseur de la région Centre-Val de Loire reste l Allemagne. L Irlande chute de plus de 50 % au profit de l Italie, la Chine est en hausse de 7 %. L Espagne, la Belgique, les Pays Bas, le Royaume-Uni et la Suède complètent le tableau des dix premiers fournisseurs de la région. Les Etats-Unis avec - 27 % passent de la 5 ème à la 7 ème position alors que le Japon n en fait plus partie depuis 2 ans. CENTREXPORT Une activité toujours soutenue 51

53 Un record est réalisé en 2014 avec 46 opérations sur les 52 programmées en direction de 17 pays. Le nombre d entreprises concernées reste élevé avec 420 participations dont 401 pour la seule région Centre-Val de Loire : en fait environ 300 entreprises participantes si l on tient compte des doubles participations. On comptait 120 nouvelles inscriptions portant à entreprises différentes en fichier. La répartition des actions en direction de 17 destinations n est plus exclusivement sur l Europe puisque l on compte désormais 10 destinations hors du secteur traditionnel représentant 15 actions comparées aux 15 en France et 17 dans les autres pays européens. A noter qu UBIFRANCE a pris la dénomination de «Business France» suite à la fusion de l AFII (Agence Française pour les Investissements Internationaux) avec UBIFRANCE. CCI International : Activité de CCI International attendue Voir l analyse réalisée en 2014 sur «les entreprises exportatrices en région Centre-Val de Loire» sur l activité de établissements potentiellement exportateurs (cible constituée sur la base des fichiers consulaires et des précédentes enquêtes International) avec un taux de réponse de 72 %. Accès au document : 52

54 IX. ENVIRONNEMENT A) Pollution de l air et de l eau Pollution de l air ou de l eau : un risque pour de nombreux habitants de la région 32 Près de la moitié de la population régionale réside dans des communes considérées comme exposées au risque de pollution de l air. L exposition au risque de pollution de l eau par les nitrates et les pesticides est plus mesurée. Elle concerne 8 % de la population, plus particulièrement dans le nord de la région. L air La pollution atmosphérique est causée par la présence de gaz et de particules néfastes à la santé. La qualité de l air est dégradée par les rejets et les émissions issus des activités humaines. En région Centre-Val de Loire, 171 communes sont définies comme étant exposées au risque de pollution de l air, en raison des émissions de polluants atmosphériques sur leur territoire. Cela concerne 46 % de la population, soit près de 1,2 millions de personnes, logements et emplois. L Indre-et-Loire et le Loiret, qui abritent les deux grandes agglomérations de Tours et d Orléans sont logiquement plus concernés que les autres départements. La dégradation de la qualité de l air est également plus forte à proximité des axes routiers mais d autres facteurs d explications peuvent être avancés, comme le chauffage au bois ou la proximité de l Île-de- France pour les territoires du nord de la région. L eau La mise à disposition d une eau potable de bonne qualité pour la population est une préoccupation des autorités sanitaires. Les Schémas Directeurs d Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne et Seine-Normandie définissent ainsi des objectifs de réduction des rejets de certaines substances dans les masses d eau superficielles et souterraines de la région. Parmi ces substances, la pollution des nappes d eau par les nitrates et les pesticides est majoritairement d origine agricole mais également urbaine et industrielle. En Centre-Val de Loire, 153 communes sont considérées comme exposées au risque de pollution de l eau. Environ personnes y résident, soit 8 % de la population. Le risque de pollution de l eau concerne surtout le nord de la région : les trois quarts des habitants exposés résident dans le Loiret ou l Eure-et-Loir. B) Les déchets Bilan 2012 de la production de déchets en France 33 Comme les années précédentes, l Allemagne, la France et Royaume-Uni produisent près de 40 % des déchets de l Union européenne à 28. La France avec 5,3 tonnes par habitants se situe un peu au-dessus de la moyenne européenne (4,9 tonnes/habitants)

55 En 2012, 90 % des déchets industriels triés sont valorisés En 2012, les établissements de 10 salariés ou plus de l industrie manufacturière génèrent 20 millions de tonnes de déchets non dangereux non minéraux, dont 11 millions de tonnes de déchets banals et 9 millions de tonnes de boues et de déchets organiques. Plus de 80 % des déchets banals sont triés. Dès qu un déchet banal est trié, il est directement recyclé ou valorisé dans 90 % des cas. A contrario, à peine 30 % des déchets en mélange sont valorisés. Entre 2008 et 2012, les déchets banals de l industrie manufacturière ont diminué de 30 %, sous l effet notamment de la valorisation du bois énergie et de la baisse de la production. 34 C) Climat Conférence Paris Climat 2015 Dans la perspective de la conférence, un grand nombre de mesures ont trait à la transition énergétique et impliquent largement les collectivités. Le volet transports prévoit notamment des «certificats verts» qui donneront des avantages aux véhicules les plus propres. «Le secteur agricole poursuivra ses efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre tout en préservant son potentiel de production, dans le cadre du projet agro-écologique». L'Etat encouragera le développement de la biomasse agricole et forestière, notamment par la mise en place de schémas régionaux de la biomasse. Les secteurs agricole et forestier seront aussi appelés à produire des bioproduits et bioénergies capables de se substituer à des biens et énergies plus polluantes. La «construction de filières de méthanisation et de compostage de qualité» est annoncée pour favoriser «le retour au sol de la matière organique d'origine agricole, en particulier les effluents d'élevage», et ainsi «limiter le recours aux engrais minéraux». 34 Insee Première N janvier 2015 : 54

56 X. QUALITE DE LA VIE A) Logement L indice de référence des loyers augmente de 0,37 % sur un an 35 Au 4 ème trimestre 2014, l indice de référence des loyers atteint 125,29. Sur un an, il augmente de 0,37 %. Prix des logements anciens Sur un an, la baisse des prix des logements anciens s accentue : - 2,2 % au 4 ème trimestre 2014 comparé au même trimestre de Les prix des appartements (- 2,3 % sur un an) et des maisons (- 2,1 %) baissent avec une ampleur similaire. En province, la baisse des prix des logements anciens s accentue : - 2,3 % en un an. Elle est un peu plus marquée pour les appartements (- 2,7 %) que pour les maisons (- 2,1 %). Variations annuelles des prix des logements anciens Insee, Notaires d'île-de-france - Base Bien, Notaires de France Perval 35 INSEE - Informations Rapides - n 9-15 janvier 2015 : 55

57 Après avoir augmenté courant 2013, le volume annuel de transactions s est stabilisé début 2014, mais baisse depuis juin : en décembre, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à , contre en septembre et en juin. Au total, le nombre annuel de transactions en 2014 est légèrement inférieur à celui de 2013 ( , soit - 2,4 %). Logement social Nombre de logements sociaux (total et par dépt) source : RPLS au 1 er janvier 2014 Cher Eure-et-Loir Indre Indre-et-Loire Loir-et-Cher Loiret Région Centre Val de Loire Données sur l occupation du parc social 36 1 ménage sur 6 de la région Centre-Val de Loire est logé dans le patrimoine locatif social Plus de personnes logées dans le parc locatif social La part des personnes isolées continue à être très importante : 41 % La part des familles monoparentales est importante : 21 % Plus d 1 locataire sur 5 a plus de 65 ans Près de 2 ménages sur 3 (61 %) ont des revenus inférieurs à 60 % des plafonds de ressources PLUS 52 % des ménages sont bénéficiaires d une aide au logement, près de 58 % en ZUS Données sur les impayés 37 Un taux moyen d impayés de loyers 2013 qui poursuit sa forte augmentation : il s élève à 7 % Une forte augmentation de la part des locataires présents en impayés de plus de 3 mois: 7.58 % (6.92 % en 2012 et 5.79 % en 2011) pour une dette moyenne qui enregistre une très forte progression (2 190 par locataire en 2013, contre en 2012 et en 2011). Eléments sur le niveau énergétique du parc % du parc construit entre 1949 et 1975, 22 % construit après 1990 Forte proportion de maisons individuelles : 25 % des logements pour 16 % au niveau national Forte dépendance au gaz : 58 % des logements 1/5 du parc chauffé à l électricité ( LLS) 36 Source : enquête Occupation du Patrimoine Social au1er janvier Enquête impayés USH Centre au 31 décembre Source : étude USH Centre sur la performance énergétique du parc social juillet 2010 (porte sur env LLS) 56

58 Le parc Hlm de la région Centre-Val de Loire compte 43 % de logements classés en E, F et G, soit environ logements, avec des différences selon les départements : le Loir-et-Cher a un taux de logements énergivores inférieur à 30 %, tandis que le Cher et l Eure-et-Loir atteignent 52 % et 53 %. Ce parc énergivore correspond notamment aux logements anciens et aux logements individuels (dont ceux avec chauffage électrique). Evolution réhabilitations énergétiques : Entre 2010 et 2013, logements sociaux ont bénéficié de 8,8M de fonds européens et de 2,46M convention Ademe-Région pour l amélioration de leur performance énergétique. 42,7M ont été investis dans ces travaux ce qui équivaut à environ 534 emplois directs. Depuis 2009, logements ont bénéficié de l éco-prêt CDC, dont logements en 2013 et 2014 (bilan à août 2014), avec une amélioration moyenne de leur efficacité énergétique de 61 %. Équipement des ménages (enquêtes SRCV 2004 à 2013) 39 En 2004, moins d'un ménage sur deux avait un ordinateur et moins d'un sur trois un accès à Internet. L'équipement en biens électroniques des ménages a progressé rapidement ces dix dernières années. En 2013, trois ménages sur quatre ont un ordinateur et un accès à Internet. Les seniors contribuent fortement à la hausse sur cette période. Certains biens durables continuent par ailleurs à se diffuser (téléphone portable, mais aussi micro-ondes ou lave-vaisselle). D'autres se stabilisent (multi-équipement en téléviseurs, automobile), voire régressent sur les dernières années (DVD). Les ménages avec enfants sont les plus équipés. Loin des pôles urbains, chauffage et carburant pèsent fortement dans le budget Pour 15 % des ménages résidant en France métropolitaine, la part des revenus consacrés au chauffage du logement et à l eau chaude est élevée, au sens où elle atteint le double de l effort médian. Avec le même critère, 10 % des ménages ont des frais très élevés par rapport à leur budget pour leurs trajets en voiture les plus contraints. Au total, 22 % des ménages sont en situation de «vulnérabilité énergétique» pour l une ou l autre de ces consommations, soit 5,9 millions de ménages ; 3 % des ménages le sont même pour les deux types de dépenses, soit ménages. Le risque de vulnérabilité varie sur le territoire, différemment selon le poste de dépenses concerné : le climat est le premier facteur de disparité pour la vulnérabilité liée au logement, alors que c est l éloignement des pôles urbains pour les dépenses liées aux déplacements. Quel impact d une hausse du prix de l énergie? Le risque de vulnérabilité énergétique étant sensible aux prix des énergies, il peut être intéressant d étudier l impact d un choc sur ces prix. Par exemple, si le coût du chauffage augmentait brusquement de 40 %, toutes choses égales par ailleurs, la part des ménages en situation de vulnérabilité énergétique pour le logement passerait de 15 % à 27 %. De la même manière, si le prix de vente du carburant augmentait brusquement de 30 %, la part de ménages en situation de vulnérabilité énergétique pour les déplacements passerait de 10 % à 16,5 % Insee Première N janvier

59 B) Santé La santé des français 41 La Direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques (DREES) publie la 6 ème édition du rapport sur l État de santé de la population en France. À travers plus de 200 indicateurs, ce panorama détaillé de la santé conjugue approches par population, par déterminants et par pathologies. Mortalité, espérance de vie à la naissance ou à 65 ans, mortalité cardio-vasculaire : au regard de ces grands indicateurs, l état de santé en France se révèle globalement favorable, comparé aux autres pays développés. Les Français vivent toujours plus longtemps, même s ils souffrent davantage de pathologies chroniques et d incapacités fonctionnelles, conséquences de ce vieillissement de la population. Mais ce bon diagnostic est à nuancer par l existence de disparités persistantes, notamment entre les femmes et les hommes, entre les régions et entre les différentes catégories sociales. Amélioration du déficit des régimes de base 42 Le déficit de l ensemble des régimes de base et du FSV (Fonds de Solidarité Vieillesse) devrait atteindre 13,3 milliards d euros, soit une amélioration de 2,2 milliards par rapport à Cette amélioration vient d'une progression globale des recettes (4,8 milliards) supérieure à celles des dépenses (2,7 milliards). En outre, elle évalue à 5,7 milliards (FSV compris) le montant des mesures nouvelles réduisant le besoin de financement en 2015 par rapport à leur niveau tendanciel. Quant aux dépenses, elles devraient être réduites de 4,4 milliards par rapport à leur évolution tendancielle. Ainsi, les mesures relatives à la branche famille devraient permettre d économiser 0,9 milliard en Dans le champ de la «maladie», la progression contenue de l Ondam (Objectif National des Dépenses d Assurance Maladie) rapporterait 3,2 milliards. Une désertification médicale qui progresse en région Centre-Val de Loire 43 La démographie médicale est un sujet de première importance pour la région qui se situe à l avant-dernier rang en terme de densité médicale. S agissant de l accès aux soins de proximité, l importance des zones rurales avec une population vieillissante accentue la problématique régionale : la situation est particulièrement préoccupante au sud de l axe ligérien et dans le Nord (département de l Eure-et-Loir et Nord-Est du département du Loiret). Ce phénomène de vieillissement n épargne pas non plus la profession médicale : plus d un tiers des professionnels est âgé de 55 ans et plus. En outre, les modes d exercice évoluent, avec des professionnels qui s orientent vers une activité salariée, une médecine de campagne qui n attire plus les médecins, une profession qui se féminise, un système de formation qui tend à spécialiser les nouvelles génération de diplômés L avenir de la région en termes de démographie médicale n est pas des plus optimistes : les projections réalisées par la Direction de la Recherche, des Etudes, de l Evaluation et des Statistiques (DREES) à l horizon 2030 montrent que la région va connaître une baisse significative de la densité médicale de l ordre de 12 %. Le rythme des départs massifs à la retraite devrait provoquer une diminution de 7 % du nombre de médecins. Or, les besoins de santé sont Liaisons sociales ; 09/02/ Source ARS Centre : 58

60 croissants, notamment du fait de l allongement de la durée de la vie. Ces deux facteurs pourraient alors renforcer les inégalités territoriales, pénalisant ainsi fortement la qualité des soins. C) RSA et minima sociaux Les foyers bénéficiaires du Rsa : 2,43 millions fin décembre Fin décembre 2014, le revenu de solidarité active (Rsa) est versé par les caisses d Allocations familiales (Caf) à près de 2,43 millions de foyers résidant en France métropolitaine et dans les départements d Outre-mer (Dom). Le nombre de bénéficiaires progresse de 5,8 % entre décembre 2013 et décembre 2014, soit un rythme comparable à celui observé au cours des trois trimestres précédents. À la fin de l année 2014, le nombre de bénéficiaires du Rsa activité seul s élève à environ foyers en France métropolitaine, les effectifs augmentant d environ entre septembre et décembre. Depuis 2013, la composante Rsa activité seul connaît une progression dynamique au dernier trimestre (près de 2,5 % au 4 ème trimestre 2014 et 1,9 % l année précédente). Le dynamisme observé ce trimestre s explique notamment par l entrée de nouveaux bénéficiaires dans la composante (environ 7 foyers sur 10) et dans une moindre mesure par la bascule de bénéficiaires en provenance du Rsa socle et activité (environ 3 foyers sur 10). 44 Source RSA conjoncture N 9 mars

61 RSA en région Centre-Val de Loire Le nombre de bénéficiaire du RSA augmente de 6,34 % en région Centre-Val de Loire, plus fortement qu au niveau national. La progression est moindre dans le Cher (4,08 %) que dans le Loir et Cher (7,94 %). Les autres départements ont des augmentations comprises entre 6 et 7 %. Evolution des prestations légales en région Centre Val de Loire 45 D) La pauvreté Rappel des études présentées précédemment : La France compte entre 5 et 8,6 millions de pauvres 46 Depuis 2002, le nombre de personnes concernées a augmenté de 1,3 million. La pauvreté des enfants a augmenté depuis Sources INSEE et Observatoire des inégalités 6 septembre

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