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3 Publié par l ACPM et l AQPM en collaboration avec le ministère du Patrimoine canadien Données compilées et analysées par le Groupe Nordicité ltée Profil 213 1

4 title goes here Profil 213 est publié par l Association canadienne de la production médiatique (ACPM) et l Association québécoise de la production médiatique (AQPM) en collaboration avec le ministère du Patrimoine canadien et le Groupe Nordicité ltée. Cette 17 e édition offre une analyse de l activité économique de l industrie canadienne de production de contenu sur écran entre le 1 er avril 212 et le 31 mars 213 ainsi que des tendances qui l ont marquée depuis l exercice financier Ottawa 61, rue Bank, 2 e étage Ottawa ON K1S 3T4 Tél. : (Canada seulement) ou Téléc. : CÉ : ottawa@cmpa.ca Toronto 16, rue John, 5 e étage Toronto ON M5V 2E5 Tél.: (Canada seulement) ou Téléc. : CÉ : toronto@cmpa.ca Vancouver 736, rue Granville, bureau 6 Vancouver BC V6Z 1G3 Tél. : (Canada seulement) ou Téléc. : CÉ : vancouver@cmpa.ca Responsable à l ACPM Susanne Vaas Vice-présidente, Affaires commerciales et secrétaire déléguée AQPM 147, rue Peel, bureau 95, Tour A Montréal QC H3A 1T1 Tél. : Téléc. : CÉ : info@aqpm.ca Responsable à l AQPM Claire Samson Présidente-directrice générale Brigitte Doucet Directrice générale adjointe Ministère du Patrimoine canadien 15, rue Eddy Gatineau QC K1A M5 Tél. : ou Téléscripteur/ATME : (819) CÉ : info@pch.gc.ca Responsables au ministère du Patrimoine canadien Lynn Foran Gestionnaire, Politique et programmes du film et de la vidéo Industries culturelles Vincent Fecteau Analyste principal de recherche Recherche et analyse Industries culturelles Kimberly Francoeur Analyste de politiques Politique et programmes du film et de la vidéo Peter Mann Analyste principal de politiques BCPAC Le ministère du Patrimoine canadien a contribué au financement du présent rapport, dont le contenu exprime l opinion des auteurs et ne traduit pas nécessairement la politique ni le point de vue du Ministère ou du gouvernement du Canada. Le Groupe Nordicité ltée Peter Lyman, associé principal Dustin Chodorowicz, associé Kristian Roberts, gestionnaire principale Stephen Hignell, Analyste principal de recherche Nordicité est l une des principales sociétés de conseil internationales. Elle met ses compétences en matière de stratégie, de gestion des affaires, d analyse économique, de politique publique et de réglementation au service d organismes publics et privés des secteurs de la culture, des communications et de la technologie de l information. Couverture : Sarolta Csete Conception graphique : Parable Communications Traduction : Louise F. Larkin Impression : The Lowe-Martin Group 2 Profil 213

5 Table des matières La production de contenu sur écran au Canada d un coup d œil 4 1. La production de contenu sur écran au Canada 6 La production cinématographique et télévisuelle Volume Emplois et PIB Valeur d exportation Répartition par province ou territoire La production pour médias numériques convergents Volume Emplois et PIB Habitudes de consommation des médias La production canadienne 18 Vue d ensemble Volume Emplois et PIB Répartition selon la langue Répartition selon le genre Répartition par province ou territoire Financement Coproductions audiovisuelles régies par des traités La production télévisuelle Volume Emplois Répartition selon le type Répartition selon le genre Budget Répartition selon la langue Répartition selon les points obtenus Répartition par province ou territoire Financement Droits de diffusion Dépenses de programmation Fonds des médias du Canada Coproductions audiovisuelles régies par des traités Écoute La production cinématographique Volume Emplois Répartition selon la langue Répartition selon le genre Budget Répartition par province ou territoire Financement Fonds du long métrage du Canada (Téléfilm Canada) Coproductions audiovisuelles régies par des traités Recettes-guichet nationales Recettes-guichet selon la langue du marché Films les plus populaires selon la langue du marché Télédiffusion et vidéo grand public La production étrangère et les services de production 89 Volume Emplois et PIB Répartition par province ou territoire Répartition selon le type Répartition selon le pays La production interne 97 Volume Emplois et PIB Répartition par province ou territoire Remarques méthodologiques 12 Profil 213 3

6 La production canadienne La production de contenu sur écran au Canada d un coup d œil L industrie canadienne de la production de contenu sur écran est une importante source d activité économique et d emploi pour les Canadiens, d un bout à l autre du pays. Elle comporte deux volets : la production cinématographique et télévisuelle et, depuis quelques années, la production pour médias numériques convergents. La production cinématographique et télévisuelle se compose de trois grands secteurs : 1. La production canadienne est le plus important de ceux-ci et se subdivise elle-même en deux sous-secteurs : la production canadienne (la télévision canadienne) et la production cinématographique (le cinéma canadien). Dans le contexte du Profil, l expression désigne surtout l œuvre cinématographique et télévisuelle des maisons de production indépendantes, quoiqu elle englobe également les réalisations des maisons affiliées à des télédiffuseurs canadiens. Toutes les réalisations de ce secteur sont des œuvres certifiées par le Bureau de certification des produits audiovisuels canadiens (BCPAC) du ministère du Patrimoine canadien ou par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) pour leur contenu canadien. 2. La production étrangère et les services de production constituent le deuxième secteur en importance de la production cinématographique et télévisuelle et regroupe les longs métrages et les émissions de télévision réalisés au Canada par des producteurs étrangers ou par des producteurs canadiens pour le compte de collègues étrangers 1. Dans la majorité des cas, les droits d auteur sur ces œuvres sont détenus par des étrangers. Reste néanmoins que des producteurs canadiens en détiennent de 1 % à 15 % environ. 3. La production interne, troisième secteur de la production cinématographique et télévisuelle, est constituée d émissions de télévision réalisées par les télédiffuseurs canadiens dans leurs propres installations. Elle se compose essentiellement de bulletins de nouvelles et d émissions de sport et d actualités. La production pour médias numériques convergents est un domaine d activité encore très jeune de l industrie de la production de contenu sur écran. Elle comprend les réalisations audiovisuelles et les applications destinées à des plateformes numériques (tels les jeux vidéo, le contenu Web interactif, le contenu à la demande, les balados, les webisodes et les mobisodes) qui sont associées à des films ou à des émissions de télévision. Les statistiques relatives à l incidence globale de la production qui sont présentées dans le Profil, comme celles se rapportant à l activité de la production cinématographique et télévisuelle et aux emplois qu elle soutient, ne comprennent pas l apport de ce domaine d activité. Production cinématographique et télévisuelle* Production canadienne Volume global (Millions de dollars) Volume global (Millions de dollars) Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC, du CRTC, de CBC/Radio- Canada et de l Association des agences provinciales de financement. * À l exclusion de la production pour médias numériques convergents. Volume 2 : 5,82 milliards de dollars Baisse :,8 % Valeur d exportation : 2,3 milliards de dollars Emplois équivalents temps plein (ETP) : Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC et du CRTC. Volume : 2,67 milliards de dollars Baisse : 8,2 % Télévision : 2,32 milliards de dollars Cinéma : 351 millions de dollars Séries télévisées : 629 Longs métrages destinés aux salles : 93 Emplois ETP : soit par des producteurs canadiens en tant que fournisseurs de services de production ou de services de postproduction. 2. Somme des dépenses, c est-à-dire des budgets de production. 4 Profil 213

7 La production de contenu sur écran au Canada d un coup d œil Production étrangère et services de production Production interne Volume global (Millions de dollars) Volume global (Millions de dollars) Source : Association des agences provinciales de financement. Volume : 1,74 milliard de dollars Hausse : 3,1 % Longs métrages destinés aux salles : 93 Séries télévisées : 85 Téléfilms, miniséries, émissions pilotes et autres : 42 Emplois ETP : Source : Estimations fondées sur les données du CRTC et de CBC/Radio-Canada. Volume : 1,41 milliard de dollars Hausse : 11, 3 % Télévision généraliste : 771 millions de dollars Télévision spécialisée et payante : 634 millions de dollars Emplois ETP : 3 8 Production pour médias numériques convergents* Volume global (Millions de dollars) , Source : Estimations fondées sur les données du Fonds Bell, du Fonds des médias du Canada (FMC), de la Société de développement de l industrie des médias de l Ontario (SODIMO), du Fonds Shaw-Rocket et d un sondage auprès des membres de l ACPM et de l AQPM. NOTA : Les statistiques comprennent une estimation de la production réalisée sans apport financier des fonds et organismes susmentionnés. Elles ne se prêtent donc pas à une comparaison directe avec celles des deux exercices précédents. Volume : 43,4 millions de dollars Projets : 324 Budget moyen : 134 $ Emplois ETP : ,6 43,4 Marché cinématographique et télévisuel canadien»» Population du Canada (212) : 35,2 millions 1»» Dépenses en production cinématographique et télévisuelle à l échelle nationale ( ) : 165 $/personne»» Ménages (211) : 13,3 millions 1»» Écrans de cinéma (21) : »» Billets de cinéma vendus (21) : 112,2 millions 1»» Services de télévision offerts (212) : Services de télévision canadiens : Services de télévision étrangers : 232 2»» Proportion des ménages abonnés à des services de télévision multicanaux (212) : 86 % 2»» Abonnés de services de télévision multicanaux (212)*: 12 millions 2 Abonnés de services de câblodistribution et de télé IP* : 9,1 millions 2 Abonnés de services de distribution par satellite (SRD) et de distribution multipoint (SDM) : 2,8 millions 2»» Pénétration de la télévision numérique sur le marché de la télévision multicanaux (211) : 82 % 3 * Contenu créé pour des médias numériques et associé à une œuvre audiovisuelle traditionnelle (typiquement une série télévisée) afin d enrichir l expérience que vit le spectateur du contenu sur écran. Sources : 1. Statistique Canada, 2. CRTC, 3. Mediastats. * Inclut une estimation des abonnés des entreprises de distribution de radiodiffusion n ayant pas communiqué de données d exploitation ni de données financières au CRTC en 212. Cette estimation n est pas prise en compte dans les statistiques des services de câblodistribution et de télé IP ni dans celles des services de SRD et de SDM citées ensuite. Profil 213 5

8 1. la production de contenu sur écran au Canada Au Canada, la production de contenu sur écran se compose essentiellement des films et des émissions de télévision que réalisent les producteurs indépendants, les télédiffuseurs et les maisons de production qui leur sont affiliées ainsi que les producteurs étrangers venant tourner en extérieur. Elle comprend aussi la production pour médias numériques convergents, à savoir les réalisations audiovisuelles et applications destinées à des plateformes numériques (tels les jeux vidéo, le contenu Web interactif, le contenu à la demande, les balados, les webisodes et les mobisodes) qui sont associées à des films ou à des émissions de télévision. La production cinématographique et télévisuelle Après deux années de croissance appréciable, le volume de production cinématographique et télévisuelle n a pour ainsi dire pas bougé en Les 5,82 milliards de dollars auxquels il s établissait dénotaient en fait une chute de,8 %. Trois des quatre secteurs et sous-secteurs de l industrie affichaient pourtant une hausse d activité. Seule la télévision canadienne a connu une baisse de volume. Celle-ci a toutefois été assez importante pour entraîner une légère diminution du volume global de l industrie. La production interne a été le secteur avec la croissance la plus forte au cours de l exercice. Propulsé en grande partie par une hausse de la programmation de nouvelles des généralistes comme des chaînes de télévision spécialisée, ainsi que de la programmation de sport de ces dernières, son volume a monté de 141 millions de dollars et atteint un record de 1,41 milliard. La production étrangère et les services de production ont, eux aussi, vu leur volume augmenter. Après avoir diminué de 1 % en , celui-ci s est accru de 3,1 %, soit de 53 millions de dollars, au dernier exercice. Cette reprise en dépit de l appréciation du dollar canadien tient à l expansion de la production de séries télévisées américaines au Canada, laquelle a été assez considérable pour annuler l effet d une baisse marquée de la réalisation de longs métrages étrangers. Le volume de production du cinéma canadien 3 a lui aussi affiché une augmentation, de 11 millions de dollars, qui l a porté à son niveau le plus élevé en trois ans : 351 millions de dollars. Cette progression est essentiellement attribuable au relèvement du budget moyen des œuvres réalisées, car le nombre de celles-ci a, en fait, diminué. La télévision canadienne a toutefois accusé une baisse de volume, qui a contré l effet de la hausse enregistrée dans les trois autres secteurs et sous-secteur. Une diminution de la production d émissions des genres fiction, enfants et jeunes, et variétés et arts de la scène a en effet réduit son volume, qui dépassait 2,57 milliards de dollars en , de 252 millions de dollars, ou 9,8 %. 3. la production cinématographique canadienne (le cinéma canadien) se compose de films d une durée minimale de 75 minutes d abord destinés aux salles de cinéma. 6 Profil 213

9 La production de contenu sur écran au Canada Volume Figure 1-1 Volume de production cinématographique et télévisuelle Le volume global de la production cinématographique et télévisuelle au Canada a régressé de,8 %, terminant l exercice à 5,82 milliards de dollars Télévision canadienne Cinéma canadien Production étrangère et services de production Production interne Millions de dollars Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC, du CRTC, de CBC/Radio-Canada et de l Association des agences provinciales de financement. NOTA : Certaines sommes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. Figure 1-2 Production cinématographique et télévisuelle selon le secteur, La télévision canadienne comptait pour 4 % du volume global de production cinématographique et télévisuelle en La production étrangère et les services de production venaient au second rang : ils ont été la source de 3 % du volume estimé. Télévision canadienne 4 % Cinéma canadien 6 % Production étrangère et services de production 3 % Production interne 24 % Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC, du CRTC, de CBC/Radio-Canada et de l Association des agences provinciales de financement. Profil 213 7

10 La production de contenu sur écran au Canada Emplois et PIB Figure 1-3 Emplois ETP attribuables à la production cinématographique et télévisuelle En , la production cinématographique et télévisuelle a soutenu emplois ETP à l échelle du pays et ajouté 7,6 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) national. Directs Dérivés Emploi ETP Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC, du CRTC, de CBC/Radio-Canada, de l Association des agences provinciales de financement, de Statistique Canada et du Conference Board du Canada. NOTA : Se reporter aux Remarques méthodologiques, à la fin du rapport, pour une description de la méthode d estimation des emplois soutenus. Figure 1-4 Incidence économique de la production cinématographique et télévisuelle, Production canadienne Production étrangère et services de production Production interne Total Emplois ETP Directe Revenu du travail (millions de dollars) PIB (millions de dollars) Emplois ETP Secondaire Revenu du travail (millions de dollars) PIB (millions de dollars) Emplois ETP Globale Revenu du travail (millions de dollars) PIB (millions de dollars) Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC, du CRTC, de CBC/Radio-Canada, de l Association des agences provinciales de financement, de Statistique Canada et du Conference Board du Canada. NOTA : Se reporter aux Remarques méthodologiques, à la fin du rapport, pour une description de la méthode de calcul. Certaines sommes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. 8 Profil 213

11 La production de contenu sur écran au Canada Valeur d exportation La valeur d exportation mesure l apport financier étranger à l industrie canadienne de la production cinématographique et télévisuelle. Elle se compose des préventes et avances de distribution à l étranger de toutes les productions qui sont certifiées par le BCPAC, d une estimation des préventes et avances de distribution de celles qui le ne sont pas ainsi que de la valeur globale des productions étrangères réalisées au Canada et de celles qui font appel à des services de production canadiens. Figure 1-5 Valeur d exportation de la production cinématographique et télévisuelle En , la valeur d exportation des films et des émissions de télévision réalisés au Canada s établissait à 2,3 milliards de dollars. Millions de dollars Télévision canadienne Cinéma canadien Production étrangère et services de production Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC et de l Association des agences provinciales de financement. NOTA : Certaines sommes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. Se reporter aux Remarques méthodologiques, à la fin du rapport, pour une définition plus détaillée de la valeur d exportation. Profil 213 9

12 La production de contenu sur écran au Canada Figure 1-6 Revenu secondaire (licences de droits d auteur et autres ventes) des producteurs canadiens, 212 En 212, les licences de droits d auteur et autres ventes ont assuré aux producteurs canadiens un revenu secondaire de quelque 241 millions de dollars, dont 19 millions venaient de l étranger. Étranger 79 % 19 M$ Total: 241 M$ 51 M$ Canada 21 % Source : Estimations fondées sur les données tirées d un sondage auprès des membres de l ACPM et de l AQPM. Se reporter aux Remarques méthodologiques, à la fin du rapport, pour une définition du revenu secondaire (licences de droits d auteur et autres ventes). Répartition par province ou territoire Figure 1-7 Volume de production cinématographique et télévisuelle par province ou territoire (Millions de dollars) Ontario Colombie-Britannique Québec Alberta Nouvelle-Écosse Manitoba Terre-Neuve-et-Labrador Saskatchewan Nouveau-Brunswick Territoires* Île-du-Prince-Édouard Total Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC, du CRTC, de CBC/Radio-Canada et de l Association des agences provinciales de financement. NOTA : Certaines sommes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. D autre part, diverses agences provinciales publient également des statistiques à propos de la production cinématographique et télévisuelle dans leur province, d après les données d imposition et de commercialisation. Leurs statistiques peuvent différer de celles qui figurent ici en raison, notamment, de périodes de collecte différentes (année financière c. année civile) et du fait que le compte rendu de l activité de l industrie est fonction du lieu où sont effectuées les dépenses. * Yukon, Nunavut et Territoires du Nord-Ouest. 1 Profil 213

13 La production de contenu sur écran au Canada Figure 1-8 Répartition du volume global parmi les provinces et territoires, Île-du-Prince-Édouard, <1 % Ontario, 41 % Territoires*, <1 % Nouveau-Brunswick, <1 % Saskatchewan, <1 % Terre-Neuve-et-Labrador, 1 % Manitoba, 1 % Nouvelle-Écosse, 1 % Alberta, 2 % Colombie-Britannique, 28 % Québec, 24 % Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC, du CRTC, de CBC/Radio-Canada et de l Association des agences provinciales de financement. NOTA : La somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. * Yukon, Nunavut et Territoires du Nord-Ouest Figure 1-9 Emplois ETP attribuables à la production cinématographique et télévisuelle, par province ou territoire Ontario Colombie-Britannique Québec Alberta Nouvelle-Écosse Manitoba Saskatchewan Terre-Neuve-et-Labrador Nouveau-Brunswick Île-du-Prince-Édouard Territoires* Total Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC, du CRTC, de CBC/Radio-Canada, de l Association des agences provinciales de financement et de Statistique Canada. NOTA : Certaines sommes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. Se reporter aux Remarques méthodologiques, à la fin du rapport, pour une description de la méthode d estimation des emplois générés. * Yukon, Nunavut et Territoires du Nord-Ouest Profil

14 La production de contenu sur écran au Canada Figure 1-1 Emplois directs ETP en production cinématographique et télévisuelle, par province ou territoire Ontario Colombie-Britannique Québec Alberta Nouvelle-Écosse Manitoba Saskatchewan Terre-Neuve-et-Labrador Nouveau-Brunswick Territoires* Île-du-Prince-Édouard Total Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC, du CRTC, de CBC/Radio-Canada, de l Association des agences provinciales de financement et de Statistique Canada. NOTA : Certaines sommes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. Se reporter aux Remarques méthodologiques, à la fin du rapport, pour une description de la méthode d estimation des emplois créés. * Yukon, Nunavut et Territoires du Nord-Ouest. La production pour médias numériques convergents La production pour médias numériques consiste en la création de contenu et d environnements adaptés à différentes plateformes de diffusion numériques des dispositifs mobiles aux téléviseurs intelligents, sans compter les ordinateurs. Les produits de ce secteur sont très variés, allant de simples moyens de se distraire pendant qu on fait la navette entre la maison et le travail à des applications offrant une formation pratique enrichie par l usage de technologies immersives et supposant un budget de plusieurs millions de dollars. La production pour médias numériques gagne en importance dans le contexte de l audiovisuel à mesure que se répand l usage des appareils numériques (ordinateurs, téléphones intelligents, tablettes, etc.) pour repérer du contenu sur écran et en profiter. La production pour médias numériques convergents constitue un aspect particulier de la production pour médias numériques. Les œuvres produites sont destinées à des médias numériques associés à des œuvres télévisuelles. Il s agit, typiquement, d œuvres autonomes qui forment un complément des œuvres télévisuelles auxquelles elles sont rattachées ou qui en sont des dérivés et les enrichissent. Bien que la réalisation de ce genre de produit ne dépende pas du soutien financier offert par le Fonds des médias du Canada (FMC), les conditions que celui-ci impose aux télédiffuseurs dans le cadre des enveloppes de rendement la stimulent. Le FMC indique en effet dans son Programme des enveloppes de rendement Principes directeurs que, pour être admissible au programme, un projet doit être convergent, c est-à-dire, avoir une composante télévision et une composante médias numériques, laquelle doit être accessible au public canadien par l entremise d un réseau numérique (ex., Internet ou télécommunications mobiles) et doit consister en un contenu «riche et élaboré». La production pour médias numériques convergents commandée par les maisons de production et les télédiffuseurs du Canada a continué de prendre de l ampleur au cours du dernier exercice. En , les producteurs canadiens de contenu pour médias numériques ont exécuté 324 projets de la sorte totalisant un volume de 43,4 millions de dollars. Parallèlement toutefois, le budget moyen de ces projets a diminué de 16 %, tombant de 159 $, en , à 134 $, au dernier exercice. Cette réduction laisse entendre que, bien qu il devienne de plus en plus courant d associer une composante médias numériques aux œuvres télévisuelles, ce complément dénote moins d ambition que ce n était le cas au cours des années précédentes. 12 Profil 213

15 La production de contenu sur écran au Canada Volume Figure 1-11 Production pour médias numériques convergents En , le volume de la production pour médias numériques convergents se chiffrait à 43,4 millions de dollars * Volume global 27,6 M$ 34,6 M$ 43,4 M$ Projets Budget moyen 126 $ 159 $ 134 $ Source : Estimations fondées sur les données du Fonds Bell, du FMC, de la SODIMO, du Fonds Shaw-Rocket et d un sondage auprès des membres de l ACPM et de l AQPM. * Les statistiques de comprennent une estimation de la production réalisée sans apport financier des fonds susmentionnés. Elles ne se prêtent donc pas à une comparaison directe avec celles des deux exercices précédents. Emplois et PIB Figure 1-12 Incidence économique de la production pour médias numériques convergents, La production pour médias numériques convergents a soutenu 1 1 emplois ETP en et ajouté 73,4 millions de dollars au PIB national. Directe Secondaire Globale Emplois ETP Revenu du travail (millions de dollars) 32,6 19,2 51,8 PIB (millions de dollars) 34,3 39,1 73,4 Source : Estimations fondées sur les données du Fonds Bell, du FMC, de la SODIMO, du Fonds Shaw-Rocket et d un sondage auprès des membres de l ACPM et de l AQPM. NOTA : Se reporter aux Remarques méthodologiques, à la fin du rapport, pour une description de la méthode de calcul. Habitudes de consommation des médias Les habitudes de consommation des médias des Canadiens ont continué d évoluer en 212. Ces derniers ont de plus en plus recours à des plateformes numériques autres que les supports traditionnels pour regarder des films et des émissions de télévision. Le choix de ces plateformes, accessibles par l intermédiaire d entreprises de distribution de radiodiffusion ou par Internet, va lui-même grandissant. La plupart des entreprises de distribution de radiodiffusion offrent des services à la demande au moyen de décodeurs numériques, qui servent aussi de magnétoscopes ou enregistreurs numériques personnels. Parallèlement, la plupart des télédiffuseurs canadiens possèdent un site Web sur lequel ils diffusent des émissions en flux. Les Canadiens peuvent en outre se tourner vers Internet pour avoir accès à des films et à des émissions de télévision grâce à des applications comme Netflix et itunes, des services comme ceux de l Office national du film du Canada (ONF) et de Cineplex ou encore des consoles de jeu. L enregistreur numérique personnel demeure la plateforme numérique la plus répandue dans les ménages canadiens. Sur le marché de langue anglaise, 43 % des consommateurs affirmaient s en servir en 212 (figure 1-14); sur le marché de langue française, 39 % disaient la même chose. Cependant, Internet est aussi devenu une plateforme acceptée pour regarder des films et des émissions de télévision et connaît une croissance rapide dans ce domaine. La proportion des Canadiens anglais regardant des émissions de télévision sur Internet est passée de 34 % à 38 %, de 211 à 212, et celle des Canadiens français a monté de 1 %, soit de 33 % à 34 %. Profil

16 La production de contenu sur écran au Canada Malgré son écran beaucoup plus petit, le cellulaire occupe aussi une place grandissante dans la consommation des médias. En 212, le visionnement de vidéos sur cellulaire, vidéoclips compris, a augmenté de 12 % à 14 % sur le marché de langue anglaise, même s il est resté à 8 % sur celui de langue française (figure 1-13). Les statistiques existantes indiquent par ailleurs qu environ la moitié de la consommation de vidéos sur cellulaire a trait à l écoute d émissions de télévision (figure 1-14). Netflix et itunes sont également des moyens populaires de regarder des films et des émissions de télévision au Canada, en particulier sur le marché de langue anglaise. En effet, un Canadien anglais sur cinq (21 %) a déclaré s être servi de Netflix en 212. Ce mode de visionnement était cependant beaucoup moins répandu sur le marché de langue française, où 5 % des gens seulement l avait adopté. Comme le révèlent ces données, il n y a pas de doute que divers modes d écoute sur Internet gagnent la faveur des Canadiens. Malgré cela, les données d écoute démontrent que le téléviseur classique reste, de loin, la principale plateforme utilisée. En 212, les Canadiens âgés de 2 ans ou plus passaient en moyenne 28,2 heures par semaine devant le petit écran (figure 1-15), alors que l écoute de la télévision sur Internet chez les 18 ans et plus s établissait, en moyenne, à 1,3 heure seulement par semaine. Même chez les utilisateurs typiques de ce mode d écoute, la moyenne ne dépassait pas trois heures par semaine. Chose plus étonnante encore, la moyenne annuelle par personne de l écoute à l aide du téléviseur classique chez les 18 ans et plus n a pour ainsi dire pas changé ces dernières années se situant toujours à un peu plus de 26 heures par semaine, même si l écoute sur Internet a enregistré une croissance constante. Figure 1-13 Adoption de la vidéo sur Internet, de la télévision sur Internet et de la vidéo sur cellulaire L adoption de nouvelles plateformes vidéo au Canada ne cesse de progresser. Aujourd hui, la télévision sur Internet attire nettement plus du tiers des Canadiens. 8 Anglophones Francophones Vidéo sur Internet* Consommateurs âgés de 18 ans et plus (%) Télévision sur Internet** Vidéo sur cellulaire* Source : L Observateur des technologies médias 212 (voir Rapport de surveillance des communications 213 du CRTC, p. 19 et 193). * Au cours du mois précédent. ** Écoute d une émission ou d une séquence d émission accessible sur Internet. 14 Profil 213

17 La production de contenu sur écran au Canada Figure 1-14 Utilisation des nouvelles plateformes de vidéodistribution au Canada, 212 Environ 4 % des Canadiens se sont servis d un enregistreur numérique personnel en 212 et, sur le marché de langue anglaise, un sur cinq était abonné à Netflix. Par ailleurs, bien que l usage de cellulaires et de tablettes pour regarder la télévision ait continué à progresser, l adoption de ces modes d écoute demeurait inférieure à 1 %. Enregistreur numérique personnel Télévision sur Internet* Vidéo sur cellulaire* 8 14 Télévision sur cellulaire* 4 7 Télévision sur tablette* 4 6 Netflix 5 21 Anglophones Francophones % 1 % 2 % 3 % 4 % 5 % Source : L Observateur des technologies médias 212 (voir Rapport de surveillance des communications 213 du CRTC, p. 193). * Au cours du mois précédent Profil

18 La production de contenu sur écran au Canada Figure 1-15 Écoute hebdomadaire moyenne de la télévision au Canada, téléviseur classique* c. Internet En 212, les Canadiens âgés de 2 ans ou plus passaient en moyenne 28,2 heures par semaine devant leur téléviseur. D autre part, les téléspectateurs âgés de 18 ans ou plus consacraient chaque semaine une moyenne de 1,3 heure à regarder la télévision sur Internet, cette moyenne s élevant à 3 heures chez les utilisateurs typiques Internet - Utilisateurs typiques Internet - Ensemble de la population Téléviseur classique* (personnes de 2 ans ou plus) 28,5 28, 26,8 26,6 26,5 28,2 Écoute hebdomadaire moyenne (heures) ,9 2, 2,4 2,8 3, 1,5 1,3,2,2,5,5, Source : L Observateur des technologies médias 212 (voir Rapport de surveillance des communications 213 du CRTC, p. 77 et 191). * L écoute par téléviseur classique englobe la réception en direct, par câble, par satellite et par distribution multipoint. 16 Profil 213

19 La production de contenu sur écran au Canada Incidence économique de divers maillons de la chaîne de valeur du cinéma et de la télévision La production cinématographique et télévisuelle ne représente qu un maillon de la chaîne de valeur, beaucoup plus grande, du cinéma et de la télévision. Elle en crée le contenu, mais les autres maillons depuis la distribution jusqu à la présentation en salles et à la distribution de radiodiffusion ajoutent aussi à la valeur économique de celui-ci avant qu il parvienne aux différents publics auxquels il est destiné. Le tableau qui suit offre un aperçu statistique de l apport de certains maillons de la chaîne de valeur du cinéma et de la télévision à l économie canadienne. Incidence économique de divers maillons de la chaîne de valeur du cinéma et de la télévision Directe Secondaire Globale Emplois ETP Production cinématographique et télévisuelle ( ) Production pour médias numériques convergents ( ) Distribution (211) Présentation en salles (212) Télédiffusion* (212) Distribution de radiodiffusion (212) Revenu du travail (millions de dollars) Production cinématographique et télévisuelle ( ) Production pour médias numériques convergents ( ) 32,6 19,2 51,8 Distribution (211) Présentation en salles (212) Télédiffusion* (212) Distribution de radiodiffusion (212) PIB (millions de dollars) Production cinématographique et télévisuelle ( ) Production pour médias numériques convergents ( ) 34,3 39,1 73,4 Distribution (211) Présentation en salles (212) Télédiffusion* (212) Distribution de radiodiffusion (212) Source : Estimations de Nordicité d après les données du CRTC, de la Movie Theatre Association of Canada (MTAC), de Cineplex Divertissement et de Statistique Canada. * À l exclusion de la production interne. Profil

20 2. la production canadienne La production canadienne est constituée de l ensemble de l œuvre cinématographique et télévisuelle des maisons de production canadiennes, soit surtout des maisons indépendantes, bien qu une partie soit attribuable à des maisons affiliées 4 à des télédiffuseurs. Elle comprend les films et les émissions de télévision certifiés par le BCPAC ou le CRTC. En est exclue la production interne, à savoir les émissions telles que les bulletins de nouvelles et les émissions de sport et d affaires publiques que produisent les télédiffuseurs canadiens. Faits saillants En , la production canadienne a diminué de 8,2 %, terminant l exercice à 2,67 milliards de dollars. Elle a néanmoins été la source de 58 7 emplois ETP dans divers secteurs d activité au Canada et en offrait elle-même Elle a aussi ajouté 3,5 milliards de dollars au PIB national, soit 1,4 milliard par sa propre activité et plus de 2 milliards grâce à celle qu elle a engendrée dans d autres secteurs de l économie. Le volume de production a accusé une baisse de 9,1 % sur le marché de langue anglaise, ce qui l y a ramené sous 2 milliards de dollars. Il a également diminué sur le marché de langue française, même si ce n était que de 2 %. Il s y établissait en fin d exercice à 695 millions de dollars. Les œuvres de fiction, en hausse en , ont régressé de 3,4 %. Elles représentaient 1,43 milliard de dollars du volume global. Les œuvres pour enfants et jeunes sont toutefois le genre qui a subi la plus forte contraction : à 35 millions de dollars, leur volume a baissé de 25,7 %. On relevait en outre une réduction de 7,8 % dans la production de documentaires. Le volume de ces œuvres se chiffrait à 344 millions de dollars. Les émissions centrées sur le mode de vie ont, en revanche, enregistré une hausse de 1,9 %, qui en a porté le volume à 322 millions de dollars. Les productions de variétés et des arts de la scène sont un autre genre qui a connu un ralentissement marqué, leur volume descendant de 18,6 %, à 131 millions de dollars. La production de magazines télévisés a augmenté de 3,4 %, passant à 91 millions de dollars. Enfin, la production d œuvres d animation a monté de 4,8 %, à 22 millions de dollars. 4. «Maison affiliée» s entend d une l entreprise de production qui appartient à un télédiffuseur canadien ou dans laquelle un télédiffuseur canadien détient une participation minimale de 3 % assortie d un droit de vote.

21 La production canadienne // Vue d ensemble Les niveaux de production très élevés que le sous-secteur de la télévision a connus dans certains genres en ne s étant pas répétés, le volume global de la production canadienne, qui avait atteint un record au cours de cet exercice, a régressé en Le cinéma canadien a connu une certaine croissance; mais, comme il est beaucoup plus restreint que le sous-secteur de la télévision, cette hausse n a pas suffi à compenser le ralentissement survenu dans ce dernier. Dans l ensemble, la production canadienne a baissé de 8,2%, terminant l exercice un peu en-dessous de 2,7 milliards de dollars (figure 2 1), car la production télévisuelle a diminué de 9,8 %, ce qui l a ramené à 2,32 milliards de dollars (figure 2 33). La baisse enregistrée semble avoir affecté la plupart des principaux genres. Les œuvres de fiction, les œuvres pour enfants et jeunes, les documentaires et les productions de variétés et des arts de la scène ont tous vu leur volume baisser. Seules les émissions centrées sur le mode de vie et les magazines télévisés étaient en hausse. Pour ce qui est des œuvres de fiction, par exemple, l augmentation de 3 millions de dollars affichée par le cinéma canadien a été annihilée par une réduction de 8 millions des réalisations de ce genre dans le sous-secteur de la télévision canadienne (figure 2 5). La diminution au chapitre des œuvres pour enfants et jeunes ne semble cependant pas avoir eu de répercussions sur la production d œuvres d animation cependant. Tous genres confondus, le volume de celles-ci a, en fait, monté de 21 millions à 22 millions de dollars en (figure 2 22). Les deux marchés linguistiques ont été touchés; mais c est sur le plus grand, le marché de langue anglaise, que la régression a été la plus prononcée : le volume de la production canadienne y a diminué de 9,1 %, tombant de 2,13 milliards à moins de 2 milliards de dollars (figure 2 4). Néanmoins, malgré le repli observé en , le volume global du secteur demeurait bien au-dessus de ceux recensés ces dix dernières années. À près de 2,7 milliards de dollars, il dépassait toujours de 1,8 % les 2,41 milliards constituant le volume moyen des dix dernières années et marquait une hausse de 647 millions par rapport à celui de (figure 2 1). Comme le démontrent les statistiques présentées dans les pages qui suivent, la programmation canadienne continue de gagner en popularité, au pays et à l étranger. Cinq séries télévisées canadiennes de langue anglaise Saving Hope, Flashpoint, Rookie Blue, The Listener et Motive ont recensé une moyenne minute 5 dépassant le million de téléspectateurs au cours de l année de diffusion 213 (figure 2 7). Sur le marché de langue française, les dix séries télévisées les plus populaires affichaient toutes une moyenne minute supérieure à ce nombre (figure 2 72). Exceptionellement, La Voix surclassait toutes les séries américaines ou autres présentées à l antenne de la télévision canadienne : sa moyenne minute s élevait à plus de 2,7 millions de téléspectateurs (figure 2 67). Sur la scène internationale, les émissions pour enfants et jeunes ont continué à bien se vendre, comme nombre de séries sur le mode de vie ou à caractère factuel d ailleurs. Les séries de fiction ont aussi connu une bonne année sur les marchés étrangers. Des télédiffuseurs américains ont acquis ou renouvelé les droits de diffusion de Continuum, Lost Girls, Vikings, Motive et Cracked. Au cinéma, la situation des films canadiens d expression anglaise s est améliorée : Resident Evil: Retribution et Goon ont contribué à grossir la part des recettes-guichet des œuvres canadiennes sur le marché de langue anglaise, la relevant de,9 % à 1,5 % (figure 2 96). Sur le marché de langue française par contre, où l on récolte généralement de 15 % à 25 % des recettes-guichet, les films canadiens ont vu leur part de celles-ci tomber sous 1 % pour la première fois en dix ans (figure 2 96). Les œuvres cinématographiques canadiennes continuent par ailleurs d attirer les éloges de la critique. Rebelle était en lice pour l Oscar du meilleur film en langue étrangère en 213, tandis que Hors les murs, Laurence Anyways, Stories We Tell et Indie Game: The Movie ont fait très bonne figure à divers festivals de films internationaux. 5. Nombre de téléspectateurs âgés de deux ans ou plus à l écoute de l émission pendant une minute type. Profil

22 La production canadienne // Vue d ensemble Vue d ensemble Volume Figure 2-1 Volume de production canadienne Le volume global de la production canadienne a baissé de 8,2 % en , tombant à 2,67 milliards de dollars. Malgré cela, il marquait une hausse de 32 % par rapport à Millions de dollars Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC. NOTA : D après les budgets des films et des émissions de télévision certifiés par le BCPAC et une estimation de ceux des émissions de télévision certifiées par le CRTC. 2 Profil 213

23 La production canadienne // Vue d ensemble Emplois et PIB Figure 2-2 Emplois ETP attribuables à la production canadienne La production canadienne a soutenu 58 7 emplois ETP en et ajouté 3,5 milliards de dollars au PIB national. Directs Dérivés Emplois ETP Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC, de Statistique Canada et du Conference Board du Canada. NOTA : Se reporter aux Remarques méthodologiques, à la fin du rapport, pour une description de la méthode d estimation des emplois créés. Figure 2-3 Incidence économique de la production canadienne, Directe Secondaire Globale Emplois (ETP) Revenu du travail (millions de dollars) PIB (millions de dollars) Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC, de Statistique Canada et du Conference Board du Canada. NOTA : Certaines sommes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. Se reporter aux Remarques méthodologiques, à la fin du rapport, pour une description de la méthode de calcul. Profil

24 La production canadienne // Vue d ensemble Répartition selon la langue Figure 2-4 Volume de production canadienne selon la langue Le volume de production a diminué sur les deux marchés linguistiques. La baisse était de 9,1 % sur le marché de langue anglaise et de 2 %, sur celui de langue française. Anglais Français Autre Millions de dollars Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC. NOTA : Certaines sommes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. 22 Profil 213

25 La production canadienne // Vue d ensemble Répartition selon le genre Fiction (dramatiques et comédies confondues) Figure 2-5 Volume d œuvres de fiction Le volume d œuvres de fiction s est contracté de 3,4 % en , car une réduction de la production télévisuelle a annulé l effet de l augmentation enregistrée en production de longs métrages destinés aux salles. Au final, il s établissait à 1,43 milliard de dollars. 1 5 Cinéma Télévision Millions de dollars Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC. NOTA : Certaines sommes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. Figure 2-6 Œuvres de fiction selon la langue, Autre <1 % 4 M$ 1,142 M$ Anglais 8 % Français 2 % 286 M$ Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC. NOTA : Les sommes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. Profil

26 La production canadienne // Vue d ensemble Figure 2-7 Œuvres de fiction selon le type, Longs métrages destinés aux salles 27% Autres émissions 38 % 111 Œuvres : Séries télévisées 35% Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC. * Téléfilms, miniséries, émissions uniques et émissions pilotes. Enfants et jeunes Figure 2-8 Volume d œuvres pour enfants et jeunes Le volume d ensemble de la production d œuvres pour enfants et jeunes a chuté de 25,7 % en Le genre a en effet accusé une baisse considérable par rapport au sommet décennal atteint en , à la télévision comme au cinéma. Cinéma Télévision Millions de dollars Source : Estimations fondées sur les données du BCPAC. NOTA : Certaines sommes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués, parce que les chiffres ont été arrondis. 24 Profil 213

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