LA QUALITE DE L AIR EN ILE-DE-FRANCE EN 2007

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1 LA QUALITE DE L AIR EN ILE-DE-FRANCE EN 27 Episode de pollution au dioxyde d azote et aux particules les 22 et 23 décembre 27 2 ème édition Mai 28

2 SOMMAIRE Une année météorologique singulière...1 Un mois d avril exceptionnellement ensoleillé et chaud...1 Des mois de juillet et août franchement peu estivaux... 2 Après plusieurs années déficitaires, des précipitations proches de la normale en Des conditions durablement anticycloniques et peu dispersives au printemps et en décembre... 4 Déclenchements de la procédure d information et d alerte régionale : un nombre légèrement plus faible que la normale mais quelques dépassements durables et soutenus... 5 Deux épisodes de pollution importants en avril et décembre Des niveaux de particules et d ozone régulièrement élevés en avril... 7 Un important épisode de pollution hivernal par le dioxyde d azote associé aux particules... 7 Des indices de qualité de l air dégradés en mars, avril et décembre 27 mais bons au cours de l été... 9 Pollution chronique : la qualité de l air par polluant en Normes de qualité de l air... 1 Polluants dépassant les normes de qualité de l air de façon récurrente...11 Ozone (O3) : toujours de nombreux dépassements des critères de qualité mais parmi les moins soutenus de l historique (comparable à 2 et 22)...11 Oxydes d azote (NOx) : atténuation de la baisse enregistrée depuis 15 ans...15 Dioxyde d azote (NO2) : une situation toujours insatisfaisante mais contrastée...16 Particules PM1 et PM2,5 : hausse des teneurs en 27 liée à deux phénomènes, changement de méthode de mesure et météorologie exceptionnelle Benzène Polluants ne dépassant pas les normes de qualité de l air ANNEXES ANNEXE ANNEXE ANNEXE ANNEXE ANNEXE ANNEXE LISTE DES FIGURES...79

3 Une année météorologique singulière Le bilan météorologique ci-après a été entièrement réalisé à partir des données fournies par le centre régional de Météo France et des données disponibles sur le site internet Un mois d avril exceptionnellement ensoleillé et chaud Les durées d insolation de l été 27 ont été très anormalement réparties (figures 1 et 2). Le mois d avril 27 est le plus ensoleillé que l Ile-de-France ait connu depuis que des mesures existent. Avec plus de 3 heures d insolation cumulée à Paris Montsouris, avril 27 est deux fois plus ensoleillé qu un mois d avril normal (146 heures). 27 a également connu un mois d avril des plus chauds depuis plus d un siècle, la température moyenne de 16,1 C dépasse largement la normale (1,8 C), le précédent record de 1883 n étant que de 14,4 C. Les températures quotidiennes maximales sont aussi exceptionnelles, avec une moyenne mensuelle de 21,7 C (normale de 14,7 C). Le record de température maximale pour un mois d avril (3,2 C le 3 avril 1949) n est toutefois pas battu (maximum de 28 C le 25 avril 27). Alors qu un mois d avril normal ne compte en moyenne qu une journée dépassant 25 C, 27 en a connu dix. De telles conditions, plus généralement rencontrées à partir de juin, sont propices à l augmentation des niveaux d ozone et de particules. Par ailleurs, le mois d avril a été exceptionnellement sec : seulement 5 mm de pluie (53 mm pour un mois d avril normal) en toute fin de mois (le 29 avril) et une seule journée de pluie en avril 27 contre dix en moyenne. Juillet 27 Août 27 Avril 27 Juillet 27 Août 27 Figure 1 : durée totale d insolation mensuelle en avril, juillet et août 27 (source Météo France, Juin 27 Avril 27 Juillet 27 Août 27 Figure 2 : rapport à la normale de la durée d insolation en avril, juillet et août 27 (source Météo France, 1

4 Des mois de juillet et août franchement peu estivaux Alors qu avril ressemblait à un mois de juillet normal, les mois de juin, juillet et août ont connu d importants déficits d ensoleillement (figure 2) Le nombre de jours où la température a dépassé 3 C (figures 3 et 4) est particulièrement faible en 27 (5 jours). Il est très inférieur à la normale (14 jours) et aux valeurs des deux années précédentes (19 et 21 jours). On ne compte ainsi qu une journée en juin, trois en juillet et une seule en août, mois normalement le plus chaud de l année. La température maximale de l été 27 n est que de 33 C le 15 juillet. Les conditions météorologiques des mois habituellement les plus chauds et ensoleillés de l été que sont juin, juillet et août, n ont pas été propices à de forts niveaux d ozone. Les niveaux d ozone de l été 27 ont été en conséquence exceptionnellement bas. 27 Normale CERGY 45 jours CERGY 4 jours VERSAILLES PARIS 35 jours VERSAILLES PARIS 3 jours EVRY 25 jours EVRY MELUN 2 jours MELUN CHA RTR ES 15 jours HA RTR ES 1 jours 5 jours k m 1 km 2 km k m 1 km 2 km Figure 3 : nombre de jours où la température a atteint ou dépassé 3 C en Ile-de-France (source Météo France) Nombre de jours Figure 4 : nombre de jours où la température a atteint ou dépassé 3 C à Paris Montsouris trait rouge = normale (d après données Météo France) 2

5 Après plusieurs années déficitaires, des précipitations proches de la normale en 27 En 27, les cumuls de précipitations annuelles sont nettement plus importants sur un large quart Nord-Ouest de la région, le Sud de la région ayant été sensiblement moins pluvieux. (figure 5). Les précipitations ont été excédentaires dans les zones les plus pluvieuses (figure 6), proche de la normale ailleurs et très localement sensiblement déficitaires dans le Nord-Est de la Seine-et-Marne, département une nouvelle fois touché par des précipitations plus faibles que la normale. Les différences sont essentiellement liées aux précipitations orageuses d été, qui peuvent être extrêmement variables en intensité d un lieu géographique à un autre et conduire à des cumuls tantôt très importants tantôt faibles voire nuls mm 12 mm Normale CERGY 11 mm CERGY 1 mm PARIS 9 mm PARIS VERSAILLES 85 mm 8 mm VERSAILLES EVRY MELUN 75 mm 7 mm 65 mm EVRY MELUN CHARTRES 6 mm CHARTRES 55 mm 5 mm 45 mm km 1 km 2 km 4 mm km 1 km 2 km Figure 5 : cumuls annuels de précipitations en Ile-de-France (source Météo France) CERGY 2% 15% PARIS VERSAILLES 12% 11% EVRY 15% ME LUN 95% HARTRE S 9% 8% 7% 5% km 1 k m 2 km Figure 6 : rapport à la normale du cumul annuel de précipitations en 27 en Ile-de-France (source Météo France) 3

6 Des conditions durablement anticycloniques et peu dispersives au printemps et en décembre La figure 7 montre que la rose des vents annuelle 27 traduit bien les deux secteurs de vent dominants en Ile-de-France : Nord-Est et Sud-Ouest. Le premier est généralement associé à la présence d un anticyclone sur le Nord de l Europe, le second à un régime océanique dépressionnaire et perturbé. Les conditions météorologiques ont été défavorables à la bonne dispersion des polluants une bonne partie du mois d avril et en toute fin d année 27 à l occasion d un épisode anticyclonique froid au cours duquel les niveaux de dioxyde d azote et de particules ont connu de fortes hausses. Du 19 au 24 décembre, les conditions météorologiques étaient peu venteuses. La présence de fortes inversions de température liées à un important refroidissement des températures au sol (fortes gelées jusqu à 9 C dans l extrême Sud-Est de la région), étaient propices à la stagnation des polluants émis au niveau du sol en l absence de brassage atmosphérique. Aux émissions locales de polluants se sont ajoutées des phénomènes de transport à grande distance (particules). De nombreuses régions françaises ont ainsi été touchées simultanément par des niveaux très élevés de particules durant la semaine précédant Noël. 27 Normale Nord 14% 12% 1% Nord 14% 12% 1% % 6% 6 3 8% 6% % 2% % 8 Est 28 Ouest 4% 2% % 8 Est Sud 16 2 Sud 16 Figure 7 : roses de vent à Paris Montsouris (d après données Météo France) Des illustrations complémentaires (figures 66 à 77) relatives au bilan météorologique sont disponibles en annexe 3. 4

7 Déclenchements de la procédure d information et d alerte régionale : un nombre légèrement plus faible que la normale mais quelques dépassements durables et soutenus Sur la base des seuils et des conditions de déclenchement définis par l arrêté inter-préfectoral du 12 juillet 25, le nombre de jours de dépassement en 27 a été plus faible que la moyenne des années précédentes mais avec cependant quelques caractéristiques intéressantes : - pour l ozone, le record du déclenchement le plus précoce au printemps (le 15 avril), mais par contre seulement un dépassement pendant la période estivale. - pour le dioxyde d azote : un dépassement sur deux jours à la fin décembre. Les statistiques de déclenchement présentées ci-après ont été calculées selon les dispositions de l arrêté inter-préfectoral du 12 juillet 25, c est-à-dire avec une seule zone de déclenchement (l Ilede-France dans son ensemble), l ancien arrêté comprenait trois zones. Avant la date d application de cet arrêté (1 er août 25), les statistiques ont été établies par simulation des déclenchements qui auraient été constatés depuis 1998 selon les règles de l arrêté du 12 juillet 25. Cela permet de disposer de statistiques comparables sur l historique. La figure 8 recense les jours de dépassement du niveau d information (le niveau d alerte n a pas été atteint) en Ile-de-France en 27. Date Dépassement du seuil d information pour le polluant Dimanche 15 avril 27 Ozone (O 3 ) Vendredi 25 mai 27 Ozone (O 3 ) Samedi 4 août 27 Ozone (O 3 ) Samedi 22 décembre 27 Dioxyde d azote (NO 2 ) Dimanche 23 décembre 27 Dioxyde d azote (NO 2 ) Figure 8 : journées de 27 où le niveau d information a été dépassé en Ile-de-France selon l arrêté inter-préfectoral du 12 juillet 25 La figure 9 illustre le nombre de jours de déclenchement de la procédure d information et d alerte en Ile-de-France, tous polluants confondus, de 1998 à Nombre de jours Figure 9 : nombre de jours de déclenchement de la procédure d information et d alerte en Ile-de-France de 1998 à 27, tous polluants confondus 5

8 La figure 1 indique le nombre moyen de jours de dépassement en 27 et en moyenne sur la période et la figure 11 indique les dépassements selon les polluants et les années. Nombre de jours de Moyenne* déclenchement de la procédure d information et d alerte Tous polluants confondus 5 9 Ozone (O 3 ) 3 6 Dioxyde d azote (NO 2 ) 2 4 Dioxyde de soufre (SO 2 ) * valeurs arrondies à l entier le plus proche Figure 1 : nombre de jours de déclenchement de la procédure d information et d alerte en Ile-de-France Le nombre de jours de dépassement en 27 est plus faible que la moyenne Ce nombre réduit est essentiellement dû à un nombre faible de dépassements en ozone, lié notamment à la météorologie particulière de l été 27. En effet, le nombre de jours de dépassement en ozone en 27 est deux fois plus faible que le nombre annuel moyen (3 jours au lieu de 6 jours en moyenne). Les deux jours de dépassements en NO 2 de 27 sont continus et constituent un épisode de pollution qui est intervenu en toute fin d année, les 22 et 23 décembre. Nombre de jours O3 NO2 SO2 4 1 Figure 11 : nombre de jours de déclenchement de la procédure d information et d alerte en Ile-de-France de 1998 à 27, tous polluants confondus Sur les dernières années, l essentiel des jours de dépassement est dû à l ozone en été, le nombre de jours de dépassement annuels du seuil d information en NO 2 étant, hors année 23, compris entre et 2 depuis 21. La part accrue des évènements liés à l ozone dans le nombre total de dépassements est due à la baisse régulière des niveaux de pointe de NO 2, tant en fond qu en proximité au trafic routier. Comme les années passées, le seuil d alerte n a été atteint pour aucun des polluants réglementés par l arrêté inter-préfectoral. En 27, le premier dépassement du seuil d information en ozone a été enregistré dès le 15 avril. C est la première fois qu un dépassement en ozone intervient aussi tôt au printemps. Les premiers évènements interviennent en effet plus traditionnellement entre fin mai et mi-juin. Contrairement à une année normale, deux des trois dépassements en ozone de 27 sont intervenus en dehors de la NB : pour l'ozone : 2 niveaux d'alerte 1er seuil (24 µg/m3 pendant 3 h consécutives sur 3 stations simultanément) : - le 11 août 1998 à 18 h - le 8 août 23 à 17h15 6

9 période de plein été comprise entre juin et août, qui correspond à la période susceptible de connaître les journées les plus ensoleillées et les plus chaudes. Il est à noter que les particules PM1 ont été intégrées dans le dispositif opérationnel d information et d alerte en Ile-de-France en janvier 28, conformément à la circulaire du Ministère de l Ecologie du Développement et de d Aménagement Durable d octobre 27, dans le cadre d un nouvel arrêté inter-préfectoral. Une analyse rétrospective des dépassements qui auraient été observés en PM1 en 26 et 27 selon les règles de déclenchement de ce nouvel arrêté est disponible en annexe 1. Deux épisodes de pollution importants en avril et décembre 27 L Ile-de-France a été confrontée en 27 à deux épisodes de pollution importants par la durée mais aussi pour les particules par l intensité des niveaux relevés. En avril, un épisode de pollution de nature estivale, avec des niveaux de particules et d ozone in habituellement élevés pour la saison a été observé en Ile-de-France mais aussi sur de nombreuses régions françaises. En décembre, un épisode hivernal caractérisé par des niveaux élevés de dioxyde d azote dans l agglomération et des niveaux records de particules dans toute l Ile-de-France a été observé durant la semaine précédant Noël. Des niveaux de particules et d ozone régulièrement élevés en avril La fin du mois de mars et la plus grande partie du mois d avril ont connu une météorologie très inhabituelle pour la saison. La France a connu durant cette période une succession d épisodes de pollution de grande ampleur géographique. En effet, le printemps 27 a été particulièrement ensoleillé et sec, avec des températures élevées pour la saison. En Ile-de-France, l absence de pluie et de flux océanique perturbé a conduit à des phénomènes de re-circulation de masses d air polluées, notamment en particules. Ces conditions très sèches ont été accompagnées d une activité photochimique importante, avec formation précoce de forts niveaux d ozone au début du printemps. Un important épisode de pollution hivernal par le dioxyde d azote associé aux particules La deuxième partie du mois de décembre a connu des conditions anticycloniques très stables pendant plus d une semaine. Concernant le dioxyde d azote, deux journées consécutives de dépassement du seuil d information (2 µg/m 3 ) ont été observées en 27, le week-end précédant Noël. Ces dépassements sont intervenus sur des journées non ouvrées, ce qui est inhabituel pour le NO 2 dont les émissions sont essentiellement liées au trafic routier. Mais le week-end précédant Noël a été particulièrement intense en circulation. Les conditions météorologiques extrêmement stables et peu venteuses n ont pas permis à la pollution émise de se disperser. Les vents observés du samedi 22 en milieu de journée au dimanche 23 décembre étaient très faibles, voire nuls par moments. Le fort refroidissement nocturne au niveau des premières dizaines de mètres du sol crée une «inversion de température», c est-à-dire que l air au sol devient plus froid que l air situé en hauteur, alors que dans une situation normale l air plus chaud près du sol, là où sont émis les polluants, peut librement s évacuer en altitude. Lorsqu un air plus froid se trouve au sol, il ne peut pas s élever et la pollution émise se retrouve bloquée par un 7

10 effet de couvercle. La photo qui illustre la couverture de ce bilan montre que la zone proche du sol est polluée, l effet couvercle sépare de façon très nette une zone peu polluée en hauteur. Des niveaux forts de particules ont été observés du 19 au 25 décembre 27 (figure 12). La présence d un puissant anticyclone amenant un temps sec, froid et peu venteux est à l origine de hausses des teneurs de particules dans de nombreuses régions françaises juste avant Noël. Ces fortes teneurs (figure 13) ont été observées sur une grande partie de la France et sont en bonne part dues à des phénomènes de transport à grande échelle. Elles contiennent relativement peu de particules volatiles secondaires. Les activités de combustion sur l ensemble de l Europe en période hivernale par temps froid semblent être essentiellement à l origine de ces hausses des concentrations de particules. La combustion du bois est à ce titre un mode de chauffage particulièrement émetteur de particules, notamment de particules fines. Ce mode de chauffage est surtout utilisé dans les zones périurbaines et rurales. L usage de plus en plus répandu de ce type de chauffage en France et en Europe a pu conduire à des niveaux de fond élevés, y compris dans les zones rurales de l Ile-de-France. Les concentrations journalières de PM1 relevées en Ile-de-France ont ainsi dépassé 1 µg/m 3 en zone rurale éloignée de l agglomération le 23 décembre, atteignant 157 µg/m 3 en zone urbaine, ce qui indique également une production locale, probablement liée aux émissions conjuguées du trafic automobile et du chauffage. PM1 PM2,5 Concentration journalière la plus forte (µg/m 3 ) rural Trafic Trafic urbain urbain Mercredi 19 décembre Jeudi 2 décembre Vendredi 21 décembre Samedi 22 décembre Dimanche 23 décembre Lundi 24 décembre Mardi 25 décembre Figure 12 : concentrations journalières en particules PM1 et PM2,5 relevées en Ile-de-France du 19 au 25 décembre 27 En plus de l épisode de pollution dû au NO 2, le dimanche 23 décembre l indice de qualité de l air ATMO (moyenne de la pollution de fond de l agglomération) était qualifié de très mauvais avec un indice de 1 à cause des niveaux de particules (figure 13). Figure 13 : indice de qualité de l air en Ile-de-France le 23 décembre 27 Aucun dépassement du seuil d information pour le dioxyde de soufre SO 2 (3 µg/m 3 en moyenne horaire) n a été observé en 27. Le dernier déclenchement pour ce polluant remonte à

11 Des indices de qualité de l air dégradés en mars, avril et décembre 27 mais bons au cours de l été En avril 27, les conditions météorologiques tout à fait exceptionnelles comme le souligne le bilan précédent, ont conduit à des niveaux d ozone et de particules élevés pour la saison. Les indices de qualité de l air ATMO, traduisant la pollution d ambiance (fond moyen) ont ainsi été exceptionnellement dégradés en avril. Inversement jamais les indices n avaient été aussi favorables durant les deux mois de juillet et d août du fait d une météorologie maussade et de niveaux d ozone faibles (figure 14). Mars et décembre ont connu chacun une période anticyclonique avec de forts niveaux de particules. Les 23 et 24 décembre, l indice le plus dégradé de l échelle ATMO (1, très mauvais) était atteint du fait de niveaux de particules très élevés sur l ensemble de la région Nombre de jours janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc Indices ATMO Qualificatif 1 Très bon 2 Très bon 3 Bon 4 Bon 5 Moyen 6 Médiocre 7 Médiocre 8 Mauvais 9 Mauvais 1 Très mauvais Figure 14 : nombre de jours où l indice de qualité de l air ATMO (moyenne de la pollution de fond de l agglomération parisienne) était médiocre, mauvais ou très mauvais en 27 Certains épisodes de pollution comme ceux d ozone ne se voient pas forcément certains comme celui de décembre 27 sont particulièrement visibles, notamment en présence de forts niveaux de particules dans l air 9

12 Pollution chronique : la qualité de l air par polluant en 27 Une tendance générale à la poursuite de l amélioration mais une situation qui n est toujours pas satisfaisante pour plusieurs polluants, dont les particules qui ont connu une hausse des niveaux en 27 Pour la plupart des polluants, les tendances à long terme sont basées sur le calcul de la moyenne des concentrations des stations disposant de données sur l ensemble de la période historique (échantillon constant). Selon les polluants, cela représente entre deux et cinq stations. L échantillon constant permet de s affranchir des effets dus aux variations du nombre de stations et de leur représentativité au cours de la période représentée (davantage de stations périurbaines tend par exemple à augmenter la moyenne d ozone car les teneurs moyennes y sont plus fortes, c est l inverse pour le NO 2 ). Distinction est faite entre les situations de fond (points de mesure éloignés des sources et représentant l ambiance générale) et les situations de proximité au trafic (points de mesure directement influencés par les émissions du trafic voir annexe 4). Normes de qualité de l air Afin de juger de la qualité de l air d une année, la réglementation fait appel à plusieurs définitions. Les objectifs de qualité définis par la réglementation française correspondent à une qualité de l air jugée acceptable ou satisfaisante que la réglementation fixe comme objectif à atteindre dans un délai de quelques années (en général d ici 21). Les valeurs limites définies tant par la réglementation française qu européenne sont des valeurs réglementaires contraignantes que l on doit respecter spécifiquement chaque année. Un dépassement de valeur limite doit être déclaré au niveau européen et des plans d actions motivés doivent alors être mis en œuvre pour permettre une diminution rapide des teneurs en dessous du seuil de la valeur limite. Chaque année la plupart des valeurs limites décroissent pour converger vers l objectif de qualité en 21. Les valeurs cibles définies par l Europe correspondent à un niveau fixé dans le but d'éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et l'environnement dans son ensemble, à atteindre dans la mesure du possible sur une période donnée, elles se rapprochent dans l esprit des objectifs de qualité puisqu il n y a pas de contrainte associée à ces valeurs. Les objectifs à long terme relatifs à l ozone, définis par la réglementation européenne, correspondent à un niveau à atteindre à long terme (> 1 ans), sauf lorsque cela n'est pas réalisable par des mesures proportionnées, afin d'assurer une protection efficace de la santé humaine et de l'environnement. Comme pour les valeurs cibles, ces valeurs sont assimilables aux objectifs de qualité français, leur échéance étant supérieure à une dizaine d années. Les tableaux de l annexe 2 résument la situation de chaque polluant réglementé par rapport aux normes en vigueur. 1

13 Polluants dépassant les normes de qualité de l air de façon récurrente Ozone (O3) : toujours de nombreux dépassements des critères de qualité mais parmi les moins soutenus de l historique (comparable à 2 et 22) L ozone est un polluant mesuré en situation de fond. Les stations trafic ne le mesurent pas, les teneurs de ce polluant étant faibles à proximité immédiate du trafic routier (destruction de l ozone par le monoxyde d azote). Principales normes Type de norme Objectif de qualité Objectif à long terme Objectif de qualité Objectif à long terme Valeur cible Valeur cible Santé végétation santé végétation santé végétation Seuil 12 µg/m 3 moyenne sur 8 heures AOT4* = 6 µg/m 3.h sur une année 12 µg/m 3 moyenne sur 8 heures AOT4* = 18 µg/m 3.h moyenne sur 5 ans Nombre de dépassements maximum/an aucun 25 jours en moyenne sur 3 ans * pour «Accumulation Over Threshold», correspond à la somme des différences entre les mesures horaires d'ozone supérieures à 8 µg/m3 et la valeur de 8 µg/m3, relevées entre 9 et 21h légales, du 1er mai au 31 juillet de l'année considérée Evolution sur le long terme Les niveaux moyens annuels d ozone ont presque doublé en quinze ans (figure 15). Cette hausse est constatée dans toute l Europe. La valeur de 27 est la plus faible depuis 22, en raison de conditions météorologiques peu propices à la formation d ozone durant une grande partie de l été 27. L année 23 est la plus forte de l historique, l été ayant comporté une période de canicule historique en août et des conditions propices à la formation de l ozone avaient été rencontrées durant une grande partie du printemps et de l été. Le graphique montre qu hormis certains accidents météorologiques, la hausse est régulière. Une certaine stabilité se dessine depuis 5 ans Evolution % µg/m Figure 15 : évolution, à échantillon constant de trois stations urbaines de fond, de la concentration moyenne annuelle en ozone (O 3 ) dans l agglomération parisienne 11

14 situation en 27 vis-à-vis de la réglementation L objectif de qualité pour la protection de la santé, défini depuis 1998 (11 µg/m 3 en moyenne sur 8 heures), a été modifié par le décret du 12 octobre 27. Celui-ci a été porté à 12 µg/m 3, de façon à s aligner avec le seuil européen défini pour la valeur cible et l objectif à long terme. On notera que le seuil de 12 µg/m 3 est celui longtemps recommandé par l OMS, en 25 l OMS a toutefois durci sa recommandation en préconisant 1 µg/m 3 sur 8 heures. Les éléments statistiques suivants utilisent donc désormais le seuil français et européen de 12 µg/m 3 en lieu et place du seuil de 11 µg/m 3, ce qui conduit à moins de journées de dépassement. L objectif de qualité annuel relatif à la protection de la santé (12 µg/m 3 sur une période de 8 heures) est dépassé chaque année en tout point de la région (figure 16), mais plus ou moins intensément selon les conditions météorologiques, en particulier l été. La valeur cible européenne, établie en moyenne sur 3 ans, est dépassée dans les zones rurales au Sud-Ouest et au Nord de la région (figure 17) Nombre de jours Figure 16 : nombre de jours de dépassement de l objectif de qualité en ozone (O3) (seuil de 12 µg/m3 sur 8 heures) en Ile-de-France de 2 à 27 Nombre de jours Moyenne Valeur cible européenne (moyenne sur 3 ans) Figure 17 : situation de l Ile-de-France au regard de la valeur cible européenne en ozone (O3) pour la santé (seuil de 12 µg/m3 sur 8 heures) en Ile-de-France période

15 Si l on écarte l exceptionnelle année 23, l année 26 observe le plus grand nombre de jours de dépassement depuis 1999, avec 33 jours en moyenne en zone rurale et 28 jours dans l agglomération (figure 18). L année 27 fait partie des plus faibles de l historique comme 2 et 22, avec 1 jours de dépassement en moyenne dans l agglomération et 15 jours en zone rurale, compte tenu de conditions peu estivales en juillet et août 27. En 27, le nombre de jours de dépassement a été le plus important sur la zone rurale Sud-Ouest en Forêt de Rambouillet (24 jours de dépassement). Le record historique a été enregistré en 23 (68 jours en zone rurale Sud-Ouest - Forêt de Rambouillet), année qui avait connu une période caniculaire en août et un été ensoleillé dans son ensemble. agglomération zone rurale Nombre de jours Figure 18 : nombre moyen de jours de dépassement de l objectif de qualité en ozone (O3) (seuil de 12 µg/m3 sur 8 heures) en Ile-de-France de 1999 à 27 En 27, le seuil d information de la population (18 µg/m 3 ) n a été dépassé que sur une partie des stations franciliennes, au maximum durant 1 journée dans l agglomération et deux jours en zone rurale. La teneur horaire maximale de l année 27 est de 23 µg/m 3, relevée le 4 août en fin d aprèsmidi dans le Nord-Ouest de la région (Cergy-Pontoise et Frémainville). Le seuil d alerte européen de 24 µg/m 3 en moyenne sur une heure n a pas été dépassé en 27. Même si l année 27 n a pas connu de nombreux épisodes photochimiques, l ozone représente en Ile-de-France comme dans l ensemble des régions françaises et dans la majorité des pays européens une problématique récurrente, avec chaque année des dépassements des critères de qualité (figure 19). Des illustrations complémentaires relatives à l ozone (figures 78 à 82) sont disponibles en annexe 3. 13

16 En résumé pour l ozone de nombreux dépassements en 27 comme chaque année intensité d'un dépassement très largement > + 5 % largement + 3 à + 5 % modérément + 1 à + 3 % légèrement à + 1 % pas de dépassement Ozone (O3) 27 agglomération rural Dépassement de l'objectif de qualité (santé) Dépassement de l'objectif à long terme applicable en 22 (santé) Dépassement de la valeur cible applicable en 21 (santé) Dépassement de l'objectif de qualité (végétation) Dépassement de l'objectif à long terme applicable en 22 (végétation) Dépassement de la valeur cible applicable en 21 (végétation) Proximité trafic non mesuré non mesuré non mesuré non mesuré agglomération rural Proximité trafic tous les ans tous les ans non mesuré tous les ans tous les ans non mesuré tous les ans tous les ans non mesuré non mesuré 5 Ozone (O 3 ) santé Objectif de qualité et objectif à long terme Station de mesure la plus forte en 27 en Ile-de-France Objectif de qualité - objectif à long terme 22 5 Ozone (O 3 ) santé Valeur cible Station de mesure la plus forte en 27 en Ile-de-France Valeur cible 21 Concentrations (µg/m3) Concentrations (µg/m3) agglomération rural agglomération rural Concentrations (µg/m3.h) Ozone (O 3 ) végétation Objectif de qualité et objectif à long terme Station de mesure la plus forte en 27 en Ile-de-France Objectif à long terme Concentrations (µg/m3.h) Ozone (O 3 ) végétation Valeur cible Station de mesure la plus forte en 27 en Ile-de-France Valeur cible agglomération rural agglomération rural Figure 19 : synthèse des dépassements des normes de qualité de l air en ozone (O3) en Ile-de-France 14

17 Oxydes d azote (NOx) : atténuation de la baisse enregistrée depuis 15 ans Les oxydes d azote représentent le principal indicateur de la pollution liée aux transports. Les tendances observées peuvent être mises en relation avec les évolutions des émissions de ces sources, en particulier à proximité immédiate du trafic routier. évolution sur le long terme En situation de fond Une baisse sensible est observée pour les oxydes d azote entre 1992 et 27 (- 38 %). La baisse s amorce à la fin des années 9 (figure 2). Elle s explique par l importance prise progressivement par le nombre de véhicules catalysés dans le parc roulant. µg/m3 équiv.no Evolution % Figure 2 : évolution, à échantillon constant de cinq stations urbaines de fond, de la concentration moyenne annuelle en oxydes d azote (NOx) dans l agglomération parisienne En proximité au trafic routier µg/m3 équiv. NO Evolution % Figure 21 : évolution, à échantillon constant de cinq stations trafic, de la concentration moyenne annuelle en oxydes d azote (NOx) en situation de proximité au trafic dans l agglomération parisienne Comme pour le fond, et pour les mêmes raisons, une baisse sensible est observée en proximité au trafic pour les oxydes d azote entre 1994 et 27 (- 45 %) (figure 21). La baisse est plus régulière que pour le fond, car à proximité des sources, l impact des améliorations technologiques des véhicules prédomine sur les aléas météorologiques. 15

18 situation en 27 La moyenne 27 n évolue que très faiblement à la baisse par rapport à 26, marquant ainsi une atténuation très nette du rythme de baisse régulière enregistré depuis quinze ans. Cette baisse plus faible pour les années les plus récentes peut s expliquer par un parc roulant catalysé déjà prédominant. Les gains sont à présent plus faibles. Dioxyde d azote (NO2) : une situation toujours insatisfaisante mais contrastée On observe une poursuite de l amélioration pour la pollution ambiante, avec des niveaux les plus bas de l historique et la stabilité de forts niveaux de pollution au voisinage immédiat du trafic, deux fois supérieurs à la réglementation. Le dioxyde d azote (NO 2 ) est également un polluant indicateur des activités de transport. Il est directement émis par les sources motorisées de transport (émission directe ou «primaire»), mais il est également produit dans l atmosphère à partir des émissions des véhicules (monoxyde d azote, NO) sous l effet de leur transformation chimique en NO 2 (polluant «secondaire»). Les processus de formation du NO 2 sont étroitement liés à la présence d ozone dans l air (NO + O 3 = NO 2 + O 2 ). Principales normes Type de norme Santé végétation Seuil Nombre de dépassements maximum/an Objectif de qualité santé 4 µg/m 3 moyenne annuelle Valeur limite en 27 : 46 µg/m santé annuelle en 21 : 4 µg/m 3 Valeur limite horaire santé 2 µg/m 3 moyenne horaire 18 européenne Valeur limite horaire française santé percentile 99,8* des concentrations horaires de l année = 2 µg/m 3 * 99,8 % des concentrations horaires sont inférieures à cette valeur évolution sur le long terme En situation de fond Si l on met de côté l année 23, exceptionnelle sur le plan météorologique, une baisse régulière est observée pour le dioxyde d azote en situation de fond (- 25 % entre 2 et 27) (figure 22). La moyenne 27 est la plus faible de l historique. 16

19 µg/m Evolutions % % Figure 22 : évolution, à échantillon constant de cinq stations urbaines de fond, de la concentration moyenne annuelle en dioxyde d azote (NO2) dans l agglomération parisienne En proximité au trafic routier µg/m Evolution % % Figure 23 : évolution, à échantillon constant de cinq stations trafic, de la concentration moyenne annuelle en dioxyde d azote (NO2) en situation de proximité au trafic dans l agglomération parisienne La tendance (figure 23) est très différente de celle du fond et montre une situation assez stable, avec de légères fluctuations inter-annuelles attribuables aux aléas météorologiques. Le dioxyde d azote est un polluant complexe, lié pour une part aux émissions directes (secteur des transports) et pour une autre part aux équilibres avec d autres polluants dans l air, en particulier l ozone. Les teneurs élevées de monoxyde d azote (NO), polluant émis par les véhicules routiers, en bordure de voies de circulation, associées à un niveau de fond d ozone croissant (NO + O 3 = NO 2 + O 2 ), conduisent au maintien de niveaux soutenus de dioxyde d azote le long des grands axes de circulation. Autre facteur défavorable pour le NO 2 en proximité au trafic routier, des études récentes montrent que les filtres à particules équipant les véhicules diesel particuliers ou utilitaires les plus récents augmentent la part du dioxyde d azote dans les émissions d oxydes d azote. Ces véhicules représentent encore une part faible du parc roulant. Mais il faudra rester attentif à l évolution du NO 2 en situation de proximité au trafic avec le renouvellement du parc automobile et la généralisation progressive de ces filtres à particules. 17

20 Situation en 27 vis-à-vis de la réglementation Cartes régionales La figure 24 illustre les concentrations moyennes annuelles de fond en NO 2 de 2 à 25 en Ilede-France. La zone de dépassement de l objectif de qualité national (4 µg/m 3 ) régresse régulièrement. NO 2 µg/m Objectif de qualité Figure 24 : moyenne annuelle de dioxyde d azote (NO2) en Ile-de-France (fond) de 2 à 25 La figure 25 montre les années 26 et 27, pour lesquelles a été ajoutée à la pollution d ambiance de fond celle proche des axes de circulation. Comment ont été réalisées les cartes de NO 2 de 26 et 27 Les niveaux annuels en tout point de la région Ile-de-France sont estimés à partir des résultats des stations de mesure permanentes d AIRPARIF et à l'aide de techniques d'interpolation géostatistique permettant de prendre en compte des informations indirectes mais corrélées avec les niveaux de pollution. Les concentrations dues au trafic routier sont estimées par modélisation numérique : le logiciel évalue les teneurs annuelles au droit des axes routiers selon les caractéristiques du trafic et de l'environnement proche de chaque portion d axe considérée, ainsi que des conditions météorologiques. La cartographie résultante montre le motif complet de la pollution, à savoir les niveaux en situation de fond, augmentés des teneurs au voisinage des axes routiers. Les zones d influence directe des axes et la décroissance des concentrations en s éloignant de ces derniers sont également prises en compte. Les cartes produites sont basées sur une méthodologie compatible avec un travail à l échelle départementale. Une interprétation de ces données à l échelle locale et ponctuelle est déconseillée. Les concentrations modélisées par les cartes sont ensuite recoupées avec des données de population (source IAURIF - INSEE recensement 1999) à haute résolution (maille de 5 m de côté), ce qui permet d'estimer le nombre de personnes se trouvant dans une zone où les normes de qualité de l air sont dépassées. 18

21 26 NO 2 µg/m 3 27 Valeur limite 27 Objectif de qualité Figure 25 : moyenne annuelle de dioxyde d azote (NO2) en Ile-de-France et zoom sur Paris et la petite couronne parisienne en 26 et 27 fond et proximité au trafic routier L objectif de qualité est largement dépassé dans une grande partie de Paris. La rive droite de la Seine est globalement plus polluée que la rive gauche, le réseau routier étant plus dense et constitué d axes de plus grande importance. En petite couronne, le dépassement se limite au voisinage des principaux axes de circulation (autoroutes, routes nationales et importantes voiries départementales) avec un impact sur le fond environnant essentiellement à moins de quelques kilomètres de Paris et du boulevard périphérique, plus particulièrement au Nord et au Nord-Ouest de la capitale. Les niveaux de fond loin des grands axes poursuivent leur baisse en 27. Concernant le nombre d habitants franciliens exposés à un air dépassant l objectif de qualité annuel en NO 2, la figure 26 l évalue à environ 3,4 millions de personnes en 27, soit un peu moins qu en 26 compte tenu de la baisse du niveau de fond, soit environ 3 % de la population régionale. 19

22 26 27 Superficie (km 2 ) concernée par le dépassement Superficie régionale (km 2 ) 1273 % superficie régionale concernée 2 % 2 % Nombre d habitants concernés par le dépassement Population régionale (INSEE 1999) % population régionale 32% 31% concernée par le dépassement Figure 26 : superficies et nombre d habitants concernés en Ile-de-France par le dépassement de l objectif de qualité annuel en dioxyde d azote (NO2) La valeur limite est également dépassée dans le cœur de l agglomération, notamment au voisinage proche des principaux axes de circulation. Le tableau de la figure 27 montre que plus de 1,7 millions de franciliens sont exposés à un air dépassant la valeur limite annuelle, dont un peu moins de la moitié dans Paris. Superficie (km 2 ) concernée par le dépassement 132 Superficie régionale (km 2 ) 1273 % superficie régionale concernée 1 % Nombre d habitants concernés par le dépassement 1 75 Population régionale (INSEE 1999) % population régionale concernée par le dépassement 16% Figure 27 : superficie et nombre d habitants concernés en Ile-de-France par le dépassement de la valeur limite annuelle en 27 en dioxyde d azote (NO2) Les figures 25 et 28 montrent qu une partie importante du réseau routier principal est concernée par un dépassement de l objectif de qualité et de la valeur limite. Les concentrations le long du réseau routier marquent globalement peu de différences entre 26 et 27 à l échelle de la région. L objectif de qualité est dépassé en 27 sur un total de 22 kilomètres d axes en Ile-de-France (dont 67 km dans Paris, 12 km en petite couronne et 51 km en grande couronne) soit 21 % du réseau régional modélisé par AIRPARIF et qui correspond à tout le réseau routier principal où sont susceptibles d être rencontrées les fortes teneurs. La valeur limite est dépassée en 27 sur un total de 112 kilomètres d axes en Ile-de-France (dont 44 km dans Paris, 44 km en petite couronne et 24 km en grande couronne), soit 11 % du réseau régional modélisé. 2

23 Nombre de kilomètres d axes dépassant l objectif de qualité la valeur limite Nombre de kilomètres d axes modélisés % du réseau modélisé dépassant l objectif de qualité % du réseau modélisé dépassant la valeur limite Paris (75) % 6 % Petite couronne (92, 93, 94) % 21 % Grande couronne (77, 78, 91, 95) % 3 % Total Ile-de-France % 11 % Figure 28 : nombre de kilomètres d axes de circulation modélisés en Ile-de-France dépassant les normes de qualité de l air en dioxyde d azote (NO2) Stations de mesure en continu En situation de fond Objectif de qualité Cinq stations urbaines situées dans le cœur de l agglomération atteignent ou dépassent toujours en 27 l objectif de qualité annuel (4 µg/m 3 ), mais c est le nombre le plus faible de l historique puisqu en 24 on comptait 8 stations en dépassement, 12 en 25 et 8 en 26. Dans Paris, les teneurs des six stations parisiennes sont comprises en 27 entre 34 et 47 µg/m 3. Pour la première année, seulement deux d entre elles dépassent l objectif de qualité. Valeur limite La valeur limite établie en moyenne annuelle est dépassée en 27 sur une station de fond en Ile-de-France (Paris 18 ème, 47 µg/m 3 ). Cette même station de mesure avait dépassée la valeur limite une première fois en 23, du fait d une année météorologique exceptionnelle. Compte tenu de la poursuite de la baisse du seuil de la valeur limite jusqu en 21 (46 µg/m3 en 27, 4 en 21), des dépassements ponctuels sur les stations de fond les plus exposées comme Paris 7 ème, Paris 18 ème, Bagnolet, La Défense et Neuilly-sur-Seine, ne peuvent être exclus dans les prochaines années, en cas d année météorologique défavorable. En proximité au trafic routier En proximité au trafic, les six stations de mesure franciliennes relèvent des valeurs annuelles moyennes comprises entre 67 et 14 µg/m 3, dépassant très largement l objectif de qualité. Pour trois d entre elles, le seuil est dépassé d un facteur 2. La valeur limite applicable en 27 est également largement dépassée sur la totalité des stations trafic franciliennes. La décroissance progressive de la valeur limite (pour atteindre 4 µg/m 3 en 21), associée à la tendance stable précédemment décrite pour les sites trafic, conduisent à prévoir des dépassements systématiques de la valeur limite en NO 2 sur ces stations dans les prochaines années. 21

24 En 27, 5 des 6 stations de mesure trafic voient leur moyenne stable ou en légère augmentation (+ à + 4 %). La station du Quai des Célestins, qui a connu fin 26 un aménagement de voirie important avec création d une piste cyclable entre le trottoir et la chaussée, s est retrouvée éloignée de quelques mètres de la proximité immédiate du trafic. Cette nouvelle configuration a induit une nette baisse des teneurs relevées sur le trottoir où est implantée le point de mesure : - 14 % entre 26 et 27. Compte tenu de cette nouvelle configuration, la tendance de cette station a changé mais la station continue à caractériser les concentrations rencontrées par les piétons et les riverains les plus proches. La figure 29 montre la chronologie des moyennes annuelles de NO 2 sur la station la plus chargée du réseau francilien pour ce polluant, située sur le boulevard périphérique à la Porte d Auteuil. Il montre que les moyennes des cinq dernières années sont les plus fortes de l historique. Elles atteignent ou dépassent 1 µg/m 3, soit 2 fois et demi supérieures à l objectif de qualité et deux fois supérieures à la valeur limite µg/m Objectif de qualité actuel et valeur limite en Figure 29 : évolution de la concentration moyenne annuelle de dioxyde d azote (NO2) sur la station trafic du boulevard périphérique Porte d Auteuil Détails par station de mesure selon leur typologie La figure 3 illustre la concentration moyenne annuelle en 27 pour l ensemble des stations de mesure franciliennes. Elle montre que plusieurs stations urbaines de fond (en bleu foncé) sont comprises entre la valeur limite applicable en 27 et la valeur limite applicable en 21. En 27, la station de Paris 18 ème (47 µg/m 3 ) dépasse la valeur limite applicable en 27 (46 µg/m 3 ). 22

25 stations trafic stations urbaines stations périurbaines stations rurales régionales stations d'observation Zone rurale Sud-Est - Forêt de Fontainebleau Zone rurale Sud-Ouest - Forêt de Rambouillet Tour Eiffel 3ème étage Cergy-Pontoise Mantes-la-Jolie (P) Melun (P) Garches Versailles (P) Gonesse (P) Montgeron Argenteuil Lognes Tremblay-en-France (P) Gennevilliers Evry Nogent-sur-Marne Bobigny Paris 6ème Villemomble Champigny-sur-Marne Cachan Saint-Denis Issy-les-Moulineaux Paris 13ème Paris 1er les Halles Vitry-sur-Seine Aubervilliers Ivry-sur-Seine Paris 12ème Neuilly-sur-Seine La Défense Bagnolet Paris 7ème Paris 18ème Rue Bonaparte Avenue des Champs Elysées Quai des Célestins Autoroute A1 Saint-Denis Place Victor Basch Boulevard périphérique Auteuil Objectif de qualité : 4 µg/m 3 Valeur limite 21 : 4 µg/m 3 Valeur limite 27 : 46 µg/m µg/m 3 Figure 3 : concentration moyenne annuelle de dioxyde d azote (NO2) pour l ensemble des stations de mesure en Ile-de-France en 27 Mesures complémentaires en proximité au trafic routier En complément des mesures en continu toute l année, AIRPARIF a mis en œuvre en 27 des mesures discontinues de dioxyde d azote sur 17 sites trafic répartis sur l ensemble de l agglomération. Les axes routiers surveillés sont des axes ou des places en centre ville avec circulation fréquemment congestionnée ou des axes plus roulants. Tous sont caractérisés par une fréquentation piétonne ou par la présence d habitations riveraines au voisinage immédiat de l axe. Les mesures ont été effectuées au moyen de tubes à diffusion du 8 janvier au 2 juillet puis du 8 octobre au 12 novembre 27. Les concentrations moyennes annuelles des 17 sites ont été estimées pour l année 27 afin d être comparées aux normes en vigueur. Pour plus de précisions sur ces mesures, se reporter au rapport «Résultats des mesures réalisées par échantillonneurs passifs en proximité au trafic routier dans le cadre du développement de la surveillance de la qualité de l air, année 27», téléchargeable sur le site internet d AIRPARIF. La figure 31 donne le classement des 17 sites, ainsi que les 6 stations disposant de mesures toute l année. 23

26 Valeur limite 21 : 4 µg/m 3 Valeur limite 27 : 46 µg/m 3 Objectif de qualité : 4 µg/m 3 RD14 St-Ouen-L'Aumône RD91 Sèvres RN6 Melun RN32 Villemomble RN4 Champigny-sur-Marne RN2 Pantin RN186 Choisy-le-Roi RN13 St-Germain-en-Laye Place Vaugirard-Convention Porte de Clignancourt Rue Bonaparte RN2 Montrouge Avenue des Champs-Elysées Quai des Célestins Place de la Bastille Autoroute A6b La Kremlin-Bicêtre RN2 Montlhéry Rue de Rivoli Autoroute A1 St-Denis RD7 Courbevoie Place Victor Basch Place de l'opéra Boulevard périphérique Auteuil µg/m 3 Figure 31 : concentration moyenne annuelle de dioxyde d azote (NO2) pour l ensemble des stations de mesure de proximité au trafic en Ile-de-France en 27 mesures automatiques en continu toute l année mesures discontinues par tubes à diffusion Hormis le site de la RD14 à Saint-Ouen l Aumône, tous les sites trafic dépassent largement l objectif de qualité annuel. La valeur limite 27 est également largement dépassée sur la plupart des sites, en particulier sur les sites à gros débit avec trafic poids lourds important comme les autoroutes, les rocades et le boulevard périphérique, mais aussi sur des sites du centre de Paris où la circulation est à la fois dense et les conditions locales de dispersion moins favorables du fait de l encaissement des rues. La Place de l Opéra, très fréquentée par le public, relève un niveau proche de celui du Boulevard Périphérique. Ces résultats montrent un large éventail de concentrations rencontrées en bordure des principaux axes routiers, dû à la fois aux différences de conditions de circulation (vitesse, composition du parc roulant) et à la topographie qui conditionne la capacité à disperser plus ou moins facilement les polluants émis. Ils montrent par ailleurs que les six stations mesurant le NO 2 en automatique et en continu reflètent bien l éventail des situations rencontrées en Ile-de-France. La figure 32 donne une synthèse des dépassements des normes en dioxyde d azote. 24

27 En résumé pour le dioxyde d azote Des dépassements récurrents et toujours aussi importants pour la proximité au trafic, valeur limite dépassée en fond au Nord de Paris mais avec une amélioration qui se confirme intensité d'un dépassement très largement > + 5 % largement + 3 à + 5 % modérément + 1 à + 3 % légèrement à + 1 % pas de Dioxyde d'azote (NO2) 27 dépassement agglomération rural Dépassement de l'objectif de qualité annuel Dépassement de la valeur limite annuelle Dépassement de la valeur limite horaire Proximité trafic agglomération tous les ans sauf en rural Proximité trafic tous les ans tous les ans en 26 Concentrations (µg/m3) Dioxyde d'azote (NO 2 ) Objectif de qualité et valeur limite annuelle Station de mesure la plus forte en 27 en Ile-de-France Valeur limite 27 Objectif de qualité 27 et valeur limite agglomération 14 rural 14 Proximité trafic Concentrations (µg/m3) Dioxyde d'azote (NO 2 ) Valeur limite horaire Station de mesure la plus forte en 27 en Ile-de-France Valeur limite 27 Valeur limite agglomération 75 rural 265 Proximité trafic Figure 32 : synthèse des dépassements des normes de qualité de l air en dioxyde d azote (NO2) en Ile-de-France Des illustrations complémentaires relatives au dioxyde d azote et aux oxydes d azote (figures 83 à 87) sont disponibles en annexe 3. 25

28 Particules PM1 et PM2,5 : hausse des teneurs en 27 liée à deux phénomènes, changement de méthode de mesure et météorologie exceptionnelle Pour la première fois le dépassement de la valeur limite pour les PM1 est observé en situation de fond. Une augmentation des niveaux est observée entre 26 et 27, due à la fois à un changement de méthode de mesure et à une météorologie particulière en 27. Le bilan de l année 27 pour les particules reflète deux phénomènes : le changement de la méthode de mesure avec prise en compte des particules volatiles jusque là non intégrées à la mesure des particules, l exceptionnel printemps sur le plan météorologique à un moment où les émissions anthropogéniques de particules volatiles peuvent être importantes. Principales normes PM1 Type de norme Objectif de qualité Santé végétation santé Seuil 3 µg/m 3 moyenne annuelle Valeur limite annuelle santé 4 µg/m 3 Valeur limite journalière 5 µg/m santé 3 européenne Valeur limite journalière française santé moyenne journalière percentile 9.4* des concentrations journalières de l année = 5 µg/m 3 Nombre de dépassements maximum/an 35 Projet de valeur cible en 21 et santé de valeur limite en 215 PM2,5 Recommandation de l Organisation Mondiale de la santé Santé * 9.4 % des concentrations journalières sont inférieures à cette valeur 25 µg/m 3 moyenne annuelle 1 µg/m 3 moyenne annuelle Une nouvelle méthode de mesure des particules en France au 1er janvier 27 Afin de mieux prendre en compte certains types de particules dans l atmosphère, la France utilise de nouveaux appareils de mesure des particules depuis le 1 er janvier 27. AIRPARIF, comme toutes les autres Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l Air (AASQA) françaises, applique cette nouvelle méthode. Cet appareil permet de prendre en compte les particules volatiles, essentiellement constituées de nitrate d ammonium, composé se volatilisant à haute température. Les analyseurs utilisés partout en Europe jusqu à peu (TEOM, Tapered Element Oscillating Microbalance) conduisaient, dans certains cas, à sous-évaluer les teneurs du fait de la volatilisation de certaines particules lors de la mesure. Les teneurs en particules volatiles sont susceptibles de fortement varier dans le temps. Les mesures TEOM ont été retenues très largement en Europe pendant de nombreuses années car c est le seul analyseur disponible permettant de délivrer des données immédiatement au public sans nécessiter de pesée complexe et en temps différé en laboratoire. Ce type d analyseur permet de gérer des dispositifs d alerte en temps réel. Afin de compenser cette perte de particules volatiles, l Europe recommande d appliquer un facteur correctif constant et simplificateur de 1,3 aux concentrations mesurées par 26

29 TEOM. Certains Etats membres ont suivi ce principe mais en appliquant des facteurs variant selon les pays de 1,3 à 1,5. Or, les facteurs au jour le jour varient de 1 à 2 selon les sites de mesure et la saison. Plus les niveaux de particules sont élevés et plus ces écarts sont importants. Aucun facteur de correction constant n étant techniquement justifiable, la France a choisi jusqu en 26 de ne pas modifier les données de particules en attendant une solution techniquement plus satisfaisante. Depuis 22, en partenariat avec l INERIS (Institut National de l EnviRonnement industriel et des risques), AIRPARIF a donc cherché à développer un système d ajustement équivalent à la méthode de référence tout en permettant une information du public en temps réel. Un nouveau type de matériel de mesure (FDMS = Filter Dynamics Measurement System) a été testé avec succès. Ce nouveau matériel fournit une mesure directe du niveau total de particules inférieures à 1 ou à 2,5 microns (PM1-PM2,5) selon la coupure granulométrique retenue. Depuis début 27, AIRPARIF, comme toutes les AASQA françaises, s est conformé à la décision française et a mis en œuvre de façon opérationnelle sur son réseau de mesure des appareils FDMS. Deux stations de référence disposant à la fois de FDMS et de TEOM mesurent en permanence les écarts entre les deux méthodes. Le coefficient qui en résulte, et qui prend en compte les variations des teneurs de particules volatiles (nitrate d ammonium) selon les sources de particules et la situation météorologique, est ensuite appliqué aux quinze autres sites de mesure de particules PM1 de la région. La même procédure est également appliqué par AIRPARIF aux mesures des particules fines PM2.5. Ce changement de méthode de mesure est un des paramètres qui explique les niveaux de particules soutenus observés en 27. De fortes variabilités des teneurs de nitrate d ammonium d un jour à l autre Les mesures de l année 27 permettent de confirmer les essais préalablement effectués en France pendant l année 26. Les teneurs en nitrate d ammonium varient énormément d un jour à un autre, autrement dit l ajustement à apporter aux mesures TEOM varie constamment, parfois même à l échelle de la journée. Appliquer un facteur correctif constant voisin de 1,3 est donc très approximatif et peut continuer à sous-estimer les teneurs en particules. Certains jours c est en effet par plus de deux que la teneur TEOM doit être multipliée pour compenser la perte de nitrate d ammonium, Les plus fortes teneurs en nitrate d ammonium sont observées en hiver et au début du printemps. Au printemps en effet les épandages d engrais agricoles sont effectués à grande échelle en France et en Europe au même moment de l année. Ils peuvent, si les conditions météorologiques sont chaudes et ensoleillées, conduire à de fortes volatilisations dans l air et conduire à des concentrations élevées de nitrate d ammonium. Les jours où les émissions sont faibles et où les conditions météorologiques sont océaniques, les teneurs en nitrate d ammonium sont très faibles voire nulles. Le nitrate d ammonium, comme les particules en règle générale, voyagent au travers de toute l Europe. Il n est donc pas rare que les épisodes de fortes teneurs en particules soient observés sur une partie conséquente de la France voire des pays voisins, un peu à l image de l ozone lors des épisodes de pollution estivaux. Des niveaux de particules plus élevés en 27 qu en 26, du fait d un changement de méthode de mesure et d une météorologie exceptionnelle L année 27 correspond à la première année où en France les teneurs de particules intègrent le nitrate d ammonium grâce à la mesure FDMS. Une hausse significative des teneurs est donc observée du fait de cette nouvelle méthode de mesure. Mais 27 correspond aussi à une année exceptionnelle en ce qui concerne sa météorologie durant une partie du printemps. La période de mi-mars à fin avril a en été exceptionnellement chaude et sèche. La quasi absence de flux océanique perturbé a conduit à une hausse importante des niveaux de particules en France par rapport à un printemps normal. 27

30 Afin de disposer d un point de comparaison avec 27, les mesures TEOM de l année 26 ont été ajustées également selon le même principe que celui appliqué aujourd hui, AIRPARIF disposant courant 26 d un site de référence FDMS. Il est ainsi possible d évaluer ce que serait la situation par rapport aux normes pour une année (26) qui n a pas connu de printemps exceptionnel sur le plan météorologique. Impact de la nouvelle méthode de mesure des particules sur les teneurs journalières de PM1 En situation de fond La mesure FDMS peut conduire à des teneurs journalières jusqu à 2 fois supérieures aux mesures issues des TEOM (figure 33). Par exemple le 15 avril, le FDMS indique 99 µg/m 3 tandis que le TEOM mesure 46 µg/m 3. TEOM Particules volatiles µg/m µg/m3 = seuil de la valeur limite journalière : 35 dépassements maximum par an /3/27 29/3/27 31/3/27 2/4/27 4/4/27 6/4/27 8/4/27 1/4/27 12/4/27 14/4/27 16/4/27 18/4/27 2/4/27 22/4/27 24/4/27 26/4/27 28/4/27 3/4/27 2/5/27 4/5/27 6/5/27 8/5/27 TEOM Particules volatiles µg/m µg/m3 = seuil de la valeur limite journalière : 35 dépas sements maximum par an /12/27 2/12/27 3/12/27 4/12/27 5/12/27 6/12/27 7/12/27 8/12/27 9/12/27 1/12/27 11/12/27 12/12/27 13/12/27 14/12/27 15/12/27 16/12/27 17/12/27 18/12/27 19/12/27 2/12/27 21/12/27 22/12/27 23/12/27 24/12/27 25/12/27 26/12/27 27/12/27 28/12/27 29/12/27 3/12/27 31/12/27 Figure 33 : concentrations moyennes journalières de PM1 sur la station de mesure de Gennevilliers du 27 mars au 8 mai 27 et du 1 er au 31 décembre 27 28

31 Par rapport aux années antérieures, en 27 le nombre de jours de dépassement du seuil européen de 5 µg/m 3 (35 jours de dépassements maximum par an) est donc en hausse très nette du fait du changement de méthode de mesure intervenu de manière opérationnelle en France le 1 er janvier 27. Afin de voir si la situation de 27 apparaît comme exceptionnelle, AIRPARIF a ajusté les mesures TEOM de 26 à partir des mesures FDMS disponibles. La figure 34 montre, qu à méthode de mesure comparable (FDMS), le nombre moyen de jours de dépassement en 27 est 82 % plus élevé qu en 26 pour les sites de fond de l agglomération (31 jours contre 18). Par rapport au FDMS, l ancienne méthode TEOM donne un nombre de jours de dépassement 6 fois plus faible pour 26 comme pour 27 (18 pour 3 et 31 pour 5). Les conditions météorologiques défavorables au printemps 27 ont conduit à davantage de dépassements qu en 26. On peut estimer qu un peu plus de la moitié des dépassements supplémentaires constatés en 27 par les FDMS (31 jours) par rapport aux TEOM (5 jours) sont dus à la différence de méthode de mesure, l autre moitié étant due à la météorologie exceptionnelle de 27. TEOM (ancienne méthode de mesure) FDMS TEOM (nouvelle (ancienne méthode méthode de mesure) de mesure) FDMS (nouvelle méthode de mesure) Moyenne des stations de fond de l agglomération Station de fond de l agglomération la plus forte Moyenne des stations de fond rurales Figure 34 : nombre de jours de dépassement de la concentration journalière de 5 µg/m3 en 26 et 27 en Ile-de-France pour les PM1 selon l ancienne méthode de mesure (TEOM) et la nouvelle méthode de mesure (FDMS) La figure 34 montre par ailleurs que la valeur limite journalière est dépassée en 27 pour le fond (jusqu à 39 jours de dépassement) mais ne l aurait pas été avec la mesure FDMS en 26 (maximum 26 jours). Il est donc probable que la valeur limite soit respectée en fond les années où la météorologie n est pas particulièrement défavorable comme en 26, l année 27 montrant que ce dépassement devient possible dès lors que la météorologie est durablement défavorable sur une année. 29

32 En proximité au trafic routier La nouvelle méthode de mesure augmente, comme pour le fond, le nombre de jours de dépassement du seuil européen. (figure 35) TEOM (ancienne méthode de mesure) FDMS TEOM (nouvelle (ancienne méthode méthode de mesure) de mesure) FDMS (nouvelle méthode de mesure) Moyenne des stations trafic Station trafic la plus forte Figure 35 : nombre de jours de dépassement de la concentration journalière de 5 µg/m3 en 26 et 27 en Ile-de-France pour les PM1 selon l ancienne méthode de mesure (TEOM) et la nouvelle méthode de mesure (FDMS) évolution sur le long terme Pour les niveaux moyens annuels, afin de montrer les différences entre les deux méthodes de mesure, les données TEOM et FDMS sont mentionnées sur les graphiques pour 26 et 27. En situation de fond Pour les particules PM1 (particules en suspension d un diamètre aérodynamique moyen inférieur à 1 microns) mesurées par TEOM, une baisse est enregistrée entre 1998 et 27 (- 13 %) (figure 36). Les quatre dernières années sont les plus faibles de l historique mais globalement les niveaux moyens de PM1 évoluent peu d une année à l autre et sont stables depuis 24. En ce qui concerne les mesures FDMS : - en moyenne sur l ensemble des stations de fond de l agglomération, par rapport à la mesure TEOM la teneur annuelle est supérieure de 24 % en 26 et de 33 % en la moyenne 27 est supérieure à celle de 26 en raison des épisodes de pollution aux particules répétés durant le printemps et en fin d année 27. TEOM FDMS µg/m Evolution PM1 TEOM % Figure 36 : évolution, à échantillon évolutif de stations urbaines de fond, de la concentration moyenne annuelle en particules PM1 dans l agglomération parisienne 3

33 Pour les particules fines PM2,5 (particules en suspension d un diamètre aérodynamique moyen inférieur à 2,5 microns), un historique de mesures TEOM est disponible depuis 2 (figure 37). La tendance est stable entre 2 et 27. En ce qui concerne les mesures FDMS disponibles depuis 26 : - en moyenne sur l ensemble des stations de fond de l agglomération, par rapport à la mesure TEOM la teneur annuelle est supérieure de 36 % en 26 et 5 % en la moyenne 27 est supérieure à celle de 26 en raison des épisodes de pollution aux particules répétés durant le printemps et en fin d année 27. L épisode de pollution de décembre 27 a ainsi connu des niveaux de particules fines PM2,5 sans précédent en Ile-de- France depuis que des mesures sont effectuées. Ainsi durant l épisode, les teneurs journalières ont atteint 135 µg/m 3 en fond comme en proximité au trafic (86 µg/m 3 pour les mesures TEOM). Les teneurs des PM1 ont atteint 157 µg/m 3 en fond et 18 µg/m 3 en proximité au trafic. Les particules relevées durant cet épisode étaient donc essentiellement dans la fraction fine. En moyenne sur l année la part des particules inférieures à 2,5 microns dans la mesure PM1 est comprise entre 6 et 65 %, ce pourcentage est monté jusqu à 9 à 95 % certains jours de l épisode de pollution, indiquant la part prépondérante des activités de combustion (chauffage et circulation routière) dans les émissions de particules de cette période. La combustion du bois pourrait représenter une part significative des émissions de particules fines de cette période. PM2,5 TEOM PM2,5 FDMS 35 3 µg/m Evolution PM2,5 TEOM 2-27 stable Figure 37 : évolution, sur un échantillon évolutif de stations urbaines de fond, de la concentration moyenne annuelle en particules PM2,5 dans l agglomération parisienne 31

34 En proximité au trafic routier Pour les particules PM1, la station trafic du boulevard périphérique dispose de mesures TEOM depuis La figure 38 montre une baisse jusqu en 2, suivie d une situation plutôt stable. Comme pour le fond, les mesures FDMS montrent une hausse en 27 compte tenu de l impact des conditions météorologiques de 27 sur les teneurs en particules. PM1 TEOM PM1 FDMS µg/m Evolutions PM1 TEOM % % Figure 38 : évolution de la concentration moyenne annuelle de particules PM1 sur la station trafic du boulevard périphérique à la Porte d Auteuil à Paris Pour les particules fines PM2,5 mesurées par TEOM sur la station trafic du boulevard périphérique, on observe une baisse en début de période puis des niveaux stables depuis 24 (figure 39). PM2,5 TEOM PM2,5 FDMS µg/m Evolution PM2,5 TEOM % Figure 39 : évolution de la concentration moyenne annuelle de particules fines PM2,5 sur la station trafic du boulevard périphérique à la Porte d Auteuil à Paris 32

35 En ce qui concerne les mesures FDMS disponibles depuis 26 : - par rapport à la mesure TEOM, la teneur annuelle est supérieure de 19 % en 26 et 32 % en comme pour les PM1 mais de manière atténuée, la moyenne 27 est supérieure à celle de 26 en raison des épisodes de pollution aux particules, notamment celui de fin décembre pour ce qui concerne les particules fines. situation en 27 PM1 (µg/m 3 ) Valeur limite 27 Objectif de qualité 27 Figure 4 : moyenne annuelle de particules PM1 (fond et proximité au trafic) en Ile-de-France et zoom sur Paris et la petite couronne en 27 Les cartes de la figure 4, réalisées avec la même méthode que pour le NO 2, superposent la pollution de fond à la pollution de proximité au trafic routier. En situation de fond éloignée des grands axes routiers, l objectif de qualité est atteint ou dépassé dans le Nord-Ouest de Paris et de l agglomération. Les teneurs moyennes annuelles de fond sont assez homogènes, avec des écarts peu importants entre concentrations en zones urbaines et rurales. La plupart des axes routiers dans Paris et des principaux axes en petite couronne dépassent largement l objectif de qualité (figure 41). Au total, le dépassement de l objectif annuel de qualité en PM1 concerne 267 km d axes en Ile-de-France dont 68 km dans Paris, 117 km en petite couronne et 82 km en grande couronne, soit 25 % du réseau modélisé. Ces valeurs doivent être considérées comme des ordres de grandeur, la modélisation de ce paramètre étant délicate compte tenu des origines multiples des particules (émissions locales, remise en suspension, transport longue distance, notamment). 33

36 Nombre de kilomètres d axes dépassant l objectif de qualité Nombre de kilomètres d axes modélisés % du réseau modélisé dépassant l objectif de qualité Paris (75) % Petite couronne (92, 93, 94) % Grande couronne (77, 78, 91, 95) % Total Ile-de-France % Figure 41 : nombre de kilomètres d axes de circulation modélisés en Ile-de-France dépassant l objectif de qualité en particules PM1 en % de la population francilienne soit un peu plus de 2,6 millions d habitants sont exposés à un air atteignant ou excédant l objectif de qualité pour les particules PM1 (figure 42) Superficie (km 2 ) concernée par le dépassement 29 Superficie régionale (km 2 ) 1273 % superficie régionale concernée 2 % Nombre d habitants concernés par le dépassement 2 66 Population régionale (INSEE 1999) % population régionale concernée par le dépassement 24 % Figure 42 : superficie et nombre d habitants concernés en Ile-de-France par le dépassement de l objectif de qualité annuel en particules PM1 en 27 Stations de mesure situation en 27 vis-à-vis de la réglementation Une hausse de 6 à 8 % des niveaux moyens annuels de particules PM1 FDMS est enregistrée en Ilede-France entre 26 et 27. Pour les PM2,5 les niveaux sont en hausse de 11 % en fond et de 3 % sur la station du boulevard périphérique. Fin 27, seules les PM1 sont réglementées, la directive sur les PM2.5 pour laquelle un accord a été trouvé en décembre 27 devant être promulguée au printemps

37 PM1 Objectif de qualité En 27, les stations urbaines ou périurbaines de fond enregistrent des concentrations moyennes annuelles comprises entre 26 et 3 µg/m 3. L objectif de qualité annuel (3 µg/m 3 ) est ainsi atteint ou dépassé dans le centre de l agglomération, au Nord-Ouest de Paris et au Nord-Est des Hauts-de- Seine. Valeur limite La valeur limite annuelle (4 µg/m 3 ) est dépassée sur les 4 stations trafic mesurant les PM1 en 27 (teneurs comprises entre 43 et 57 µg/m 3 ). La valeur limite établie en moyenne journalière est quant à elle très largement dépassée sur les quatre stations trafic (de 8 à 22 jours de dépassement du seuil journalier de 5 µg/m 3, pour 35 dépassements autorisés). Sur la plus forte station (Autoroute A1), le seuil européen est ainsi dépassé plus d un jour sur deux en 27. Cette valeur limite est dépassée pour la cinquième année consécutive. Elle est par ailleurs dépassée en situation de fond dans l agglomération (stations de La Défense et Gennevilliers, 39 et 38 jours de dépassement). Détails par station de mesure selon leur typologie PM1 Les figures 43 et 44 ci-après illustrent la concentration moyenne annuelle et le nombre de jours de dépassement du seuil réglementaire de 5 µg/m 3 de PM1 en 27 sur l ensemble des stations de mesure en Ile-de-France. 35

38 stations trafic stations urbaines stations périurbaines stations rurales régionales Zone rurale Sud-Est - Forêt de Fontainebleau Zone rurale Ouest - Prunay-le-Temple Melun (P) Lognes Goness e (P) Cergy-Pontoise Nogent-sur-Marne Tremblay-en-France (P) Is sy-les -Moulineaux Vitry-s ur-sein e Bobigny La Défens e Gennevilliers Paris 18ème Paris 1er les Halles Avenue des Champs Elysées Place Victor Basch Boulevard périphérique Auteuil Autoroute A1 Saint-Denis Objectif de qualité : 3 µg/m 3 43 Valeur limite : 4 µg/m µg/m 3 Figure 43 : concentrations moyennes annuelles de particules PM1 en Ile-de-France en 27 stations trafic stations urbaines stations périurbaines stations rurales régionales Zone rurale Ouest - Prunay-le-Temple Zone rurale Sud-Est - Forêt de Fontainebleau Melun (P) Cergy-Pontoise Gonesse (P) Lognes Tremblay-en-France (P) Nogent-s ur-marne Vitry-su r-seine Bobigny Paris 18ème Paris 1er les Halles Is sy-les-moulineaux Gennevilliers La Défense Avenue des Champs Elysées Place Victor Basch Boulevard périphérique Auteuil Autoroute A1 Saint-Denis Valeur limite : 35 dépas sements Nombre de jours Figure 44 : nombre de jours de dépassement du seuil journalier de 5 µg/m3 en particules PM1 en Ile-de-France en 27 36

39 PM2.5 La figure 45 illustre les concentrations moyennes 27 en PM2,5 sur les cinq stations mesurant ce polluant en Ile-de-France, incluant la fraction volatile. La teneur moyenne annuelle est comprise entre 21 et 22 µg/m 3 sur les sites de fond, et de 33 µg/m 3 sur le site trafic du boulevard périphérique. La valeur cible du projet de directive européenne (applicable en 21 et devenant une valeur limite contraignante en 215) est de 25 µg/m 3. Ce seuil est respecté en fond mais pas en proximité au trafic. station trafic stations urba ine s Projet de valeur cible européenne en 21 : 25 g/m3 Projet de valeur limite européenne en 215 : 25 µg/m 3 Recommandation OMS : Norme américaine EPA : 1 µg/m 3 15 µg/m 3 Vitry-sur-Seine 21 Gennevilliers 21 Paris 1er les Halles 21 Bobigny 22 Boulevard périphérique Auteuil µg/m 3 Figure 45 : concentrations moyennes annuelles de particules fines PM2,5 en Ile-de-France en 27 Les Etats-Unis appliquent depuis de nombreuses années une norme annuelle (15 µg/m 3 ). Les teneurs en Ile-de-France sont supérieures à ce seuil en fond et plus de deux fois supérieures pour la station trafic du boulevard périphérique. La recommandation de l Organisation Mondiale de la Santé (1 µg/m 3 ) est très largement dépassée sur toutes les stations de mesure franciliennes. La figure 46 donne une synthèse des dépassements des normes en particules. 37

40 En résumé pour les particules Des dépassements récurrents et importants pour la proximité au trafic, valeur limite dépassée pour la première année en fond sur deux stations du centre de l agglomération du fait d une année défavorable sur la plan météorologique et du changement de méthode de mesure Particules (PM1) agglomération rural Proximité trafic agglomération rural Dépassement de l'objectif de qualité annuel station max = seuil Dépassement de la valeur limite annuelle Dépassement de la valeur limite journalière Particules (PM2,5) agglomération rural Proximité trafic agglomération rural Dépassement de la recommandation de l'oms non mesuré non mesuré Dépassement de la valeur limite en 215 (valeur cible en 21) non mesuré non mesuré Proximité trafic Proximité trafic 6 Particules PM1 Objectif de qualité et valeur limite annuelle Station de mesure la plus forte en 27 en Ile-de-France Valeur limite Objectif de qualité 57 8 Particules PM1 Valeur limite journalière Station de mesure la plus forte en 27 en Ile- de-france Valeur limite Concentrations (µg/m3) Concentrations (µg/m3) agglomération rural Proximité trafic agglomération rural Proximité trafic Figure 46 : synthèse des dépassements des normes de qualité de l air en particules en Ile-de-France Des illustrations complémentaires relatives aux particules (figures 88 à 92) sont disponibles en annexe 3. 38

41 Benzène Le benzène est un polluant émis majoritairement par le trafic routier, plus particulièrement les véhicules à motorisation essence. Il est cancérogène pour l homme. Normes Type de norme Objectif de qualité Valeur limite Santé végétation santé santé Seuil 2 µg/m 3 moyenne annuelle en 27 : 8 µg/m 3 en 21 : 5 µg/m 3 moyenne annuelle évolution sur le long terme En situation de fond Après une très forte baisse enregistrée entre 1998 et 2 (diminution du taux de benzène dans les carburants), les niveaux sont restés relativement stables jusqu en 23, pour à nouveau diminuer à partir de 24 (figure 47). Les niveaux des dernières années sont stables et voisins de 1,3 µg/m 3. µg/m Evolution % Figure 47 : évolution, à échantillon constant de quatre stations urbaines de fond, de la concentration moyenne annuelle de benzène dans l agglomération parisienne 39

42 En proximité au trafic routier La tendance des teneurs en benzène en proximité au trafic suit celle des autres polluants primaires directement émis par le trafic, avec toutefois une baisse plus marquée à partir de 2, date à laquelle une réglementation européenne a limité le taux de benzène dans les carburants (figure 48). µg/m Valeur limite 21 : 5 µg/m 3 Objectif de qualité : 2 µg/m Valeur limite : 1 µg/m Valeur limite 26 : 9 µg/m Valeur limite 27 : 8 µg/m Evolution % Figure 48 : évolution de la concentration moyenne annuelle de benzène sur la station trafic de la Place Victor Basch à Paris en 27 La figure 49 illustre les concentrations moyennes annuelles de benzène en 27, en Ile-de-France. En situation de fond, les stations franciliennes respectent toutes l objectif de qualité (depuis 22). Sur les stations trafic, bien que l on note une tendance globale à la diminution des concentrations, le niveau annuel est encore supérieur à l objectif de qualité français (2 µg/m 3 ). Sur la station trafic de la place Victor Basch, pour la seconde année le niveau est inférieur à la valeur limite qui sera applicable en 21 (5 µg/m 3 ), avec une nouvelle baisse observée en 27.. s tations trafic sta tions urbaines station périurbaine Gones se (P) 1.1 Objectif de qualité : 2 µg/m 3 Nogent-s ur-marne Vitry-sur-Seine Valeur lim ite 21 : 5 µg/m 3 Neuilly-sur-Seine 1.3 Valeur limite 27 8 µg/m 3 Gennevilliers 1.3 Paris 1er Les Halles 1.3 Saint-Denis 1.4 Aubervilliers 1.4 Issy-les-Moulineaux 1.4 Paris 18ème 1.4 Boulevard périphérique Auteuil 2.9 Place Victor Bas ch µg/m 3 Figure 49 : concentrations moyennes annuelles de benzène en Ile-de-France en 27 4

43 Mesures complémentaires en proximité au trafic routier En complément des mesures en continu toute l année, AIRPARIF a mis en œuvre en 27 des mesures discontinues de benzène sur 13 sites trafic répartis sur l ensemble de l agglomération. Les axes routiers surveillés sont des routes nationales ou des places en centre ville avec circulation fréquemment congestionnée, susceptible d engendrer des émissions plus importantes de benzène que lorsque la vitesse de circulation est élevée. Tous sont caractérisés par une fréquentation piétonne ou par la présence d habitations riveraines au voisinage immédiat de l axe. Les mesures ont été effectuées au moyen de tubes à diffusion du 8 janvier au 2 juillet 27. Les concentrations moyennes annuelles des 13 sites ont été estimées pour l année 27 afin d être comparées aux normes en vigueur. Pour plus de précision sur ces mesures, se reporter au rapport «Résultats des mesures réalisées par échantillonneurs passifs en proximité au trafic routier dans le cadre du développement de la surveillance de la qualité de l air, année 27», téléchargeable sur le site internet d AIRPARIF. La figure 5 donne le classement des 13 sites, ainsi que les 2 stations disposant de mesures toute l année (Place Victor Basch et Boulevard périphérique Auteuil). Objectif de qualité : 2 µg/m 3 Valeur limite 21 : 5 µg/m 3 Valeur limite 27 : 8 µg/m 3 RD14 St-Ouen-L'Aumône RN13 St-Germain-en-Laye Porte de Clignancourt RN6 Melun RN2 Pantin Rue Bonaparte RN2 Montrouge RN2 Montlhéry RN186 Choisy-le-Roi Boulevard périphérique Auteuil RD7 Courbevoie Place Victor Basch Place de la Bastille Rue de Rivoli Place de l'opéra µg/m 3 Figure 5 : concentrations moyennes annuelles de benzène pour l ensemble des stations de mesure de proximité au trafic en Ile-de-France en 27 mesures automatiques en continu toute l année mesures discontinues par tubes à diffusion Compte tenu d une vitesse moyenne de circulation faible et de conditions fréquemment congestionnées, les sites de mesure dans Paris relèvent les plus fortes teneurs, voisines de 4 µg/m 3 en moyenne annuelle. Ces teneurs sont inférieures à la valeur limite qui sera applicable en 21. Tous les sites sauf la RD14 à Saint-Ouen l Aumône, dépassent sensiblement l objectif de qualité annuel. Des éléments complémentaires (figures 93 à 95) relatifs au benzène et aux autres hydrocarbures aromatiques monocycliques mesurés par AIRPARIF sont disponibles en annexe 3. 41

44 Polluants ne dépassant pas les normes de qualité de l air Monoxyde de carbone (CO) Le monoxyde de carbone est un polluant primaire indicateur du trafic routier. Normes Type de norme Valeur limite Santé végétation santé Seuil 1 µg/m 3 moyenne sur 8 heures Nombre de dépassements /an aucun sur le long terme En proximité au trafic routier Comme pour les autres polluants primaires automobiles, on observe une baisse régulière sur l historique (figure 51), avec une baisse de 73 % entre 1994 et 27. µg/m Evolution % Figure 51 : évolution, à échantillon constant de quatre stations trafic, de la concentration moyenne annuelle en monoxyde de carbone (CO) en situation de proximité au trafic dans l agglomération parisienne La figure 52 montre que les concentrations maximales sur 8 heures ont connu, comme pour les moyennes annuelles, de très fortes baisses depuis 15 ans. Les teneurs maximales sont aujourd hui 6 à 7 fois inférieures à celles relevées il y a quinze ans, du fait des progrès technologiques importants dans les émissions des véhicules routiers. 42

45 Stations trafic Stations urbaines de fond µg/m valeur limite Figure 52 : évolution des concentrations sur 8 heures maximales de monoxyde de carbone (CO) pour chaque année depuis 1992 en Ile-de-France En situation de fond Les concentrations sont, comme pour les autres polluants primaires automobiles, plus faibles en situation de fond qu au voisinage immédiat du trafic, toutefois l écart tend à se réduire d année en année. Dans le cadre des directives européennes, des mesures sont effectuées en fond depuis 22. Les teneurs moyennes annuelles de 22 à 27 sont comprises entre 3 et 5 µg/m 3 sur chacune des trois stations de fond mesurant ce polluant, soit trois fois moins en moyenne qu en proximité au trafic. situation en 27 par rapport à la réglementation La valeur limite pour la protection de la santé (1 µg/m 3 sur une période de 8 heures) est largement respectée en situation de fond (maximum en 27 = 35 µg/m 3 ) ainsi qu en proximité au trafic (maximum = 48 µg/m 3 ). Des illustrations complémentaires relatives au monoxyde de carbone (figures 96 à 98) sont disponibles en annexe 3. 43

46 Dioxyde de soufre (SO2) Principales normes Type de norme Santé végétation Seuil Objectif de qualité santé 5 µg/m 3 moyenne annuelle Valeur limite horaire santé 35 µg/m 3 moyenne horaire 24 européenne Valeur limite percentile 99,7* des concentrations horaire santé horaires de l année = 35 µg/m française Valeur limite journalière européenne Valeur limite journalière française santé santé 125 µg/m 3 moyenne journalière percentile 99,2** des concentrations journalières de l année = 125 µg/m 3 Nombre de dépassements maximum/an * 99,7 % des concentrations horaires sont inférieures à cette valeur ** 99.2 % des concentrations journalières sont inférieures à cette valeur 3 évolution sur le long terme La tendance sur le long terme est à la forte baisse pour le SO 2. Essentiellement indicateur de la pollution liée aux combustions des activités de production d électricité et de chauffage, le dioxyde de soufre a connu une baisse spectaculaire depuis les années 5 (niveaux divisés par quinze). Sur la période plus récente (figure 53), la baisse s est poursuivie. Les dernières années sont les faibles de l historique de mesure Evolution % µg/m Figure 53 : évolution, à échantillon constant de quatre stations urbaines de fond, de la concentration moyenne annuelle en dioxyde de soufre (SO2) dans l agglomération parisienne 44

47 situation en 27 vis à vis de la réglementation Les concentrations moyennes annuelles de SO 2 sont inférieures à 1 µg/m 3 sur les onze stations mesurant ce polluant en Ile-de-France, y compris la station trafic du boulevard périphérique parisien. L objectif annuel de qualité et les valeurs limites applicables au SO 2 sont largement respectés sur l ensemble des stations de mesure franciliennes (figure 54). SO2 µg/m 3 Objecti f de qualité Figure 54 : concentration moyenne annuelle de dioxyde de soufre (SO2) en Ile-de-France en 27 Des illustrations complémentaires relatives au dioxyde de soufre (figures 99 à 13) sont disponibles en annexe 3. Benzo(a)pyrène (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)) Le benzo(a)pyrène, cancérogène pour l homme, est réglementé par une directive européenne depuis fin 24, partiellement transcrite en droit français en octobre 27. La directive définit une valeur cible de 1 ng/m 3 de benzo(a)pyrène, à respecter d ici le 31 décembre 212. Des mesures de benzo(a)pyrène et de douze autres HAP sont effectuées par AIRPARIF depuis une dizaine d années sur plusieurs stations de mesure (fond et trafic). évolution sur le long terme Une baisse sensible est observée en proximité au trafic comme en fond (- 56 % à - 68 %) (figure 55). En fond, alors que 26 relevait la plus faible valeur de l historique, une remontée est observée en 27. Les teneurs en HAP ont été particulièrement élevées lors de l épisode de pollution de fin décembre. La part croissante prise par le chauffage au bois, fortement émetteur de particules fines mais aussi de HAP, pourrait expliquer cette hausse des niveaux moyens de benzo(a)pyrène en 27, qu il conviendra de surveiller attentivement les prochaines années. 45

48 Moyenne agglomération (fond) * Boulevard périphérique Auteuil (trafic) ng/m Valeur cible : 1 ng/m Evolution : - 56 % Trafic : - 68 % * échantillon évolutif de stations urbaines Figure 55 : évolution de la concentration moyenne annuelle de benzo(a)pyrène (BaP) dans l agglomération parisienne sur un échantillon évolutif de stations urbaines de fond, et sur la station trafic du boulevard périphérique Auteuil situation en 27 vis à vis de la réglementation Le détail par station en 27 (figure 56) montre que des différences significatives sont observées entre sites de fond. Elles peuvent s expliquer par des variations d émissions locales, en particulier les émissions liées à la combustion du bois en cheminée ou des brûlages non contrôlés, plus importants en zone résidentielle de banlieue (Gennevilliers, Vitry-sur-Seine) qu en zone urbaine dense (Paris, Neuilly-sur-Seine). La valeur cible européenne est respectée sur les cinq sites de mesure stations trafic Valeur cible : 1 ng/m3 stat ions urbaines de fond ng/m Paris 1er Les Halles Gennevilliers Neuilly -sur-se ine Vitry-sur-Seine Bd périphérique Auteuil Figure 56 : concentrations moyennes annuelles de benzo(a)pyrène (BaP) en Ile-de-France en 27 Les données relatives aux autres HAP mesurés par AIRPARIF sont disponibles en annexe 3 (figure 14). 46

49 Composés Organiques Volatils précurseurs de l ozone Les données relatives à une trentaine de COV sont disponibles en annexe 3 (figure 15). Plomb Normes Type de norme Objectif de qualité Valeur limite Santé végétation santé santé Seuil.25 µg/m 3 moyenne annuelle.5 µg/m 3 moyenne annuelle évolution sur le long terme.8 Place Victor Basch (trafic) Paris 1e r les Halle s (fond) Evolution site trafic µg/m Valeur limite :.5 µg/m % Objectif de qualité :.25 µg/m %.1. nd nd * * données disponibles du 27/7 au 31/12/21 nd : non disponible ** : arrêt des mesures à Place Victor Basch le 31/12/ Figure 57 : évolution de la concentration moyenne annuelle de plomb (Pb) sur la station trafic de la place Victor Basch (trafic) et à Paris 1er les Halles (fond) Le plomb est mesuré et réglementé de longue date. Les autres métaux lourds (arsenic, cadmium, nickel) sont réglementés par la directive du 15 décembre 24 (directive HAP-métaux). Le plomb, qui a progressivement disparu des carburants, a vu ses teneurs diminuer de manière très importante (- 97 %) en 15 ans (figure 57). Le plomb ne représente plus un indicateur pertinent du trafic routier et sa mesure arrêtée sur le site de la Place Victor Basch fin 25. La mesure de fond du cœur de Paris (Les Halles) est par contre maintenue. situation en 27 vis à vis de la réglementation La valeur limite et l objectif de qualité sont tous deux très largement respectés. 47

50 Arsenic, cadmium et nickel Normes Type de norme Valeur cible Santé végétation santé Seuil Arsenic : 6 ng/m 3 Cadmium : 5 ng/m 3 Nickel : 2 ng/m 3 moyenne annuelle évolution sur le long terme et situation en 27 vis à vis de la réglementation ng/m Place Victor Basch (trafic) Gennevilliers (fond) Paris 1er Les Halles (fond) Valeur cible : 6 ng/m Evolution (Paris 1 er Les Halles) : + 2 % * * données disponibles du 27/7 au 31/12/1 Figure 58 : évolution de la concentration moyenne annuelle d arsenic (As) dans l agglomération parisienne Les niveaux d arsenic (figure 58) relevés sont inférieurs d un facteur 1 à la valeur cible annuelle fixée à 6 ng/m 3. Les niveaux sont plutôt stables sur les dernières années. Pour le cadmium (figure 59) les teneurs diminuent par contre en fond comme au voisinage du trafic. Elles sont plus de 1 fois inférieures à la valeur cible européenne. ng/m 3 Place Victor Basch (trafic) Gennevilliers (fond) Paris 1er Les Halles (fond) 1. Valeur cible : 5 ng/m Evolution Trafic : - 38 % (Paris 1 er Les Halles) : - 45 % * * données dis ponibles du 27/7 au 31/12/1 Figure 59 : évolution de la concentration moyenne annuelle de cadmium (Cd) dans l agglomération parisienne Des mesures de nickel sont disponibles à partir de début 27 sur la station de référence de Paris 1 er les Halles. La concentration annuelle en 27 est de 2,57 ng/m 3, soit 8 fois inférieure à la valeur cible. 48

51 ANNEXES ANNEXE 1 Analyse rétrospective sur 26 et 27 du nombre de jours de dépassement des seuils d information et d alerte selon la circulaire d alerte et le nouvel arrête inter-préfectoral incluant les particules PM1 L intégration des particules PM1 dans le dispositif régional d information et d alerte à compter de début 28 a conduit AIRPARIF à évaluer le nombre de dépassements des seuils d information (8 µg/m 3 et d alerte (125 µg/m 3 ) en 26 et 27 selon les règles définies par le nouvel arrêté interpréfectoral, alors que celui-ci n était pas encore en vigueur en 27. Ces seuils sont définis en concentration moyenne sur les 24 dernières heures, calculée à 8h et 14 heures légales. avec des mesures FDMS et TEOM ajustés La figure 6 ci-dessous indique le nombre de jours de dépassement pour chacun des 3 polluants intégrés dans le dispositif d alerte jusqu en 27 (O 3, NO 2, SO 2 ), avec ajout des dépassements simulés pour les PM1 pour 26 et 27 si la procédure avait été active pour ce polluant. O3 NO2 SO2 PM1 Nombre de jours * * le niveau d'alerte aurait été dépassé le 2 février 26 ** le niveau d'alerte aurait été dépassé les 23 et 24 déc embre ** Figure 6 : nombre de jours d information en Ile-de-France en 26 et 27 selon le nouvel arrêté inter-préfectoral du 3 décembre 27 avec simulations pour les particules PM1 (arrêté opérationnel en janvier 28) Toutes les journées identifiées en 26 et 27 sont mentionnées sur la figure 61 (mesures FDMS) et la figure 62 (mesures TEOM). 49

52 ANNEXE 1 (suite) Synthèse de la simulation rétrospective des dépassements du seuil d information ou du seuil d alerte en PM1 en Ile-de-France en 26 et 27 Mesures FDMS Critères de déclenchement de l'arrêté interpréfectoral N du 3 décembre 27 2 stations dont au moins une de fond moyennes 24 heures à 8h et 14h légales 2 6 Jour Mercredi 1er février 26 Jeudi 2 février 26 Nombre de stations >=8 µg/m3 ou 125 µg/m3 Heure légale Trafic 8h 8h h 14h Mardi 21 mars 26 8h 1 1 Bilan 26 : 3 jours Information : 2 jours Alerte : 1 jour 2 7 Jour Mardi 13 mars 27 Nombre de stations >=8 µg/m3 ou 125 µg/m3 Heure légale Trafic 8h h 1 3 Vendredi 16 mars 27 8h 1 3 Mercredi 28 mars 27 14h 2 3 Dimanche 15 avril 27 Lundi 16 avril 27 8h 8h h 14h Mardi 17 avril 27 8h 1 2 Samedi 17 novembre 27 14h 1 1 Mercredi 28 novembre 27 14h 1 3 Jeudi 2 décembre 27 Vendredi 21 décembre 27 Samedi 22 décembre 27 Dimanche 23 décembre 27 Lundi 24 décembre 27 Mardi 25 décembre 27 8h 8h 8h 8h 8h 8h h 14h 14h 14h 14h 14h Bilan 27 : 14 jours Information : 12 jours Alerte : 2 jours Figure 61 : synthèse de la simulation rétrospective des dépassements du seuil d information ou du seuil d alerte en particules PM1 en Ile-de-France en 26 et 27 Mesures FDMS 5

53 avec des mesures TEOM La figure 62 montre que seules les journées les plus polluées en hiver auraient conduit à un dépassement du seuil d information en PM1 : épisodes de février 26 et décembre 27. Les niveaux d alerte identifiés avec les mesures FDMS en 26 et 27 n apparaissent pas avec les données TEOM non ajustées. Mesures TEOM non ajustées Critères de déclenchement de l'arrêté interpréfectoral N du 3 décembre 27 2 stations dont au moins une de fond moyennes 24 heures à 8h et 14h légales 2 6 Jour Nombre de stations >=8 µg/m3 ou 125 µg/m3 Heure légale Trafic Mercredi 1er février 26 14h 3 2 Jeudi 2 février 26 8h 2 2 Bilan 26 : 2 jours Information : 2 jours Alerte : jour 2 7 Jour Dimanche 23 décembre 27 Lundi 24 décembre 27 Bilan 27 : 2 jours Nombre de stations >=8 µg/m3 ou 125 µg/m3 Heure légale Trafic 8h h 6 3 8h h 8 3 Information : 2 jours Alerte : jour Figure 62 : synthèse de la simulation rétrospective des dépassements du seuil d information ou du seuil d alerte en particules PM1 en Ile-de-France en 26 et 27 Mesures TEOM non ajustées 51

54 ANNEXE 2 Tendances observées pour les concentrations des différents polluants réglementés en Ile-de-France Polluants Tendance long terme Tendance période récente Evolution 27 / 26 (199-27) (2-27) Proximité Proximité Proximité trafic trafic trafic Arsenic nd nd nd Cadmium nd nd nd Benzène Benzo(a) pyrène nd nd CO NO NO 2 NOx O 3 nd nd nd PM1 nd nd PM2,5 nd nd Plomb nd nd SO 2 baisse forte baisse modérée stable hausse modérée hausse forte nd non disponible Figure 63 : tendances observées pour les concentrations des différents polluants réglementés en Ile-de-France Situation par rapport aux normes de qualité de l air en Ile-de-France en 27 une vue simplifiée Polluants Objectif de qualité Valeur cible Valeur limite Proximité trafic Proximité trafic Proximité trafic Arsenic Respectée Respectée Cadmium Respectée Respectée Benzène Respecté Dépassé Respectée Respectée Benzo(a) pyrène Respectée Respectée CO Respectée Respectée Nickel Respectée Respectée NO 2 Dépassé Dépassé Dépassée Dépassée NOx (végétation) Respectée O 3 Dépassé Dépassée PM1 Dépassé Dépassé Dépassée Dépassée Plomb Respecté Respecté Respectée Respectée SO 2 Respecté Respecté Respectée Respectée Figure 64 : situation par rapport aux normes de qualité de l air en Ile-de-France en 27 52

55 Situation par rapport aux normes de qualité de l air en Ile-de-France en 27 une vue détaillée intensité d'un dépassement très largement > + 5 % largement + 3 à + 5 % modérément + 1 à + 3 % légèrement à + 1 % pas de dépassement Ozone (O3) 27 Dépassement de l'objectif de qualité (santé) Dépassement de l'objectif de à long terme applicable en 22 (santé) Dépassement de la valeur cible applicable en 21 (santé) Dépassement de l'objectif de qualité (végétation) Dépassement de l'objectif de à long terme applicable en 22 (végétation) Dépassement de la valeur cible applicable en 21 (végétation) agglomération rural Proximité trafic non mesuré non mesuré non mesuré non mesuré agglom ération rural Proximité trafic tous les ans tous les ans non mesuré tous les ans tous les ans non mesuré tous les ans tous les ans non mesuré non mesuré Dioxyde d'azote (NO2) 27 Dépassement de l'objectif de qualité annuel Dépassement de la valeur limite annuelle Dépassement de la valeur limite horaire agglomération rural Proximité trafic agglom ération tous les ans sauf en rural Proximité trafic tous les ans tous les ans en 26 Particules (PM1) 27 agglomération rural Dépassement de l'objectif de qualité annuel Dépassement de la valeur limite annuelle Dépassement de la valeur limite journalière station max = seuil Proximité trafic agglom ération 26 rural Proximité trafic Particules (PM2,5) 27 Dépassement de la recommandation de l'oms Dépassement de la valeur limite en 215 (valeur cible en 21) agglomération rural non mesuré non mesuré Proximité trafic agglom ération 26 rural non mesuré non mesuré Proximité trafic Benzène 27 agglomération rural Dépassement de l'objectif de qualité non mesuré Dépassement de la valeur limite non mesuré Proximité trafic agglomération rural Proximité trafic sauf en 21 non mesuré tous les ans non mesuré Monoxyde de carbone (CO) 27 agglomération rural Dépassement de l'objectif de qualité non mesuré Dépassement de la valeur limite non mesuré Proximité trafic agglomération rural non mesuré non mesuré Proximité trafic Dioxyde de soufre (SO2) 27 agglomération rural Dépassement de l'objectif de qualité Dépassement de la valeur limite horaire Dépassement de la valeur limite journalière Proximité trafic agglomération rural Proximité trafic Benzo(a)pyrène 27 Dépassement de la valeur cible applicable en 213 agglomération rural non mesuré Proximité trafic agglomération rural non mesuré Proximité trafic Plomb 27 agglomération rural Dépassement de l'objectif de qualité non mesuré Dépassement de la valeur limite non mesuré Proximité trafic agglomération rural non mesuré non mesuré Proximité trafic Arsenic, Cadmium, Nickel 27 agglomération rural Proximité trafic Dépassement de la valeur cible applicable en 213 non mesuré non mesuré agglomération rural non mesuré Proximité trafic Figure 65 : situation par rapport aux normes de qualité de l air en Ile-de-France en 27 53

56 ANNEXE 3 Figures complémentaires Bilan météorologique 15 C CE RGY 14.5 C 14 C PARIS 13.5 C VERSAILLES 13 C 12.5 C EVRY 12 C ME LUN 11.5 C CHARTRES 11 C 1.5 C 1 C 9.5 C km 1 km 2 km Figure 66 : température moyenne annuelle en Ile-de-France - normale (source Météo France - DIRIC) CERGY 15 C 14.5 C PARIS 14 C VERSAILLES 13.5 C 13 C EVRY 12.5 C MELUN 12 C 11.5 C CHARTRES 11 C 1.5 C 1 C 9.5 C km 1 km 2 km Figure 67 : température moyenne annuelle en Ile-de-France en 27 (source Météo France - DIRIC) C Figure 68: température moyenne annuelle de 1995 à 27 à Paris Montsouris - en trait rouge moyenne de la période d après données Météo France - DIRIC) 54

57 moyenne C Janvier Mars Avril Mai Juin Juillet Se ptembre Octobre Novembre Figure 69 : températures moyennes mensuelles à Paris Montsouris (d après données Météo-France - DIRIC) mm Figure 7 : cumuls annuels de précipitations de 198 à 27 à Paris Montsouris -en trait rouge, moyenne (d après données Météo France - DIRIC) moyenne mm Janv ier Mars 55 Avril 5 62 Mai Juin Juillet Se ptembre Octobre Novembre 596 Figure 71 : cumuls mensuels de précipitations à Paris Montsouris (d après données Météo-France - DIRIC) 55

58 CERGY 16 jours 155 jours VERSAILLES PARIS 15 jours 145 jours 14 jours 135 jours EVRY 13 jours 125 jours MELUN 12 jours CHARTRES 115 jours 11 jours 15 jours 1 jours 95 jours 9 jours km 1 km 2 km 85 jours Figure 72 : normale du nombre de jours de précipitations (>= 1 mm) en Ile-de-France normale (source Météo France - DIRIC) CERG Y 16 jours 155 jours 15 jours PARIS 145 jours VERSAILLES 14 jours 135 jours 13 jours EV RY 125 jours ME L UN 12 jours 115 jours C HARTRES 11 jours 15 jours 1 jours 95 jours 9 jours jours Figure 73 : nombre de jours de précipitations (>= 1 mm) en Ile-de-France en 27 (source Météo France - DIRIC) CE RGY 2 jours VERSAILLES PARIS 15 jours 1 jours EVRY ME LUN 5 jours HARTRES -5 jours -1 jours km 1 km 2 km -2 jours Figure 74 : rapport à la normale du nombre de jours de précipitations (>= 1 mm) en Ile-de-France en 27 (source Météo France - DIRIC) 56

59 1655h Beauvai s 1668h Beauvais 1634h Le Bourget 1612h Le Bourget 1687h T rappes 1676h Paris-Montsouris 1654h Villacoublay 1551h T rappes 1714h Paris 1731h Villacoublay 1776h Melun 1445h Bréti gny 1744h Melun 1778h Chartres 1739h Chartres 3h udun 1779h Orléans km 1 km 2 km 3 km 4 km Figure 75 : normale de la durée annuelle d insolation (source Météo France - DIRIC) h un 1791h Orléans Figure 76 : durée annuelle d insolation 27 (source Météo France - DIRIC) Heures Figure 77 : durée annuelle d insolation de 1995 à 27 à Paris Montsouris -en trait rouge, moyenne (source Météo France - DIRIC) 57

60 Ozone stations urbaines stations périurbaines stations rurales régionales station d'observation Neuilly-sur-Seine Paris 18ème Zone rurale Nord-Ouest - Frémainville Zone rurale Ouest - Prunay-le-Temple Paris 6ème Paris 1er les Halles Zone rurale Est - Saints Tremblay-en-France (P) Auberv illiers Gennev illiers Paris 13ème Montgeron Mantes-la-Jolie (P) Melun (P) Villemomble Champigny-sur-Marne Tour Eiffel 3ème étage Lognes Vitry-sur-Seine Cachan Cergy-Pontoise Garches Zone rurale Sud - Bois-Herpin Zone rurale Sud-Est - Forêt de Fontainebleau Les Ulis (P) Zone rurale Nord - Saint-Martin-du-Tertre Zone rurale Nord-Est - Montgé-en-Goële Zone rurale Sud-Ouest - Forêt de Rambouillet Nombre de jours de dépassement Valeur cible : 25 jours Figure 78 : nombre de jours de dépassement de la valeur cible en ozone (O3) pour la protection de la santé (seuil de 12 µg/m3 sur 8 heures) en Ile-de-France (moyenne 25-27) stations urbaines stations périurbaines stations rurales régionales Neuilly-sur-Seine Paris 18ème Paris 6ème Paris 1er les Halles Auberv illiers Villemomble Paris 13ème Mantes-la-Jolie (P) Vitry-sur-Seine Lognes Zone rurale Nord-Ouest - Frémainville Gennev illiers Montgeron Cachan Garches Melun (P) Tremblay-en-France (P) Cergy-Pontoise Zone rurale Est - Saints Zone rurale Sud - Bois-Herpin Zone rurale Nord - Saint-Martin-du-Tertre Les Ulis (P) Zone rurale Nord-Est - Montgé-en-Goële Zone rurale Sud-Est - Forêt de Fontainebleau Zone rurale Sud-Ouest - Forêt de Rambouillet Valeur cible : 18 µg/m 3.h µg/m 3.h Figure 79 : situation par rapport à la valeur cible en ozone (O3) pour la protection de la végétation (AOT4, seuil de 18 µg/m3.h) en Ile-de-France (moyenne 23-27) 58

61 µg/m 3.h Valeur cible Figure 8 : situation par rapport à la valeur cible en ozone (O3) pour la protection de la végétation (AOT4, seuil de 18 µg/m3.h) en Ile-de-France (moyenne 23-27) 8 Max Min Moy 7 68 Nombre de jours Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural Figure 81 : nombre de jours de dépassement de l objectif de qualité en ozone (O3) (seuil de 12 µg/m3 sur 8 heures) en Ile-de-France de 1999 à 27 59

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