ENQUÊTE Produits dangereux NORBERT DENTRESSANGLE. Seveso III rebat les cartes

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1 NORBERT DENTRESSANGLE Seveso III rebat les cartes du classement ICPE A partir du 1 er juin 2015, les règles du jeu vont changer en matière de stockage de produits dangereux. La nomenclature ICPE actuelle est rendue caduque par l adaptation en droit français de la directive Seveso III. Et les nouveaux critères peuvent entraîner des changements de statut Seveso de certains entrepôts existants, même s ils ne sont pas classés comme tels aujourd hui. Pourquoi un tel changement et comment s y préparer? 58

2 Toxiques, comburants, explosifs, inflammables, corrosifs, radioactifs, réactifs avec l eau. Il a de quoi faire peur cet inventaire des matières dangereuses, dont certaines se retrouvent dans des produits de consommation comme les peintures, les parfums, les cosmétiques, les bombes aérosols ou encore les colorants alimentaires. Mais il est rassurant de savoir que leur entreposage est régi par la réglementation ICPE (Installation Classée pour la Protection de l Environnement) : en fonction de la nature des produits (rubrique ICPE, de 1100 à 1800) et des seuils de quantité de stockage, le règlement détermine s il suffit d une simple déclaration, d un enregistrement ou bien s il faut demander préalablement une autorisation administrative auprès d une Dreal (Direction Régionale de l Environnement, de l Aménagement et du Logement), dans le cadre d une procédure qui prend de 12 à 18 mois. A chaque nature de danger sont également associées des prescriptions en matière de construction du bâtiment, regroupées dans des «arrêtés types». Le régime d autorisation ajoute à cela une série d obligations d analyse des risques potentiels (explosions, incendie, fuite de substances toxiques dans l air ou dans l eau) ainsi que la mise en place de mesures préventives (EDD, PPAM, POI, SGS, voir lexique page 61). Depuis la première directive européenne dite Seveso en 1982, ce régime d autorisation au niveau français peut être de deux types : «Seveso seuil bas» (autorisation simple) ou «Seveso seuil haut» (autorisation avec servitudes ou AS), suivant que le cumul de quantité de substances dangereuses présentes dans l établissement dépasse ou non certains seuils de danger, avec des obligations plus contraignantes dans le second cas. Le paradoxe du marché français Au 1 er janvier 2014, la France comptait installations Seveso dont 642 «seuil haut». La plupart sont des sites industriels, dont certains sont utilisés également pour le stockage, les autres étant des entrepôts, exploités par les industriels eux-mêmes ou sous-traités à des prestataires. «Il y a un réel manque de plates-formes dédiées à la logistique des matières dangereuses en France. Malgré cela, en tant que prestataires, nous avons quand même énormément de mal à capter une partie du marché», reconnaît Serge Pommelet, Président d Ectra, qui exploite un entrepôt Seveso seuil haut du côté de Saint Clair du Rhône. La raison? Les industriels ont bien souvent tendance à conserver les produits à l intérieur de leurs usines, déjà classées Seveso, plutôt que de payer un service logistique à des tarifs forcément plus élevés que pour des produits classiques. «Tout le monde cherche aussi à diminuer ses stocks, dans une logique de flux de plus en plus tendus», note Yves Tanchou, Président de Via Logistique, qui a ouvert à Bourges il y a cinq ans un entrepôt Seveso seuil haut de m 2. «On voit par ailleurs apparaître de manière plus marquée cette année des besoins ponctuels de clients pour stocker de petites quantité de débord sur une période donnée», remarquet-il. Un troisième facteur explicatif de ce paradoxe franco-français serait lié à l exode des stocks de certains clients à l étranger, notamment à proximité des ports du nord de l Europe (Anvers, Rotterdam ou Hambourg). Cela n empêche pas de nouveaux projets de sites logistiques dédiés aux matières dangereuses de bientôt voir le jour en France (voir page 64). Classements et déclassements en perspective A partir du 1 er juin 2015, l adaptation en droit français de la directive Seveso III risque de modifier quelque peu le paysage établi, avec notamment un chamboulement des nomenclatures ICPE (voir page 61). Selon le Ministère du développement durable, l utilisation de nouveaux critères pourrait conduire à classer Seveso 20 % d installations supplémentaires, alors que dans le même temps un nombre similaire d installations existantes seraient à l inverse «déclassées». De petits stocks, classés aujourd hui en marchandises ECTRA VIA LOGISTIQUE Serge Pommelet, Président d Ectra Yves Tanchou, Président de Via Logistique générales, pourraient par exemple dépasser le seuil de toxicité dans la nouvelle classification et des entrepôts, jusqu ici sous le régime de la déclaration, risquent de devenir obsolètes. Mais pas de panique : les installations concernées auront un an à compter du 1 er juin 2015 pour se faire connaître auprès de la Préfecture et disposeront ensuite d un délai de un à deux ans supplémentaires pour se conformer à la réglementation. «Je ne pense pas que cela change grand-chose pour les prestataires de bâtiments Seveso seuil haut. En revanche, les industriels auront plus de souci à se faire sur quelques-uns de leurs bâtiments qui risquent de changer de statut à cause de certains produits. Ce qui pourrait les inciter à externaliser pour réduire leurs quantités stockées sur site», estime Serge Pommelet (Ectra). Par où commencer? «Nous allons devoir avant le 1 er juin 2015 réévaluer nos installations mettant en œuvre des substances ou mélanges à risque afin de déterminer si elles relè- OCTOBRE SUPPLY CHAIN MAGAZINE N 88 59

3 vent du statut Seveso. Si une première évaluation a déjà été lancée en interne, en raison de la forte technicité de l exercice, nous allons prochainement nous faire accompagner par un bureau d étude spécialisé dans la revue de l ensemble des fiches FDS des produits traités dans les différentes installations du groupe», nous précise-t-on par exemple chez Norbert Dentressangle, qui possède cinq sites Seveso dans l Hexagone. D autres prestataires, comme FM Logistic, ont déjà assez bien avancé dans la définition de leur plan d actions Seveso III (voir page 62). La première chose à faire, le plus rapidement possible, est d effectuer un pré-recensement des substances et mélanges dangereux sur la base de la nouvelle classification CLP (voir page 61) pour déterminer si les bâtiments concernés risquent ou non de changer de classification ICPE et de statut Seveso. Pour cela, il faut pouvoir analyser dans le détail les Fiches de Données de Sécurité (FDS) attachées aux produits considérés comme à risque. Et la grosse difficulté de l exercice est de convaincre les fabricants de passer aux nouvelles FDS «requalifiées CLP». Pour aider industriels et prestataires logistiques dans cette démarche, l Ineris (Institut national de l environnement industriels et des risques) a mis à disposition sur son site* un guide sur la classification des substances et mélanges dangereux. Et les services du Ministère du développement durable proposent sur le site un logiciel d aide à la détermination d un éventuel statut Seveso, développé par la DGPR (Direction générale de la prévention des risques). FM LOGISTIC MAPROCHIM des services de la préfecture dans un délai d un an maximum après parution du décret qui change la donne, soit jusqu au 1 er juin Mais attention : le fait de bénéficier de ce droit d antériorité n empêchera pas forcément l administration d imposer de nouvelles prescriptions techniques de génie civil, ou de demander à l exploitant de produire une étude d impact et une étude de dangers. Parallèlement, il faut également se lancer dans un chantier informatique qui peut être assez lourd, afin de préparer les WMS (logiciels de gestion d entrepôt) existants aux nouvelles nomenclatures. Quelques éditeurs, comme Sitaci ou encore Infflux, ont déjà entamé ce travail avec leurs clients (voir page 66). Ces risques de reclassifications pourraient aussi donner l idée à des industriels ou distributeurs de réorganiser leur logistique entre leurs différents sites pour éviter de dépasser ponctuellement les seuils Seveso sur certains produits. Enfin, il ne faut pas oublier dans les mois à venir d effectuer un travail de veille réglementaire car le ministère travaille actuellement sur la refonte d un certain nombre d arrêtés type. Les Dreal sont aussi là pour répondre aux questions, soit lors des réunions publiques qu elles organisent, soit sur rendez-vous. Il paraît même que leurs inspecteurs vous accueillent à bras ouverts JEAN-LUC ROGNON (*) gesdoc/70566/guide_technique%20 _version_juin_2014.pdf L antériorité, ça s anticipe Une fois ce travail effectué, et dès lors qu il n y a pas de modifications ou d extensions prévues dans les bâtiments éventuellement concernés par ces changements de classement ICPE, il est possible de demander à bénéficier du régime de l antériorité. En effet, il est inscrit dans l article L513-1 du code de l environnement qu en cas de modification du classement ICPE, l entreprise peut obtenir le droit de continuer à exploiter, à condition de faire une demande de droit d antériorité auprès MAPROCHIM 60

4 Lexique ADR : Accord européen sur le transport international des marchandises dangereuses par route. Définit les conditions (emballage, étiquetage, documentation, équipements, etc.) à respecter suivant les classes de produits. Régulièrement modifié et mis à jour depuis son entrée en vigueur, en La version actuelle date de La prochaine fera son apparition en EDD : Etude de Danger. Analyse approfondie des risques (sources, scénarii d accident, conséquences, probabilité d occurrence) que doit réaliser le futur exploitant d un bâtiment Seveso dans le cadre de sa demande d autorisation. FDS : Fiche de Données de Sécurité. Ce document, qui existe depuis de nombreuses années, doit être transmis par le fabricant de matières ou de mélange dangereux à son logisticien. Il contient des informations sur la composition du produit, ses propriétés physiques et chimiques et les renseignements associés liés à la prévention et à la sécurité (16 rubriques). Certains produits, comme les parfums et cosmétiques, sont exemptés de la fourniture de FDS. PETE PAHHAM-FOTOLIA ICPE : Installation classée pour la protection de l environnement. Système de classement défini sur la base de seuils indiqués dans la nomenclature des installations classées qui détermine le cadre légal, technique et financier applicable pour la création et l exploitation d un établissement. POI / PPI : Plan d Opération Interne. Plan d urgence, élaboré par l exploitant d un bâtiment Seveso, pour organiser les moyens, les équipements et méthodes d intervention en cas de sinistre dans une installation PPRT : Plan de Prévention des Risques Technologiques. Document d urbanisme, élaboré par les services de l Etat, qui détermine un périmètre de servitude autour des installations Seveso seuil haut, la nature des risques à prendre en compte et la liste des personnes publiques associées. SGS : Système de Gestion de la Sécurité. Ensemble contrôlé d actions planifiées ou systématiques visant à réduire au maximum le risque d accidents majeurs identifiés dans l EDD. C est une obligation pour les exploitants de bâtiments Seveso seuil haut. Pourquoi une directive Seveso III? La directive européenne Seveso III du 4 juillet 2012 a été créée par souci d harmonisation avec les obligations fixées par un autre règlement européen, dit CLP (Classification, Labelling, Packaging), portant sur la classification, l emballage et l étiquetage des substances et des mélanges (adopté fin 2008 avec une entrée en vigueur progressive entre 2010 et le 1 er juin 2015). Alors que la directive Seveso II s appuyait sur le système de classification des substances dangereuses (DSD/ DPD), avec 15 classes de nature de danger, Seveso III utilisera les 28 classes de dangers de CLP, de nouvelles règles de classification des mélanges, ainsi qu un nouveau système d étiquetage et de pictogrammes. Seveso III en 3 questions Quelles sont les conséquences sur le système actuel? Le classement actuel des sites ICPE va être impacté car la transposition en droit français de la directive Seveso III, qui entrera en vigueur le 1er juin 2015, conduit à modifier en profondeur la nomenclature ICPE figurant au Code de l Environnement. Cela implique la suppression de plus de 60 rubriques ICPE 1000, la modification de 12 autres et la création de 80 nouvelles rubriques 4000 concourant au statut Seveso, avec parfois de nouveaux seuils haut et bas. Certains produits, comme les aérosols, peuvent ainsi voir leur régime «sévérisé» ou au contraire «assoupli» suivant leur appartenance aux nouvelles catégories (aérosols avec gaz propulseur inflammable ou pas). Et d autres, considérés jusqu alors comme peu toxiques, deviennent classés dans le nouveau système. Y aura-t-il de nouvelles obligations? Oui. Les industriels et logisticiens doivent réévaluer leurs installations pour déterminer si leur classification a changé. Par ailleurs, la directive Seveso III introduit de nouvelles obligations en matière d accès à l information (création d un site Internet dédié aux établissements Seveso) et de renforcement de la politique de prévention des accidents majeurs, avec une remise à jour périodique du recensement des substances dangereuses, de l étude de danger (EDD) et du système de gestion de la sécurité (SGS) OCTOBRE SUPPLY CHAIN MAGAZINE N 88 61

5 Francis Clemades, Directeur environnement industriel de NG Concept et Alain Kerinec, Directeur Qualité Hygiène Sécurité Environnement France FM Logistic «Nous avons lancé un plan d actions Seveso III en avril» Dans son portefeuille de 22 sites en France (hors pharmacie), FM Logistic exploite six bâtiments Seveso seuil haut et trois Seveso seuil bas, notamment pour des industriels de la cosmétique et des acteurs de la distribution. Alain Kerinec, Directeur Qualité Hygiène Sécurité Environnement France et Francis Clemades, Directeur environnement industriel de NG Concept, la filiale ingénierie du groupe, nous détaillent le plan d actions qu ils ont engagé dans l optique de l entrée en vigueur de Seveso III. Supply Chain Magazine : Que pourrait changer pour vous l entrée en vigueur en juin 2015 de Seveso III? Alain Kerinec : Le plan d actions, que nous avons lancé en avril en comité de direction, recouvre de nombreuses dimensions. Il y a bien sûr le volet technique, avec l analyse, l état des lieux des différentes fiches FDS pour l ensemble de nos clients qui peuvent être concernés, c est-à-dire une trentaine environ. Côté informatique, il faut également s assurer que tous les WMS des sites potentiellement concernés (12 au total) intègrent bien les nouvelles données concernant les classes de produits et les règles de stockage. D un point de vue opérationnel, le changement de nomenclature peut également entraîner des impacts minorants ou majorants sur l organisation du picking de certains produits, et sur leurs localisations dans les palettiers. Cela va entraîner aussi des changements en matière de formation aux nouvelles rubriques et aux nouveaux risques. Potentiellement, il existe aussi des implications commerciales, car il faut récupérer de la part de nos clients un maximum d informations concernant les FDS de leurs produits (même s ils n y sont pas astreints, comme pour les parfums), des implications contractuelles, dans le cas où les modifications de seuils entraînent des ajustements tarifaires ou de réservations de capacités, et enfin des implications sur les cotations des dossiers que nous traitons actuellement. Sans oublier évidemment le niveau administratif, puisque FM LOGISTIC FM LOGISTIC Francis Clemades, NG Concept Alain Kerinec, FM Logistic nous aurons jusqu au 1 er juin 2016 pour demander à la préfecture de bénéficier du régime dit d antériorité. SCMag : Concrètement, en quoi consiste l analyse des fiches FDS? Francis Clemades : C est un prérequis obligatoire. Il s agit notamment d établir des tables de correspondances en ce qui concerne la classification et les changements de rubriques ICPE. L analyse au niveau chimique des fiches FDS des fabricants est une tâche gigantesque. Pour les 30 clients concernés, cela représente plusieurs milliers de FDS à éplucher, à mettre à jour, à compléter avec des demandes de renseignements, de façon à pouvoir se projeter sur l ensemble des changements potentiels. D autant qu il ne s agit pas forcément des nouvelles fiches FDS, issues du règlement CLP qui ne seront applicables qu en juin C est donc un travail de haute volée, que nous avons commencé en avril, et qui devrait s achever en ce mois d octobre. Ce n est qu à partir de ce moment-là que nous aurons une idée précise de l impact de la directive Seveso III sur nos activités et que nous pourrons informer nos clients sur les éventuels changements à effectuer. SCMag : Quelles seront les modifications à effectuer en matière d informatique? Alain Kerinec : Ce sera un gros chantier car toutes les architectures des WMS concernées devront être modifiées, ainsi que leurs interfaces et les outils EDI. En effet, le changement de nomenclature implique de modifier les messages EDI que nous envoient nos clients. Nous devrons également revoir l interfaçage du WMS avec les outils utilisés par les inspecteurs de la Dreal pour vérifier l état des stocks en fonction des rubriques et des tonnages. Cela représente plusieurs dizaines de jours de développement. PROPOSRECUEILLISPAR JEAN-LUC ROGNON 62

6 JP.GUILLAUME Eiffage croit à l avenir de la logistique Seveso en France Le groupe Eiffage croit dur comme fer à l avenir des sites logistiques spécialisés produits dangereux en France. Il a dans ses cartons pas moins de cinq projets dans ce domaine. Zoom sur les deux programmes les plus avancés, à Moulins et à Dunkerque, qui devraient voir le jour d ici à deux ans. La réalisation de sites logistiques de produits dangereux n est évidemment pas l activité principale d Eiffage Construction, un des leaders européens du BTP. Il n empêche que la filiale du groupe Eiffage s intéresse au sujet depuis maintenant 10 ans, et que ses premières réalisations devraient voir le jour dans l Hexagone dans les années qui viennent. «Une étude commandée au cabinet Asconit il y a cinq ans nous a permis d identifier les potentialités de ce marché qui n est pas tout à fait une niche puisque les flux de matières dangereuses Un entrepôt Seveso évolutif dans l Allier en 2017 Logiparc 03, près de Moulins dans l Allier, au cœur de la Sologne Bourbonnaise. C est dans ce parc multimodal de 184 ha, en cours d aménagement que le groupe Eiffage prévoit, en partenariat avec les Transports Bourrat, de bâtir une plate-forme de nouvelle génération dédiée à la logistique des matières dangereuses. Le dépôt des demandes administratives (permis de construire et autorisation d exploiter) d un entrepôt Seveso seuil haut, sous plusieurs rubriques ICPE, devrait intervenir en début d année prochaine, en même temps que le lancement de la phase de pré-commercialisation. «Pour une procédure de ce type, il faut en général compter 18 mois. Si l on ajoute à cela les huit mois de construction, cela nous EIFFAGE JP.GUILLAUME Fabienne Thiéry, Logiparc 03 Patrick Marissael, Eiffage représentent environ 10 % des flux globaux de marchandises en France», indique Patrick Marissael, Chargé d affaires pour Eiffage Construction (et examène à une ouverture du site début de 2017», estime Patrick Marissael, Chargé d affaires chez Eiffage Construction. D une surface totale de m 2 pour une capacité de palettes, le bâtiment sera divisé en six cellules de m 2, afin de pouvoir répondre aux règles de stockage d une large gamme de produits relevant des ICPE 1100, Pascal Robat, Logiparc 03 Directeur du développement de l immobilier logistique du prestataire Chevallier). C est à la lumière de ces réflexions qu Eiffage Construction envisage de réaliser un certain nombre de sites logistiques Seveso dans l Hexagone, notamment à Rouen (Petite Couronne), à Saint-Clair du Rhône (en partenariat avec le promoteur Proudreed), et peutêtre un jour également à Marseille Fos. Les deux projets les plus avancés, qui devraient aboutir en 2017, sont situés à Moulins (Logiparc 03) et à Dunkerque (projet Horn). 1200, 1300, 1400, 1500, 2100, 2200, 2500 et En effet, si les phytosanitaires sont généralement stockés dans des cellules classiques de m 2, ce n est pas le cas par exemple des produits inflammables. «Le centre de la France est une grande région utilisatrice de phytosanitaires, mais une étude d opportunité et de faisabilité a également mis en évidence un besoin de stockage en grande quantité de produits de consommation tels que peintures, bombes aérosols, cosmétiques et colorants alimentaires», explique Fabienne Thiéry, Directrice du développement économique de Moulins Communauté, maître d ouvrage de Logiparc 03. En vue d offrir un maximum de modularité et de flexibilité vis-à-vis des besoins clients, chaque cellule sera dotée de quatre systèmes indépendants d évacuation et de récupération d eau des sprinklers, afin de pouvoir facilement les diviser en sous-cellules de 750 m 2, voire de 500 m 2. «L un des gros intérêts de ces cellules sécables, inédites sur le marché de la logistique des produits dangereux, est de pouvoir facilement s adapter aux évolutions de la réglementation telles que la directive Seveso 3», souligne Pascal Robat, le Consultant logistique qui a aidé Moulins Communauté à monter le projet Logiparc

7 Horn, une plate-forme de m 2 à Dunkerque Sous le nom de code Horn, pour Hub Open Access Rail Nord, l autre grand projet d Eiffage Construction en matière de logistique des produits dangereux est d une tout autre envergure. Il s agit d une zone logistique qui s étendrait sur 75 ha dans le Port de Dunkerque (qui compte déjà une quinzaine de sites industriels classés Seveso). Eiffage prévoit d y aménager près de m² d entrepôts couverts, une zone sécurisée pour le stockage de conteneurs équivalent 20 pieds (EVP), ainsi qu un terminal rail-route (18 km de voie ferrées, avec possibilité de stocker des wagons de produits dangereux). Coût du projet, découpé en trois tranches : environ 200 M. Avec la promesse à terme de créer 450 nouveaux emplois directs sur le port. Le dépôt de la demande d autorisation à la Dreal est prévu en début d année prochaine, EIFFAGE avec pas moins de 70 rubriques ICPE. La cible des secteurs concernés est large, des produits industriels aux cosmétiques, en passant par le bricolage/ jardinerie, l agroalimentaire ou la distribution. «Nous n en sommes pour le moment qu au stade des intentions avec nos partenaires potentiels, mais 60 % du site est déjà pré-rempli, assure Patrick Marissael (Eiffage Construction), qui estime que le site pourrait ouvrir à l exploitation dès le deuxième semestre J ai par exemple deux industriels basés à Dunkerque qui n ont d autre alternative aujourd hui que de faire venir leurs matières premières par le port d Anvers, de les faire transiter vers la France par camions pour les usiner avant d aller les restocker à Anvers pour les reexpédier par bateau dans le monde entier. Nous sommes également en contact avec un grand de la chimie qui souhaite s implanter en France et n a pas trouvé d implantation.» JLR OCTOBRE SUPPLY CHAIN MAGAZINE N 88 65

8 WMS : Infflux et Maprochim s attaquent aux incompatibilités MAPROCHIM Co-création en mode gagnantgagnant. Telle est la philosophie générale d Infflux pour développer un nouveau module métier main dans la main avec un client pilote. L éditeur du WMS Bext s appuie sur le cahier des charges du client pour coller au plus près à la demande du marché, et peut tester et valider son produit dans des conditions réelles. De son côté, le client pilote bénéficie quasi gratuitement de fonctionnalités qu il aurait dû faire développer en spécifique. C est précisément ce qui se passe avec le prestataire logistique Maprochim (groupe Translocauto), qui a soumis en début d année à Infflux une problématique liée à la gestion des matières dangereuses. «Suite à une demande de la Dreal, nous souhaitions pouvoir contrôler et gérer en temps réel et de manière informatique les incompatibilités entre les produits que nous stockons sur notre site Seveso seuil haut de m 2 de Saint Aubin les Elbeuf», précise Steven Lefrançois, DG de Translocauto. Un acide ne doit jamais être stocké près d une base, ni un corrosif au-dessus d un produit INFFLUX Patrick Mercier, Chef de projet «Gestion des Produits Dangereux» chez Infflux toxique. Jusqu à présent, le prestataire effectuait un pré-allotissement par défaut de ses emplacements en fonction des familles de produits pour éviter les risques de mise en contact potentiellement dangereux de certains produits avec d autres. Organiser la mixité Cette méthode, couramment utilisée dans les entrepôts Seveso, a un inconvénient majeur : réserver a priori des zones pour des produits qui ne sont pas forcément toujours présents en stock peut en effet constituer un gros problème lorsque l entrepôt, comme chez Maprochim, atteint un taux de remplissage proche de 100 %. Le gros du développement en cours du module «Gestion des Produits Dangereux» de Bext porte donc sur la gestion dynamique des incompatibilités. Autrement dit : la mixité organisée. «En s appuyant sur les fiches produits et les données FDS des matières stockées dans les emplacements contigus, le WMS va calculer en permanence pour chaque emplacement libre la compatibilité ou non du stockage avec les différentes familles de produits, en leur attribuant une note, explique Patrick Mercier, Chef de projet «Gestion des Produits Dangereux» chez Infflux. C est une véritable petite révolution car à ma connaissance, aucun WMS du marché ne fait cela, avec en plus une représentation de l entrepôt en 3D et des codes couleurs pour vérifier que les règles d incompatibilités sont bien respectées.» Les algorithmes utilisés s appuient sur des règles paramétrables par le client en fonction des exigences réglementaires à respecter. Le logiciel sera également compatible avec la future directive Seveso 3 grâce à une table de correspondance entre les anciennes et nouvelles nomenclatures lors de l enregistrement de la fiche article. D autres fonctionnalités viendront compléter ce nouveau module du WMS Bext, dont la commercialisation devrait débuter au premier trimestre 2015, après validation et tests chez Maprochim à partir de mi-décembre. JLR 66

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