Août 2009 : une durée de séjour record dans l hôtellerie parisienne

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1 En septembre, selon MKG Hospitality, le prix moyen de l hôtellerie parisienne de chaînes diminue de 11,3 % par rapport à septembre 2008 ; le RevPAR décroît de 12,6 % pour s établir à 122,4 toutes catégories confondues. Sommaire Synthèse 1 Focus sur le marché français Arrivées hôtelières 3 Nuitées hôtelières 4 Taux d occupation dans l hôtellerie homologuée Tourisme d affaires 5 Note méthodologique 6 Prix moyen et RevPAR globaux Prix moyen et RevPAR par catégorie Hôtellerie par zones touristiques Trafic dans les Aéroports de Paris Cours de l euro par rapport au dollar américain et au yen Fréquentation culturelle 8 Tableau de bord Office du Tourisme et des Congrès de Paris Directeur de la publication : Paul Roll Réalisation : Natacha Ducatez Août 2009 : une durée de séjour record dans l hôtellerie parisienne Sous l effet de la crise financière, les arrivées américaines (Etats-Unis) ont été les premières à diminuer dans les hôtels parisiens (dès juin 2007). Depuis juin 2009, le nombre d arrivées des touristes en provenance des Etats-Unis est de nouveau en augmentation. La progression du mois d août est très importante : +23 %, soit plus de arrivées supplémentaires par rapport à août Le volume des nuitées ( ) est lui aussi en hausse (+32 %) et se rapproche ainsi de celui de 2007 ( ). Les japonais ont eux aussi été victimes de la crise dès 2007 (juillet) et, pour la première fois en 2009, des hausses sont en- La crise financière affecte particulièrement l hôtellerie de luxe Chaque année, au mois d août, les touristes d affaires et les touristes nationaux délaissent la capitale française. Malgré cela, en août 2009, 9 des 11 zones touristiques (cf. p.7) affichent un taux d occupation des hôtels de chaînes supérieur à 65 %. Cela ne suffit pas à maintenir les niveaux très élevés des RevPAR des dernières années et seulement 2 zones affichent une hausse par rapport à août 2008 : la Villette - Belleville registrées au mois d août : +3 % d arrivées et +9 % de nuitées. Si les croissances des nuitées sont plus importantes que celles des arrivées, c est parce que la durée de séjour de ces touristes a augmenté (+7,3 % pour les américains et +5,7 % pour les japonais), pour s établir respectivement à 3,02 nuits et 2,89 nuits. La durée de séjour des touristes étrangers dans l hôtellerie parisienne est toujours plus longue au mois d août que sur le reste de l année. Août 2009 ne déroge pas à la règle : la durée de séjour des touristes étrangers atteint des sommets jamais atteint sur les trois dernières années (2,75 nuits en août 2006 et 3,07 nuits en 2009). Le nombre de nuitées d août 2009 s établit ainsi au même niveau que celui d août Avec une durée de séjour de 3,25 nuits, en hausse de 3 %, les nuitées italiennes viennent se placer au 2 sd rang derrière les nuitées américaines et devant les nuitées britanniques. Ces dernières affichent une baisse de 18 %. Le Proche et Moyen- Orient enregistre également une forte baisse (-30 % de nuitées et 28 % d arrivées) qui s explique par le fait que le ramadan a débuté cette année le 22 août au lieu du 1 er septembre en (+2,8 %) et Notre-Dame - Quartier Latin (+6,2 %). L hôtellerie de luxe est celle qui souffre le plus. 67 % des clients des 4* sont des étrangers, or entre janvier et août 2009, les arrivées des touristes étrangers ont diminué de 8 % (soit clients en moins par rapport à 2008) tandis que celles des français diminuent de 4 % ( arrivées). Cette baisse de la fréquentation et le report des clients vers une hôtellerie plus «économique» poussent les établissements de luxe à diminuer leurs prix, qu ils avaient sensiblement augmenté ces dernières années. Pour le mois d août, le Rev- PAR des hôtels 4* de chaînes diminue de 21,1 %, pour s établir à 130, tandis que ceux des 2* et 3* affichent des baisses de 7,7 % et 3,7 %. Toutes catégories confondues, le RevPAR est de 85,5 (53,8 pour l hôtellerie française) et le prix moyen de 119,1.

2 Focus sur le marché français Page 2 Les français : facteur important de croissance du tourisme à Paris Le volume des déplacements touristiques des français en France reste stable depuis 10 ans mais leur structure s est nettement modifiée. Ainsi le nombre de courts séjours de loisirs (moins de 4 nuits) des français en France a augmenté de 10 % entre 1997 et Et cette évolution profite à l économie touristique parisienne. En effet, le nombre des arrivées françaises dans l hôtellerie parisienne n a quasiment pas cessé d augmenter entre 1994 et 2008, passant de 4,3 millions à 6,7 millions (+56 %). Par comparaison, les arrivées étrangères à Paris n ont augmenté «que» de 14 % sur la même période. En conséquence, la part de marché des arrivées françaises à Paris est passée de 34 % en 1999 à 44 % en Cette dernière a augmenté davantage que la part de marché des arrivées françaises en France : +10 points, contre +5,5 pts. Cette croissance est en par- tie due à une amélioration des dessertes de Paris en train à grande vitesse, mettant la capitale à portée de week-end : Paris-Lille en 1h25 depuis 1993, Paris- Marseille en 3h depuis 2001 et Paris-Strasbourg en 2h20 depuis Le train est un moyen de transport plus utilisé par les touristes français lorsqu ils vont à Paris (34,5 %) plutôt qu ailleurs en France (13,5 %), ce qui confirme l accessibilité avantageuse dont bénéficie la capitale. Le développement d internet et des liaisons à bas coût, ainsi qu une croissance du pouvoir d achat supérieure en 10 ans à celle de l inflation, auront aussi contribué à modifier les pratiques touristiques des français. Mais c est le renouvellement de l offre urbaine et culturelle parisienne qui a certainement permis de capter et fidéliser la clientèle française Evolution des arrivées hôtelières à Paris entre 1990 et France Top 10 étranger Autres étrangers En 2008 en Ile-de-France, 73,9 % des voyages personnels des français ont eu lieu dans un hébergement non marchand. Toutefois, la part de l hôtellerie (20,3 %) est très supérieure à celle enregistrée au niveau national (10,4 %). Les habitudes françaises en matière d hôtellerie à Paris sont différentes de celles des étrangers : plus de la moitié des français (56 %) séjournent à Paris dans des hôtels 0* à 2* contre 30 % pour les étrangers. Cela a une influence sur le niveau des dépenses moyennes puisqu en 2008, la dépense totale journalière d un touriste français de loisirs était de 155,2 euros contre 175,1 euros pour un touriste européen. Cependant, les dépenses de shopping des français étaient supérieures à celles des autres européens : 24,8 euros par jour contre 22,3 euros. Pour la venue à Paris, le shopping est une des motivations principales, avec les visites culturelles. Même si les français à Paris dépensent globalement moins que les étrangers et qu ils restent moins longtemps sur place (1,8 nuit à 56 % d arrivées françaises en plus à Paris entre 1994 et 2008 l hôtel, contre 2,3 pour les étrangers), ils viennent et reviennent de plus en plus à Paris : 91 % des visiteurs français en Ile-de-France en 2008 étaient des repeaters. Facteur de croissance du tourisme parisien depuis 15 ans, la fréquentation française, du fait de sa proximité, est moins sensible aux crises. Et cela se vérifie avec les effets de la crise financière de l automne dernier : entre janvier et août 2009, les nuitées françaises à Paris ont diminuées de -3 % contre 7,2 % pour les étrangers. Sources : Enquête sur le suivi de la demande touristique des Français (SDT) ; enquête de fréquentation hôtelière - Insee ; enquête sur les activités et les dépenses des touristes européens à Paris - MKG Qualiting/OTCP.

3 Arrivées hôtelières à Paris Page 3 Arrivées hôtelières (Données Insee) Une hausse de 23 % des arrivées américaines Top 10 des arrivées hôtelières étrangères Août 2006 Août 2008 Août 2009 Variation 1. Etats-Unis ,1 % 2. Royaume-Uni % 3. Italie ,4 % 4. Espagne ,4 % 5. Allemagne ,2 % 6. Japon ,3 % 7. Proche et Moyen-Orient ,3 % 8. Pays-Bas % 9. Belgique % 10. Suisse ,1 % Autres étrangers ,3 % TOTAL ETRANGERS ,6 % TOTAL FRANCAIS ,2 % TOTAL GENERAL ,8 % La forte baisse du Proche et Moyen-Orient au mois d août s explique par le ramadan (à partir du 22 août 2009) 2006, année de comparaison L année 2009 s inscrit dans un contexte de crise et affiche donc des résultats hôteliers à la baisse. Pour pouvoir analyser objectivement ces résultats, il nous a semblé important de les confronter à une autre année, ni la moins bonne (2003), ni la meilleure (2007). Le taux d occupation de janvier 2009 reste légèrement supérieur à celui de janvier 2006, il nous a donc paru intéressant de choisir 2006 comme année de comparaison. Top 10 des arrivées hôtelières étrangères Janv - Août 2006 Janv - Août 2008 Janv - Août 2009 Variation 1. Etats-Unis ,4 % 2. Royaume-Uni ,7 % 3. Italie ,8 % 4. Espagne ,3 % 5. Allemagne ,7 % 6. Japon ,4 % 7. Pays-Bas ,7 % 8. Belgique ,5 % 9. Suisse ,6 % 10. Proche et Moyen-Orient ,9 % Autres étrangers ,3 % TOTAL ETRANGERS ,3 % TOTAL FRANCAIS ,2 % TOTAL GENERAL ,6 % Japon, Royaume-Uni et Espagne sont ceux qui souffrent le plus de la crise

4 Nuitées hôtelières à Paris Tableau de bord janvier août 2009 Page 4 Nuitées hôtelières (Données Insee) Au mois d août, l Italie passe en 2 e place devant le Royaume-Uni Top 10 des nuitées hôtelières étrangères Août 2006 Août 2008 Août 2009 Variation 1. Etats-Unis ,1 % 2. Italie ,5 % 3. Royaume-Uni % 4. Espagne ,5 % 5. Allemagne ,4 % 6. Japon ,2 % 7. Proche et Moyen-Orient % 8. Pays-Bas ,9 % 9. Belgique ,4 % 10. Suisse ,8 % Autres étrangers ,3 % TOTAL ETRANGERS ,4 % TOTAL FRANCAIS ,2 % TOTAL GENERAL ,3 % Première hausse de l année pour le Japon (+9 %) Top 10 des nuitées hôtelières étrangères Janv - Août 2006 Janv - Août 2008 Janv - Août 2009 Variation 1. Etats-Unis ,5 % 2. Royaume-Uni ,1 % 3. Italie ,2 % 4. Espagne ,9 % 5. Allemagne ,9 % 6. Japon ,2 % 7. Proche et Moyen-Orient ,6 % 8. Pays-Bas ,9 % 9. Suisse ,6 % 10. Belgique ,7 % Autres étrangers ,8 % TOTAL ETRANGERS ,2 % TOTAL FRANCAIS % TOTAL GENERAL ,8 % Le nombre de nuitées global de 2009 est stable par rapport à celui de 2006

5 Taux d occupation hôtelier et tourisme d affaires Page 5 Taux d occupation dans l hôtellerie homologuée parisienne (Données Insee) Baisse du taux d occupation de 5,5 points par rapport à janvier-août % 95% 90% 85% 80% 75% 70% 65% 60% 55% 50% Evolution mensuelle du taux d'occupation hôtelier à Paris L hôtellerie de chaînes affiche un TO un peu plus élevé (74 %) que l hôtellerie indépendante (70 %) pour les 8 premiers mois 2009 Janv - Août 0* 1* 2* 3* 4* et 4*L TCC ,6 % 68,2 % 71,9 % 74 % 70,4 % 72,4 % ,5 % 70,8 % 78,9 % 77,1 % 76 % 77,2 % ,9 % 66,6 % 74,5 % 72,1 % 68,6 % 71,7 % NB : Entre avril 2008 et mars 2009, le parc hôtelier parisien s est accru de 1 hôtel et 222 chambres (Source : Préfecture). Tourisme d affaires dans l hôtellerie homologuée parisienne (Données Insee) A Paris, les touristes d affaires sont très peu présents en juillet et en août NB : Les données sur le tourisme d affaires ne sont pas disponibles pour le mois d août 2009 (Source : Insee).

6 Prix moyen et RevPAR hôtelier à Paris Page 6 Note méthodologique Prix moyen et RevPAR globaux (Données MKG) Insee et MKG : des bases de données différentes Le parc hôtelier parisien est constitué de plus de hôtels, dont plus de 80 % sont des indépendants. L enquête de fréquentation hôtelière de l Insee s appuie sur un échantillon représentatif de cette structure en interrogeant chaque mois plus de 800 hôtels homologués, dont 78 % d indépendants. Cette enquête nous fournit les arrivées et les nuitées dans l hôtellerie, pour les principales nationalités, ainsi que les taux d occupation globaux par catégorie. Les hôtels sondés par l Insee couvrent entre 50 % et 55 % de l offre en chambres. Depuis 2006, l Observatoire économique du tourisme parisien a mis en place, avec MKG Hospitality, un dispositif de suivi complémentaire à celui de l enquête Insee. Ce dispositif nous apporte des données hôtelières que l enquête Insee ne fournit pas : les prix moyens, les RevPAR et les taux d occupation par zones touristiques. Cependant, la base de données MKG reflète moins précisément la structure hôtelière globale parisienne. En effet, elle ne suit l activité que de 350 hôtels représentant, en nombre de chambres, 48,2 % de l offre hôtelière globale parisienne. Mais surtout, cette base s appuie sur les résultats hôteliers des chaînes parisiennes et fort peu sur les hôtels indépendants. L échantillon représente, en nombre de chambres, 96,5 % de l offre hôtelière de chaînes parisiennes. La quasi totalité des grandes enseignes internationales sont intégrées dans le panel Baisse du RevPAR de 13,7 % sur janvier-août 2009 Evolution mensuelle des prix moyen et RevPAR globaux à Paris en 2008 et ,1 92,9 126,4 81,5 134,2 131,6 134,8 104,5 95,3 106,3 137,4 164,4 105,9 131,9 119,1 85,5 Prix moyen 2008 Prix moyen 2009 RevPAR 2008 RevPAR 2009 Janv - Août 2009 Variation 09/08 Prix moyen 136,2-7,5 % RevPAR 101,5-13,7 % Prix moyen et RevPAR par catégorie (Données MKG Hospitality) L hôtellerie 4* voit son RevPAR diminuer de 21 % par rapport à août Prix moyens et RevPAR par catégorie de août 2009 et évolution (%) par rapport à août 2008 Janv - Août 2009 Prix moyen RevPAR ,5 130,0 2* Var. 09/ ,9 % 62,8-4 % ,3 64,7 61,8 49,3-0,8 % -5 % -13,3 % -7,7 % -3,7 % -21,1 % 2* 3* 4* 3* Var. 09/08 4* Var. 09/08 102,6-5,7 % 210,9-9,2 % 77,4-9 % 148,9-17,9 % Prix m oyen RevPAR

7 Hôtellerie par zones touristiques Page 7 Taux d occupation hôteliers par zone touristique au mois d août 2009 (Données MKG Hospitality) Août : Un taux d occupation en hausse de 11 points pour la zone Notre-Dame 71,6 % -2,4 pts 66,1 % -10,3 pts 74,4 % -2 pts 72,9 % +5,4 pts 58,6 % -14,5 pts 66,1 % -2,8 pts 91,9 % +1,8 pt 78,5 % +11,1 pts 78,2 % -5 pts 64,9 % -12,2 pts 78,1 % -4,3 pts 71,7 % -3,3 pts Taux d occupation hôtelier d août 2009 Variation par rapport d août 2008 Prix moyens et RevPAR hôteliers par zone touristique au mois d août 2009 (Données MKG Hospitality) Deux zones enregistrent une hausse du RevPAR : La Villette et Notre-Dame Zones touristiques - Août 2009 Prix moyen (en euros) Variation RevPAR (en euros) Variation Champs Elysées - Louvre 304,3-19,9 % 201,1-30,7 % Montmartre - Pigalle - Trinité 67,4-2,7 % 48,2-5,8 % La Villette - Belleville - Canal Saint Martin 65,8-4,9 % 48 +2,8 % République - Bastille 79,8-0,4 % 62,4-6,3 % Bercy - Tolbiac - Bois de Vincennes 79,8-0,7 % 62,3-5,9 % Saint-Germain-des-Prés - Montparnasse % 69,4-8,8 % Tour Eiffel - Trocadéro 100,9-9 % 65,5-23,3 % Passy - Bois de Boulogne 146,8-0,5 % 86-20,3 % Opéra - Grands Magasins ,3 % 139,9-15,6 % Les Halles - le Marais 130,6-18,4 % 119,9-16,7 % Notre Dame - Quartier Latin 103,1-8,8 % 81 +6,2 % Les zones pour lesquelles le prix est supérieur au prix moyen global (119,1 ) affichent une baisse du RevPAR de plus de 15 %

8 Aéroport, cours de l euro et fréquentation culturelle Page 8 Trafic dans les Aéroports de Paris - Hors transit (Données ADP) Prés de 2,6 millions de passagers internationaux en moins depuis début Trafic des passagers des vols internationaux (hors transit) dans les aéroports de Paris - Données brutes, en milliers de passagers En août, -3,6 % de passagers sur les vols moyen courrier et 3,1 % sur les long courrier Cours de l euro par rapport au dollar américain et au yen (Données Banque de France) Cours de l'euro contre le dollar US - moyenne mensuelle Cours de l'euro contre le yen japonais - moyenne mensuelle 1,7 1,6 1,5 1,4 1,3 1,2 1,1 1 0,9 0,8 Septembre 2009 : 1 = 1,46 USD Septembre 2009 : 1 = 133,1 JPY Fréquentation culturelle (Données des musées et monuments) Hausse de la fréquentation de la tour Eiffel de 3,4 % en août Principaux sites Août 2006 Août 2008 Août 2009 Var. août 09/08 Tour Eiffel ,4 % Centre Pompidou ,8 % Cité des Sciences ,4 % Musée d Orsay ,7 % Arc de Triomphe ,2 % Musée du Quai Branly ,8 % TOTAL ,9 % CONTACT Observatoire économique du tourisme parisien Natacha Ducatez Office du Tourisme et des Congrès de Paris 25, rue des Pyramides Paris Téléphone : Télécopie : observatoire@parisinfo.com

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