LE PÉRIPLE DE L EAU POTABLE

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1 VANNESMAG R E V U E M U N I C I P A L E D I N F O R M A T I O N MI-DÉCEMBRE JANVIER 2010 N 53 DE LA SOURCE AU ROBINET LE PÉRIPLE DE L EAU POTABLE Fair play dans le sport Trophée national pour Vannes Franc Jeu Foyers de jeunes travailleurs Des hébergements aux vertus sociales 8 juin 2010 La télévision en Bretagne passera en mode tout numérique

2 D OSSIER DE LA SOURCE AU ROBINET Parmi les nombreuses responsabilités qu exerce la Ville de Vannes, il en est une que l on ne connaît pas toujours très bien : la gestion de A à Z du service de production et de distribution de l eau potable. Eh oui, quand vous tournez le robinet de votre évier, de votre lavabo ou de votre douche ; quand vous appuyez sur le bouton pressoir de votre WC ; quand vous mettez en marche votre lavevaisselle ou votre lave-linge, l eau qui jaillit est celle qui est produite dans les usines de la ville de Vannes et qui transite sous nos pieds, dans un réseau de 290 km de canalisations souterraines. D où vient cette eau si précieuse, comment est-elle produite, contrôlée et distribuée? Suivez le guide. Les eaux souterraines captées à Meucon et à Grand-Champ constituent les plus anciennes sources d approvisionnement de Vannes. Les premiers captages d eau de source destinés à alimenter les fontaines de la commune de Vannes ont été réalisés sur la commune de Meucon. Le plus ancien, celui de Guernevé, remonte à la fin du XVII e siècle. Les deux autres (Cranuhac et Cadual) datent de la fin du XIX e siècle. Au début du XX e siècle, vers 1920, Vannes complète ce réseau de prélèvement d eaux souterraines en exploitant deux nouveaux captages à Grand-Champ (ceux de Coulac et de Ty-Glass). Dépendant uniquement de ces cinq captages d eau de source, dont le débit est très variable selon les saisons et la pluviométrie, Vannes décide, à la fin des années 1930, d étendre son réseau d approvisionnement en choisissant de pomper l eau de la rivière de Liziec. Ce double approvisionnement (eaux de sources et rivière de Liziec) va s avérer suffisant jusqu au début des années Comme d autres villes, Vannes entre alors dans une phase de développement sans précédent (naissance du quartier de Ménimur, implantation en 1962 de l usine Michelin, grande consommatrice d eau à l époque). Il faut, dès lors, trouver au plus vite une solution permettant d accroître la production d eau potable. La solution choisie sera la suivante : barrer la rivière de Noyalo en amont du Golfe pour Direction de l eau et de l assainissement - Ville de Vannes Le captage de Ty-Glass, à Grand-Champ, est l un des cinq captages d eaux de sources que la Ville de Vannes exploite pour sa production d eau potable. Ces eaux souterraines, d excellente qualité naturelle ; ne nécessitent qu un traitement minimal à l usine de Lesvellec, qui fournit un quart de l eau du robinet distribuée à Vannes. L eau de Vannes, cette eau du robinet si précieuse car toujours disponible pour nos multiples usages, provient pour l essentiel (environ 94 % de sa production) de trois sources d approvisionnement : les eaux de source des plateaux de Meucon et de Grand-Champ, l eau de la rivière de Liziec et l eau de l étang de Noyalo. L eau de la Vilaine, prélevée et traitée au barrage d Arzal, complète, si besoin, cet approvisionnement. créer une vaste retenue d eau douce. Ce choix va s avérer payant puisqu aujourd hui encore, après d importants travaux qui ont permis à la fin des années 1990 de porter sa capacité de stockage à 2 millions de m 3 d eau, la retenue de Noyalo constitue la plus importante source d approvisionnement en eau potable de la 16 VANNES MAG - N 53 MI-DÉCEMBRE JANVIER 2010

3 DOSSIER ville de Vannes. Pour compléter ce réseau triangulaire, qui suffit plus que largement à ses besoins, mais qui peut s avérer insuffisant dans certaines circonstances, Vannes s approvisionne aussi, en cas de besoin, avec de l eau de la Vilaine, en provenance de l usine de production de Férel, au barrage d Arzal. Cette roue de secours est en quelque sorte l assurance tous risques de la commune, qui peut à tout moment faire appel à cette solution en cas de pénurie liée à une sécheresse perdurable, à une éventuelle pollution accidentelle sur une ressource ou à une grosse avarie sur l une ou l autre de ses usines de production. L usine de Lesvellec, à Saint-Avé, reçoit les eaux souterraines captées à Meucon et à Grand-Champ. Sa capacité de production d eau potable est d environ m 3 par jour. Lesvellec fournit près de 25 % de l eau du robinet distribuée à Vannes. L eau de source qu elle traite ne nécessite qu un traitement minimal car cette eau est d une excellente qualité naturelle. Le traitement qu elle doit toutefois subir pour répondre aux normes sanitaires de consommation est une reminéralisation sur filtre ainsi qu une désinfection aux ultraviolets et au bioxyde de chlore. La première usine de Lesvellec datait de Une nouvelle usine a été construite en 1996 afin d augmenter la capacité de production d eau potable d origine souterraine. La Ville de Vannes tient en effet à tirer le meilleur parti possible des eaux de sources traitées dans cette usine. Ces eaux, d une très bonne qualité naturelle, ne nécessitent qu un faible traitement qui coûte par conséquent moins cher qu un traitement d eau de surface. Les eaux brutes des sources de Meucon et de Grand-Champ, de la rivière de Liziec et de l étang de Noyalo, sont bien entendu traitées comme il se doit et comme l exige une réglementation de plus en plus stricte, dans trois usines de production municipales. La capacité maximale de production de ces usines dépasse les m 3 par jour. Ce qui est largement supérieur à la consommation moyenne des Vannetais (entreprises incluses) qui est de l ordre de m 3 par jour. L usine de Liziec, avenue de Verdun, a été construite en Elle traite les eaux brutes de la rivière du même nom. Sa capacité de production est à peu près la même que celle de Lesvellec (6 000 m 3 par jour). Elle contribue également pour 25 % à la production de l eau potable distribuée à Vannes. Les eaux de surface traitées dans cette usine bénéficient d un traitement plus important que celui réservé aux eaux de source. Elles font l objet d une décantation et filtration sur sable. Elles sont ensuite désinfectées à l ozone et au chlore, puis reminéralisées. L usine de Noyalo est la pièce maîtresse du système de production d eau potable à Vannes. 40 % à 50 % de l eau potable distribuée sur la commune vient de cette usine qui traite les eaux brutes de la retenue de Noyalo, avec des méthodes comparables à celle de Liziec. L usine de Noyalo, construite en 1964 et régulièrement modernisée, dispose d une capacité de production de m 3 par jour. Elle est en mesure d assurer une production suffisante pour les besoins de la ville en cas de défaillance des deux autres usines. Elle peut aussi, grâce à sa forte capacité de production, subvenir, sur demande, aux Yannick Le Gal L usine de Noyalo est la pièce maîtresse du système de production d eau potable de la Ville de Vannes. Elle traite l eau de surface de la retenue du même nom et possède une capacité de production de m 3 par jour. A elle seule, cette usine peut suffire à répondre aux besoins journaliers de la ville (particuliers et industriels confondus). besoins des syndicats d eaux voisins. C est grâce au potentiel de cette usine, ainsi qu aux efforts consentis à la fin des années 1990 pour accroître les capacités de stockage de la retenue de Noyalo, que la Ville de Vannes peut exporter, chaque année, une partie de sa production d eau potable. Notamment vers les communes avoisinantes du littoral dont les besoins en eau sont plus importants en période de forte fréquentation touristique (communes des syndicats d eau de la Presqu île de Rhuys et de Vannes Ouest). L usine de Férel. Comme on l a dit dans le chapitre précédent, Vannes, dispose d une roue de secours avec l apport de l eau de l usine de Férel, au barrage d Arzal. Cet apport permet de palier tout déficit de production et de répondre à tout moment aux besoins des usagers. MI-DÉCEMBRE JANVIER 2010 VANNES MAG - N 53 17

4 D OSSIER François Le Divenah Les deux châteaux d eau de Saint-Guen. Capacité de stockage : 2 fois 1000 m 3. Pour assurer la distribution permanente de l eau potable et maintenir une pression constante au robinet, la Ville de Vannes dispose d un réseau de six réservoirs et châteaux d eau. La capacité de stockage globale de ces ouvrages est de m 3. Le réservoir de l usine de Lesvellec (2 unités semi-enterrées de m 3 chacune) stocke l eau produite dans l usine du même nom. Les deux châteaux d eau de Saint-Guen (deux fois m 3 ) reçoivent les eaux des usines de Lesvellec et de Liziec. Celui de Liziec (800 m 3 ) est alimenté par l usine du même nom. Les réservoirs du Prat et du Pargo (2 000 m 3 chacun) servent, quant à eux, à stocker l eau potable produite par l usine de Noyalo (celui du Prat être amené à stocker également de l eau de l usine de Férel à Arzal). La carte ci-dessous présente le schéma de distribution de l eau potable à Vannes. Vous pouvez ainsi savoir, selon votre lieu d habitation, d où vient l eau du robinet que vous consommez. Sachez toutefois que dans certains secteurs les provenances peuvent être multiples. C est le cas notamment en centre-ville et dans la partie nord de Vannes (eaux de Lesvellec et de Liziec) ; au Pargo, à Saint-Guen et au Prat (eaux de Noyalo et éventuellement d Arzal), ainsi que dans les quartiers sud de Vannes (eaux de Noyalo et de Lesvellec). Le Ténénio Kerplain Usine de Lesvellec Châteaux d eau de St-Guen Château d eau du Pargo Château d eau du Liziec Château d eau du PRAT Eau potable QUI REÇOIT QUOI? Laroiseau Kerthomas Ménimur Saint-Guen Liziec Bois du Vincin Le Pargo La Madeleine Centre-ville Beaupré ZI du PRAT Kerpayen Ville de Vannes - DCE - Grégory Le Falher Bernus Kercado Cliscouët Parc Conleau du Golfe Rosvelec Tohannic DISTRIBUTION Château d eau du Pargo Château d eau de St-Guen Château d eau du Prat Château d eau de Liziec Usine de Lesvellec ORIGINE DE L EAU Usine de Noyalo (eau brute : étang de Noyalo) Usines de Liziec et de Lesvellec (eau brute : rivière de Liziec et sources de Meucon) Usine de Noyalo (eau brute : étang de Noyalo) + éventuellement eau du barrage d Arzal Usine de Liziec (eau brute : rivière de Liziec) Usine de Lesvellec (eau brute : sources de Meucon) A Vannes, la production et la distribution de l eau potable, ainsi que le traitement des eaux usées et l évacuation des eaux pluviales sont entièrement gérés par la commune. Toutes ces missions sont confiées à la Direction de l eau et de l assainissement qui regroupe une soixantaine de personnes (ingénieurs, techniciens, personnels administratifs). Ce service public, qui fait partie de la Direction des services techniques, assure ainsi, pour l eau et l assainissement, une gestion complète qui va de l optimisation des ressources et des usines de production, à la facturation et l accueil de la clientèle, en passant par les études d ingénierie et de développement, la maintenance, la modernisation et l extension des réseaux souterrains ainsi que les relevés et remplacements des compteurs d eau. f La DEA est située au rez-de-chaussée haut du Centre administratif municipal, 7 rue Joseph Le Brix. Service clientèle : VANNES MAG - N 53 MI-DÉCEMBRE JANVIER 2010

5 DOSSIER A la source, en usine et au robinet, la qualité chimique et bactériologique de l eau fait l objet d une constante surveillance. Les services sanitaires de l État veillent au grain. Mais aussi la Ville de Vannes, dont les installations permettent des contrôles automatiques quotidiens, renforcés par la surveillance de chaque instant des agents chargés de la production et de la distribution de l eau potable. En 2008, tous les contrôles opérés se sont avérés conformes aux normes sanitaires. L eau potable est le produit alimentaire le plus contrôlé. Normal, car lorsque le consommateur ouvre le robinet pour remplir son verre ou sa carafe, il doit être absolument certain que l eau qu il s apprête à boire est sans danger pour sa santé et celle de ses enfants. La qualité sanitaire constante de l eau du robinet est garantie, d une part, par son traitement en usine et, de l autre, par la surveillance régulière de sa composition. C est le ministère de la Santé qui est chargé de surveiller régulièrement la qualité de cette eau au regard des normes européennes et françaises. Il s appuie pour cela sur les analyses qu effectuent les services de la DDASS (Direction départementale de l action sanitaire et sociale). Cette dernière a pour mission d effectuer périodiquement des analyses complètes sur les eaux brutes des ressources, sur l eau traitée dans les usines et sur l eau du réseau de distribution, autrement dit celle que nous consommons. La DDASS effectue chaque mois des analyses sur des échantillons prélevés directement au robinet. Ces contrôles sanitaires, réalisés pour le compte du distributeur (en l occurrence la Ville de Vannes), mesurent des paramètres témoins dont les variations peuvent être les indicateurs d anomalies sur d autres paramètres chimiques ou bactériologiques. Ces contrôles mensuels passent au crible le PH de l eau (acidité, alcalinité ou neutralité), les taux de nitrates, de nitrites et d ammonium, la conductivité et l oxydabilité de l eau et enfin la recherche d éventuelles bactéries (coliformes et streptocoques fécaux). En plus de ces contrôles mensuels, la DDASS effectue, plusieurs fois par an, comme l impose la loi, des analyses très complètes d échantillons prélevés sur les eaux brutes des ressources et dans les usines de production. Ces analyses passent en revue près de 70 paramètres, dans les sept catégories suivantes : 1 les paramètres organoleptiques (mesures de la saveur, de l odeur, de la couleur et de la transparence de l eau) ; 2 les paramètres physico-chimiques (mesures de la structure naturelle de l eau telles que la température, le PH, la conductivité, les chlorures, les sulfates, le calcium, le magnésium ) ; 3 les substances indésirables (recherche des taux de concentration en nitrates, nitrites, métaux divers Au-delà de certains seuils et lorsque l eau du robinet est abondamment consommée, ces concentrations peuvent présenter des risques pour la santé) ; 4 les substances toxiques (recherches d éventuelles présences de métaux lourds tels que l arsenic, le plomb, le nickel, le mercure ainsi que de certains hydrocarbures) ; 5 les paramètres microbiologiques (l eau potable ne doit contenir ni bactéries, ni virus pathogènes pouvant entraîner une contamination microbiologique) ; 6 les pesticides (mesures des substances chimiques provenant de l utilisation de désherbants, produits de traitement et autres insecticides) ; 7 Paramètres pour les eaux adoucies (des seuils de dureté et d alcalinité ont été fixés pour que les eaux adoucies soient considérées comme propres à la consommation humaine). En plus des contrôles de la DDASS, la Ville de Vannes (Direction de l eau et de l assainissement) effectue chaque jour des analyses chimique sur les eaux brutes de ses ressources et dans ses usines. Cette surveillance permanente se chiffre à environ analyses par an. Il s agit de l auto-contrôle que le producteur et distributeur se doit d effectuer pour garantir la qualité de l eau du robinet. Le saviez-vous? f Attention aux fuites, elles peuvent vous coûter cher. Saviez-vous, par exemple, qu un robinet qui goutte peut perdre jusqu à 120 litres par jour. Pire encore, quand il s agit d une chasse d eau. Dans ce cas, la perte journalière peut aller jusqu au mètre cube (1 000 litres par jour!). Si vous n y prêtez pas attention, l addition peut être très salée. Votre facture annuelle peut ainsi augmenter subitement de 200 à 500 et plus. En cas de fuite, faites donc vite réparer. f N oubliez pas que vous êtes responsable de votre installation après le compteur d eau. Si vous constatez une fuite au niveau du compteur ou avant le compteur, prévenez la Ville de Vannes en composant le (service clientèle de la Direction de l eau et de l assainissement). MI-DÉCEMBRE JANVIER 2010 VANNES MAG - N 53 19

6 D OSSIER La Ville de Vannes investit chaque année, en moyenne, 3 à 4 millions d euros pour moderniser ses équipements de production d eau potable et pour renforcer ou renouveler les canalisations de son réseau de distribution. Tout en continuant d investir, elle parvient à maintenir des prix à la consommation qui sont actuellement les moins chers des villes moyennes de l Ouest. Prix TTC du m 3 d eau du robinet, en 2009, dans les villes moyennes de l Ouest VANNES QUIMPER ST-BRIEUC LA ROCHELLE ST-NAZAIRE LORIENT CHOLET Yannick Le Gal + Fond : Fotolia 2,85 2,98 3,12 3,48 3,69 3,84 4,13 Coût TTC d une consommation annuelle de 120 m 3 d eau du robinet (base Insee-Foyer 3-4 pers.) VANNES QUIMPER ST-BRIEUC LA ROCHELLE ST-NAZAIRE LORIENT CHOLET Au cours des dix dernières années ( ), la Ville de Vannes est parvenue, grâce à des efforts de gestion et d optimisation de ses outils de production, à contenir l augmentation du prix de l eau et du traitement des eaux usées, dans un contexte pourtant inflationniste. Cette stabilité des prix, dont les ménages ont tous profité, n a pas été conduite en rognant pour autant sur l effort d investissement. Tout en maintenant ses prix à l identique, la Ville a continué d investir chaque année entre 3 et 4 millions d euros pour optimiser ses ressources, moderniser ses usines, renou- veler et étendre ses réseaux souterrains et remplacer ses compteurs d eau. En 2009, malgré une légère hausse des prix à la consommation (1), Vannes est la ville moyenne de l Ouest où l eau du robinet est la moins chère. Une récente étude comparative établie par la Direction de l eau et de l assainissement le prouve, chiffres à l appui. Sur la base d une consommation annuelle de 120 m 3, (base Insee qui correspond à la consommation moyenne d un foyer de 3 à 4 personnes), le prix de l eau au m 3, toutes charges confondues (2), varie comme indiqué ci-dessus. (1) Pour les tranches de consommation habituelle des ménages (600 m 3 d eau maximum par an), le prix du m 3 d eau potable est passé cette année à 1,15 HT, contre 1,12 HT auparavant. La redevance d assainissement, indexée sur la consommation d eau, est passée à 0,74 HT par m 3 d eau potable consommé, contre 0,72 HT auparavant. L abonnement eau et assainissement, en revanche, n a pas augmenté, et cela depuis Il s élève toujours, pour les logements équipés de compteurs domestiques, à 3,05 HT par mois (1,59 HT pour l eau et 1,46 HT pour l assainissement). Pour les logements en collectif disposant d un compteur individuel, il s élève aussi, comme les années précédentes, à 1,96 HT par mois (1,02 HT pour l eau et 0,94 HT pour l assainissement). (2) Il s agit du prix global TTC qui comprend, à la fois, le coût de la consommation d eau, la redevance d assainissement indexée sur cette consommation, l abonnement au service eau et assainissement, les redevances diverses de l Agence de l eau Loire-Bretagne (16 % de la facture) et la TVA. Fotolia Vannes a l eau du robinet la moins chère des villes moyennes de l Ouest. Le m 3 coûte au consommateur 2,85 TTC. Pour une consommation familiale moyenne de 120 m 3, la dépense à l année s élève à 342 TTC. Le saviez-vous? f Une douche consomme en moyenne entre 60 et 80 litres d eau, un bain, entre 150 et 200 litres. Une machine à laver utilise en moyenne 60 litres d eau à chaque lavage ; un lave-vaisselle, 10 à 15 litres, une vaisselle à la main, près de 40 litres, une chasse d eau à l ancienne, entre 10 et 12 litres, une chasse d eau économe, de 3 à 6 litres. 20 VANNES MAG - N 53 MI-DÉCEMBRE JANVIER 2010

7 DOSSIER Le saviez-vous? A Vannes, précise Bernard Perrot, directeur du service municipal de l eau et de l assainissement, «la performance de notre réseau de distribution d eau potable est de l ordre de 89,5 %». Traduisez que pour 10 litres d eau distribués, 9 arrivent aux compteurs des abonnés et 1 se perd en fuite dans les quelque 290 km de canalisations souterraines. A priori, cela peut paraître étonnant. Mais en réalité, il faut savoir que toutes les villes enregistrent des pertes et que, de ce point de vue, Vannes fait partie des meilleurs élèves de la classe France dans la chasse au gaspi. Une récente enquête réalisée par le Journal du Dimanche, auprès des 57 plus grandes villes de France*, montre en effet que leurs performances en la matière sont loin d être uniformes. Selon la connaissance précise qu elles ont de leur réseau et des efforts financiers qu elles consentent pour lutter contre les fuites souterraines, ces villes présentent (dans leurs rapports annuels eau et assainissement) des écarts de performance très importants. Le premier de la classe France, la Ville de Paris, annonce un taux de perte de seulement 3,53 % (dans un réseau facile d accès, soit-dit en passant, puisqu il est visitable). Le dernier de la classe, la Ville de Nîmes, perd, quant à lui, 41 % de sa distribution d eau dans ses canalisations souterraines. Avec un taux de perte de 10,5 %, Vannes, qui ne figure pas dans ce classement opéré auprès des seules grandes villes, se situe parmi les villes les mieux classées en terme de chasse au gaspi. En rapportant le taux de perte annoncé par Vannes au classement établi par le JDD, on constate en effet que le chef-lieu du Morbihan fait mieux que la sixième grande ville de France dans ce classement qui regroupe 53 des 57 villes sondées. Hormis Paris (3,53 % de pertes annoncées), Rennes (5 %) puis, à égalité, Aulnay-sous- Bois, Reims et Tours (10 %), toutes les autres villes annoncent des taux de perte supérieurs à celui de Vannes et qui vont de 11,72 % à 41 %. Si le réseau de distribution d eau potable de Vannes présente un taux de performance parmi les meilleurs de France, c est parce que la Ville a régulièrement procédé, depuis une bonne vingtaine d années, au remplacement progressif de ses anciennes canalisations souterraines. Elle s est aussi dotée, depuis 2001, d équipements qui lui permettent de localiser les points noirs du réseau lorsqu une fuite importante se produit dans le sous-sol de la ville. Chaque année la Ville de Vannes consacre 1 M à 1,2 M aux travaux de renouvellement et de renforcement de ce réseau souterrain. De plus, à chaque grande opération de restructuration de la voirie, les réseaux vieillissants sont systématiquement remplacés. * Enquête disponible sur le site du journal ( On reproche souvent à l eau du robinet son petit goût, voire même son goût tout court, de chlore. C est, il est vrai, peu agréable au nez et au palais, mais c est aussi la garantie que cette eau que vous allez consommer ne présente pas de risques de contamination bactériologique. Le chlore et l ozone sont utilisés pour protéger l eau contre ces risques lors de son transport dans les canalisations souterraines, jusqu au robinet. Il est donc normal (et rassurant, soit-dit en passant) que l odeur et le goût de chlore persistent un peu lorsque le Château-la-Pompe parvient à sa destination finale. Pour corriger cette désagréable sensation, faites comme suit. Verser l eau du robinet dans une bouteille ou une carafe en verre. Prenez soin de boucher la bouteille ou de couvrir l extrémité de la carafe avec un film plastique. Placer votre récipient au réfrigérateur (le fait de le boucher évite le contact avec les odeurs des autres aliments). Vous constaterez rapidement que cette action aura pour effet de faire disparaître le goût de chlore. Un conseil pour finir : pensez à laver régulièrement votre bouteille ou votre carafe pour éviter tout risque de contamination bactériologique. En effectuant régulièrement ces gestes simples, vous aurez toujours à portée de main une eau de très bonne qualité, qui, sachez-le, coûte quand même entre 100 et 200 fois moins cher que les eaux en bouteille! f L eau du robinet est 100 à 200 fois moins chère que l eau en bouteille. Pour s en convaincre, c est simple. Il suffit de ramener au litre, le prix moyen du m 3 d eau potable à Vannes (2,85 ). Cela vous donne 0,00285 le litre. Sur la base d une consommation journalière personnelle de 1,5 litre, boire de l eau du robinet toute l année ne vous coûte au final que 1,56 par an. Faites la comparaison, en magasin, avec le prix moyen des eaux de sources et des eaux minérales (plates et gazeuses confondues) et vous verrez que la consommation journalière de certaines eaux minérales peut vous coûter, à l année, l équivalent de la facture annuelle eau et assainissement d une famille type de quatre personnes (342 ). f Une personne qui choisit de boire de l eau du robinet, plutôt que de l eau en bouteille, produit 10 à 14 kg de déchets en moins par an. f Le service municipal de l eau et de l assainissement compte à l heure actuelle quelque abonnés. (85 % de particuliers et 15 % d entreprises et collectivités). f La consommation moyenne des Vannetais en eau du robinet est de m 3 par jour. f Production, distribution, traitement, facturation, économies d eau Toute l information sur le service municipal de l eau et de l assainissement est sur Internet. Connectez-vous au site de la Ville de Vannes ( Sur la page d accueil, cliquer sur l onglet vie quotidienne pour accéder aux rubriques consacrées à l eau et à l assainissement. MI-DÉCEMBRE JANVIER 2010 VANNES MAG - N 53 21

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9 D OSSIER La Ville de Vannes (Direction de l eau et de l assainissement) a confié récemment à un cabinet spécialisé (FYM Conseil) le soin de réaliser une enquête de satisfaction auprès des Vannetais. Globalement, les abonnés se déclarent satisfaits* du service rendu et de la qualité de l eau du robinet et ils sont de plus en plus nombreux à la préférer à l eau en bouteille. Globalement, êtes-vous de la Direction de l eau et de l assainissement de la Ville de Vannes? (base : 500 réponses). Connaissez-vous le prix de l eau du robinet à Vannes? (base : 500 réponses). Diriez-vous que le prix de l eau au m 3 est? (base : 493 réponses). Très satisfait 20 % 95,8 % Oui 8,8 % Pas du tout cher 2,6 % Peu cher 15,2 % Satisfait 75,8 % Non 91,2 % Moyennement cher 50,7 % Moyennement satisfait 3,6 % Peu satisfait 0,4 % Pas du tout satisfait 0,2 % Cher 28,6 % Très cher 2,8 % Ville de Vannes - DCE - Marc Gallic Globalement, êtes-vous de la qualité de l eau du robinet à Vannes? (base : 500 réponses). Très satisfait 27,9 % Satisfait 53,9 % Moyennement satisfait 14,8 % Peu satisfait 2,4 % Pas du tout satisfait 1 % 81,8 % Quelle eau buvez-vous principalement dans votre foyer? (base : 500 réponses). Principalement de l eau du robinet Principalement de l eau en bouteille Les deux eaux indifféremment 43,9 % 28,5 % en ,1 % 52,2 % en % 19,4 % en 2006 Enquête FYM Conseil Fond : Fotolia Cette enquête, effectuée sur la base du questionnaire d un précédent sondage datant de 2006, a été réalisée par téléphone auprès de 500 personnes. Dans l ensemble, la Ville de Vannes ne peut que se réjouir des résultats de cette enquête qui lui fait savoir que près de 96 % des abonnés se déclarent satisfaits* du service rendu. 42 % ne savent pas, pour autant, qui gère précisément ce service. Les 58 % qui déclarent le savoir affirment qu il s agit de la Ville de Vannes (71 %) ou de la Saur (20 %). 82 % des abonnés se déclarent satisfaits* de la qualité de l eau du robinet. C est sa couleur qui emporte la plus large adhésion chez ceux qui apprécie le château-la-pompe made in Vannes (un peu plus de 92 %, soit à peu près le même taux qu en 2006). Viennent ensuite son odeur (près de 87 %, contre un peu plus de 79 % en 2006) et son goût (près de 75 % contre un peu plus 67 % en 2006). En trois ans, le comportement des Vannetais a beaucoup évolué vis-à-vis de la consommation de l eau du robinet. Ils sont désormais près de 44 % à déclarer qu ils boivent prioritairement cette eau, alors qu ils n étaient qu un peu plus de 28 % en Inversement, ceux qui préfèrent l eau en bouteille sont nettement moins nombreux qu en 2006 (34 %, contre 52 %). Enfin, 22 % déclarent consommer tout autant de l eau du robinet que de l eau en bouteille (un peu plus de 19 % en 2006). Les Vannetais sont de plus en plus nombreux à boire de l eau du robinet mais ils ne connaissent pas son prix (91 %). Et pourtant, quand on leur demande si, à leur avis, cette eau est chère ou pas, ils répondent que son prix est très cher (3 %), cher (près de 29 %), moyennement cher (près de 51 %), peu cher (15 %), voire pas du tout cher (près de 3 %). Concernant les relations entre clients et prestataire, tout semble aller pour le mieux avec des taux de satisfaction* élevés pour les contacts téléphoniques (85 %) les contacts physiques (89 %) et les relations par courrier (près de 86 %). Pour terminer, sachez que les abonnés se disent très satisfaits (96 %) des modes de règlement qu ils utilisent (chèque, prélèvement automatique, TIP, mensualisation). Certains (près de 25 %) seraient intéressés par l éventuelle possibilité de régler sa facture via Internet. * Quand nous parlons ici de satisfaction, nous englobons, pour la simplicité du résumé, les pourcentages de «satisfaits» et de «très satisfaits». 24 VANNES MAG - N 53 MI-DÉCEMBRE JANVIER 2010

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