Test de l efficacité de l effet dose du Pyrévert sur Scaphoideus titanus

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1 Test de l efficacité de l effet dose du Pyrévert sur Scaphoideus titanus Les essais et suivis de ces dernières années chez les viticulteurs attestent de la variabilité d efficacité du Pyrévert. Ces mêmes essais et suivis indiquent que les conditions d emploi (volume et ph de la bouillie, association avec d autres substances actives, heure d application ) ne permettent pas d expliquer cette variabilité d efficacité. Une autre source pouvant éventuellement expliquer cette variabilité est la dose de pyrèthre. A notre connaissance, ce facteur n a jamais été étudié sur le Pyrévert. C est pourquoi le principal objectif de cet essai est de tester l effet dose du Pyrévert. 12 Produits testés : - Pyrévert : concentration en pyrèthre : 18,6 g/l. les doses testées sont : 1,5 l/ha (dose d homologation, dose N, soit 27,9 g de pyrèthre / ha), 3 l (2 N, 55,8 g de pyrèthre / ha), 4,5 l (3 N, 83,7 g de pyrèthre / ha), 7,5 l (5 N, 139,5 g de pyrèthre / ha) et 15 l (10 N, 279 g de pyrèthre / ha). Enfin, la dose d homologation est également testée en association avec des huiles essentielles, d origan et de camphre. Dispositif expérimental : - blocs randomisés, - nombre de blocs : 4 par modalité, - Témoin Non Traité (TNT) : inclus dans le dispositif, - Référence positive : PYREVERT à la dose de 1,5 l/ha. La parcelle étant certifiée en agriculture biologique le produit de référence est celui autorisé par cette filière. Traitements : Chaque produit a fait l objet d une seule application. L ensemble des traitements a été effectué à l aide d un pulvérisateur pneumatique (Solo 423). Les deux parcelles sont situées dans le Périmètre de Lutte Obligatoire (PLO) à un traitement obligatoire. L évaluation de l efficacité des produits ovicides est faite avant le traitement généralisé au pyrèthre par le viticulteur. Notations : Les notations consistent à dénombrer les cicadelles présentes sur 100 feuilles, par retournement foliaire. L efficacité d une modalité est estimée en comparant, à une date donnée, l effectif de cicadelles présentes sur la modalité en question à celui du témoin non traité. L efficacité des traitements est estimées par la formule de Abbott : (X TNT - X modalité ) / X TNT. L analyse statistique (= analyse de variance) est réalisée sur le logiciel XLstat. Le test de Newman et Keuls (seuil de significativité de 5%) permet de déterminer si les écarts entre les populations des différentes modalités sont significatifs. Lorsqu aucun écart n est significatif entre toutes les modalités, elles sont caractérisées par les lettres NS (Non Significatif). Dans le cas contraire, les modalités différentes sont représentées par des lettres différentes (A, B, C ).

2 Modalités testées Le tableau n 2 présente respectivement les périodes de positionnement des produits et les caractéristiques des applications. Tableau n 2 : description des modalités Nom M1 Caractéristiques des modalités Témoin non traité (TNT) Substance active Dose/ha Prééclosion (fin avril début mai) Installation des larves (mai) Période d application Début de la période du 1er traitement obligatoire Fin de la période du 1 er traitement obligatoire M2 Pyrévert Pyrèthre M7 Intégrative Huile minérale, «Produit HC», pyrèthre M8 Pyrévert 2N M9 Pyrévert 3N M10 1 Pyrévert 5 N M10 2 Pyrévert 10 N M12 Pyrévert + HE (origan / camphre) Pyrèthre Pyrèthre Pyrèthre Pyrèthre Pyrèthre 27,9g - - X - - Huile minérale (tronc) «Produit HC» (feuillage + tronc) «Produit HC» (feuillage + tronc) Pyrévert ( + aspiration* surla parcelle du domaine des Cèdres) 55,8g - - X - 83,7g - - X - 139,5g - - X - 279g - - X - 27,9g - - X - * Depuis 2 ans, Sudvinbio teste l efficacité de l aspiration sur la baisse des populations de cicadelles. Compte tenu des résultats encourageants obtenus en 2015 et 2016, cette technique a été ajoutée à la modalité intégrative. Compte tenu des contraintes d utilisation de la machine, elle n a pu intervenir que sur une seule des deux parcelles d essai 1 La modalité M10 au Château Mourgues du Grès correspond à la dose «5N» de pyrèthre 2 La modalité M10 au Domaine des cdères correspond à la dose «10N» de pyrèthre

3 Caractéristiques de la parcelle PARCELLE 1 : CHATEAU MOURGUES DU GRES - Cépage : marselan, Année de plantation : 2000 Palissage : Densité : 6098 souches /ha (2,05 x 0,8 m) Mode de conduite : double cordon de royat, Figure n 16 : dynamique des populations de cicadelles sur l ensemble des modalités 14 Figure n 17 : comparaison de l efficacité des différentes modalités par date de comptage

4 Commentaire général : Les populations dans les différentes modalités avant traitement sont variables (de 21 à 40 larves pour 100 feuilles, bien que ces écarts ne soient pas statistiquement significatifs). Ce niveau d infestation est un peu faible par rapport aux exigences de la méthode CEB. Le pic de populations dans le témoin non traité est atteint lors du comptage du 6 juin, soit 3 jours après le traitement des différentes modalités. Le comportement de la modalité de référence est conforme à ce que l on peut en attende (54% d efficacité 3 jours après traitement). L essai est validé. Phytotoxicité : Aucun symptôme de phytotoxicité n a été observé sur la parcelle, y compris sur les fortes doses de Pyrévert. 15 Analyse de l évolution des populations sur l ensemble des modalités, par date de notation : 6 juin : 3 jours après le traitement, l ensemble des modalités présente des niveaux de populations inférieures à celles du TNT. L efficacité de la modalité de référence est de 54%. Seule la modalité «pyrèthre + huiles essentielles» présente une efficacité inférieure (19%). Les deux doses les plus élevées de Pyrévert (3 et 5 fois la dose) ont une efficacité significativement supérieure à celle de la modalité de référence. 9 juin : depuis la dernière notation (6 juin), la population du TNT a fortement chuté : passant de 36 à 11,75 larves sur 100 feuilles. Le 9 juin, les populations de larves dans toutes les modalités restent inférieures à celle du TNT. L efficacité de la modalité de référence reste relativement stable (62%). L écart entre les efficacités des différentes modalités se resserrent. Celle qui présente la meilleure efficacité est la modalité «intégrative» (91%) Analyse du comportement spécifique de chaque modalité : Effet dose du Pyrévert : Le 6 juin, la simple dose (= dose d homologation) et la double dose présentent une efficacité comparable et significativement inférieure à celle des deux doses supérieures (3 et 5 fois la dose d homologation). Le 9 juin (= 6 jours après les traitements), il n y a plus de différence entre les 4 doses testées..

5 Tableau n 3 : résultats des comptages, du calcul de l efficacité et des tests statistiques de Newman Keuls à chaque date 2 juin 6 juin 9 juin 3 juin moy Eff NK moy eff NK moy eff NK TNT A 11,75 A N 26,25-16,75 54% BC 4,5 62% B 2N 33,25-13,25 63% BC 4,5 62% B 3N 40,75 - NS 5,5 85% C 2, % BC 5N 21,50-4,25 88% C 4 66% BC HE % AB 4,5 62% BC Intégrative 17 37% 12 67% BC 1 91% C traitement Moy : effectif des populations de larves sur 100 feuilles : moyenne des 4 répétitions, Eff : efficacité (formule utilisée : Abbott), NK : résultat du test de Newman Keuls sur l ensemble des modalités (seuil de significativité : 5%),

6 Divers La modalité intégrative a reçu le traitement au pyrèthre selon les mêmes modalités que la référence technique, mais avec 3 traitements ovicides / barrière physique supplémentaires. Lors des deux comptages post traitement pyrèthre, elle présente une efficacité supérieure à la modalité de référence. L écart n est significatif que lors du comptage du 9 juin. L ajout d huile essentielle au pyrèthre n a pas augmenté l efficacité du traitement. L effet semble même dépréciatif lors de la notation du 6 juin. Cependant, compte tenu de la variabilité d efficacité du pyrèthre, la baisse d efficacité entre la modalité de référence et la modalité «pyrèthre + huiles essentielles», peut être due au comportement du pyrèthre. 17 Caractéristiques de la parcelle PARCELLE 2 : DOMAINE DES CEDRES - Cépage : grenache, Année de plantation : 1970, Densité : 2,5 x 1m - Mode de conduite : double cordon de royat, Palissage : 1 Le traitement a été réalisé le 9 juin de 5 à 8 h 45, ciel couvert (jusqu à 12 h), pas de vent. Températures de 14 à 19 C pendant la période de traitement (voir tableau n 12). Figure n 18 : dynamique des populations de cicadelles sur l ensemble des modalités

7 Figure n 19 : comparaison de l efficacité des différentes modalités par date de comptage 18 Commentaire général : Avant traitement, les populations dans les différentes modalités sont variables (de 78 à 112,5 larves / 100 feuilles (hors modalité intégrative qui a déjà reçu plusieurs traitements), ce qui représente un écart de plus de 40% entre les niveaux le plus faible et le plus élevé. Malgré tout, l analyse statistique n indique pas de différence significative. Le niveau de populations dans le TNT est supérieur au minimum conseillé par la méthode CEB. L efficacité de la modalité de référence (environ 60%) est conforme à ce que l on peut en attendre. L essai est donc validé. Phytotoxicité : Des symptômes de phytotoxicité ont été observés le 13 juin (= 4 jours après traitement), sur la modalité 10 N. Le feuillage avait un aspect «huileux, brillant» et des brûlures sévères étaient observées sur les jeunes feuilles (photo n 9). Photo n 9 : brûlure des jeunes feuilles sur la modalité 10 N (13 juin 2017)

8 Analyse de l évolution des populations sur l ensemble des modalités, par date de notation : 13 juin : les populations de cicadelles ont diminué sur l ensemble des modalités par rapport à la notation avant traitement, y compris sur le TNT. Cependant, les baisses de populations sont plus fortes sur les modalités traitées et les populations résiduelles sur l ensemble de ces modalités sont inférieures à celles sur le TNT, avec des écarts significatifs. L efficacité de la modalité de référence est de 57%. L ensemble des autres modalités présente des efficacités supérieures, mais seule la modalité intégrative présente un écart significatif avec la modalité de référence 19 juin : la population du TNT continue à diminuer (36,75 larves / 100 feuilles conte 49,5 le 13 juin). L efficacité de la modalité de référence est stable, à 61%. En tendance, toutes les modalités présentent une efficacité supérieure à celle de la référence, mais ces différences ne sont significatives pour aucune modalité. Seules deux modalités (2 N et intégrative) présentent des efficacités supérieures à 80% et significativement différentes des populations du TNT. 19 Analyse du comportement spécifique de chaque modalité : Effet dose du Pyrévert : Le 13 juin, la hiérarchie des doses de pyrèthre est respectée avec une meilleure efficacité (supérieure à 80%) des doses les plus élevées (3 et 10 N, pas de différence entre ces deux doses), par rapport aux doses inférieures (N et 2N). Le 19 juin, l efficacité de la modalité de référence est stable, celle de la double dose augmente nettement (de 61% à 82%) et celle des doses les plus élevées s érode. A aucun moment, les écarts entre les différentes modalités ne sont statistiquement significatifs

9 Tableau n 4 : résultats des comptages, du calcul de l efficacité et des tests statistiques de Newman Keuls à chaque date 7 juin 13 juin 19 juin 9 juin moy eff NK moy eff NK moy eff NK TNT 95, ,50 A 36,75 - A N 112,5-21,25 57% B 14,25 61% AB 2N 78-19,5 61% B 6,5 82% B 3N 109,5 - Traitement 9,25 81% BC 9,75 74% AB 10N 105,25 - NS 7,5 85% BC 8,75 76% AB HE 87,75-16,25 67% B 9,5 74% AB Traitement 20 Intégrative 58,25 39% + 6,5 87% C 6,25 83% B aspiration Moy : effectif des populations de larves sur 100 feuilles : moyenne des 4 répétitions, Eff : efficacité (formule utilisée : Abbott), NK : résultat du test de Newman Keuls sur l ensemble des modalités (seuil de significativité : 5%), Modalité Tableau n 5 : détails des conditions d application des différentes modalités lors du traitement du 9 juin 2017 Produit Volume de bouillie (l/ha) Dose de produit (l/ha) Concentration de la bouillie en pyrèthre Référence / modalité intégrative 179 l 1,5 l 0,16 g/l 2N Pyrévert 175 l 3,2 l 0,32 g/l 3N 175 l 4,5 l 0,48 g/l 10 N 158 l 14,3 l 1,77 g/l Pyrévert + huiles Pyrévert, huiles essentielles 1,5 l ml de chacune des 176 l essentielles de camphre et d origan deux huiles essentielles 0,16 g/l

10 Pyrévert : divers La modalité intégrative présente la meilleure efficacité de toutes les modalités les 13 et 19 juin. En plus de l application de pyrèthre, elle a été aspirée (voir photos p 14). La modalité «pyrèthre + huiles essentielles» présentent des efficacités supérieures d environ 10 à 15% supérieures à celle de la modalité de référence 21 DISCUSSION Compte tenu des caractéristiques des produits à base de pyrèthre (effet choc et très faible persistance d action), les principaux enseignements sur l efficacité d une application sont obtenus lors de la notation 3 jours après le traitement. L interprétation de la notation ultérieure est plus délicate compte tenu des niveaux de populations résiduelles et d éventuelles nouvelles éclosions depuis le traitement. Dans le paragraphe ci-dessous, nous comparerons l efficacité des différentes modalités 3 jours après traitement sur les deux parcelles d essai. Figure n 20 : comparaison des efficacités des différentes modalités lors du 1 er comptage post traitement, sur les deux essais

11 La figure n 21 compare les efficacités des différentes modalités des deux parcelles d essai, lors du premier comptage après les traitements. Les efficacités de la modalité de référence sont comprises entre 50 et 60%. Les comportements des modalités 2N et l adjonction d huiles essentielles sont au mieux comparables à celui de la modalité de référence et n apportent donc pas un intérêt technique particulier par rapport à l utilisation actuelle du Pyrévert. Les efficacités des modalités 3, 5 et 10 N sont proches (entre 80 et 85% d efficacité). L efficacité de la modalité intégrative est variable d un site à l autre. Au domaine des Cèdres, en plus du traitement pyrèthre, la modalité a été aspirée, ce qui pourrait expliquer le gain d efficacité par rapport au château Mourgues du grès (respectivement 87 et 67%). Tableau n 6 : coût des différents modalités «pyrèthre» Modalité Produits Grammage pyrèthre / ha Prix / ha Référence / pyrèthre concentré 27,9 g 60 2 N 55,8 g 120 Pyrévert 3 N 83,7 g N 139,5 g N 279 g 600 Pyrèthre + huile Pyrévert + camphre + 27,9 g ml de essentielle* origan chaque huile essentielle 102 Intégrative** Huile minérale, «Produit HC» ; Pyrévert 27,9 g /ha 22 * Huiles essentielles : Origan : 28,5 / 100 ml (= dose / ha), camphre : 13,13 / 100 ml (= dose / ha), prix hors taxes, sur le site internet de l entreprise Neroliane. ** estimation du coût de mécanisation pour l aspiration : vitesse d avancement : 3 km/h, en faisant un aller/retour sur chaque rang : 5 h/ha, 15 /h pour la main d œuvre, 10 /h de coût de traction, ce qui fait un total de 5 h/ha x (15./h + 10 /h) = 125 /ha sans compter le coût d amortissement et de fonctionnement de l aspirateur en lui-même. Si l on ajoute ce coût à celui des produits, le coût de la modalité intégrative est compris entre 274 et 405 /ha! En pondérant les résultats d efficacité par le coût des stratégies, il semble intéressant de poursuivre les travaux sur la triple dose de Pyrévert. La modalité intégrative, qui présente également de très bons résultats, est plombée par un surcoût important, notamment en intégrant les coûts de mécanisation. Cette modalité pourrait être intéressante si elle permettait d éradiquer les populations de cicadelles, ce qui n est pas le cas. Pour les années à venir, il conviendrait de maximiser l efficacité de chacune des interventions de cette modalité, au risque d augmenter encore le coût de cette stratégie. Ces conclusions reposent sur les résultats de deux essais. Compte tenu de la variabilité d efficacité du Pyrévert, il convient de poursuivre ces travaux pour vérifier si les modalités les plus encourageantes en 2017 permettent de lisser cette variabilité. REMERCIEMENTS Nous tenons à remercier : - Le domaine des Cèdres et le Château Mourgues du grès pour la mise à disposition d une de leurs parcelles, - Le domaine de Valescure pour la mise à disposition d un échantillon de Pyrévert - Marie-Sophie Barde, élève ingénieur de Montpellier Supagro, pour sa participation active à la réalisation de cet essai.

12 Test de l efficacité d un aspirateur de feuilles dans la lutte contre la cicadelle de la flavescence dorée Résultats de 2017 Cette technique a été testée en 2015 et 2016 par Sudvinbio. Compte tenu des premiers résultats encourageants, elle a été intégrée à la modalité «intégrative» de l essai produit (voir ci-dessus), modalité qui compile l ensemble des produits et techniques qui ont apporté un effet significatif sur la baisse des populations de cicadelles les années précédentes. Un petit essai spécifique aspiration a été mis en place au cours de l été Après 2 années de test de l efficacité de cette technique sur les larves de cicadelles, en 2017, nous testons son efficacité plus tard en saison (mi-juillet, contre début/mi-juin les années précédentes) sur les cicadelles au stade adulte. L hypothèse sousjacente est que les cicadelles étant plus mobiles (= ailées) elles pourraient être plus sensibles aux flux d air et donc l aspiration pourrait être plus efficace à ce stade. Aucune modification n a été apportée au matériel depuis Il s agit de la même parcelle sur laquelle ont été mis en place les essais 2015 et Caractéristiques de la parcellaire : - Cépage : grenache, Mode de conduite : cordon de royat conduit sur 1 fil porteur, - Densité de plantation : 2,5 x 1 m, - Gabarit de la végétation au moment de l aspiration : hauteur : environ 90 cm, largeur : cm A la période de réalisation des aspirations (18 juillet 2017), la hauteur de végétation est d environ 90 cm. Le Ø d aspiration de 20 cm représente donc environ 20% de l ensemble de la canopée. Les cicadelles n étant pas présentes dans la zone apicale, on peut estimer que l aspiration couvre entre 30 à 50% de la zone de présence des cicadelles. L objectif de l essai est de vérifier l efficacité de l aspiration sur les populations de cicadelles adultes. Le jour de la réalisation de l essai, le stade adulte représente 95% des populations de cicadelles. A ce stade, le dénombrement des populations par retournement de 100 feuilles n est pas pertinent compte tenu de la mobilité des adultes (insectes ailés). Pour évaluer l impact de cette technique, nous avons dénombré les populations de cicadelles présentes dans le feuillage avant et après le passage de l aspirateur par une technique d aspiration à dos (voir photo). Cette technique étant destructive, l évaluation des populations avant / après passage de l aspirateur a été faite sur des rangs différents. 3 répétitions ont été réalisées avant et après le passage de l aspirateur. Résultats En moyenne de ces 3 répétitions, le niveau de population avant aspiration est de 21 cicadelles, contre 12,6 après aspiration, ce qui représente une baisse de l ordre de 40%. Une analyse de variance a été réalisée pour comparer ces deux moyennes. A seuil de 5%, l écart constaté n est pas statistiquement significatif.

13 Discussion Aspiration 1 Aspiration 2* Aspiration 1 Aspiration 2* 2017 Avant Après Avant Après Avant Après Avant Après Avant Après Nombre de cicadelles** 24 13,3 9 4, ,6 % de baisse 45% 52% 45% 59% 40% * En 2015 et 2016, l aspirateur a été passé deux fois sur chaque modalité. «Aspiration 1» présente les populations avant et après la 1 ère aspiration, «aspiration 2» présente les populations avant et après la seconde. ** la méthode d évaluation du nombre de cicadelles est différente selon les années : en 2015 et 2016, elle consiste en un comptage de larves présentes sur 100 feuilles. En 2017, il s agit du nombre de cicadelles (larves + adultes) aspirées sur 10 souches. Quelle que soit la technique utilisée, le chiffre présenté dans le tableau cidessus représente la moyenne de 3 répétitions. 24 Le résultat obtenu en 2017 confirme ceux obtenus en 2015 et 2016 à l issue de la 1 ère aspiration, avec une baisse des populations de cicadelles de l ordre de 40-45% après le passage de l aspirateur. Ce résultat ne confirme pas l hypothèse selon laquelle les adultes de cicadelles pourraient être plus sensibles au flux d air. Il faut cependant noter que le gabarit de la végétation était légèrement supérieur en 2017 par rapport à ceux de 2015 et 2016, lorsque l aspiration avait été réalisée plus tôt en saison. Il convient donc d envisager de poursuivre les essais avec un matériel plus adapté, notamment avec un Ø d aspiration supérieur et couvrant une proportion plus importante de la végétation. Remerciements : Nous tenons à remercier le domaine qui a accueilli cet essai.

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