Le projet... p.1. La course p. 2. Le bateau... P. 3. Le skipper p. 4, 5. Mon journal de bord.. p. 6, 7. Timeline... p. 8. Le sponsoring p.

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2 Sommaire Le projet... p.1 La course p. 2 Le bateau... P. 3 Le skipper p. 4, 5 Mon journal de bord.. p. 6, 7 Timeline... p. 8 Le sponsoring p. 9 Les médias p. 10 Partenariat p. 11,12 Budget p. 13 Revues de presse. p. 14 à 22

3 Le projet Passionné de régate au long cours et par le large, larguer les amarres à Douarnenez, cap sur Pointe-à-Pitre en Guadeloupe via une escale aux Canaries, seul sur un voilier monotype de 6.50m tel est mon défi! Ayant déjà expérimenté le large en équipage ainsi que les eaux fermées en solitaire, mon unique objectif à présent est d interagir seul avec mon bateau en mer. Après de mûres réflexions, j ai choisi de m entrainer à la Mini-Transat. Le Mini 6.50 est le point de départ quasiment incontournable pour tout régatier avide de traverser l Atlantique puisqu il s agit d un support abordable à tous points de vue. L isolement du lac Léman vis-à-vis des régates en mer mènent mon projet au défi. Mener à bien ce projet nécessite un investissement sans faille pour communier au mieux avec les éléments en ne se fiant qu à soi-même. S engager pour la «Mini», c est au minimum deux ans. Deux ans pour apprendre à gérer son sommeil, son stress, son alimentation, le confinement de l habitacle. C est aussi préparer son bateau, choisir ses voiles, son équipement et pour prendre le départ parcourir 1000 miles en course et hors course en solitaire. Surtout, c est communiquer et partager ma passion avec les autres pour voir mon rêve se concrétiser! Je suis prêt à partir êtes-vous prêts à vous lancer dans l aventure avec moi? 1

4 La course Michel Desjoyeaux, Loïck Peyron, Yves Parlier, Samantha Davies, Ellen Mac Arthur et les frères Burgnon, pour ne citer qu eux, ont fait leurs premières armes en courant la mini-transat. Cette course constitue en effet le point de départ de la carrière de nombreux coureurs au large, et une finalité pour certains amateurs qui veulent relever le défi. Créée en 1977 par le britannique Bob Salmon, la mini-transat se veut une ouverture «démocratique» pour les navigateurs amateurs, accessible à tous au vu de la taille des bateaux (6.50m maximum). Cette course permet de courir au large en solitaire avec un budget restreint. En effet, à l époque, bon nombre de navigateurs se sont retrouvés sur la touche, faute d avoir pu réunir les fonds nécessaires pour prendre part à des courses comme l OSTAR ou le Golden Globe, où les bateaux étaient plus grands et donc plus coûteux. Il faut noter que les conditions de vie à bord d un voilier de 6.50m en plein océan sont rudes: les minis sont petits, toilés, le confort y est rudimentaire car ils sont vidés de tout matériel superflu afin de les alléger au maximum. Le navigateur est exposé aux vagues et aux embruns et ne peut se reposer que par tranches de quelques minutes pendant tout le temps de l épreuve, soit durant une trentaine de jours au total. Mais la possibilité de traverser l océan, de vivre une réelle aventure humaine et de faire un premier pas dans la course au large inspirait et continue d en inspirer plus d un! La première mini-transat a donc lieu en 1977 avec deux étapes entre Penzance (GB) et Tenerife, puis de Tenerife à Antigua. Au fil des éditions, qui ont lieu tous les 2 ans, le parcours a évolué jusqu à atteindre sa forme actuelle: une première étape entre Douarnenez et les Canaries puis une deuxième étape ralliant les canaries à Pointe-à- Pitre en Guadeloupe. La longueur des bateaux et le manque de sécurité de la course dont témoignent les hommes perdus en mer lors des premières éditions ont suscité la controverse. En effet, traverser l Atlantique sur des bateaux de si petite taille n est pas sans risques et la mini-transat a mis du temps a être acceptée dans le monde du nautisme. Au fil des éditions, de nouvelles mesures de sécurité ont été mises en place et tendent à limiter les risques pour les coureurs. Le nombre de participants est en continuelle progression, et actuellement, sélection oblige, il faut se battre pour être au départ de l épreuve. La mini-transat s est maintenant professionnalisée et le skipper doit désormais faire preuve d une grande préparation tant physique que mentale et d une grande maîtrise des systèmes météo. Son bateau doit être fiabilisé, affiné et parfaitement équipé s il veut pouvoir relever ce défi. 2

5 Le bateau Depuis toujours deux catégories de bateaux ont cohabité dans la classe mini: les prototypes et les minis dits «de série». Au fil des éditions, la jauge de chaque catégorie s est précisée. La classe des prototypes est plus libre tant au niveau des dimensions que des matériaux. Les architectes disposent de beaucoup de liberté, et peuvent donc concevoir des bateaux «no limits». Mât plus grand, tirant d eau plus important, utilisation de matériaux high-tech tel que le carbone pour la coque mais également pour le gréement. La classe autorise également la quille basculante et les ballasts. Tous ces avantages font des prototypes des bateaux un peu plus rapides que les bateaux de série. Les désavantages sont naturellement le coût élevé et la difficulté de mise au point. En effet, un prototype coûte environ quatre fois plus cher à la construction qu un bateau de série, et la complexité de ces machines rallonge considérablement leur mise au point et les rend également moins fiables. Mon objectif étant de naviguer le plus possible et d éviter les longs chantiers hivernaux et la casse, je souhaite acquérir un bateau de série d occasion compétitif ayant couru la transat Cela me permettra de faciliter la préparation du bateau en partant d un support au point avec tout le matériel à bord afin de débuter mon projet sereinement et de l apprivoiser dans les meilleurs délais. Un bateau de série (Nacira 650) Un prototype Longueur 6,50 m Largeur 3 m Tirant d'eau 1,60 m Poids du lest kg GV 27 m² Solent.. 17 m² Spi max 80 m² Coque stratifiée de verre Pont sandwich verre 3

6 Le Skipper Arnaud Machado 28 ans Navigateur / Paysagiste Né a THONON-LES-BAINS (Haute-Savoie) Palmarès 2004 Vainqueur du championnat ACVL sur JOD 24 5 ème monocoque au Bol d Or Mirabaud sur Libera 5 ème monocoque à la Genève-Rolle (bateau Libera luge) 2005 Vainqueur à la coupe du petit lac à bord du Libera French-Connection 5 ème monocoque au Bol d Or Mirabaud (bateau Libera luge) 2006 Participation au Spi Ouest-France 1 er monocoque à la Genève-Rolle-Genève à bord du Libéra ; 4 ème monocoque au Bol d Or Miraubaud ( bateau Libera luge ) ème monocoque à bord du Libera French-Connection 2008 Vainqueur de la solitaire (combat de chefs) sur JOD 24 1 er à la Translémanique à bord du JOD 24 Velasco 3 ème à la Genève -Rolle-Genève à bord du Libera French-Connection 2 ème au Bol d Or à bord du Libera 4

7 2009 Vainqueur de la solitaire (combat des chefs) 1 er Surprise à la double de Versoix 2 ème à la coupe du petit lac à bord du Libera 2010 Vainqueur de la solitaire et vainqueur du challenge Nicolas-Rieger (précédemment vainqueur de cette solitaire en 2008 et 2009) Participation au Championnat de France en grands Surprises 5 ème Surprise à la double de Versoix ème aux 5 Jours du Léman (Surprise) 8 ème à la Translémanique en solitaire (Surprise) 10 ème Surprise au Bol d Or Mirabaud ème à la Translémanique en solitaire (Surprise) 2 ème aux 125 milles en double (Surprise) 8 ème aux 5 Jours du Léman (Surprise) 1 er Surprise au Bol d Or Mirabaud / 1 er au temps compensé sur les 450 bateaux inscrits ème à la Translémanique (Surprise) 1 er aux 125 miles en double (Surprise) 7 ème aux 5 Jours du Léman / 2 ème du classement par points (Surprise) Vainqueur de la double mixte (Surprise) ème à la BSM en double avec Eric Cochet, 115mn (mini6.5) 9 ème à la MAP en solitaire, 220mn (mini6.5) 3 ème à la Mini Fastnet en double avec Jimmy Pahun, 600mn (mini6.5) 5

8 Mon journal de bord Dès l âge de 4 ans je commence à naviguer lors de ballades hebdomadaire et de croisières sur le Léman à bord du voilier de mes parents, un vieil Edel 6.50 m. A 7 ans, je débute la navigation en optimist à la Base Nautique de Sciez mon village natal - où je participe à des petites régates du club qui me plaisent beaucoup et font naître ma passion pour la course. Puis, à 9 ans j intègre le groupe de compétition de la Base Nautique de Sciez pour faire mes premières régates régionales sur Equipe. De là nous participons aux ligues et interligues qui nous mènent à la qualification du Championnat de France Espoir. A 15 ans, je passe en 420 sur lequel je me perfectionne d avantage pendant un an. A mes 16 ans je m inscris à l Ecole de Régate sur Quillard de sport avec le JOD24 de mon père. Nous formons un équipage d une moyenne d âge de 17 ans avec 3 équipiers. Nous défendons notre statut de vainqueurs dans notre catégorie sur les différents championnats du Léman durant 3 saisons. En 2005 je rejoins l Association du Libera de 14m, le French-Connection tout en finissant mes études commerciales avant de m orienter vers des études de paysagiste. Le Libera étant le plus grand bateau du Léman avec ses 12 équipiers, je prends la place du N 1 ainsi que formateur de 2 seconds N 1. A l hiver 2007, nous avons restaurés la coque et le pont du bateau. Cela a grandement enrichi mes connaissances techniques. Durant 5 ans s enchainent les entrainements avec l équipage ainsi que de nombreuses régates. Ces années auront été très enrichissantes tant sur le point humain que sur le perfectionnement des réglages des voiles. 6

9 A la fin de mes études je créé ma micro-entreprise de paysagiste. Parallèlement à l'association du french je commence à naviguer sur Surprise exclusivement en double avec l équipier que j avais préalablement formé. Nous avions besoin de comparer notre expérience avec les meilleurs de la série Surprise pour un nouvel élan de compétition. Les bateaux ne nous appartenant pas, j ai envisagé d en acheter un pour y apporter mes modifications pour le rendre au meilleur de sa performance. Je créé une association du nom de team-velasco et fin 2010 je suis l heureux propriétaire d un surprise neuf et entièrement nu. De là commence un partenariat avec différentes sociétés m aidant à accastiller et préparer mon bateau avec le matériel le plus performant à ce jour. Pendant ces 3 saisons, je prends beaucoup de plaisir à naviguer avec mon équipier mais je me rends vite compte que l essence de ma passion ressort lorsque je navigue seul. D ailleurs je suis amené à naviguer sans équipier de plus en plus souvent lors de régates en équipage et à gagner. Vient alors l ambition d un doux rêve. Traverser l atlantique en course en solitaire. 7

10 Timeline 2014 Janvier-février: Formations météo, survie et secourisme en mer (stage ISAF et Ps mer) Passage du certificat restreint de radiotéléphoniste (CRR) Mars: Achat d un bateau de série, Nacira 6.50 d occasion et préparation technique (Avril-Mai) Entraînements et prise en main du bateau au centre d entraînement de Lorient Courses en Méditerranée et en Atlantique (sous réserve de modifications du calendrier des courses mini) Week end d entrainement a Lorient course en double avec Eric Cochet, BSM, 115 milles Juin: convoyage du bateau à Douarnenez course en solitaire, MAP, 220 milles course en double avec Jimmy Pahun, Mini Fastnet, 600 milles Juillet: Présentation du projet à la fête du nautisme de Thonon et Sciez Soirée de présentation à la base nautique de Sciez Mise à l eau de Velasco Entraînements lors de la semaine du soir course en double avec Alexandre Carroy, 6h de Nernier Août: course en double avec Alexandre Carroy, 5 jours du Léman Septembre: Préparation de la qualification hors course Qualification hors course, 1000 milles Course en solitaire, Chrono, 100 milles Novembre -décembre: Chantier hivernal, mise au point du bateau Inscription au salon Nautique pour la Mini Transat Janvier-février : Entraînements et préparation physique et mental,études des systèmes météo Mars : Mini Golfe (course en solitaire, 100 Milles) + entrainements Lorient Avril : Pornichet Select (course en solitaire, 300 Milles) + entrainements Pornichet Mai : La Mini en Mai (solitaire, 500 Milles) + entrainements La Trinité sur Mer Juin : Mini Fastnet (course en double de plus de 600 Milles) Douarnenez Juillet : Parcours de qualification de 1000 Milles hors course en solitaire Août : Préparation technique en vu de la MINI TRANSAT Septembre : Préparation mental et étude de la stratégie de course Octobre : MINI TRANSAT 2015 (Douarnenez à Acerife 1200 Milles, Acerife à Pointe-à-Pitre 2800 Milles) 8

11 Le sponsoring Son but est simple : augmenter la visibilité de votre entreprise grâce à un puissant outil de communication. Les médias retransmettent de plus en plus d images de voile et de régates, c est donc un moyen de faire de la publicité, de se démarquer au travers des logos, slogans affichés sur les bateaux. Le sponsoring est aussi un moyen de communication interne très fort qui constitue un excellent «team building» au sein de l entreprise. Soutenir un projet sportif pourra contribuer à réunir employés, collaborateurs, et tout autre partenaire important autour d un sujet commun. L objectif est d associer une entreprise à l image que véhiculent la discipline et l épreuve en question. A l heure où tous les débats se tournent vers le réchauffement climatique, la pollution et le développement durable, quoi de mieux que la voile pour afficher une image «verte»? Au regard du public, la course au large illustre le goût de l aventure et du rêve, agrémentée de vraies valeurs : le dépassement de soi, l aventure, la proximité des éléments et de la mer. La visibilité Un bateau entièrement à votre nom et à vos couleurs. La coque, les voiles, le mât Tout peut être utilisé! Les vêtements du skipper peuvent également être marqués, tant les habits de navigation que la tenue à terre. Etant donné que nombre de courses du calendrier mini nécessitent des déplacements, le véhicule tracteur et la remorque peuvent également être utilisés comme support de sponsor. Enfin, d autres éléments de visibilité peuvent également être mis en œuvre tels que le site internet du skipper et les communiqués de presse durant les courses par exemple. Les retombées médiatiques Le site internet de la Mini-Transat 6.50 est consultable en 3 langues (français, anglais et portugais) et près de 9 millions de pages ont été consultées lors de la précédente édition. Les photos sont les plus regardées, suivies des classements et des brèves. Les retombées TV sont aussi importantes. Lors de la précédente édition, plus de 100 sujets sur la course ont été diffusés (Journal de 20h sur TF1, Stade 2, Tout le Sport sur France3, Eurosport ). La course est également beaucoup suivie par les chaines radio et la presse écrite dans toute l Europe. 9

12 Une course convoitée par les médias Des retombées médiatiques en constante progression (chiffres de la Transat 6.50 Charente Maritime-Bahia ) Presse écrite sujets parus toute presse nationale et régionale confondue dont l Equipe, le Monde, le Figaro, Libération, Ouest France, Sud-ouest, Le Midi Libre Plus de 60 dépêches AFP Des articles réguliers sont parus dans la presse spécialisées telles que Voiles & Voiliers, Bateaux, Voiles Magazine, Course au large Internet 8,2 millions de pages vues sur le site Internet de la course dont connexions par jour visionnages des sujets vidéos montés joueurs inscrits au je Virtual Régata. TV Plus de 180 sujets TV sur la course. Diffusion du 13 chronologique prévu sur différentes chaînes TV (Planète Thalassa, TV Breizh, Port +) Deux JT de TF1 de 20H00; des sujets dans Stade 2 et Télématin ( France2), Tous le sport ( France 3), sur infosport, Eurosport, LCI, L Equipe TV, TV5 Suivi de France 3 Régions : Atlantique, Poitou-Charentes, Nord, Bretagne, Pays de Loire Radio Plus de 700 passages régionaux et nationaux sur la Transat 6.50 Charente-Maritime-Bahia. 83 journalistes ont été accrédites au service de presse de la course dont une trentaine d étrangers au moment du départ. 10

13 Plusieurs formules de partenariat sont proposées en fonction du niveau d engagement souhaité : A/ Partenaire principal et unique : Prise en charge du budget à 100% Le bateau est entièrement peint aux couleurs du partenaire unique et portera son nom pour toute la durée du partenariat. Le skipper se tient à disposition du partenaire pour d éventuelles opérations de communication internes et externes. Le flocage des vêtements, des voiles et de la coque sont à la charge du partenaire. Accès privilégié lors des départs et arrivées de courses. Droit à l image (photo/vidéo). B/ Partenaire principal : Prise en charge de 30% à 50% du budget Un espace publicitaire vous est réservé sur l ensemble de la coque ou des voiles. Le flocage des vêtements, des voiles et de la coque sont à la charge du partenaire. Accès privilégié lors des départs et arrivées de courses. Droit à l image (photo/vidéo). 11

14 C/ Partenaire secondaire : Prise en charge de 5% à 30% du budget Un espace publicitaire vous est réservé sur la coque ou les voiles. Drapeaux au port lors des départs et arrivées. Présence lors des départs et arrivées de courses. Droit à l image (photo/vidéo). D/ Partenaire technique : Fourniture de matériel et/ou de services Lien commercial du partenaire sur le site internet. Le mécénat d entreprise: 60% des sommes versées sont déductibles directement de l'impôt sur les sociétés dans la limite de 0,5% du CA hors taxes Dons/Parrainages : La réduction d impôt est égale à 66 % du montant des sommes versées, retenues dans la limite de 20 % du revenu imposable Lorsque les dons excédent la limite de 20%,l excédent est reporté successivement sur les cinq années suivantes et ouvre droit à réduction d impôt dans les mêmes conditions. 12

15 Budget 2014 Achat d un mini 6.50 de série (y.c. remorque et voiles d occasion) Matériel de mise au point (fournitures de chantier, accastillage, cordages, électronique) Frais de déplacements et grutage Cotisations d entraînement Frais d inscription aux courses Achat d un jeu de voiles neuves Matériel et nourriture (cordages, accastillage, lyophilisés) Électronique et chantier hivernal TOTAL Frais de déplacements et grutage Cotisations d entraînements Frais d inscription aux courses Achat d un jeu de voiles neuves Matériel et nourriture (cordages, accastillage, lyophilisés) Retour du bateau en cargo TOTAL BUDGET DU PROJET A la fin du projet, la restitution du montant de la revente du bateau est prévue. 13

16 Revue de presse 1 Adonnante.com et Tribune de Genève, Patrick Girod remporte la solitaire en temps compensé VOILE par une forte bise allant jusqu à force 7, la 39ème édition de la TRANSLEMANIQUE EN SOLITAIRE voit Patrick Girod s imposer en temps compensé sur le Surprise MORDICUS GIROD PISCINE. En temps réel, c est Jean-Pierre Ziegert qui a su mener la course, à la barre du Psaros 33 RAIJIN. Annoncée plutôt modérée, la bise accueille les 92 concurrents partants sur la ligne de départ. Alors que certains déroulent le génois volant, elle entraîne la flotte tantôt sur une rive, tantôt sur l autre. C est finalement ceux qui privilégient l option côte française qui se retrouvent le plus avantagés par les bouffées d air sorties en Nord, Nord-est. Rapidement, Jean-Pierre Ziegert sur RAIJIN (Psaros 33) tire son épingle du jeu et mène devant le groupe de tête. La Bise monte progressivement et les premiers se retrouvent rapidement au large d Yvoire. Même scénario à l approche de Rolle où la bise monte encore d un cran. Sur le plan d eau, les vagues commencent à être bien formées, causant inévitablement les premiers désagréments à certains concurrents contraints à l abandon. La navigation en solitaire dans des conditions aussi musclées ne laisse malheureusement pas grande possibilité de pomper l eau embarquée. Au passage de la bouée de Lutry, on enregistre des rafales allant jusqu à 33 noeuds (force 7). Moins d une dizaine de courageux hissent leur spi après la marque de Saint-Prex et doivent l affaler sur l entrée du petit lac. Le retour demande une vigilance extrême aux concurrents qui se retrouvent à surfer sur les vagues, embarquant parfois même de l eau «par paquets». Entre ceux qui ne parviennent pas à gérer les changements de voile et ceux qui ont des soucis de pompe, bon nombre de bateaux sont contraints d abandonner. Les bateaux moteurs enrôlés pour assurer la surveillance n ont de cesse d intervenir en coordonnant des actions de sécurité avec les différentes sections de sauvetage et polices du lac. Le lac est balayé d averses et les navigateurs se suivent pour faire route au plus court, minimisant au maximum les manœuvres. Les bateaux de tête sont essentiellement des Luthi, Grand Surprise et Surprise. Dans ce genre de conditions, ils s avèrent plus avantagés que les Toucans ou autres bateaux typiquement lémaniques. Jean-Pierre Ziegert revient sur sa course : «Même en étant parti un peu derrière, mon option de premier bord vers la Tour Carrée a payé d entrée. La bise est sortie de ce côté. Avec deux ris, j ai pris la tête de la flotte et suis sorti du petit lac. Malgré des soucis d une voile passée à l eau vers Morges, j ai conservé mon avance et viré la marque de Lutry en tête. C est sous foc et grand voile que j ai effectué le retour. Une confortable avance me distançait du deuxième, me permettant de ne pas prendre trop de risques.» Vainqueur du jour, Patrick Girod s impose en temps compensé sur le Surprise MORDICUS GIROD PISCINE. Il commente sa performance en ces termes : «Figurant parmi les premiers à changer de voile d avant, cela m a bien aidé à anticiper les airs forcissant à la hauteur de Corsier. J ai pris un énorme plaisir à naviguer dans ces conditions qui se prêtent parfaitement bien au Surprise. Ces dernières années, j ai connu pas mal de déboires mais peut-être qu une certaine sagesse commence à s installer J ai surtout eu plus de temps pour me préparer. C est certainement cela la clé du succès!» Rappelons que les temps compensés se calculent par rapport à un coefficient affectant un handicap de temps en fonction des caractéristiques de chaque bateau, mesurées selon la jauge SRS/ACVL. Ainsi le bateau qui finit premier (en temps réel), n est pas forcément le vainqueur. Le deuxième temps compensé est remporté par le français Benoît Morelle sur le Grand Surprise AD MAIORA et le troisième par son compatriote Arnaud Machado sur le Surprise VELASCO-USHIP-PORT DE SCIEZ. Directeur de course et concurrent, Jacques Emery conclut : «Voilà une édition très ventée qui se termine bien, grâce au précieux concours de toute l équipe de la surveillance. Les 14 unités qui ont quadrillé les zones concernées ont admirablement travaillé, heure par heure, tout comme les bateaux assistance qui accueillaient les concurrents à leur arrivée dans le port pour les aider à s amarrer et dégréer. Je tiens à remercier tous les marins partants qui ont su naviguer dans ces conditions difficiles.» 14

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