Rapport Baixo Sul 2004

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1 Rapport Baixo Sul 2004 François BOURMAUD Rémi DACCORD Romain ROUSSET

2 Index I. Informations générales Description du Brésil Description de la région du Baixo Sul Fondation Odebrecht Casa Familiar Rural...6 II. Les différents projets du Baixo Sul Principe d un projet Projet du Piassava Projets du manioc Projet de pisciculture...13 III. Conclusion Atouts et faiblesses Recommandations pour la COOPATAN et pour les prochaines structures créées /14

3 Descriptif de la visite Visiteurs : (François Bourmaud, Rémi Daccord et Romain Rousset) Date : 2 et 3 novembre 2004 Taux de change : 1 Euro = 3,5 Réais Contexte Dans le cadre de son projet sur le commerce équitable en Amérique, l équipe a rencontré différents acteurs agricoles de la région du Baixo Sul : la coopérative COOPATAN, l IDES et la Casa Familiar Rural. Le but de cette visite est double : - voir et relayer le travail et le potentiel de cette région auprès des partenaires d. - expliquer aux acteurs locaux le fonctionnement du commerce équitable afin d aider à l identification de clients potentiels dans ce secteur. Entités visitées : - Coopérative COOPATAN - Casa Familiar Rural de la ville de Presidente Tancredo Neves - IDES (institut du développement durable du Baixo Sul) - Communauté Jatimane COOPATAN Cooperativa de Produtores Rurais de Presidente Tancredo Neves Téléphone: 0xx Fax: 0xx coopatan@hotmail.com Adresse: Rua 13 de Maio, 74, centro, Presidente Tancredo Neves - Bahia Personnes rencontrées Nom Fonction Cláudio Castro responsable de l IDES (antenne de la fondation Odebrecht sur le Baixo Sul) Marcelo Abrantes directeur de COOPATAN Joana Maria de Almeida responsable des Casa Familiar Rural travaillant avec la COOPATAN Reinaldo Souza responsable du projet Piassava Christophe Houel travaille pour la fondation Odebrecht sur différents projets de construction Antonio Carlos de Souza Bras droit de la Fondation Odebrecht 3/14

4 I. Informations générales 1. Description du Brésil Avec des secteurs liés à l'agriculture, l'exploitation minière, la fabrication et le service particulièrement développés, l'économie du Brésil dépasse celle de tous les autres pays d'amérique du Sud et se développe sur les marchés mondiaux. La gestion des importants déficits actuels, via capitaux excédentaires, est devenue problématique au moment où l'opinion des investisseurs est devenue négative vis-à-vis des marchés émergents, suite à la crise financière Asiatique de 1997 et le problème de cessation de paiement des emprunts Russes en Août Après la réalisation d'un programme d'ajustement fiscal et une promesse d'amélioration des réformes structurelles, le Brésil a reçu une aide internationale de $41.5 milliards grâce au FMI en Novembre En janvier 1999, la Banque Centrale Brésilienne a annoncé que le Real ne serait plus indexé sur le dollar US. Cette dévaluation a permis, en 1999, de modérer le fléchissement de la croissance économique que les investisseurs commençaient déjà à redouter 1998, et le pays a annoncé une croissance modérée du PIB. La croissance économique a ralenti considérablement en à moins de 2% - à cause d'un ralentissement des principaux marchés et de l'augmentation des taux d'intérêt par la Banque Centrale pour combattre les pressions inflationnistes. En fin 2001, la confiance des investisseurs était solide, en partie grâce au net rétablissement de la balance commerciale. PIB : parité du pouvoir d'achat - $1.34 milliards (est. 2001) PIB - croissance réelle : 1,9% (est. 2001) PIB - par habitant : parité du pouvoir d'achat - $7 400 (est. 2000) PIB - composition par secteur : agriculture : 9% industrie : 32% services : 59% (est. 2000) Revenu et consommation Population vivant en dessous du seuil de pauvreté : 22% (est. 1998) Taux d'inflation (prix à la consommation) : 7.7% (2001) Travail Travailleurs : 79 millions (est. 1999) Travailleurs - par domaine d'activité : services 53%, agriculture 23%, industrie 24% Taux de chômage : 6.4% (est. 2001) Industries : textiles, chaussures, produits chimiques, ciment, bois de charpente, minerai de fer, étain, acier, avions, véhicules automobiles et pièces, autres machines et équipement Taux de croissance de la production industrielle : 1% (est. 2001) Energie Electricité - production : milliards kwh (2000) Electricité - production par source d'énergie : combustibles fossiles : 5.85% autres : 3.74% (2000) hydroélectrique : 88.97% nucléaire : 1.44% Agriculture produits Café, graines de soja, blé, riz, maïs, sucre de canne, cacao, agrumes Exportation et importation Exportations - produits : produits manufacturés, minerai de fer, graines de soja, chaussures, café, autos 4/14

5 Exportations - partenaires : USA 24.4%, Argentine 11.2%, Allemagne 8.7%, Japon 5.5%, Italie 3.9%, Pays Bas (2001) Importations - produits : machines et équipement, produits chimiques, pétrole, électricité, autos et pièces automobiles Importations - partenaires : USA 23.2%, Argentine 11.2%, Allemagne 8.7%, Japon 5.5%, Italie 3.9% (2001) 2. Description de la région du Baixo Sul La région du Baixo Sul est située au sud de Salvador dans l état de Bahia Brésil (près de Valença). Le Baixo Sul compte 11 villes. Parmi les richesses agricoles de la région nous pouvons citer : manioc, cacao, différents palmiers : dende et piassava, clou de girofle, guaraná, banane, hévéa, coco, cœur de palmier, piment, miel. Le problème essentiel de la région dans la production agricole est le manque d organisation et d éducation. Peu de producteurs savent correctement cultiver un potager. Quelques agriculteurs sont organisés en associations rurales. Les associations rurales sont relativement faciles à créer mais elles ne sont pas vraiment faites pour la commercialisation des produits. En effet, l association est une structure obligatoire pour recevoir des fonds des instances brésiliennes : municipale, régionale et fédérale, d où leur abondance! De plus, les producteurs ne savent pas gérer la commercialisation de leurs produits. 3. Fondation Odebrecht La fondation Odebrecht est une fondation du Nordeste du Brésil qui a été créée par Noberto Odebrecht, qui a fait carrière dans la construction. Aujourd hui, la fondation aide les communautés du Baixo Sul à s armer d un appareil de production solide et durable afin qu elles puissent ensuite gérer leurs produits. Dans le cadre de ces projets, la fondation finance les Casa Familiar Rural et la création de coopératives (locaux, usine de production, ). 5/14

6 IDES Claudio Castro : président de l IDES L IDES est l institut du développement durable du Baixo Sul basé à Itubera. Cláudio Castro est le responsable de cette antenne de la fondation Odebrecht dans le Baixo Sul. En 1977, l IDES est né avant tout de considérations environnementales : la nécessité de protéger la zone du «Rio Juliana» au Baixo Sul. Son objectif est d éduquer à la bonne gestion du patrimoine environnemental de la région. Sa première approche fut d essayer de faire appliquer les lois en vigueur et de verbaliser. Cependant, cette méthode ne donna pas de résultats car les gens, trop pauvres, ne pouvaient de toute façon pas payer. Puis ils ont essayé d éduquer à la protection de l environnement mais là non plus leur action ne correspondait pas aux attentes de la population. On se rend compte que le principal obstacle à cette mission environnementale est la pauvreté de la population qui contraste avec les richesses naturelles de la région. En effet, la population n a pas comme priorité une gestion sur le long terme mais plutôt de survivre au jour le jour. L idée qui naît est alors de donner une valeur économique à la région plus forte que celle que lui donne ses détracteurs. La mission de l IDES devient donc : trouver des produits agricoles locaux à fort potentiel de développement au niveau national. L IDES monte alors des programmes pour développer l ensemble de la chaîne productive : de la gestion des ressources naturelles à l industrie agroalimentaire en passant par le renforcement des organisations de producteurs. 4. Casa Familiar Rural L organisation Casa Familiar Rural est la «version» brésilienne des Maisons Familiales Rurales françaises. Leur travail est de faire bénéficier les enfants de producteurs de la région d une formation spéciale basée sur l agriculture. La mission est d apprendre aux jeunes à cultiver, à améliorer leurs méthodes de production mais aussi de les former à la vente de leurs produits. Cette méthode, qui a déjà fait ses preuves en France, permet de développer les régions agricoles sur le long terme. En effet, les jeunes acceptent facilement de nouvelles idées et d autres modes de production et sont plus prompts à convaincre leur famille. 6/14

7 II. Les différents projets du Baixo Sul 1. Principe d un projet L idée est d armer les producteurs d un appareil de production dans une démarche de développement durable. Le premier objectif est d organiser les producteurs en coopérative avec une agro-industrie afin d améliorer la production et faciliter les ventes. Le deuxième objectif est de former les jeunes à l agriculture, ce qui est la clé de la pérennité des projets. Après leur formation et leur intégration dans la coopérative, les jeunes peuvent ensuite partager et transmettre leurs connaissances. Un autre enjeu important est la commercialisation : celle-ci doit passer par l identification de clients sur le long terme qui n achètent pas seulement le produit mais le projet de développement dans son intégralité. C est au niveau de l aide à la commercialisation sur le long terme que le commerce équitable peut jouer son rôle. Ainsi la structure adaptée pour monter une chaîne de production viable et durable est la suivante : la mise en place d une coopérative juxtaposée à une Casa Familiar Rural. Pour l instant, ce modèle est appliqué dans la ville de Presidente Tancredo Neves mais l idée est de dupliquer cette structure à toutes les villes du Baixo Sul. Enfin, ces projets permettent de rechercher de nouvelles sources de revenus pour les producteurs en multipliant les produits et sous-produits. Notamment, ces travaux ont déjà permis de valoriser des sous-produits de transformation qui n étaient jusque-là que des déchets. Ces projets sont essentiellement financés par la fondation Odebrecht, l état fédéral mais aussi la banque de Bahia. Pour le moment, ils dépendent énormément des subventions mais le but est de fournir les outils et le savoir-faire aux producteurs pour qu ils puissent vivre de leur travail. 2. Projet du Piassava Reinaldo Souza, responsable du projet Piassava Ce projet n est actuellement qu à ces balbutiements : aucune structure (coopérative, usine, casa familiar rural) n est crée. La construction des bureaux de la future coopérative débutera dans l année. 7/14

8 Produits issus du Piassava Le palmier piassava est un arbre de la même famille que le cocotier ou le palmier dende. Cet arbre est une richesse de la région du Baixo Sul car on ne peut le trouver que dans cette région et en Amazonie. Cet arbre est actuellement exploité pour la récolte de fibres qui sont utilisées pour la fabrication de toitures mais aussi pour la confection de nombreux produits artisanaux. Toiture Avec l amende du fruit (amenda), il est possible de faire de l huile cosmétique (parfum, huile essentielle de corps, ). Avec la coquille (coco), il est possible de faire du charbon et de l artisanat (bijoux, ). La partie entre le centre et la coquille (satim) peut être utilisée comme ration animale. Fruit de la Piassava La branche très robuste est souvent utilisée pour fabriquer des rideaux. 8/14

9 Rideau en branche de Piassava La communauté Jatimane Projet du Piassava Visite de la communauté Jatimane de la ville de Nilo Peçanha : c est une communauté quilombo (descendante des communautés d esclaves fugitifs) qui compte environ 310 personnes soit 82 familles. La communauté vit dans une des plus grandes régions préservées de Bahia dont la superficie est de ha. Elle vit essentiellement du Piassava. Celui-ci permet à un producteur de gagner 300 à 400 R$ (100 ) par mois et par famille. La surface moyenne cultivée pour le piassava est de 5 à 10 ha par producteur. Pour l instant, une association existe mais le but est de créer une coopérative permettant de réunir les producteurs et de commercialiser leurs produits. Le projet consiste aussi en la construction d une Maison Familiale Rurale à coté des locaux de la coopérative. Le lieu choisi pour construire ces locaux se trouve à 2 km de la communauté pour ne pas perturber cette dernière. Ce projet coûte environ et est financé par la fondation Odebrecht. Récolte de la fibre de Piassava On récolte les fibres sur le Piassava une fois par an vers novembre décembre. Cette récolte ne nécessite pas la coupe de l arbre. Il suffit de grimper sur l arbre, de couper quelques grandes feuilles afin de libérer la fibre et de l extraire de l arbre. Pour changer d arbre, il est commun de construire un pont d un arbre à l autre à l aide des feuilles qui sont très résistantes. Cet exercice périlleux et assez dangereux est exercé par les hommes. Les femmes sont responsables du lavage et de la sélection des fibres. Il y a 2 types de fibres : des fibres fines qui servent à l artisanat des fibres plus larges qui sont utilisées pour faire les toits 9/14

10 Aujourd hui, la quantité récoltée s élève à tonnes et l activité liée au Piassava représente 36 millions de réais (10 millions d euros) mais la communauté ne bénéficie que de 3 millions de réais (0,8 millions d euros, soit moins de 10% à cause des nombreux intermédiaires). Le but de ce projet est d organiser la communauté et la production en coopérative afin de gérer la vente et l exportation plus en amont. La recherche de clients qui achètent directement à la communauté est donc un point crucial où le commerce équitable peut avoir un rôle intéressant à jouer. Prix du kg de fibre de Piassava : 1 R$ en R$ en 2002 Il y a 2 types de terrain pour la culture du Piassava : culture d arbres plantés : 1600 arbres / ha culture d arbres poussant naturellement : 800 arbres / ha Le Piassava est aussi cultivé dans les villes voisines : Ville Production (t) Cairu Igrapiuna 141 Itubera 4034 Nilo Peçanha Taperoa 1949 Valença 995 Récolte de la coco de Piassava Un palmier Piassava produit en moyenne 600 cocos 2 fois par an. Pour la ville de Nilo Peçanha, la production de coco de Piassava s élève à 5 milliards de fruits chaque année. 10/14

11 3. Projets du manioc Marcelo Abrantes : président de la COOPATAN La COOPATAN (Cooperativa de Produtores Rurais de Presidente Tancredo Neves) est une coopérative de la ville de Presidente Tancredo Neves dans la région du Baixo Sul. La coopérative a été créée dans le but de rééquilibrer les revenus dans la chaîne productive du manioc. Il s agit d organiser les producteurs, d améliorer la production agricole et d avoir un plus grand pouvoir de vente afin d augmenter la marge des producteurs. En chiffre, le but est de faire passer cette marge de 10% à 25%. La COOPATAN compte 21 associations rurales d environ 30 producteurs chacune producteurs indépendants ce qui représente environ 1000 producteurs dispersés sur 6 villes. Chaque producteur possède en moyenne 13 ha de terre. La coopérative a formé plusieurs techniciens qui assurent un soutien aux familles. Créée en 2000, cette coopérative était en faillite en 2003 avant que la fondation Odebrecht n intervienne pour payer les dettes et assurer un accompagnement. Depuis, elle travaille en permanence avec Price Waterhouse Coopers pour certifier les comptes au jour le jour. La fondation prévoit de se retirer de ce projet en 2006, la filière devant être viabilisée d ici là. De nombreux projets sont menés avec la COOPATAN afin d améliorer ses moyens de production et de vente du manioc : Champ test pour le manioc Pour la culture du manioc, la fondation Odebrecht a financé un projet de champ test mené par l organisme Embrapa (INRA brésillienne). Situé à 100km du site, cet institut n était jamais venu pour travailler sur ces problématiques. Ce travail consiste à tester quelques 100 variétés de manioc avec différentes méthodes de production. Il y a un travail de sélection des espèces les mieux acclimatées à la région et qui possèdent les propriétés requises : qualité et quantité de tubercules, rapidité de croissance, résistance aux maladies et aux parasites Il existe une zone de bouturage afin de multiplier les plants de manioc pour les redistribuer aux producteurs. Par ailleurs, différents tests de culture ont été réalisés afin d étudier les variations de productivité : mélange de différentes cultures (haricot noir, banane, maïs, fleurs tropicales), espacements différents, 11/14

12 Ces travaux ont permis de passer facilement, en un an, d un rendement de 8-9 tonnes/ha à 20 tonnes/ha en moyenne. Des rendements de 42 tonnes / ha ont déjà été atteints sur certaines parcelles. L objectif est de faire passer 600 ha de la région au dessus de ce rendement moyen de 20 tonnes/ha. Produits L usine devrait être opérationnelle fin Les produits qu elle proposera seront les suivants : Le produit phare est la farine de manioc, produit très répandu au Brésil. Des recherches ont aussi été conduites afin de multiplier les sous-produits du manioc et ainsi d augmenter les revenus des producteurs. Par exemple, les feuilles de manioc et de bananiers qui étaient jetées lors de la récolte sont maintenant récupérées pour faire de la ration animale. Cette ration contient de nombreuses protéines permettant d éviter l utilisation de ration à partir de viande animale... Pour ce faire, il faut faire évaporer le cyanure que la feuille de manioc contient naturellement. Elle doit être cuite dans un four spécial, pour garder les protéines intactes, four similaire à ceux des Gauchos du sud du Brésil qui font sécher l herbe Maté ainsi depuis des années. Le manioc contient aussi 30 % d un amidon de meilleure qualité et sans odeur que celui extrait du maïs. Cet amidon peut être utilisé dans différentes industries : composition du papier lubrifiant pour les forages pétroliers fabrication des saucisses Casa Familiar Rural liée à la COOPATAN Joana Maria de Almeida est la personne responsable de la Casa Familiar Rural. Le travail de la Casa Familiar Rural de la COOPATAN est de former 35 jeunes de 14 à 25 ans tous fils ou filles de producteurs. Cette Casa Familiar Rural donne une alternative à l éducation traditionnelle qui dispose de peu de moyens et est donc très peu efficace. Les CFR apportent une formation dans une région où il n y en a pas ou très peu. L un des premiers projets des CFR a été d apprendre aux jeunes à exploiter un potager et organiser la vente de leurs produits. Les jeunes suivent une semaine complète de formation dans la CFR puis reviennent deux semaines dans leur famille pour appliquer ce qu il ont appris. Les jeunes sont encadrés et accompagnés par un moniteur. Par ailleurs, ces jeunes ont aussi des cours de management (gestion, comptabilité, etc.). Cette formation «d entrepreneur agricole» dure 3 ans. La philosophie des CFR est aussi de faire prendre conscience aux producteurs de l importance de leurs terres et des manières de mieux produire en utilisant des méthodes biologiques. En plus d une formation agricole, la CFR incite au partage de connaissances et à une sorte d entreprenariat (pour gérer le produit jusqu à la vente). En effet, un programme «ma première terre» donne quelques hectares à chaque jeune pour qu il puisse appliquer sa formation sur un terrain qui lui est propre. Les jeunes postulent pour la CFR et sont sélectionnés en fonction de leur potentiel, de leur discipline et de leur motivation. Ce système de sélection est efficace puisqu on ne constate pas d absentéisme (dans une région où «l évasion scolaire» est très forte). L évaluation de l apprentissage des jeunes se fait sur le terrain dans leurs propriétés. Cela permet d être concret et de confronter le jeune à la réalité du terrain. Par ailleurs, ils réalisent aussi dans leur communauté un séminaire pour illustrer le travail de l année, ce qui les met en avant et leur donne une certaine notoriété. 12/14

13 Perspectives Dans le futur, la COOPATAN envisage d étendre ses activités à d autres produits. Voici une liste des produits présents dans la ville de Presidente Tancredo Neves et de la région du Baixo Sul : Produits Ville PTN (ha) Baixo Sul (ha) Cacao Dende Piassava Clou de girofle Guarana Banane Evea Coco - - Manioc Cœur de palmier - - Piment Miel - - Fleurs tropicales - - Cependant, le coopératisme au Brésil a mauvaise réputation et les producteurs sont très méfiants. Ils ne vendent que la plus petite part de leur production à travers la COOPATAN. La coopérative doit d abord démontrer son bon fonctionnement avant d emporter l adhésion des producteurs. Le préfinancement de la production tel qu il existe dans les standards du commerce équitable serait un bon moyen de faire adhérer totalement la majorité des producteurs et de renforcer cette organisation paysanne. 4. Projet de pisciculture Un autre projet de coopérative et de Casa Familiar Rural concerne des produits de la mer : poissons, huîtres et algues. La richesse de la mer est le Tilape, un poisson aujourd hui acheté R$ 3 pièce aux pêcheurs (c'est-à-dire moins de 1 ). Pour l instant, les pêcheurs vendent leurs poissons à une industrie portugaise qui s occupe du conditionnement et qui revend le poisson sur le marché européen (notamment à Auchan en France). Le projet consiste à créer une usine de conditionnement sur place afin de ne plus passer par cet intermédiaire portugais et vendre directement le poisson aux entreprises de distribution. Leur idée est de proposer une gamme depuis le poisson frais jusqu aux nuggets de poissons en passant par les poissons panés et les filets de poisson. 13/14

14 III. Conclusion Bien que n étant qu au début de leurs développements, les projets de la région du Baixo Sul représentent sur le long terme une dynamique essentielle pour la région. Dans quelques années, ils répondront aux attentes et aux exigences des marchés du nord. D ici fin 2005, la première initiative concernant le manioc sera opérationnelle. Les deux ONGs sur le terrain assurent un soutien efficace et durable. L enjeu désormais est de trouver un marché aussi stable et durable pour renforcer les acquis et donner son indépendance à la structure. 1. Atouts et faiblesses Atouts La structure mise en place est prévue sur le long terme. La pérennité du savoir-faire est assurée par la Casa Familiar Rural. En général, peu de projets de développement partent d emblée avec cette vision complète. Faiblesses Pour l instant, la COOPATAN dépend beaucoup des subventions de la fondation Odebrecht. La COOPATAN manque aussi de fonds pour l exportation et a donc besoin de préfinancement pour exporter. 2. Recommandations pour la COOPATAN et pour les prochaines structures créées prendre contact avec l organisation FLO International afin de se faire connaître, solliciter une visite de FLO et d être relayé auprès des entreprises du commerce équitable. tout en valorisant l ensemble de ses projets sociaux, rechercher d éventuels acheteurs sur le marché du commerce équitable pour l ensemble de ses produits, notamment le cacao, le guarana et la banane. étudier la possibilité d une éventuelle certification FLO et solliciter la fondation Odebrecht pour son financement. 14/14

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