LYMPHOMES MALINS. Définition I - EPIDEMIOLOGIE / FACTEURS ETIOLOGIQUES II - DIAGNOSTIC

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LYMPHOMES MALINS. Définition I - EPIDEMIOLOGIE / FACTEURS ETIOLOGIQUES II - DIAGNOSTIC"

Transcription

1 LYMPHOMES MALINS Définition I - EPIDEMIOLOGIE / FACTEURS ETIOLOGIQUES II - DIAGNOSTIC A - Manifestations Cliniques Revelatrices B - Diagnostic Histologique C - Bilan d'extension D - Formes Particulières III - TRAITEMENT 1) Lymphomes de bas grade 2) Lymphomes de haut grade

2 LYMPHOMES MALINS Définition : Les lymphomes malins non Hodgkiniens sont des proliférations monoclonales malignes de cellules lymphoïdes de degré de maturation variable, à point de départ périphérique. Tout le système lymphoïde peut être atteint d'emblée ou secondairement ganglions, rate amygdales TD, poumon, peau

3 lymphocytes Phase préantigénique Phase post antigénique Lymphoblastes Lymphocytes Immunoblastes Cellules précurseurs MOELLE Cellules matures PERIPHERIE

4

5

6 Rappel sur la structure ganglionnaire normale Capsule Région sous-capsulaire Follicules primaires corticale Follicules secondaires Medullaire Centrocytes Centroblates

7 * Hétérogèneité des lymphomes +++ histologique:destruction de l architecture ganglionnaire: par une prolifération folliculaire / diffuse

8 * Hétérogèneité des lymphomes +++ histologique: architecture ganglionnaire: folliculaire / diffus cytologique : petites cellules mûres grandes cellules jeunes

9 * Hétérogèneité des lymphomes +++ histologique: architecture ganglionnaire: folliculaire / diffus cytologique : petites cellules mûres/grandes C jeunes immunologique : lymphomes B / lymphomes T

10

11 I - EPIDEMIOLOGIE / FACTEURS ETIOLOGIQUES 1 - Epidémiologie : incidence variable géographiquement: USA: 6,5/ hab/an. Afrique > USA ou Europe France = 3000 à 8000 cas/an variations : lymphomes T : 20 % USA 17,6 % Europe (Lennert) 50 % Extrême 0rient 70 à 80 % Japon (Khyushu) tous les âges ; âge médian ans. enfant : 10 % cancers. incidence croissante

12 Lymphome incidence et mortalité

13 2 - Facteurs étiologiques : a) Agents infectieux: Virus : Virus EPSTEIN BARR : Lymphome de BURKITT lymphome de l'enfant 8 ans zone géographique: Afrique de l'est. zone d'endémie palustre caryotype : t (8,14) variantes t (2,8) t (8,22) c-myc: oncogène situé sur le 8 gènes des Iglo : 2, 14, 22. Lymphome EBV-induit du transplanté rénal. VIRUS HTLV1 : lymphome T zone géographique : îles KHYUSHU lymphome T mature atteinte médiastinale Mode d'action de ces virus = insertion d oncogénes viraux dans le génome prolifération clonale du lymphocyte.

14 b) Agents infectieux: Bactéries : Helicobacter Pylori (HP): Lymphome de MALT gastrique profiferation intraluminale de HP lymphome développé à partir des lymphocytes B de la muqueuse digestive (Mucosa Associated Lymhoma Tumor ou MALT) régression du lymphome sous ABTTT anti HP Helicobacter pylori

15 b) Agents infectieux: Bactéries : Helicobacter Pylori (HP): Lymphome de MALT gastrique profiferation intraluminale de HP lymphome développé à partir des lymphocytes B de la muqueuse digestive (Mucosa Associated Lymhoma Tumor ou MALT) régression du lymphome sous ABTTT anti HP Vraisemblables autres agents bactériens dans les MALT respiratoires ou lacrymaux

16 c) Déficits immunitaires La majorité des déficits immunitaires constitutionnels ou acquis s'accompagne d'une incidence accrue de néoplasies, et de syndromes lymphoprolifératifs. 3 exemples : déficit immunitaire variable: (sd de WISKOTT-ALDRICH), SIDA (Dg différentiel avec hyperplasie lymphoïde diffuse). lymphomes B après Cyclosporine* chez les greffés.

17 d) Maladies dysimmunitaires Syndrome de Sjögren : incidence 44 fois plus augmentée lymphomes B de malignité intermédiaire avec IgM monoclonale. Thyroïte d Hashimoto et lymphomes thyroïdiens NB : lymphomes + Hodgkins = simultanés. lymphome composite de KIM successifs: intérét de renouveller les biopsies. e) Autres facteurs étiologiques quelques cas familiaux. environnement (caoutchouc, chlorure de vinyle). Hydantoïnes (incidence 4 à 10 fois X).

18 II - DIAGNOSTIC A - MANIFESTATIONS CLINIQUES REVELATRICES 1) Adénopathies Adénopathies superficielles uniques ou X, mais asymétriques toutes les localisations possibles caractère ferme, indolore, mobile, non inflammatoire imposent l'examen de toutes les aires ganglionnaires

19 Adénopathies profondes Rx thorax : - toux, épanchement, compression... - Radiographie du thorax et SCANNER: atteinte médiastinale

20

21

22 Adénopathies profondes sous diaphragmatiques : souvent latentes splénomégalie isolée à la palpation. Echographie + scanner.

23 sous diaphragmatiques mésentériques

24 2) Manifestations extraganglionnaires Incidence 1/4 ORL (hypertrophie de l'anneau de Waldeyer) Digestives : gastriques rectocoliques intestinales. Cutanées : hématodermie. Mammaire : nodule Neurologique centrale ou épidurale : * lymphomes intracérébraux * méningite * compression médullaire. Gonadique. Osseuse avec ou non formes leucémiques Medullaire avec envahissement sanguin ou non

25

26 2) Manifestations extraganglionnaire

27 sang Moelle osseuse Lymphome à petits lymphocytes B

28 3) Manifestations générales fièvre non expliquée >38, >7 jours amaigrissement >10% du poids du corps sueurs +++ syndrome inflammatoire inexpliqué. Quelque soit le/les circonstances de découverte, le diagnostic ne peut être qu'histopathologique => BIOPSIE +++.

29 B - DIAGNOSTIC HISTOLOGIQUE = BIOPSIE GANGLIONNAIRE Biopsie : un ganglion à chaque fois que possible. les localisations extra-ganglionnaires ORL digestive cutanée +/- les localisations profondes uniquement si pas de prélèvement facile. Conditions de biopsie +++ : prélèvement large étude en paraffine (histologie) congélation +++(immuno-histochimie) cytogénétique +++ faire une empreinte étude cytologique.

30 Résultats 1) affirmer le diagnostic de lymphome 2) classer le lymphome lymphomes de faible risque formes nodulaires ou folliculaires types cytologiques : lymphocytes mûrs. lymphome de haut risque : formes diffuses à grandes cellules : lymphoblastes immunoblastes centroblastes (CB) lymphomes de risque intermédiaire diffus mixte CC / CB folliculaire CB

31 Distribution des lymphomes non hodgkiniens (adultes) Folliculaire B Diffus à grandes cellules B Petits lymphocytes B

32 C - BILAN D'EXTENSION But : faire un stade de type Ann Arbor. évaluation pronostic décision thérapeutique guider l évaluation de la réponse thérapeutique: I II III IV 1 seul groupe ganglionnaire plusieurs groupes ggls du même côté du diaphragme plusieurs groupes ggls des 2 côtés du diaphragme atteinte viscérale (MO comprise) Stade IIE : Stade IE: II + 1 territoire extraganglionnaire de contiguité 1 seul territoire extraganglionnaire de contiguité

33 Il comporte : Bilan des localisations ganglionnaires et extra ganglionnaires : Rx thorax scanner cervico-thoraco-abdomino-pelvien Pet-scan remplace consultation ORL + Rx cavum (P) fibroscopie gastrique PL (haut grade) NFS / MO / BM

34 Bilan initial Pet scan: stade III FDG initial

35

36 : Bilan biologique : à la recherche de complications/ index pronostic LDH +++ NFS VS, protides électrophorèse, béta 2 microglobuline uricémie, bilan phosphocalcique. bilan viral (HIV, HVB, HVC, EBV+ HTLV1 si LNHT+HHV8). Bilan préthérapeutique : performans status état cardiaque ( échographie cardiaque) bilan hépatique / rénal. cryopréservation du sperme si LNH étendu / adulte jeune

37 Pronostic dépend de plusieurs facteurs: score d index international: IPI 1) classification anapath internationale Working Formulation Révisée (REAL) haut grade de malignité grade intermédiaire de malignité bas grade de malignité 2) extension du lymphome 3) performans status 4) LDH ++

38 D - FORMES PARTICULIERES 1) Lymphomes B : LNH de BURKITT fréquence des atteintes : ORL sous diaphragmatiques méningées EBV + = formes "Burkitt-Like" Afrique -> T. Maxillaires Europe -> T. abdominales +++ cytogénétique: t (8,14) (8,22) (2,8)

39 LM de Burkitt: atteinte ovarienne LM de Burkitt: histologie, tumeur avec ciel étoilé (macrophages) Lymphome de Burkitt: : cellules tumorales + macrophage

40 C A B A: Follicular center B: Mantle zone C: Marginal zone

41 LNH B autres variétés: Lymphomes folliculaires évolution lente localisation mésentérique CD19+ CD5- CD10+ t (14,18) Lymphomes du manteau présentation comme un LNH de bas grade Splénomégalie lymphocytose murs à noyau encochés CD19+ CD5+CD23- CD10-FMC7+ t (11,14) évolution défavorable

42 Lymphomes de la zone marginale Splénomégalie et IgM monoclonale lymphocytose à noyaux nucléolés irréguliers et cytoplasme «villeux» CD19+ CD5-CD23+CD10-FMC7+ cytogénétique +3

43 Lymphomes de MALT LNH indolent sans signes généraux localisations digestives extraggl stimulation antigénique chronique ; - Helicobacter pylori - maladie auto-immune lymphocytose CD19+ CD5-CD23-CD10- t (11,18), bon pronostic: 85% survie à 5ans

44 2) Lymphomes T : fréquence des atteintes extraggls : cutanées, médiastinales (thymus) lymphocytes avec noyau en trèfle mauvais pronostic

45 Lymphome lymphoblastique T Marqueur T Lymphoblastes Noyau cérébriforme

46 3) Mycosis fungoïde : forme épidermotrope de lymphome T4 forme localisée : hématodermie isolée (érythrodermie, tumeur violacée) forme évoluée : atteinte cutanée + sanguine Lymphocytes T "cérébriformes» à noyau convoluté "cellules de SEZARY".

47 4) Autres formes cliniques: selon l'extension: lymphomes et SIDA: extra-ganglionnaires isolées leucémiques initiales histo: haute malignité immunophénotype B localisations extra-ggls: cérébrales et digestives pronostic redoutable

48 III - TRAITEMENT Dépend des critères de gravité et de l histologie. 1) Lymphomes de bas grade : abstention thérapeutique si faible masse tumorale : < 7 cm de diamètre < 3 ganglions de <3 cm de diamètre absence de signes généraux B Radiothérapie localisée dans les stades I et II monochimiothérapie Chlorambucil ou Chloraminophène* Cyclophosphamide ou Endoxan* RC longues à obtenir : 12 à 24 mois Taux de RC = 20 % Risque de leucémie II aux alkylants. Fludarabine +++ polychimiothérapie : COP Cyclophosphamide 400 mg/m 2 IV J1 VCR 1,4 mg/m 2 IV J1 Prednisone 40 mg/m 2 J1 à J5 timing : toutes les 3-4 semaines. Taux de RC = 60 à 85 % RC en 6 mois adjonction Anthracyclines CHOP +/ - Ac monoclonaux Fludarabine+ Endoxan + Mabthéra anticorps monoclonaux: Campath anti CD52

49 2) 2) Lymphomes Lymphomes de de haut haut grade grade : Radiothérapie : Radiothérapie - Rx sensibilité des lymphomes Rx sensibilité des lymphomes - réservée : f. localisées (stades I et II) réservée f. localisées (stades et II) - doses grays en 3-4 semaines doses grays en 3-4 semaines - fréquence des rechutes : intérêt de la chimiothérapie+++ fréquence des rechutes intérêt de la chimiothérapie+++ (80 % à 2 ans) (80 ans) Chimiothérapie+ anticorps monoclonal anti CD20 - standard: Anthracyclines +++ CHOP + Mabthéra - timing : toutes les semaines selon la tolérance facteurs de croissance intérêt sur l effet dose polychimiothérapies + agressives. aplasies + courtes G-CSF: Neupogen/Granocyte/ Neulasta EPO: 3 fois par semaine ou formes retards - prévention neuroméningée par MTX intrathécal. Formes avec critères de gravité mais chimiosensibles - autogreffes après conditionnement par polychimiothérapie et réinjection de cellules souches Formes résistantes ou en échec - polychimiothérapies croisées: par Aracytine à fortes doses DHAP

50 REPONSE au TRAITEMENT RC (rémission complète) disparition de toute atteinte initiale RP (rémission partielle) fonte > 80% des masses évaluables. RIC (rémission incomplète) entre 50 et 75% Echec réponse <50% SURVIE OS (Overall survival) survie globale: vivant guéri ou évolutif PFS (Progression Free Survival) ; vivant sans progression DFS (Disease Free Survival) survie vivant non évolutif EFS (Event Free Survival) survie vivantsans évenement

51 RESULTATS 1) LES LYMPHOMES DE BAS GRADE : peu de RC mais longues survies en RIC > 10 ANS 2) LES LYMPHOMES DE HAUT GRADE : 50 à 75 % RC DFS à 5 ans = 40 % à 70 % 3) les plus graves: lymphoblastiques stades IV osseux, hépatiques T très réfractaires LDH +++ Lymphomes du manteau 4) les meilleurs résultats: Burkitt (y compris stades IV medullaires et méningés) >95% de GUERISON

52 Actualité thérapeutique: Anticorps monoclonaux anti CD20

53

54 R-CHOP 50 CHOP Survie (%) 25 0 p < 0, ,5 1 1,5 2 2,5 Années

55

56

57

58

59

60

61 LNH 03 B Nombre de facteurs de l IPI ajusté à l âge <60 ans LNH03-2B LNH03-3B LNH03-1B ans LNH01-5B ans Recommandation 6 R-CHOP LNH 03-6B >79 ans LNH 03-7B GELA

62 Lymphomes Actualités: 3- recherche biologique:

63 Intérêt des tissus congelés Extraction et analyse de l ADN, de l ARN, des protéines Pour le diagnostic Analyse de la clonalité Recherche de translocations Pour la recherche

64 Exemple d analyse de marqueur moléculaire à partir de fragments tissulaires congelés Survie globale p53 non mutée (n =53) P53 mutée (n =16) p =.01 Months P53 gene mutations are associated with rapid progression and poor survival in low and low-intermediate risk Diffuse Large B-Cell Lymphomas. A GELA study. Annals of Oncol 2002

65 Puces à ADN (microarrays) Nouvelles technologies permettant d étudier globalement le génome et le transcriptome des cellules et des tissus ADN ARN Protéine Génome : gènes Transcriptome : ensemble des ARNm produits

66 Puces à ADN (microarrays) TISSU CONGELE (tumeur) tumeur gène ARNs Marquage fluo ADNc, ARNc Analyse bioinformatique Lecture (scanner) Hybridation sur une puce à ADN - ensemble de séquences connues (oligonucléotides, ADNc, BAC) - disposées sur une petite surface (lame de verre, membrane de nylon)

67 Analyse du transcriptome ARNm (profil d expression génique) Maladie Curable Maladie Fatale Lymphomes B agressifs

68 M Shipp et al, Nat Med 2002 Affy HU pts guéris + 26 dcds indépendant de l IPI Survivals of DLBCL Patients According to Array Outcome Predictor All Survival Times (Months) All by Model Cured 0.2 P-Value = Fatal / Ref y OS 70% 12%

69 A Alizadeh et al, Nature 2000 A Rosenwald, NEJM 2002 G Wright et al, PNAS «Lymphochip» : puce ADNc enrichie en séquences lymphoïdes mise en évidence de deux types de LDGCB ceux ayant une signature «centre germinatif»= GC, de bon pronostic ceux ayant une signature «cellules B activées»= ABC, de mauvais pronostic 274 pts

70 Carte d Identité des Tumeurs (LCC) Lymphomes Diffus à Grandes Cellules B profil d expression génique chez les patients du LNH98.5 profil prédictif de la réponse au Rituximab? Comparaison des résultats à ceux obtenus par L Staudt (NIH) et M Shipp (Harvard)?

71 RNAlater Milieu de stabilisation des acides nucléiques : évite la dégradation des ARNs Fragment tissulaire RNAlater (7 jours température ambiante ou 1 mois à 4 C) Inconvénients : - contrôle histologique du fragment cryopréservé +/- difficile? - résultats identiques congélation? - conservation des protéines???

72 Médecin généraliste ou spécialiste d organe: 1ère consultation d hématologie pour suspicion de lymphome 1 - Service d Hématologie Clinique et de Thérapie Cellulaire - Service du Réseau d Hématologie du Limousin Biopsie 2 - Service d Anatomo-pathologie du CHU de Limoges - Laboratoire d Hématologie du CHU de Limoges Caractérisation Morphologique et Immunophénotypique Diagnostic histologique Information et recueil du consentement éclairé Structure de référence des LNH en limousin 3 4 Recueil des données cliniques ARC+médecin réseau Service d Hématologie Clinique du CHU de Limoges Comités pluridisciplinaires : 1) Comité lymphoïde Clinico-Biologique 2) Comité lymphoïde Imagerie et Thérapeutique 3) Comité Greffe (Facultatif) Stadification et Décision thérapeutique Diagnostic de lymphome indolent Relecture systématique Pr M. Raphaël Laboratoire Hématologie Kremlin Bicètre Unité inserm U473 Séquençage des régions variables et analyse des mutations de Gènes des Ig UMR CNRS 6101 du CHU de Limoges Bio-puce avec les gènes sélectionnés Analyse statistique uni et multivariée des données

73

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens France Lymphome Espoir Comprendre les lymphomes non hodgkiniens Un guide d information pour les patients et leurs proches En partenariat avec Edition septembre 2011 Préambule La première édition datant

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger

A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger Apport de la cytoponction ganglionnaire dans le diagnostic des lymphomes A Belarbi, ZC Amir, MG Mokhtech, F Asselah Service d Anatomie et de Cytologie Pathologique CHU Mustapha Alger Introduction Large

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe LES LYMPHOMES B DE LA ZONE MARGINALE: un nouveau modèle d oncogenèse lymphoïde? Depuis de nombreuses années, l équipe de recherche «Pathologie de Cellules Lymphoïdes» au sein de l UMR5239, en collaboration

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME

LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME Lymphome non hodgkinien LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME Table des matières Introduction 2 Sang et moelle osseuse normaux et système lymphatique 3 Aperçu du lymphome non hodgkinien 6 Incidence, causes et facteurs

Plus en détail

Les greffes de cellules souches

Les greffes de cellules souches A qui en parler? Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches

Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches Impressum Texte et rédaction Mathis Brauchbar, Adrian Heuss, PD Dr Andreas Lohri, Rosmarie Pfau PD Dr Christoph Mamot, Hôpital cantonal d Aarau

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E

TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E é d i t o r i a l s o m m a i r e la l e t t r e3 TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E POUR D E M E I L L E U R S T R A I T E M E N T S Télévie 2005... Par Arsène Burny PRÉSIDENT DE LA COMMISSION TÉLÉVIE

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions De quoi se compose le système immunitaire? Chaque jour, des substances étrangères, appelées

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Transplantation de cellules souches du sang

Transplantation de cellules souches du sang Transplantation de cellules souches du sang Rapport d Immersion en communauté NICOLAS BRANDT-DIT-GRIEURIN DAMIEN POLET PHILIPPE REYMOND EHTESHAM SHAMSHER Sous la supervision de : Mme L. Soguel Prof. C.

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L historique 1960 - Pr Jean DAUSSET Découverte des groupes HLA 1970 - Pr Georges MATHE Première greffe de moelle osseuse allogénique 1974 - Pr Donald THOMAS

Plus en détail

LES GREFFES DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES J.P. JOUET. Février 2007

LES GREFFES DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES J.P. JOUET. Février 2007 LES GREFFES DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES J.P. JOUET Février 2007 Introduction Il est aujourd hui souhaitable de ne plus parler de «greffe de moelle» mais de «greffe de cellules souches hématopoïétiques

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet)

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet) MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË Réseau européen des leucémies (European Net) Groupe de travail n 6 «leucémie lymphoblastique aiguë (Workpackage

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

Leucémie Lymphoïde Chronique

Leucémie Lymphoïde Chronique Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Coordination : Pierre Feugier, Nancy Avec le soutien de Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Sommaire Qu est-ce que la leucémie lymphoïde chronique?..........................

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC)

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une hémopathie maligne appartenant au groupe des syndromes myéloprolifératifs. Elle est caractérisée par la présence d un marqueur

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer LE CANCER C EST QUOI? Généralement, le cancer se présente sous la forme d une tumeur, d une masse, qui se développe dans un organe. Les tumeurs solides, qui représentent 90% de tous les cancers, se distinguent

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

STAGE À L UNITÉ DE SOINS DES GREFFÉS (5CD)

STAGE À L UNITÉ DE SOINS DES GREFFÉS (5CD) STAGE À L UNITÉ DE SOINS DES GREFFÉS (5CD) An 1 (Clinique) An 2 (Clinique et Recherche) 3 (Recherche et Clinique) An Crédits : 6 Crédits : 6 Crédits : 3 Durée : 6 périodes Durée : 4 périodes Durée : 2

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

VIABILITE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES NON CRYOPRESERVES A UNE TEMPERATURE DE 4 C

VIABILITE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES NON CRYOPRESERVES A UNE TEMPERATURE DE 4 C VIABILITE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES NON CRYOPRESERVES A UNE TEMPERATURE DE 4 C M. Brahimi, N. Yafour, S. Osmani, F. Attaf, A. Arabi, B. Enta-Soltan, M.A. Bekadja. Service d Hématologie et de Thérapie

Plus en détail

Cytokines & Chimiokines

Cytokines & Chimiokines Cytokines & Chimiokines I. (D après Förster, R. et al. (1999) Cell 99:23) Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l organisme, des souris déficientes pour le récepteur

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Examen National Classant Module transdisciplinaire 10 : Cancérologie, onco-hématologie Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Mélanomes NOUVEAU P. SAIAG (Ambroise Paré, Boulogne Billancourt), J.-J.

Plus en détail

14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE

14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE 14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE 14.1. INTRODUCTION. 3 14.2. INDICATIONS.. 3 14.3. SOURCES DE CSH 4 14.3.1. La moelle osseuse. 4 14.3.2. Le sang périphérique 4 14.3.3. Le

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale 25 ans de lutte contre les leucémies et l infarctus du myocarde Fondé en 1987 par le Professeur Philippe Hénon et localisé au sein de l Hôpital du Hasenrain

Plus en détail

Hématologie et soins infirmiers. Dr Stéphane MOREAU Hématologie clinique CHU LIMOGES

Hématologie et soins infirmiers. Dr Stéphane MOREAU Hématologie clinique CHU LIMOGES Hématologie et soins infirmiers Dr Stéphane MOREAU Hématologie clinique CHU LIMOGES Diaporama confectionné en collaboration avec : Pr Bordessoule, Pr Jaccard, Dr Girault, Dr Turlure Réseau Hématolim Plan

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Université Pierre et Marie Curie. Hématologie. Niveau DCEM3. Polycopié National. Mise à jour : 22 juin 2006

Université Pierre et Marie Curie. Hématologie. Niveau DCEM3. Polycopié National. Mise à jour : 22 juin 2006 Université Pierre et Marie Curie Hématologie Niveau DCEM3 2006 Polycopié National Mise à jour : 22 juin 2006 2/120 Hématologie - Polycopié National 2006 Sommaire Sommaire 3 Sommaire 11 Chapitre 1 : Agranulocytose

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail