Caractéristiques de l UDI en Algérie. A.Tadjeddine, F.Razik, D. Ouabdesselem
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- Jeannine Gauvin
- il y a 6 ans
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1 Caractéristiques de l UDI en Algérie A.Tadjeddine, F.Razik, D. Ouabdesselem
2 Introduction Dans le cadre de la plateforme MENA, et en se basant sur l expertise de l ALCS dans le travail de proximité avec les UDI. l APCS à réaliser une mission de diagnostic rapide de la situation de la consommation des drogues injectable a Alger
3 Objectif principal Analyser les différentes composantes liées au phénomène de consommation des drogues injectables sur la ville d Alger.
4 Objectifs spécifiques : Sensibiliser les personnes relais identifiées sur les notions de la RdR et l importance de l implication communautaire dans la RdR. Faire participer les personnes relais dans la conception de la fiche technique et l élaboration d une cartographie de consommation sur la ville d Alger. Identifier les leviers et les opportunités possibles, et éventuellement les contraintes pour la mise en place d un programme de RdR à Alger.
5 Methodologie Population cible : UDI Interviews et FG Echantillon : 43 UDI Lieu : Alger : Bab el oued 7, Casbah :7, Draria :7, Dar el Beida :4 Bologhine : 2 Blida : 06 Periode Mai 2016
6 Quelques Résultats (1) Hommes : 90% Age : ans % ( +jeune 16 ans,+ agé 54 ans) Situation de Précarité +++ Produits : Subutex : 70% Heroine : 30% Voie d administration: injectable 85%
7 Niveau d instruction Nombre de cas % Secondaire 15 cas 35 % Terminal 04 cas 09 % Bac 01 cas 02 % Universitaire 12 cas 28 % Indéterminés 11 cas 26%
8 Activité Professionnelle Niveau socio économique Nombre de cas % Etudiant ou sans travail 27 cas 62 % Travail occasionnel 09 cas 21 % Fonctionnaire 02 cas 05 % Fonction libérale stable 05 cas 12 %
9 Quelques Résultats (2) 75% ont déjà partagé leur materiel bienque conscient du risque Manque d acces aux seringues Pharmaciens stigmatisants 33% ont été incarcérés au moins 1 fois; SERVICES DE DETOXICATION dans hôpitaux
10 Discussion Ampleur du phénomène de la consommation sur les sites 350 MIN MOY MAX MIN MOY MAX 200
11 OU? En dehors de Blida où des squats qui regroupent les PUD lors de la consommation des produits ont été reperés Les PUD ont déclaré tous que chacun s injecte seul dans un lieu préférentiel, soit à domicile, soit dans les toilettes publiques ou des cafés Rarement, deux ou trois personnes peuvent se retrouver dans la maison de quelqu un d eux où ils se permettent de s injecter en groupe.
12 QUAND? la consommation des produits reste quotidienne ; débute dés le réveil, en général vers 8h du matin et se termine tard le soir pouvant aller jusqu a 2h du matin
13 QUOI? Concernant le produit de consommation injectable ;selon les estimations: 70% des personnes consomment du Subutex 30% qui utilisent l héroïne. La pratique majeure est l injection dans presque 85% des cas. La poly-consommation des produits est le cas pour la totalité des personnes interviewées. L alcool, les psychotropes et les antalgiques morphiniques se présentent comme premières substances utilisées.
14 COMBIEN? Le nombre d injections est assez variable et dépend de plusieurs éléments, dont : la situation financière, l ancienneté dans la consommation, l adhésion ou pas au suivi médical Varie entre 1 et 8 injections avec une moyenne de 3 injections par jour.
15 PASSAGE EN MAISON D ARRET 14 des 43 PUD interviewées (33 %) ont eu au moins une incarcération,avec des extrême de 1 à 5 fois. *** 10 d entre eux : c était juste pour l acquisition du produit pour la consommation!
16 Les prises de risques liées à la consommation La plupart ont déclaré s injecter directement, sans avoir recours à la désinfection de l endroit d injection. Même pour faire dissoudre le produit, ils le font avec de l eau du robinet directement, parfois même de celle des toilettes publiques Souvent je consomme dans une toilette publique, j ai recours souvent à l eau de ces toilettes, vue que les robinets dans ces lieux sont souvent défectueuses!!! 04 PUD ont déclaré avoir été atteints d une infection cutanée post injection.
17 Les prises de risques liées à la consommation Partage des seringues Jamais pour 17 PUD Au moins pour une fois pour 26 PUD Connaissance des risques la plupart sont conscients mais malgré cela ils partagent la seringue
18 Les prises de risques liées à la consommation la totalité ont confirmé qu ils connaissent dans leurs entourages de consommation des PUD des deux sexes qui offrent leurs corps pour se procurer le produit.
19 Offres de services
20 Disponibilité et accès aux outils de prévention pour un usage à moindre risque Accès aux seringues Difficultés +++ Accès géographique Accès financier Stigmatisation
21 Disponibilité et accès aux outils de prévention pour un usage à moindre risque Accès aux seringues Difficultés +++ Accès géographique Accès financier Stigmatisation
22 Disponibilité et accès aux outils de prévention pour un usage à moindre risque
23 Accès aux services de soin et leurs disponibilités Deux tiers des PUD interviewées ont rapportées toutes le passage par l hôpital de Blida ou le désir d y passer à la recherche d un sevrage et guérison de cette addiction. L accès à cet hôpital est sous RDV vue la grande demande j ai exprimé ma volonté de faire un sevrage à un médecin qui m a orienté vers l hôpital de Blida.j ai eu un RDV un mois après; j étais hospitalisé Une fois hospitalisé, la prise en charge se base en général sur le sevrage classique, c'est-à-dire une association de médicaments psychotropes qui tentent d aider le patient à surmonter ses crises de manques. L efficacité de cette prise en charge et selon les onze PUD qui en ont bénéficiées, c est une approche qui n a pas donné de résultats.
24 Accès aux services de soin et leurs disponibilités Une PUD interviewée je suis passé six fois par l hôpital de Blida, et à chaque fois c est la même chose. Dés la sortie, je retombe dans le milieu de la consommation. Ma volonté s affaiblit rapidement, et je retombe dans l usage..il faut nous trouver une solution radicale. Selon Mr le chef de service d addictologie à l hôpital de Blida; le plan stratégique prévoit sa mise en œuvre au cours de cette année 2016 vers le mois de septembre au niveau de certains centre pilote
25 Place de la société civile dans l accompagnement des PUD Aucune des 43 PUD interviewées n a déclaré la présence dans son secteur d une association qui s intéresse à leurs problèmes, ou leur porte de l aide même en soutien psychologique.
26 Quelques données Hosdpitalières Janvier Aout 2016 UDI 177 cas HCV 89 cas (51%) HIV 24 cas (14%) HVC 154 cas UDI 89 cas (56%) ans 32 cas 18% 25 ans -49 ans 128 cas 72 % 50 ans et plus 17 cas 10%
27 Conclusion Tout reste à faire! Manque de données : Enquête RdR Annonce par le MSPRH de la mise à disposi on de la méthadone dans les prochaines semaines Garantir une démarche concertée (VS médicocentrée) entre toutes les parties prenantes Place des communautés
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