Je vous présente ci après le résultat de mes travaux sur les points 1 à 4 de cette mission

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Je vous présente ci après le résultat de mes travaux sur les points 1 à 4 de cette mission"

Transcription

1 FRANCOIS BOUCHON PARIS, LE 8 mars 2014 LICENCIE ES-SCIENCES MATHEMATIQUES LICENCIE EN DROIT 105, AVENUE DE VERSAILLES PARIS DIPLOME EXPERT COMPTABLE COMMISSAIRE AUX COMPTES TEL PORT EXPERT AGREE PAR LA COUR DE CASSATION HONORAIRE fr.bouchon@gmail.com. Monsieur le Président SOCIETE IMMOBILIERE DU PARC MONTMORENCY 19 Boulevard de Montmorency PARIS Monsieur le Président, Vous m avez demandé par lettre de mission du 19 janvier 2014 de : - 1) décrire l organisation de la comptabilité de votre société en précisant si cette organisation respecte les règles légales et les principes de sécurité généralement recommandés - 2) décrire les procédés mis en place pour réaliser les détournements et les masquer - 3) chiffrer le montant des détournements - 4) rechercher si les intervenants extérieurs ont rempli les obligations qui leur incombent, tant en matière de mise en garde du conseil d administration et de son président qu en matière de contrôle, et, le cas échéant, montrer le lien entre ces manquements et le préjudice. - 5) Relire le projet du nouveau manuel de procédure en cours de rédaction - 6) Le cas échéant assister la SIPM dans ses démarches en vue d obtenir indemnisation de son préjudice Je vous présente ci après le résultat de mes travaux sur les points 1 à 4 de cette mission MEMBRE D UNE ASSOCIATION AGREEE, LE REGLEMENT DES HONORAIRES PAR CHEQUE EST ACCEPTE N TVA FR APE 6920 Z

2 F. BOUCHON Note n 1 2 / Présentation générale de l organisation de la SIPM 1.1. Principes généraux d organisation Organisation de la SIPM La gestion de la SIPM est organisée selon le schéma classique des sociétés françaises : l'assemblée générale des associés élit un conseil d'administration qui élit un président et un bureau. Les membres du conseil sont bénévoles Le conseil d administration définit les orientations et prend les décisions importantes. La mise en œuvre de ces décisions et la gestion courante sont confiées à des personnes rémunérées Pour assister le conseil, le personnel administratif comprenait en principe : Un directeur Une secrétaire Une comptable Une aide comptable La comptabilité était supervisée par un cabinet d expert comptable extérieur Elle est contrôlée, comme la loi l impose, par un commissaire aux comptes. Certaines opérations comptables matérielles sont effectuées par un préposé de la société chargée de la maintenance informatique. En dehors du personnel administratif la SIPM rémunère du personnel de gardiennage et d entretien Une telle organisation est classique, et respecte tant les règles légales que les principes d organisation généralement admis. Elle fonctionne parfaitement si chacun remplit correctement sa tâche.

3 F. BOUCHON Note n 1 3 / Appréciation sur la fiabilité de cette organisation Règles générales concernant la sécurité d une organisation. Toutes les organisations recherchent la sécurité, et la première idée est que la sécurité augmente au fur et à mesure qu on augmente le nombre de procédures de contrôle. La réalité est plus nuancée. Il faut, en premier lieu, se souvenir que les contrôles comptables et que leur qualité des facteurs humains. On constate en second lieu que la multiplication des procédures de contrôle se heurte, dans la pratique, à plusieurs obstacles, les principaux étant la baisse d efficacité des procédures supplémentaires et l augmentation des coûts. La pratique, aujourd hui, est de rechercher l équilibre optimum Cas particulier de la SIPM L organisation de la SIPM prévoit une redondance des contrôles ; les travaux matériels faits par les salariés comptables sont surveillés au quotidien par le directeur, et régulièrement par l expert comptable et le commissaire aux comptes. La mission du directeur et de l expert comptable est, chacun dans leurs domaine, d organiser et d assurer le bon fonctionnement du service, et, en cas de difficultés d informer le conseil d administration pour que celui ci puisse prendre les mesures nécessaires. La mission du commissaire aux comptes est d opérer les contrôles et vérifications prévus dans ses normes professionnelles et de signaler toutes les anomalies relevés au conseil d administration. Le travail de la comptable de SIPM était donc vérifié par trois contrôleurs (le conseil d administration, ne faisant pas parti des «opérationnels» ne devant pas, en principe, être décompté dans les organes de contrôle) Une telle organisation répond parfaitement aux critères de sécurité généralement admis dans les petites structures ; très rares sont les sociétés qui ont plus de degrés de contrôle ; un assez grand nombre en a moins.

4 F. BOUCHON Note n 1 4 / Organisation des services administratifs de la SIPM Ma mission ne consiste pas à remonter dans le temps, ce qui ne présenterait pas grand intérêt, mais décrire l origine de la situation qui a permis à une salariée de procéder à des détournements importants pendant une période d au moins 24 mois allant de août 2011 à septembre 2013 et à décrire la situation actuelle. En 2011 les services administratifs étaient composés, comme il l a été dit précédemment D un directeur D une comptable D une aide comptable D une secrétaire La comptabilité était supervisée par le cabinet d expertise comptable AUDITEC et contrôlée par madame PINIOT commissaire aux comptes Obligations du directeur Il n existe pas, à ma connaissance, de fiche de poste définissant les attributions précises de chacun des salariés. Pour regrettable qu elle soit dans le cadre de ma mission, cette absence n est pas anormale dans le cadre d une petite structure dans laquelle la répartition des tâches répond aux compétences de chacun, complétée par les instructions orales données par le directeur Obligations de l expert comptable En ce qui concerne l expert comptable le code déontologique de la profession oblige, depuis de nombreuses années celui ci à présenter une «lettre de mission» décrivant les prestations auxquelles il s engage. Cette obligation a été confirmée par le décret n du 30 mai 1997, remplacé depuis par l article 151 du Décret n du 30 mars 2012 A ma connaissance le cabinet AUDITEC n avait pas, à l époque des faits, présenté de lettre de mission ; il ne l a fait que le 30 septembre 2013, après la découverte des détournements En l absence de lettre de mission on doit considérer que la prestation de l expert comptable est l une des missions normalisée telles qu elles sont définies par l ordre des experts comptables. Dans le cas présent, sachant que le bilan de l exercice clos le 30 juin 2012 a été présenté sur une plaquette à l en tête d AUDITEC, il apparaît logique de penser que la mission adaptée est celle de «présentation des comptes» actuellement définie par la norme professionnelle NP 2300 agrée par arrêté ministériel du 20 juin 2011, cette édition ne faisant que reprendre des

5 F. BOUCHON Note n 1 5 / 13 normes antérieures de contenu similaire. Les obligations correspondantes pèsent donc sur l expert comptable Obligations du commissaire aux comptes En ce qui concerne le commissaire aux comptes la lettre de mission est également rendue obligatoire par la «NORME D EXERCICE PROFESSIONNELLE 210» (NEP 210) Son absence est cependant sans influence sur le présent rapport puisque la mission du commissaire aux comptes est définie par la loi et précisée par un abondant volume de NEP supervisé par le H3C (Haut Conseil du Commissariat aux Comptes) et ne peut donc faire l objet de discussion. Notons dés l abord que, selon les normes qui leurs sont respectivement applicables, ces deux professionnels doivent exercer leurs fonctions avec un esprit critique et faire part au conseil d administration de toutes les anomalies ou irrégularités relevées. L expert comptable à également un devoir de conseil (NP 2300 point 7) 1.3. Logiciel utilisé La SIPM présente la caractéristique d'être une société d'attribution ce qui implique que les logiciels utilisés doivent permettre de remplir, en principe aisément, les tâches suivantes : -gestion de l'immeuble ; ce qui implique la possibilité de faire des appels de fonds prévisionnels ou définitifs, d'envoyer aux associés les situations et comptes rendus correspondants -gestion de la société -gestion des payes Les sociétés d'attribution étant rares, il n'existe pas sur le marché de logiciel spécifique à cette particularité, mais seulement des logiciels de gestion de copropriété utilisés par les syndics d'immeuble. C'est ce qui a amené, voici de longues années, un conseil précédent de la SIPM, à commander la réalisation d'un logiciel spécifique. Des explications qui m'ont été données j'ai compris que celui ci est basé sur trois modules : -un module axé sur la gestion de l'immeuble ; ce module a été développé spécifiquement pour la SIPM et lui appartient -un module standard paye (ciel paye) -un module standard comptabilité générale (ciel compta) dans lequel se déversent les renseignements tirés des deux logiciels précédents.

6 F. BOUCHON Note n 1 6 / 13 Cette solution était probablement la meilleure à l'époque compte tenu de l'état de la technique. Elle pose aujourd'hui un certain nombre de problèmes. a) Les évolutions techniques mais aussi les politiques commerciales des vendeurs de logiciels standard font que ceux ci évoluent tous les trois ans environ. Ces évolutions obligent à modifier périodiquement les interfaces, à modifier les programmes ou à introduire des ajouts, fragilisant la cohésion de l ensemble. Ce qui était à l origine un ensemble cohérent s accompagne de plus en plus de «patchs» (rustines) et de programmes annexes b) le fonctionnement de l ensemble implique l intervention d un informaticien extérieur pour certaines opérations usuelles telles que les appels de fond. Même si SIPM est propriétaire du programme et des codes sources correspondants, une indisponibilité prolongée de l informaticien qui a rédigé les programmes et en a assuré depuis la maintenance, risque de poser des problèmes délicats, et ce d autant plus que, à ce que j ai compris, ce secteur d activité n est plus stratégique pour le prestataire de la SIPM. 2. Mécanisme mis en place pour les détournements 2.1. Mécanisme général d un détournement par salarié Un détournement de fond implique deux éléments : Un mécanisme permettant d appréhender des fonds appartenants à autrui Un mécanisme permettant de cacher les détournements. Le premier mécanisme concerne le maniement des fonds ; c est à dire la fonction de trésorier. Le second mécanisme relève de la description des mouvements de fonds ; c est à dire de la fonction comptable. C est pourquoi, depuis l apparition de la comptabilité, on recommande de ne pas confier les deux fonctions à la même personne ; c est l élément de base de toute organisation, un principe que tout dirigeant doit connaître, un principe dont le non respect doit immédiatement appeler des observations de la part de l expert comptable et du commissaire aux comptes.

7 F. BOUCHON Note n 1 7 / Origine du sinistre Aux environs de 2009 la banque a proposé à la SIPM de procéder au paiement des salaires par virement transmis a la banque par internet, la validation des virements correspondants se faisant par un simple code d autorisation. Parallèlement la banque a limité le montant maximum des virements. Il en est résulté que les payes ne pouvaient plus faire l objet d un virement unique mais devaient être réparties entre deux ou trois virements, compliquant le suivi des payes. C est dans ces circonstances que le code permettant de valider les virements a été confié à la comptable de l époque. C est dans ces conditions que la comptable s est retrouvée en possession des codes permettant d accéder à la trésorerie de la SIPM, créant ainsi toutes les conditions favorables à un sinistre Mécanisme d appréhension des fonds. Contrairement au principe ci avant rappelé, on a confié à la comptable le code permettant de valider des virements bancaires ; ce qui revient, purement et simplement, à lui confier la signature sur le compte en banque et à lui permettre de faire des virements au profit de qui elle voulait Mécanisme de dissimulation des prélèvements. En principe toute dépense doit être appuyée par une pièce justificative. Dans le cas présent, l intéressée a utilisé l interface entre les comptabilité paye et comptabilité générale. L ensemble des opérations de paye, rédaction des bulletins de payes, calcul des cotisations ouvrières et patronales correspondantes et des dépenses annexes (taxes salaires, formation, transports etc.), est élaboré dans le logiciel «paye». Le résumé des opérations du mois fait l objet dans le logiciel paye de l édition du «journal de paye mensuel», puis fait l objet d un transcodage permettant de générer l écriture de paye à passer en comptabilité générale. Ce passage, entre ciel paye et ciel compta, peut être automatique, sur demande explicite, mais il peut aussi être manuel, par ressaisie complète de l écriture en comptabilité.

8 F. BOUCHON Note n 1 8 / 13 Le mécanisme utilisé pour masquer les détournements consistait à recopier en comptabilité générale une «écriture de paye» différente de celle émanant de la comptabilité paye en majorant le montant inscrit au compte 421 «salaires à payer» ou le compte 425 «avances» Il suffisait ensuite d adresser à la banque un ordre de virement multiple comportant les virements de paye normaux et des virements complémentaires à l ordre de la comptable apurant le compte 421 ou Estimation des détournements opérés Le cabinet AUDITEC a déterminé ce montant en procédant à une analyse des virements tels que communiqués par la banque et en les comparant au journal de paye. Le montant des détournements ainsi constatés s'éleve à Recherche des causes de disfonctionnements des contrôles. Il a été vu plus haut que le sinistre n a pu avoir lieu que parce que la comptable validait elle même les virements qu elle initiait, ce qui la dispensait d avoir à présenter des bulletins de paye pour justifier les sorties de fonds. L aberration que constitue à mettre les codes de banque à disposition de la comptable : -n aurait jamais du être commise par le directeur -aurait du être révélée par les intervenants extérieurs Dans le cas présent, non seulement les contrôles n ont pas fonctionnés mais la fraude a été découverte, non par les personnes rémunérées pour exercer une surveillance, mais par un membre du conseil d administration Découverte du sinistre La SIPM emploie une trentaine de personnes réparties entre gardiennage, entretien, concierges et personnel administratif. Les mouvements financiers correspondants sont, pour un mois normal (hors 13eme mois et primes exceptionnelles, de l ordre de pour les salaires nets et de pour les charges supportées par SIPM (salaires + charges sur salaires + taxes + formation + tickets restaurants et primes diverses)

9 F. BOUCHON Note n 1 9 / 13 A la fin de l exercice clos au 30 juin 2013, un des administrateurs de la SIPM s est étonné du résultat préliminaire qui était présenté et, en en recherchant la cause, a constaté une importante dérive des charges de salaire. En recherchant la cause de cette dérive il a constaté des anomalies qui lui ont permis, de fil en aiguille, de mettre en évidence le détournement par salarié. Il apparaît donc que la fraude a été mise a jour par un administrateur bénévole et non par l un des organes de contrôle et de surveillance rémunéré ; directeur, expert comptable, commissaire aux comptes Recherches des responsabilités susceptibles d êtres engagées. La SIPM est une société dont le conseil d administration est constitué de bénévoles. Dans une telle société, le conseil d administration prend les décisions importantes et délègue les tâches administratives à des employés salariés ou a des intervenants honorés, à charge pour eux de rendre compte au conseil et d attirer son attention sur tout disfonctionnement ou risque de disfonctionnement. De fait les tâches de surveillance de la comptabilité étaient, dans le cadre de la SIPM, à l époque des faits, du ressort de trois personnes : Le directeur chargé hiérarchiquement de l organisation du service et de sa bonne marche, L expert comptable qui doit s assurer de la régularité des comptes de la société et a, pour la réalisation de sa mission, l obligation de s informer sur l organisation du service, et un devoir de conseil si l organisation ne lui parait pas conforme aux règles généralement admises. Le commissaire aux comptes qui, chargé d attester la régularité des comptes, doit, lui aussi, avant de commencer sa mission, examiner les procédures de contrôle interne mises en place par la société pour adapter ses travaux, en nature et en volume, aux éventuelles faiblesses détectées. Les faits les plus importants concernant les détournements sont relevés ci après Manquement du directeur à ses responsabilités Non respect de la séparation des fonctions. Il a été exposé plus haut que, en matière de protection des biens contre la fraude par préposé, la règle de base connue depuis la plus haute antiquité est celle de la séparation des fonctions entre le trésorier qui a accès aux fonds et le comptable qui enregistre les opérations.

10 F. BOUCHON Note n 1 10 / 13 Un trésorier comptable peut détourner des fonds et le dissimuler (où tenter de le faire jusqu'à un contrôle efficace). En cas de séparation des fonctions, le comptable ne peut opérer de détournement car il n a pas accès aux fonds, et le trésorier ne peut dissimuler son larcin puisque le montant des fonds détenus est calculé par le comptable. La dissimulation du détournement est impossible, sauf collusion de deux personnes, ce qui est beaucoup plus compliqué. En donnant la possibilité à la comptable de valider les ordres de virement passés à la banque on a permis les détournements par celle-ci Absence de suivi des dépenses de salaire Nous ne disposons pas de fiche de poste précisant le rôle du directeur Il apparaît cependant que, dans le rôle de gestionnaire qui est le sien, rentre un contrôle minimum de l utilisation des fonds qui lui sont confiés, et une surveillance minimum des opérations de paye et des montants correspondants ; dans le cas de SIPM la masse salariale représente plus de la moitié des frais de fonctionnement. Des vérifications de cohérence auraient probablement permis de découvrir plus tôt les détournements Responsabilité de l expert comptable. L expert comptable a une obligation de s informer et un devoir de conseil. Responsable de la régularité des comptes, l expert comptable doit s informer sur l organisation du service comptable qui produit les écritures ainsi que cela résulte directement de la norme NP Cette obligation concerne principalement tout ce qui peut influencer la qualité des comptes et, au premier plan, ce qui concerne les signatures bancaires Si cette mission avait correctement été remplie, l expert comptable aurait demandé le retrait de la signature à la comptable, et, en cas de refus, en aurait avisé le conseil d administration en lui conseillant de respecter la règle usuelle et les détournements auraient été évités Responsabilité du commissaire aux comptes La mission du commissaire aux comptes est très encadrée par un corpus de normes d exercices professionnelles (NEP) Le commissaire aux comptes a l obligation de s informer sur l organisation du service comptable et sur les contrôle interne mis en place, ( NEP 2-301), cette NEP précise bien que, en cas de contrôles internes déficient, le commissaire aux comptes devra ajuster le niveau de ses investigations.

11 F. BOUCHON Note n 1 11 / 13 En cas de découverte d anomalies, le commissaire aux comptes doit les signaler au conseil d administration. Il résulte de ce qui précède que, si le commissaire aux compte avait rempli sa mission conformément aux normes d exercice professionnel qui s impose à lui, il aurait immanquablement pris connaissance du fait que la signature était donnée à la comptable et aurait saisi le conseil d administration pour qu il mette fin à cette anomalie. Il aurait diligenté des contrôles approfondis sur les mouvements par virements qui auraient révélé la fraude. Les détournements auraient été évités. La non découverte de l anomalie par le commissaire aux comptes est d autant plus incompréhensible qu il a bien spécifié, dans les programmes de travail annexé a ses rapports, pour chaque année un contrôle sur «l exposition aux risques», travail qui, semble t il ne peut écarter la recherche des risques de fraude sur les payes, celles ci représentant plus de la moitié des frais de gestion. On note également la mention d un contrôle sur le «cadrage entre le livre de paye et la comptabilité». Or il apparaît que, sur l exercice 2011/2012, les montants portés en comptabilité ne correspondaient pas à ceux du livre de paye, en particulier sur les comptes 421 rémunérations dûes et 425 avance au personnel 4. Autres lacunes observées sur la période antérieure au 30/6/2013 Outre les faits relevés au point 3, mes investigations ont fait apparaître un certain nombre de faits qui devaient immanquablement attirer l attention d un professionnel sur un probable manque de fiabilité du travail comptable et aurait donc dû susciter des vérifications plus complètes 4.1. Sur la comptabilité de paye. J ai, dans le cadre de la présente mission, demandé à consulter les documents relatifs aux payes concernant les exercices 2011/2012 et 2012/2013. J ai fait les constatations suivantes Livres légaux

12 F. BOUCHON Note n 1 12 / 13 Le registre unique du personnel qui m a été présenté n est pas à jour, la dernière écriture qui y est portée date du 16 octobre Archives «papier» Il m a été indiqué que les documents correspondants, tels qu ils étaient au départ de l ancienne comptable, se trouvaient réunis sur une étagère contenant une douzaine de classeurs et quelques chemises à élastique. J ai dressé rapidement l inventaire de ces classeurs dont certains ne portent pas d étiquettes. Il résulte de cet examen que les archives papier disponibles sont incomplètes et, qui plus est, en grand désordre. Elles sont, en l état, inexploitables. Je n y ais, en particulier, pas retrouvé les doubles des déclarations aux organismes sociaux. Sauf si il résulte de «ménage» opéré par des salaries licenciés l état de ces archives aurait dû attirer des mesures de la part du directeur, de l expert comptable et du commissaire aux comptes. Rappellons que les documents relatifs à la paye doivent être tenus à jour et pouvoir être présenté immédiatement en cas de passage d un inspecteur du travail Archives «informatiques» La comptabilité informatique a pu, heureusement, être réinstallée sur le matériel actuellement utilisé par la comptabilité si bien que, pour l essentiel, la société est en mesure de répondre aux questions posées en cas de contrôle 4.2. Etats de rapprochement bancaire Selon la doctrine comptable les opérations doivent être immédiatement comptabilisées ; par exemple un chèque doit être comptabilisé dés son émission. Mais il se peut que le destinataire du chèque n encaisse pas celui-ci immédiatement ; à contrario la banque peut comptabiliser un prélèvement automatique bien avant que la société n en soit avisée. Il existe donc usuellement un écart entre le solde comptable du compte en banque et le solde du relevé bancaire. Cet écart doit être expliqué en détail chaque mois dans un document appelé «rapprochement bancaire» dont le principe est simple : Solde bancaire opérations passées par la banque et non comptabilisées + opération comptabilisées et non passées par la banque = solde comptable

13 F. BOUCHON Note n 1 13 / 13 (Le tout pris algébriquement puisqu il peut y avoir des opérations au débit et au crédit) L état de rapprochement est un instrument de contrôle essentiel ; il permet de vérifier que les opérations bancaires sont toutes comptabilisées. Des états de rapprochements erronés ou faisant apparaître des écarts sont le signe incontournable d une comptabilité déficiente. J ai demandé à consulter les relevés de banque et les états de rapprochements des exercices 2011/2012 et 2012/2013. Les classeurs auxquels j ai eu accès m ont permis de constater : -Qu ils ne contenaient pas la totalité des relevés de banque du crédit du nord -Qu ils ne comportaient pas, pour chaque mois, un état de rapprochement. -Que la plupart des états de rapprochement ont une présentation défectueuse car elle ne présente pas directement le solde bancaire ; interdisant ainsi le contrôle direct A partir des documents que j ai pu réunir il apparaît que, si on trouve, pour certains mois, des états de rapprochement visuellement corrects (c'est-à-dire dont le montant indique pour le solde comptable correspond à celui-ci, dont le montant indiqué pour le solde bancaire correspond a celui-ci et dont le solde arithmétique est nul), on trouve également des états de rapprochement portant explicitement la mention d un écart ou d autres indiquant un solde en comptabilité différent de celui relevé sur le livre comptable. En dehors des états de rapprochement dressés à la fin de l exercice social qui, pour ceux que j ai consulté, sont apparemment corrects, la moindre consultation des classeurs banque permet de constater, outre les lacunes apparentes des états de rapprochement retrouvés, le mauvais classement et l absence d un certain nombre de relevés de banque et d états de rapprochements. Tels sont les résultats de mes investigations Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire et je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l expression de mes sentiments distingués. Paris, le 8 mars 2014 François BOUCHON

EXEMPLE D'UNE LETTRE DE MISSION

EXEMPLE D'UNE LETTRE DE MISSION MISSION CONCOURANT A L'ETABLISSEMENT DES COMPTES ANNUELS EXEMPLE D'UNE LETTRE DE MISSION M........ Vous avez bien voulu solliciter notre assistance comptable et nous vous remercions pour cette marque de

Plus en détail

Le cabinet est situé à Uccle à proximité de l Observatoire, au numéro 35 Avenue Houzeau.

Le cabinet est situé à Uccle à proximité de l Observatoire, au numéro 35 Avenue Houzeau. Syndic d immeuble Présentation : En tant que professionnel du chiffre et agrée comptable fiscaliste, notre société prend en charge la gestion administrative, financière et technique, de votre bien en privilégiant

Plus en détail

CONTRAT DE SYNDIC n Conforme à l'avis du Conseil National de la Consommation du 27 septembre 2007 et arrêté NOVELLI du 19 mars 2010

CONTRAT DE SYNDIC n Conforme à l'avis du Conseil National de la Consommation du 27 septembre 2007 et arrêté NOVELLI du 19 mars 2010 DIRECTION COPROPRIETE 51 rue Louis Blanc 92917 PARIS LA DEFENSE Cedex 01 46 91 25 25 ENTRE LES SOUSSIGNES : CONTRAT DE SYNDIC n Conforme à l'avis du Conseil National de la Consommation du 27 septembre

Plus en détail

Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B.

Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B. Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B. du 26/02/2005 modifié les 15/03/2008, 21/04/2012 et 22/02/2014 I.REGLEMENT FINANCIER PREAMBULE La Fédération Française du Sport Boules, bénéficiant d une

Plus en détail

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle Alger, le 08 février 2015 Note à Messieurs les : - Présidents des Conseils d Administration ; - Présidents Directeurs Généraux ; - Directeurs Généraux ; - Présidents des Directoires ; - Directeur Général

Plus en détail

PIECES COMPTABLES ET DOCUMENTS DE PAIEMENT

PIECES COMPTABLES ET DOCUMENTS DE PAIEMENT PIECES COMPTABLES ET DOCUMENTS DE PAIEMENT 1. Les pièces comptables A. La facture Définition : Etat détaillé des biens et services vendus que le fournisseur remet ou envoie à l acheteur. C est un document

Plus en détail

CONTRAT DE SYNDIC DE COPROPRIETE

CONTRAT DE SYNDIC DE COPROPRIETE CONTRAT DE SYNDIC DE COPROPRIETE ENTRE LES SOUSSIGNES L'association des copropriétaires de l'immeuble situé à... et représentée par le Conseil de Gérance ou à défaut, par. dûment mandatée à cette fin en

Plus en détail

Statuts : Etoile Saint Amandoise.

Statuts : Etoile Saint Amandoise. Statuts : Etoile Saint Amandoise. Sommaire : Présentation But et composition Affiliation Ressources Administration et fonctionnement o Comité de direction o Le bureau o Assemblée générale Ordinaire o Assemblée

Plus en détail

Manuel des procédures Dernière MAJ : 20/06/2012

Manuel des procédures Dernière MAJ : 20/06/2012 Manuel des procédures Dernière MAJ : 20/06/2012 36 rue de Paris BP 162 97464 Saint-Denis Cedex Tél. : 0 262 90 78 52 Fax : 0 262 90 78 53 Association Territoriale Siret : 317 194 777 00031 Code APE : 8559B

Plus en détail

CNAFC CONSOMMATEURS. Entraide et vie quotidienne des familles Informer - Conseiller Concilier

CNAFC CONSOMMATEURS. Entraide et vie quotidienne des familles Informer - Conseiller Concilier CNAFC CONSOMMATEURS Entraide et vie quotidienne des familles Informer - Conseiller Concilier Copropriété Les honoraires de syndic : des charges inacceptables?. Pourquoi cette fiche. Près de la moitié des

Plus en détail

I. DEFINITION DE NOTRE MISSION

I. DEFINITION DE NOTRE MISSION N/Réf. : LETTRE DE MISSION DE SURVEILLANCE Paris, le.. M.......... Cher (chère) Monsieur ou Madame, Nous vous remercions de la confiance que vous voulez bien accorder à notre Cabinet en envisageant de

Plus en détail

Cette perte concerne exclusivement la gestion en compte propre de la CNCE, c est-à-dire une activité indépendante de sa trésorerie.

Cette perte concerne exclusivement la gestion en compte propre de la CNCE, c est-à-dire une activité indépendante de sa trésorerie. COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 17 octobre 2008 --- Du fait de l extrême volatilité des marchés et du krach boursier de la semaine du 6 octobre, le Groupe Caisse d Epargne a connu un important incident

Plus en détail

ANNEXE AU CONTRAT DE SYNDIC LISTE NON LIMITATIVE DES PRESTATIONS INCLUSES DANS LE FORFAIT

ANNEXE AU CONTRAT DE SYNDIC LISTE NON LIMITATIVE DES PRESTATIONS INCLUSES DANS LE FORFAIT ANNEXE AU CONTRAT DE SYNDIC LISTE NON LIMITATIVE DES PRESTATIONS INCLUSES DANS LE FORFAIT PRESTATIONS DÉTAILS I. Assemblée générale I. 1 Préparation de l assemblée générale. a) Etablissement de l ordre

Plus en détail

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée Article 1 : Constitution et dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents

Plus en détail

DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n CA 2013-07-02

DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n CA 2013-07-02 DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n CA 2013-07-02 Fax : +33 (0)4 66 21 97 84 ETABLI ENTRE MONSIEUR / MADAME Domicilié(e) : ET La Société D-HABITAT «L agence immobilière» Domiciliée : Les portes d'uzès

Plus en détail

Directive sur les services de paiement

Directive sur les services de paiement Directive sur les services de paiement Les principales dispositions - Novembre 2009 La Directive sur les Services de Paiement (DSP) est entrée en vigueur le 1er novembre dernier conformément à l Ordonnance

Plus en détail

Contrat d association entre médecins-dentistes Sans mise en commun des honoraires

Contrat d association entre médecins-dentistes Sans mise en commun des honoraires Page 1 Contrat d association entre médecins-dentistes Sans mise en commun des honoraires Entre le... X... m é d e c i n - d e n t i s t e, m a t r i c u l e..., d o m i c i l i é à.... r u e... N o....

Plus en détail

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF Chapitre I : Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières Section I : Dispositions générales Article 264 : Les dispositions du présent chapitre

Plus en détail

Contrat Syndic de Droit

Contrat Syndic de Droit Pour le Syndicat des copropriétaires de la Résidence.. Contrat Syndic de Droit XX février 2015 Office public de l habitat des communes de l Oise 4 rue du Général Leclerc CS 10105-60106 Creil Cedex 1 T.

Plus en détail

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration.

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration. Association loi 1901 ARTICLE 1 : CONSTITUTION Création Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, et le décret du 16 août 1901 ayant pour

Plus en détail

DevHopons plus que des relations

DevHopons plus que des relations DevHopons plus que des relations CONGO BRAZZA : LES NOUVELLES OFFRES D EMPLOI 04/04/2013 Assistant Contrôleur Interne Lieu d affectation Objet du poste : Sous la supervision du Responsable du Contrôle

Plus en détail

COPROPRIETE : LES COMPTES DU SYNDICAT

COPROPRIETE : LES COMPTES DU SYNDICAT INC document FICHE PRATIQUE J255/ 03-09 COPROPRIETE : LES COMPTES DU SYNDICAT Chaque année, les copropriétaires votent un budget de fonctionnement pour les dépenses courantes et éventuellement des travaux

Plus en détail

Sous forme de tableau, nous revenons pas à pas, tant sur le contenu même de l arrêté, que sur celui de son Annexe.

Sous forme de tableau, nous revenons pas à pas, tant sur le contenu même de l arrêté, que sur celui de son Annexe. ARC / ABUS N 2247 / 24 03 10 / www.unarc.asso.fr ARRETE NOVELLI DU 19 MARS 2010 SUR LES CONTRATS DE SYNDIC UNE ANALYSE LIGNE A LIGNE NOS CONSEILS AUX COPROPRIETAIRES Comme nous l indiquons dans nos articles

Plus en détail

RECOMMANDATIONS PROPOSÉES

RECOMMANDATIONS PROPOSÉES SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE RECOMMANDATIONS PROPOSÉES (Ce guide doit être utilisé avec le Programme de vérification des syndics) **Ce n est pas nécessaire de le retourner au Bureau national**

Plus en détail

Le droit au compte. Direction de la Surveillance des relations entre les particuliers et la sphère financière

Le droit au compte. Direction de la Surveillance des relations entre les particuliers et la sphère financière Direction de la Surveillance des relations entre les particuliers et la sphère financière Initialement conçu comme une mesure destinée à concilier le principe de liberté contractuelle en matière d ouverture

Plus en détail

STATUTS ASSOCIATION LOI 1901

STATUTS ASSOCIATION LOI 1901 STATUTS ASSOCIATION LOI 1901 TITRE I CONSTITUTION OBJET SIEGE SOCIAL DUREE Article 1 : CONSTITUTION ET DENOMINATION Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi

Plus en détail

Nomination et renouvellement de MCF et PR associé à temps plein

Nomination et renouvellement de MCF et PR associé à temps plein Enseignants associés Référence : décret n 85-733 du 17 juillet 1985 modifié décret n 2007-772 du 10 mai 2007 et arrêté du 10 mai 2007 Le régime de l association régi par le décret n 85-733 du 17 juillet

Plus en détail

COURTIER EN ASSURANCE I. CONDITIONS REQUISES. A. Age et nationalité 23/07/2012

COURTIER EN ASSURANCE I. CONDITIONS REQUISES. A. Age et nationalité 23/07/2012 COURTIER EN ASSURANCE 23/07/2012 Le courtier d assurance est un commerçant qui fait à titre principal des actes d entremise dont le caractère est commercial. A ce titre, il doit s inscrire au Registre

Plus en détail

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC Association SYNADEC Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, le décret du 16

Plus en détail

Rapport d audit interne

Rapport d audit interne Exercice social clos au 31/12/2004 Rapport d audit interne du Président du Conseil d administration de la Compagnie Financière de Deauville en application de l article 117 de la loi n 2003-706 du 1 er

Plus en détail

MODÈLE DE PROCURATION ET NOTE EXPLICATIVE

MODÈLE DE PROCURATION ET NOTE EXPLICATIVE MODÈLE DE PROCURATION ET NOTE EXPLICATIVE TABLE DES MATIÈRES Votre procuration est un document important Mise en garde 4 Pour bien comprendre la procuration Note explicative 6 1. Qu est-ce qu une procuration?...

Plus en détail

Charte d audit du groupe Dexia

Charte d audit du groupe Dexia Janvier 2013 Charte d audit du groupe Dexia La présente charte énonce les principes fondamentaux qui gouvernent la fonction d Audit interne dans le groupe Dexia en décrivant ses missions, sa place dans

Plus en détail

T.V.A. et Responsabilité de l'organe de révision

T.V.A. et Responsabilité de l'organe de révision T.V.A. et Responsabilité de l'organe de révision par Georg NANEIX Conseiller fiscal gnaneix@fiscal-legal.net Chaque nouveau texte légal contient un grand nombre d incertitude, de possibilités et de risques

Plus en détail

Association loi 1901 - BP 82056-25402 AUDINCOURT CEDEX // 06.13.81.96.71 - www.crmfc.fr

Association loi 1901 - BP 82056-25402 AUDINCOURT CEDEX // 06.13.81.96.71 - www.crmfc.fr 1 TITRE I CONSTITUTION, OBJET, SIEGE SOCIAL, DUREE Article 1 : Constitution et dénomination Il est fondé entre les personnes physiques ou morales qui adhérent ou adhéreront aux présents statuts, une association

Plus en détail

CONVENTION DE PORTAGE

CONVENTION DE PORTAGE S.A.R.L. au capital de 9 000 - SIRET : 505 565 568 00018 RCS Toulouse Siège social : 9 les hauts de Cante 31380 Montastruc la Conseillère code NAF : 741G Tél. : 0971 333 814 Fax : 05 34 26 19 34 Courriel

Plus en détail

PRESENTATION DU CONTEXTE, DU CADRE JURIDIQUE ET COMPTABLE

PRESENTATION DU CONTEXTE, DU CADRE JURIDIQUE ET COMPTABLE PRESENTATION DU CONTEXTE, DU CADRE JURIDIQUE ET COMPTABLE Annexe 1 SEF - Pôle Analyses, Etudes Bancaires et Financières 1/8 I. CONTEXTE L Institut d Emission des Départements d Outre-Mer (IEDOM) a désigné

Plus en détail

Annexe IV : rapport du Président du Conseil d Administration

Annexe IV : rapport du Président du Conseil d Administration Annexe IV : rapport du Président du Conseil d Administration joint au rapport de gestion rendant compte des conditions de préparation et d organisation des travaux du Conseil ainsi que des procédures de

Plus en détail

Le rôle du syndic. Introduction

Le rôle du syndic. Introduction Le rôle du syndic Introduction Le syndic constitue un concept nouveau dans la société marocaine. Il est apparu avec l apparition de la copropriété. Celle ci a été régie pendant longtemps par le Dahir de

Plus en détail

Feuille de route du copropriétaire

Feuille de route du copropriétaire Feuille de route du copropriétaire Que vous soyez déjà copropriétaire dans un immeuble géré par le cabinet IFNOR ou que vous veniez juste de faire l acquisition d un bien immobilier, nous avons voulu au

Plus en détail

Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations

Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations Centre de Ressources et d Information des Bénévoles Ce que l on va aborder Propos introductifs : l esprit

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ. Assurance maladie, maternité, décès. Direction de la sécurité sociale

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ. Assurance maladie, maternité, décès. Direction de la sécurité sociale Protection sociale Assurance maladie, maternité, décès MINISTÈRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES _ MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ _ Direction de la sécurité sociale Sous-direction de l accès

Plus en détail

Responsabilité pénale de l association

Responsabilité pénale de l association Responsabilité pénale de l association Infractions limitativement définies : Le code pénal prévoit la responsabilité pénale des personnes morales à raison des infractions réalisées pour leur compte et

Plus en détail

Les Estivales Juillet 2009. Alain Maurey

Les Estivales Juillet 2009. Alain Maurey Responsabilité civile il : comment éviter la mise en cause? Les Estivales Juillet 2009 Alain Maurey Sommaire Les fondements de la responsabilité Quelques obligations de l expert-comptable Les grandes caractéristiques

Plus en détail

CONTRAT DE SYNDIC de COPROPRIETE

CONTRAT DE SYNDIC de COPROPRIETE CONTRAT DE SYNDIC de COPROPRIETE Entre les parties soussignées : A.1. L association des copropriétaires de la résidence inscrite à la BCE sous le n dont le siège est situé Ici représentée par agissant

Plus en détail

OGA et Expert-Comptable

OGA et Expert-Comptable OGA et Expert-Comptable PRESENTATION GENERALE DES OGA 6 JANVIER 2011 Cyrille BOUSSEAU créé en 1976 sous le n 1 02 510 1200 adhérents créée en 2007 sous le n 2 04 510 150 adhérents LES «OGA» Les avantages

Plus en détail

Tout dossier client est affecté à un binôme leader 1 / assistante :

Tout dossier client est affecté à un binôme leader 1 / assistante : Assistance administrative et financière Intuitae vous propose de prendre en charge vos problématiques administratives, comptables et financières : collecte et classement de vos documents administratifs,

Plus en détail

«A R A P L de HAUTE NORMANDIE» Association déclarée, régie par la Loi du 1 er juillet 1901 ============ REGLEMENT INTERIEUR TITRE I

«A R A P L de HAUTE NORMANDIE» Association déclarée, régie par la Loi du 1 er juillet 1901 ============ REGLEMENT INTERIEUR TITRE I «A R A P L de HAUTE NORMANDIE» ASSOCIATION REGIONALE AGREEE DES PROFESSIONS LIBERALES de HAUTE NORMANDIE Association déclarée, régie par la Loi du 1 er juillet 1901 ============ REGLEMENT INTERIEUR TITRE

Plus en détail

ASSOCIATION HISTORIQUE DU TEMPLE DE PARIS. www.templedeparis.fr

ASSOCIATION HISTORIQUE DU TEMPLE DE PARIS. www.templedeparis.fr ASSOCIATION HISTORIQUE DU TEMPLE DE PARIS 40 rue des Blancs Manteaux - 75004 Paris www.templedeparis.fr STATUTS DE L ASSOCIATION Article 1 Titre Il est constitué entre les adhérents aux présents statuts

Plus en détail

B. Le rapprochement bancaire

B. Le rapprochement bancaire D autres signataires peuvent éventuellement être désignés mais il n est pas prudent de multiplier inconsidérément le nombre de personnes habilitées à effectuer des règlements sur le compte du comité d

Plus en détail

Le décret comptable. Quelques repères... ...pour mieux comprendre. Guide d information pour les copropriétaires

Le décret comptable. Quelques repères... ...pour mieux comprendre. Guide d information pour les copropriétaires direction générale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction Guide d information pour les copropriétaires Le décret comptable Quelques repères......pour mieux comprendre Juin 2007 Plan du guide

Plus en détail

Association diocésaine de Blois 2, rue Porte Clos-Haut 41000 BLOIS

Association diocésaine de Blois 2, rue Porte Clos-Haut 41000 BLOIS Association diocésaine de Blois 2, rue Porte Clos-Haut 41000 BLOIS 1 INTRODUCTION Rappel sur l organisation temporelle du diocèse de Blois. L évêque est le seul administrateur du diocèse. L évêque prend

Plus en détail

La comptabilité des copropriétés Formation du 16 octobre 2010

La comptabilité des copropriétés Formation du 16 octobre 2010 La comptabilité des copropriétés Formation du 16 octobre 2010 1 Le règlement de copropriété Le règlement de copropriété est avant tout un contrat interne, dont les copropriétaires sont les parties contractantes.

Plus en détail

mode d emploi(s) , source de ressources twitter.com/dtalents

mode d emploi(s) , source de ressources twitter.com/dtalents mode d emploi(s) twitter.com/dtalents, source de ressources 2 MODES D EMPLOI(S) 1. Sans Dtalents 2. Avec Dtalents Les 4 atouts principaux de Dtalents : Un engagement social total : garantie et paiement

Plus en détail

LE CONTROLE DES COMPTES. Maîtrise du fonctionnement des comptes de tiers et des comptes de trésorerie. Modalités : TABLE DES MATIERES

LE CONTROLE DES COMPTES. Maîtrise du fonctionnement des comptes de tiers et des comptes de trésorerie. Modalités : TABLE DES MATIERES LE CONTROLE DES COMPTES Objectif(s) : o o o Lettrage, Apurement des comptes d'attente, Contrôle du compte banque. Pré-requis : o Maîtrise du fonctionnement des comptes de tiers et des comptes de trésorerie.

Plus en détail

REGIME DE FRAIS DE SANTE COLLECTIF A ADHESION OBLIGATOIRE

REGIME DE FRAIS DE SANTE COLLECTIF A ADHESION OBLIGATOIRE REGIME DE FRAIS DE SANTE COLLECTIF A ADHESION OBLIGATOIRE Rappel des principales clauses devant figurer dans la lettre d information individuelle formalisant la mise en place du régime par DUE (Décision

Plus en détail

GUIDE DU MICROPORTEUR SUIVI BUDGETAIRE ET D ACTIVITE Mesure «appui aux microprojets» FSE 4-2.3

GUIDE DU MICROPORTEUR SUIVI BUDGETAIRE ET D ACTIVITE Mesure «appui aux microprojets» FSE 4-2.3 GUIDE DU MICROPORTEUR SUIVI BUDGETAIRE ET D ACTIVITE Mesure «appui aux microprojets» FSE 4-2.3 I. Contexte : Pourquoi, quand et comment réaliser le suivi budgétaire? II. Les modalités générales de prise

Plus en détail

Chapitre 8. Les règlements et le rapprochement bancaire

Chapitre 8. Les règlements et le rapprochement bancaire Chapitre 8 et le rapprochement bancaire Les opérations financières Le rapprochement bancaire Les moyens de règlement sont divers : espèces, chèque, virement, carte bancaire, lettre de change, etc. Ils

Plus en détail

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE 1. Pourquoi une comptabilité? 2. Les principes comptables 3. Le plan comptable associatif 4. La tenue de la comptabilité CDOS90-Formations/Juin 2009 1 1 1. POURQUOI UNE COMPTABILITE?

Plus en détail

Amis du Chant Lyrique Associés en Europe. Association loi 1901

Amis du Chant Lyrique Associés en Europe. Association loi 1901 Amis du Chant Lyrique Associés en Europe. Association loi 1901 Statuts TITRE PREMIER ARTICLE 1 : CONSTITUTION ET DENOMINATION Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie

Plus en détail

La suppression du poste de gardien

La suppression du poste de gardien La suppression du poste de gardien Comment ça marche Comment ça marche? Pourquoi supprimer? Avantages et inconvénients? Quelles économies? Cadre légal et réglementaire Réduction n est pas suppression Si

Plus en détail

Circulaire du 7 juillet 2009

Circulaire du 7 juillet 2009 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l économie, de l industrie et de l emploi NOR : ECEC0907743C Circulaire du 7 juillet 2009 concernant les conditions d application de l arrêté du 31 décembre 2008 relatif

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. I. La comptabilité : une invention ancienne toujours en évolution... 17

TABLE DES MATIÈRES. I. La comptabilité : une invention ancienne toujours en évolution... 17 TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE 1 Histoire, définition et rôle de la comptabilité... 17 I. La comptabilité : une invention ancienne toujours en évolution... 17 A. Les origines antiques de la comptabilité...

Plus en détail

ISF-INVEST. - article 1 : Constitution et Dénomination. - article 2 : Objet. - article 3 : Siège social. - article 4 : Durée de l association

ISF-INVEST. - article 1 : Constitution et Dénomination. - article 2 : Objet. - article 3 : Siège social. - article 4 : Durée de l association ISF-INVEST Club STATUTS DE L'ASSOCIATION - article 1 : Constitution et Dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

Exemples de typologies présentées par TRACFIN

Exemples de typologies présentées par TRACFIN Exemples de typologies présentées par TRACFIN Exemples de typologies concernant l assurance vie 1. Abus de faiblesse Madame A, retraitée de 80 ans, dispose de revenus annuels inférieurs à 50 000 et d un

Plus en détail

DECLARATION D ACCIDENT

DECLARATION D ACCIDENT CONTRAT D ASSURANCE AIG N 4.091.165 FEDERATION FRANCAISE DE BASKET BALL DECLARATION D ACCIDENT En cas d accident, cette déclaration accompagnée des documents détaillés ci-après est à envoyer à : AIG EUROPE

Plus en détail

Entreprises étrangères travaillant en France

Entreprises étrangères travaillant en France Entreprises étrangères travaillant en France QUELLES SONT LEURS OBLIGATIONS? Si les entreprises sont établies sur le territoire de l Union européenne, elles peuvent «librement» effectuer des travaux en

Plus en détail

DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n

DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n ETABLI ENTRE Madame Monsieur Domicilié(e) : ET DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n France La Société Domiciliée : FREECADRE Les portes d'uzès - 1 rue Vincent Faita 30000 Nîmes France Représentée par

Plus en détail

ASSOCIATION DE FINANCEMENT DU PARTI NOUS CITOYENS STATUTS

ASSOCIATION DE FINANCEMENT DU PARTI NOUS CITOYENS STATUTS ASSOCIATION DE FINANCEMENT DU PARTI NOUS CITOYENS STATUTS Article 1er : Dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

Sommaire détaillé. Partie 1-Lemandat du trésorier CE... 25

Sommaire détaillé. Partie 1-Lemandat du trésorier CE... 25 Organisation de votre guide pratique du trésorier CE... 3 Guide de première connexion... 5 Accéder à votre publication sur : mode d emploi... 7 Rechercher un modèle sur www.editions-tissot.fr... 8 Sommaire

Plus en détail

SYNDIC. - Création d une immatriculation obligatoire de toutes les copropriétés au sein d un registre national.

SYNDIC. - Création d une immatriculation obligatoire de toutes les copropriétés au sein d un registre national. SYNDIC 1- Immatriculation de la copropriété 2- Gestion de la copropriété 3- Transparence et prévention des difficultés 1- Immatriculation de la copropriété Portée - Création d une immatriculation obligatoire

Plus en détail

Codes des banques 9 septembre 2009

Codes des banques 9 septembre 2009 Codes des banques 9 septembre 2009 1/16 PREAMBULE Le Code des banques a été établi par l Association des banques néerlandaises (NVB) en réponse au rapport intitulé Naar herstel van vertrouwen (vers le

Plus en détail

RAPPORT DU PRESIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE ET LES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE

RAPPORT DU PRESIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE ET LES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE RAPPORT DU PRESIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE ET LES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE Mesdames, Messieurs, En application des dispositions de l article L.225-37 du Code de commerce, j ai l honneur

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L AMÉNAGEMENT DURABLES Décret n o 2007-1303 du 3 septembre 2007 fixant les règles nationales d éligibilité

Plus en détail

Guide de la mobilité bancaire

Guide de la mobilité bancaire Guide de la mobilité bancaire Service communication SwissLife Banque Privée 10/2009 SwissLife Banque Privée -Siège social : 7, place Vendôme - 75001 Paris - SA au capital de 36.470.960 382 490 001 RCS

Plus en détail

La ventilation des adhérents de notre Association peut se résumer ainsi en 2014 par rapport à l'exercice 2013 (de mai à mai) :

La ventilation des adhérents de notre Association peut se résumer ainsi en 2014 par rapport à l'exercice 2013 (de mai à mai) : 22 rue Robert 69458 LYON CEDEX 06 Tél. : 04 72 83 61 30 Fax : 04 72 83 61 33 E-mail : aplrl@aplrl.asso.fr Madame, Monsieur, Nous vous prions de trouver ci-dessous, le Rapport Moral prévu par l'article

Plus en détail

Arrêtons. Chapitre I er. - Les assemblées générales de copropriétaires

Arrêtons. Chapitre I er. - Les assemblées générales de copropriétaires Règlement grand-ducal du 13 juin 1975 prescrivant les mesures d'exécution de la loi du 16 mai 1975 portant statut de la copropriété des immeubles. - base juridique: L du 16 mai 1975 (Mém. A - 28 du 23

Plus en détail

RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUR LES ETATS FINANCIERS ARRETES AU 31 DECEMBRE 2012

RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUR LES ETATS FINANCIERS ARRETES AU 31 DECEMBRE 2012 RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUR LES ETATS FINANCIERS ARRETES AU 31 DECEMBRE 2012 Association «AL BAWSALA» JUILLET 2013 Av. Hédi Karray - Imm.Luxor 2 ème Etage - Centre Urbain Nord -1082 Tunis SARL

Plus en détail

MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE

MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE Mise à jour : 02/03/15 1 CONDITIONS GENERALES POUR ETRE APPRENTI p. 2 2 - ENREGISTREMENT DU CONTRAT p. 2 3 DEFINITION DU CONTRAT D APPRENTISSAGE p. 5 4 - EXECUTION

Plus en détail

INSTRUCTION N 017-12-2010 RELATIVE A L'ORGANISATION DU CONTRÔLE INTERNE AU SEIN DES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES

INSTRUCTION N 017-12-2010 RELATIVE A L'ORGANISATION DU CONTRÔLE INTERNE AU SEIN DES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES INSTRUCTION N 017-12-2010 RELATIVE A L'ORGANISATION DU CONTRÔLE INTERNE AU SEIN DES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES Le Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l'afrique de l'ouest, Vu le Traité

Plus en détail

STATUTS TYPE D UDCCAS. Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS)

STATUTS TYPE D UDCCAS. Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS) STATUTS TYPE D UDCCAS Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS) PREAMBULE Les statuts de l UNCCAS prévoient en leur article 5 la possibilité de constituer des

Plus en détail

aux Comptes et Attestation

aux Comptes et Attestation Rapports des Commissaires aux Comptes et Attestation page.1. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels* 186.2. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés* 188.3.

Plus en détail

DOSSIER DE CANDIDATURE - FORMATION CERTIFIANTE INTENSIVE DE COACH SANE CYCLE 2 -

DOSSIER DE CANDIDATURE - FORMATION CERTIFIANTE INTENSIVE DE COACH SANE CYCLE 2 - DOSSIER DE CANDIDATURE POUR LA FORMATION CERTIFIANTE INTENSIVE DE COACH SANE CYCLE 2 Dossier d inscription à renvoyer par courrier à : Mani Coaching Institut Alexandra GAÏTELLI 14/16, rue du Faubourg Saint

Plus en détail

CREER UNE ASSOCIATION : MODE D EMPLOI

CREER UNE ASSOCIATION : MODE D EMPLOI CREER UNE ASSOCIATION : MODE D EMPLOI Selon l'article 2 de la loi de 1901, les associations peuvent «se former librement sans autorisation ni déclaration». Pour exister officiellement, il convient néanmoins

Plus en détail

Lettre d information sur un projet d accord référendaire ayant pour objet la mise en place d un régime de protection sociale complémentaire

Lettre d information sur un projet d accord référendaire ayant pour objet la mise en place d un régime de protection sociale complémentaire DOCUMENT 1 Lettre d information sur un projet d accord référendaire ayant pour objet la mise en place d un régime de protection sociale complémentaire «RAISON SOCIALE EMPLOYEUR» «COORDONNEES DU SALARIE»

Plus en détail

Article L52-4 Article L52-5 Article L52-6

Article L52-4 Article L52-5 Article L52-6 Article L52-4 Tout candidat à une élection désigne un mandataire au plus tard à la date à laquelle sa candidature est enregistrée. Ce mandataire peut être une association de financement électoral, ou une

Plus en détail

LA CONDUITE D UNE MISSION D AUDIT INTERNE

LA CONDUITE D UNE MISSION D AUDIT INTERNE 1 LA CONDUITE D UNE MISSION D AUDIT INTERNE Toute mission d Audit est réalisée en trois étapes essentielles: 1 ère étape : La préparation de la mission 2 ème étape : La réalisation de la mission 3 ème

Plus en détail

Guide Pratique du Trésorier CE

Guide Pratique du Trésorier CE Guide Pratique du Trésorier CE Gratuit : votre extrait d, ouvrage commenté Madame, Monsieur, Vous tenez entre les mains votre extrait gratuit de l ouvrage "Guide Pratique du Trésorier CE" des Éditions

Plus en détail

HD 5.60 : «Ecritures des opérations diverses»? La comptabilité libérale est une comptabilité simplifiée par rapport au plan comptable (PCG) de 1999.

HD 5.60 : «Ecritures des opérations diverses»? La comptabilité libérale est une comptabilité simplifiée par rapport au plan comptable (PCG) de 1999. 15 octobre 2009 HD 5.60 : «Ecritures des opérations diverses»? Avec «Compta libérale» version 5.6 apparaît un nouveau journal, celui des écritures des opérations diverses. Jusqu à présent, vous vous en

Plus en détail

Intervention des experts-comptables

Intervention des experts-comptables Stage de Préparation à l Installation Intervention des experts-comptables PLAN DE L'INTERVENTION Présentation de la profession d'expert-comptable Présentation des missions de l expert-comptable Présentation

Plus en détail

La gestion du compte de l État

La gestion du compte de l État FINANCES PUBLIQUES TRÉSORERIE Nouvelle convention MINÉFI/Banque de France La gestion du compte de l État Article d Olivier Cuny, administrateur civil à l Agence France Trésor, en collaboration avec Dominique

Plus en détail

Association déclarée régie par la Loi de 1901. Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S T A T U T S TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Association déclarée régie par la Loi de 1901. Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S T A T U T S TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES C.E.P.R.E.M.A.P. Décembre 2004 CENTRE POUR LA RECHERCHE ECONOMIQUE ET SES APPLICATIONS C.E.P.R.E.M.A.P. Association déclarée régie par la Loi de 1901 Siège Social : 48, Boulevard Jourdan -75014 PARIS S

Plus en détail

Comité des Fêtes d Oulins

Comité des Fêtes d Oulins Comité des Fêtes d Oulins Association loi 1901- Statuts du COMITE DES FETES D OULINS ARTICLE 1 : CONSTITUTION Création Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par

Plus en détail

17/03/67, Loi du 31/12/85 et 21/07/94 et du 13/12/2000.(Loi SRU). Conseil pour tout litige concernant la Copropriété.

17/03/67, Loi du 31/12/85 et 21/07/94 et du 13/12/2000.(Loi SRU). Conseil pour tout litige concernant la Copropriété. œ- FFlmmobili a - FNAIM W TVA intracommunautaire FR 60310601679 Code FNAIM, 89 rue de la Boétie, APE 703A Madame, ensemble immobilier «Le Jardin Madame Le suivi des affaires, (technique, administratif

Plus en détail

CONTRAT CLIP ( Contrat de Location Informatique Pure ) John Dow entreprise de location-vente, réparation informatique et graphisme numérique.

CONTRAT CLIP ( Contrat de Location Informatique Pure ) John Dow entreprise de location-vente, réparation informatique et graphisme numérique. CONTRAT CLIP ( Contrat de Location Informatique Pure ) Résumé du contrat : Le Loueur (la société JOHN DOW) s engage à louer du matériel informatique au Client en l échange du payement d une somme mensuelle

Plus en détail

PASSEPORT POUR LA MISE EN SITUATION PROFESSIONNELLE -MSP- HABILITATION DE L ARCHITECTE DIPLÔMÉ D ÉTAT À EXERCER LA MAITRISE D ŒUVRE EN SON NOM PROPRE

PASSEPORT POUR LA MISE EN SITUATION PROFESSIONNELLE -MSP- HABILITATION DE L ARCHITECTE DIPLÔMÉ D ÉTAT À EXERCER LA MAITRISE D ŒUVRE EN SON NOM PROPRE École nationale supérieure d architecture Montpellier PASSEPORT POUR LA MISE EN SITUATION PROFESSIONNELLE -MSP- HABILITATION DE L ARCHITECTE DIPLÔMÉ D ÉTAT À EXERCER LA MAITRISE D ŒUVRE EN SON NOM PROPRE

Plus en détail

Janvier 2012. La notion de blanchiment

Janvier 2012. La notion de blanchiment Cellule de Traitement des Informations Financières Avenue de la Toison d Or 55 boîte 1 1060 Bruxelles Tél. : +32 2 533 72 11 Fax : +32 2 533 72 00 E-mail : info@ctif-cfi.be NL1156d La lutte contre le blanchiment

Plus en détail

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE Article 1 - Constitution La présente association est une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.

Plus en détail

Diplôme d Aide-comptable et Diplôme de Comptable

Diplôme d Aide-comptable et Diplôme de Comptable 07.10.2013 Diplôme d Aide-comptable et Diplôme de Comptable Nouveau En parallèle du Diplôme d aide-comptable, nous proposons un cours destiné à développer les compétences théoriques et pratiques de base

Plus en détail

Modèle de décision unilatérale instituant un système de garanties collectives complémentaire obligatoire frais de santé

Modèle de décision unilatérale instituant un système de garanties collectives complémentaire obligatoire frais de santé Modèle de décision unilatérale instituant un système de garanties collectives complémentaire obligatoire frais de santé La direction de l entreprise.. (forme juridique et dénomination sociale) dont le

Plus en détail

GUIDE D UTILISATION SIMPLY SYNDIC

GUIDE D UTILISATION SIMPLY SYNDIC GUIDE D UTILISATION SIMPLY SYNDIC NOVEMBRE 2014 1 SOMMAIRE Installation Page 4 Démarrage et mise en route Page 5 1. CREATION DE LA COPROPRIETE 1.1 L IMMEUBLE Page 6 1.2 LES LOTS Page 7 1.3 LES COPROPRIETAIRES

Plus en détail