Chapitre 1

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1 Chapitre 1 Pauline Alméras

2 Table des matières Chapitre 1 Le brassage génétique et la diversité des génomes dans une espèce... 2 I Reproduction sexuée et stabilité de l espèce... 2 A Deux types de cellules... 2 B Reproduction sexuée et cycle de vie... 4 II La méiose et la formation des gamètes... 5 III Méiose et brassage génétique... 6 A L intérêt des croisements... 6 B Le brassage interchromosomique... 8 C Le brassage intrachromosomique D Gènes liés ou indépendants IV Les anomalies de la méiose A Des caryotypes anormaux B - Duplications et familles multigéniques V Fécondation et diversité des zygotes Conclusion : Page 1 sur 19

3 Chapitre 1 Le brassage génétique et la diversité des génomes dans une espèce Chaque espèce possède un ensemble de caractères particuliers : tous les individus d une espèce possèdent un même caryotype («cartographie» des chromosomes d une cellule) et les mêmes gènes. Néanmoins, chaque individu issu de la reproduction sexuée possède des caractéristiques qui lui sont propres, du fait d une combinaison unique d allèles. Dans ce chapitre, nous allons chercher à comprendre comment la reproduction sexuée peut assurer à la fois la stabilité du caryotype d une espèce et la diversité des individus qui la composent. I Reproduction sexuée et stabilité de l espèce Quels mécanismes de la reproduction sexuées permettent d assurer la stabilité du caryotype et donc des caractères d une espèce? A Deux types de cellules Les cellules germinales correspondent aux cellules impliquées dans la reproduction sexuée. Les autres cellules de l organisme sont qualifiées de cellules somatiques. Comparaison des caryotypes. Caryotypes humains Cellules somatiques Cellules germinales Dégagez les similitudes et les différences de caryotypes dans les deux types de cellules. Points communs On constate que dans toutes les cellules humaines, il y a 23 types de chromosomes : 22 autosomes (chromosomes non sexuels), + chromosomes sexuels. Page 2 sur 19

4 Différences 1 - Dans les cellules somatiques, les chromosomes peuvent se regrouper en paires. Les chromosomes d une même paire sont qualifiés de chromosomes homologues. Ils portent les mêmes gènes, mais des allèles qui peuvent être différents. Rappel de 1 e S : Début de cycle cellulaire -> chromosomes avec une seule chromatide. Après la réplication -> chromosomes avec 2 chromatides strictement identiques. Attention : dans une cellule somatique, les chromatides d un chromosome sont identiques (car issues de la réplication). De telles cellules sont qualifiées de diploïdes. Leur formule chromosomique est 2n = 46. n = types de chromosomes différents, 2 = nombre d exemplaire de chaque type, 46 = nombre total de chromosomes dans la cellule. Remarque : le nombre de chromatides n intervient pas dans la formule chromosomique. 2 - Dans les cellules germinales (= gamètes), chaque type de chromosome n est présent qu en un seul exemplaire. Ces cellules sont qualifiées d haploïdes. Leur formule chromosomique est n = 23. Page 3 sur 19

5 B Reproduction sexuée et cycle de vie Etude du cycle de vie et identification des phases. Cycle de vie de l Homme - Colorez en jaune les phases haploïdes, et en rouge les phases diploïdes (hors cellules particulières). - Indiquez par un astérisque vert sur le cycle l emplacement des mécanismes permettant de passer d une phase à l autre. Notez le nom de ces phénomènes si vous les connaissez (vous en connaissez au moins un!) -> Positionner fécondation et méiose La fécondation correspond à la fusion de 2 gamètes haploïdes. Elle entraine la formation d une cellule-œuf = zygote, qui donnera un organisme diploïde suite à de nombreuses mitoses. Fécondation : fusion n = 23 n = 23 2n = 46 Lors de la production des gamètes, la méiose permet la production de 4 cellules haploïdes à partir d une cellule diploïde. Cellule à 2n = 46 -> gamète à n = 23 L alternance de la méiose et de la fécondation au cours de la reproduction sexuée permet de conserver la stabilité du caryotype de l espèce. Page 4 sur 19

6 II La méiose et la formation des gamètes Comment la méiose permet-elle de passer de la phase diploïde à la phase haploïde? TP 1 Comme la mitose, la méiose est précédée d une réplication. Elle débute donc avec des chromosomes homologues ayant deux chromatides strictement identiques. En revanche, elle ne conserve pas l information génétique puisque la quantité d ADN par rapport à la cellule souche en début de cycle est divisée par deux. Tableau récapitulatif du TP Lors de la 1 e division de méiose, il y a séparation des chromosomes homologues au moment de l anaphase. Lors de la deuxième division de la méiose (division équationnelle) ce sont les chromatides qui migrent aux pôles. Grâce à la succession de ses deux divisions très particulières, la méiose permet la formation de 4 gamètes haploïdes à partir d une cellule souche diploïde. Page 5 sur 19

7 III Méiose et brassage génétique Pour comprendre comment la méiose intervient dans la diversité des gamètes, on étudie des résultats de croisements entre individus. A L intérêt des croisements Quels sont les enseignements apportés par les croisements? Rappels de vocabulaire : Une personne ayant deux allèles identiques pour un gène donné est dite homozygote pour ce gène. Une personne ayant deux allèles différents pour un gène donné est dite hétérozygote pour ce gène. Deux allèles d un gène sont dits codominants lorsque chez une personne hétérozygote les 2 allèles s expriment au niveau du phénotype. Exemple : pour les groupes sanguins, une personne ayant les allèles (A//B) est du groupe [AB] : les allèles A et B sont codominants. Si, toujours chez une personne hétérozygote, on ne voit l effet que d un allèle au niveau du phénotype, on dit que celui-ci est dominant par rapport à l autre allèle. Celui qui dont on ne voit pas l effet est dit récessif. Exemple : pour les groupes sanguins, une personne ayant les allèles (A//O) est du groupe [A] : l allèle est dominant par rapport à l allèle O. L allèle O est récessif par rapport à l allèle A. Etude à partir d un exemple : la transmission de la couleur chez la souris Le cas étudié par la suite est un exemple de monohybridisme : on étudie la transmission d un seul caractère, ici la couleur du pelage de la souris. Les enseignements des croisements : exemple de l étude du pelage d une souris Pour étudier les transmissions des allèles, les laboratoires utilisent souvent des individus dont le génotype est connu et stable au cours des générations. Ceci implique que ces individus soient homozygotes pour le gène étudié. Ils sont dits de lignée pure, notée P. On souhaite étudier la transmission du caractère [couleur] chez la souris. Ce caractère est gouverné par un gène dont il existe deux allèles : a et G. On dispose des lignées suivantes : Page 6 sur 19

8 Génération : P Phénotype : [albinos] Génotype : (a//a) Génération : P Phénotype : [grise] Génotype : (G//G) 1- Proposez une expérience permettant d établir les règles de dominance, récessivité ou codominance entre ces deux allèles. 2- Proposez une expérience permettant de déterminer les gamètes produits par une souris grise qui n est pas de lignée pure, ainsi que son génotype. 1 Pour établir les règles de dominance, on peut croiser deux individus de lignées pures différentes. On appelle les descendants d un tel croisement génération F1. Ils sont tous hétérozygotes pour le gène étudié. Rappel conventions d écriture : génotype entre parenthèses, phénotype entre crochets. Génération P (a//a) (G//G) [blanche] [grise] Méiose Gamètes produits (a/) (G/) Fécondation Génération F1 (a//g) -> tous les individus de la F1 sont hétérozygotes [grises] -> 100 % gris : G est dominant par rapport à a. 2 Pour déterminer le génotype et les gamètes produits par un individu inconnu, on peut réaliser un croisement avec un parent homozygote récessif pour le ou les gènes étudiés. Le parent récessif ne produisant que des gamètes avec des allèles récessifs, le phénotype des descendants permet de déduire les gamètes produits par l individu à tester. Ce type de croisement s appelle un croisement-test, ou test-cross. Page 7 sur 19

9 Exemple : souris grise testée x souris albinos P -> 50 % de souris grises et 50 % de souris blanches. La souris albinos n ayant produit que des gamètes (a/), on en déduit que la souris grise testée a produit 50 % d allèles (a/) et 50 % d allèles (G/). On peut de plus déterminer le génotype de la souris : ici (G//a). Les croisements peuvent permettre d établir : 1 - les règles de dominance et de récessivité entre les allèles grâce à la F les gamètes produits par un individu à tester grâce à un croisement-test ou «test-cross», réalisé entre l individu à tester et un parent récessif. 3 le génotype de l individu à tester, qui peut se déduire des gamètes produits. B Le brassage interchromosomique Comment se répartissent les chromosomes leur de la formation des gamètes? Hypothèses : - Les chromosomes d origine maternelle et les chromosomes d origine paternelle sont répartis dans des gamètes différents (hypothèse de Camille). - Les chromosomes d origine maternelle et les chromosomes d origine paternelle sont répartis de façon aléatoire (hypothèse de Paul). TP 2 : Etude d un brassage interchromosomique chez la drosophile Etape 1 : - Ce qu on fait : On cherche à déterminer de quelle façon les chromosomes se répartissent lors de la méiose. Pour cela, on étudie la transmission de 2 gènes portés par deux chromosomes différents. Ici on étudie deux caractères : la couleur du corps et la longueur des ailes. Remarque : on étudie la transmission de 2 caractères : c est un cas de dihybridisme. - Comment on le fait : On réalise un test-cross entre un individu de F1 (donc double hétérozygote) et un parent double récessif. On observe les phénotypes des descendants pour déterminer quels ont été les gamètes produits par a F1. - Résultats attendus : D après l hypothèse de Camille, la F1 devrait produire 2 types de gamètes (un avec les chromosomes d origine maternelle, un avec les chromosomes d origine paternelle). D après l hypothèse de Paul, les chromosomes se répartissent de façon aléatoire donc la F1 devrait produire 4 types de gamètes. Le nombre de phénotypes observés chez les descendants permettra donc de déterminer qui a raison. Page 8 sur 19

10 Etape 3 : Faire attention à la présentation : tableau ou schéma correctement représentés, informations complètes, lisibles, titré Attention, pas de texte seul. Mais pas de schéma ni de tableau sans commentaire! Phénotypes observés Pourcentage Phénotypes parentaux = phénotypes présents chez un des parents Phénotypes recombinés = phénotypes correspondant à un mélange des caractères observés chez les deux parents [vg+, eb+] 25 % [vg, eb] 25 % [vg+, eb] 25 % [vg, eb+] 25 % Phénotypes observés à l issu du croisement F1 x P2 On observe 4 phénotypes différents à l issue du croisement-test. Etape 4 : Les individus du croisement-test présentent 4 phénotypes possibles : les deux phénotypes parentaux et deux phénotypes recombinés. Tous ces phénotypes ont la même fréquence : 25%. Le parent P2, double récessif, ayant produit uniquement des gamètes (vg/ eb/), on en déduit que les individus de F1 ont produit 4 types de gamètes, tous équiprobables : (vg+/, eb+), (vg+/, eb/), (vg/, eb+/), (vg/, eb/). C est donc Paul qui a raison. Page 9 sur 19

11 Lors de la méiose, les chromosomes se répartissent au hasard durant l anaphase 1. On appelle cela le brassage interchromosomique. Pour une cellule initiale à 2n = 4, il y a 2^2 = 4 gamètes possibles. Pour une cellule initiale à 2n=46 (23 paires de chromosomes), le brassage génétique peut mener à 2 23 combinaisons différentes pour les gamètes, soit plus de 8 millions. La répartition aléatoire des chromosomes lors de l anaphase 1 de la méiose entraine donc un fort brassage génétique. Page 10 sur 19

12 C Le brassage intrachromosomique Pages Autres cas de dihybridisme = croisement impliquant deux caractères : longueur des ailes et couleur des yeux. Etude du croisement du doc 1 page 22 corrigé : parent homozygote = mâle, F1 = femelle : pourcentages de phénotypes parentaux et pourcentage de phénotypes recombinés différents de 25% : les phénotypes parentaux sont nettement majoritaires. Noter et discuter les éventuelles hypothèses Gènes sur 2 chromosomes différents : on devrait avoir 4 types de gamètes, 25% de chaque. Gènes sur 1 même chromosome : on devrait avoir 2 types de gamètes, 50 % de chaque (uniquement des types parentaux). Comment expliquer que la F1 puisse dans certains cas produire plus de gamètes de type parental que de gamètes de type recombiné? Lecture du document 2 page 22 -> discuter l hypothèse de Sutton. Les résultats montrent que les chromosomes peuvent ne pas «garder leur individualité» lors de la méiose. Observation de chromosomes en prophase I de méiose Lors de la prophase I de la méiose, les chromosomes homologues s apparient : ils s accolent et leurs chromatides se croisent au niveau de zones de contact appelées chiasmas. A ce niveau, des portions de chromatides peuvent s échanger entre les chromosomes homologues. On appelle ce phénomène crossing-over, ou enjambement. Il se déroule de façon aléatoire. Schématiser Après séparation des chromatides, on obtient 4 agamètes : 2 présentant des chromatides non remaniées, 2 avec des chromatides remaniées. Page 11 sur 19

13 Remarque : dans la pratique, une paire de chromosomes peut présenter plusieurs crossing-over. Lorsque la cellule à l origine des gamètes présente un crossing-over entre les 2 gènes étudiés, il y a alors production de 2 gamètes de type parental et de 2 gamètes de type recombiné (chromatides remaniées). Mais si la cellule à l origine des gamètes ne présente pas de crossingover entre les 2 gènes étudiés, alors les 4 gamètes produits sont de type parental. Au total, sur un grand nombre de gamètes produits, les gamètes de type parental sont bien majoritaires par rapport aux gamètes de type recombiné. Cette recombinaison de chromatides par crossing-over lors de la prophase 1 de méiose est appelée brassage intrachromosomique. Remarque : plus les gènes étudiés sont distants sur le chromosome, plus il y a de chances qu un crossing-over se produise. D Gènes liés ou indépendants Les gènes présents sur des chromosomes différents sont répartis de façon aléatoire dans les gamètes : on dit qu ils sont indépendants. Les gènes présents sur un même chromosome sont le plus souvent transmis en même temps (sauf s il y a un crossing-over) : on dit qu ils sont liés. Comment peut-on déterminer si deux gènes sont indépendants ou liés? TP 3 Etape 1 : Pour déterminer si deux gènes sont indépendants ou liés, on réalise un croisement-test entre un individu hétérozygote pour les 2 gènes étudiés (F1) et un double récessif. On observe le résultat du croisement, et on calcule le pourcentage obtenu pour chaque type de phénotype. Si les phénotypes parentaux et recombinés sont présents en proportions similaires, alors les gènes sont indépendants. Si les phénotypes parentaux sont présents en plus grande proportion que les phénotypes recombinés, alors les gènes sont liés. Page 12 sur 19

14 Etape 3 : Présentation des résultats sous forme d un tableau avec un titre. Préparation à l interprétation : calcul du pourcentage de phénotypes parentaux et de phénotypes recombinés. Etape 4 : On constate que les phénotypes parentaux sont présents en plus grande proportion que les phénotypes recombinés. Le parent double récessif n ayant produit que des gamètes avec des allèles récessifs, on en déduit que la F1 a produit 4 types de gamètes dans des proportions différentes : en effet il y a eu plus de gamètes de type parental produits que de gamètes de type recombinés. On en déduit que les deux gènes liés sont indépendant. La présence de gamètes de type recombiné s explique par l existence de crossing-over lors de la méiose à l origine de certains des gamètes. Bilan du III : Lors de la méiose, le brassage intrachromosomique en prophase I puis le brassage interchromosomique en anaphase I se cumulent. Si on prend en compte l ensemble des gènes (soit environ chez l Homme) le nombre de combinaisons possibles est immense : on peut considérer qu il tend vers l infini. Dans la pratique, on peut estimer que chaque gamète produit est unique. Page suite : exemple de brassage avec 3 gènes (2 sur la même paire de chromosomes, le 3 e sur une autre paire) Page 13 sur 19

15 Exemple de brassage avec 3 gènes Page 14 sur 19

16 IV Les anomalies de la méiose Quelles peuvent être les conséquences d un mauvais déroulement de la méiose? A Des caryotypes anormaux Rechercher de l origine de deux anomalies chromosomique : trisomie 21 et syndrome de Klinefelter Trisomie 21 La trisomie 21 se met en place lorsque l un des deux gamètes possède 2 chromosomes 21 au lieu d un seul. Cette anomalie est due à un mauvais fonctionnement de la méiose, qui peut se produire à deux moments : - Les deux chromosomes homologues migrent du même côté de la cellule lors de l anaphase 1 - Ou les chromatides migrent du même côté de la cellule lors de l anaphase 2 On n observe pas de naissance avec monosomie 21 (fusion d un gamète normal et d un gamète sans chromosome 21) car cette anomalie n est pas viable et entraine une fausse-couche : on dit qu elle est létale. Remarque : toutes les paires de chromosomes peuvent être affectées mais la plupart des trisomies ne sont pas viables. Page 15 sur 19

17 Le syndrome de Klinefelter Les problèmes de méiose peuvent également concerner les chromosomes sexuels. Le syndrome de Klinefelter (XXY) est un exemple de trisomie. Dans l exercice, lorsque ce syndrome est lié au père, celui-ci a fourni un gamète avec un chromosome X et un chromosome Y. Ceci n est possible que si l anomalie est due à l anaphase I de méiose (non séparation des chromosomes homologues, donc X et Y se retrouvent dans la même cellule fille). Remarque : la monosomie sexuelle X0 est viable. Elle correspond au syndrome de Turner. B - Duplications et familles multigéniques Certains gènes présentent une grande similitude dans leur séquence. On dit qu ils constituent une famille multigénique. Exemples : - Famille des globines - Famille des marqueurs cellulaires HLA - Famille des pigments rétiniens - Famille des gènes homéotiques Dans une famille multigénique, certains gènes peuvent être strictement identiques. D autres encore peuvent être non fonctionnel, c est-à-dire ne coder aucune protéine active : on parle de pseudogènes. Comment des anomalies de méiose peuvent-elles être à l origine des familles multigéniques? 1 UNE APPROCHE DE L HISTOIRE D UNE FAMILLE MULTIGENIQUE 1- Comparaison des gènes avec un logiciel. On constate que tous ces gènes ont un pourcentage de ressemblance élevé : au moins 40 %. Ceci suggère qu ils ont une origine commune. On estime qu ils se sont formés à partir d un gène ancestral. 2- Les différences entre les gènes s expliquent par des mutations. 3- Plus deux gènes présentent de différences, plus ils ont divergés il y a longtemps. On les place alors dans des positions éloignées dans un arbre de parenté. Inversement, 2 gènes ayant des séquences ayant un fort pourcentage de ressemblance ont divergé il y a peu de temps. Ils ont donc une parenté très proche. Page 16 sur 19

18 2 DUPLICATION ET MEIOSE Avec la pâte à modeler, modéliser une anomalie de méiose aboutissant à la duplication d un gène. Un crossing-over inégal peut mener à la duplication d un gène. L existence des familles multigéniques s explique par des duplications de gènes dues à des accidents de méiose. Obtention de 4 gamètes : 2 normaux (ici avec les gènes 1 et 2), 1 avec duplication (gène 2 présent en 2 exemplaires), 1 avec perte d un gène (gène 2 absent ; souvent létal). Un crossing-over inégal peut parfois se produire entre 2 chromosomes d une paire différente : dans ce cas il y a translocation ou transposition de gènes sur une nouvelle paire. L existence des familles multigéniques implique qu un gène a été dupliqué plusieurs fois. Chaque copie dupliquée évolue ensuite indépendamment, et peut accumuler des mutations. Les anomalies de la méiose peuvent être létales, ou être à l origine de troubles (anomalies de caryotype). Mais elles sont également source de diversification et de complexification du génome, comme le montrent les familles multigéniques. Page 17 sur 19

19 V Fécondation et diversité des zygotes En quoi la fécondation participe-t-elle à la diversité des zygotes formés? Questions page 25 1 La fécondation correspond au regroupement des chromosomes du gamète mâle et d un gamète femelle. Elle aboutit à la formation d un zygote diploïde. Schéma pour cellule 2n = 6 : Gamète mâle haploïde n = 3 Gamète femelle haploïde n = 3 Zygote diploïde 2n = 6 Remarque : juste après la fécondation, les chromosomes du zygote n ont qu une seule chromatide, comme toute cellule en début de cycle. Le cycle cellulaire se poursuit normalement, et après la réplication les chromosomes ont deux chromatides. Remarque : lorsqu un spermatozoïde pénètre dans l ovocyte, un mécanisme se met en place pour empêcher tout autre spermatozoïde de pénétrer. Remarque 2 : lorsque ce mécanisme est défaillant, 2 spermatozoïdes risquent de féconder l ovocyte. On obtient alors un zygote triploïde non viable sur le long terme. 2 Notation : c+ = couleur agouti, c = couleur noir / p+ = pelage uni, p = pelage piebald. En F1, 100 % des individus ont pour génotype (c+//c, p+//p) et pour phénotype [c+ p+] donc c+ est dominant sur c, p+ est dominant sur p. Ils produisent 4 types de gamètes de façon équiprobable car les gènes sont indépendants : (c+/ p+/), (c+/ p/), (c/ p+/) et (c/ p/). Echiquier de croisement F1 x F1 : Gamètes mâle Gamètes femelles (c+/ p+/) (c+/ p/) (c/ p+) (c/ p/) (c+/ p+/) 25 % (c+//c+ p+//p+) [c+ p+] (c+//c+ p+//p) [c+ p+] (c+//c p+//p+) [c+ p+] (c+//c p+//p] [c+ p+] (c+/ p/) 25 % (c+//c+ p+//p) [c+ p+] (c+//c+ p//p) [c+ p] (c+//c p+//p) [c+ p+] (c+//c p//p) [c+ p] (c/ p+/) 25 % (c+//c p+//p+) [c+ p+] (c+//c p+//p) [c+ p+] (c//c p+//p+) [c p+] (c//c p+//p) [c p+] (c/ p/) 25 % (c+//c p+//p) [c+ p+] (c+//c p//p) [c+ p] (c//c p+//p) [c p+] (c//c p//p) [c p] Chaque case a la même probabilité : 1/16 = 6.25 % Page 18 sur 19

20 Phénotype Pourcentage calculé Pourcentage observé [c+ p+] 9 cases donc % 134 sur 233 donc % [c+ p] 3 cases donc % 41 sur 233 donc 17.6 % [c p+] 3 cases donc % 44 sur 233 donc % [c p] 1 case donc 6.25 % 14 sur 233 donc 6 % Les résultats théoriques sont cohérents avec les résultats observés. 3 Le brassage génétique aboutit à un très grand nombre de gamètes possible, pratiquement infini. Or lors de la fécondation 2 gamètes sont réunis au hasard : ceci amplifie encore le brassage. Si chaque individu produit x gamètes différents, la fécondation peut produire x² zygotes différents. Toutefois seule une fraction des zygotes obtenus lors de la fécondation est viable et se développe. Ce processus participe à la stabilité du caryotype. Conclusion : Les processus de la méiose permettant la formation d une immense diversité de gamètes haploïdes : Brassage intrachromosomique en prophase I Brassage interchromosomique en anaphase I Anomalies de méiose viables La fécondation augmente la diversité par rencontre aléatoire des gamètes, et permet le rétablissement de la diploïdie. Le brassage génétique qui se fait lors de la méiose et la fécondation participe à la fois à la diversité des individus et à la stabilité de l espèce. Il explique la diversité génétique au sein d une espèce : on parle de polymorphisme des individus d une espèce. Mais les anomalies de méiose interviennent aussi dans la complexification du génome, donc dans l évolution des espèces. Autres mécanismes de complexification à suivre dans le chapitre suivant! Page 19 sur 19

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