Bulletin Economique THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL. "Théorie économique" -9 Juin 2014-

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1 Bulletin Economique THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL "Théorie économique" -9 Juin L'ECONOMISTE France Tel: +33.(6) Fax: +33.(8) contact@leconomiste.eu

2 - THEORIE ECONOMIQUE - Le commerce international regroupe l'ensemble des échanges de biens et de services entre des agents résidents sur des territoires économiques différents. Dans ce cadre, les théories du commerce international regroupent l'ensemble des outils théoriques visant à expliquer les échanges internationaux et forment ainsi le corpus théorique des économistes. L'objet de l'analyse du commerce international s'articule autour de trois questions clefs : "Pourquoi les pays échangent-ils?" ; "Quel pays échange quel produit?" ; et enfin "Comment s'effectue l'échange?". LE MERCANTILISME Le mercantilisme est une doctrine qui associe puissance économique et puissance politique. Les économistes mercantilistes considèrent que l'échange international est un "jeu à somme nulle" entre les nations : ce que les unes gagnent, les autres le perdent. Au XVI ème et XVII ème siècle en Espagne, les mercantilistes considèrent que la puissance économique se mesure au stock d'or et d'argent que détient un pays, l'accroissement de ce stock exige un développement des exportations et une limitation des importations. De son côté, la Grande-Bretagne adopte une politique protectionniste dans le cadre de l'acte de navigation (1651), imposant l'usage de ses navires pour ses échanges avec l'asie, l'afrique et l'amérique. En France, l'adoption de politiques mercantilistes conduira l'etat à intervenir pour le développement de l'industrie par la création de manufactures royales et par le relèvement des droits de douanes : le colbertisme. L'APPROCHE CLASSIQUE La théorie du commerce international est née de l'analyse développée par les auteurs classiques anglais. Les thèses de ces auteurs ont été élaborées au moment de la révolution industrielle en Grande-Bretagne. S'opposant aux arguments mercantilistes favorables au protectionnisme, elles défendent les vertus du libre-échange. En effet, d'un côté la libéralisation du commerce permet une baisse du coût de la main-d'œuvre en rendant possible une diminution des coûts de subsistance grâce à l'importation de produits agricoles étrangers moins onéreux. D'un autre côté, elle procure des débouchés à la production industrielle. In fine, l'analyse classique repose sur l'idée centrale qu'il y a des différences productives entre les pays et ce sont ces différences qui influencent les échanges internationaux. Le schéma général tracé par l'analyse classique reste toujours au cœur de la théorie du commerce international actuelle. Adam SMITH ( ) et la loi des avantages absolus. Il critique les conceptions mercantilistes favorisant les monopoles et le protectionnisme. Pour Smith, l'échange commercial entre Etats fait du commerce international (1) un "jeu à somme positive" car les échanges suscitent de nouveaux échanges et, parallèlement, (2) un instrument de pacification des rapports internationaux car l'intérêt d'une guerre diminue d'autant plus que les échanges commerciaux sont développés. Dans ce cadre, chaque Etat a intérêt à se spécialiser dans la production et l'exportation de produits pour lesquels il dispose "d'avantages absolus", c'est-à-dire de coûts de production plus faibles qu'à l'étranger, et acquérir à l'étranger les produits où il est en infériorité absolue, c'est-à-dire là où les coûts de production sont plus élevés qu'à l'étranger. Smith répond donc à la question "Pourquoi les pays échangent-ils?" où le fondement de l'échange est le corollaire de la spécialisation et de la division du travail qui sont sources de richesses. David RICARDO ( ) et la loi de l'avantage comparatif. Comme A. Smith, D. Ricardo considère que le commerce international est un jeu à somme positive car le libre-échange et la spécialisation permettent de retarder l'évolution de l'économie vers un état stationnaire. En effet, l'importation de biens de subsistance moins coûteux fait baisser le prix de production, et donc favorise les profits, la croissance et l'emploi. Néanmoins, la loi de Ricardo prolonge et précise celle des avantages absolus de Smith car la spécialisation s'explique, non pas par l'avantage absolu mais par "l'avantage comparatif (ou relatif)". Il montre en effet que l'intérêt du commerce international s'explique non par des différences de coûts absolus, mais par des coûts relatifs. En d'autres termes, la loi de l'avantage absolu ne permet pas de traiter du cas où un des pays est capable de produire tous les biens à un coût unitaire plus faible que son partenaire. Dans ce cas, un pays a intérêt à se spécialiser dans les productions pour lesquelles il dispose de coûts où son avantage est relativement le plus grand, ou éventuellement pour lesquelles son désavantage est relativement le plus petit. leconomiste.eu Page 2

3 Pour illustrer cette notion d'avantages relatifs, Ricardo utilise un exemple avec deux pays (Angleterre et Portugal) et deux produits (vin et drap) où il faut à l'angleterre 4 hommes et au Portugal 5 hommes pour produire une unité de vin, et que, parallèlement, il faut à l'angleterre 3 hommes et au Portugal 6 hommes pour fabriquer une unité de drap, comme suivant : Dans une telle situation, selon la théorie de l'avantage absolu de Smith, il n'y aurait aucun intérêt à pratiquer le commerce international, l'angleterre disposant d'un avantage absolu dans la production des deux biens. Or, Ricardo montre qu'il existe un avantage mutuel à se spécialiser dans le produit pour lequel un pays dispose d'un avantage relatif. Dans l'exemple donné, l'angleterre devrait se spécialiser dans la fabrication de drap et le Portugal dans la production de vin. De cette spécialisation, il résultera un accroissement total de la production de vin et de drap et un avantage mutuel pour les deux partenaires car : Pour développer sa production de drap de 1 unité, l'angleterre a besoin de déplacer 3 hommes de la production de vin vers celle de drap. Il suffit donc de renoncer à produire 0,75 unité de vin (le coût relatif du drap est de 3/4 = 0,75 en Angleterre). Symétriquement, en renonçant à produire 1 unité de drap, le Portugal peut accroître sa production de vin de 1,2 unité (le coût relatif du drap est de 6/5 = 1,2 dans ce pays). La spécialisation des pays, conformément à leurs avantages relatifs, a permis une création nette de richesses (augmentation de la production mondiale de vin sans diminution de celle de drap). Ricardo répond donc à la question "Quel pays échange quel produit?", qui renvoie au sens de l'échange où la recherche du gain maximal pousse chaque pays à renoncer à la production pour laquelle il n'est pas compétitif afin d'accroître la production et la richesse globale. John Stuart MILL ( ) et les termes de l'échange. En commerce international, "les termes de l'échange" réfèrent à la relation entre les quantités qu'un pays exporte et celles qu'il achète à l'extérieur avec le produit de ses ventes. Mill a parachevé l'analyse classique en explicitant les mécanismes sous-jacents à la détermination de l'équilibre international. L'analyse de Mill peut être aisément illustrée en repartant de l'exemple utilisé pour présenter le concept d'avantage relatif : En autarcie, il faut l'équivalent en travail de 3/4 d'unité de vin pour obtenir 1 unité de drap en Angleterre, alors que cette même unité de drap est obtenue avec l'équivalent en travail de 6/5 d'unité de vin au Portugal. Dans ce cadre, à l'évidence, en cas de possibilité d'échanger des biens et donc d'arbitrer entre les deux pays, il est plus avantageux d'acquérir le drap en Angleterre en y vendant du vin, et symétriquement, d'acquérir du vin en vendant du drap au Portugal. Il y a donc l'apparition d'un double déséquilibre : demande excédentaire de drap (ou offre excédentaire de vin) en Angleterre, et demande excédentaire de vin (ou offre excédentaire de drap) au Portugal. Dès lors, cela conduit à une hausse de la valeur d'échange du drap en termes de vin en Angleterre et une baisse de ce même rapport au Portugal : "loi de l'offre et de la demande". Ce double mouvement se poursuit jusqu'à l'élimination de l'écart et l'émergence d'un équilibre qui est atteint lorsqu'un même rapport d'échange prévaut dans l'un et l'autre pays. Mill répond donc à la question "De quelle manière s'effectue l'échange?" qui renvoie aux termes de l'échange avec son corollaire qui est la répartition des gains de l'échange. leconomiste.eu Page 3

4 LE PROTECTIONNISME EDUCATEUR La théorie du protectionnisme éducateur intervient dans un contexte historique précis. En effet, la création en 1834 du "Zollverein", l'union douanière entre les provinces allemandes et sa renégociation en 1841 sera marquée par des débats sur la nécessité de se protéger des échanges extérieurs et ce, notamment par l'instauration d'un tarif douanier commun. Dans ces débats, Friedrich LIST ( ) s'oppose à l'école anglaise libre-échangiste et se fait le porte-parole des industriels allemands. Pour lui, il y a nécessité, dans un contexte de développement économique, de protéger les industries naissantes en raison notamment : D'économies d'échelles insuffisantes, c'est-à-dire des économies de coûts provenant de l'augmentation de la taille de l'entreprise, de son échelle de production ; De l'inexistence d'une main-d'œuvre qualifiée ; De l'inexistence également d'habitudes prises par le consommateur vis-à-vis des nouveaux produits nationaux. F. List n'est en aucun cas contre le libre-échange, mais celui-ci doit être régulé en fonction du degré de développement des économies : le protectionnisme peut être pertinent pour les économies émergentes. Pour lui, les mesures protectionnistes ne sont que "des béquilles pour apprendre à marcher" avec un objectif "d'éducation industrielle de la nation" concernée. L'APPROCHE NEO-CLASSIQUE L'approche néoclassique se réfère à l'école de pensée du même nom. En matière de commerce international, l'approche néoclassique renvoie au "théorème H.O.S." qui est l'acronyme désignant trois économistes : Eli HECKSHER, Bertil OHLIN et Paul SAMUELSON dont les deux derniers sont respectivement prix Nobel d'économie en 1977 et E. Hecksher ( ), B. Ohlin ( ) et la loi des proportions de facteurs. Ils reformulent la théorie ricardienne des avantages comparatifs. Dans ce cadre, ce qui caractérise l'échelon international et le différencie d'un échelon national, c'est la mobilité des facteurs productifs : c'est-à-dire les hommes et les machines pour simplifier. La mobilité de facteurs est nulle entre les pays et parfaite à l'intérieur de chacun. Dans cette perspective, un pays apparaît comme un bloc de facteurs avec une population donnée et un stock donné de machines-outils. Selon ce théorème, les différences de rareté relative des facteurs de production déterminent des différences de prix relatif car : Les prix de produits nécessitant l'utilisation intensive d'un facteur de production abondant seront relativement moins élevés que celui d'un produit nécessitant la mise en œuvre d'un facteur de production rare. Puisqu'un pays à tendance à se spécialiser dans la production marquée par une combinaison productive qui lui donne un maximum d'avantages, il en résulte qu'il aura intérêt à exporter des produits intensifs en facteur de production abondant et à importer ceux qui sont intensifs en facteur de production rare. Typiquement, un pays qui dispose de beaucoup de facteur travail (population élevée) mais d'un facteur capital faible (peu de machines-outils) doit se spécialiser dans les productions nécessitant une main-d'œuvre importante (ex : coton/agriculture/sylviculture). Inversement, un pays faiblement doté en facteur travail mais qui dispose d'un facteur capital élevé doit se spécialiser dans des biens plus manufacturés (ex : textile/agroalimentaire/ameublement). P. Samuelson ( ) apporte ensuite une contribution supplémentaire. Il démontre que le libre-échange conduit à une égalisation internationale progressive des prix des facteurs de production ; ou si ce n'est une égalisation au moins un rapprochement. En effet, la rémunération relative du facteur relativement le plus rare dans chaque pays diminue car il est moins sollicité, tandis que la rémunération relative du facteur relativement le plus abondant augmente car c'est ce facteur qui est le plus utilisé et le plus incorporé dans le processus productif. Wassily LEONTIEV ( ) a cherché une vérification empirique du modèle H.O.S. Pour cela, il est parti de l'analyse des échanges commerciaux des Etats-Unis. Partant de l'hypothèse que les Etats-Unis disposent d'une abondance de facteur capital et d'une relative rareté du leconomiste.eu Page 4

5 facteur travail, les exportations américaines devraient être relativement plus intensives en facteur capital qu'en facteur travail. Or, Léontiev montre que les exportations des Etats-Unis utilisent davantage de facteur travail que de facteur capital, ce qui semble contradictoire avec le théorème H.O.S. : c'est ce qui s'appelle le "Paradoxe de Léontiev". Contrairement aux apparences, le constat de Léontiev ne réfute pour autant pas le modèle H.O.S., au contraire, il considère que la mesure en dotation de facteur de production est à affiner. A cet effet, il finit par considérer que la productivité du travail (autrement dit l'efficacité) aux Etats-Unis est beaucoup plus élevée que dans le reste du monde. Il en résulte que le facteur réellement abondant est le travail et non le capital. NOUVELLES THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL Le courant néo-technologique s'intéresse au coût et à la facilité d'accès à la technologie. A la fin des années 1950, M. PORTER souligne qu'une économie nationale dotée d'un taux d'investissement élevé est en mesure de mettre en œuvre de nouveaux procédés de fabrication qui conduisent à des situations de monopole. Ces écarts technologiques constituent de véritables barrières à l'entrée pour les concurrents, c'est-à-dire des obstacles auxquels se heurtent les pays qui ne bénéficient pas de ces technologies ou que des pays tentent d'ériger pour se protéger des forces concurrentielles et préserver leur pouvoir d'exportation. L'analyse néo-technologique peut justifier une intervention des pouvoirs publics en faveur de la Recherche et Développement (R&D) dans la mesure où celle-ci conduit les firmes à disposer d'un avantage absolu. Dans ce cadre, les Etats doivent créer les conditions fiscales et réglementaires permettant aux entreprises de dégager des marges suffisantes pour investir dans la R&D qui a une influence décisive sur les flux commerciaux, et donc la croissance et l'emploi. Le caractère imparfait du commerce international justifie le principe de "politiques commerciales stratégiques". Selon James A. BRANDER et Barbara SPENCER, de telles politiques renvoient à des mécanismes de soutien et d'aide aux entreprises sur les marchés oligopolistiques (multitude de consommateurs mais peu de producteurs). En effet, depuis le début des années 1970, les échanges "intra-branche" s'accroissent. Les échanges intra-branche renvoient à l'échange croisé de produits similaires dont la croissance s'explique par l'existence d'un certain nombre de marchés de type oligopolistique (automobile, aviation...) qui nécessitent de forts investissements de départ. La rentabilisation de la production passe alors par des effets d'apprentissage et des économies d'échelle, en d'autres termes par un accroissement des quantités produites qu'il convient de soutenir. Le phénomène explique l'intérêt de l'échange croisé de produits similaires dans le cadre d'une concurrence axée sur la différenciation des produits plutôt que sur la compétitivité-prix. La nouvelle théorie du commerce international renvoie à l'existence d'économies d'échelles. En effet, il existe deux types de marchés internationaux : l'un marqué par des rendements d'échelle décroissants (plus la production augmente, plus il est nécessaire d'incorporer des facteurs de production) ; l'autre par des rendements d'échelle croissants (plus la production augmente, plus les facteurs de production utilisés diminuent). Dans ce dernier cas, la prime va au premier entrant sur un marché, et explique par conséquent la relative permanence de la hiérarchie des puissances économiques et de leurs firmes. La nouvelle théorie du commerce international prend également en compte les stratégies de "différenciation des produits". Dans cette perspective, l'échange intra-branche s'explique selon la "Théorie de la concurrence monopolistique" de Edward H. CHAMBERLIN ( ) par : Une différenciation verticale de produits en termes de qualité (cas de voitures aux puissances différentes, effet de marque ou de publicité, justifiant des écarts de prix) ; Une différenciation horizontale de produits (cas de la couleur des voitures). Enfin, pour Jean Louis MUCCHIELLI, les nouvelles théories du commerce international mettent en évidence de nouvelles sources de gains à l'échange par l'apparition de quatre effets : (1) un effet pro-compétitif où la concurrence accrue restreint le pouvoir de marché des producteurs, (2) un effet d'économie d'échelle où les rendements croissants conduisent à une baisse des coûts de production ; (3) un effet de rationalisation avec le remplacement de certaines firmes au profit de firmes plus efficaces ; et enfin (4) un effet de variété: accroissement de la variété des produits disponibles pour les consommateurs. leconomiste.eu Page 5

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