ENQUÊTE DE SANTÉ 2013

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ENQUÊTE DE SANTÉ 2013"

Transcription

1 ENQUÊTE DE SANTÉ 2013 RAPPORT 3 : UTILISATION DES SERVICES DE SOINS DE SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX

2 Sabine Drieskens, Lydia Gisle (éd.) Institut Scientifique de Santé Publique Direction Opérationnelle Santé publique et surveillance rue Juliette Wytsman 14 B-1050 Bruxelles sabine.drieskens@wiv-isp.be Numéro de dépôt : D/2015/2505/02 Référence interne : PHS Report

3 10. Hospitalisation AUTEUR Rana CHARAFEDDINE

4 Pour toute référence à ce chapitre, veuillez utiliser la citation suivante : Charafeddine R. Hospitalisation. Dans : Drieskens S, Gisle L (éd.). Enquête de santé Rapport 3 : Utilisation des services de soins de santé et des services sociaux. WIV-ISP, Bruxelles, 2015

5 TABLE DES MATIÈRES Table des matières Résumé Introduction Questions Indicateurs Résultats Admission à l hôpital Nombre moyen d hospitalisations par année Durée moyenne d une hospitalisation classique Admission en psychiatrie Discussion Bibliographie Tableaux HOSPITALISATION Table des matières 489

6

7 RÉSUMÉ En 2013, 10% de la population belge a déclaré avoir été admise à l hôpital pour une hospitalisation classique (incluant au moins une nuit) au cours de l année précédant l enquête, tandis que 7% a été admise pour une hospitalisation de jour. Les résultats de l enquête montrent en outre que le nombre moyen d admissions pour 100 personnes et par an s élève à 12 pour les hospitalisations classiques et à 10 pour les hospitalisations de jour. Ceci équivaut à un rapport des admissions (classiques versus de jour) de 1,2. La durée moyenne d une hospitalisation classique est de 7 nuits. Parmi les hospitalisations classiques, on compte 12% d admissions dans un service psychiatrique ou un hôpital psychiatrique. Les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à être admises pour une hospitalisation classique (12% contre 8%, respectivement). Cette différence est surtout importante parmi les ans, ce qui s explique sans doute par les admissions pour un accouchement. Pour les hospitalisations de jour, le sexe n est pas un facteur déterminant. Le nombre moyen d admissions pour 100 personnes et par an est assez comparable pour les hommes et les femmes, tant pour les hospitalisations classiques (11 contre 13) que pour les hospitalisations de jour (10 dans les 2 cas). Le pourcentage de personnes qui rapportent une hospitalisation classique augmente avec l âge : 6% parmi les 0-14 ans contre 20% parmi les 75 ans et plus. Pour les hospitalisations de jour, la proportion de personnes qui ont été admises augmente aussi avec l âge jusqu à 74 ans (13%) pour diminuer ensuite parmi les 75 ans et plus (9%). De même, le nombre moyen d admissions pour 100 personnes et par an en hospitalisation classique augmente avec l âge, de 6 hospitalisations chez les 0-14 ans jusqu à 26 hospitalisations chez les 75 ans et plus. Pour les hospitalisations de jour, le nombre moyen augmente aussi avec l âge jusqu à 74 ans (20 hospitalisations) pour diminuer ensuite parmi les 75 ans et plus (12 hospitalisations). La fréquence des hospitalisations classiques dans l année qui précède l interview diminue à mesure que le niveau d instruction augmente : les personnes peu instruites sont plus nombreuses à rapporter des admissions classiques (taux entre 11%-15%) que les personnes ayant un diplôme de l enseignement supérieur (8%). La fréquence des hospitalisations de jour ne varie pas selon le niveau d instruction. Le nombre moyen pour les 2 types d hospitalisations suit le même pattern. La fréquence des hospitalisations classiques ne varie pas en fonction du degré d urbanisation du lieu de résidence. Par contre, les hospitalisations de jour sont plus souvent rapportées parmi les habitants des zones semi-urbaines (8%) par rapport aux habitants des zones urbaines (6%). Le nombre moyen pour les 2 types d hospitalisations suit le même pattern. Le pourcentage de personnes ayant rapporté une hospitalisation classique dans l année écoulée, ainsi que le nombre moyen d hospitalisations classiques, sont comparables dans les trois Régions du pays. Par contre, le pourcentage de personnes ayant été admises pour une hospitalisation de jour est significativement plus élevé en Région flamande (8%) qu en Région wallonne (6%) et en Région bruxelloise (5%). Pour le nombre moyen d hospitalisations de jour, la différence existe seulement entre la Région flamande (11 hospitalisations) et la Région bruxelloise (8 hospitalisations). HOSPITALISATION Résumé 491 Le pourcentage de personnes ayant rapporté une hospitalisation (des deux types) dans l année écoulée n a pas évolué de manière significative entre 2004 et Le nombre moyen d hospitalisations classiques pour 100 personnes et par an a augmenté entre 2004 (12 hospitalisations) et 2008 (15 hospitalisations) pour diminuer ensuite en 2013 (12 hospitalisations). Pour les hospitalisations de jour, le nombre moyen a aussi augmenté entre 2004 (8 hospitalisations) et 2008 (11 hospitalisations) pour ensuite rester stable en 2013 (10 hospitalisations).

8

9 1. INTRODUCTION Les hôpitaux sont des établissements agréés dont l activité principale consiste à dispenser des services médicaux diagnostiques et thérapeutiques aux patients hospitalisés (1). Les homes pour personnes âgées, les maisons de repos, les maisons de repos et de soins, ainsi que les maisons de soins psychiatriques, n entrent pas en ligne de compte dans cette appellation. En Belgique, on peut subdiviser les hôpitaux en deux catégories : les hôpitaux généraux et les hôpitaux psychiatriques 1. Les hôpitaux généraux sont des établissements dont l activité principale consiste à dispenser des soins aux patients hospitalisés pour des problèmes de santé variés (cardiologie, pneumologie, gastro-entérologie, endocrinologie ). Aujourd hui, on compte en Belgique 141 hôpitaux généraux qui englobent des hôpitaux généraux de soins aigus (113 hôpitaux), des hôpitaux spécialisés (20 hôpitaux) et des hôpitaux gériatriques (8 hôpitaux). Les hôpitaux psychiatriques sont des établissements dont l activité principale consiste à dispenser des soins aux patients hospitalisés en raison d une maladie mentale (dépression sévère, troubles psychotiques, dépendances, etc..). En Belgique, on compte aujourd hui 68 hôpitaux psychiatriques. Le secteur hospitalier a un poids financier important au sein de notre système de santé. Le budget alloué au fonctionnement des hôpitaux représente ces dernières années plus de 20% du budget de l assurance soins de santé. En 2013, l objectif budgétaire pour les hôpitaux (BMF 2 ) s élève à 7,8 milliards d euros. À côté de cela, divers budgets sont destinés aux activités déployées dans les hôpitaux (honoraires des médecins spécialistes, médicaments fournis par l officine hospitalière, implants et dialyse rénale). Au total, cela représente environ la moitié du budget de l assurance soins de santé pour 2013 (2). L information sur les admissions dans les hôpitaux est importante et ce, même en dehors de son rôle comme instrument de financement. Traditionnellement, les données d hospitalisation qui portent sur la raison et la durée de l admission du patient donnent une indication sur le nombre et le type de problèmes de santé rencontrés dans la société. En raison de la diminution du besoin d hospitalisation, générée par l amélioration des méthodes de traitement et de l accompagnement des malades, la nature des soins dispensés dans les institutions a évolué. Ainsi, ces dernières années, on tend à réaliser un nombre croissant d interventions dans le cadre d une hospitalisation de jour. Une hospitalisation de jour est une admission de courte durée pendant laquelle une chambre et un lit sont octroyés, mais le patient retourne chez lui le même jour, sans y passer la nuit. Grâce aux progrès médico-technologiques, une hospitalisation d un seul jour est devenue suffisante pour bon nombre de traitements. Il s agit le plus souvent d interventions chirurgicales simples qui peuvent parfaitement être effectuées en ambulatoire. Une étude réalisée dans les hôpitaux de Flandre entre 1997 et 2007 montre une augmentation globale de 34% à 47% de la proportion des hospitalisations de jour par rapport au nombre total des hospitalisations (3). Cette tendance rejoint la tendance internationale observée, à savoir une augmentation des hospitalisations de jour par rapport aux hospitalisations classiques. HOSPITALISATION 1. Introduction 493 En principe, les informations sur les hospitalisations en Belgique ne manquent pas. Depuis 2008, le RHM ou Résumé Hospitalier Minimum est la principale source d information en matière de données hospitalières (2). Le RHM collecte des données médicales, infirmières, administratives, relatives au personnel et des données dans le cadre de la fonction SMUR (service mobile d urgence). Le RHM global reprend 1 http :// 2 Le BMF ou budget des moyens financiers est une source de revenus importante pour les hôpitaux qui couvre les frais d admission et de séjour de patients dans un hôpital ou dans un hôpital de jour chirurgical mais nullement les honoraires des médecins, les prestations techniques ou les médicaments. C est le SPF Santé publique qui fixe le BMF pour chaque hôpital.

10 notamment l enregistrement déjà existant des données médicales (Résumé Clinique Minimum - RCM) et infirmières (Résumé Infirmier Minimum - RIM). Outre l enregistrement du RHM, de nombreuses informations sur les hospitalisations sont également disponibles par l intermédiaire de l INAMI et des organismes assureurs. On est donc en droit de se demander s il est encore utile d inclure un module consacré à l hospitalisation dans une enquête de santé. Tout comme pour la plupart des autres modules portant sur la consommation médicale, il s avère que la contribution d une enquête de santé ne se situe pas tant au niveau de la mesure d estimateurs absolus concernant des indicateurs en rapport avec les hospitalisations mais bien au niveau de l étude de ces indicateurs par rapport à d autres informations contenues dans l enquête. Ceci permet par exemple de pointer des différences socio-économiques quant aux hospitalisations ou de mettre en évidence la cohérence entre l hospitalisation d une part et le recours à d autres contacts (par exemple le médecin généraliste) ou l état de santé d autre part. HOSPITALISATION 1. Introduction 494

11 2. QUESTIONS Les questions relatives à l admission dans un hôpital figurent dans la partie du questionnaire qui est rempli par le biais d une interview en face-à-face et concernent les personnes de tous les âges Hospitalisation classique La première partie de ce module comprend des questions sur l hospitalisation classique. La définition utilisée dans l enquête de santé pour décrire cette notion est : une hospitalisation pour laquelle vous avez dû rester à l hôpital pendant la nuit. Toutes les hospitalisations sont considérées, y compris celles pour un accouchement. Les deux premières questions s adressent à tout le monde. HO.01. HO.02. Au cours des 12 derniers mois, avez-vous été admis(e) à l hôpital pendant au moins une nuit? Combien de fois? Les personnes qui ont été hospitalisées dans l année précédant l interview se voient poser une série de questions supplémentaires concernant cette/ces admission(s). Si la personne a été hospitalisée plus de trois fois, les questions posées portent uniquement sur les trois derniers séjours. HO.03. HO.04. HO.05. HO.06. Quand cette hospitalisation a-t-elle eu lieu (date d admission)? S agissait-il d un hôpital psychiatrique ou un service de psychiatrie d un hôpital général? Combien de nuits avez-vous passées à l hôpital? Décrivez les plaintes, les maladies ou les problèmes de santé qui ont justifié cette hospitalisation. Prenez aussi en compte les problèmes de santé mentale ou d ordre social Hospitalisation de jour Dans la seconde partie de ce module, des questions sont posées sur les hospitalisations de jour. La définition opérationnelle de cette notion dans l enquête de santé est : une hospitalisation pendant laquelle vous avez reçu une chambre et un lit, mais avez pu retourner à la maison le même jour. Ici aussi, les deux premières questions s adressent à tout le monde. HO.07. Au cours des 12 derniers mois, avez-vous été admis(e) à l hôpital pour une hospitalisation de jour, c.à.d. une hospitalisation pendant laquelle vous avez reçu une chambre et un lit, mais avez pu retourner à la maison le même jour? HOSPITALISATION 2. Questions 495 HO.08. Combien de fois? Les personnes qui ont été admises pour une hospitalisation de jour dans l année précédant l interview se voient poser une série de questions supplémentaires concernant cette/ces admission(s). Si la personne a été hospitalisée plus de trois fois, les questions posées portent uniquement sur les trois derniers séjours. HO.09. HO.10. Quand cette hospitalisation a-t-elle eu lieu (date d admission)? Décrivez les plaintes, les maladies ou les problèmes de santé qui ont justifié cette hospitalisation. Prenez aussi en compte les problèmes de santé mentale ou d ordre social.

12

13 3. INDICATEURS 3.1. Hospitalisations classiques Une première série d indicateurs se rapportent aux hospitalisations classiques : HO01_1 Pourcentage de la population qui a été admise pour une hospitalisation classique (pendant au moins une nuit) au cours des 12 derniers mois. HO02_1 Nombre moyen d hospitalisations classiques pour 100 personnes et par an. Cet indicateur est basé sur la question HO.02 (combien de fois), étant entendu que la valeur 0 est accordée à HO.02 si la réponse à la question HO.01 (hospitalisation classique dans les 12 derniers mois) est négative. Après exclusion des réponses manquantes, la moyenne est calculée et multipliée par 100 pour refléter le chiffre annuel moyen pour 100 personnes. HO04_1 Proportion des hospitalisations classiques qui ont eu lieu dans un hôpital psychiatrique ou dans un service psychiatrique au cours des 12 derniers mois. Les admissions pour un accouchement ne sont pas reprises dans la construction de cet indicateur. HO05_1 Durée moyenne (en nombre de nuits) d une hospitalisation classique au cours des 12 derniers mois. Les admissions pour un accouchement ne sont pas reprises dans la construction de cet indicateur Hospitalisations de jour Une seconde série d indicateurs analogues se rapportent aux hospitalisations de jour : HO07_1 Pourcentage de la population qui a été admise pour une hospitalisation de jour au cours des 12 derniers mois. HO08_1 Nombre moyen d hospitalisations de jour pour 100 personnes et par an. Cet indicateur est calculé de la même manière que HO02_1, mais sur base des questions HO.07 (hospitalisation de jour) et HO.08 (combien de fois). HOSPITALISATION 3. Indicateurs 497

14

15 4. RÉSULTATS 4.1. ADMISSION À L HÔPITAL BELGIQUE En 2013, 10% de la population belge déclare avoir été admise dans le cadre d une hospitalisation classique au cours des 12 derniers mois. Pour les hospitalisations de jour, cette proportion s élève à 7%. Analyse par âge et par sexe Les femmes (12%) sont plus nombreuses que les hommes (8%) à rapporter une hospitalisation classique, une différence qui est significative après standardisation pour l âge. Cette différence est surtout marquée dans le groupe d âge de 25 à 34 ans, ce qui s explique sans doute par les admissions pour un accouchement. Si l on fait abstraction des femmes de ans, la fréquence d une hospitalisation classique augmente avec l âge, tant chez les hommes que chez les femmes, pour atteindre 20% des personnes âgées de 75 ans et plus (Figure 1.1). Les hospitalisations de jour impliquent autant les femmes que les hommes (7% dans les 2 cas). Excepté pour un taux assez élevé chez les hommes de ans, la proportion de personnes ayant été hospitalisées de jour augmente avec l âge jusqu à 74 ans (13%) pour diminuer ensuite parmi les 75 ans et plus (9%) (Figure 1.2). Cette distribution par âge est similaire chez les hommes et chez les femmes. Figure 1 Pourcentage de la population qui a été admise à l hôpital au cours des 12 derniers mois pour 1) une hospitalisation classique et 2) une hospitalisation de jour, par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, ) Hospitalisation classique HOSPITALISATION 4. Résultats 499

16 2) Hospitalisation de jour HOSPITALISATION 4. Résultats 500 Analyse par rapport aux variables socio-économiques Les hospitalisations classiques varient selon le niveau d instruction. En effet, ces admissions sont moins fréquemment déclarées parmi les personnes ayant un diplôme de l enseignement supérieur (8%) par rapport aux personnes ayant des niveaux d instruction moins élevés (taux entre 11%-15%). Cette différence reste significative après standardisation pour l âge et le sexe. Il n y a pas par contre de différence entre les niveaux d instructions en ce qui concerne les hospitalisations de jour. Les hospitalisations classiques ne varient pas en fonction du degré d urbanisation du lieu de résidence. Par contre, les hospitalisations de jour sont plus fréquentes parmi les habitants des zones semi-urbaines (8%) par rapport aux habitants des zones urbaines (6%), et cette différence reste significative après standardisation pour l âge et le sexe. Evolution au cours du temps Les fréquences des deux types d hospitalisations au sein de la population sont restées stables entre 2004 et 2013, mais l évolution est différente (Figure 2). En effet, la proportion de personnes admises pour une hospitalisation classique a augmenté de 10% en 2004 à 11% en 2008, mais est redescendue à 10% en Ces différences sont marginalement significatives après standardisation pour l âge et le sexe. La proportion de personnes admises pour une hospitalisation de jour est restée stable à 7% pour 2004, 2008 et 2013.

17 Figure 2 Pourcentage de la population qui a été admise à l hôpital au cours des 12 derniers mois pour 1) une hospitalisation classique et 2) une hospitalisation de jour, par Région et par année, Enquête de Santé, Belgique, ) Hospitalisation classique 2) Hospitalisation de jour HOSPITALISATION 4. Résultats RÉGIONS Le pourcentage de personnes qui rapportent avoir été admises pour une hospitalisation classique au cours des 12 derniers mois n est pas significativement différent entre les Régions (11% en Région flamande, 10% en Région bruxelloise, 9% en Région wallonne) (Figure 2.1). En ce qui concerne les hospitalisations de jour, les habitants de la Région flamande (8%) en rapportent plus fréquemment que les habitants de la Région bruxelloise (5%) et de la Région wallonne (6%) (Figure 2.2). Ces différences sont statiquement significatives après standardisation pour l âge et le sexe.

18 Région flamande En Région flamande, les femmes (13%) sont plus nombreuses que les hommes (9%) à rapporter une hospitalisation classique, une différence qui est significative après standardisation pour l âge. Cette différence est surtout marquée dans le groupe d âge de 25 à 34 ans, ce qui s explique sans doute par les admissions pour un accouchement. Si l on fait abstraction des femmes de ans, la fréquence d une hospitalisation classique augmente avec l âge, tant chez les hommes que chez les femmes, pour atteindre 20% des personnes âgées de 75 ans et plus (Figure 3.1). Les hospitalisations de jour impliquent autant les femmes (8%) que les hommes (9%). Excepté pour un taux assez élevé chez les hommes de ans, la proportion de personnes ayant été hospitalisées de jour augmente avec l âge jusqu à 74 ans (13%) pour diminuer ensuite parmi les 75 ans et plus (8%) (Figure 3.2). Cette distribution par âge est similaire chez les hommes et chez les femmes, hormis le taux assez élevé parmi les jeunes hommes de ans mentionné ci-dessus. Figure 3 Pourcentage de la population qui a été admise à l hôpital au cours des 12 derniers mois pour 1) une hospitalisation classique et 2) une hospitalisation de jour, par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, 2013 Région flamande 1) Hospitalisation classique HOSPITALISATION 4. Résultats 502

19 2) Hospitalisation de jour Les admissions pour une hospitalisation classique sont moins fréquemment déclarées parmi les personnes ayant un diplôme de l enseignement supérieur (8%) par rapport aux personnes ayant des niveaux d instruction moins élevés (taux entre 12%-16%). Ces différences ne sont cependant pas significatives après standardisation pour l âge et le sexe. De même, il n y a pas de différence significative entre les niveaux d instruction en ce qui concerne les hospitalisations de jour. Les hospitalisations classiques et de jour ne varient pas significativement en fonction du degré d urbanisation du lieu de résidence. Les proportions de personnes rapportant ces deux types d hospitalisations sont restées stables entre 2004 et 2013 (Figure 2). Région bruxelloise En Région bruxelloise, les femmes (11%) sont plus nombreuses que les hommes (8%) à rapporter une hospitalisation classique, une différence qui est significative après standardisation pour l âge. Cette différence est surtout marquée dans le groupe d âge de 25 à 44 ans, ce qui s explique sans doute par les admissions pour un accouchement. Si l on fait abstraction des femmes de ans, la fréquence d une hospitalisation classique augmente avec l âge, tant chez les hommes que chez les femmes, pour atteindre 17% des personnes âgées de 75 ans et plus (Figure 4.1). Les hospitalisations de jour impliquent autant les femmes (5%) que les hommes (5%). La proportion des personnes ayant été hospitalisées de jour augmente aussi avec l âge parmi les femmes et les hommes (Figure 4.2). HOSPITALISATION 4. Résultats 503

20 Figure 4 Pourcentage de la population qui a été admise à l hôpital au cours des 12 derniers mois pour 1) une hospitalisation classique et 2) une hospitalisation de jour, par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, 2013 Région bruxelloise 1) Hospitalisation classique HOSPITALISATION 4. Résultats 2) Hospitalisation de jour 504 Les hospitalisations classiques en Région bruxelloise varient selon le niveau d instruction : ces admissions sont moins fréquemment déclarées parmi les personnes ayant un diplôme de l enseignement supérieur (8%) par rapport aux personnes ayant des niveaux d instruction moins élevés (taux entre 10%- 14%). Seule la différence entre le niveau le moins élevé et le plus élevé est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Pour les hospitalisations de jour, on trouve une différence entre l enseignement supérieur (4%) et le secondaire inférieur (8%), et ceci après standardisation pour l âge et le sexe. Les taux des hospitalisations classiques et des hospitalisations de jour n ont pas changé d une manière statistiquement significative entre 2004 et 2013 (Figure 2).

21 Région wallonne En Région wallonne, contrairement aux 2 autres Régions, les femmes (8%) ne sont pas significativement plus nombreuses que les hommes (10%) à rapporter une hospitalisation classique, et ceci après standardisation pour l âge. La différence hommes-femmes reste quand même marquée dans le groupe d âge de 25 à 44 ans, ce qui s explique sans doute par les admissions pour un accouchement. Si l on fait abstraction des femmes de ans, la fréquence d une hospitalisation classique augmente avec l âge, tant chez les hommes que chez les femmes, pour atteindre 20% des personnes âgées de 75 ans et plus (Figure 5.1). De même, les hospitalisations de jour impliquent autant les femmes (5%) que les hommes (6%). La proportion de personnes ayant été hospitalisées de jour augmente avec l âge jusqu à 74 ans (13%) pour diminuer ensuite parmi les 75 ans et plus (9%). Cette distribution par âge est similaire chez les hommes et chez les femmes (Figure 5.2). Figure 5 Pourcentage de la population qui a été admise à l hôpital au cours des 12 derniers mois pour 1) une hospitalisation classique et 2) une hospitalisation de jour, par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, 2013 Région wallonne 1) Hospitalisation classique HOSPITALISATION 4. Résultats 505

22 Hospitalisation de jour Les admissions pour les hospitalisations classiques et de jour ne varient pas significativement selon le niveau d instruction. HOSPITALISATION 4. Résultats Après standardisation pour l âge et le sexe, les hospitalisations classiques sont plus fréquentes parmi les habitants des zones urbaines (11%) et semi-urbaines (10%) par rapport aux habitants des zones rurales (8%). Les hospitalisations de jour, par contre, ne présentent pas de différences significatives selon le niveau d urbanisation du lieu de résidence. Pour les deux types d hospitalisations, les taux n ont pas changé d une manière statistiquement significative entre 2004 et 2013 (Figure 2) NOMBRE MOYEN D HOSPITALISATIONS PAR ANNÉE BELGIQUE Pour 100 personnes dans la population, on estime en moyenne par année 12 hospitalisations classiques et 10 hospitalisations de jour. Le ratio admission classique/admission de jour s élève à 1, Analyse par âge et par sexe Le nombre moyen d hospitalisations pour 100 personnes et par an est similaire pour les hommes et les femmes, tant pour les hospitalisations classiques (11 contre 13) que pour les hospitalisations de jour (10 dans les 2 cas). Par contre, on observe toujours une différence hommes-femmes importante parmi les ans, une différence sans doute due aux admissions pour un accouchement. Si l on fait abstraction des femmes de ans, le nombre moyen d hospitalisations classiques augmente avec l âge, tant chez les hommes que chez les femmes, pour atteindre 26 admissions pour 100 personnes par an parmi les 75 ans et plus (Figure 6.1). Le nombre moyen d hospitalisations de jour augmente avec l âge jusqu à 74 ans (20 hospitalisations en moyenne) pour diminuer ensuite parmi les 75 ans et plus (12 en moyenne). Cette distribution par âge est similaire chez les hommes et chez les femmes (Figure 6.2).

23 Figure 6 Nombre moyen d admissions pour 100 personnes et par an au sein de la population pour 1) une hospitalisation classique et 2) une hospitalisation de jour, par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, ) Hospitalisation classique 2) Hospitalisation de jour HOSPITALISATION 4. Résultats 507 Analyse par rapport aux variables socio-économiques Le nombre moyen d hospitalisations classiques diminue à mesure que le niveau d éducation augmente. La différence entre le niveau d instruction le plus élevé (8 hospitalisations en moyenne) et les niveaux moins élevés (13-19 hospitalisations en moyenne) est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Par contre, aucune différence n apparaît, après standardisation pour l âge et le sexe, en ce qui concerne le nombre moyen d hospitalisations de jour en fonction du niveau d instruction. Le nombre moyen d hospitalisations classiques ne varie pas en fonction du degré d urbanisation du lieu de résidence. Par contre, le nombre moyen des hospitalisations de jour est plus élevé parmi les habitants

24 des zones semi-urbaines par rapport aux habitants des zones urbaines (12 contre 8 hospitalisations en moyenne), et cette différence est statistiquement significative après standardisation pour l âge et le sexe. Evolution au cours du temps Le nombre moyen d hospitalisations classiques pour 100 personnes et par an a augmenté de 12 hospitalisations en 2004 à 15 en 2008, pour diminuer de nouveau en 2013 à 12 hospitalisations en moyenne. Seule la différence entre 2008 et 2013 est statistiquement significative après standardisation pour l âge et le sexe. Pour les hospitalisations de jour, le nombre moyen a aussi augmenté entre 2004 et 2008 de 8 à 11 hospitalisations en moyenne pour ensuite rester stable en 2013 à 10 hospitalisations. La différence entre 2004 et 2008 est statistiquement significative après standardisation pour l âge et le sexe (Figure 7). Figure 7 Nombre moyen d admissions pour 100 personnes et par an au sein de la population pour 1) une hospitalisation classique et 2) une hospitalisation de jour, par Région et par année, Enquête de Santé, Belgique, ) Hospitalisation classique HOSPITALISATION 4. Résultats 2) Hospitalisation de jour 508

25 RÉGIONS Le nombre moyen d hospitalisations classiques ne diffère pas significativement selon les Régions. Pour les hospitalisations de jour, le nombre moyen est plus élevé dans la Région flamande (11 hospitalisations) par rapport à la Région bruxelloise (8 hospitalisations), et cette différence reste statistiquement significative après standardisation pour l âge et le sexe. Région flamande Pour 100 personnes résidant dans la Région flamande, on estime en moyenne par année 13 hospitalisations classiques et 11 hospitalisations de jour. Le nombre moyen d hospitalisations pour 100 personnes et par an est similaire pour les hommes et les femmes, tant pour les hospitalisations classiques que pour les hospitalisations de jour. Par contre, on observe toujours une différence hommes-femmes importante parmi les ans, une différence sans doute due aux admissions pour un accouchement. Si l on fait abstraction des femmes de ans, le nombre moyen d hospitalisations classiques augmente avec l âge, tant chez les hommes que chez les femmes, pour atteindre 27 admissions parmi les personnes âgées de 75 ans et plus (Figure 8.1). Le nombre moyen d hospitalisations de jour augmente avec l âge jusqu à 74 ans (20 hospitalisations) pour diminuer ensuite parmi les 75 ans et plus (10 hospitalisations). Cette distribution par âge est similaire chez les hommes et chez les femmes (Figure 8.2). On note cependant un taux assez élevé parmi les jeunes hommes de ans. Figure 8 Nombre moyen d admissions pour 100 personnes et par an au sein de la population pour 1) une hospitalisation classique et 2) une hospitalisation de jour, par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, 2013 Région flamande 1) Hospitalisation classique HOSPITALISATION 4. Résultats 509

26 2) Hospitalisation de jour HOSPITALISATION 4. Résultats Le nombre moyen d hospitalisations classiques est moins élevé parmi le groupe des diplômés de l enseignement supérieur (9 hospitalisations en moyenne) par rapport aux groupes moins instruits (moyennes entre 14 et 22). Seule la différence entre le niveau d instruction le plus élevé et le niveau du secondaire supérieur est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Par contre, aucune différence n apparaît, après standardisation pour l âge et le sexe, en ce qui concerne le nombre moyen d hospitalisations de jour en fonction du niveau d instruction. Le nombre moyen d hospitalisations classiques ne varie pas en fonction du degré d urbanisation du lieu de résidence. Par contre, le nombre moyen des hospitalisations de jour est plus élevé parmi les habitants des zones semi-urbaines par rapport aux habitants des zones urbaines (13 contre 9 hospitalisations en moyenne), et cette différence est marginalement significative après standardisation pour l âge et le sexe. Le nombre moyen d hospitalisations classiques pour 100 personnes et par an a augmenté entre 2004 et 2008 (de 13 à 16 hospitalisations) pour diminuer ensuite en 2013 (13 hospitalisations). La différence entre 2008 et 2013 est marginalement significative après standardisation pour l âge et le sexe. Pour les hospitalisations de jour, le nombre moyen n a pas significativement changé entre 2004 et Région bruxelloise Pour 100 personnes résidant dans la Région bruxelloise, on estime en moyenne par année 12 hospitalisations classiques et 8 hospitalisations de jour. Le nombre moyen d hospitalisations pour 100 personnes et par an est similaire pour les hommes et les femmes, tant pour les hospitalisations classiques que pour les hospitalisations de jour. Par contre, on observe toujours une différence hommes-femmes importante parmi les ans, une différence sans doute due aux admissions pour un accouchement. A Bruxelles, on observe aussi une moyenne plus élevé parmi les hommes de ans par rapport aux femmes de ce groupe d âge, mais cette différence doit être prise avec précaution vu l intervalle de confiance qui est assez large. Si l on fait abstraction des femmes de ans, le nombre moyen d hospitalisations classiques est plus élevé chez les hommes à partir de 45 ans et chez les femmes à partir de 55 ans (Figure 9.1). Pour les hospitalisations de jour, on ne distingue pas de tendance claire selon les groupes d âge chez les hommes et les femmes (Figure 9.2).

27 Figure 9 Nombre moyen d admissions pour 100 personnes et par an au sein de la population pour 1) une hospitalisation classique et 2) une hospitalisation de jour, par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, 2013 Région bruxelloise 1) Hospitalisation classique 2) Hospitalisation de jour HOSPITALISATION 4. Résultats 511 Le nombre moyen des deux types d hospitalisations ne varie pas significativement selon le niveau d instruction. Le nombre moyen d hospitalisations classiques pour 100 personnes et par an n a pas significativement changé entre 2004 et Le nombre moyen d hospitalisations de jour a augmenté entre 2004 et 2008 (de 7 à 10 hospitalisations en moyenne) pour diminuer ensuite en 2013 (8 hospitalisations). Seule la différence entre 2004 et 2008 est statistiquement significative après standardisation pour l âge et le sexe. Région wallonne Pour 100 personnes résidant dans la Région wallonne, on estime en moyenne par année 11 hospitalisations classiques et 9 hospitalisations de jour.

28 Le nombre moyen d hospitalisations pour 100 personnes et par an est similaire pour les hommes et les femmes, tant pour les hospitalisations classiques que pour les hospitalisations de jour. Par contre, on observe toujours une différence hommes-femmes importante parmi les ans, une différence sans doute due aux admissions pour un accouchement. Si l on fait abstraction des femmes de ans, le nombre moyen d hospitalisations classiques augmente avec l âge, tant chez les hommes que chez les femmes, pour atteindre 24 parmi les personnes âgées de 75 ans et plus (Figure 10.1). Parmi les hommes, le nombre moyen d hospitalisations de jour augmente avec l âge jusqu à 74 ans (24 hospitalisations en moyenne) pour diminuer ensuite parmi les 75 ans et plus (14 hospitalisations). Chez les femmes, le nombre moyen augmente aussi avec l âge, excepté pour un pic parmi les ans (Figure 10.2). Figure 10 Nombre moyen d admissions pour 100 personnes et par an au sein de la population pour 1) une hospitalisation classique et 2) une hospitalisation de jour, par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, 2013 Région wallonne 1) Hospitalisation classique HOSPITALISATION 4. Résultats 512

29 2) Hospitalisation de jour Le nombre moyen d hospitalisations classiques est moins élevé dans le groupe des diplômés de l enseignement supérieur (8 hospitalisations en moyenne) par rapport aux groupes moins instruits (moyennes entre 11 et 17). Seule la différence entre le niveau d instruction le plus élevé et le niveau du secondaire inférieur est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Par contre, aucune différence n apparaît, après standardisation pour l âge et le sexe, en ce qui concerne le nombre moyen d hospitalisations de jour en fonction du niveau d instruction. Le nombre moyen d hospitalisations classiques est plus élevé parmi les habitants des zones urbaines et des zones semi-urbaines (respectivement 12 et 13 hospitalisations en moyenne) par rapport aux habitants des zones rurales (8 en moyenne) et ces différences sont statistiquement significatives après standardisation pour l âge et le sexe. Par contre, le nombre moyen d hospitalisations de jour ne varie pas en fonction du degré d urbanisation du lieu de résidence. Le nombre moyen d hospitalisations classiques pour 100 personnes et par an a augmenté entre 2004 et 2008 (de 11 à 13 hospitalisations) pour diminuer ensuite en 2013 (11 hospitalisations). Seule la différence entre 2008 et 2013 est statistiquement significative après standardisation pour l âge et le sexe. Pour les hospitalisations de jour, le nombre moyen n a pas significativement changé entre 2004 et HOSPITALISATION 4. Résultats 4.3 DURÉE MOYENNE D UNE HOSPITALISATION CLASSIQUE Cet indicateur est construit sans prendre en compte les admissions pour un accouchement BELGIQUE En 2013, la durée moyenne d une hospitalisation classique est estimée à 7 nuits. Analyse par âge et par sexe La durée moyenne d une hospitalisation classique est similaire pour les hommes et les femmes. Globalement, la durée d une hospitalisation augmente avec l âge allant de 3 nuits parmi les 0-14 ans à 13 nuits parmi les 75 ans et plus. La distribution par âge est assez comparable entre les femmes et les hommes (Figure 11). Analyse par rapport aux variables socio-économiques La durée moyenne de l hospitalisation ne varie pas significativement ni selon le niveau d instruction, ni selon le degré d urbanisation du lieu de résidence.

30 Figure 11 Durée moyenne d une hospitalisation classique (en nombre de nuits), par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, 2013 HOSPITALISATION 4. Résultats Evolution au cours du temps La durée moyenne d un séjour hospitalier semble diminuer au cours du temps, passant de 9 nuits en 2004 à 7 nuits en 2008 et 2013 (Figure 12), mais la différence n est pas significative après standardisation pour l âge et le sexe. Figure 12 Durée moyenne d une hospitalisation classique (en nombre de nuits), par Région et par année, Enquête de Santé, Belgique,

31 RÉGIONS La durée moyenne d une hospitalisation classique est plus élevée en Région bruxelloise (10 nuits) par rapport à la Région flamande (7 nuits) et la Région wallonne (8 nuits). Seule la différence avec la Région flamande est statistiquement significative après standardisation pour l âge et le sexe. Comme cet indicateur est construit sur base des personnes qui ont été hospitalisées (admission classique) et non pas sur base de la population totale, il donne lieu à des intervalles de confiance assez larges et des chiffres moins précis. Dans ce contexte, les résultats des Régions doivent être pris avec précaution. Région flamande La durée moyenne d une hospitalisation classique est similaire pour les hommes et les femmes. Globalement, la durée d une hospitalisation augmente avec l âge allant de 3 nuits parmi les 0-14 ans à 14 nuits parmi les 75 ans et plus. La distribution par âge est assez comparable entre les femmes et les hommes (Figure 13). La durée moyenne de l hospitalisation ne varie pas significativement ni selon le niveau d instruction, ni selon le degré d urbanisation du lieu de résidence. La durée moyenne d un séjour hospitalier n a pas significativement évolué entre 2004 et Figure 13 Durée moyenne d une hospitalisation classique (en nombre de nuits), par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, 2013 Région flamande HOSPITALISATION 4. Résultats 515 Région bruxelloise La durée moyenne d une hospitalisation classique est similaire pour les hommes et les femmes. Globalement, la durée d une hospitalisation augmente avec l âge allant de 3 nuits parmi les 0-14 ans à 18 nuits parmi les 75 ans et plus. La distribution par âge et par sexe est difficile à interpréter, vu les intervalles de confiance qui sont assez larges (Figure 14). La durée moyenne de l hospitalisation est plus élevée parmi les personnes hospitalisées ayant un diplôme du secondaire supérieur (16 nuits) par rapport à celles ayant un diplôme de l enseignement supérieur (8 nuits). Cette différence est statistiquement significative après standardisation pour l âge et le sexe. La durée moyenne d un séjour hospitalier n a pas significativement évolué entre 2004 et 2013.

32 Figure 14 Durée moyenne d une hospitalisation classique (en nombre de nuits), par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, 2013 Région bruxelloise HOSPITALISATION 4. Résultats Région wallonne La durée moyenne d une hospitalisation classique est similaire pour les hommes et les femmes. Globalement, la durée d une hospitalisation augmente avec l âge allant de 3 nuits parmi les 0-14 ans à 11 nuits parmi les 75 ans et plus. La distribution par âge et par sexe est difficile à interpréter vu les intervalles de confiance qui sont assez larges (Figure 15). La durée moyenne d une hospitalisation est plus élevée parmi les personnes hospitalisées ayant un diplôme du primaire ou pas de diplôme (13 nuits) par rapport à celles ayant un diplôme de l enseignement supérieur (5 nuits). Cette différence est statistiquement significative après standardisation pour l âge et le sexe. La durée moyenne d une hospitalisation est moins élevée parmi les habitants des zones urbaines (6 nuits) et des zones semi-urbaines (6 nuits) par rapport aux habitants des zones rurales (10 nuits) et ces différences sont statistiquement significatives après standardisation pour l âge et le sexe. La durée moyenne d un séjour hospitalier n a pas significativement évolué entre 2004 et

33 Figure 15 Durée moyenne d une hospitalisation classique (en nombre de nuits), par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, 2013 Région wallonne 4.4. ADMISSION EN PSYCHIATRIE Cet indicateur permet d estimer le pourcentage des admissions hospitalières classiques déclarées qui ont eu lieu dans le service de psychiatrie d un hôpital général ou dans un hôpital psychiatrique. Nous parlerons dans le texte d admission en psychiatrie pour ces deux types d établissements. L indicateur est construit sans prendre en compte les admissions pour un accouchement BELGIQUE Parmi les hospitalisations classiques qui ont été déclarées, 12% concernent des admissions en psychiatrie. Ce chiffre constitue donc la part des admissions en psychiatrie par rapport aux hospitalisations classiques (excepté les admissions pour un accouchement). Analyse par âge et par sexe Il n y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes pour ce qui concerne la part des admissions psychiatriques. Chez les ans, la part des admissions psychiatriques est plus importante que dans les autres groupes d âge. De même, chez les femmes de ans, une admission en psychiatrie est proportionnellement plus importante. Ici, il faut interpréter les chiffres avec prudence, vu le nombre limité de cas et les grands intervalles de confiance qui en découlent dans les statistiques produites. HOSPITALISATION 4. Résultats 517

34 Figure 16 Pourcentage des admissions hospitalières classiques qui ont eu lieu dans un service de psychiatrie d un hôpital général ou dans un hôpital psychiatrique au cours des 12 derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de Santé, Belgique, 2013 HOSPITALISATION 4. Résultats Analyse par rapport aux variables socio-économiques La part des admissions psychiatriques parmi les hospitalisations classiques ne diffère pas en fonction du niveau d instruction ou du degré d urbanisation du lieu de résidence. Evolution au cours du temps La part des admissions en psychiatrique parmi les hospitalisations classiques a augmenté au cours du temps, passant de 4% en 2004 à 7% en 2008 et finalement à 12% en 2013 (Figure 17). La différence entre 2004 et 2013 est statistiquement significative après standardisation pour l âge et le sexe. Il faut cependant interpréter cette augmentation avec prudence car le questionnaire de 2004 utilisait deux questions pour ce thème, alors qu on en a utilisé qu une question en 2008 et

35 RÉGIONS La part des admissions en psychiatrie par rapport aux hospitalisations classiques est de 13% en Région flamande, 8% en Région bruxelloise et 10% en Région wallonne. Ces différences ne sont cependant pas significatives après standardisation pour l âge et le sexe. Figure 17 Pourcentage des admissions hospitalières classiques qui ont eu lieu dans un service de psychiatrie d un hôpital général ou dans un hôpital psychiatrique au cours des 12 derniers mois, par Région et par année, Enquête de Santé, Belgique, 2013 La part des admissions en psychiatrie par rapport aux hospitalisations classiques dans les 3 Régions ne sera pas analysée selon l âge et le sexe ou les variables sociodémographiques à cause du nombre peu élevé de cas, mais les chiffres figurent dans les tableaux à la fin de ce chapitre. HOSPITALISATION 4. Résultats 519

36

37 5. DISCUSSION Le système de santé en Belgique, tout comme les systèmes de santé des autres pays de l Union européenne, est aujourd hui confronté à plusieurs défis 3. Tout d abord, la prise en charge d une population vieillissante est l une des préoccupations majeures des décideurs hospitaliers. De plus, les progrès techniques et médicaux ont certes contribué à une amélioration de la qualité des soins, mais occasionnent aussi des dépenses supplémentaires. Enfin, on assiste aujourd hui à une exigence citoyenne accrue quant à l offre de soins de santé en termes de qualité, mais aussi d accessibilité ou de réactivité. Dans ce cadre, les pouvoirs publics de nombreux pays européens dont la Belgique ont récemment engagé des réformes de leur système de santé. Ces réformes, même si elles ne sont pas identiques d un pays à l autre, renferment plusieurs traits communs. Un des points communs importants est le virage vers l hospitalisation ambulatoire. En effet, les évolutions technologiques dans le domaine médical ont permis des évolutions de la prise en charge hospitalière des patients, avec le développement des alternatives à l hospitalisation complète. L hospitalisation de jour est un des services qui a été mis en place dans ce cadre et qui a contribué substantiellement à l instauration de ce virage ambulatoire. Un autre service est l hospitalisation à domicile (HAD) qui vise la fourniture de soins propres à l hôpital au domicile du patient. Le HAD est un nouveau concept en Belgique qui est encore en phase d exploration. Dans ce contexte, il est important de signaler que même si la tendance actuelle est à la substitution des hospitalisations de jour pour les hospitalisations classiques, la décision de traiter un patient dans un environnement ambulatoire ou hospitalier est influencée par trois facteurs : des facteurs médicaux, des facteurs administratifs et des facteurs socio-démographiques et socio-économiques (3). En effet, nos résultats montrent que les hospitalisations classiques augmentent avec l âge, mais que les hospitalisations de jour augmentent jusqu à la catégorie d âge ans pour diminuer ensuite parmi les 75 ans et plus. Ceci car l hospitalisation de jour est destinée en premier lieu aux patients plus jeunes et relativement en bonne santé, parce que cela exige une plus grande autonomie, un rétablissement rapide, un moindre risque de comorbidité et plus d aide à la maison (le plus souvent du partenaire). De même, les résultats de l enquête montrent que les personnes moins instruites ont plus souvent recours à une hospitalisation classique, mais qu il n y a pas de différence par rapport au niveau d instruction en ce qui concerne les hospitalisations de jour. Ceci coïncide avec l observation selon laquelle l état de santé de la population faiblement scolarisée est généralement moins bon. Le niveau d éducation est en l occurrence utilisé pour estimer le statut socio-économique des personnes dans l enquête. Selon une autre hypothèse explicative, les possibilités d accompagnement après l hospitalisation seraient moins évidentes pour les personnes issues de couches socio-économiques moins favorisées que pour les personnes plus aisées et on les laisserait dès lors quitter l hôpital moins vite, optant plutôt pour une hospitalisation classique. De plus, les personnes faiblement instruites ont plus de difficultés à assumer seules le traitement prescrit en ambulatoire (4). Il y a plusieurs arguments en faveur du virage ambulatoire. En ce qui concerne les hospitalisations de jour, le coût total pour le patient est moins élevé par rapport à une hospitalisation classique, même si celle-ci est de très courte durée. Ceci est dû au fait que pour les hospitalisations de jour, il ne faut pas payer le ticket modérateur pour les frais de séjour et les suppléments d honoraires ne sont pas appliqués (4). Un autre avantage lié à l hospitalisation de jour est la diminution du risque de contracter une infection nosocomiale ainsi que la diminution du stress psychosocial qui accompagne une hospitalisation classique, ce qui est surtout important dans le cas des enfants. HOSPITALISATION 5. Discussion 521 En plus de son avantage pour les patients, l argument principal en faveur du virage ambulatoire est sa participation à la rationalisation du secteur hospitalier car le coût de cette prise en charge est généralement moins élevé qu une hospitalisation complète. Cet argument n est pertinent que si les hospitalisations alternatives remplacent les hospitalisations classiques. Le Centre Fédéral d Expertise des Soins de Santé (KCE) s est penché sur cette question à la demande de l INAMI et des mutualités chrétiennes et socialistes (3). L étude révèle que les dépenses en hospitalisation de jour ont augmenté entre http ://

38 2010, mais cette augmentation des dépenses en hospitalisation de jour n a pas été compensée par une diminution des coûts pour l hospitalisation classique. Au contraire, les dépenses pour l hospitalisation classique ont augmenté au cours de la même période. La croissance des dépenses s explique surtout par un effet de prix. En termes de volume, l étude du KCE rapporte une faible baisse de 0,7% du total combiné du nombre de jours d hospitalisation de jour et classique entre 2003 et Le nombre de jours d hospitalisation de jour a augmenté de 53% entre 2003 et Parallèlement, le nombre de jours d hospitalisation classique a diminué de 7,4%, une évolution qui est intégralement due à une diminution de la durée moyenne de séjour des patients hospitalisés. L augmentation spectaculaire des hospitalisations de jour ne se reflète pas dans les résultats l enquête de santé. En effet, nos résultats révèlent que le nombre moyen d hospitalisations de jour a augmenté entre 2004 et 2008 pour ensuite rester stable en Ceci peut être dû à la nature des données de l enquête. Une analyse récente a étudié la validité des indicateurs de consommation de soins dans l enquête de santé 2008 (qui sont auto-déclarés), en les comparant aux données objectives de remboursement de l assurance maladie. Les résultats montrent que les données auto-rapportées de l hospitalisation classique dans l enquête ont une validité assez élevée (95% de concordance entre les données de l enquête et les données de l assurance maladie, 2% de sous-déclaration, 3% de sur-déclaration), mais c est moins le cas pour l hospitalisation de jour (90% de concordance, 8% de sous-déclaration, 2% de sur-déclaration). HOSPITALISATION 5. Discussion Donc, la discordance entre les tendances actuelles pour l hospitalisation de jour et les données de l enquête de santé peut être due à cette sous-déclaration. Une hypothèse pour cette sous-déclaration importante est que pour certaines interventions, il peut y avoir une ambiguïté par rapport à la définition d une hospitalisation de jour. Par exemple, la dialyse ou l administration de médicaments de chimiothérapie pour le traitement du cancer pourrait ne pas être considérée comme une hospitalisation de jour pour certains répondants. De même, lorsqu on étudie l hospitalisation dans le contexte d une enquête de population, il faut aussi considérer le fait qu une enquête ne tient pas compte des hospitalisations de personnes décédées au cours de l année écoulée. Plus la survie est de courte durée après le séjour dans un hôpital, moins la personne a de chances d entrer en ligne de compte pour une participation à l enquête. Cela ne contribue pas seulement à sous-estimer le nombre d hospitalisations mais fausse aussi les résultats, dans le sens où le sondage passe surtout à côté d hospitalisations liées à des motifs graves. Or ce sont précisément ces hospitalisations qui pèsent lourdement sur le budget. Comme l ont démontré certaines enquêtes, les dépenses de santé atteignent leur pic dans le mois qui précède le décès. Cette constatation est importante surtout pour les hospitalisations classiques. 522 Ceci dit, on observe tout de même une diminution dans le ratio entre le nombre moyen d hospitalisations classiques et d hospitalisations de jour, pour 100 personnes et par an. En effet, ce ratio évolue de 1,5 en 2004, à 1,3 en 2008, à 1,2 en Ceci indique qu au cours du temps, la part des hospitalisations de jour a augmenté par rapport aux hospitalisations classiques, une tendance qui reflète la situation actuelle en Belgique.

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données www.coopami.org Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données TUNIS 17 décembre 2013 Michel Vigneul Conseiller Actuaire PLAN de l exposé : Partie 1 : Contexte général du système de remboursement

Plus en détail

Conditions supplémentaires d assurance (CSA) Assurance complémentaire d hospitalisation HOSPITAL CLASSICA

Conditions supplémentaires d assurance (CSA) Assurance complémentaire d hospitalisation HOSPITAL CLASSICA Le Groupe Helsana comprend Helsana Assurances SA, Helsana Assurances complémentaires SA, Helsana Accidents SA, Avanex Assurances SA, Progrès Assurances SA, Sansan Assurances SA et Maxi.ch Assurances SA.

Plus en détail

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3

Plus en détail

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier?

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? DISPOSITIFS MEDICAUX Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? Guide pour le dossier déposé par les fabricants/distributeurs Adopté en séance de la CEPP* le 13 juillet 2005 *CEPP

Plus en détail

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Les pages qui suivent constituent les Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière. Elles représentent l expression consensuelle de ce que

Plus en détail

Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle

Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle possible? 18 octobre 2012 Professeur Philippe KOLH CIO, Directeur du Service des Informations Médico-Economiques CHU de LIEGE Plan

Plus en détail

EN BELGIQUE, LES MUTUELLES NE REMBOURSENT PAS LES

EN BELGIQUE, LES MUTUELLES NE REMBOURSENT PAS LES EN BELGIQUE, LES MUTUELLES NE REMBOURSENT PAS LES SÉANCES DE LOGOPÉDIE POUR LES ENFANTS DONT LE QUOTIENT INTELLECTUEL EST INFÉRIEUR À 86 PAR THOMAS DABEUX ANAHM ASBL 29 OCTOBRE 2014 Des études récentes

Plus en détail

L assurance soins de santé en Belgique : une introduction. Thomas Rousseau 12 juin 2014

L assurance soins de santé en Belgique : une introduction. Thomas Rousseau 12 juin 2014 L assurance soins de santé en Belgique : une introduction Thomas Rousseau 12 juin 2014 Introduction L assurance maladie obligatoire L assurance soins de santé L assurance indemnités (maladie, accident,

Plus en détail

Contenu. Introduction. Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs. Retrait de certains indicateurs. Répondants au sondage

Contenu. Introduction. Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs. Retrait de certains indicateurs. Répondants au sondage Contenu Introduction Répondants au sondage Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs Pour chacun des quadrants Pour les dimensions des quadrants Retrait de certains indicateurs Indicateurs

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

I N A M I Institut National d'assurance Maladie Invalidité

I N A M I Institut National d'assurance Maladie Invalidité I N A M I Institut National d'assurance Maladie Invalidité CIRCULAIRE AUX KINESITHERAPEUTES 2008/1 SOINS DE SANTE Correspondant : Tél. : 02/739.74.79 E-mail : kine@inami.fgov.be Website : www.inami.be

Plus en détail

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE BIENVENUE EN BELGIQUE Vous avez décidé de venir étudier en Belgique, félicitations! Notre pays est reconnu pour la qualité de son accueil, son sens de l'humour, ses bières,

Plus en détail

Avantages - Voordelen. Organisation - Organisatie. Mutualité socialiste et syndicale de la province de Liège 319. Rue Douffet, 36 4020 Liège

Avantages - Voordelen. Organisation - Organisatie. Mutualité socialiste et syndicale de la province de Liège 319. Rue Douffet, 36 4020 Liège Organisation Organisatie Mutualité socialiste et syndicale de la province de Liège 319 Acupuncture Avantages Voordelen Assistance à l'étanger Biotélévigileance Détails Details Remboursement de 10 par séance,

Plus en détail

La planification de l offre médicale en Belgique: les kinésithérapeutes

La planification de l offre médicale en Belgique: les kinésithérapeutes La planification de l offre médicale en Belgique: les kinésithérapeutes ETAT DE LA SITUATION 2007 V1.1 Direction générale Soins de Santé primaires et Gestion de Crise Bruxelles, octobre 2008 1. Les Kinésithérapeutes

Plus en détail

Réformes socio-économiques

Réformes socio-économiques Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme

Plus en détail

Guide de prise en charge des frais de transport de patients

Guide de prise en charge des frais de transport de patients Juillet 2013 Guide de prise en charge des frais de transport de patients GUIDE DE PRISE EN CHARGE DES FRAIS DE TRANSPORT DE PATIENTS L assurance maladie procède à la prise en charge des frais de transport

Plus en détail

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE BIENVENUE EN BELGIQUE Vous avez décidé de venir étudier en Belgique, félicitations! Notre pays est reconnu pour la qualité de son accueil, son sens de l'humour, ses bières,

Plus en détail

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

LA PROTECTION SOCIALE EN BELGIQUE DONNÉES SESPROS 2O11

LA PROTECTION SOCIALE EN BELGIQUE DONNÉES SESPROS 2O11 LA PROTECTION SOCIALE EN BELGIQUE DONNÉES 2O11 Au niveau international et européen en particulier, les soins de santé et la vieillesse occupent le premier rang en matière de protection sociale. Les Etats

Plus en détail

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Sommaire de gestion À la demande du Groupe de travail national sur

Plus en détail

FAQ Mesures de fin de carrière

FAQ Mesures de fin de carrière FAQ Mesures de fin de carrière Accord relatif aux secteurs fédéraux de la santé du 26 avril 2005 conclu entre le gouvernement fédéral et les organisations représentatives du secteur privé non marchand

Plus en détail

LA CMU COMPLÉMENTAIRE

LA CMU COMPLÉMENTAIRE Vous êtes artisan ou commerçant, le RSI est votre interlocuteur social unique pour toute votre protection sociale personnelle obligatoire. Vous exercez une profession libérale, le RSI gère votre assurance

Plus en détail

L organisation et le financement des hôpitaux

L organisation et le financement des hôpitaux L organisation et le financement des hôpitaux Anja Crommelynck (Département Recherche et Développement, R&D - ANMC) Katelijn Degraeve (Medisch-sociale sector In Dialoog, MID) David Lefèbvre (Fédération

Plus en détail

COMPRENDRE VOTRE FACTURE D HOSPITALISATION

COMPRENDRE VOTRE FACTURE D HOSPITALISATION VOTRE HOSPITALISATION AU CHwapi COMPRENDRE VOTRE FACTURE D HOSPITALISATION Juillet 2014 www.chwapi.be Composé de quatre sites hospitaliers et d une polyclinique, le CHwapi est l une des plus importantes

Plus en détail

AMMA HOSPI-PLAN Déclaration de sinistre

AMMA HOSPI-PLAN Déclaration de sinistre AMMA HOSPI-PLAN Déclaration de sinistre AMMA ASSURANCES a.m. Association Mutuelle Médicale d Assurances entreprise d assurance mutuelle association d assurance mutuelle à cotisations fixes conformément

Plus en détail

Assurance-maladie complémentaire (LCA)

Assurance-maladie complémentaire (LCA) CC (Conditions complémentaires) Visana Assurances SA Valable dès 2014 Assurance-maladie complémentaire (LCA) Traitements ambulatoires Sommaire Page 3 3 4 6 Assurance complémentaire des frais de guérison

Plus en détail

FORTUNA di GENERALI. Fiche info financière assurance-vie pour la branche 23. FORTUNA di GENERALI 1

FORTUNA di GENERALI. Fiche info financière assurance-vie pour la branche 23. FORTUNA di GENERALI 1 FORTUNA di GENERALI 1 TYPE D ASSURANCE-VIE GARANTIES Assurance-vie dont le rendement est lié à des fonds d investissement (branche 23). Fortuna di Generali garantit des prestations en cas de vie ou en

Plus en détail

REMBOURSEMENTS DES MUTUALITES DES PRESTATIONS DU DIETETICIEN

REMBOURSEMENTS DES MUTUALITES DES PRESTATIONS DU DIETETICIEN REMBOURSEMENTS DES MUTUALITES DES PRESTATIONS DU DIETETICIEN En Belgique, chaque mutuelle est libre de choisir sa "politique de remboursement". Tout dépend donc de la mutualité à laquelle vous (votre patient)

Plus en détail

R.C. Professionnelle Proposition

R.C. Professionnelle Proposition R.C. Professionnelle Proposition AMMA ASSURANCES a.m. Association d assurance mutuelle à cotisations fixes conformément à l article 2, 2 de la Loi du 25.06.1992 (M.B. 20.08.1992) agréée sous le code 0126

Plus en détail

HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR

HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR CHANTAL COUVREUR Sociologue, Docteur en Santé Publique Présidente de «Mediteam» Si l on s intéresse à l histoire des soins palliatifs, on constate

Plus en détail

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

Déclaration de succession: modifications importantes en Flandre

Déclaration de succession: modifications importantes en Flandre Déclaration de succession: modifications importantes en Flandre Avenue Lloyd Georges 11 I 1000 Bruxelles www.notairesberquin.be Eric Spruyt, notaire-associé Berquin Notaires scrl, Prof. KU Leuven et Fiscale

Plus en détail

ORGANISATION ET FINANCEMENT DES SOINS DE SANTE MENTALE EN BELGIQUE

ORGANISATION ET FINANCEMENT DES SOINS DE SANTE MENTALE EN BELGIQUE DIRECTION GENERALE DE L ORGANISATION DES ETABLISSEMENTS DE SOINS Service comptabilité et gestion des hôpitaux ORGANISATION ET FINANCEMENT DES SOINS DE SANTE MENTALE EN BELGIQUE - Novembre 2011 - Sommaire

Plus en détail

8 Certifications Minergie

8 Certifications Minergie 8 Chapitre 8 Être Minergie, est-ce aussi être «autrement»? Pour de nombreux acteurs du marché immobilier, un label de durabilité devrait s accompagner d une appréciation de la valeur de leur immeuble,

Plus en détail

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE Instructions Merci : de répondre complètement à toutes les questions, d écrire lisiblement, de signer et dater

Plus en détail

Un coût, des coûts, quels coûts?

Un coût, des coûts, quels coûts? Un coût, des coûts, quels coûts? Robert LAUNOIS (1-2) Journal d Economie Médicale 1999, T. 17, n 1, 77-82 (1) REES France - 28, rue d Assas - 75 006 Paris Email : reesfrance@wanadoo.fr - Site Internet

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail

agrément DES professions paramédicales

agrément DES professions paramédicales agrément DES professions paramédicales LES ERGOTHÉRAPEUTES Table des matières Pourquoi agréer les ergothérapeutes?...3 Un ergothérapeute au sens de la loi : de qui s'agit-il?...4 L'agrément est obligatoire...5

Plus en détail

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible Plan qualité 2015-2016 pour Soins continus Bruyère Objectifs et initiatives d amélioration BUT Mesure Changement Initiatives prévues Dimension de la qualité Objectif Mesure/indicateur Unité/population

Plus en détail

CONGÉS ET AMÉNAGEMENTS DU TEMPS DE TRAVAIL LORS DE LA NAISSANCE D UN ENFANT juin 2011

CONGÉS ET AMÉNAGEMENTS DU TEMPS DE TRAVAIL LORS DE LA NAISSANCE D UN ENFANT juin 2011 CONGÉS ET AMÉNAGEMENTS DU TEMPS DE TRAVAIL LORS DE LA NAISSANCE D UN ENFANT juin 2011 TABLE DES MATIÈRES Congé de maternité 2 Pour les salariées 2 Congé prénatal 2 Congé postnatal 2 Formalités administratives

Plus en détail

ReThink:Tax. Mobiliser l épargne pour l investissement productif. ReThink:Tax

ReThink:Tax. Mobiliser l épargne pour l investissement productif. ReThink:Tax Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle Bruxelles, 18 juin 2014 2 Une cellule de réflexion composée d experts

Plus en détail

La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008

La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008 La fumée de tabac secondaire (FTS) en Mauricie et au Centre-du- Québec, indicateurs du plan commun tirés de l ESCC de 2007-2008 Ce document se veut une analyse succincte des indicateurs se rapportant à

Plus en détail

I. Une nouvelle loi anti-discrimination

I. Une nouvelle loi anti-discrimination Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre

Plus en détail

www Sécurité sociale en Suisse: www.ofsp.admin.ch > Thèmes > Aperçu > Données de base

www Sécurité sociale en Suisse: www.ofsp.admin.ch > Thèmes > Aperçu > Données de base Vivre et travailler en Suisse + Le système de sécurité sociale en Suisse + Le système social* Le système suisse de sécurité sociale est relativement complexe: chaque branche a ses particularités. Cela

Plus en détail

Nos expertises au service des salariés et des entreprises. Entreprises de. la restauration rapide, votre formule santé

Nos expertises au service des salariés et des entreprises. Entreprises de. la restauration rapide, votre formule santé Nos expertises au service des salariés et des entreprises Entreprises de la restauration rapide, votre formule santé Votre régime frais de santé Entreprise, salariés : une solution Gagnant - Gagnant La

Plus en détail

de l assurance-santé au Canada

de l assurance-santé au Canada Juin 2012 La vie est plus radieuse sous le soleil Sun Life du Canada, compagnie d¹assurance-vie, 2012. Guide sur la fiscalité de l assurance-santé au Canada Crédit d impôt pour frais médicaux Crédit d

Plus en détail

De meilleurs soins :

De meilleurs soins : De meilleurs soins : une analyse des soins infirmiers et des résultats du système de santé Série de rapports de l AIIC et de la FCRSS pour informer la Commission nationale d experts de l AIIC, La santé

Plus en détail

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE.

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. Synthèse des travaux réalisés 1. Problématique La question D7 du plan d exécution du Programme National de Recherches

Plus en détail

Con ditions complément aire s. Edition janvier 1997

Con ditions complément aire s. Edition janvier 1997 H O S P I TAL «Royal Plus» (H1). Varia nte Economy Assurance des frais hospitaliers pour la couvert u re complémentaire des frais en division privée c h a m b re à 1 lit dans tous les hôpitaux de Suisse

Plus en détail

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE QUESTIONNAIRE GENERAL

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE QUESTIONNAIRE GENERAL ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE QUESTIONNAIRE GENERAL A compléter du questionnaire spécifique correspondant à votre spécialité, joint en annexe Contrat en cours : / - date de fin du contrat :

Plus en détail

KCE REPORT 192BS ÉVOLUTION DE L HOSPITALISATION DE JOUR : IMPACT DU FINANCEMENT ET DE LA RÈGLEMENTATION SYNTHÈSE

KCE REPORT 192BS ÉVOLUTION DE L HOSPITALISATION DE JOUR : IMPACT DU FINANCEMENT ET DE LA RÈGLEMENTATION SYNTHÈSE KCE REPORT 192BS ÉVOLUTION DE L HOSPITALISATION DE JOUR : IMPACT DU FINANCEMENT ET DE LA RÈGLEMENTATION SYNTHÈSE 2012 www.kce.fgov.be KCE REPORT 192 BS HEALTH SERVICES RESEARCH ÉVOLUTION DE L HOSPITALISATION

Plus en détail

VIVRE ET TRAVAILLER EN SUISSE

VIVRE ET TRAVAILLER EN SUISSE VIVRE ET TRAVAILLER EN SUISSE + LE SYSTÈME DE SÉCURITÉ SOCIALE EN SUISSE + LE SYSTÈME SOCIAL Le système suisse de sécurité sociale est relativement complexe: chaque branche a ses particularités. Cela tient

Plus en détail

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique Rapport 2014 Table des matières Le rapport 2014... 5 1. Différences salariales générales... 6 1.1 L écart salarial en salaires horaires et annuels...

Plus en détail

en toute simplicité!

en toute simplicité! BIEN COMPRENDRE LES NOUVELLES RÉFORMES DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ. en toute simplicité! 1 LA GÉNÉRALISATION DE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ D ici le 1 er janvier 2016, toutes les entreprises devront mettre

Plus en détail

PROCEDURE SUR DEMANDE D UN TIERS OU EN CAS DE PERIL IMMINENT

PROCEDURE SUR DEMANDE D UN TIERS OU EN CAS DE PERIL IMMINENT PROCEDURE SUR DEMANDE D UN TIERS OU EN CAS DE PERIL IMMINENT Thème ANCIENNES DISPOSITIONS NOUVELLES DISPOSITIONS Appellation Hospitalisation sur demande d un tiers Soins psychiatriques sur demande d un

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

ACCRÉDITATION DES CENTRES PRIVÉS ET DES PROGRAMMES DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN HAÏTI. Formulaire de demande d une autorisation de fonctionnement

ACCRÉDITATION DES CENTRES PRIVÉS ET DES PROGRAMMES DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN HAÏTI. Formulaire de demande d une autorisation de fonctionnement ACCRÉDITATION DES CENTRES PRIVÉS ET DES PROGRAMMES DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN HAÏTI Formulaire de demande d une autorisation de fonctionnement Juin 2011 Projet d accompagnement de l INFP dans la révision,

Plus en détail

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» EDS CHS MSP MSP «La Traversée» Anémones 1 - Anémones 2-45 lits 30 lits Chênes - 45 lits Dont - Circuits de soins internés 25 lits - Circuit de

Plus en détail

Aide kinésithérapeute : une réalité?

Aide kinésithérapeute : une réalité? Aide kinésithérapeute : une réalité? Fabien Launay Cadre supérieur du pôle rééducation CHU de Dijon Dijon (21) Préambule : La fonction d aide-kinésithérapeute n est pas nouvelle. Elle peut être occupée

Plus en détail

PROTECTION MALADIE LA COMPLÉMENTAIRE CMU

PROTECTION MALADIE LA COMPLÉMENTAIRE CMU LA COMPLÉMENTAIRE CMU La complémentaire CMU (Couverture maladie universelle) est une protection maladie complémentaire de service public, gratuite, sous condition de ressources, dont le contenu est défini

Plus en détail

3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées

3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées 3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées Ce groupe de base comprend les infirmiers autorisés, les infirmiers praticiens, les infirmiers psychiatriques autorisés et les finissants d'un programme

Plus en détail

Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc. Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader

Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc. Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader Institut Ludwig Boltzmann de sociologie de la santé et de la médecine Avril 2001 Introduction

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

Découvrez les garanties

Découvrez les garanties Découvrez les garanties la mutuelle santé et la couverture prévoyance qui s adaptent à vos besoins Découvrez vos garanties MGENERATION Initiale santé prévoyance Pack se soigner autrement action sociale

Plus en détail

Enquête de Santé par Interview Belgique 2001

Enquête de Santé par Interview Belgique 2001 Enquête de Santé par Interview Belgique 21 Livre 3 Style de Vie IPH/EPI REPORTS nr 22-22 Rue de Louvain, 44 1 Bruxelles Section d'epidémiologie Rue Juliette Wytsman, 14 15 Bruxelles Tél : 2/642.57.94 e-mail

Plus en détail

Energie - réseaux électriques intelligents transfrontaliers Cross-border Healthcare Networks

Energie - réseaux électriques intelligents transfrontaliers Cross-border Healthcare Networks CONFERENCE-DEBAT CONFERENCE-DEBATE I. Présentations - Mutualiser les services en transfrontalier : l exemple de l énergie et de la santé I. Presentations - Mutualising public services: The example of Energy

Plus en détail

GENERALI MUTUELLE SANTE

GENERALI MUTUELLE SANTE GENERALI MUTUELLE SANTE AVANTAGES DU CONTRAT MUTUELLE SANTE GENERALI Notice d'information Generali : Notice 1 cliquez ici - - - Notice 2 cliquez ici Demandez nous un devis : Cliquez ici Des garanties adaptées

Plus en détail

les télésoins à domicile

les télésoins à domicile Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans

Plus en détail

CAMELEON JUNIOR CAMELEON Dynamico JUNIOR

CAMELEON JUNIOR CAMELEON Dynamico JUNIOR CAMELEON JUNIOR CAMELEON Dynamico JUNIOR CAMELEON JUNIOR - CAMELEON Dynamico JUNIOR 1 TYPE D ASSURANCE-VIE GARANTIES Assurance-vie combinant un rendement garanti (branche 21) et un rendement lié à des

Plus en détail

Le choix du type de chambre n a jamais été si important La chambre individuelle 4 fois plus chère

Le choix du type de chambre n a jamais été si important La chambre individuelle 4 fois plus chère Dossier de presse 1 décembre 211 7 ème Baromètre MC de la facture hospitalière (chiffres 21) Le choix du type de chambre n a jamais été si important La chambre individuelle 4 fois plus chère Pour la 7ème

Plus en détail

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle 18 Juin 2014 1. Introduction La frilosité de l épargnant belge suite

Plus en détail

Prestations de soins et d assistance dispensées par les proches : temps investi et évaluation monétaire

Prestations de soins et d assistance dispensées par les proches : temps investi et évaluation monétaire BUREAU D ETUDES DE POLITIQUE DU TRAVAIL ET DE POLITIQUE SOCIALE BASS SA KONSUMSTRASSE 20. CH-3007 BERNE. TEL +41 (0)31 380 60 80. FAX +41 (0)31 398 33 63 INFO@BUEROBASS.CH. WWW.BUEROBASS.CH Prestations

Plus en détail

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Direction générale de l offre de soins Sous-direction de la régulation de l offre de soins Bureau du premier recours

Plus en détail

REGLEMENT D INTERVENTION BOURSES D ETUDES POUR LES FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES

REGLEMENT D INTERVENTION BOURSES D ETUDES POUR LES FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES REGLEMENT D INTERVENTION BOURSES D ETUDES POUR LES FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES Septembre 2008 1 Direction Générale Adjointe Solidarités Formations tout au long de la vie Direction des Solidarités

Plus en détail

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Indicateur n 9 : Consommation de soins par habitant Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Le nombre moyen de consultations médicales par habitant

Plus en détail

La CCM vous remercie de lui offrir la possibilité de donner son avis sur la révision partielle de la LA Mal.

La CCM vous remercie de lui offrir la possibilité de donner son avis sur la révision partielle de la LA Mal. Par courriel Abteilung Leistungen@bag.admin.ch Office fédéral de la santé publique OFSP Division Prestations Schwarzenburgstrasse 165 3003 Berne Zurich, 3 octobre 2014 Consultation sur la révision partielle

Plus en détail

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS :

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : ÉLÉVATION DES PLAFONDS À PARTIR DU 1 ER JANVIER 2002

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

Organisation - Organisatie. Avantages - Voordelen. Mutualité socialiste du Centre, Charleroi et Soignies 317

Organisation - Organisatie. Avantages - Voordelen. Mutualité socialiste du Centre, Charleroi et Soignies 317 Organisation Organisatie Mutualité socialiste du Centre, Charleroi et Soignies 317 Avenue des Alliés 2 6000 CHARLEROI Tél. : (071) 50 77 77 Fax : (071) 50 77 99 Acupuncture Avantages Voordelen Activité

Plus en détail

L assurance soins de santé en Belgique. Ce que vous voulez savoir...

L assurance soins de santé en Belgique. Ce que vous voulez savoir... L assurance soins de santé en Belgique Ce que vous voulez savoir... Index L assurance soins de santé en Belgique Introduction 3 Votre affilation à CM Antwerpen 4 Ressortissant de l EEE en possession d

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Format de l avis d efficience

Format de l avis d efficience AVIS D EFFICIENCE Format de l avis d efficience Juillet 2013 Commission évaluation économique et de santé publique Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service documentation

Plus en détail

En 2011, le service Ameli-direct, anciennement appelé «Infosoins» puis «Adresses et Tarifs» connaît les modifications suivantes :

En 2011, le service Ameli-direct, anciennement appelé «Infosoins» puis «Adresses et Tarifs» connaît les modifications suivantes : @ AMELI-DIRECT VERSION 3.3 2006-2011 : INFOSOINS DEVIENT AMELI-DIRECT Dès la COG 2006-2009, l Assurance Maladie s engage à développer à l intention de ses assurés un système d information tant sur le fonctionnement

Plus en détail

Explications concernant la déclaration d'admission

Explications concernant la déclaration d'admission Explications concernant la déclaration d'admission En tant que patient, vous pouvez faire certains choix qui ont une influence considérable sur le prix final de votre séjour à l hôpital. Ces choix, c est

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

900 ISO 1 CERTIFIE D BCCA FI VITA INVEST.2

900 ISO 1 CERTIFIE D BCCA FI VITA INVEST.2 IS 1 O 900 CA CE RT IFI BC ED FIRM 51.30.259 07/14 VITA INVEST.2 VITA INVEST.2 CONDITIONS GENERALES DEFINITIONS A. Preneur d assurance La personne qui conclut le contrat avec l entreprise d assurances.

Plus en détail

le guide pratique santé

le guide pratique santé le guide pratique santé introduction En quelques points AG2R-MACIF Prévoyance est une institution de prévoyance issue du partenariat en assurances collectives santé et prévoyance entre le groupe MACIF

Plus en détail

Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL,

Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL, Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, 06 45 55 50 12 Nathalie PERPINIAL, nathalie.perpinial@fehap.fr, 06 74 72 73 78 SOMMAIRE Pourquoi la FEHAP intervientelle

Plus en détail

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire Michel MAILLET Unité d Anesthésie & Chirurgie Ambulatoires Hôpital Tenon, AP-HP 4 rue de la Chine; 75020 Paris Chemin Clinique Éligibilité

Plus en détail

1. Rappel des engagements - Roadmap actuelle (RM) Action 8

1. Rappel des engagements - Roadmap actuelle (RM) Action 8 ACTUALISATION ROADMAP esante 2013-2018 SESSION N 1 04/05/15 Projet A8 : Instauration d un instrument d évaluation uniforme (BelRAI) 1. Rappel des engagements - Roadmap actuelle (RM) Action 8 En 2013, l

Plus en détail

Admission (Formalités d ) : Formalités médicales ou non-médicales (questionnaire médical, examens

Admission (Formalités d ) : Formalités médicales ou non-médicales (questionnaire médical, examens Par un langage simple et clair pour faciliter la lecture de nos courriers Les Services aux Clients Santé font de la satisfaction de leurs clients une priorité. Pour vous offrir un service de qualité, nous

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne

Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne O B S E R V A T O I R E R E G I O N A L D E L A S A N T E D E M I D I - P Y R E N E E S Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne Novembre 2007 SYSTEME

Plus en détail

Cette publication constitue un instantané

Cette publication constitue un instantané Un «instantané» Un «instantané» Cette publication constitue un instantané des programmes de la Sécurité Sociale, d allocation supplémentaire de revenu de sécurité (Supplemental Security Income, ou SSI)

Plus en détail

ET DE LA STRATEGIE. Note de Synthèse. Domaine : Financement Version : 1 Mise à jour : 04/03/2012

ET DE LA STRATEGIE. Note de Synthèse. Domaine : Financement Version : 1 Mise à jour : 04/03/2012 DIRECTION DES AFFAIRES INSTITUTIONNELLES ET DE LA STRATEGIE Note de Synthèse CAMPAGNE TARIFAIRE 2012 : ENVELOPPE MIGAC Domaine : Financement Version : 1 Mise à jour : 04/03/2012 Diffusion: Vos contacts

Plus en détail