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1 a c t u a l i t é N 1 - septembre 000 s u r v e i l l a n c e d e l a q u a l i t é d e l a i r e n i l e - d e - f r a n c e Le Benzène sous surveillance rapprochée Depuis ux ou trois ans, les concentrations benzène dans l air ambiant l agglomération parisienne diminuent progressivement ; mais pas encore suffisamment pour être conformes à l objectif qualité français. C est ce que révèle une campagne mesure qui a permis une première cartographie régionale ce polluant et qui aujourd hui est relayée par une étu d envergure internationale stinée à affiner notre connaissance la répartition spatiale ce polluant au cœur l agglomération parisienne ainsi que dans quelques autres capitales d Europe. L e benzène est le chef file le plus connu toute une famille d hydrocarbures : les hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM), comprenant aussi entre autres le toluène, l éthylbenzène, les xylènes. D après les données du CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d Etus la Pollution Atmosphérique), 56 à 6 % s émissions totales benzène provenaient en 199 s émissions liées au trafic routier (évaporation l essence et gaz d échappement), le reste provenant processus combustion. En outre, cet hydrocarbure est produit directement lors processus chimiques liés à la combustion à l intérieur même du moteur. L exposition au benzène est strictement contrôlé en milieu professionnel (usage solvants, procédés chimie, stockage benzène, etc.) où il peut se trouver à s teneurs très élevées. Cette substance est en effet connue pour sa toxicité (atteinte du système nerveux central, irritations s 6 voies respiratoires, rmatoses d irritation) et ses effets cancérigènes (leucémies). Pour les personnes non exposées professionnellement, le tabagisme actif et passif représente la première source d exposition la population (51 % l exposition en milieu urbain, d après le PRQA d Ile-- France). Les concentrations en benzène dans l air ambiant extérieur comptent pour 7 % l exposition d un francilien Figure 1 En France, le taux benzène dans les carburants est passé en 199,5 % à, %, et a encore été abaissé au 1 er janvier 000 dans l essence à moins 1 %. Ces baisses influencent entre autres les émissions benzène par évaporation qui peuvent conduire lors du remplissage s réservoirs carburants à s expositions brèves mais importantes s usagers (plus 000 µg/m pendant quelques minutes avec une essence à,5 % benzène d après la revue Pollution Atmosphérique d avril-juin 000). moyenne annuelle (µg/m ) 5 4 5,4 5,1 5, 5,5 4,, Années Figure 1 : Évolution du benzène en sites fond (échantillon constant stations)

2 (source PRQA Ile--France), et sont plus délicates à contrôler, compte tenu s faibles teneurs en jeu, alors que le risque cancérigène persiste, même pour faibles doses. Dans la Directive cadre l Union Européenne du 7 septembre 1996, relative à l évaluation et à la gestion la qualité l air, le benzène faisait partie pour la première fois s polluants à prendre en compte et à mesurer. En France, l objectif qualité fixé par décret puis le 6 mai 1998 est µg/m en moyenne annuelle tandis que la valeur limite annuelle européenne pour la protection la santé humaine sera à l horizon µg/m. Sur le long terme : une nette tendance à la baisse Aujourd hui, le réseau possè trois appareils automatiques mesurant les HAM (appelés BTX dont le principe repose sur une séparation chromatographique en phase gazeuse couplée à un détecteur à ionisation flamme), installés sur les stations urbaines Vitry-sur-Seine et Neuilly-sur-Seine (ouverte en avril 000) et sur la station trafic la Porte d Auteuil sur le Périphérique. Un quatrième appareil est prévu courant 001 sur la station urbaine s Halles. Figure moyenne sur les six premiers mois l année (µg/m ) ,8 11,9 Station trafic la Place Victor Basch D autre part puis 1995, le Laboratoire d Hygiène la Ville Paris et le Laboratoire Central la Préfecture Police effectuent s prélèvements quotidiens (piégeage sur charbon actif) suivis d analyses en différé en laboratoire (actuellement sur les sites urbains Gennevilliers et du 1 ème arrondissement, et le site trafic la Place Victor Basch dans le 14 ème arrondissement) Après plusieurs années avec s concentrations moyennes annuelles sur les sites fond oscillant entre 5 et 5,5 µg/m, une nette diminution s niveaux a été observée puis 1998 Les concentrations relevées en proximité du trafic automobile sont sensiblement plus élevées (environ six fois supérieures) mais marquent la même décroissance puis (voir Figure 1 : Évolution du benzène en sites fond). L année 000 n est pas terminée, mais d ores et déjà sur les six premiers mois l année on observe une très nette diminution s concentrations sur tous les sites mesure et tout particulièrement ceux proches du trafic, diminution attribuable à la baisse du taux benzène dans l essence puis le début l année 000 et à l équipement progressif du parc en pots catalytiques. Par exemple, la moyenne s six premiers mois l année est passée 0,8 µg/m en 1999 à 11,9 µg/m en 000 sur le site trafic la place,8 Station fond Gennevilliers ,9 Station fond Paris 1 éme Victor Basch dans le 14 ème (circulation très souvent congestionnée) et µg/m en 1999 à 1,9 µg/m en 000 sur le site fond urbain du 1 ème arrondissement. Cette tendance désormais à la baisse est un élément important à retenir dans l analyse la campagne effectuée en 1999 avant que la composition s carburants ne soit modifiée. (voir Figure : Comparaison s six premiers mois 1999 et 000). Au-là la surveillance permanente mais ponctuelle, assurée par les appareils automatiques et les prélèvements réguliers, une surveillance plus globale à l échelle la région Ile--France s est avérée importante à réaliser dans le cadre l élaboration du Plan Régional pour la Qualité l Air (PRQA). Première étu régionale : les tubes à diffusion passive en pleine action, en collaboration avec le Laboratoire d Hygiène la Ville Paris et le Laboratoire Central la Préfecture Police, a lancé en 1999 une campagne mesure du benzène par la métho s tubes à diffusion passive, à gran échelle sur toute la région. Ces tubes, mise en œuvre aisée et d un faible coût, ont fait preuve leur fiabilité et leur efficacité, en particulier pour la mesure du benzène. Il s agit d échantillonneurs d une longueur 7 cm disposés dans s abris eux-mêmes fixés sur du matériel urbain ou un poteau (dans un environnement dégagé) à une hauteur mètres (les concentrations restent très homogènes entre et 5 mètres en situation fond). Les tubes sont exposés à l air ambiant pendant 15 jours consécutifs, au cours squels le polluant mesuré se fixe sur la cartouche absorbante entourée d une membrane poreuse en polyéthylène. Une analyse ultérieure en laboratoire la cartouche permet déterminer la concentration moyenne du polluant mesuré au cours la pério mesure. Environ 70 sites mesures fond répondant aux critères sites urbains, périurbains ou ruraux, ont été sélectionnés pour couvrir l ensemble la région. D autre part, une trentaine sites complémentaires ont été mis en œuvre pour caractériser s environnements voisinage ou proximité automobile. Ainsi, la mesure du benzène a été réalisée pour la première fois en Ile--France dans s environnements à priori particulièrement exposés : voisinage stations distribution d essence, zones industrielles stockage pétrolier ou d utilisation importante solvants, gares routières, ainsi qu à proximité immédiate la circulation (sites trafic). Les mesures ont été effectuées en ux phases : une phase hivernale 6 semaines ( périos d exposition ux semaines) et une phase estivale même durée. Cette étu a permis l élaboration cartographies régionales interpolées s concentrations benzène pour chaque pério mesure. Des cartes été/hiver très différentes Les premières cartes élaborées mettent en évince s niveaux nettement plus faibles l été que l hiver. Le benzène, comme tout indicateur primaire lié au trafic automobile, présente un cycle saisonnier assez marqué, avec s concentrations hivernales plus fortes qu en été, en raison d émissions globalement plus importantes et conditions stabilité l atmosphère plus fortes. (voir Figure : Carte s concentrations en benzène en pério estivale à l issue la première campagne mesure effectuée en 1999) Figure : Comparaison s six premiers mois 1999 et 000 Dispositif mesure par tubes à diffusion passive Si l on prend pour référence (bien qu il soit défini en moyenne annuelle) l objectif qualité du benzène µg/m, on s aperçoit qu en été cette valeur n est dépassée qu à l intérieur du cœur nse l agglomération parisienne, avec ux «excroissances», l une dans les Yvelines, la secon dans le Val-d Oise. Le niveau le plus élevé a été observé au Champ Mars avec une moyenne,4 µg/m. En revanche, les résultats la campagne d hiver montrent un dépassement l objectif qualité sur presque toute l agglomération parisienne, et même au-là dans ux secteurs importants : le nord-est du Val-d Oise et le centre ouest la Seine-et-Marne ( Melun à l aéroport Roissy). Le cœur nse dépasse le plus souvent µg/m, ainsi qu une large excroissance dans le Val-d Oise. Le niveau maximal en hiver a été observé à Neuilly-sur-Seine avec une moyenne 4, µg/m. Les niveaux hivernaux benzène dépassent encore plus largement l objectif qualité français, mais ils restent encore inférieurs à la valeur limite la directive européenne à paraître, même à l échéance 010 (5 µg/m ). (voir Figure 4 : Carte s concentrations en benzène en pério hivernale à l issue la première campagne mesure effectuée en 1999)

3 Figure Figure : Carte s concentrations en benzène en pério estivale à l issue la première campagne mesure effectuée en 1999 Source Figure 4 Figure 4 : Carte s concentrations en benzène en pério hivernale à l issue la première campagne mesure effectuée en 1999 Toujours dans le cadre la préparation du PRQA en Ile--France,, en partenariat avec l IAURIF, avait déjà réalisé au cours l année 1999 une étu portant sur l estimation l exposition la population francilienne à la pollution atmosphérique (voir Airparif Actualités N 8). Les résultats obtenus ont notamment permis qualifier et quantifier la problématique existante relative d une part à la pollution par le dioxy d azote sur une zone agglomérée centrale, et d autre part celle reliée à l ozone qui revêt un aspect plus chronique et plus gran échelle. Forte cette première expérience croisement entre cartographie pollution (issues techniques d interpolation spatiale par analyse géostatistique) et répartitions spatiales la population et s emplois (issues du Système d Information Géographique Régional SIGR l IAURIF), en utilisant les résultats la campagne benzène a étendu sa première étu à celle l exposition la population francilienne à la pollution due au benzène. Chacune s cartes benzène été et hiver a été associée à un graphe représentant le pourcentage population (résidant et/ou travaillant) prise en compte qui est exposé, sur ces périos mesure, à un certain niveau pollution. Il en ressort que sur l ensemble la région, le dépassement la valeur seuil µg/m concerne en été au total personnes soit 40,5 % la population francilienne, et en hiver personnes soit 91 % la population totale (source INSEE 1990). J.J. POIRAULT, agence BIOS. Source L exposition s populations au benzène : une première en Ile--France Station à promité du trafic la place Victor Basch A proximité du trafic routier : les teneurs les plus fortes En proximité du trafic automobile, les concentrations benzène sont comprises entre 8 et 17 µg/m ; elles sont beaucoup plus élevées qu en situation fond urbain ( à 6 fois supérieures à ceux du secteur fond correspondant suivant l importance du trafic). Le maximum relevé, sur les neuf sites mesure ce type, a été enregistré lors ux campagnes place Victor Basch (Paris 14ème) : 17,1 µg/m en hiver et 17, µg/m en été. Par ordre d importance s concentrations viennent ensuite la station du quai s Célestins, celle sur la Nationale 4 à Joinville, celle du boulevard périphérique Porte d Auteuil. Les microenvironnements à priori exposés : une situation plus contrastée Les mesures effectuées au voisinage gares routières telles que celle Gennevilliers, la porte SaintCloud ou gares routières plus liées à l activité touristique comme celle la Tour Eiffel (passages irréguliers cars saisonniers), indiquent s valeurs moins fortes qu à proximité du trafic mais généralement plus fortes (sauf à la Tour Eiffel du fait d un environnement très dégagé) que la situation fond qui leur correspond (environ 1,5 fois plus fortes). Les mesures enregistrées lors cette campagne sont représentatives l exposition s personnes qui attennt le bus.

4 Figure 5 Ce projet d une durée 4 mois vise à la réalisation cartographies régionales à haute résolution, c est à dire avec une finesse pouvant atteindre quelques centaines mètres grâce à l implantation capteurs tous les ux kilomètres dans le cœur l agglomération caractérisé par une forte nsité population, s émissions et s niveaux pollution élevés. Figure 5 : Carte du domaine cartographie intensive retenu dans le cadre Life "Resolution" avec en jaune les communes ayant accepté participer et en rouge celles qui n'ont pas donné suite à la man d' Source L une s stations service (Porte Vincennes) ayant été équipée tubes à diffusion Des mesures ont été faites à proximité stations distribution d essence en quatre lieux différents : porte Vincennes, rue d Alésia, porte Saint-Cloud, Villemonble (9). Toutes les stations choisies distribuent quatre types carburants : super, super sans plomb 95 et 98, et gas-oil. Globalement, il existe une surexposition au benzène aux abords s stations essence. Pour les trois sites parisiens les niveaux sont à fois plus élevés que les niveaux fond du secteur, pour le site Villemonble le rapport est 1,5 (c est à dire 50 % en plus pollution à proximité la station par rapport à la pollution ambiante). La campagne d étu s est également étendue à s sites potentiellement influencés par une activité industrielle émettrice COV. Différentes activités industrielles ont été prises en compte : production d électricité (centrale thermique Porcheville dans la zone industrielle Seine aval Bonnières-sur-Seine), peinture véhicules (usines Renault s Mureaux), fabrication supports adhésifs (usine M Taverny et Beauchamp), imprimeries (usine Gallay Saint-Denis), dépôt et transport d essence et stockage d énergies fossiles (dépôt Gennevilliers-Bassin N 6). Les résultats montrent qu aucun s émetteurs en Gran Couronne n induit une surexposition au benzène au niveau s habitants les plus proches. Sur les sites Petite Couronne Saint-Denis et Gennevilliers les concentrations mesurées oscillent suivant le site et la saison entre celles du fond ambiant et le double (cas du dépôt Gennevilliers l hiver). La campagne Life «Resolution» : un effet loupe sur quatre capitales européennes L importance du problème posé par certains polluants atmosphériques, mise en évince par la connaissance l étendue géographique la pollution fond, et la disponibilité récente s outils, tant mesure que cartographie, permettant d affiner nos connaissances, ont conduit les réseaux surveillance quatre capitales européennes (Paris, Rome, Dublin et Madrid) en liaison avec le laboratoire la Commission Européenne (basé à Ispra en Italie) et la fondation italienne S. Maugeri, à concevoir le programme européen recherche LIFE «Resolution». Les polluants atmosphériques surveillés sont les oxys d azote (NO, NO ) ainsi que les hydrocarbures aromatiques monocycliques, en particulier le benzène. Ces polluants émis par s sources majoritairement liées aux transports (véhicules particuliers, bus, poids lourds, ux-roues à moteur, avions ) sont très bons indicateurs la pollution s grans métropoles. Les cartographies sont réalisées par la mise en œuvre, notamment sur l agglomération Paris, près 00 sites mesure provisoires instrumentés tubes à diffusion passive. Les sites mesure choisis réponnt aux critères d implantation s stations mesure dite «fond», c est à dire qu ils sont représentatifs d un large secteur alentour et ce fait éloignés toutes sources locales pollution (grands parkings, sorties tunnels, axes circulation...) susceptibles d influencer les résultats. A titre exploratoire, seront également étudiés quelques sites particuliers dans le voisinage immédiat s grands axes trafic et la diffusion ces polluants dans le tissu urbain avoisinant. Le domaine d étu privilégié a été défini en prenant en compte à la fois s critères environnementaux (niveaux pollution atmosphérique, etc.) et nsité population. Cette approche a conduit à retenir 161 communes potentiellement intéressées par l investigation ; elles ont fait l objet sollicitations individuelles la part d. Cent vingt municipalités l agglomération ont accepté participer à ce projet. Après avoir contribué au choix s sites mesure, elles sont chargées la

5 mise en place puis la récupération s tubes à diffusion ainsi que leur acheminement vers s centres collecte (voir Figure 6 : Carte du domaine cartographie intensive retenu dans le cadre Life «Resolution» avec en jaune les communes ayant accepté participer et en rouge celles qui n ont pas donné suite à la man d ). La campagne mesure a démarré le 5 septembre 000 simultanément dans les quatre capitales européennes dans s conditions similaires, à raison d une semaine mesure tous les ux mois pendant un an, les rnières mesures ayant lieu lors l été 001. L établissement au niveau européen protocoles standards mise en œuvre telles campagnes est une véritable première. Les résultats attendus présenteront un intérêt multiple : 1 Etablissement cartographies gran précision pour les oxys d azote et le benzène et donc meilleure caractérisation du problème chronique posé par ces polluants en Ile--France, avec entre autres un suivi s évolutions saisonnières ; Cartographies comparées, et réellement comparables pour les polluants atmosphériques concernés, différentes capitales européennes. Une évaluation comparée s potentiels d exposition sera également possible; Evaluation l efficacité s programmes européens réduction s émissions atmosphériques pour ces polluants très liés aux transports; 4 Optimisation s réseaux surveillance fixes et évaluation du potentiel la métho aux fins d application à une surveillance permanente. Sans attendre le rapport final du projet «Resolution», qui est prévu en 00, s résultats intermédiaires concernant l Ile--France, seront diffusés par dans le courant la campagne, site par site et dans leur globalité spatiale. De plus, un site Internet créé spécialement pour ce programme européen donnera dans toutes les langues s pays concernés s informations sur l ensemble l opération. Liste s 10 municipalités d'ile--france participant au programme LIFE "Resolution" (sur 161 contactées) Argenteuil, Asnières-sur-Seine, Athis-Mons, Aubervilliers, Aulnay-sous-Bois, Bagneux, Bagnolet, Bobigny, Bois-Colombes, Boulogne-Billancourt, Bourg-la-Reine, Bry-sur-Marne, Carrières-sur-Seine, Champigny-sur-Marne, Charenton-le-Pont, Chatenay-Malabry, Châtillon, Chatou, Chaville, Chevilly-Larue, Chilly-Mazarin, Choisy-le-Roi, Clamart, Colombes, Cormeillesen-Parisis, Coubron, Courbevoie, Courcouronnes, Créteil, Deuil-la-Barre, Drancy, Dugny, Eaubonne, Epinay-sur-Seine, Ermont, Evry, Fontenay-aux-Roses, Fontenay-sous-Bois, Franconville, Garges-les-Gonesse, Gennevilliers, Gentilly, Gonesse, Gournaysur-Marne, Grigny, Herblay, Issy-les-Moulineaux, Ivry-sur-Seine, Joinville-le-Pont, Juvisy-sur-Orge, La Courneuve, La Garenne- Colombes, Le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Le Chesnay, Le Kremlin-Bicêtre, Le Pecq, Le Perreux-sur-Marne, Le Plessis-Bouchard, Le Plessis-Robinson, Le Pré-Saint-Gervais, Le Raincy, Les Lilas, Levallois-Perret, L'Hay-les-Roses, L'Ile-Saint-Denis, Livry- Gargan, Lognes, Maisons-Alfort, Malakoff, Marnes-la-Coquette, Massy, Meaux, Meudon, Montmorency, Montreuil, Nanterre, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Neuilly-sur-Seine, Nogent-sur-Marne, Noisiel, Noisy-le-Sec, Orly, Ormesson-sur-Marne, Pantin, Paray-Vieille-Poste, Paris (les vingt arrondissements), Pierrefitte-sur-Seine, Rocquencourt, Romainville, Rosny-sous- Bois, Rueil-Malmaison, Rungis, Saint-Denis, Saint-Gratien, Saint-Mandé, Saint-Maur-s-Fossés, Saint-Maurice, Saint-Ouen, Sannois, Sarcelles, Sartrouville, Savigny-sur-Orge, Sceaux, Sevran, Soisy-sous-Montmorency, Stains, Suresnes, Valenton, Vaujours, Versailles, Villejuif, Villeneuve-le-Roi, Villepinte, Villetaneuse, Villiers-sur-Marne, Vincennes, Viry-Châtillon, Vitry-sur- Seine. Surveil lance la Qualité l Air en Ile--France 7, rue Crillon Paris L information en direct : l état la qualité l air, les prévisions du lenmain sur Minitel Internet Directeur la publication : Michel Elbel Rédactrices : Martine Boissavy-Vinau & Fabienne César Conception - réalisation : Anne Bannavong & Stéphanie Fraincart Service communication :

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