SENS EXPLICITE ET SENS IMPLICITE. Linguistique française I Origines, structures et usages du!ançais cours 3 7 octobre 2008

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1 SENS EXPLICITE ET SENS IMPLICITE Linguistique française I Origines, structures et usages du!ançais cours 3 7 octobre

2 1. COMMUNICATION LITTÉRALE ET NON- LITTÉRALE 2. SIGNIFICATION DE LA PHRASE ET SENS DE L ÉNONCÉ 3. L ENRICHISSEMENT PRAGMATIQUE 2

3 1. COMMUNICATION LITTÉRALE ET NON- LITTÉRALE 3

4 communication nonlittérale la plupart des actes de communication réalisés dans des situations de comunication ne sont pas littéraux par exemple, à table, il est plus normal d énoncer (1) que (2) ou (3) 1. Peux-tu me passer le sel? 2. Passe-moi le sel! 3. Je te prie/demande/ordonne de me passer le sel. pourquoi? 4

5 quatre explications classiques à la question pourquoi la communication n est-elle pas littérale?, quatre explications sont traditionnellement données 1. l explication rhétorique 2. l explication par la politesse 3. l explication par les présuppositions pragmatiques 4. l explication par la logique de la conversation nous présenterons une 5 e explication, pragmatique, plus plausible 5

6 1. l explication rhétorique la rhétorique antique distingue deux niveaux d usage du langage le premier niveau correspond à l état normal de la communication, dans lequel les mots ont leur signification propre et littérale dans le deuxième niveau, les mots et les expressions prennent leur sens figuré 6

7 fonctions du 2 e niveau 1. animer, rendre vivant le 1 er niveau (le grand timonier VS Mao, le petit père des peuples VS Staline, le génie des Carpates VS Ceausescu) 2. permettre de contourner les tabous, notamment par des euphémismes (vous-savez-qui VS Voldemort, dans Harry Potter) 3. créer du plaisir, notamment par l association d idées A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes Rimbaud, Voye&es 4. créer l illusion, comme le fait la perspective, les ombres, les trompe-l oeil (Dali, Caravage) 7

8 dans le Christ en Croix de Dali, il y a deux plans de perspectives contradictoires, l un horizontal, l autre vertical dans le tableau du Caravage, le jeu d ombre et de lumière met en premier plan certains personnages 8 Dali, portrait de Lincoln et nu de Gala

9 difficultés de l explication rhétorique 1. l explication rhétorique suppose que l état normal de la communication est la littéralité or cette supposition est fausse: l état normal de la communication n est pas la littéralité, mais la nonlittéralité 2. l usage figuré du langage serait spécifique à un type d usage particulier (poétique) or il relève de l usage ordinaire 9

10 2. l explication par la politesse selon cette explication, la communication nonlittérale serait plus polie que la communication littérale cette explication adopte la thèse de la fonction sociale du langage, selon laquelle la communication verbale a pour fonction la création, le maintien et l entretien des relations sociales entre individus or nous avons vu que le langage humain ne pouvait s expliquer complètement par sa fonction sociale 10

11 exemples il y aurait une différence de politesse entre (1) et (2) 1. Pouvez-vous me passer le sel? 2. Passez-moi le sel! recours à des maximes de politesse a. soyez poli (Grice) b. ne vous imposez-pas, laissez le choix à votre interlocuteur (R. Lakoff) c. ménagez la face de votre interlocuteur (Levinson) 11

12 difficultés les règles de politesse ne sont pas universelles, mais varient d une culture à l autre il n y a pas de relation entre politesse et nature de l acte de langage (direct ou indirect) 1.Je vous prie de me passer le sel, s il vous plaît. + direct + poli 2.Passez-moi le sel, s il vous plaît. + direct + poli 3.Pouvez-vous me passer le sel, s il vous plaît? direct + poli 12

13 explication chacun de ces exemples contient une marque de politesse (s il vous plaît): ce sont des énonciations polies la politesse n est donc pas la conséquence du caractère direct ou indirect d un acte de langage des énonciations indirectes peuvent être impolies 4. La soupe manque de sel (*s il vous plaît). 13

14 3. présuppositions pragmatiques une présupposition pragmatique est une connaissance d arrière-plan à laquelle il n est pas nécessaire de se référer dans le discours, mais qui en facilite la compréhension les présuppositions pragmatiques permettent d éviter de surcharger la communication par un rappel de toutes les connaissances d arrière-plan dès lors, la communication non-littérale est une nécessité, pour des raisons d économie 14

15 avantage et difficulté avantage: les présuppositions pragmatiques expliquent pourquoi la communication n est pas littérale la communication littérale supposerait le rappel, l explicitation de toutes les présuppositions pragmatiques, ce qui rendrait la communication impossible difficulté: comment les interlocuteurs peuvent-ils être certains que les connaissances d arrière-plan (les présuppositins pragmatiques) sont partagées ou mutuelles? 15

16 explication si les présuppositions pragmatiques étaient nécessaires, alors la communication ne devrait pas échouer par exemple, les malentendus ne devraient pas exister si un malentendu se produit, c est qu une information au moins n est pas partagée mais si les connaissances d arrière-plan ne sont pas partagées comme dans le malentendu, alors leur utilité pour la communication est nulle 16

17 4. la logique de la conversation (Grice) la logique de la conversation est basée sur a. le Principe de Coopération et les Maximes de Conversation b. la notion d implicature conversationnelle ou implicitation l interprétation d une phrase dépasse la signification qui lui est conventionnellement ou linguistiquement attribuée différence entre ce qui est dit (signification linguistique) et ce qui est communiqué (sens) 17

18 principe de coopération les participants à une conversation respectent le Principe de Coopération les participants s attendent à ce que chacun d entre eux contribue à la conversation de manière rationnelle et coopérative Que votre contribution à la conversation soit, au moment où elle intervient, telle que le requiert l objectif ou la direction acceptée de l'échange verbal dans lequel vous êtes engagé. (Grice, Logique et conversation, 1979) 18

19 maximes de conversation pour être coopératif, le locuteur doit utiliser ou exploiter l une des maximes de conversation 1. les maximes de quantité imposent que la contribution du locuteur contienne autant d informations qu il est requis dans la situation, mais pas plus 2. les maximes de qualité imposent la sincérité du locuteur, qui ne doit pas mentir et qui doit avoir de bonnes raisons d affirmer ce qu il affirme 3. la maxime de relation (pertinence) impose que l on parle à propos 4. les maximes de manière imposent que l on s exprime clairement, c est-à-dire brièvement, sans obscurité, sans ambiguïté et de manière ordonnée 19

20 exemples maxime de quantité (utilisée) 1. Anne a quatre enfants +> Anne a exactement quatre enfants, et pas plus maxime de qualité (exploitée) 2. Sandrine est une perle +> Sandrine une personne que l on apprécie maxime de pertinence (utilisée) 3. A: Je suis en panne d essence. B: Il y a un garage au coin de la rue. +> le garage est ouvert et il y a de l essence maximes de manière: sous-maximes d ordre ( soyez ordonné ), de clarté ( évitez les obscurités et les ambiguïtés ), de brièveté ( soyez bref) 4. Axel a!appé Abi et [ensuite]e&e a crié. 5. Nous a&ons à la plage, mais pas de géhelacéheu [glace] au retour. 6. Le lac [que l écrivain décrit dans ce livre contemple] est le lac de Côme. 7. Bianca Castafiore a produit une suite de sons ressemblant à peu peu près à l air des Bijoux du Faust de Gounod [a chanté de manière catastrophieque] 20

21 avantages et désavantages avantage: l intérêt de la logique de la conversation de Grice est de montrer que l interprétation des énoncés est une affaire d intention et non de convention difficulté: les raisons pour lesquelles le locuteur communique par implicature ne sont pas expliquées 21

22 conséquences ces quatre explications sont trop fortes elles sont ou codiques ou elles relèvent d un modèle codique augmenté de la communication (principe de coopération et maximes) il faut trouver une explication moins forte, à la fois codique et inférentielle cette explication passe par la notion d environnement cognitif 22

23 5. l environnement cognitif hypothèse: les interlocuteurs ne partagent pas un arrièreplan conversationnel, mais un environnement cognitif l environnement cognitif d un locuteur est l ensemble des faits qui lui sont manifestes la communication réussie suppose un environnement cognitif mutuel ceci est dû au fait que la communication verbale est à la fois codique et inférentielle les inférences doivent se faire à partir d informations accessibles dans l environnement cognitif mutuel 23

24 la communication est codique et inférentielle les aspects codiques de l interprétation des énoncés sont liés aux informations linguistiques les aspects inférentiels de l interprétation des énoncés sont liés aux informations contextuelles 24

25 contexte le contexte ne contient pas toutes les informations nécessaires pour assurer la réussite de la communication le contexte est un sous-ensemble de l environnement cognitif mutuel l échec de la communication peut avoir pour cause une erreur de sélection du contexte 25

26 l explication pragmatique l explication pragmatique consiste donc à expliquer la réussite, mais aussi l échec, de la communication par l accès au contexte on comprend dès lors pourquoi la communication est non-littérale le contexte supplée les informations pertinentes qui ne sont pas explicitées la communication non-littérale est de ce fait plus économique et plus efficace que la communication littérale 26

27 à expliquer comment passer de la signification linguistique au sens de l énoncé? le sens de l énoncé est le sens intentionné par le locuteur, ce qu il veut communiquer le sens peut être explicite ou implicite 27

28 2. SIGNIFICATION DE LA PHRASE ET SENS DE L ÉNONCÉ 28

29 phrase et énoncé la phrase est un objet abstrait, alors que l énoncé est l occurrence d une phrase une phrase n est jamais prononcée: ce qui est prononcé est l énoncé la phrase est pourvue d une signification, qui doit être enrichie pragmatiquement pour produire le sens de l énoncé le contexte est ce qui permet de passer de la signification de la phrase au sens de l énoncé (modèle de l inférence) 29

30 modèle de l inférence phrase LINGUISTIQUE système linguistique signification PRAGMATIQUE contexte sens inférences énoncé

31 l énoncé comme occurrence d une phrase les locuteurs ne produisent pas des phrases, mais des énoncés quelle différence entre une phrase hors usage et une phrase en usage? a. certains énoncés ne sont pas des phrases bien formées b. une phrase peut avoir plusieurs significations linguistiques (ambiguës) c. une phrase univoque peut recevoir des sens différents dans des contextes différents 31

32 des énoncés qui ne sont pas des phrases 1. A: Qu est-ce que tu lui as dit? B1: Je lui ai dit que ben, alors, mon vieux, j en crois pas une ligne. B2: Ben, oui, mais quand même B3: Rien. 2. Aux barricades, avec des pavés! 3. Une bière et je suis heureux. 4. Joli, le but! 5. Mon Dieu! Quel gâchis! ces énoncés ne sont pas des phrases produites par des règles grammaticales, mais des expressions 32

33 des phrases qui signifient plusieurs choses 1. Le lac que l écrivain décrit dans ce livre contemple est le lac de Côme. a. * le lac [que l écrivain décrit dans ce livre] contemple est le lac de Côme b. le lac [que l écrivain [décrit dans ce livre] contemple] est le lac de Côme (1) est phrase dite labyrinthe: on commence avec la solution (a), et on doit retraiter avec une autre analyse (b) 33

34 des phrases qui deviennent des énoncés différents CONTEXTE ÉNONCÉ SENS Que&e heure est-il? Bruit d une voiture Bruit d une voiture Il y a du courrier? Le facteur vient de passer Le facteur vient de passer Le facteur vient de passer Le facteur vient de passer il est 11 heures va chercher le courrier on peut libérer le chien je ne sais pas 34

35 contexte, hypothèses et sens CONTEXTE Que&e heure estil? Bruit d une voiture Bruit d une voiture Il y a du courrier? ÉNONCÉ Le facteur vient de passer Le facteur vient de passer Le facteur vient de passer Le facteur vient de passer HYPOTHÈSES CONTEXTUELLES SENS le facteur passe à 11 heures on cherche le courrier dès que le facteur est passé on libère le chien dès que le facteur est passé on sait s il y a du courrier quand on a levé le courrier il est 11 heures va chercher le courrier on peut libérer le chien je ne sais pas 35

36 conclusion provisoire le sens de l énoncé ne correspond généralement pas à la signification de la phrase pour comprendre le sens de l énoncé, l interlocuteur doit faire une inférence, sur la base de la signification de la phrase et d hypothèses contextuelles le locuteur communique de manière non-littérale pour des raisons de pertinence: il produit plus d effets pour un coût moindre 36

37 3. L ENRICHISSEMENT PRAGMATIQUE 37

38 enrichissement pragmatique l enrichissement pragmatique est le passage de la signification de la phrase au sens de l énoncé l enrichissement pragmatique ajoute de l information à la signification pour a. déterminer la proposition communiquée b. déterminer la force illocutionnaire c. déterminer l attitude propositionnelle d. permettre le calcul des implicitations 38

39 implicitation et explicitation sens de l énoncé explicitations implicitations basiques d ordre supérieur prémisses implicitées conclusions implicitées forme propositionnelle force illocutionnaire attitude propositionnelle

40 le rôle des explicitations on n a pas compris un énoncé si on a pas compris ses explicitations, tout au moins ses explicitations basiques a. la proposition exprimée b. la force illocutionnaire (valeur d action) c. l attitude propositionnelle (état psychologique du locuteur) on peut très bien ne pas comprendre les implicitations, notamment lorsqu elles sont faiblement communiquées 40

41 explicitation et enrichissement l un des enrichissements les plus importants concerne la détermination de la BONNE forme propositionnelle deux types d enrichissement pragmatique interviennent au niveau des explicitations basiques la spécification consiste à rendre la proposition plus spécifique ou plus précise l élargissement consiste à rendre la proposition plus large ou plus floue 41

42 exemples de spécification 1. Jean: Tu veux a&er manger dehors ce soir? Marie: Je suis fatiguée. fatiguée = trop fatiguée pour sortir et aller manger 2. Les oiseaux tournent autour des vagues. oiseaux = oiseaux de mer 3. A&ons boire un verre! verre = boisson alcoolisée 4. Jean est célibataire. célibataire = célibataire éligible pour mariable 42

43 exemples d élargissement 1. Le jardin est un rectangle de m La Ho&ande est plate. 3. Ce steak est cru. 4. J ai besoin d un Kleenex. 5. Le brun est le nouveau noir. 6. Federer est le nouveau Sampras. 43

44 exemples de spécification et d élargissement énoncés contexte spécification élargissement réparer votre voiture va prendre du temps j ai pris mon petit déjeuner le garagiste est surchargé de travail on prend son petit déjeuner tous les matins réparer la voiture va prendre plusieurs jours j ai pris mon petit déjeuner ce matin Anne habite à Cluny mon steak est cru Anne habite Ste- Cécile, un village près de Cluny le steak de Marie est servi dans un restaurant Anne habite près de Cluny le steak n est pas assez cuit pour Marie

45 raisons de l enrichissement l enrichissement est dû au fait que l interprétation littérale est absurde ou non-pertinente les mots d esprit jouent souvent sur le double sens, littéral et non-littéral, de l énoncé Hardy: Stan, où as-tu mis le journal? Laurel: Dans le!igo. Hardy: Mais pourquoi dans le!igo? Laurel: Pour avoir des nouve&es!aîches. 45

46 bizarrerie des réponses littérales énoncés réparer votre voiture va prendre du temps réponses sur le sens littéral évidemment que ça va prendre du temps, je ne suis pas un imbécile! j ai pris mon petit déjeuner Anne habite à Cluny mon steak est cru je n aimerais pas être à ta place: toute une vie passée jusqu ici sans petit déjeuner! non, e&e habite à Ste-Cécile non, il sort de la poêle

47 calcul des implicitations les implicitations sont de deux types les prémisses implicitées fournissent les propositions nécessaires pour tirer les bonnes conclusions implicitées les conclusions implicitées sont le résultat d un processus inférentiel déductif non-démonstratif, basé sur des croyances (prémisses) les conclusions implicitées sont fortes ou faibles 47

48 prémisses implicitées les prémisses implicitées sont déclenchées par des expressions linguistiques 1. Marie est mineure, donc e&e ne peut pas boire d alcool. a. prémisse implicitée: les mineurs ne peuvent pas boire d alcool b. énoncé: Marie est mineure c. conclusion: Marie ne peut pas boire d alcool le connecteur donc explicite la conclusion et déclenche la prémisse implicitée 48

49 conclusions implicitées les conclusions implicitées sont le résultat d un processus inférentiel non-démonstratif basé sur des croyances les inférences non-démonstratives ne garantissent pas la vérité de la conclusion (elle dépend de la vérité des prémisses) la vérité de la conclusion implicitée dépend du choix du contexte 49

50 le rôle du contexte comment les hypothèses contextuelles sont-elles construites? les hypothèses contextuelles sont tirées du contexte le contexte n est pas donné, mais construit énoncé après énoncé, sur la base d informations relevant de sources différentes 50

51 les sources du contexte l environnement physique: perception visuelle, auditive la mémoire à court terme: résultat du traitement de l énoncé immédiatement précédent mémoire à moyen terme: résultat du traitement des énoncés précédents, jusqu à une certaine limite mémoire à long terme: encyclopédie de l individu 51

52 pourquoi la communication est-elle non littérale? la communication n a pas besoin d être littérale, car cela nécessiterait d expliciter toutes les informations auxquelles nous pouvons accéder par le contexte la communication littérale demande de toute façon un enrichissement pragmatique la communication implicite produit des effets contextuels nouveaux 52

53 en quoi la communication nonlittérale est-elle pertinente? communiquer de manière non-littérale permet de produire des effets contextuels (explicitations, implicitations) à un moindre un coût cognitif pertinence i. plus un énoncé produit d effets contextuels, plus il est pertinent ii. plus un énoncé demande d efforts de traitement, moins il est pertinent 53

54 le principe de pertinence le principe de pertinence (Sperber & Wilson) a. cognitif: l esprit humain cherche la pertinence maximale b. communicatif: tout énoncé communique la présomption de sa pertinence optimale présomption de pertinence optimale i. l énoncé est suffisamment pertinent pour valoir la peine d être traité ii. il est le plus compatible avec les capacités et les préférences du locuteur Deirdre Wilson Dan Sperber 54

55 à retenir la communication est non-littérale pour des raisons d économie cognitive et communicative les locuteurs produisent des énoncés dotés d un sens l enrichissement pragmatique donne lieu aux explicitations et aux implicitations le contexte joue un rôle déterminant dans le calcul des explicitations et des implicitations nous communiquons de manière non-littérale parce que nous supposons que notre interlocuteur peut accéder aux informations contextuelles nécessaires le principe de pertinence garantit la pertinence 55

56 les lectures du jour Reboul A. & Moeschler J. (1998), La pragmatique aujourd hui, Paris, Seuil (Points), chapitres 2 et 3, p Moeschler J. & Auchlin A. (2005), Introduction à la linguistique contemporaine, Paris, Armand Colin, Cursus, chapitres 15, p