MODULE 1: GÉNÉRALITÉS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MODULE 1: GÉNÉRALITÉS"

Transcription

1 AFRICAN UNION INTERAFRICAN BUREAU FOR ANIMAL RESOURCES Training Modules on Honey Production, Diagnostic and Control of Bees Diseases & Pests and Pollination Services, using AU-IBAR e-learning System MODULE 1: GÉNÉRALITÉS BEE PROJECT African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources 1

2 1 Introduction La production de miel a connu plusieurs étapes qui vont de la chasse à l apiculture. L existence des abeilles date de 5 millions d années et elles font l objet de l exploitation pour leur produit par l humanité depuis 1,8 millions d années. Le produit que la plupart des gens associent en premier aux abeilles est le miel, même si l apiculture génère bien davantage que du miel. La conservation de la biodiversité et la pollinisation des cultures sont les services les plus importants fournis par les abeilles. Le miel est juste un des différents produits qui peuvent être récoltés en même temps que la cire, le pollen, la propolis, la gelée royale et le venin. Les abeilles sont aussi utilisées par l apithérapie, une médecine qui emploie les produits dérivés des abeilles. Les abeilles permettent aussi le maintien de la biodiversité végétale et aux productions agricoles par la pollinisation. Il est encore possible de récolter des produits dérivés des abeilles d excellente qualité en utilisant un équipement et des techniques simples, développé à partir des connaissances traditionnelles de presque toutes les sociétés Les produits livrés par le miel de chasse comprennent le miel, la cire d abeille, des larves et pupes d abeilles, communément appelé «abeilles naissantes». Parce que le miel est extrait le plus souvent en écrasant tout le nid d abeilles, généralement le produit est de moindre qualité. Par ailleurs, les abeilles domestiques fuient ruches (selon les méthodes utilisées, elles peuvent être exterminés) et les ruches ne peuvent pas être réutilisés. De nos jours la chasse au miel est considérée comme le facteur le plus important dans la réduction de la population d abeilles et, dans de nombreuses régions le plus souvent l activité est contrôlée, sauf pour le cas où elle est pratiquée dans le cadre de l écotourisme. L apiculture est l élevage des abeilles pour la récolte de leurs produits. L apiculture occupe une place importante dans l économie rurale à travers la création d opportunités d emploi et comme une activité génératrice de revenus. Elle contribue aussi à la préservation des ressources naturelles et constitue un indicateur d un environnement sain. Lorsque qu on parle d apiculture, on se réfère à une abeille particulière qui est Apis mellifera. Même si elles sont collectivement appelées communément abeilles, les produits qu elles produisent, en particulier la propolis (résine ou colle d abeille), ont des qualités qui dépendent beaucoup de plantes sources, d où la particularité régionale de certains miels. 2 Evaluation des besoins de formations et attentes des parties prenantes Les besoins de formation ont été evalues au travers un questionnaire administre aux parties prenantes par voie de message électronique et pendant les différentes réunions et formations organisées par le projet entre Juillet et Décembre Connaissance des maladies endémiques, troubles et ennemies des abeilles et leurs contrôles. Les parties prenantes voudraient à travers ce module être capable d identifier par simple examen physique les différentes maladies et ennemies des abeilles, les dégâts qu ils causent, les symptômes de leur présence dans la ruche, les causes des infections, le cycle de vie, la progression et les modes de contamination ou dispersion des maladies et ennemies 2 African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources

3 Elles voudraient avoir une connaissance sur les techniques de diagnostiques de laboratoires ainsi que les méthodes de prévention et de contrôle de ces maladies, troubles et ennemies. 2.2 Connaissance des techniques de production Il s agit pour les parties prenantes d avoir une meilleur compréhension de l anatomie et la biologie des abeilles, les techniques d élevage des reines, de productions des autres produits du rucher, la pollinisation, la fabrication des ruches et la conduite rucher, la gestion des colonies, la récolte, la manutention et la conservation des produits du rucher. La structuration du présent manuel de formation répond à ce besoin et a pour objectif : Améliorer les connaissances de base, théoriques et pratiques sur l Abeille : La colonie : individu et société, castes Le genre Apis, l espèce Apis Mellifera Morphologie, anatomie Physiologie, nutrition, flore mellifère Reproduction, développement de la colonie, Cycle annuel Les productions apicoles Améliorer les connaissances en pathologie apicole et gestion des diverses affections Savoir détecter un problème sanitaire apicole, et réagir de manière adéquate, Manipuler des colonies d abeilles à des fins de diagnostic, de prélèvements Savoir intervenir sur le danger et le risque sanitaire, Mettre en place des mesures de gestion sanitaire Pour les autres «dangers» savoir détecter le risque et mettre en place des mesures adaptées Aspects réglementaires 3 Production du miel et manipulation sécurisée des produits de la ruche 3.1 Origine et évolution de l abeille domestique (notions de génétique) Les angiospermes qui sont des plantes à fleurs ayant pour une grande majorité une reproduction sexuée, existent depuis plus de plus de 132 millions d années. Malgré leur absence de mobilité, les plantes angiospermes dioïques ont la possibilité pour que leurs gamètes males et femelle se rencontrent. Pour que les ovules, situées dans le pistil, soient fécondées il faut qu elles soient pollinisées. C est-à-dire il faut qu elles rencontrent le pollen produit par les étamines. Le vent effectue cette tache (bénévolement), mais de manière trop aléatoire. C est certains animaux et principalement les insectes qui lors de la récupération du nectar transportent le pollen d une plante à une autre et assurent le moyen de pollinisation le plus efficace. Grace à ce contrat les angiospermes ont colonisé presque toute la planète. L homme dépend fortement d eux pour son alimentation (fruits, légumes, céréales), pour l alimentation des animaux d élevage (volaille, bétail) mais aussi pour certaines matières premières (bois, bambou, coton, lin) ou produits dérivés (papier). Le plus vieux fossile d abeille date de la fin du Crétacé (environ 65 millions d années). On peut situer l apparition des abeilles (famille Apidae) entre 112 et 65 millions d années (Crétacé supérieur). D où le chiffre rond de 100 millions d années souvent annoncé dans les articles de vulgarisation. Cette période correspond aussi à l apparition des termites, fourmis et sauterelles. African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources 3

4 Pour mieux situer les abeilles sur l échelle du temps, et donc de l évolution, rappelons que : La séparation entre la lignée du genre «Homo» et celle du genre «Pan» (chimpanzé) remonte à 5 ou 6 millions d années - Homo sapiens, (nom attribué aussi par Linné en 1758 à l Homme moderne que nous sommes) est âgé de 0.25 millions d années. Position systématique de l Abeille domestique Apis mellifera (qui transporte du miel au lieu de Apismellifeca qui fabrique le miel) Une vingtaine de races rassemblées en 3 groupes géographiques pour Apis mellifera : Africaines : adansonii, capensis, intermissa, jemenitica, lamarckii, littorea, major, monticola, nubica, sahariensis, scutellata, unicolor Européennes : carnica, caucasica, cecropia, cypria, iberica, ligustica, macedonica, meliffera Orientales : anatoliaca, armeniaca, meda, syriaca Apis Mellifera se trouve en Europe et en Afrique et, a été introduite sur les continents Américain et Australien. Seules Apis Mellifera et Apis Cerana sont élevées dans des ruches. Hormis Mellifera, les 8 autres espèces du genre Apis sont toutes des espèces asiatiques. 4 African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources

5 1. Apis melliferaintermissa Nord du Sahara de la Libye au Maroc 2. Apis melliferalamarckii Afrique du Nord-Est principalement Egypte et Soudan (Vallée du Nil) 3. Apis melliferamonticola Abeille des montagnes des hautes altitudes de la Tanzanie et du Kenya (1500 à 3000m) 4. Apis melliferascutellata Abeilles de la savane de l Afrique de l Est des zones centrale et équatoriale et une grande partie de l Afrique du sud 5. Apis melliferacapensis Abeilles sud-africaines 6. Apis melliferaadansonii Abeille jaune de l Afrique de l Ouest African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources 5

6 3.2 Biodiversité des abeilles GENETIQUE Le séquençage du génome d Apis Mellifera s est terminé en mars Il se décompose en gènes présentant 236 millions de paires de base regroupées en 16 paires de chromosomes. Pour mémoire, notre génome (Homo sapiens) se décompose en gènes présentant 3 milliards de paires de base regroupées en 23 paires de chromosomes. Ce séquençage a mis en évidence l importance de l odorat chez l abeille : 163 gènes sont liés à l odorat (62 chez la drosophile) mais seulement 10 gènes sont liés au goût (68 chez la drosophile). La surprise majeure de ce séquençage a été de découvrir que les gènes d Apis Mellifera impliqués dans la gestion des rythmes circadiens sont plus proche des gènes des mammifères que de ceux des autres insectes. L abeille aurait dont une mesure du temps plus précise que les autres insectes. Ceci est peut-être à mettre en corrélation avec son sens de l orientation basé sur la position du soleil. Apis Mellifera : 4 grandes lignées mitochondriales évolutives : M, A, C/O Répartition M : Europe A : Afrique C et O : Moyen orient, Europe du sud et Caucase 6 African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources

7 23 à 26 sous-espèces L abeille domestique Apis Mellifera occupe une aire géographique très vaste et montre une variabilité morphologique et génétique très structurée. L aire de répartition naturelle de l abeille domestique s étend à l Afrique, à l Europe et au Moyen-Orient. Dans son aire de distribution d origine, vingt-six sous-espèces (ou races géographiques) ont été décrites sur la base de caractères morphologiques, écologiques et comportementaux. Comme de nombreuses espèces sauvages, la diversité de l abeille, sur son aire de répartition naturelle, subit les effets des pratiques humaines en général (fractionnement des habitats...), et agricoles en particulier (utilisation inadaptée voire massive de pesticides, monoculture ). Dans le cas plus précis de l usage inadapté des pesticides, qui entraîne une forte dépopulation, ces pratiques risquent d appauvrir le réservoir génétique d un nombre important d espèces d insectes (dont celui de l abeille) et de fragiliser les capacités d adaptation de celles-ci (réponses aux variations de l environnement) Cycle biologique CYCLE BIOLOGIQUE ANNUEL «On appelle cycle biologique annuel (CBA) d une espèce ou sous-espèce d abeille les grandes étapes annuelles qui déterminent le développement de la colonie (récoltes, pontes de la reine, etc.). Il dépend intimement des saisons et de l environnement, en particulier de la quantité et de la qualité des fleurs mellifères disponibles.» Le CBA correspond à la succession des états de développement d une colonie d abeilles soumise à l influence des conditions du milieu. Pour un milieu donné concordance du CBA de l abeille locale avec - cycles de floraisons - variations du climat Le CBA de l abeille locale est la forme évolutive héréditaire qui traduit une longue et lointaine adaptation aux conditions du milieu d origine. Plasticité du CBA et ses limites Il permet aux populations d abeilles locales de trouver, au moment adéquat, les éléments nécessaires à leur développement : (eau, chaleur, pollen, nectar, propolis). Mais : dans chaque milieu variations intra et inter annuelles. la concordance entre le CBA des abeilles locales et le milieu n est pas rigide. Donc : une marge d adaptabilité aux variations locales saisonnières ou annuelles existe et permet aux abeilles locales de survivre à ces variations en ajustant leur cycle de développement. Surtout, cette marge d adaptabilité n est pas sans limite : Lorsque les changements apportés par l homme au milieu deviennent des bouleversements, il en résulte une discordance entre l abeille locale et le milieu transformé avec risque de disparition Biodiversité et environnement Développement des colonies et castes Au cours de ses vols nuptiaux la jeune reine s est accouplée avec une douzaine de mâles et a gardé dans sa spermathèque le sperme de chacun d eux. Elle puisera tout au long de sa vie dans cette réserve chaque fois qu elle décidera de féconder un de ses ovules. Si au moment de l ovulation la reine ne libère pas de spermatozoïdes de sa réserve, l ovule sera déposé au African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources 7

8 fond de l alvéole non fécondée et donnera naissance à une abeille mâle, que l on appelle plus couramment faux-bourdon à cause de sa vague ressemblance avec le vrai. Ce mode de reproduction, sans fécondation, s appelle la parthénogenèse. Si au moment de l ovulation la reine libère quelques spermatozoïdes, l ovule sera fécondé et deviendra un véritable œuf. Cet œuf donnera naissance à une abeille femelle (reine ou ouvrière). Les abeilles femelles ont toutes la même mère (la reine) mais le père n est pas le même puisque la reine garde en réserve le sperme de plusieurs mâles (une douzaine). Dans l immense majorité des cas (plusieurs milliers de fois par jour en période de ponte) la reine ovule en libérant quelques spermatozoïdes. Ce qui donne un véritable œuf. Mais par abus de langage on parle aussi de ponte et d œuf quand l ovule n est pas fécondé. En fin de vie la reine peut manquer de sperme. Dans ce cas elle ne peut plus féconder ses ovules et ne donne naissance qu à des mâles. On dit qu elle est bourdonneuse. En dehors du microscope, rien ne permet de distinguer un œuf (fécondé) d un ovule (non fécondé). Tous deux ont l aspect d un vermisseau blanc de 1.5 mm de long pour 0.3mm de diamètre. Le choix de féconder ou non un ovule dépend de la taille de l alvéole où la reine s apprête à pondre (ou ovuler). C est rare, mais il arrive que certaines ouvrières déposent des ovules dans les alvéoles. Mais comme les ouvrières ne disposent pas de réserve de sperme l ovule ne sera pas fécondé et donnera naissance à un mâle. Sachant que la reine dépose les œufs droits dans la cellule et qu au troisième jour l œuf est couché au fond de la cellule, on peut évaluer l âge d un œuf d après sa position. (Ce genre de détail peut aider à dater des événements, comme des problèmes de ponte.) 3 jours après la ponte une larve vermiforme d à peine 1mm sort de l œuf. Pendant les 3 premiers jours du stade larvaire toutes les larves sont nourries avec de la gelée royale (claire comme de l eau le premier jour). Puis, au environ du 3ème jour, une décision est prise par les abeilles nourrisses : Si elles décident d élever une reine elles vont continuer à alimenter la larve royale avec de la gelée royale jusqu à l operculation (J8 ou J9) Si elles décident que la larve doit devenir une ouvrière, elles vont, en l espace d un ou deux jours, passer à une alimentation à base de miel et de pollen qui durera jusqu à l operculation (J9) Les larves de mâles sont misent d office au régime miel et pollen jusqu à l operculation (J10) 8 African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources

9 Après 9 jours pour les ouvrières et 10 pour les mâles l alvéole est recouverte par les ouvrières d un opercule de cire, et toute alimentation cesse. Dans le cas d une alvéole de mâle l opercule est en forme de dôme afin de ménager plus de place pour la croissance de la tête du mâle. Ce stade de pré-nymphe, à mi-chemin entre la larve et la nymphe, dure 2 jours pour les femelles et 3 pour les mâles. C est pendant cette période que s effectue le passage de la position arquée de la larve à la position droite de la nymphe. C est pendant cette période que la larve va complètent se métamorphoser. L intérieur de la nymphe va complètement se réorganiser pour construire un insecte parfait. Certains organes vont disparaître (histolyse), de nouveaux vont apparaître (histogenèse) et d autres vont se modifier. Ces transformations se traduisent à l extérieur par la formation des pattes, des ailes et des yeux. La cuticule va aussi foncer. Avec un peu d habitude, ces éléments externes permettent d évaluer l âge d une nymphe. Une reine ne restera à l état de nymphe que 5 jours, alors que l ouvrière y restera pendant 10 jours et le mâle 11 jours. Grace à son régime exclusif de gelée royale pendant toute sa période larvaire la croissance de la reine est fulgurante. L imago, c est-à-dire l insecte parfait (celui que nous voyons voler), découpe avec ses mandibules l opercule qui ferme son alvéole. Après s être laborieusement extrait de sa cellules la jeune abeille déploie ses antennes, défroisse ses ailes et doit laisser sécher ses poils. La cuticule ne trouvera sa rigidité finale qu une bonne douzaine d heures plus tard. Pendant cette période la jeune abeille ne peut pas utiliser son dard (le mâle n en a pas). Son poids est d environ 0.1 grammes pour une ouvrière, 0.2 g pour un mâle et presque 0.3 g pour la reine. Attention à quelques petits pièges de vocabulaire : On dit souvent que la reine est fécondée par les mâles : c est un abus de langage. Accouplement et fécondation sont complément dissociés dans le temps. L éclosion de l œuf ne donne pas une abeille mais une larve d abeille. Quand l abeille sort de la cellule on ne parle pas de naissance mais d émergence. Il y a deux références pour calculer l âge d une abeille : la ponte est la référence quand on parle de l âge du couvain. l émergence est la référence quand on parle de l âge de l imago, c est à de dire de ce qu on appelle couramment l abeille. L appellation «abeille adulte» est à éviter car elle laisse penser qu il y a une abeille enfant puis adolescente puis adulte, et que ces différentes étapes partagent une date de référence commune qui serait la date de naissance. Chez les insectes, ces notions n ont pas de sens. Les durées de chaque étape sont données pour fixer l ordre de grandeur. Dans la réalité beaucoup de facteurs influent sur ce calendrier, en particulier la température dans la ruche qui doit être proche de 34 C, mais aussi la nourriture disponible et la race des abeilles. Les races africaines ont un cycle plus rapide. L operculation d une cellule royale est une opération moins nette que l operculation d une cellule d ouvrière. Elle commence un peu plus tôt et dure plus longtemps. African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources 9

10 Ontogenèse des castes Le couvain est le mot pour désigner l ensemble des membres d une colonie d insectes qui n ont pas encore atteint leur état final. Ce mot s applique à tout type d insecte comme les fourmis et les abeilles avant leur éclosion. Le couvain est donc constitué des œufs, des larves et des nymphes. Les œufs et les larves constituent le couvain ouvert, car leurs alvéoles sont ouvertes. Les nymphes constituent le couvain fermé puisque leurs alvéoles ont été operculées. Larves droites, larves dans gelée, nymphe Caste Œuf Larve Prénymphe Nymphe Total Durée de vie Reine ans Ouvrière mois Mâle mois Reine Ouvrière Mâle Œuf 3 jours 3 jours 3 jours Apparition de la larve 4ème jour 4ème jour 4ème jour Larve sans opercule 4 5 jours 4 5 jours 5 6 jours Operculation 8ème ou 9ème jour 9ème jour 10ème jour Prénymphe Nymphe Imago / émergence Durée de vie 5 ans 6 mois 2 mois 10 African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources

11 Cellules de reines Castes et fonctions Ouvrière, est le nom générique donné aux abeilles à l exclusion de la reine et des mâles. Mais sous ce nom unique se cache une multitude de fonctions. De l émergence de l alvéole jusqu à sa mort l abeille ouvrière va effectuer différentes taches. L ordre de ces taches suit des impératifs biologiques mais peut, dans une certaine mesure, s adapter aux besoins de la ruche. Dans la mesure où la physiologie de l abeille le permet, il y a une certaine flexibilité dans l organisation de ces taches. Une nourrice ne sera jamais gardienne et une butineuse ne fera jamais de gelée royale. Mais en cas de nécessité les gardiennes grâce à l hormone d alerte peuvent recruter des abeilles de plus de 12 jours pour la défense de la ruche. De même, en cas de coup de chaud presque toutes les abeilles peuvent jouer le rôle de ventileuse. Voici quelques taches, facilement identifiable à l œil : Nettoyeuse : J1 - J3- Le nettoyage peut être fait par n importe quelle abeille, mais les jeunes abeilles ne peuvent faire que ça et elles sont sur-place (elles viennent de naitre et sont donc sur les rayons de couvain). Ce sont donc elles que l on voit en majorité effectuer cette tâche. Leur taille leur permet facilement de se plonger dans une cellule (elles viennent juste d en sortir) et d y effectuer de minutieuses opérations de nettoyage. La reine ne pondant que dans des cellules parfaitement propres. Ces jeunes nettoyeuses sont incapables de piquer car leur squelette extérieur est encore trop mou pour permettre aux muscles d expulser le dard correctement, et leur poche à venin est vide. Nourrice : J3 - J9- Petit à petit les nettoyeuses ne vont plus inspecter les cellules vides mais les cellules occupées par du couvain. Au début, la jeune nourrice ne s occupe que des larves de plus de trois jours en leur distribuant un mélange de miel et de pollen. Ensuite, quand ses glandes pharyngiennes sont suffisamment développées, elle est capable de produire de la gelée royale et de s occuper des jeunes larves et de la reine. (Rappel : les 3 jours qui suivent l éclosion de l œuf, toutes les larves sont nourries avec de la gelée royale) Ce sont les nourrissent qui operculent les cellules contenant des larves. Les nourrices peuvent aussi alimenter par trophallaxie des abeilles plus âgées, et en particulier les butineuses et les mâles. Magasinière : J9 - J12 Les butineuses ne déposent pas elles-mêmes leur butin dans les alvéoles. Elles le confient à des manutentionnaires qui vont faire le dispatching. Dans le cas du miellat et du nectar le African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources 11

12 transfert de jabot en jabot joue un rôle important dans la maturation du miel. A chaque transfert il y a ajout d enzymes nécessaires à l hydrolyse des sucres. Ce sont ces abeilles qui operculent le miel quand elles le jugent prêt. Couvain de miel et trophallaxie Cirière : J12 - J18 C est la maturité des glandes cirières, et la température ambiante, qui va permettre la production de minces écailles de cire. Cette cire sert à édifier de nouveau rayons, à réparer les anciens, à colmater ou fixer. Il faut 10 Kg de miel et 1 Kg de pollen pour fabriquer 1 kg de cire. Les besoins de construction ne sont pas constants dans une ruche et cette fonction n est pas toujours utilisée surtout quand on impose de la cire gaufrée aux abeilles. Cette pratique exposerait à de grave conséquence sanitaire et faciliterait l essaimage. Architecte et Maçons : C est rarement l abeille qui produit de la cire qui l exploite. A presque tout âge une abeille est capable de participer à des opérations de construction ou de réparations. Que ce soit avec de la cire fraichement produite, de la cire réutilisée ou de la propolis, il ne faut pas moins de 120 ouvrières pour construire une cellule. Ventileuse : La climatisation de la ruche est importante pour le couvain operculé, pour la production de cire, pour la maturation du miel. En battant des ailes à l entrée de la ruche les ventileuses essaient de provoquer une circulation d air. Cette tâche à temps partiel est une bonne préparation physique au futur travail de butineuses. Elle est pratiquée par n importe quelle abeille de plus de 7 jours. Gardienne : J15 - J25 Le contrôle de l accès à la ruche est confié à quelques abeilles gardiennes, qui, grâce aux phéromones identifient et laissent passer les abeilles butineuses de la ruche et repoussent les autres abeilles (à l exception des mâles qui peuvent circuler librement d une ruche à l autre). En cas de besoin, et grâce à l hormone d alerte, elles peuvent recruter d autres abeilles (à l exception des nourrices) pour faire face à une tentative d intrusion. Butineuse : J22 - mort (vers jour 35) - Après 3 semaines de travail dans la ruche, l ouvrière arrive à la dernière étape de sa vie : le butinage. Ce sont ces abeilles que nous voyons voler de fleur en fleur. Le butinage permet de répondre aux besoins en matières premières de la ruche (pollen, nectar, miellat, exsudat, eau), mais aussi à faire des stocks de miel. 12 African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources

13 Les butineuses meurent au travail et, en majorité, à l extérieur de la ruche. Les causes de la mort d une butineuse sont : * mangé par un prédateur (oiseau, frelon, araignée) * accident (écrasée, noyée ou engluée) * empoisonnement (pesticides) * de fatigue ou de vieillesse Le mâle de l abeille, communément appelé faux bourdon à cause de sa taille le faisant vaguement ressembler au vrai bourdon, est souvent le mal aimé de la ruche. En effet, comme il ne participe pas aux travaux habituels de la ruche tels que construction des rayons et butinage, il est souvent assimilé à un parasite de la ruche. Il fut une époque où on piégeait les males afin qu ils ne pillent pas le miel accumulé par les ouvrières. Aujourd hui certains apiculteurs utilisent le couvain de mâle pour piéger le varroa. Bien sûr ces pratiques sont très risquées. Afin de garantir un minimum de diversité génétique un rucher devrait avoir au moins 3 ruches. Mais si on tue les mâles pour qu ils ne mangent le miel de la colonie ou que l on s en sert comme piège à varroa, cela ne fait que réduire la diversité génétique. Les abeilles sont déjà victimes de la baisse de la biodiversité, il n est pas nécessaire d alourdir leur fardeau! Contrairement aux femelles, les mâles circulent librement d une ruche à l autre. Cette acceptation des mâles par n importe quelle ruche, et leur grand rayon d action, assure le brassage génétique. (Certains n y voient qu un vecteur de transmission de maladies). Si un mâle venait à s accoupler avec sa sœur les ovules fécondés par ce sperme seraient stériles ou non viable. Le brassage des populations de mâles minimise fortement ce risque. De plus, une reine s accouplant avec une dizaine de mâles, il faudrait une sacrée malchance pour qu ils soient tous ses frères!... A moins que la ruche soit la seule dans un rayon de 10km. Ne pas oublier que quand une reine essaime elle laisse derrière elle une reine vierge. Sans mâles dans les parages la partie de la colonie qui n essaime pas aura complètement disparue dans les 6 semaines. ROLE DU FAUX BOURDON SIGNES DISTINCTIFS de gros yeux, avec plus de 8000 facettes (5000 chez les ouvrières) un abdomen plus gros et plus arrondie que celui d une ouvrière. Il est environ 2 fois plus lourd (220mg) qu une butineuse (100mg) un vol bruyant Signes moins visibles : Pas de dard. Donc ne pique pas. Une langue plus courte. Butinage plus difficile Antennes plus longues d un segment, mais surtout avec 10 fois plus de capteurs (30000) que pour une ouvrière. L ACCOUPLEMENT L accouplement n a jamais lieu dans la ruche. Il a toujours lieu dans les airs et dans des endroits spécifiques où les mâles des environs se retrouvent en congrégation de plusieurs dizaines de milliers d individus. Les reines vierges viennent les rejoindre sur ces lieux en début d après-midi. Ces lieux de rassemblement restent à peu près les mêmes d une année sur l autres. Avoir son rucher près de ces zones est un avantage car cela évite aux reines de parcourir de longues distances avec tous les risques que cela comporte. La reine des abeilles est la seule femelle féconde de la ruche. Elle est la mère de toutes les ouvrières et African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources 13

14 faux-bourdons de la colonie. D ailleurs, il fut une époque où on employait le mot «mère» plutôt que reine. L appellation «reine» laisse penser, à tort, qu il y a une relation d autorité à sens unique reine/ sujet. En fait la reine n est pas maitresse de tout et elle entretien avec les autres femelles (les ouvrières) des relations complexes fondées sur des messages chimiques à base de phéromones. REINE Signes particuliers Une reine a plusieurs signes distinctifs, plus ou moins visibles, par rapport à une ouvrière : Son corps est plus gros et plus allongé (20mm) que celui d une ouvrière (15mm). Mais les ailes ont la même longueur, ce qui fait que l abdomen de la reine n est pas complément recouvert par les ailes comme pour une ouvrière. Ceci constitue le signe distinctif principal. Comme la reine ne butine pas ses pattes sont dépourvues des outils de travail : Brosses, peignes corbeilles. Sa langue est plus courte (3mm) que celle des ouvrières (6mm), ses yeux ont moins de facettes et son système olfactif est moins performant. De même elle n a pas besoin de construire de rayons, elle n a donc pas de glandes cirières. En fait, la reine est optimisée pour la ponte. Ces ovaires occupent presque tout son gros abdomen. Tout ce qui n est pas utile à sa mission de ponte n est pas présent chez la reine. Contrairement à celui des ouvrières le dard de la reine est lisse. Elle peut donc le retirer et piquer à nouveau. Cependant, elle ne s en sert que contre une autre reine quand elle est encore vierge. Une fois ses ovaires complément développés elle aurait plus de mal à s en servir, ce qui expliquerait pourquoi une jeune reine vierge l emporte presque toujours sur une vielle. Depuis son état larvaire, et tout au long de vie la reine est nourrie exclusivement de gelée royale par les jeunes ouvrières. Son espérance de vie est de 5 ans, celle d une ouvrière de 5 ou 6 semaines Il ne faut pas attribuer la durée de vie de la reine à la seule gelée royale mais aussi à sa faible activité (elle ne sort pas, donc ne vole jamais). Pendant les beaux jours une reine âgée de moins de 3 ans peut pondre jusqu à 3 milles œufs par jour. Mais à partir de la troisième année la reine commence à pondre moins. Les ouvrières s en aperçoivent et peuvent organiser son remplacement en élevant quelques reines dont une prendra la succession. Les apiculteurs recherchant le rendement à tous prix, tuent les reines de 3 ans pour qu elles soient remplacées par de jeunes reines toutes fringantes. Certains, qui n ont pas la patience d attendre la naissance de la nouvelle reine, suppriment la vielle reine et introduise une jeune reine vierge élevée spécialement dans une autre ruche. Les plus pressés vont jusqu à inséminer la jeune reine afin que la ponte reprenne le plus vite possible après la suppression de la vielle reine. Il faut noter un effet pervers. Le nourrissement spéculatif a pour but d inciter la reine à reprendre la ponte le plus vite possible à la sortie de la période de disette. Mais ce quelle pond là elle ne pourra pas le pondre plus tard. Les problèmes de ponte à partir de 4 ans sont souvent liés à des nourrissement spéculatifs (trop) efficaces. Si la reine vient à manquer de sperme elle ne produira que des males. On dit qu elle est bourdonneuse. Si les ouvrières s en aperçoivent assez rapidement (quand il y a encore des cellules avec des œufs de femelles) elles pourront organiser la succession. Dans le contexte de l apiculture populaire, où le rendement ne prime pas, on peut largement garder ses reines 4 ans. 14 African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources

15 Si on a un besoin absolu de trouver la reine il faut la chercher en priorité et en douceur sur les rayons de couvain. La douceur compte beaucoup car la reine est peureuse et si, elle perçoit un risque, elle se cache. Ce comportement peut être mis à profit pour faire monter la reine sur les barrettes en lui faisant peur (bruit, vibration, fumée). On peut ainsi espérer la voir sans avoir à sortir les rayons. Cette méthode est cependant stressante pour toute la colonie. Quand on a besoin de capturer la reine, pas juste la voir, on peut utiliser une grille à reine. On filtre la colonie au travers de cette grille. Les mâles et la reine sont trop gros pour passer au travers de cette grille. Il est alors facile de capturer la reine. L idéal est d utiliser des méthodes qui n ont pas besoin de trouver la reine. Une des raisons de vouloir capturer la reine c est pour la tuer afin que les ouvrières procèdent à son remplacement. REACTIONS A LA PIQURE D ABEILLE Afin de pouvoir répondre à la question Que faire quand on s est fait piqué? il faut comprendre les différentes réactions que peut avoir notre organisme. Suivant le lieu de la piqûre, la réaction peut être plus ou moins violente. Indépendamment d une éventuelle allergie, les piqûres au visage et au coup sont celles qui on les effets les plus violents et les plus douloureux. Toute piqûre au-dessus des épaules doit être prise très au sérieux. En particulier une personne piquée dans la bouche doit être immédiatement amené aux urgences pour éviter tout risque d étouffement. Voilà pourquoi tout apiculteur doit, au minimum, se protéger la tête. La réaction normale suite à une piqûre d abeille est une réaction purement locale : douleur, rougeur, gonflement et démangeaisons locales. Ces réactions locales vont s atténuer puis revenir et ceci pendant un ou deux jours. Si la piqûre a lieu dans une zone ou la peau est fine ces réactions, bien que locales, sont plus étendues. De plus, le risque que le venin atteigne la circulation sanguine est plus important quand la peau est fine, ce qui augmente les risques d une réaction toxique. Une réaction toxique peut avoir lieu si la quantité de venin injecté est importante et/ou injecté plus ou moins directement dans le sang. La réaction toxique se traduit par des symptômes généraux : problèmes digestifs (vomissements, diarrhée), baisse de tension, maux de tête. A partir d une vingtaine de piqûres il est préférable d aller se présenter aux urgences. Le troisième type de réaction est la réaction allergique. L allergie au venin d abeille se traduit par des symptômes généraux : une urticaire généralisée, des nausées, une forte baisse de la tension artérielle, une accélération du rythme cardiaque, des problèmes respiratoires. Le choc anaphylactique est le stade ultime de la réaction allergique, c est-à-dire quand la vie de la personne est en danger. On peut être allergique au venin de guêpe et pas au venin d abeille. La réaction allergique ne dépend pas de la quantité injectée. La première piqûre ne peut pas déclencher de réaction d allergie, mais une forte réaction locale lors de la première piqûre peut laisser augurer d un risque d allergie par la suite. Comme pour les pollens ou les acariens il existe des traitements de désensibilisation au venin d abeille. Le principe est d exposer la personne allergique à des doses croissantes de l allergène afin d habituer son corps a la présence de cet allergène. Il existe plusieurs protocoles de désensibilisation Le plus court, dit rush, se déroule pendant 4 ou 5 jours à l hôpital. Un autre protocole s effectue en deux temps, une première phase de quelques jours à l hôpital, puis une deuxième phase sous forme de rappels espacés de plusieurs semaines. le troisième type de protocole se déroule sur plusieurs mois voire années. African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources 15

16 C est l allergologue qui après des tests cutanés et dosage sanguin des anticorps choisira le protocole le plus adapté. 16 African Union - Inter-African Bureau for Animal Resources

17 Union Africaine Bureau Interafricain des Ressources Animales (UA-BIRA) Kenindia Business Park Museum Hill, Westlands Road P.O. Box , Nairobi KENYA Telephone : +254 (20) Fax : +254 (20) / ibar.office@au-ibar.org Site internet :

1 cadre. 3 c 5 c. 7c 9 c. Actu Api n 19

1 cadre. 3 c 5 c. 7c 9 c. Actu Api n 19 Lors de chaque visite, notre attention se porte sur l âme de la ruche, le couvain. Avec l expérience, on peut y trouver une série d informations qui nous aident dans la conduite des ruches. Pour un nouvel

Plus en détail

EN QUÊTE DU MONDE. Les nids de fourmis rousses. Présentation de la vidéo... 2 Générique... 2 description... 2 Principaux thèmes abordés...

EN QUÊTE DU MONDE. Les nids de fourmis rousses. Présentation de la vidéo... 2 Générique... 2 description... 2 Principaux thèmes abordés... Présentation de la vidéo... 2 Générique... 2 description... 2 Principaux thèmes abordés... 2 Contenus... 3 niveaux, disciplines, compétences... 3 notions... 4 Vocabulaire... 4 découpage du film... 5 Suggestions

Plus en détail

vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises

vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises Avant d utiliser des produits chimiques, vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web www.biobest.be Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises

Plus en détail

Bienvenue sur la planète des insectes!

Bienvenue sur la planète des insectes! Bienvenue sur la planète des insectes! Les Entomonautes c/o Youssef Guennoun 49 bis rue du Borrégo 75020 Paris entomonautes(at)gmail.com Des milliards de petites bêtes Les insectes constituent 75 % de

Plus en détail

Surligne les phrases si elles sont justes :

Surligne les phrases si elles sont justes : 1) L escargot a besoin de chaleur. Entoure : L escargot est un : 2) Il sort de sa coquille quand l atmosphère est sèche. VERTEBRE - INVERTEBRE 3) Sans coquille, l escargot meurt. OISEAU REPTILE - MOLLUSQUE

Plus en détail

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.)

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Protection Biologique Intégrée Lutte phytosanitaire De la lutte «systématique» à la lutte raisonnée La lutte «systématique»

Plus en détail

Punaise des lits. À quoi ressemblent-elles? Cycle de vie. Alimentation

Punaise des lits. À quoi ressemblent-elles? Cycle de vie. Alimentation Punaise des lits À quoi ressemblent-elles? Lorsqu elle est à jeun, la punaise des lits présente une coloration allant du brun au brun jaunâtre. Une fois gorgée de sang, elle devient brune rougeâtre et

Plus en détail

Pourquoi les guêpes, abeilles et bourdons piquent-ils? Arrgh! Une guêpe, là! Arrrrrgh! Va-t-en!!!

Pourquoi les guêpes, abeilles et bourdons piquent-ils? Arrgh! Une guêpe, là! Arrrrrgh! Va-t-en!!! 2 Arrgh! Une guêpe, là! Restons calmes! Après tout, les guêpes, les abeilles et les bourdons sont des insectes très utiles. En butinant de fleur en fleur pour se nourrir de nectar ou recueillir du pollen,

Plus en détail

1 les caractères des êtres humains.

1 les caractères des êtres humains. Quelques rappels des classes précédentes ACTIVITÉ livre pages 8 et 9 : apprendre le bilan de la page 9 Les êtres vivants sont répartis en espèces. Chaque être vivant est formé de cellules. schéma d une

Plus en détail

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Syndicat des apiculteurs de Thann et environs Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Auteurs : R.Hummel & M.Feltin Octobre 2014 Les sirops de nourrissement : La qualité des sirops utilisés pour

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

Journal du «Rucher de Félix», Jean. Sébastien. Gros (Mons 83) Rucher «Terre Sauvage» depuis novembre 2009. Le mot de L apiculteur : La météo Varoise

Journal du «Rucher de Félix», Jean. Sébastien. Gros (Mons 83) Rucher «Terre Sauvage» depuis novembre 2009. Le mot de L apiculteur : La météo Varoise Journal du «Rucher de Félix», Jean Sébastien Gros (Mons 83) Rucher «Terre Sauvage» depuis novembre 2009 1 er Semestre 2011 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités

Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités Présentation en vidéo-conférence Mois de l abeille urbaine à Montréal Marc Wollast marc.wollast@apisbruocsella.be www.apisbruocsella.be Apis Bruoc Sella Bruxelles

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Organisateur. Contact. Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47 34 16 + 32 496 87 46 85

DOSSIER DE PRESSE. Organisateur. Contact. Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47 34 16 + 32 496 87 46 85 DOSSIER DE PRESSE Organisateur CARI asbl Place Croix du Sud, 4 1348 Louvain la Neuve +32 (0)10 47 34 16 www.cari.be Contact Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47

Plus en détail

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS CAROLINE PROVOST, MANON LAROCHE, MAUD LEMAY LES OBJECTIFS Objectif principal:

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis L espace d un an suffit pour constater la richesse et la diversité des populations d insectes qui prospectent dans le moindre carré de jardin.

Plus en détail

avec Lépido Les papillons sont des insectes. RENCONTRE Connais-tu le point commun de tous ces animaux? Ils ont tous.. pattes.

avec Lépido Les papillons sont des insectes. RENCONTRE Connais-tu le point commun de tous ces animaux? Ils ont tous.. pattes. T H E O R I E 1 RENCONTRE avec Lépido Les papillons sont des insectes. Connais-tu le point commun de tous ces animaux? Ils ont tous.. pattes. Recherche et place le nom de chacune des parties du papillon

Plus en détail

PREVENTION ASV. Partie réalisée par Aurélys ANTOINE. Le 09/05/2015

PREVENTION ASV. Partie réalisée par Aurélys ANTOINE. Le 09/05/2015 PREVENTION ASV Partie réalisée par Le 09/05/2015 Atelier n 2 : Parasites et intoxication Principaux parasites de l été: - Les puces : c est quoi? - Les tiques : c est quoi? - Les aoutats : c est quoi?

Plus en détail

Nicolas DEPRUGNEY Julien CARTON 1 SA TPE 1 S. Les Phéromones de la Fourmi

Nicolas DEPRUGNEY Julien CARTON 1 SA TPE 1 S. Les Phéromones de la Fourmi Nicolas DEPRUGNEY Julien CARTON 1 SA TPE 1 S Les Phéromones de la Fourmi 1 Introduction... p.3 Comment les fourmis communiquent-elles entre elles? I. Mise en évidence des phéromones p.4 Expérience avec

Plus en détail

Questions et réponses au sujet des punaises des lits

Questions et réponses au sujet des punaises des lits Questions et réponses au sujet des punaises des lits Que sont les punaises des lits? Les punaises des lits se trouvent partout dans le monde et le nombre de cas signalés au Canada augmente rapidement depuis

Plus en détail

L extermination des coquerelles

L extermination des coquerelles L extermination des coquerelles De la façon la moins toxique Guide pratique pour se débarrasser des coquerelles dans les maisons et appartements AU CŒUR DE L HABITATION La SCHL : Au cœur de l habitation

Plus en détail

La crise écologique. Perspectives anticapitalistes pour la préservation de la vie sur Terre

La crise écologique. Perspectives anticapitalistes pour la préservation de la vie sur Terre La crise écologique Perspectives anticapitalistes pour la préservation de la vie sur Terre Qu est-ce que la crise écologique? Le réchauffement climatique? La destruction des forêts? La fin du pétrole?

Plus en détail

Les futures techniques de lutte contre les punaises de lit Taz Stuart 204.292.8444 tdts@tdts.ca

Les futures techniques de lutte contre les punaises de lit Taz Stuart 204.292.8444 tdts@tdts.ca Les futures techniques de lutte contre les punaises de lit Taz Stuart 204.292.8444 tdts@tdts.ca Phéromones d alarme. En phase de recherche. Aldéhydes 4-oxo-hexénal et 4-oxo-octénal chez les punaises de

Plus en détail

55 Combien d œufs peut pondre une femelle. Punaise se nourrissant d'œufs de doryphore. Combien d œufs peut pondre une femelle d insecte?

55 Combien d œufs peut pondre une femelle. Punaise se nourrissant d'œufs de doryphore. Combien d œufs peut pondre une femelle d insecte? Combien d œufs peut pondre une femelle d insecte? LA REPRODUCTION ET LA CROISSANCE DES INSECTES Punaise se nourrissant d'œufs de doryphore Le chorion des œufs d insectes apparaît la plupart du temps lisse,

Plus en détail

Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! français. Guide anti-poux

Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! français. Guide anti-poux Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! Zone libérée des poux français Guide anti-poux Double efficacité: Elimine les poux Endommage la membrane chitineuse des lentes empêchant ainsi l éclosion de

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014 BSV n 13 bilan saison 214 Epidémiosurveillance BRETAGNE-NORMANDIE-PAYS DE LA LOIRE : Bilan de la Saison 214 SOMMAIRE BILAN DE LA CAMPAGNE 214 Les observateurs Les observations Les Bulletins de Santé du

Plus en détail

Le miracle du changement LE CYCLE DES METAMORPHOSES

Le miracle du changement LE CYCLE DES METAMORPHOSES Le miracle du changement LE CYCLE DES METAMORPHOSES L'homme curieux a été longtemps intrigué par les étonnantes lois régissant la croissance et le développement de la plupart des Insectes. On a longtemps

Plus en détail

Applicable à partir de l année d assurance 2014 Assurance récolte Apiculture Section 13,2 - Admissibilité

Applicable à partir de l année d assurance 2014 Assurance récolte Apiculture Section 13,2 - Admissibilité Section 13,2 - Admissibilité Page 1 Les normes générales à toutes les protections d assurance concernant l application des normes d admissibilité se retrouvent à la procédure générale. Cependant, les normes

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS 1. Définition 2. Spécificité des adolescents Nicolas DOMBROWSKI, Agrégé EPS, 2010 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE Les poux existent depuis toujours et ne sont pas près de disparaître. Heureusement, ils ne sont pas dangereux, mais ils sont dérangeants. Le saviez-vous? Les poux de tête

Plus en détail

Avant propos. Cherchez la p tite bête! Livret de visite

Avant propos. Cherchez la p tite bête! Livret de visite Avant propos L exposition produite par la Maison écocitoyenne, en partenariat avec des entomologistes passionnés de photographie et le Muséum d Histoire Naturelle de Bordeaux, offre un regard attractif

Plus en détail

La seule gamme naturelle efficace dès 5mn sur les poux et les lentes

La seule gamme naturelle efficace dès 5mn sur les poux et les lentes 5 mn La seule gamme naturelle efficace dès 5mn sur les poux et les lentes Études d efficacité Plan de communication Offres commerciales www.finilespoux.com Gamme de 4 dispositifs médicaux Curative et préventive

Plus en détail

Rucher Ecole Domaine de Blonay

Rucher Ecole Domaine de Blonay Rucher Ecole Domaine de Blonay Jean-Luc Rodriguez MEMENTO DES REGLEMENTATIONS EN APICULTURE Les réglementations quant aux droits et devoirs des apiculteurs amateurs ou professionnels ne sont pas toujours

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Effets néfastes de l infestation par les puces

Effets néfastes de l infestation par les puces Les puces Les puces sont incontestablement au premier rang des ectoparasites rencontrés chez le chien. Ces insectes sont responsables de l'apparition de diverses maladies de peau. Les connaissances sur

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Niveau / âge des participants Enfants (à partir de 12 ans), adolescents et adultes. Temps/durée d animation Environ ¼ d heure. Nombre d animateurs

Plus en détail

La reconnaissez- vous?

La reconnaissez- vous? La reconnaissez- vous? Qu est ce qu une puce? C est un insecte piqueur sans ailes de couleur brune mesurant quelques millimètres et ayant la capacité de sauter 30 fois sa longueur. L espèce Cténocephalidès

Plus en détail

GUIDE. Guide pratique pour la lutte contre les fourmis sur le marché européen. PRATIQUE

GUIDE. Guide pratique pour la lutte contre les fourmis sur le marché européen. PRATIQUE Guide pratique pour la lutte contre les fourmis sur le marché européen. GUIDE PRATIQUE Les solutions les plus efficaces pour vos problèmes de nuisibles. 3317. PH18 - Ant Control French Guide.indd 1 10/11/2014

Plus en détail

L intelligence collective des fourmis

L intelligence collective des fourmis L intelligence collective des fourmis Guy Théraulaz* Les comportements collectifs des fourmis ont toujours fasciné et émerveillé les naturalistes. Tout semble se passer comme si chaque colonie se comportait

Plus en détail

La lutte intégrée contre les ravageurs de sol en grandes cultures. Geneviève Labrie

La lutte intégrée contre les ravageurs de sol en grandes cultures. Geneviève Labrie La lutte intégrée contre les ravageurs de sol en grandes cultures Geneviève Labrie La lutte intégrée Portrait des dommages au Québec Financière agricole du Québec 880 avis de dommages depuis 2008 224 avis

Plus en détail

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015 1 A retenir cette semaine - Très nette accélération des stades phénologiques. - 81% des cuvettes piègent des charançons de la tige du colza cette semaine. Le risque va s amplifier en fin de semaine avec

Plus en détail

La fourmi. Biologie et protection

La fourmi. Biologie et protection Direction de l'aménagement, de l'environnement et des constructions DAEC Raumplanungs-, Umwelt- und Baudirektion RUBD Bureau de la protection de la nature et du paysage Büro für Natur- und Landschaftsschutz

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

PUNAISES DE LIT. prévention et intervention

PUNAISES DE LIT. prévention et intervention PUNAISES DE LIT prévention et intervention À quoi ressemble la punaise de lit? La punaise de lit, aussi appelée punaise, est un insecte brunâtre visible à l œil nu qui mesure de 4 à 7 millimètres. Elle

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Autour d un élevage de fourmis

Autour d un élevage de fourmis Autour d un élevage de fourmis Séances pour le programme «Handi Sciences» Introduction Exploiter un élevage de fourmis en classe - Cette séquence a pour but d aider les enseignants qui auraient mis en

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS PEDICULOSES PARASITOSES Hélène DALMAS Les pédiculoses (poux), la gâle sont dues à une infestation de l homme par des parasites. Ile se transmettent par contact avec une personne atteinte. Ils sont surtout

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis Asian longhorned beetle (ALB) Longicorne asiatique Photo LNPV DRAAF - SRAL ALSACE Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant phénylcétonurique Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de phénylcétonurie. Aujourd'hui votre enfant va bien mais vous

Plus en détail

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

Calopteryx vierge Mâle et femelle ne se ressemblent pas. Le mâle du Calopteryx vierge a des ailes brun noir foncé veinées de bleu. Ce redoutable prédateur reste perché sur des plantes de la berge ou sur

Plus en détail

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Brigitte Duval, agronome (MAPAQ Nicolet) et Geneviève Labrie, Ph.D. (CÉROM) en collaboration avec Joëlle Cantin, stagiaire, Mathieu

Plus en détail

CORRIGES Plan de la séance

CORRIGES Plan de la séance CORRIGES Plan de la séance 1. Corriges Compréhension écrite 2. Corriges Compréhension orale 3. Corriges Syntaxe 4. Corriges Vocabulaire 5. Corriges Conjugaison 6. Corriges Lecture d'élargissement 7. Corriges

Plus en détail

Guide des auxiliaires indispensables : Aphelinus mali, punaises prédatrices et acariens prédateurs

Guide des auxiliaires indispensables : Aphelinus mali, punaises prédatrices et acariens prédateurs Lesauxiliaires auxiliaires Les enarboriculture arboriculture en Guide des auxiliaires indispensables : Aphelinus mali, punaises prédatrices et acariens prédateurs Insectes pollinisateurs : respecter les

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

FORMATION PATHOLOGIES BIOLOGIQUES DU BOIS DANS LA CONSTRUCTION. Connaître le bois et ses technologies. Identifier les agents de dégradation du bois

FORMATION PATHOLOGIES BIOLOGIQUES DU BOIS DANS LA CONSTRUCTION. Connaître le bois et ses technologies. Identifier les agents de dégradation du bois Alain LEMAIGRE Expert Bois Consultant Expertise construction bois Expertise préservation et attaques biologiques SEB Membre de la Société des Experts Bois (Wood Experts Society EU) FORMATION PATHOLOGIES

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques 2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Bien que leur incidence ait diminué au cours des dernières

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

TITRE DE L ACTIVITÉ : Vivre en groupe chez les animaux. DISCIPLINES ET DOMAINES D ACTIVITÉ de la discipline

TITRE DE L ACTIVITÉ : Vivre en groupe chez les animaux. DISCIPLINES ET DOMAINES D ACTIVITÉ de la discipline TITRE DE L ACTIVITÉ : Vivre en groupe chez les animaux DISCIPLINES ET DOMAINES D ACTIVITÉ de la discipline - Lecture de textes documentaires. - Les êtres vivants dans leur environnement. SÉANCE OU SÉQUENCE

Plus en détail

Des déficiences présentes

Des déficiences présentes Des déficiences présentes Comment se fait-il que dans certains cas, le système immunitaire ne fonctionne pas convenablement? Problèmes : 1. Pourquoi certains enfants sont-ils mis sous bulle plastique?

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

LES MASSAGES POUR BÉBÉ

LES MASSAGES POUR BÉBÉ LES MASSAGES POUR BÉBÉ La philosophie et les engagements du LABORATOIRE HÉVÉA Des produits 100% naturels élaborés exclusivement à partir de plantes en provenance des cinq continents et récoltées dans le

Plus en détail

Les Punaises de lit Connaître et prévenir. Stéphane Perron M.D., M.Sc., FRCPC

Les Punaises de lit Connaître et prévenir. Stéphane Perron M.D., M.Sc., FRCPC Les Punaises de lit Connaître et prévenir Stéphane Perron M.D., M.Sc., FRCPC Plan Une introduction aux punaises Effets sur la santé Gestions des punaises Cas d intervention Ampleur du problème Jusque dans

Plus en détail

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Conditions Générales pour l achat de biens et services

Conditions Générales pour l achat de biens et services Conditions Générales pour l achat de biens et services 1 Champ d application 1.1 Les conditions générales règlent la conclusion, le contenu et l exécution des accords d achat de biens et services. 1.2

Plus en détail

Loin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière

Loin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière Loin de mes yeux Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière expérience une dimension unique. Voici un guide tout simple, une carte routière pour vous montrer les chemins

Plus en détail

Cafetière. Mode d Emploi. 1Notice cafetière v1.0

Cafetière. Mode d Emploi. 1Notice cafetière v1.0 Cafetière Mode d Emploi 1Notice cafetière v1.0 SOMMAIRE 1 CONSIGNES DE SÉCURITÉ... 3 2INSTALLATION DE L APPAREIL EN TOUTE SÉCURITÉ...4 3PRECAUTION CONCERNANT L UTILISATION DE L APPAREIL...5 4DESCRIPTION

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de Termes de référence pour l évaluation et la capitalisation du projet PMF-FEM Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de l'abeille jaune par l'introduction de ruches peuplées

Plus en détail

Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes.

Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes. Bâtiments d élevage : Pourquoi? Aspects climatiques : Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes. - le porc est sensible aux brusques changements du climat, - surexposition au soleil : déshydratation

Plus en détail

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs)

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) 105 Annexe 3 Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) On trouvera ci-après une description succincte des NIMP adoptées. Le texte intégral des NIMP peut être consulté sur le Site

Plus en détail

MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit.

MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit. MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit. Introduction Au cours de la dernière décennie, il y a eu une augmentation exponentielle du nombre d infestation

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Auxiliaires. Vue d ensemble les ravageurs et leurs ennemis naturels

Auxiliaires. Vue d ensemble les ravageurs et leurs ennemis naturels Auxiliaires Vue d ensemble les ravageurs et leurs ennemis naturels Mouches Blanches L un des ravageurs les plus communs dans de nombreuses cultures. Lors d une forte attaque, la mouche blanche peut s avérer

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux. Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux

Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux. Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux Guy Theraulaz Centre de Recherches sur la Cognition Animale CNRS, UMR 5169, Toulouse, France Marathon des Sciences XXIII ème Festival d Astronomie,

Plus en détail

Les vers marins. Deux embranchements représentent les vers marins de nos côtes littorales: les vers plats (plathelminthes) et les vers segmentés

Les vers marins. Deux embranchements représentent les vers marins de nos côtes littorales: les vers plats (plathelminthes) et les vers segmentés Les vers marins A partir des vers marins, les animaux se complexifient dans l organisation de leur tissus. Nous avons vu qu avec les coraux, les organismes possédaient deux feuillets séparés d une gelée.

Plus en détail

Progression découverte du monde, autre que mathématiques, détails par période.

Progression découverte du monde, autre que mathématiques, détails par période. Progression 4 périodes, DECM PS Laurence 1/5 Progression découverte du monde, autre que mathématiques, Période 2: apprenons à toucher! détails par période. Compétence MA01: Reconnaître, nommer,décrire,

Plus en détail

LA MARE : APPORTS THEORIQUES

LA MARE : APPORTS THEORIQUES LA MARE : APPORTS THEORIQUES LES ETRES VIVANTS DE LA MARE 1 - LES ANIMAUX Vertébrés et des invertébrés peuplent les mares de la Guadeloupe. Les plus faciles à rencontrer et à reconnaître sont les suivants.

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Partie 1, Chapitre 4 INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Constat : à l'exception des jumeaux, chaque individu est unique. Ses caractères héréditaires dependent des info génétiques (allèles) portées

Plus en détail