GRIPPE et personnes âgées

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "GRIPPE et personnes âgées"

Transcription

1 GRIPPE et personnes âgées DES Gériatrie Mai 2012 Dr Elodie CURLIER Maladies Infectieuses

2 PLAN DE L EXPOSÉ La grippe Intérêt de la vaccination anti-grippale? Gestion d une épidémie de grippe saisonnière en EHPAD

3 PLAN DE L EXPOSÉ La grippe 1) généralités 2) chez le sujet âgé Intérêt de la vaccination anti-grippale? Gestion d une épidémie de grippe saisonnière en EHPAD

4 Le virus grippal Myxovirus influenzae Virus à ARN monocaténaire Comporte plusieurs genres : A, B, C. Seuls les genres A et B sont pathogènes pour l homme Chaque genre est divisé en sous types selon la composition de 2 protéines Hémaglutinine (H) Neuraminidase (N) Potentiel de mutation élevé

5 Les virus grippaux Type A : Existent chez l homme et chez l animal Sous types généralement différents et distincts Types B et C : presque exclusivement chez l homme. Réservoirs animaux : Oiseaux aquatiques, Porcs Localisation dans le tractus digestif (transmission fécale) Présence de nombreux sous-types pour M. influenza A : 15 HA 9 NA Réservoirs humains : Seulement 3 sous-types circulent H1N1, H1N2 et H3N2. H1 ayant une meilleur affinité pour le récepteur cellulaire que H3.

6 Mutations du virus grippal Glissement antigénique : mutations ponctuelles H (et/ou N) => Epidémie Modifications antigéniques mineures. L'immunité acquise dans la population humaine lors des précédentes épidémies va sélectionner le virus mutant. Ce dernier peut alors se multiplier et causer une épidémie. Immunité croisée entre deux variants consécutifs. Le virus de la grippe B se modifie exclusivement par glissement antigénique. Cassure : recombinaison entre gènes H (et/ou N) de virus humains et de virus animaux => Pandémie Modifications antigéniques majeures Nécessitent l'infection simultanée d'un même individu par 2 virus distincts. Pas ou peu d immunité croisée entre deux sous-types A Ne concerne que le type A

7 Recombinaison entre sous types humains et animaux Favorisée par promiscuité humains-animaux Facilitée par hôte intermédiaire : le porc Sensible à la grippe aviaire et à la grippe humaine Peut aussi se produire directement chez l homme en cas de co-infection

8 Mécanisme théorique de réassortiment pour l émergence d un virus pandémique A(H 1 N 1 ) Virus PB1 HA NA PB1 HA

9 Les Virus Influenza Pandémiques Année Sous-type viral Lieu d origine 1889 A/H2N2 Europe 1898 A/H3N2 Europe 1918 A/H1N1 «grippe espagnole» 1957 A/H2N2 «grippe asiatique» 1968 A/H3N2 «grippe de Hong Kong» 2009 A/H1N1v Mexique

10 Épidémiologie de la Grippe 10

11 Les Pandémies Grippales du XX ème et XXI ème Siècle Pandémie Date Décès Grippe espagnole Grippe asiatique Grippe de Hong Kong Grippe A/H1N1v à 100 millions à 1,5 millions 0,75 à 1 millions Virus impliqué Index de sévérité A/H1N1 5 A/H2N2 2 A/H3N ? A/H1N1 1 11

12 La grippe : une maladie infectieuse contagieuse Incubation : 1 à 7 jours Signes (toux, fièvre, courbatures) : 5 à 10 jours. Contagiosité : maximum de 12 jours 24 à 48 heures avant l apparition des signes pendant la période symptomatique Transmission : Essentiellement par voie aérienne (respiratoire) Aussi par contact => surfaces de contacts souillées Lors des contacts rapprochés Favorisée par le confinement

13 Pouvoir pathogène des virus grippaux Transmission du virus par aérosols, gouttelettes et contact (aviaire : déjection, plumes, viande crue, eau souillée,...) Production dans les sécrétions respiratoires pendant 5-10 jours, occasionnellement jusqu à 21 jours (enfants). La période de production virale est constamment plus étendue dans le cas des souches aviaires (enfants et adultes)

14 PLAN DE L EXPOSÉ La grippe 1) généralités 2) chez le sujet âgé Intérêt de la vaccination anti-grippale? Gestion d une épidémie de grippe saisonnière en EHPAD

15 Grippe : Populations à risque 15

16 Personnes à Risque Accru de Complications et de Décès Liés à la Grippe Nourrissons < 2 ans. Personnes âgées > 65 ans. Sujets avec maladies chroniques sous-jacentes: Insuffisance respiratoire (en particulier asthme chronique), rénale, cardiaque. Affection neurologique ou musculo-squelettique avec répercussions sur la fonction cardiaque, pulmonaire ou rénale Hépatopathie Troubles métaboliques avec répercussions sur la fonction cardiaque, pulmonaire ou rénale (par exemple diabète) Asplénie ou dysfonction splénique (y compris hémoglobinopathies) Immunodéprimés (infection VIH, cancer, traitement immunosuppresseur) 16

17 Dans le monde, 20% des enfants et 5% des adultes ont une grippe symptomatique chaque année Prise en charge de la grippe, recommandations d experts, MMI, 2005

18 Grippe : morbi-mortalité Dans le monde, 20% des enfants et 5% des adultes ont une grippe symptomatique chaque année Mortalité : 7600 décès / an en moyenne chez les plus de 75 ans Soit 216 / Morbidité : Populations à risque : enfants de moins de 1 an (taux d hospitalisation de 1%) Sujets 65 ans avec facteur de risque (taux d hospitalisation de 1,8%) Prise en charge de la grippe, recommandations d experts, MMI, 2005

19 Reconnaître la grippe (1) adulte sain Forme non compliquée Signes cliniques : En période de circulation grippale, les facteurs prédictifs de grippe sont : la fièvre > 37,8 C et la toux VPP de 79 à 87 % VPN de 40 à 49 % Se de 64 à 77 % Sp de 55 à 67 % Prise en charge de la grippe, recommandations d experts, MMI, 2005

20 Reconnaître la grippe (2) personnes âgées Présentation clinique souvent modifiée : signes respiratoires absents ou minimes symptômes non respiratoires : changement d humeur, agitation, confusion anorexie, troubles digestifs : diarrhée / vomissements / douleurs abdominales Déshydratation aiguë Décompensation de tares (cardiaque) Fièvre isolée

21 Reconnaître la grippe (3) Objectifs : => diagnostic précoce pour traitement précoce => diminution de la durée des signes fonctionnels => diminution de la durée de contagiosité => diminution de la morbi-mortalité => diminution des coûts de santé induits par la grippe

22 Bénéfice d un traitement précoce Durée de la maladie chez les patients traités selon le délai entre les premiers signes et la première prise médicamenteuse 48 h 36 h j 24 h j 12 h j 0 h j Durée de la maladie (jours) Etude IMPACT : Modélisation en fonction du début du traitement p < Réduction de la durée de la maladie comparée à un début de traitement à 48 h Dia: C Chidiac

23

24 La grippe : une maladie contagieuse Réplication virale Voies aériennes supérieures ET Incubation : 1-3 j Portage viral : - 24 h avant les symptômes j après le début des symptômes Voies respiratoires inférieures Plus important chez l enfant Prolongé chez l immunodéprimé Contagiosité = période de portage

25 Suspecter le diagnostic de grippe chez un sujet âgé Syndrome grippal de début brutal : Fièvre Et au moins 2 des symptômes suivants : céphalée, myalgies, toux, asthénie marquée, coryza, anorexie Autres symptômes ou signes fréquents : dyspnée, confusion mentale, vomissements, chutes, déshydratation Durant une période de circulation du virus de la grippe Attention : le fait d avoir été vacciné durant la même saison hivernale ne permet pas d écarter le diagnostic de grippe => signes cliniques non spécifiques La Revue de Gériatrie, Tome 30, sept 2005

26 Prise en charge et traitement Mesures générales Lutte contre l hyperthermie et ses complications (déshydratation, confusion, tachycardie) => PARACETAMOL +/- ASPIRINE Prévention de la déshydratation => privilégier la voie orale Attention aux traitements au long cours : AVK Alitement, diminution de la mobilité => prophylaxie de la TVP, prévention des escarres de pression Kinésithérapie respiratoire Éviter les muco-fluidifiants Traitement des décompensations de tares / co-morbidités (insuffisance cardiaque / insuffisance respiratoire) Traitement curatif anti-viral : Oseltamivir (TAMIFLU ) Antibiothérapie des infections bactériennes secondaires («surinfections») La Revue de Gériatrie, Tome 30, sept 2005

27 Oseltamivir (TAMIFLU ) Les médicaments antiviraux Inhibiteur neuraminidase Médicament de choix Actif sur les virus A et B Rapport bénéfice risque satisfaisant en prophylaxie et curatif Posologie curatif : 2 cp 75 mg pdt 5 jours prophylactique : 1 cp 75 mg pdt 10 jours En cas insuffisance rénale (Cl créat < 30 ml/min) : poso diminuée de moitié Intérêt traitement débuté moins de 48 h après le début des symptômes Amantadine (MANTADIX ) Inhibiteur de la protéine virale M2 Active sur virus A, inactive sur virus B Tolérance neuropsychiatrique médiocre chez les sujets âgés Zanamivir (RELENZA ) Inhibiteur neuraminidase Administration par inhalation difficile à utiliser chez les personnes âgées dépendantes La Revue de Gériatrie, Tome 30, sept 2005

28 PLAN DE L EXPOSÉ La grippe Intérêt de la vaccination anti-grippale? Gestion d une épidémie de grippe saisonnière en EHPAD

29 Objectifs de la Vaccination Antigrippale Protection individuelle directe Prévenir le risque de survenue de grippe et la morbimortalité liée à la grippe: chez les sujets < 60 ans vaccinés, efficacité de l ordre de 70% sur les grippes documentées virologiquement (Monto AS N Engl J Med 2009 ;361:1260-7) Protection collective indirecte Diminuer la transmission en particulier vers les sujets fragiles : jeunes enfants, sujets âgés, personnes hospitalisées 29

30 Efficacité de la Vaccination Antigrippale Avant 1960 : en France, environ à décès par an directement liés à la grippe En 2005 : décès liés à la grippe Diminution d un facteur 10 du nombre de décès imputables à la grippe: - succès de la vaccination - mais aussi de l amélioration du niveau d hygiène et de la prise en charge médicale

31 Efficacité de la vaccination antigrippale chez les patients Méta-analyse (20 cohortes) Diminue le risque de : Maladies respiratoires (- 56%) Pneumonies (- 53%) Hospitalisations (- 50%) Décès (- 68%) Chez les plus de 65 ans Diminue le risque de : Hospitalisations pour maladies respiratoires (- 32%) Pneumonie et grippe (- 39%) Insuffisance cardiaque (- 27%) Décès (- 50%) Gross et al, Ann Intern Med Couch et al, NEJM 2000

32 Mortalité attribuée à la grippe et couverture vaccinale patients 75 ans en France à Réseau GROGs (Open Rome) - Données : INSERM (SC8), INSEE, CNAMTS, GEIG

33 Vacciner les soignants protège les patients Etude randomisée Intérêt de la vaccination systématique des soignants Institutions de personnes âgées Mortalité chez les résidents 102/749 (13,6%) si soignants vaccinés 154/688 (22,4%) si soignants non vaccinés Carman et al, Lancet 2000

34 Une immunisation des résidents > 89% Une immunisation du staff > 55% Diminution de 60% du risque d avoir une pathologie grippale J Am Med Dir Assoc 2006

35 Efficacité de la Vaccination des Soignants sur la Mortalité des Personnes Agées en EHPAD Essai randomisé en clusters: personnes âgées en institution dans le bras vaccination dans le bras contrôle Couverture vaccinale - bras contrôle : 31.8% (0-69%) - bras vaccinés: 69.9% (49-98%) Lemaitre M et al J Am Geriatr Soc 2009; 57:

36 Vaccin antigrippal : couverture vaccinale études en France en gériatrie Etude pilote (2002) 2315 soignants : 31.2% Etude VESTA (2005) 2485 soignants 62 services ; 53 exploités ; 5916 lits Âge moyen = 38.9 ans SSR/SLD Couverture globale = 23.4% Rothan tondeur ORIG Aging clin Res 2006 ; Gavazzi G Vaccine

37 La Vaccination Antigrippale 37

38 Les Vaccins Antigrippaux Souche vaccinale produite sur œuf embryonné de poule. Virus inactivé, fragmenté. Administré sans adjuvant. (sauf Gripguard dispensé par Novartis, AMM pour les personnes > 65 ans, contient un adjuvant de type squalène : le MF59) 3 souches (2 sous-types A, 1 sous-type B). Composition revue tous les ans adaptée à la surveillance épidémiologique. Pour 2011 : - A/H1N1/California/7/2009 (sous type pandémique) - A/H3N2/Perth/16/ B/Brisbane/60/2008A 38

39 Vaccins Antigrippaux Saisonniers Disponibles en France Nom commercial Industriel Technologie Préparation Agrippal Novartis Ag surface Œuf Influvac Solvay Ag surface Œuf Immugrip Pierre Fabre Virus fragmenté Œuf Mutagrip Sanofi Pasteur Virus fragmenté Œuf Previgrip Novartis Virus fragmenté Œuf Fluarix GSK Bio Virus fragmenté Œuf Vaxigrip Sanofi Pasteur Virus fragmenté Œuf Gripguard Novartis Ag surface + adjuvant Œuf Tetagrip (Sanofi Pasteur) : vaccin combiné grippal tétanique

40 Les Vaccins Antigrippaux Effets secondaires du vaccin : Fréquents (1-10%) Locaux : douleur, œdème, erythème Généraux : malaise, céphalées, fièvre, myalgies Rares Syndrome de Guillain-Barré Contre-indications : Allergie à l œuf Réaction allergique sévère à une vaccination antérieure Syndrome de Guillain et Barré = complication exceptionnelle de la grippe saisonnière : Fréquence habituelle : 2,8 cas pour habitants Après grippe naturelle : 4 à 7 cas pour grippés Après vaccin grippal saisonnier : 1 cas pour un million de vaccinés 40

41

42 Recommandations du HCSP Déclaration de l OMS de fin de Pandémie Situation épidémiologique de l hémisphère Sud : cocirculation des virus A(H1N1)v, A(H3N2) et B Stabilité de A(H1N1) : pas de nouveaux facteurs de virulence Retour aux recommandations usuelles pour la grippe saisonnière : Utilisation du Vaccin Trivalent 42

43 Vaccination Antigrippale : Recommandations Personnes âgées de 65 ans et plus. Enfants (à partir de l âge de 6 mois) et adultes, y compris les femmes enceintes présentant des facteurs de risque pour la grippe saisonnière : - Affections bronchopulmonaires chroniques, dont asthme, dysplasie bronchopulmonaire et mucoviscidose. - Cardiopathies congénitales mal tolérées, insuffisances cardiaques graves et valvulopathies graves. - Néphropathies chroniques graves, syndromes néphrotiques purs et primitifs. - Drépanocytoses, homozygotes et doubles hétérozygotes S/C, thalassodrépanocytose. - Diabète insulinodépendant ou non insulinodépendant ne pouvant être équilibré par le seul régime. - Dysfonctionnement du système immunitaire. - Personnes âgées de 6 mois et plus infectées par le VIH, quels que soient leur âge et leur statut immuno-virologique.

44 Vaccination Antigrippale : Recommandations Personnes séjournant dans un établissement ou service de soins de suite ainsi que dans un établissement médico-social d hébergement, quel que soit leur âge. Enfants et adolescents (de 6 mois à 18 ans) dont l état de santé nécessite un traitement prolongé par l acide acétylsalicylique. Entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave ainsi définis : - prématurés, notamment ceux porteurs de séquelles à type de bronchodysplasie - et enfants atteints de cardiopathie congénitale, de déficit immunitaire congénital, de pathologie pulmonaire, neurologique ou neuromusculaire ou d une affection longue durée.

45 Vaccination Antigrippale : Recommandations Risques professionnels : Professionnels de santé et tout professionnel en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque de grippe sévère. Personnel navigant des bateaux de croisière et des avions et personnel de l industrie des voyages accompagnant les groupes de voyageurs (guides).

46 Modalités de la Vaccination Antigrippale Seringue unidose : 0,5 ml adulte, 0,25 ml enfant < 3 ans IM ou sous-cutanée profonde, Adulte : 1 injection tous les ans, Enfant < 8 ans jamais vacciné : 2 doses à 1 mois d'intervalle Peut être prescrite et pratiquée par une infirmière diplômée d état à partir de la 2 ème injection

47 PLAN DE L EXPOSÉ La grippe Intérêt de la vaccination anti-grippale? Gestion d une épidémie de grippe saisonnière en EHPAD Recommandations 2004 (CHSPF et circulaire DGS) Recommandations CAT devant infections respiratoires basses dans les collectivités de personnes âgées (DGS, octobre 2008)

48 En période de circulation grippale (1) I : DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC 1er cas de syndrome grippal (cas 1) => pas de prélèvement Si 2ème cas dans les 3 jours qui suivent le 1er cas (cas 2) => Test de diagnostic rapide de la grippe (TDR grippe) Si 3ème cas dans les 3 j qui suivent le 2ème cas (cas 3) => TDR grippe si cas 2 et 3 positifs: prophylaxie par oseltamivir pour personnes à risque si cas 2 négatif et cas 3 positif : Si autre cas positif dans les 3j : prophylaxie si cas 2 positif et cas 3 négatif : Si autre cas positif dans les 3j : prophylaxie Si flambée épidémique régionale : TDR dès le 1er cas.

49 En période de circulation grippale (2) II : TRAITEMENT Oseltamivir (TAMIFLU ) Traitement curatif des patients symptomatiques Si indication prophylaxie : au max dans les 48 h suivant contage Pas recommandé dans ce contexte pour les personnels TTT CURATIF : TAMIFLU 75 mg x 2 /jour pendant 5 jours TTT PROPHYLACTIQUE : TAMIFLU 75 mg x 1 /jour pendant 10 jours Mesures symptomatiques : antalgiques, antipyrétiques, hydratation, O2 Isolement, masques, gants Mise à jour vaccination III : PREVENTION Vaccin préventif grippe recommandé tous les ans

50 Mesures préventives dans l'entourage d'un malade Patient Isolement dans une pièce, en limitant les contacts avec les personnes à risques, avec une aération régulière de la pièce. Couvrant la bouche chaque fois qu il tousse, le nez chaque fois qu il éternue, puis se lavant les mains Mouchant ou crachant dans un mouchoir en papier à usage unique jetés dans une poubelle recouverte d un couvercle, puis se lavant les mains Entourage Visites et regroupements limités pendant l épidémie Hygiène des mains après chaque contact avec le malade / le matériel utilisé par lui ou ses effets => lavage des mains au savon ou utilisation de SHA Nettoyage des objets courants du sujet (serviettes, couverts, linge ) : lavage au savon et à l eau chaude. Déchets ménagers jetés dans sac plastique fermé ou sac jaune DASRI Personnel de soins en contact avec les personnes à risque Application rigoureuse des mesures d hygiènes Personnel non vacciné : port du masque (et rappel sur intérêt vaccination!!!) Personnel malade : arrêt de travail ou à défaut port du masque (idem!!!)

51 Pratique «crescendo» de la prise en charge de la grippe en EHPAD Précautions d hygiène standards 1er cas d infection respiratoire aiguë => Précautions gouttelettes Identification de cas groupés => déclaration ARS Enquête microbiologique => Grippe? (diagnostics différentiels cas groupés infections respiratoires aiguës en collectivité : VRS? Coqueluche? Légionellose? PNP Pneumocoque ) Confirmation épidémie grippe Mesures spécifiques : isolement, masques Traitements curatifs patients symptomatiques Traitements prophylactiques des sujets contacts Sortie de l épidémie

52 Mesures d hygiène (1) Au quotidien : respect des précautions standards Hygiène des mains : Avant et après tout contact direct avec un résident Après contact avec des liquides biologiques ou des objets potentiellement contaminés Après retrait de gants Avant de préparer, de manipuler ou de servir des aliments et de nourrir un résident Produits hydro-alcooliques (PHA ou SHA) A privilégier Doivent être facilement accessibles. Si mains visiblement souillées ou au retrait de gants poudrés : lavage avec savon liquide. Puis, si nécessaire, friction avec SHA (sur mains correctement séchées) Les instructions d hygiène des mains doivent être affichées pour les résidents et les visiteurs Le port de gants Une paire de gant = un geste = un résident Cette mesure ne remplace pas le lavage des mains!!! Port de gant = contacts avec liquides biologiques, muqueuse, peau lésée et si lésions sur les mains Le port de masque chirurgical Si risque de projection de sang ou de liquides biologiques (aspiration, crachats...) Informer les visiteurs de reporter leur visite si ils ont une infection respiratoire aiguë ou sinon de porter un masque

53 Mesures d hygiène (2) Dès le premier cas d infection respiratoire aiguë... Précautions complémentaires de type «gouttelettes» A mettre en place autour du résident malade dès le début des symptômes : Renforcement de l hygiène des mains Maintien/isolement dans sa chambre, si possible, et limitation des visites Port du masque chirurgical, si possible, lorsqu il quitte sa chambre Port du masque chirurgical par le personnel lors des contacts étroits (toilettes, changes,...) Aération régulière de la chambre Personnel malade : arrêt de travail ou à défaut port du masque Mouchage, éternuement, expectoration Se couvrir la bouche et le nez à chaque fois que l on tousse ou éternue, puis se laver les mains Se moucher et cracher dans des mouchoirs en papier à usage unique, puis se laver les mains Jeter mouchoirs et masques usagés dans sac en plastique, présent dans la chambre, hermétiquement fermé avant transport

54 Détection de nouveaux cas L identification précoce de cas groupés est un point clef Le médecin diagnostiquant l infection doit en informer le médecin coordonnateur ou le directeur de l établissement afin de prévenir et détecter la survenue de cas groupés

55 Devant plusieurs cas d infections respiratoires aiguës... Précautions complémentaires Mesures «gouttelettes» autour de chaque cas Arrêt ou limitation des activités collectives Recherche active de nouveaux cas Chez les résidents et le personnel Signalement de l épisode Cas groupés patients => A l ARS Si personnel malade => à la médecine du travail Par : Le médecin coordonnateur ou l infirmière référente si l établissement ne dépend pas d un établissement de santé Le professionnel chargé du signalement des IN si l établissement est géré par un établissement de santé Si au moins trois IRAB (hors pneumonies de déglutition) en 8 jours chez les personnes partageant les mêmes lieux (résidant au même étage, même service,...) Résidents ou personnels A formaliser par des procédures claires Recherches étiologiques Nombreuses étiologies possibles. Recherche des pathogènes les plus fréquents pour mesures de contrôle spécifiques.

56 Algorithme applicable pour les résidents et les personnels

57 Mesures de lutte spécifiques a prendre dans la collectivité: grippe Résidents Renforcement des précautions «gouttelettes» autour du/des cas Maintien en chambre levé dès que possible (au plus tard 8j après début des symptômes) Limitation des visites et des regroupements pendant l épidémie Si cas groupés (au moins 2 cas, confirmés par TDR, en 3 jours): Prophylaxie post-exposition (par oseltamivir) chez les résidents, vaccinés ou non, dans les 48 h qui suivent le contage Prescrit jusqu'au septième jour après le début des symptômes du dernier cas Personnel Si malade: Arrêt de travail jusqu à guérison ou à défaut port de masque chirurgical Sans oublier, en amont Vaccination antigrippale annuelle des résidents et des personnels Evoquer avec les visiteurs réguliers l intérêt de leur vaccination contre la grippe

58 Comment faire un prélèvement nasal? Geste techniquement simple et peu invasif. Plus le prélèvement est effectué précocement (dans les 48 premières h du début des symptômes), plus il permet l'identification du virus grippal. Pour TDR de la grippe au lit, utiliser les écouvillons fournis dans le kit. Pour une analyse réalisée en laboratoire, utiliser un écouvillon stérile qui sera ensuite placé dans un tube contenant un milieu de transport pour virus. Rassurer le patient. En position assise, lui faire incliner légèrement la tête en arrière en lui maintenant le menton. Insérer l écouvillon dans la narine et prélever le plus possible de cellules en grattant les parois internes des fosses nasales. Retirer l écouvillon en effectuant un mouvement circulaire afin de ramener le maximum de cellules. Le liquide du TDR ou le milieu de transport du kit de prélèvement virologique doivent devenir troubles quand l écouvillon est mis dans le flacon. Ecouvillon du kit de prélèvement virologique à adresser le plus rapidement possible au laboratoire et à conserver à + 4 C en attendant.

59 Pandémie grippale A(H1N1)2009 Société Française de Pédiatrie

60 Pandémie 2009 Début identifié 26/04/09: 38 cas dans 2 pays Au 26/05/09: cas 92 DC 43 pays Létalité apparente: 0,7% > grippe saisonnière: 0,1-0,3% Touche plutôt des gens jeunes

61 Aspects cliniques Dans la très grande majorité des cas, évolution spontanée vers la guérison en 7-10 jours Particularités - Données internationales : incidences les plus élevées chez les personnes de 5 à 50 ans, les plus faibles chez les personnes de 65 ans ou plus - Formes graves, notamment, chez des sujets présentant certains facteurs de risques de complications liées à une infection grippale (FDR) - La très grande majorité des cas graves et des décès sont enregistrés chez des sujets âgés de moins de 60 ans - Certains décès sont observés chez des personnes sans FDR La nécessité d une vigilance particulière pour un virus nouveau

62 Spécificités à prendre en compte La grossesse constitue un terrain prédisposant aux complications pour la grippe A et notamment pour le (H1N1)2009 ; le risque maternel est plus élevé à partir du 2 ème trimestre. Quelques décès par pneumonie virale ont été observés chez des femmes enceintes. Quelques décès ont également été observés en cas d obésité (avec IMC>30) ou d obésité morbide (IMC>40). Cependant la part de l obésité et des comorbidités qui y sont fréquemment associées reste à déterminer

63 Cas et décès 50% des cas chez les ans 65% des décès chez les ans Nombre de Cas Décès Nombre de cas Nombre de décès Distribution par classe d âge de cas confirmés et 222 décès confirmés (documentés pour l âge) au Mexique et létalité par classe d âge au 21/09/2009 (Source MinSa)

64

65

66 Ordre de priorité de la vaccination en France lors pandémie grippe A (H1N1)v Personnels médical et paramédical des établissements de santé, médecins et infirmiers du secteur ambulatoire exposés à des patients grippés ou en contact avec des patients porteurs de facteurs de risque Femmes enceintes (à partir du 2nd trimestre) Entourage des nourrissons de moins de 6 mois Professionnels chargés de l'accueil de la petite enfance (jusqu'à 3 ans) Nourrissons âgés de 6-23 mois révolus avec des facteurs de risque puis Sujets âgés de 2 à 64 ans avec facteurs de risque Autres professionnels de santé, professionnels de secours et transporteurs sanitaires Nourrissons de 6-23 mois révolus sans facteur de risque Personnels d'accueil des pharmacies et personnels des établissements médico-sociaux (ne faisant pas partie des catégories précédentes) Plus de 65 ans avec facteurs de risque 2-18 ans sans facteur de risque Plus de 18 ans sans facteur de risque

67 Recommandations grippe H1N1 pour EHPAD: La grippe A(H1N1) est une grippe: => Même modes de transmission et de prévention que la saisonnière Précautions contact + gouttelettes. Contact Hygiène des mains (SHA) Blouse si soins Gouttelettes Masques Chirurgical pour les patients FFP2 pour le personnel

68 Merci de votre attention

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

OSIRIS GRIPPE A H1N1

OSIRIS GRIPPE A H1N1 REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE État-major opérationnel OSIRIS OSIRIS INFORMATION ÉTAT-MAJOR OPÉRATIONNEL POLICE Genève, le 13 mai 2009 Rapport mensuel Avis de précaution Message urgent GRIPPE A H1N1 Recommandations

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Une priorité de santé publique

Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Une priorité de santé publique Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière Une priorité de santé publique 9 octobre 2013 Communiqué de presse Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière Une priorité de santé publique

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques!

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Sophie FOUCAULT, IDE Hygiéniste, FFC Service ECLIN P.MIR, C.JACOB, Praticiens de Santé au Travail R.HUE, Praticien Hygiéniste, Service

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis 12/09/2013 2 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012 : Nourrisson 3 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012

Plus en détail

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents L. Grolier-Bois - Médecin hygiéniste Centre Hospitalier de Bretagne-Sud (56) Centre Hospitalier de Quimperlé (29) ARLIN BRETAGNE Journée Régionale de Formation

Plus en détail

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS.

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Sommaire 1. Points-clés sur les nouvelles recommandations 4 2. Recommandations 5 Vaccination des personnes

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

«Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?»

«Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?» Numéro 12, Mai 2004 «Grippe Aviaire : Le nouveau péril jaune?» Le nez qui coule, des salves d éternuements et des quintes de toux qui agitent de soubresauts vos brumes fiévreuses, cela vous rappelle-t-il

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Pandémie & Entreprises

Pandémie & Entreprises Pandémie & Entreprises Dr. Elisabeth Conne-Perréard 29.09.09 28.10.2009 - Page 1 Département Office Qu'est-ce que la grippe et comment se transmet-elle? Comment se protéger contre la grippe? Que faire

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES Conduite à tenir pour la prise en charge des personnes présentant un syndrome ou une suspicion de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Club Santé «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Contacts Presse : Florence PARIS Fanny ALLAIRE Tél : 01.39.17.90.85 Fax : 01.39.17.86.56 Adresses e-mail

Plus en détail

repose sur la mise en place d un suivi étroite de médecins vigies relayant

repose sur la mise en place d un suivi étroite de médecins vigies relayant Santé Au moment de la sortie de presse de cet article, la situation de la pandémie grippale aura certainement encore évolué. La surveillance, repose sur la mise en place d un suivi ration étroite de médecins

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le C. difficile à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. DAVIS HÔPITAL D ENSEIGNEMENT DE L UNIVERSITÉ MCGILL www.jgh.ca 1. CLOSTRIDIUM

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE Pour accomplir votre pèlerinage, vous devez acheter votre voyage auprès d un opérateur immatriculé au registre des opérateurs de voyages et de séjours tenu par Atout

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

PROCÉDURE. Code : PR-DSI-000-31

PROCÉDURE. Code : PR-DSI-000-31 Code : PR-DSI-000-31 PROCÉDURE Instance responsable : Direction des soins infirmiers Approuvée par : Diane Benoit Présentée et adoptée au comité de direction le : 16 janvier 2013 Entrée en vigueur le :

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS SOLIDARITÉS ETABLISSEMENTS SOCIAUX ET MÉDICO-SOCIAUX MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE Direction générale de la cohésion sociale Service

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015

LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015 LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015 1 SOINS DE BOUCHE ENTRETIEN DES PROTHESES DENTAIRES L état bucco-dentaire est souvent préoccupant

Plus en détail

et l utilisation des traitements biologiques

et l utilisation des traitements biologiques et l utilisation des traitements biologiques Choisir le meilleur traitement pour retrouver la qualité de vie que vous êtes en droit d avoir Les agents biologiques (biothérapies) Étant les plus récents

Plus en détail

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Introduction Réorganisation profonde nécessaire de l offre de soins Organisation hospitalière

Plus en détail

Les Mesures Additionnelles aux Précautions Standard

Les Mesures Additionnelles aux Précautions Standard Les Mesures Additionnelles aux Précautions Standard Guide Romand pour la prévention des infections liées aux soins 1 Préambule Ce document est destiné à tous les professionnels travaillant dans les structures

Plus en détail

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Série de Webinaires de l AIIC : Progrès de la pratique Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Caroline Quach Pédiatre microbiologiste-infectiologue, Hôpital de Montréal

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation Réanimation 2002 ; 11 : 250-6 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1624069302002414/FLA RECOMMANDATIONS Recommandations des experts de la Société de réanimation

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE

ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE Ministère de la Santé et des Solidarités Direction de l Hospitalisation et de l Organisation des Soins ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE > FICHES DE RECOMMANDATIONS 1 re édition

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

VILLE D ASNIERES SUR SEINE PLAN DE CONTINUITE DE L ACTIVITE DES SERVICES MUNICIPAUX - PANDEMIE GRIPPALE

VILLE D ASNIERES SUR SEINE PLAN DE CONTINUITE DE L ACTIVITE DES SERVICES MUNICIPAUX - PANDEMIE GRIPPALE VILLE D ASNIERES SUR SEINE PLAN DE CONTINUITE DE L ACTIVITE DES SERVICES MUNICIPAUX - PANDEMIE GRIPPALE A. EQUIPE PANDEMIE... 1 B. ORGANIGRAMME DEGRADE... 2 C. GESTION DES SERVICES DELEGUES... 4 D. FORMATION

Plus en détail

PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE

PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE PG SPI SUR 014 v1 2011 1/5 OBJET Conduite à tenir dans le cadre de l'arrivée d'un patient atteint ou suspect de portage de Clostridium

Plus en détail

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch 0844 448 448 La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Eliminer la rougeole un objectif international

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail