DÉTECTION ET CONTRÔLE D UN FOYER DE CAS AUTOCHTONE DE CHIKUNGUNYA A MONTPELLIER OCTOBRE 2014

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1 DÉTECTION ET CONTRÔLE D UN FOYER DE CAS AUTOCHTONE DE CHIKUNGUNYA A MONTPELLIER OCTOBRE 2014 Amandine MENDY - Béatrice BROCHE : ARS LR Elsa DELISLE - Olivier CATELINOIS Cyril ROUSSEAU : CIRE LR

2 2 Contexte - Languedoc-Roussillon : 4 départements niveau 1 du plan antidissémination chikungunya-dengue depuis Surveillance accélérée du 1 er mai au 30 novembre 2014 préparée information des professionnels de santé, campagne d information au public, procédure de gestion au sein de l ARS - Epidémie de chikungunya aux Antilles Françaises depuis janvier 2014 crainte d une augmentation des signalements et des cas autochtones

3 3 Détection des 1ers cas - 1er octobre 2014: PRE-ALERTE Identification via réseau de laboratoires INVS d un cas suspect autochtone IgM CHIK + et tableau clinique typique besoin confirmation CNR - 16 octobre : signalement par le MIT du CHU de Montpellier de 4 cas suspects autochtones d une même famille vivant dans un quartier fréquenté par le cas suspect du 1 er octobre. PCR du CHU + le 17 octobre - 20 et 22 octobre: confirmation biologique par le CNR passage au niveau 3 du plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue en métropole: lancement de l alerte

4 4 Méthode - Investigations épidémiologiques 1- Description des cas autochtones confirmés 2- Détermination d une zone à investiguer : quartier Las Sorbes (environ 350 foyers / 1000 habitants) 3- Recherche d un possible cas index dans le quartier 4- Recherche active prospective et rétrospective d autres cas dans le quartier par enquête en porte à porte par binôme ARS/CIRE + EID et sollicitation des médecins / laboratoires du secteur.

5 5 Méthode Définition de cas Toute personne résidant ou fréquentant le quartier Las Sorbes de Montpellier ayant présenté entre le 1 er septembre et 30 novembre de la fièvre sans autre point d appel infectieux associé au moins à arthralgies distales invalidantes et/ou céphalées et/ou éruption cutanée

6 6 Résultats Cas index identifié: de retour du Cameroun avec DDS le 31 août dans le même quartier que ces cas autochtones. - Recherche active en porte à porte : 63 cas suspects autochtones signalés 6 confirmés Total de 12 cas autochtones dont 1 probable en 1 mois ½ sur un rayon de 200m -Descriptif : DDS entre 9 septembre et 22 octobre Tableau clinique franc: arthralgies distales invalidantes, fièvre, éruption cutanée Pas de notion de voyage à l étranger Fréquentant ou habitant tous le quartier de Las Sorbes de Montpellier

7 7 Répartition des cas i cas importé cas autochtone confirmé cas autochtone probable F cas famillial F 1 i F F F F Août Septembre Octobre Nov

8 Traitement LAV le 19/10 Traitement LAV le 23/10 Traitement LAV le 24/10 Traitement LAV le 30/10 Cas de chikungunya importé Cas de chikungunya autochtone Foyer autochtone familial (4 cas) 20/09 24/09 09/10 12/10 11/10 Date de début des signes Enquête en porte à porte les 22 et 23/10 Boîtage le 29/10 18/09 22/10/2014 Recherche active de cas : - enquête épidémiologique et entomologique en porte-àporte - informations des professionnels de santé Patiente 1 : confirmation CNR foyer de 5 cas autochtones dans le quartier 31/08 50 m

9 Traitement LAV le 19/10 Traitement LAV le 23/10 Traitement LAV le 24/10 Traitement LAV le 30/10 Cas de chikungunya importé Cas de chikungunya autochtone Foyer autochtone familial (4 cas) 11/10 Date de début des signes Enquête en porte à porte les 22 et 23/10 Boîtage le 29/10 30/10/ /09 22/10 11/10 24/09 09/10 12/10 09/09 18/09 14/09 31/08 16/09 50 m

10 Mesures de contrôle - Traitement adulticide et destruction des gîtes larvaires par l EID dans le quartier des cas dès le 19 octobre après enquête entomologique montrant densité +++ d Aedes albopictus - Action de prévention auprès des particuliers du quartier pour supprimer tout gîtes possibles dans les jardins lors des enquêtes en porte à porte - Repérage et contact des structures collectives du quartier: 1 lycéecollège, 2 écoles maternelles et primaires, 1 crèche (note d information aux parents) et 2 établissements de santé - 3 autres traitements LAV le 23, 24 et 30 octobre autour du quartier + une 15aine de traitements sur les lieux fréquentés par les cas pendant la virémie 10

11 11 Discussion - Analyse virologique souche circulante origine africaine ECSA meilleure adaptation de la souche ECSA d Afrique à nos Aedes albopictus? - Pas de traitement LAV autour du cas index Traiter systématique autour des cas importés en cas de commune connue comme colonisée? - Tous les cas ont vu un médecin au moment des symptômes : aucune recherche chik demandée problème diagnostic, renforcer l information des professionnels - Délai ++ entre 1 er prélèvement et confirmation CNR: - 1 er cas prélevé à J5, résultats (+) reçu à J13 - Intérêt certain à pouvoir «traiter» pour des suspicions autochtones fortes avant confirmation biologique

12 12 Conclusion Malgré ces difficultés, la mise en œuvre du plan a permis l identification du foyer et son contrôle : Recherche active lourde à mettre en place mais «rentable» Bonne coordination et complémentarité de tous les acteurs (EID, préfecture, éducation nationale, mairie de Montpellier, ) Efficacité «à priori» des traitements LAV : - dernier cas autochtone dans le quartier DDS 3 jours après le 1 er traitement -aucun cas identifié au-delà du quartier - Remercions le froid d Octobre qui a surement contribué à l arrêt de la transmission.

13 13 Remerciements - A l équipe de la CVAGS de l ARS LR: Béatrice BROCHE, Axel WIEGANDT, Isabelle ESTEVE-MOUSSION, Olivier PUECH, Marie- Brigitte MOYANO, Laurence LAPORTE, Jacqueline MAUREL, Carole SALVIO, Suzanne GUGLIEMI - A l équipe de la CIRE LR: Franck GOLLIOT, Cyril ROUSSEAU, Olivier CATELINOIS, Amandine COCHET, Elsa DELISLE Aux autres membres de la plateforme de Veille et Urgences Sanitaires de l ARS pour avoir absorbé le flux d autres signalements du PFR -- Aux membres de l Entente Interdépartementale de Démoustication pour leur collaboration avec nos services sur cet épisode complexe

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