COMTE RENDU DE LA 9 EME CONFERENCE INTERNATIONALE DE LA CIFA A MONACO

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "COMTE RENDU DE LA 9 EME CONFERENCE INTERNATIONALE DE LA CIFA A MONACO"

Transcription

1 Bulletin de liaison de Mai n 32 COMTE RENDU DE LA 9 EME CONFERENCE INTERNATIONALE DE LA CIFA A MONACO Philippe LOIZELET : Secrétaire Général 8, place de l Eglise ECOUEN Gilles-Guy de SALINS : Président (affaires internationales) 9/11, rue Pierre Chaulin LE CHESNAY Ont participé à ce numéro : Gilles-Guy de Salins Dès l ouverture de ce 9 forum, le ton a été donné par les premiers intervenants des enjeux à traiter au long de ces trois jours. Pour M. Pierre CHRITODOULIDIS, Président de la CIFA, le plus gros détenteur d obligations américaines est le Trésor américain. Quand on parle de moralisation des services et marchés financiers, qui ment à qui? M. Patrice ROBINEAU, Conseil du Secrétaire exécutif de la Commission Economique des Nations Unies cible la mise en place de structures adéquates et de bonne gouvernance partout. Le but de l économie capitaliste est de créer de la richesse, y compris dans le secteur financier. Il convient donc de gérer la dette souveraine, les risques systémiques, respecter les règles en vigueur, orienter les liquidités vers l économie réelle, faire que le conseil en investissements financiers soit directement opérationnel au quotidien et indirectement, via ce forum par exemple et en particulier, aux orientations financières futures. La crise persiste à cause du non assainissement financier depuis 2008 qui est lié en partie au défaut éthique des opérateurs dominants. Une bonne régulation est celle qui est initiée au bon niveau et qui est bien ciblée par rapport aux risques supervisés. Sa mise en œuvre implique des mécanismes efficaces et une formation en adéquation avec des normes. Il faut donc promouvoir ces dernières et leur applicabilité. M., de l Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR), veut promouvoir une vision globale et équilibrée du développement financier qui est au cœur de cette division de l ONU. Elle a créé un programme d éducation et de gouvernance financière, principalement en finance gouvernementale. Ethique et finance sont au centre de la réflexion. L UNITAR porte un message spécifique de partenariat entre le financement du public et celui de l industrie. Une table ronde a été ensuite organisée pour créer l embryon d une formation financière mondiale à destination du grand public et des conseillers, faisant référence à la charte du client CIFA, aux programmes éducatifs existant actuellement, et aux résultats du programme européen Leonardo da Vinci sur le conseil financier européen (EFA) (cf. lettre N ) dont nous vous avons déjà largement informés ( Mme Directeur du budget de la Principauté, aborde des sujets d actualité, car Monaco est l un des carrefours de l Europe et du monde avec 119 nationalités résidentes. L assurance a pour supervision l ACP française. Le conseil en gestion de portefeuille nécessite un agrément légal depuis Monaco est aussi à la pointe du gel d actifs, important en ces jours de modification de certains régimes politiques.

2 2 M. Bernard ROUSSELOT pour la Place financière de Monaco indique que l AMAF, en une seule association, fédère toutes les activités financières de la place. Elle sert aussi de centre pour les discussions relatives à tous les acteurs de ce secteur, y compris les formations universitaires. Elle va devenir membre de la CIFA, au titre des associations partenaires, par décision unanime de son conseil d administration. Le premier sujet à traiter ensuite se préoccupait de la prochaine crise financière, dette souveraine ou double point bas? Le Professeur William BLACK de l Université du Missouri, criminologue et ancien régulateur indique que nous sommes en présence d une crise récurrente : comme on ne tire pas les bonnes conclusions, par idéologie permissive, on n apprend pas des erreurs passées. Comme on ne pose pas les bonnes questions pourquoi aurait-on les bonnes réponses? Ceci s intensifie car l éthique, pourtant primordiale est sous estimée. La comptabilité n en tient pas compte, il en résulte une perte de confiance du public. L homme économique est un sociopathe! Il y a peu on partait encore du principe que la régulation contre la fraude n est pas nécessaire car le marché l élimine par nature, et GREENSPAN endosse cela De même, par principe, aucun dirigeant ne peut agir au détriment de sa société s il en possède des actions! Or les bonus sont un «incentive» incontournable plus puissant que les stock options. Si suffisamment de dirigeants ont les mêmes objectifs, la législation sera modifiée en leur faveur. On ne rend pas les gens éthiques par régulation. D autre part la culture économique des superviseurs n est pas forcément adéquate et les sanctions ne suivent pas : c est le cas d école de l Irlande, avec en plus des bonus dispersés à tous les niveaux du management bancaire. La faiblesse des uns sert d excuse aux autres des deux côtés de l atlantique. Le CATO encensa l Islande en Or les banques locales avaient déjà mis en place à cette époque un système frauduleux qui a détruit le pays. Mais sans la faillite de LEHMAN, le schéma aurait pu réussir et le pays devenir un paradis de rentiers! On a pu lire dans des rapports officiels que «C est une obligation morale (sic) de réaliser les objectifs de performance financière». Ce qui est bon pour le portefeuille de certains ne l est pas forcément pour la communauté entière. «Too big to fail» veut dire que ce sont des institutions trop dangereuses pour le système si elles font faillite. Et cela ne s améliore pas : en 2011 les 10 premières institutions financières US détiennent 77% du marché contre 55% en 2002! C est l inverse de ce qui s est passé avec REAGAN contre les «Savings an Loans» en 1991 lorsque l on a laissé mourir les défaillantes. Directement mis en cause, Daniel MITCHELL, pour le CATO, précise que la dette publique prévue pour le milieu du 21 siècle va vers 300% du PNB alors que le FMI dit que, entre 70 et 90%, on est déjà dans un état critique. Le Japon est à 200%, la Grèce et le Portugal à 150 : que faut-il en conclure : on croit qui? Quand va-t-on sombrer? Les taux d intérêt qui devraient nos protéger sont une issue de secours. Le premier qui sort est toujours le plus pertinent. La baisse des dépenses publiques (cercle vertueux) ne génère pas de recettes fiscales supplémentaires. Si le taux augmente, les acteurs vont tout faire pour rester en dessous par effet de seuil. Si le secteur public en profite, on ne veut plus subventionner les autres. Donc le cercle vertueux ne marche pas et la dépense publique explose, au bénéfice de l intervention du FMI, etc Personne dans les soi-disant paradis fiscaux n a entre les mains la responsabilité de la FED dans la crise actuelle. Cela ne veut pas dire qu il faut sous estimer les méfaits des économies mafieuses, mais que les soi-disantes vertueuses ne le sont qu aux yeux de ceux qui les considèrent comme telles. Mme Stephanie KELTON, elle aussi Professeur à l Université du Missouri indique que si les Etats-Unis sont en surveillance négative, leur cas est différent des autres car ils émettent la monnaie pour servir leur dette, alors que tous les autres Etats sont des utilisateurs de monnaie, et non des émetteurs. On ne compare pas des pommes et des oranges, mais des pommes entre elles, les oranges sont un fruit à part

3 3 Mi 2009 on pensait à une sortie de crise par le haut. JP MORGAN, MERRIL ou la Banque d Angleterre, tous y croyaient. Un an après, on pense l inverse, du FT aux indicateurs avancés. Seules les institutions internationales croient encore à un retour de la croissance. Depuis 2007, on estime que 50% de la population employée est en risque de chômage. Les jeunes sont les plus vulnérables (et le printemps méditerranéen nous le prouve) les PIGS, l Islande et les USA aussi. Qui va dépenser : les ménages? peu crédible, les investisseurs? pas sans consommation, les gouvernements? peu vendeur électoralement, les exportations? si c est possible, à défaut la manipulation des taux d intérêt. Les prix de l immobilier continuent à baisser aux USA (2 fois). Le secteur privé ne peut pas écrire un bilan en équilibre. Les déficits plongent et la dette publique explose. Or équilibrer le secteur public avant la reprise privée est une erreur dont le Japon ne s est jamais remis. Plus la balance courante est en déficit, plus le secteur public doit l être! Notons que tous les pays ne peuvent être exportateurs nets en même temps. Il y aura donc mathématiquement des gagnants et des perdants. La peur de devenir la prochaine Grèce va précipiter beaucoup dans le camp du Japon. Chine, Inde Brésil et Moyen Orient vont prospérer. M. Roger NIGHTINGALE, économiste britannique, image son propos en voyant l écomomie sous les traits d un maître qui bat son chien avec un bâton. Le maître c est l Etat, le bâton ce sont les banques, le chien le client ou contribuable. On peut casser le bâton, le chien peut le mordre. et alors? Les banques et institutions financières sont un instrument, donc neutre, aux mains des autorités au détriment du contribuable qui paye au final. Faut-il casser l instrument pour cela? Cela libérera t il le contribuable? Le référendum de l Islande va-t-il dans ce sens une fois l instrument cassé? S il y a trop de liquidités, l économie naturelle ne peut l absorber et cela ouvre la porte aux opérations frauduleuses. Les banques centrales après l afflux de liquidités vont augmenter les taux et accroître l inflation. La récession en résulte, voire la dépression. Les USA en rachetant leur dette retournent à la case départ! Il y aura une deuxième crise à l automne. M. Gildas HITA de NERCY, Directeur de la recherche, Exane, pense que l on est toujours dans la même crise financière dont la prochaine étape sera la faillite de la dette souveraine. Il y a beaucoup de liquidités, mais pas où il faut : les entreprises et les pays émergents sont liquides. Il faut donc une bonne coopération internationale. Il faudra être patients, surtout en absence de croissance et d inflation. Ce qui est nocif c est le transfert de risque de crédit. Le B.A. BA du métier de banquier c est la prise de risque, qui reste la base normative à retrouver. Ce n est évidemment pas ce qui s est passé avec la crise. Si en plus on VEND son risque (sub prime) c est la consécration de la négation du métier de banquier. Le retour aux sources s impose, mais quand se réalisera t il? Deuxième sujet exposé : Les réseaux sociaux et les intermédiaires financiers, quel avenir commun : (CF. newsletter PIMS N 2009) M. Olivier COLLOMBIN, Vice Président exécutif de Lombard Odier, insiste sur la théorie de l «aplatissement» du monde (FRIEDMAN) qui est du à la révolution numérique et à la mondialisation des échanges. Il y a une remise en cause des hiérarchies qui mettent chaque intervenant au même niveau d un destinataire numérique : les révolutions du printemps méditerranéen sont la preuve que la multiplication de petits échanges sociaux sont capables d amorcer une tendance de fond. Pour les marchés et intermédiaires financiers les plateformes communautaires sont donc une évolution horizontale incontournable en lieu et place de notre système vertical actuel. M. Thomas CLEMENT, «blogger» et fondateur de l agence NoSite, précise que les amis sont des inconnus avec qui l on échange virtuellement. Le Président OBAMA déclare sa nouvelle candidature sur Facebook, avec 20 millions «d amis» et non à la télévision. 1/3 de la population française s est inscrite sur Facebook, en 2 ans! Facebook passe devant Google en fréquentation. Du moteur de recherche sur une

4 4 personne (Votre marque n est pas ce que vous en dites, mais ce que Google en dit) on en est venu au pouvoir des communautés (Facebook génère plus de trafic, et du pouvoir de recherche on en est venu à la recommandation personnelle). Les media sociaux désignent un ensemble de services permettant de développer des conversations c'est-à-dire des publications, du partage, des discussions, du commerce, de la localisation, du réseautage (emploi), et des jeux. On informe qui on veut de ce que l on veut, en appui ou au détriment du site ou du personnage ciblé. Facebook peut se limiter à ses vrais amis, ou s ouvrir à tous ceux qui se déclarent comme tels. Oasis (la boisson) a plus d un million d amis en France Twitter monte aussi en puissance avec 2,4 millions d utilisateurs en France. Ceci développe des : Impacts positifs : communication, transparence, liberté d expression, pouvoir de mobilisation Impacts négatifs : perte de contrôle de l information source, risque de «bad buzz», danger pour la vie privée : «Facebook m a tuer». La conversation téléphonique et réelle s estompe pour la virtuelle dans les nouvelles générations : musculation du pouce. Une génération est née avec, les autres s adaptent plus ou moins. Opportunités : sourcing et veille, promotion, personal branding et e-réputation, networking. Contrôles : limiter ou interdire la communication concernant l entreprise sur les réseaux sociaux, ou inversement créer un comité éditorial de communication sur l entreprise. La liberté d expression ne permet pas tout. Il faut aussi savoir si le média a un rôle professionnel ou particulier, et il est utile de choisir si l on veut utiliser le réseau social à l un ou à l autre usage, les deux étant rarement compatibles. MEME si ce que l on poste sur le mur est attaquable et condamnable, ce qui est publié EST la propriété de Facebook, et ne peut disparaître ensuite! Informatique et liberté ne s applique pas! Troisième sujet : L éthique des affaires et la gouvernance : Pour Mme Alice HECHT, Conseiller à l UNITAR, la question de la bonne ou mauvaise décision des passants dans la parabole du bon Samaritain est toujours au cœur des décisions de l ONU, avec des réponses variées selon les résolutions et les participants. La responsabilité du voyageur à prendre une route risquée et exposée au danger n est pas posée dans la parabole. L ONU la pose pour que ses décisions soient non pas émotives, mais motivées et équitables. C est une question fondamentale d éthique qui est toujours d actualité. La tolérance et la diversité ne justifient pas tout. La vision de l ONU est universelle, mais sa mise en œuvre et sa traduction est liée à la diversité de ses membres. La peine de mort est un bon exemple, la position des femmes et des enfants aussi. L éthique est le miroir de la société. Le multiculturalisme est un challenge permanent des cultures en présence. De plus les missions de l ONU sont ponctuelles et n ont pas pour but de modifier la structure sociétale locale, mais de l aider à passer un cap. Indépendance, transparence, intégrité et neutralité sont des forces et des faiblesses tout à la fois. L éthique est une question de réputation, et celle-ci n a pas de prix. Steve YOUNG, Directeur exécutif de Caux Round Table, USA, pose comme principe que la sincérité est la clé du succès une fois que l on sait la contourner! L éducation des dirigeants de LEHMAN et autre BEAR STERNS n a pas empêché la mise à genoux de l économie mondiale. C est le profit qui les motivait, comme les autres opérateurs. Depuis 20 ans 40% du profit mondial est financier. Le window dressing, sécurisé par des consultations juridiques, a permis de gros écrans de fumée. Légal, mais éthique? Où est la valeur ajoutée? Les employés sont là pour servir l employeur, pas le client. Le gel des actifs des dictateurs implique que l on sait où ils sont, lesdits actifs Les bergers se servent d abord, avant leur troupeau ou leurs chiens, c'est-à-dire les clients et les intermédiaires ou conseils. C est pour cela que le système a failli à son rôle. Gagner au casino ne crée pas de richesse, mais uniquement une réallocation du circulant. Redéfinir l éthique du profit implique de reconsidérer le rôle du profit. Quelle option pour le prix d un déjeuner au Grand Prix de Monaco face au désastre d Haïti ou du Japon? Faut-il choisir un déjeuner au fast food et envoyer le surplus là bas? Et comment l économie locale monégasque survivra?

5 5 Il doit y avoir un sens de responsabilité éthique sur le profit, mais les frontières ne sont pas faciles à définir. On peut créer une fausse moralité en reportant sur le client, ou celui qui met sa confiance en vous, le choix de la décision. Cela devient sa responsabilité et «décharge» au moins en apparence de la notre, initiale. Ponce Pilate n est jamais loin. Wall Street est plus concentrée et puissante qu en 2008 : au bénéfice de quoi ou de qui? Pour avancer il faut mobiliser sur le thème de la moralisation, pourquoi pas sur les réseaux sociaux pour avoir le nombre, il faut de la passion, de la résilience (commitment) et une vision de l objectif. Pour Noel MAYE Directeur opérationnel du FPSB (CFP certification et Financial Planning Standards Board), CGPC en France, il faut des principes avant de pouvoir parler d éthique. Cela vaut autant pour les régulateurs au sommet de la pile que pour les entreprises et les professionnels qui interviennent auprès des clients. La déclinaison des règles en découle, mais ce catalogue de transparence et loyauté ne vaut que si le conseil ne les détourne pas de leur but. «La relativité s applique à la physique, pas à l éthique» Einstein. Gilles-Guy de SALINS et Pierre CHRISTODOULIDIS ont animé la quatrième discussion sur la question de savoir si les conseils financiers veulent rendre les services financiers éthiques, et s ils le peuvent, avec présentation des initiatives, des dialogues inter associations, et des contributions des praticiens. Y ont participé Leong SZE HIAN, Président de la Société des professionnels des services financiers (FSP) de Singapour qui, objectivement, se demandait comment une croissance de 14,5% en 2010 pouvait être obtenue sans compromissions par la ville-etat, Hans Peter BAUER, membre du Conseil d Administration de l Institut de Bâle pour la gouvernance, Steve YOUNG, David CHARLET et Matthias LEIDT, Directeur des relations publiques de VOTUM en Allemagne. Parmi les sujets évoqués citons l installation régulière d indépendants en provenance des banques pour différentes raisons, les limites des réglementations visant à protéger les investisseurs, le rôle des associations (même consultatif) dans l élaboration de ces réglementations, leurs contreparties étatiques, l application des réglementations de manière non homogène selon les pays, l échec des Directives MIF ou PRIPS à protéger le petit épargnant, le fait que «la cohérence des réglementations ne doit pas être privilégiée aux dépens du petit investisseur» Peter SMITH, FSA, UK, le rôle des associations professionnelles et son renforcement sous l égide de la CIFA. Ceci a amené le cinquième sujet à traiter, sur la régulation et la supervision : qui peut ou doit réguler les services financiers, quel est le rôle de l Etat, des associations professionnelles, des organismes supranationaux? Pour M. François RACHLINE, Conseiller spécial du Président du Conseil Economique et Social, Professeur à Sciences Po, Paris, il est très difficile aujourd hui de distinguer la finance de la monnaie. Il y a création des deux côtés. On ne peut fabriquer par l alchimie, on peut conquérir le trésor (public) du voisin ou on pioche dans le sol (mines). Ensuite William PETTY indique, dès le XIII siècle, que les banques sont la nouvelle offre, qui a prospéré jusqu à ce jour. La révolution actuelle, comme le disait M. de NERCY, c est l impossibilité de battre monnaie pour les 17 Etats de l uro. La banque Européenne n est pas là pour défendre les intérêts des 17 individuellement, mais collectivement : c est une révolution. Peut-on imaginer à terme une banque centrale mondiale basée en Chine? Il n existe pas d organisation mondiale de la finance de la monnaie. On est passé de l étalon au $, au Yuan demain. Les limitations de vitesse limitent les morts, mais les radars ne font pas avancer les voitures. Il y a des effets de balanciers en cours. Faire faillir une banque c est possible, mais le 25 septembre 2008, 10 jours après on était à la veille d une faillite mondiale. On peut être rationnel, mais le faire peut être suicidaire. Le Crédit Lyonnais n a pas vraiment fait faillite.

6 6 M. Daniel NICHOLAES, Président le l association Belge des agents bancaires, BZB, voudrait une institution européenne des intermédiaires financiers pour faciliter l application des Directives. Ce qui manque c est une régulation des produits d investissements, pas des intermédiaires qui sont déjà traités. Ce n est pas au client de payer les faillites bancaires qui ne sont pas dues aux régulations en vigueur. Le régulateur ne peut prévenir les faillites, même des «too big to fail». L important c est de mettre en place des pare feux. Un bon régulateur c est un régulateur efficace, focalisé sur la transparence du produit et la méthode de vente. On doit au client la loyauté, l intégrité, le respect et la responsabilité, la stabilité et une information claire et objective. M. Greg POLLOCK, Président de l association canadienne des conseillers financiers, ADVOCIS, considère que les régulateurs sont trop payés et trop nombreux au Canada. Il y a 53 organismes différents, ce qui est contre productif pour les intermédiaires en temps et coût pour leur activité. Il doit y avoir une interaction entre les régulateurs et les associations professionnelles pour suivre au plus près les marchés, les techniques et leurs limites. Qui doit superviser le régulateur? Le législateur? c est dangereux même s il répond présent. M. Jean de DEMANDOLX, hors sa qualité de Membre du Collège de l AMF, mais en tant que dirigeant de ses sociétés de conseil et de gestion éponymes, cite la maxime suivante «Les banques je les ferme, les banquiers je les enferme» (1936). Une banque doit financer l économie. Les institutions financières sont dirigées par des traders. Il faut revenir au Glass Steegel Act. L Etat, les Associations professionnelles ne sont pas les régulateurs, mais les organisations internationales en liaison avec les institutions nationales locales le seront. Les régulations sont rédigées par des services internes pendant des mois, ce qui évite des dérives ou des décisions inconsidérées? Même si 50% des transactions échappent au contrôle, il y a peu de dérives au niveau du grand public en France. Les régulateurs agissent toujours après coup, et souvent trop tard. Le conseil de gestion financière doit être déductible fiscalement, le client rémunère et on le facture. M. Dan MITCHELL intervient car, pour lui, les organismes et règles sur le blanchiment ne délivrent pas de preuve que séparément ou collectivement cela soit efficace au final. Le coût est élevé, mais la confiance du public est-elle revenue pour cela? Mettre un casque est utile et peu cher pour sauver des vies, abaisser la vitesse à 5 km/h aussi mais absurde. Aussi longtemps que le particulier est sauvé des faillites (même avec un plafond) ou que des institutions sont sauvées, on déresponsabilise le client qui ne regarde pas où va son argent. C est contreproductif pour l éducation du public. On ne peut compter sur les Etats, l industrie financière, les organismes supranationaux pour la régulation, mais sur les marchés qui eux seuls créent la prospérité! Le capitalisme sans les banques c est comme la religion sans l enfer Le sixième point concernait les recours et les sanctions contre les régulateurs qui ne remplissent pas leur rôle efficacement. Que penser des initiateurs whistle blowers indicateurs avancés ou non? Comment définir le rôle des associations professionnelles pour la supervision? Quid de la création d associations internationales pour renforcer l harmonisation et les règles de protection des investisseurs? M. Hans GEIGER, Professeur émérite de l Université de Zurich, précise qu il ne faut pas confondre la régulation et la supervision. Sanctionner ne donne pas de latitude pour interpréter, mais seulement pour appliquer ce qui est prévu. Réguler c est s intéresser au comportement. Les implications des accords de Bâle sont d augmenter le risque systémique au lieu de le réduire. L enfer est pavé des meilleures intentions.

7 7 M. David BENNETT, ancien régulateur britannique et fondateur d Europe Analytica à Bruxelles confirme qu entre les pouvoirs réels et supposés des régulateurs, il y a un fossé. D autre part il y a un système de compensation local de plusieurs millions, en Angleterre, financé par l industrie financière et les intermédiaires en particulier (APCIMS), pour sanctionner les fautes dans la commercialisation des produits financiers, même si c est la responsabilité du régulateur d avoir manqué de clairvoyance sur la faillite avérée. En contrepartie, si le fond de compensation réalise un profit, les conseils qui y contribuent doivent aussi en profiter en retour, et non les clients. Autrefois il y avait un sentiment de co-régulation avec la Banque d Angleterre, alors que la FSA avait, jusque récemment, plutôt une attitude de superviseur. Mme Gaytri KACHROO, juriste, est d avis qu il faut trouver des gens qui ont la volonté de se mettre en avant pour initier des actions juridiques contre des malversations (initiateurs = whisle blowers), et dans le cas de MADOFF, cela n est pas sans risques physiques personnels. La limite de cette mise en avant, c est Wiki Leaks. Jusqu où ne faut-il pas aller? Après avoir obtenu la première plainte, on peut parfois passer à une action de classe contre tel ou tel. La question de savoir ce qui est du domaine de la protection du public en général ou d intérêts particuliers n est pas évidente, pour les juges en particulier. On peut même trouver des initiateurs qui en font un métier en soi! Aux USA, le régulateur, la SEC a créé un bureau des plaintes, ce qui incite aujourd hui à déposer plus facilement. Aucun des acteurs de ces procès ne sont 100% coupables ou innocents. Il y a des interactions entre chacun des intervenants : le «kafteur» de la cour d école a rarement le beau rôle et ses motivations ne sont pas toujours pures. La vérité n est pas toujours aussi simple qu elle en a l air, et le rôle du professeur (régulateur) ne doit pas être sous estimé. Néanmoins il y a de nouvelles lois pour mettre en exergue les violations avérées et dénoncées. Ceci inclut des compensations financières pour inciter les délateurs à sortir du bois. Cela est-il éthique? De plus il ne suffit pas de crier «au loup» pour que des actions suivent. De plus il y a beaucoup de règlements hors cour. Il faudrait instaurer un système international transfrontalier de surveillance des fraudes financières, supervisé par une cour active. C est un système intégré au lieu du laisser faire capitaliste «naturel». Il faut une gouvernance mondiale formalisée. L intégration du système financier, mis en exergue par les subprimes et le risque systémique qui en a résulté, impose une réflexion globale et non plus locale. Les garanties souveraines données aux banques ne peuvent être une solution pérenne et portent en elles un soutien abusif et pouvant être détourné de son but initial de protection du consommateur. La complexification des instruments financiers rend ce besoin de surveillance encore plus incontournable. De plus la souveraineté nationale est inopérante face aux organisations financières mondiales dont les limites ne sont pas géographiques. Le G 20 (G vain?) en a pris conscience. Il faut agir maintenant. MADOFF n aurait pas prospéré si la surveillance défaillante des USA avait été doublée par d autres organismes de surveillance coordonnés. Des bases communes permettent d identifier plus vite les distorsions et leur analyse. Toutefois stigmatiser la localisation de fonds en dehors des frontières des USA relève de la schizophrénie, pas d une rationalité sérieuse. Il ne faut pas confondre la myopie locale, plutôt favorable à ses ressortissants par principe, et la paranoïa de tout ce qui est localisé à l étranger! Le «laisser faire» a bon dos (surtout celui des autres) et la vision de la paille et de la poutre, en particulier pour la SEC n est pas loin. Cela implique aussi une meilleure éducation des contrôleurs pour appréhender à la source des déviances, et non à l arrivée. Sans parler de l éthique qui vaudra toujours mieux que la meilleure transparence pour restaurer la confiance. En effet la meilleure instruction d un cas (aux USA?) demande tellement de preuves indiscutables que les criminels auront toujours vent d une enquête et feront disparaître les preuves avant d êtres traduits en justice. Il faut donc un système en ligne mondial, en espérant que la corruption ne le rendrait pas caduque avant sa mise en œuvre, d autant que des voies de recours doivent exister pour garantir un jugement «équitable» Tout ceci ne doit cependant pas décourager avant de commencer. Allumer des clignotants a toujours un effet dissuasif, au moins pour les fraudeurs les plus nombreux et les moins organisés.

8 8 M. Jacques POTDEVIN, Ancien Président de la Fédération Européenne des Comptables (FEE) et membre de la Fédération Internationale des Comptables (IFAC) pose la question de savoir si les auditeurs doivent superviser les régulateurs comme la Cour des comptes peut le faire? En tout cas ils ont commencé par être blâmés pour la crise précédente : Enron, Parmalat & co. En 2008, les auditeurs n ont pas été ciblés ni n ont fait faillite. En effet l organisation internationale des comptables a tiré les conséquences de ces problèmes antérieurs et s est attelée à la rédaction et à la mise en œuvre des normes de la profession. Il peut donc y avoir une coopération entre régulés et régulateurs avec en ligne le bien commun du consommateur à la clé. Ce que la comptabilité a réalisé, pourquoi ne pas penser à l exporter à d autres secteurs? banque, valeurs mobilières et assurance. Il ne s agit donc pas de la faillite d un système, mais de son application au bénéfice de tous avec transparence et efficience. Il va de soi qu il est obligatoire de répondre aux questions du conseil de l ordre international et de participer à ses travaux, sous peine d exclusion. L instance fournit les standards mais c est à chaque pays membre de mettre en pratique ses recommandations. L exposé suivant ciblait le terrorisme, le crime organisé, le blanchiment, la criminalité financière avec un inventaire de la supervision et des solutions adoptées, en particulier l impact sur les entreprises et les pratiques professionnelles. M. Gilles DUTEIL, Directeur du CETFI de l université Paul Cézanne à Aix, insiste sur le fait que les techniques de blanchiment sont simples. C est l origine de la circulation avant le dépôt litigieux qui est plus difficile à tracer. Diverses méthodes sont utilisées dont des outils universels comme les SCI : 1) dépôt d origine frauduleuse 2) création de la SCI avec des hommes de paille 3) ouverture du compte de la SCI 4) apport en compte courant du dépôt d origine via le circuit bancaire officiel 5) achat du bien immobilier 6) cession des parts de la SCI à une société offshore qui rend invisible les vrais propriétaires ou l abus de biens sociaux : 1) espèces détournées du chiffre d affaires 2) paiement direct des fournisseurs par le gérant en cash 3) information de l expert comptable en fin d exercice avec le compte courant du gérant 4) débit du compte fournisseur et crédit du compte courant 5) sortie du compte courant par le gérant Rares sont les schémas frauduleux dès l origine comme APPOLONIA où 3 notaires sont incarcérés. Enfin la dernière intervention revenait sur le thème «too big to fail» et la responsabilité sociétale : comment définir les institutions de cette catégorie, quelles sont elles, peut-on vraiment les superviser? M. Georges UGEUX, ancien Vice Président de la recherche pour la NYSE et Directeur de Galileo Global Advisors, New York, pense que l embellie actuelle est limitée et que l automne verra l arrivée d une 2 crise sur les obligations municipales et la dette souveraine. ce sera un test sur la réponse à la question soulevée.

Les objectifs de l Autorité de Contrôle prudentiel

Les objectifs de l Autorité de Contrôle prudentiel Les objectifs de l Autorité de Contrôle prudentiel Le 8 mars 2010, la Ministre de l Economie de l Industrie et de l Emploi Christine Lagarde a installé la nouvelle Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP).

Plus en détail

PREVENIR LA CORRUPTION

PREVENIR LA CORRUPTION PREVENIR LA CORRUPTION APPLICATION DE LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CORRUPTION TUNIS SEPTEMBRE 2012 Dr. JEAN PIERRE BUEB EXPERT INTERNATIONAL 1 - QUELLE CORRUPTION? Bien préciser de quoi l

Plus en détail

et Financier International

et Financier International MACROECONOMIE 2 Dynamiques Economiques Internationales PARTIE 2 : Le Système Monétaire et Financier International UCP LEI L2-S4: PARCOURS COMMERCE INTERNATIONAL PLAN DU COURS I - LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL

Plus en détail

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL CHARTE ETHIQUE DE WENDEL Mars 2015 1 Message du Directoire Wendel est l une des toutes premières sociétés d investissement en Europe. Grâce au soutien d un actionnariat familial stable, Wendel a su se

Plus en détail

«Selon les chiffres de la BNS, l évasion fiscale prospère»

«Selon les chiffres de la BNS, l évasion fiscale prospère» «Selon les chiffres de la BNS, l évasion fiscale prospère» * Précision apportée par l auteur, publiée le 26 novembre. Voir en fin d'article Gabriel Zucman vient de publier un livre, «La Richesse cachée

Plus en détail

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Compte-rendu de l atelier 5 : Souveraineté numérique

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Compte-rendu de l atelier 5 : Souveraineté numérique JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE CONCERTATION NATIONALE SUR LE NUMÉRIQUE 3ème journée Compte-rendu de l atelier 5 : Souveraineté numérique Thème de la journée contributive : Transformation numérique

Plus en détail

Options en matière de réforme des systèmes financiers

Options en matière de réforme des systèmes financiers Options en matière de réforme des systèmes financiers Hansjörg Herr et Rainer Stachuletz Le projet de mondialisation néolibérale est monté en puissance à la fin des années 1970 grâce aux politiques de

Plus en détail

QUEL RÔLE POUR LE FMI DANS LE NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL?

QUEL RÔLE POUR LE FMI DANS LE NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL? QUEL RÔLE POUR LE FMI DANS LE NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL? Clément ANNE, clem.anne@hotmail.fr Doctorant, Ecole d Economie de Clermont-Ferrand, CERDI 18/03/2015, Assises Régionales de l économie EN

Plus en détail

La place bancaire de Zurich. Faits et chiffres Edition 2015/2016

La place bancaire de Zurich. Faits et chiffres Edition 2015/2016 La place bancaire de Zurich Faits et chiffres Edition 2015/2016 Avant-propos Pour la région zurichoise, la place bancaire de Zurich revêt une importance décisive. Elle apporte une contribution significative

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE ORGANISATION FOR ECONOMIC CO-OPERATION AND DEVELOPMENT TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE 14-15 septembre 2006 Séoul, Corée Déclaration de Séoul (version définitive) CENTRE

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

Janvier 2012. La notion de blanchiment

Janvier 2012. La notion de blanchiment Cellule de Traitement des Informations Financières Avenue de la Toison d Or 55 boîte 1 1060 Bruxelles Tél. : +32 2 533 72 11 Fax : +32 2 533 72 00 E-mail : info@ctif-cfi.be NL1156d La lutte contre le blanchiment

Plus en détail

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle Alger, le 08 février 2015 Note à Messieurs les : - Présidents des Conseils d Administration ; - Présidents Directeurs Généraux ; - Directeurs Généraux ; - Présidents des Directoires ; - Directeur Général

Plus en détail

WS32 Institutions du secteur financier

WS32 Institutions du secteur financier WS32 Institutions du secteur financier Session 1 La vision chinoise Modernisation du système financier chinois : fusion de différentes activités bancaires et financières, accès des ménages au marché des

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser

Plus en détail

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme SEPTEMBRE 2015 HORS-SÉRIE LES MINI-GUIDES BANCAIRES www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Ce

Plus en détail

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales.

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales. 1 Contribution de Jean Pierre BRARD, député apparenté communiste de Seine Saint Denis, et de Bernard VERA, sénateur communiste de l Essonne, membres du groupe de travail Assemblée nationale Sénat sur la

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Tendances de l insolvabilité au Canada

Tendances de l insolvabilité au Canada Tendances de l insolvabilité au Canada Ginette Trahan Directeur général, Services des relations externes Bureau du surintendant des faillites Le 16 novembre 2011 Association canadienne de la gestion de

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

L UNION BANCAIRE 1. LE MÉCANISME DE SURVEILLANCE UNIQUE (MSU) 1.1. PRÉPARATION

L UNION BANCAIRE 1. LE MÉCANISME DE SURVEILLANCE UNIQUE (MSU) 1.1. PRÉPARATION 1. L UNION BANCAIRE Dans la zone euro, l extension de la crise à certains marchés de dettes souveraines a illustré qu une union monétaire réclame, outre une coordination renforcée des politiques budgétaires

Plus en détail

LE FOREX ou marché des changes

LE FOREX ou marché des changes LE FOREX ou marché des changes L essentiel sur $ Le risque est au bout du clic En partenariat avec Qu est-ce que c est? Le Forex est le marché des changes (FOReign EXchange en anglais, marché des devises).

Plus en détail

Intervention au Colloque de Bruxelles du jeudi 31 octobre 2013 (Mallorie Trannois)

Intervention au Colloque de Bruxelles du jeudi 31 octobre 2013 (Mallorie Trannois) Intervention au Colloque de Bruxelles du jeudi 31 octobre 2013 (Mallorie Trannois) Tout d abord, je voulais remercier Monsieur Marique de m avoir invité à donner mon point de vue lors de la table ronde

Plus en détail

Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2

Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2 Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1 François Longin 2 Résumé Cet article insiste sur le changement de business model des banques qui peut constituer une explication

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89

Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89 Paris, le 12 janvier 2012 Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89 Vu l article 71-1 de la Constitution du 4 octobre 1958 ; Vu la loi organique n 2011-333 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE FIN-INTER-01 LE CONTEXTE Public concerné : Etudiants niveau Bac + 2. Durée indicative : 2 heures Objectifs : Positionner le domaine de la finance internationale dans son contexte. Pré requis : Néant. Modalités

Plus en détail

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Thème de la journée de consultation : Loyauté dans l environnement numérique Junior ESSEC 09/01/2015

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Thème de la journée de consultation : Loyauté dans l environnement numérique Junior ESSEC 09/01/2015 JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE CONCERTATION NATIONALE SUR LE NUMÉRIQUE 2ème journée Compte-rendu de l atelier 3 : Surveillance et lutte contre la criminalité en ligne Thème de la journée de

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

OCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM)

OCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM) OCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM) CODE DE CONDUITE À L INTENTION DES SOCIÉTÉS RÉGLEMENTÉES PAR L OCRCVM QUI NÉGOCIENT SUR LES MARCHÉS

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

L importance de la monnaie dans l économie

L importance de la monnaie dans l économie L importance de la monnaie dans l économie Classes préparatoires au Diplôme de Comptabilité et Gestion UE 13 Relations professionnelles Etude réalisée par : Marina Robert Simon Bocquet Rémi Mousseeff Etudiants

Plus en détail

Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes

Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes Protection des renseignements personnels, publicité ciblée et médias sociaux : Ampleur du problème : certaines observations déconcertantes Avner Levin * * Professeur agrégé et directeur, Privacy and Cyber

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Compte rendu. Jeudi 12 mars 2009 Séance de 10 heures. Commission des Finances, de l économie générale et du Plan

Compte rendu. Jeudi 12 mars 2009 Séance de 10 heures. Commission des Finances, de l économie générale et du Plan Compte rendu Commission des Finances, de l économie générale et du Plan Examen de la proposition de résolution sur le renforcement de la régulation financière (n 1512)...2 Information relative à la Commission...7

Plus en détail

Propension moyenne et marginale

Propension moyenne et marginale Propension moyenne et marginale Les ménages utilisent leur revenu soit pour consommer (tout de suite), soit pour épargner (et consommer plus tard). On appelle propension moyenne à consommer (PMC) la part

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière Les crises bancaires Les risques de l activité bancaire L activité principale des banques s accompagne inévitablement de risques: si un débiteur ne rembourse pas son crédit, la banque doit pouvoir absorber

Plus en détail

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Vers un retour de l or comme garantie du système financier international. Jean Borjeix Aurélien Blandin Paris, le 7 octobre 2014 Faisant suite aux opérations de règlement

Plus en détail

Réponse à la consultation de la Commission européenne concernant le cadre juridique actuel régissant le droit fondamental à la protection des données

Réponse à la consultation de la Commission européenne concernant le cadre juridique actuel régissant le droit fondamental à la protection des données AEDH-Association européenne pour la défense des Droits de l Homme Rue de la Caserne, 33 1000 Bruxelles Numéro de registre : 0648187635-62 Réponse à la consultation de la Commission européenne concernant

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

Sous la direction de Laurent Faibis avec la collaboration de Jean-Michel Quatrepoint. Actes du Colloque Xerfi

Sous la direction de Laurent Faibis avec la collaboration de Jean-Michel Quatrepoint. Actes du Colloque Xerfi Sous la direction de Laurent Faibis avec la collaboration de Jean-Michel Quatrepoint Finance emploi relocalisations Actes du Colloque Xerfi Michel Aglietta Eric Bourdais de Charbonnière Jérôme Cazes Louis

Plus en détail

I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux

I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux INTERPOL I-Checkit Pour votre sécurité I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux criminels et

Plus en détail

Association Nationale des Conseils Diplômés en Gestion du Patrimoine

Association Nationale des Conseils Diplômés en Gestion du Patrimoine Bulletin de liaison Mai 2012 - n 36 Association Nationale des Conseils Diplômés en Gestion du Patrimoine X FORUM INTERNATIONAL DE LA CONVENTION OF INDEPENDENT FINANCIAL ADVISERS (CIFA) SPORTING D HIVER

Plus en détail

Principes anti-blanchiment de Wolfsberg pour les banques correspondantes

Principes anti-blanchiment de Wolfsberg pour les banques correspondantes Principes anti-blanchiment de Wolfsberg pour les banques correspondantes 1 Préambule Le groupe de Wolfsberg d établissements financiers internationaux 1 s est accordé sur ces Principes qui constituent

Plus en détail

Présentation de la lutte contre la corruption. Un guide de formation pour les entreprises qui font affaire avec Abbott

Présentation de la lutte contre la corruption. Un guide de formation pour les entreprises qui font affaire avec Abbott Présentation de la lutte contre la corruption Un guide de formation pour les entreprises qui font affaire avec Objet s attache à mener ses activités de façon éthique et en conformité avec la Loi et la

Plus en détail

3URSRVLWLRQ UHODWLYH j OD ILVFDOLWp GH O psdujqh TXHVWLRQVVRXYHQWSRVpHV (voir aussi IP/01/1026)

3URSRVLWLRQ UHODWLYH j OD ILVFDOLWp GH O psdujqh TXHVWLRQVVRXYHQWSRVpHV (voir aussi IP/01/1026) 0(02 Bruxelles, le 18 juillet 2001 3URSRVLWLRQ UHODWLYH j OD ILVFDOLWp GH O psdujqh TXHVWLRQVVRXYHQWSRVpHV (voir aussi IP/01/1026) 3RXUTXRL OD &RPPLVVLRQ DWHOOH SUpVHQWp FHWWH SURSRVLWLRQ PRGLILpH GH GLUHFWLYH

Plus en détail

Sage Code de conduite

Sage Code de conduite Sage PAGE 2 SAGE Introduction Le expose les standards de gestion attendus par Sage et donne un ensemble clair de règles à tous les collègues. Sage construit une entreprise d excellence et chaque collaborateur

Plus en détail

PROJET DE LOI. NOR : MAEJ1231044L/Bleue-1 ----- ÉTUDE D IMPACT

PROJET DE LOI. NOR : MAEJ1231044L/Bleue-1 ----- ÉTUDE D IMPACT RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère des affaires étrangères PROJET DE LOI autorisant l approbation de l avenant à la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

Elaboration du plan France Numérique 2020

Elaboration du plan France Numérique 2020 Paris, le 30 septembre 2011 Elaboration du plan France Numérique 2020 Réponse de l ARPP à la consultation publique Organisme de régulation professionnelle de la publicité en France, l Autorité de Régulation

Plus en détail

12. Le système monétaire

12. Le système monétaire 12. Le système monétaire Le rôle de la monnaie est fondamental. Imaginez une situation où aucun moyen de paiement ne ferait l unanimité : - Economie de «troc». - On échange des biens et services contre

Plus en détail

master Droit bancaire Georges DECOCQ Yves GÉRARD Juliette MOREL-MAROGER 2 e édition Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE

master Droit bancaire Georges DECOCQ Yves GÉRARD Juliette MOREL-MAROGER 2 e édition Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE Collection master BANQUE FINANCE ASSURANCE Droit bancaire Georges DECOCQ Yves GÉRARD Juliette MOREL-MAROGER 2 e édition SOMMAIRE Chapitre 1 Introduction 9 Chapitre 2 L organisation de l activité bancaire

Plus en détail

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement.

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement. le 23 mars 2004 «tout au long de notre histoire, les Canadiens ont été animés par une idée bien simple : que nous avons la responsabilité de faire en sorte que nos enfants et nos petits-enfants aient une

Plus en détail

La France est-elle compétitive?

La France est-elle compétitive? La France est-elle compétitive? Cafés Géographiques de Montpellier Gilles Ardinat, professeur agrégé et docteur en Géographie, enseignant à l Université Paul Valéry, Montpellier III C est à l occasion

Plus en détail

Politique de conformité relative à la lutte contre la corruption et la Loi sur les manœuvres frauduleuses étrangères

Politique de conformité relative à la lutte contre la corruption et la Loi sur les manœuvres frauduleuses étrangères Politique de conformité relative à la lutte contre la corruption et la Loi sur les manœuvres frauduleuses étrangères Crawford & Compagnie et toutes ses filiales à travers le monde sont soumises à certaines

Plus en détail

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix?

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? Jamie Golombek L épargne est une pratique importante. Elle nous permet de mettre de côté une partie de nos revenus actuels afin d en profiter

Plus en détail

Dispositif de vérification du niveau de connaissances minimales des acteurs des marchés financiers

Dispositif de vérification du niveau de connaissances minimales des acteurs des marchés financiers Certification professionnelle Dispositif de vérification du niveau de connaissances minimales des acteurs des marchés financiers Professionnels concernés et modalités de vérification Mai 2013 Sommaire

Plus en détail

Epargne : définitions, formes et finalités.

Epargne : définitions, formes et finalités. Epargne : définitions, formes et finalités. 1) Définitions de l épargne. Le dictionnaire Larousse définit l épargne comme une «fraction du revenu individuel ou national qui n est pas affectée à la consommation»,

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

CHARTE RESPONSABILITE SOCIALE DE L ENTREPRISE MAJ : 2013

CHARTE RESPONSABILITE SOCIALE DE L ENTREPRISE MAJ : 2013 1 CHARTE RESPONSABILITE SOCIALE DE L ENTREPRISE MAJ : 2013 2 Groupama Asset Management s engage par le biais de cette présente Charte à appliquer et promouvoir une politique de Responsabilité Sociale de

Plus en détail

Forum de l investissement Ateliers d Experts. 15 Octobre 2011. Les Dangers de l Assurance Vie

Forum de l investissement Ateliers d Experts. 15 Octobre 2011. Les Dangers de l Assurance Vie Forum de l investissement Ateliers d Experts 15 Octobre 2011 Les Dangers de l Assurance Vie L assurance vie c est quoi? Le placement préféré des français Environ 1 500 milliards d euros épargnés par les

Plus en détail

Crowdfunding. Présentation conférence EIFR -18 décembre2014

Crowdfunding. Présentation conférence EIFR -18 décembre2014 Crowdfunding Présentation conférence EIFR -18 décembre2014 Marie-Agnès NICOLET Présidente fondatrice de Regulation Partners marieagnes.nicolet@regulationpartners.com +33.6.58.84.77.40 / +33.1.46.22.65.34

Plus en détail

LES RÉSEAUX SOCIAUX ET L ENTREPRISE

LES RÉSEAUX SOCIAUX ET L ENTREPRISE LES RÉSEAUX SOCIAUX ET L ENTREPRISE PAR MADAME CHRISTINE LEROY COMMUNITY MANAGER, AGENCE NETPUB Tout d abord, je voudrais remercier le Professeur Drouot de m avoir invitée à cette passionnante table ronde.

Plus en détail

CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC.

CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC. CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC. Adoptée le 28 septembre 2009 (Modification la plus récente : novembre 2013) La présente charte

Plus en détail

Projet de loi de régulation et de séparation des activités bancaires Intervention générale

Projet de loi de régulation et de séparation des activités bancaires Intervention générale Nom du sénateur Eric Bocquet Groupe Communiste Républicain Citoyen Sénateur du Nord Paris, le 19 mars 2013 Projet de loi de régulation et de séparation des activités bancaires Intervention générale Monsieur

Plus en détail

Responsabilité civile des administrateurs et des réviseurs d une société anonyme : questions choisies

Responsabilité civile des administrateurs et des réviseurs d une société anonyme : questions choisies Responsabilité civile des administrateurs et des réviseurs d une société anonyme : questions choisies A. Introduction Les organes d une société anonyme de droit suisse sont le plus souvent recherchés en

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Déclaration de M. Philipp Hildebrand, Président de la Direction générale de la Banque nationale suisse

Déclaration de M. Philipp Hildebrand, Président de la Direction générale de la Banque nationale suisse Déclaration de M. Philipp Hildebrand, Président de la Direction générale de la Banque nationale suisse Berne, le 9 janvier 2012 Ce que la Banque nationale suisse (BNS) a pu accomplir depuis ma nomination

Plus en détail

SCPI GEMMEO COMMERCE. L immobilier de commerce français en portefeuille

SCPI GEMMEO COMMERCE. L immobilier de commerce français en portefeuille SCPI GEMMEO COMMERCE L immobilier de commerce français en portefeuille AVERTISSEMENT Facteurs de risques Avant d investir dans une société civile de placement immobilier (ci-après «SCPI»), vous devez tenir

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Collection Au Quotidien

Collection Au Quotidien Collection Au Quotidien Toutes nos publications sont disponibles : - en téléchargement, depuis l adresse internet de notre ASBL dans la rubrique Publications : http://www.cpcp.be/etudes-et-prospectives

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

Chapitre 5 Qu est-ce que la globalisation financière?

Chapitre 5 Qu est-ce que la globalisation financière? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 12 mars 2015 à 13:47 Chapitre 5 Qu est-ce que la globalisation financière? Introduction La globalisation financière est à la fois la condition d un système financier

Plus en détail

Consultations prébudgétaires 2011-2012

Consultations prébudgétaires 2011-2012 Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le

Plus en détail

Introduction à la comptabilité financière

Introduction à la comptabilité financière PARTIE 1 Introduction à la comptabilité financière Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 D une approche patrimoniale et juridique à une approche économique et financière... 3 Les tableaux de synthèse

Plus en détail

Secrétariat permanent de la Plateforme 7 mai 2014 Martin Boekstiegel

Secrétariat permanent de la Plateforme 7 mai 2014 Martin Boekstiegel Secrétariat permanent de la Plateforme 7 mai 2014 Martin Boekstiegel Traduction non officielle du texte diffusé fin avril 2014 par le Conseil du Développement Durable (Allemagne) dans le cadre de la consultation

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

- La mise en cause d une personne déterminée qui, même si elle n'est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ;

- La mise en cause d une personne déterminée qui, même si elle n'est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ; E-réputation : la poursuite et les sanctions des propos injurieux ou diffamatoires sur internet Article juridique publié le 15/07/2014, vu 4483 fois, Auteur : MAITRE ANTHONY BEM L'injure et la diffamation

Plus en détail

Service juridique (Bureau chargé des questions d éthique et de déontologie) Expert de domaine :

Service juridique (Bureau chargé des questions d éthique et de déontologie) Expert de domaine : Fonction/ Service : Service juridique (Bureau chargé des questions d éthique et de déontologie) Expert de domaine : Laurel Burke, Associées du dir. juridique. Conformité, laurel.burke@regalbeloit.com Première

Plus en détail

POLITIQUE RELATIVE AUX LOIS ANTI CORRUPTION D ALCOA, INC.

POLITIQUE RELATIVE AUX LOIS ANTI CORRUPTION D ALCOA, INC. POLITIQUE RELATIVE AUX LOIS ANTI CORRUPTION D ALCOA, INC. CONTEXTE : Alcoa Inc. («Alcoa») et sa direction se sont engagés à mener toutes leurs activités dans le monde entier, avec éthique et en conformité

Plus en détail

POURQUOI LES ETATS ET LES ENTREPRISES ONT NORMALEMENT UNE TRESORERIE NETTE NEGATIVE OU POURQUOI LES ETATS SONT NORMALEMENT EN «DEFICIT»

POURQUOI LES ETATS ET LES ENTREPRISES ONT NORMALEMENT UNE TRESORERIE NETTE NEGATIVE OU POURQUOI LES ETATS SONT NORMALEMENT EN «DEFICIT» POURQUOI LES ETATS ET LES ENTREPRISES ONT NORMALEMENT UNE TRESORERIE NETTE NEGATIVE OU POURQUOI LES ETATS SONT NORMALEMENT EN «DEFICIT» Bernard Vallageas Faculté Jean Monnet Université Paris-Sud 54 boul.

Plus en détail

Code à l intention des partenaires commerciaux

Code à l intention des partenaires commerciaux Code à l intention des partenaires commerciaux Groupe Axpo Code à l intention des partenaires commerciaux 02 03 Table des matières Introduction... 05 I. Éthique commerciale et intégrité... 07 II. Respect

Plus en détail

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg Bienvenue Procure.ch Jeudi 26 avril 2012 Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch 1 ère question (thème) C est grave docteur? Les principaux indicateurs économiques En préambule.. Qu est-ce qu un

Plus en détail

L ASSURANCE CHÔMAGE AUX ÉTATS-UNIS. Stéphane Auray et David L. Fuller

L ASSURANCE CHÔMAGE AUX ÉTATS-UNIS. Stéphane Auray et David L. Fuller L ASSURANCE CHÔMAGE AUX ÉTATS-UNIS Stéphane Auray et David L. Fuller Catalogage Électre-Bibliographie (avec le concours de la Bibliothèque de Sciences Po) L assurance chômage aux États-Unis / Stéphane

Plus en détail

Cette perte concerne exclusivement la gestion en compte propre de la CNCE, c est-à-dire une activité indépendante de sa trésorerie.

Cette perte concerne exclusivement la gestion en compte propre de la CNCE, c est-à-dire une activité indépendante de sa trésorerie. COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 17 octobre 2008 --- Du fait de l extrême volatilité des marchés et du krach boursier de la semaine du 6 octobre, le Groupe Caisse d Epargne a connu un important incident

Plus en détail

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE AVERTISSEMENT : La souscription réalisée par une personne domiciliée hors de France ou par un ressortissant d un Etat autre que la France sur le territoire national

Plus en détail

Les attentes des autorités à l obligation d agir de manière honnête, loyale et professionnelle

Les attentes des autorités à l obligation d agir de manière honnête, loyale et professionnelle Les attentes des autorités à l obligation d agir de manière honnête, loyale et professionnelle vendredi 25 mai 2012 Intervenant : Michel JORNET Directeur Associé JORNET FINANCE CONSULTING Les principes

Plus en détail

CMC MARKETS UK PLC CMC MARKETS CANADA INC. Document d information sur la relation. Decembre 2014

CMC MARKETS UK PLC CMC MARKETS CANADA INC. Document d information sur la relation. Decembre 2014 CMC MARKETS UK PLC et CMC MARKETS CANADA INC. Document d information sur la relation Decembre 2014 Société immatriculée en Angleterre sous le numéro 02448409 Société autorisée et réglementée par la Financial

Plus en détail