LA SORTIE SCOLAIRE : UNE FORME D ENSEIGNEMENT EXCEPTIONNELLE?

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1 I.U.F.M. Académie de Montpellier Site de Montpellier NABOULET Julie LA SORTIE SCOLAIRE : UNE FORME D ENSEIGNEMENT EXCEPTIONNELLE? Année universitaire Tuteur du mémoire : Sylvie Monnier Assesseur : Marie Gabel

2 RESUME J ai voulu, à travers ce mémoire, étudier un aspect de la pratique des sorties scolaires. En m appuyant sur une expérience de classe scientifique, j ai analysé les incidences de cette action pédagogique sur mon travail d enseignante. En particulier, j ai cherché à savoir si la façon de préparer, d organiser et de gérer les activités lors d une sortie scolaire différait de celle d une pratique de classe. ZUSAMMENFASSUNG Mit dieser Hausarbeit wollte ich einen Aspekt zum Praktizieren von Schulausflügen aufzeichnen. Mit Hilfe eines Erlebnisses innerhalb einer technischen Schulklasse habe ich die Wirkungen dieses pädagogischen Mittels analysiert im Hinblick auf meine Lehrertätigkeit. Ich habe vor allem herausfinden wollen, ob die Vorbereitungen, Organisation und der Ablauf eines solchen Schulausflugs sich von denen eines normalen Klassenalltags unterscheiden. Mots clés : sorties scolaires, pratique, préparation, organisation, environnement.

3 Opinion motivée du jury

4 SOMMAIRE INTRODUCTION...1. APPROCHE THEORIQUE I. POURQUOI SORTIR DE L ECOLE...2. A. Les textes officiels...2. B. Pourquoi cet impératif?...3. C. Les objectifs d une sortie scolaire...5. II. ORGANISATION PEDAGOGIQUE D UN PROJET DE SORTIE SCOLAIRE...6. III. CONCLUSION...8. APPROCHE PRATIQUE I. PRESENTATION DU PROJET SCIENTIFIQUE...9. A. Cadre...9. B. Les objectifs du projet...9. C. Difficulté II. DEROULEMENT DU PROJET A. Partie 1 : l appropriation du projet par les enfants Objectifs et activités Bilan Conclusion B. Partie C. Partie 3 : La semaine scientifique Objectifs et activités Analyse du travail effectué Conclusion CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES

5 INTRODUCTION Lors de mon année en tant que liste complémentaire et de celle de formation, j ai eu l occasion d effectuer différentes sorties scolaires ; spectacles, visite de l écolothèque de St Jean de Védas, rencontres USEP, classe scientifique, classe de neige. Suite à ces expériences, je me suis interrogée sur les incidences de ces pratiques sur mon métier. Si les sorties scolaires sont toujours un moment exceptionnel pour les enfants de par leur rareté et les activités inhabituelles qu elles mettent en jeu, qu en est-il de mes méthodes de travail? La manière de préparer, d organiser et de gérer les activités diffère t-elle de celle de la pratique de classe? Dans une première partie, j analyserai de quelle manière les textes officiels incitent à développer ces pratiques et comment ils les justifient. Enfin, je présenterai une démarche de l élaboration d un tel projet. Dans une seconde partie, je décrirai et analyserai l une de mes expériences suite à laquelle, je dégagerai mes conclusions quant aux particularités pédagogiques de la pratiques des sorties scolaires. 1

6 APPROCHE THEORIQUE I. POURQUOI SORTIR DE L ECOLE? A. Les textes officiels : Le bulletin officiel, hors série, du 23 septembre 1999 était consacré à l organisation des sorties scolaires. Il y était spécifié que «l école est le lieu d acquisition des savoirs. Elle est ouverte sur le monde qui l entoure. C est pourquoi les enseignant(e)s organisent des activités à l extérieur de l école.». Ainsi il semble que les sorties éducatives aient un caractère obligatoire. Par ailleurs contrairement aux programmes de 1995, ceux parus en 2001 engagent les enseignants à ce type d activités de manière plus courante. Extrait des Programmes de 2001 : Ecole maternelle : Découvrir le monde du vivant (p.123) : «On conduira les enfants de la découverte et de l observation de l environnement proche à celles d espaces moins familiers.» Cycle 2 : Sciences expérimentales et technologie (p.39) : «L expérimentation, la recherche de solutions techniques, l observation directe ou assistée, la recherche documentaire, les enquêtes et les visites en sont des dimensions obligées.» Découvrir le monde (p.17) : «L enfant découvre d autres espaces de plus en plus lointains, de la ville ou de la campagne voisine jusqu aux paysages plus inhabituels pour lui. [ ]On s appuie sur l observation d animaux et de végétaux de l environnement proche.» 2

7 Education artistique (p.131) : «Elle est assurée soit à l école même, soit dans d autres lieux culturels mieux adaptés lorsque le projet pédagogique prévoit une exploitation des ressources de l environnement.» Cycle 3 : Education civique (p.17 : «Etre citoyen dans sa commune. Les élèves se familiarisent avec l institution démocratique la plus proche d eux, la commune par une visite à la mairie[ ].» Géographie (p.218) : «La lecture de l image paysagère, lors d une sortie sur le terrain[ ] est toujours polysémique. [ ] Chaque séance, en classe ou sur le terrain, permet à l enseignant d aider l élève à améliorer la maîtrise du langage oral ou écrit, que ce soit dans la collecte, l identification, le classement, le traitement, la mise en mémoire des informations, dans leur analyse ou dans la conduite de réflexion.» Sciences éducation à l environnement (p.245) : «approche écologique à partir de l environnement proche.» Arts visuels (p.256) : un volet de cet enseignement est «une approche culturelle articulée aux démarches de réalisations et centrée sur la rencontre avec des œuvres et des artistes, en contact direct (interventions, visites de musée ou d expositions, etc.) [ ].» Ces extraits montrent que la pratique des sorties scolaires doit être rendue plus régulière et considéré comme un outil pédagogique courant. B. Pourquoi cet impératif? Ces mêmes textes justifient la nécessité des sorties scolaires. En effet, l intérêt de ces activités est précisé ; «Les sorties scolaires contribuent à donner du sens aux apprentissages en favorisant le contact direct avec l environnement naturel ou culturel, avec des acteurs dans leur milieu de travail, avec des ouvres originales [ ]Les sorties concourent ainsi à faire évoluer les représentations des apprentissages scolaires en les confrontant avec la réalité.» 3

8 A. Gonnin et son équipe l expliquent par l évolution des besoins de l élève ; «les élèves d autrefois semblaient apprendre sans qu on ait à se soucier des conditions d apprentissage». Au-delà de ce constat souvent entendu, c est l école qui a changé. Les enfants, placés au centre du système éducatif, manifestent aujourd hui leur besoin de connaître l utilité de certains apprentissages, de mettre en relation les savoirs scolaires et le monde dans lequel ils vivent. Les sorties, par leurs possibilités interdisciplinaires, semblent être un moyen de répondre à cette attente en montrant que l école structure et met en forme le savoir qui fonctionne dans la société. «Elles illustrent l intérêt et la diversité des manières d apprendre qui font une part prépondérante à l activité des élèves sollicités aussi bien sur les plans sociaux, moteur sensible que cognitif. Elles peuvent être un moyen de découverte et de maîtrise de l environnement. L approche sensorielle d un nouveau milieu ou d un lieu de culture, la rencontre de professionnels, d artistes ou de créateurs, l étonnement et le dépaysement constituent des sources de questionnement et de comparaison, de stimulation de la curiosité. Le besoin de comprendre et de communiquer s en trouve activé.» La sortie scolaire apparaît ainsi comme un outil pédagogique dans l acquisition de compétences disciplinaires mais aussi transversales. Sortir de l école présente d autres intérêts encore. C est un moyen s approprier la culture de notre temps, ce qui ne peut plus se faire uniquement par la médiation du livre et du discours. C est aussi «donner à l enfant toutes ses chances, c est notamment lui donner celles que son milieu familial ne lui offre pas» R.ETIENNE, 1992, p.35 en le conduisant à découvrir des lieux auxquels il n accéderait pas sans l école. La sortie est donc un moyen de compenser des inégalités sociales en proposant une voie d entrée dans le savoir. «Vouloir l égalité des chances devant l école, ce n est pas enfermer dans l école, c est parfois en sortir pour mieux s approprier le savoir.» A.Gonnin, Ainsi la sortie qui pouvait paraître comme un aspect mineur et étroit de l activité scolaire prend une valeur tout autre : elle offre une mise en présence directe de la réalité culturelle, scientifique de notre société et les différents apprentissages de l école. 4

9 C. Les objectifs d une sortie scolaire : Transmettre des connaissances «Toute sortie scolaire doit être inscrite dans un projet pédagogique et les activités pratiquées à cette occasion «viennent nécessairement en appui des programmes. [ ]». La sortie nourrit les objectifs d un projet et elle peut y tenir différentes places. Elle peut être : - une étape initiale, fondatrice, qui représente un tremplin pour des acquisitions. Elle peut faire naître une situation-problème par exemple. Elle sous-entend donc une exploitation à posteriori. - Un temps fort dans un domaine d activités. Elle peut illustrer ou enrichir un travail fait en classe. Dans ce cas, la sortie a été préparée et pourra être exploitée par la suite. - L aboutissement d une série d activités et d apprentissages permettant de réemployer, de valider et de mettre en situation des acquisitions dans un milieu où elles sont pleinement pertinentes et significatives. Dans ce cas, la sortie aura fait l objet d apprentissages et de recherches au préalable. Aider à la construction de l enfant, préparer à la vie : La circulaire de septembre 1999 insiste sur cet autre objectif fondamental. «Dans tous les cas, l accent sera mis sur les aspects transversaux des apprentissages : - développement de l autonomie, de l esprit d initiative, de la responsabilité, du respect de l autre, de son travail, de l environnement et du patrimoine ; - acquisition ou perfectionnement de méthodes de travail (observation, description, analyse et synthèse, prise de notes, représentation graphique ) ; - recours fréquent à la communication orale : le questionnement, l expression et l écoute seront particulièrement sollicités chez les enfants par les nombreuses situations d échange mises en place dans les activités quotidiennes.» Ces objectifs peuvent être travaillés dans la sortie elle-même mais aussi dans toutes les phases du projet. 5

10 II. Organisation pédagogique d un projet de sortie scolaire : La sortie considérée comme un outil pédagogique, doit faire l objet d une réflexion soignée dont on peut dégager quatre étapes : La préparation : La sortie scolaire doit répondre à des objectifs spécifiques définis par les besoins des élèves et les impératifs des textes officiels. Il faut inventorier les connaissances mises en jeu lors de la sortie et planifier ce qui doit être vu auparavant, pendant et après. Ceci exige, de la part de l enseignant, un minimum de connaissances du lieu où il se rend avec sa classe. Selon les objectifs spécifiques à la sortie, une période préliminaire pourra être consacrée à l acquisition de compétences et de connaissances préalables aux apprentissages prévus lors du déplacement. Les activités sur place sont programmées ; emploi du temps, parcours de la visite, type d ateliers, Elles seront adaptées à l exploitation prévue lors du retour en classe. Préparée et formulée, la sortie scolaire est un exercice pédagogique communicable, dont on peut présenter les étapes et les fins et donc justifier les fondements et la nécessité. La sortie : Malgré son côté festif pour les enfants, elle doit constituer un moment riche qui réponde à leur motivation et permettre d atteindre, à plus ou moins court terme, les objectifs fixés dans le projet. Les activités prévues doivent mettre en relief les points qui seront exploités ensuite. L enseignant à cette occasion peut s effacer pour laisser les élèves exploiter au mieux la situation proposée tout en étant disponible face à leurs interrogations. L exploitation : Elle peut prendre différentes formes selon sa fonction dans le projet. Elle peut consister en un débat, en la rédaction d un compte-rendu, en une exposition, en l approfondissement de certains points, en la production d un objet technique ou plastique. 6

11 L évaluation : Elle doit inclure les différents participants et différents critères : Les enfants : - Le domaine affectif : On peut prévoir l évaluation sous forme de questionnaire ou de discussion collective. Les enfants ont-ils vu ce qu ils s attendaient à voir? Sont-ils satisfaits? Auraient-ils aimé voir d autres choses? Comment ont-ils trouvé l accueil?? Qu est-ce qui les a le plus impressionnés ou leur a déplu? - Le domaine des connaissances : Il peut s agir de mesurer ce qu ils ont retenu de la sortie immédiatement ou quelques mois après lorsque c est possible. Il peut aussi s agir de voir les incidences en terme de construction, structuration de savoir ce qui est déjà plus difficile d un point de vue pratique. Enfin il peut s agir d évaluer les effets sur les attitudes engendrés par la sortie. Est-ce que cela à amener l enfant vers de nouvelles lectures, d autres recherches ou d autres visites en dehors de l école? L enseignant : Il peut s interroger : - sur ses objectifs : ont-ils été atteints? D autres sont-ils apparus au cours du déplacement? - sur le déroulement - les modifications à apporter : cohérence dans la progression, pertinence du moment choisi, durée, lieu, organisation les relations avec l équipe pédagogique Les parents : Comment ont-ils perçu la sortie, ont-ils trouvé des changements de comportement chez leurs enfants (notamment dans le cas de séjour)?

12 7 III. Conclusion : La sortie scolaire apparaît parfois comme une pratique ponctuelle, facile, un peu dépassée, mais elle est bien le point de départ de toute une démarche où enseignants et élèves apprennent à travailler autrement pour réaliser une pédagogie de projet. Cependant, cette démarche ne semble pas spécifique à la préparation à cette pratique. Pour toute séquence ou séance, ces étapes sont en général respectées. C est en suivant ce processus, que j ai conduit un projet de classe scientifique avec l aide d une collègue expérimentée. Cette expérience m a permis de la comparer à la pratique de classe.

13 8

14 APPROCHE PRATIQUE I. PRESENTATION DU PROJET SCIENTIFIQUE: A. Cadre : Ce projet intitulé «voyage au bout de la mare» a été mené dans la classe de CM2 dont j ai eu la responsabilité en tant que liste complémentaire à l école Georges Dagneaux de Perpignan. Il avait été envisagé par l enseignante que j ai remplacée et la collègue en charge de la classe de CE/CM1. Lorsque j ai accepté de m inscrire dans ce travail début octobre, je n en connaissais que les grandes lignes et il n a pas été ma préoccupation première dans un premier temps. Ce projet s articulait autour de deux sorties l une d une demi-journée prévue fin novembre, l autre d une semaine sans nuitée fin mai. Le lieu choisi était un Mas transformé en site d accueil pour les écoles et les centres aérés, en pleine nature à quelques kilomètres de Perpignan (site du type château de Restinclières). Le site comportait une mare aménagée, une salle de documentation, une salle informatique connectée à internet et des salles de travail. B. Les objectifs du projet : Problématique "Comment s'approprier le monde du vivant à travers un voyage au bout de la mare? " Objectifs généraux Education à l'environnement et à la citoyenneté Objectifs notionnels Nutrition -Chaînes alimentaires Déplacements dans les différents milieux Respiration Reproduction 9

15 Objectifs spécifiques Ecologie : découverte de la complexité d'un écosystème. Etude des insectes, de la végétation aquatique, des poissons. Compétences transversales S'approprier une démarche scientifique : émettre des hypothèses, valider, invalider, schématiser, mesurer, décrire, reproduire, utiliser des outils spécifiques (loupe, microscope, appareils numériques...) Communiquer, échanger (sous forme d'exposés, vidéo, CD-ROM...) S'informer et utiliser les multimédias Lire et maîtriser l'écrit scientifique, produire des fiches techniques, acquérir un vocabulaire spécifique Se responsabiliser C. Difficulté rencontrée : Trouver un projet quasiment prêt à l emploi paraît être une situation idéale. Pourtant, mon problème a été l appropriation du projet. En effet, avant de le présenter aux enfants, il fallait que je le fasse mien. Cet obstacle ne se pose pas, à priori, quand on en est à l origine. En particulier, j ai analysé ce projet pédagogique afin de relier le contexte de la classe et de l école, ses objectifs, le programme à la progression prévue en biologie. En particulier : Comment procéder pour connaître certains des êtres vivants que nous allons rencontrer? Puisque ce sont des êtres vivants, ils se reproduisent, se nourrissent, se déplacent mais comment? Comment communiquer nos connaissances à d autres? Aussi, la progression prévue a trouvé du sens. : Classification spécifique aux poissons (milieux de vie) Les déplacements dans les différents milieux. La respiration, dans le milieu aquatique et chez l humain (Campagne anti-tabac ; Pataclop) La reproduction chez le poisson et chez l humain. Utilisation du microscope. 10

16 II. DEROULEMENT DU PROJET : A. Partie 1 : l appropriation du projet par les enfants 1. Objectifs et activités : Objectifs : - Appropriation du projet. - Démarche scientifique. Préparation : «Lors de la demi-journée du 27 novembre, les enfants devront aleviner la mare tout en sachant qu ils y retourneront au mois de mai pour voir l évolution des poissons (poids, taille)». Cette perspective a été un facteur déclenchant car alors, plusieurs problèmes étaient à résoudre : P1 : «Comment peser le poisson sans le sortir de son milieu naturel?» P2 : «Comment les mesurer sans les blesser ni les toucher?» P3 : «Quels poissons peut-on mettre dans la mare?» P4 : «Comment retrouver au mois de mai les poissons étudiés lors de l alevinage?» P5 : «Comment déterminer la qualité de l eau de la mare?»(survie des poissons) Avant et pendant cette première demi-journée, seuls les problèmes P1, P2 et P3 ont été abordés. Afin de résoudre ces problèmes les enfants ont travaillé par groupe. Cela a été l occasion d échanges, de nouvelles questions : «Qu entend on par milieu naturel, comment immobiliser le poisson, pour le mesurer, sans le toucher?». Volontairement, aucune recherche documentaire n a été envisagée à ce stade afin de ne pas influencer leurs recherches d hypothèses. Cette activité semble relativement ordinaire si ce n est la situation motivante. Le jour de la sortie : Dans un premier temps, les enfants ont exposé le résultat de leur recherche et celui-ci a été validé ou pas par un technicien de la fédération de pêche et de la protection du milieu. Le reste de la matinée, les élèves ont fonctionné par ateliers tournants : 11

17 A1 : peser A3 : aleviner A2 : mesurer A4 : dessiner et légender Ainsi, les enfants ont tous effectué la mesure et la pesée d un alevin. Ils ont relevé les résultats afin de pouvoir les utiliser comme base de données lors de la prochaine visite. Ils ont représenté le matériel utilisé, et noté le mode opératoire. L exploitation et l évaluation : De retour en classe, nous avons procédé au bilan, à la mise au propre, à l organisation de toutes les informations. Cela a été l occasion en particulier de réfléchir à la prise de notes et de travailler les textes descriptifs et explicatifs en production d écrits. Je n ai pas fait de bilan de connaissances écrit à propos de la sortie. En discussion collective, nous avons mesuré l intérêt de la sortie. Mon évaluation de la sortie : Dans le cadre de la démarche scientifique, les enfants n ont pas pu éprouver pratiquement leurs hypothèses par manque de temps. Même si leur analyse a été faite oralement et de manière très positive, ils n ont expérimenté que la «bonne méthode». Ceci était un choix de notre part compte tenu des contraintes de temps. Par ailleurs, un travail sur la prise de note aurait pu être fait auparavant. 2. Bilan : «L élève, par la mise en œuvre de certains aspects de la démarche scientifique, apprend à formuler des questions, à proposer des solutions raisonnées à partir d observations, de mesure, de mises en relation de données et d exploitation de documents. [ ]Il utilise pour ces travaux divers mode de communication et de représentation (écrits, dessin, schémas, graphiques).» Programmes de l école primaire de 1995 p.65. Pour les enfants, le projet de sortie a été l élément déclenchant un questionnement à propos de la vie autour et dans la mare. Dans leur recherche de solutions aux problèmes P1, P2 et P3 en classe, les enfants se tournaient vers moi. Cependant dans ce cas-là, ne connaissant pas les réponses exactes, je ne pouvais pas être une ressource pour eux. Ils en étaient un peu déstabilisés tout comme moi, mais ceci a rendu la sortie encore plus attrayante. 12

18 Par ailleurs, ils ont tous effectué la mesure et la pesée d un alevin. Ils ont relevé les résultats afin de pouvoir les utiliser comme base de données lors de la prochaine visite. Ils ont représenté le matériel utilisé, et noté le mode opératoire. Les diverses activités de pesée, mesure et alevinage ont permis à certains enfants de toucher pour la première fois un poisson vivant. (annexe.1) 3. Conclusion : Cette sortie a été préparée comme l aurait été une séance d expérimentation en classe. La différence réside donc essentiellement dans le fait que les enfants pouvaient manipuler des êtres vivants, du matériel de précision et interroger un professionnel. Dans cette situation, étant moins sollicitée, j ai pu observer les comportements et attitudes des enfants ; répartition des rôles, affinités, entraide, manque d assurance ou difficultés dans la motricité fine. J ai pu exploiter ces nouvelles données en classe. B. Partie 2 : Durant la période de décembre à avril, le programme de biologie s est poursuivi. L objectif était d installer un certain nombre de connaissances qui seraient utiles lors de la semaine scientifique. Dès que cela était possible, je situais la séance dans le projet, mais cela ne l était pas toujours. L intervenant de la fédération de pêche et de la protection du milieu est venu nous rendre une visite dans le but d enrichir le projet. Ce jour-là, les deux classes regroupées, il a expliqué aux enfants quels types de poissons se trouvaient selon les rivières et les endroits ceci en l illustrant de diapositives. Il a aussi sensibilisé les enfants aux incidences sur la faune aquatique causées par les différents aménagements sur ou à proximité des rivières (barrages, station d épuration, ). Dans le cadre d un projet tel que celui-ci, cette séance trouvait pleinement sa place, mais restait un peu trop théorique pour les enfants. C. Partie 3 : La semaine scientifique 13

19 À partir du mois d avril, la semaine scientifique prévue s approchant, les situations problèmes P4 et P5 ont été relancées. Comme la première fois, les enfants ont émis des hypothèses qui seront validées lors de la semaine scientifique. Le mode de fonctionnement, les règles de vie au Mas ont été présentés aux enfants avant le premier jour de sortie. 1. Objectifs et activités : Objectifs généraux : Eduquer à l environnement et à la citoyenneté. Objectifs spécifiques : Validation des hypothèses aux problèmes P4 et p5. Découverte de la complexité d un écosystème. Organisation : Chaque classe était partagée en deux groupes. Les quatre groupes sont passés par chacun des ateliers suivants : Atelier 1 : Prélèvements : - macro-invertébrés : observer. dessiner (insister sur la précision des représentations) - utilisation du microscope (Annexes.2 et 3) Atelier 2 : - Etablir une clé de détermination à partir des prélèvements de macro-invertébrés (classification à partir de certains critères) - Influence de la qualité de l'eau de la mare (équilibre, ph., Nitrate...) - Donner une note à la qualité de l'eau, indice biologique... Atelier 3 : - Végétation aquatique: observer in situ, dessiner, déterminer. - Topographie du site Atelier 4 : Recherche documentaire : régime alimentaire de la population de la mare 14

20 Atelier 5 : Réglementation avec un garde-pêche. (Annexe.4) Atelier 6 : Pêche no kill (Annexe.5) - Montage ligne et nœuds, expérimentation de différents montages - Familiarisation avec les appâts : origines. préparation, confection... - Reconnaissance, pesée, mesure des poissons péchés Atelier 7 : Utilisation des multimédias, expression écrite (sur tous les ateliers...) Atelier 8 : CE2/CM1 : fiche identité des poissons CM2 : fiche identité végétation (Annexes.6 et 6 bis) Atelier 9 : Recherche documentaire : végétation aquatique Atelier 10 : (Annexe.7) Fiches techniques : gpe B montage/gpe A appâts/gpe C pêche/ gpe D réglementation. Objectifs spécifiques des ateliers : Ateliers 1,2,3,4,9 : Découverte de la complexité de l écosystème que constitue la mare ; observer, identifier et comprendre le rôle de ses composants. Atelier 5 : comprendre l utilité de la réglementation dans une perspective d éducation à l environnement et à la citoyenneté Ateliers 7,8,10 : trier, organiser, présenter les informations. Ateliers 6 : Valider les hypothèses de solutions aux problèmes P4 et P5, découvrir une pratique et l exploiter dans le cadre du problème P4. Ces diverses activités duraient environ trois quarts d heure et étaient encadrées par l intervenant ou les enseignantes. Toutes deux, nous avons mené ou collaboré, au moins une fois, à l animation de chaque atelier. Le dernier jour a été consacré au bilan afin de recréer une unité entre les activités et le projet. 15

21 2. Analyse du travail effectué par domaines disciplinaires : Sciences et technologie : «Ces activités aident l élève à se donner les moyens d organiser peu à peu, à partir de situations choisies dans son environnement immédiat, un ensemble de connaissances et de compétences qui lui permettront de comprendre progressivement le monde dans lequel il vit et d agir sur lui.» Programmes de l école primaire de 1995 p.64. A la suite des prélèvements de macro-invertébrés qu ils avaient effectués, les enfants ont utilisé «de façon raisonnée des objets techniques» tels que la boîte loupe et le microscope. Ils ont ainsi pu représenter de manière très précise les insectes. (cf. annexe ). Par ailleurs, les enfants ont utilisé l outil informatique ; ils ont fait des recherches par internet et ont pratiqué le traitement de texte. Les ateliers 1 et 2 qui semblaient complexes les ont passionnés. Ils ont donné du sens aux connaissances théoriques sur la chaîne alimentaire vue en CM1. Les enfants ont ainsi pris conscience de la fragilité de l écosystème. Education civique : Le devoir de responsabilité : Sens du débat démocratique : écoute et respect de la parole de l autre. Sens du travail en équipe Sens de la responsabilité personnelle et collective face aux problèmes liés à l environnement et aux atteintes qu on lui porte. Programmes de l école primaire de 1995 p.71 16

22 L atelier 5 a constitué un moment fort de l activité interdisciplinaire ; les enfants ont pu interroger un représentant de la loi ; un garde-pêche en uniforme. Ils ont pu réaliser le lien entre la loi, les droits et devoirs du citoyen au service de la protection de l environnement. Les connaissances préétablies en classe, notamment sur la reproduction, leur ont permis de comprendre certains règlements. Maîtrise de la langue : Elle a été présente dans toutes les activités. La pratique de l oral a été présente de par les situations de communication- questionnement, émissions d hypothèses La lecture : il a s agit essentiellement de lectures documentaires tant dans les livres que sur internet. Elles ont permis un enrichissement du vocabulaire dans les domaines abordés et un entraînement à la recherche et à la sélection d informations. Les productions d écrits : Elles ont trouvé leurs places dans la motivation des enfants à pouvoir présenter et communiquer leur travail lors du retour à l école. Pour moi, elles avaient aussi le rôle de structurant et d outil d évaluation. Les compétences transversales : Elles ont été mises en jeu tout au long du séjour dans les différentes activités. 17

23 L exploitation : Compte tenu de la période à laquelle se déroulait la sortie, l exploitation n a pu être que limitée. Néanmoins, les enfants avaient fait au cours de la semaine une grande part du travail de structuration et de synthèse prévu. Lors du retour en classe, ils ont donc terminé la mise en forme de leurs textes, triés les documents (photos, dessins) afin de pouvoir exposer leur travail sur un panneau dans le hall de l école. Nous sommes revenus ponctuellement sur l utilisation de certains outils par exemple, la clé de détermination. Enfin, nous avons fait la synthèse du projet scientifique. L évaluation de la semaine : En ce qui concerne les enfants : Elle n a pu se faire qu à court terme. Elle s est faite en recueillant les impressions, les sentiments des enfants au travers de leurs écrits et les discussions individuelles ou collectives. En règle générale, les enfants ont apprécié le séjour. (Annexe.8) Du point de vue des connaissances, il en est de même. La lecture des travaux produits m a permis de mesurer ce que les enfants avaient compris et retenu de chacune des activités. Mais il aurait été intéressant de pouvoir évaluer ce qu il en restait quelques mois après et particulièrement sur la globalité du projet. En ce qui concerne l enseignant : La plupart des objectifs m ont semblé atteints. Cependant j aurais aimé avoir davantage de recul pour pouvoir apprécier les effets de cette semaine sur les attitudes et comportements. 18

24 Les temps des pauses (récréation et midi) se sont avérés formateurs pour les enfants. Les activités récréatives avaient lieu dans l espace du parc très fourni en végétation. Cet espace dans lequel certains n osaient se hasarder, au début, est devenu leur repère. Ce milieu était inhabituel pour ces enfants et a sollicité leur imaginaire ; ils s y sont trouvés de nouveaux jeux reliés souvent à l idée d aventure. Quelques enfants ont découvert un aspect de la vie collective ; le repas à la cantine. Les autres ont vu leurs habitudes changées ; le personnel, l organisation, le règlement 3. Conclusion : Cette semaine a été l occasion d enrichissements tant pour les élèves que pour moi. Les enfants ont pratiqué un certain nombre d activités impossibles dans les murs de l école, dans un cadre inhabituel. Ils ont été acteurs de leurs apprentissages par les multiples sollicitations tant sociales, sensorielles, que motrices. En ce qui concerne mon activité d enseignant, la démarche d élaboration de la sortie a été la même que celle que j utilisais pour la préparation des séquences en classe. En revanche, en ce qui concerne la gestion des ateliers - en fait, les séances - j ai constaté que dans ce cadre, le rôle d animateur de l enseignant primait sur celui de «transmetteur de savoir». En effet, il s agit de s effacer au bénéfice de l action de l élève. Ceci m a amené à analyser, de temps en temps, mon comportement en classe et à essayer d établir un équilibre entre les deux. 19

25 Conclusion : La sortie scolaire présente un intérêt pédagogique évident et mainte fois démontré. Pourtant, afin qu elle trouve toute sa dimension et qu elle ne se transforme pas en simple activité récréative, elle doit se justifier dans le cadre d un projet. Elle est un moyen d atteindre des objectifs spécifiques. Par conséquent, les activités pratiquées à cette occasion doivent être préparées avec soin et permettre d atteindre ces buts. En cela, la méthode de travail de l enseignant en terme de préparation et d organisation n est pas différente de celle utilisée pour construire une séquence en classe. Elle nécessite néanmoins d attacher une attention particulière à certains aspects liés à la spécificité de la sortie ; durée, lieu, sécurité, encadrement, matériel. La réflexion et l action des élèves étant favorisées par l environnement et la confrontation au réel de leurs représentations, l enseignant voit son comportement plus ou moins modifié ; sa fonction d animateur est renforcée au détriment de celle de transmetteur de connaissances. Il met en place les situations qui font apparaître le savoir chez ses élèves pour les aider à ordonner leurs observations et structurer leur pensée. Ce changement peut être bénéfique à sa pratique par le regard différent qu il pose sur ses élèves et son métier, dans ce cadre là. Engager un projet incluant une sortie ne doit pas effrayer car cela ne remet pas fondamentalement en cause les méthodes d enseignement. Il s agit de porter un regard différent sur sa pratique et de s adapter à des conditions particulières. Tout aussi modeste soit-il par son budget, son lieu, sa durée, il ne peut être que bénéfique tant pour l enfant que l enseignant. 20

26 BIBLIOGRAPHIE : C.N.D.P Programmes de l école primaire Ministère de l éducation nationale 2002 Qu apprend on à l école maternelle? - CNDP. Ministère de l éducation nationale 2002 Qu apprend on à l école élémentaire? - CNDP. Ministère de l éducation nationale 1999 bulletin officiel H.S n 7 du 23 septembre Etienne R., Baldy A. et R.,Benedetto P. Le projet personnel de l élève- Collection pédagogie pour demain Hachette éducation. Gonnin- Bolo A., Bouchon M. et Pedemay F les sorties scolaires : temps perdu ou retrouvé?- Rencontres pédagogiques n 24 I.N.R.P. 21

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