13/12/2012 Les labels énergie et environnement dans le bâtiment
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- François-Xavier Malenfant
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1 17/11/2011 Dates Thème Plan de déplacement entreprise - PDE et Plan de déplacement administration - PDA 08/12/2011 Eco responsabilité des collectivités 23/02/2012 Ventilation performante et qualité de l'air intérieur 12/04/2012 Eclairage intérieur 14/06/2012 Réduire la production de déchets : premiers bilans 20/09/2012 Les outils de développement du vélo 15/11/2012 Déchets de la restauration collective 13/12/2012 Les labels énergie et environnement dans le bâtiment
2 2 La RT 2012 et l éclairage D après une présentation du CSTB
3 Contexte de la RT 2012 Article 4 de la loi Grenelle 1 : objectifs pour les bâtiment neufs Réglementer la performance des bâtiments neuf pour Susciter une évolution technologique et industrielle. Diminuer les émissions de GES et préserver l énergie (indépendance énergétique de la France). RT 2012: 50 kwhep/m²/an à partir de 2013 en résidentiel et à partir de 2011 et 2012 pour une partie du non résidentiel et programme ANRU. Modulation de l exigence en fonction de critères techniques et des émissions de GES des bâtiments. RT 2020 : Bâtiment à énergie positive sauf exception ( méthode de calcul en réflexion) Enorme réduction des consommations par rapport à la RT 2005! Page 3
4 Les textes définissant la RT 2012 Décret n du 26 octobre 2010 : relatif aux caractéristiques thermiques et et à la performance énergétique des constructions (JO du 27 octobre 2010) Concernera : logements en zones ANRU ; bureaux ; enseignement ; résidences jeunes travailleurs ; cités U ; crèches Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments (JO du 27 octobre 2010) Application : 1 an après la publication (28 octobre 2011) sauf pour les logements autres que ANRU 1 er janvier 2013 Page 4
5 Les textes définissant la RT 2012 Arrêté sur la méthode de calcul Th-BCE : Développée et programmée par le CSTB Le projet est disponible (environ 1377 pages et 1772 équations)) Décret 2 + arrêté 2 : à paraitre d ici fin 2012 pour autres secteurs tertiaires Date d application : normalement au 1/1/2013 Page 5
6 Objectifs de la RT 2012 La conformité du bâtiment sera définie par 3 critères : Consommation du bâtiment en énergie primaire (Cep) Confort d été (Tic) Besoin bioclimatique (Bbio) + un ensemble d exigences minimales Les 5 postes considérés dans la RT : Chauffage, ECS, refroidissement, éclairage, auxiliaires (pompes et ventilateurs) pour les espaces chauffés Page 6
7 Objectifs de la RT 2012 Exigence de consommation énergétique maximale : Cep Cmax Surface SHORT : elle correspond à la SHON brute (SHOB Surface Hors OEuvre Brute (au sens du R du code de l urbanisme), déduction faite des combles et sous sol non aménagés, toiture terrasse, balcons, loggias, vérandas non chauffés et stationnement ), sans déduction de 5 % pour l isolation thermique et des 5 m² PMR (Personne à Mobilité Réduite) par logement. Cmax calé sur 50 kwh ep / m² / an Avec une modulation en fonction de: la zone climatique, l altitude, type de bâtiment, surface moyenne logement, GES, IGH Disparition du «bâtiment de référence» et des «valeurs de référence» Page 7
8 Niveaux d exigence sur le Cep Bâtiments ou parties de bâtiment à usage de bureau altitude 400 m catégorie CE1 / CE2 sans modulation GES Cepmax kwh ep /m²/an 77 / / / /99 56/88 84/132 77/121 56/88
9 RT 2012 : Besoin bioclimatique Bbio Définition du besoin bioclimatique Bbio Caractérise le bâti uniquement Valorise la bonne utilisation des apports solaires, l isolation et l éclairage naturel Bbio = impact énergétique du bâti pour le chauffage, le refroidissement et l'éclairage. C est une mesure de l énergie requise pour assurer : Température correcte en hiver (besoin de chauffer) Température correcte en été (besoin de rafraichir) Eclairage intérieur correct tout au long de l année (besoin d éclairer) Page 9
10 RT 2012 : Besoin bioclimatique Bbio Bbio est la contribution du bâti à la consommation énergétique du bâtiment Bbio = 2 (B chaud + B froid ) + 5 B éclairage (exprimé en points) B chaud, B froid : besoins de chauffage et de refroidissement (kwh ep /m²/an) B éclairage : besoins d'éclairage (kwh ep /m²/an) Exigence (Bbio)max : autour de 60 points Modulation en fonction de : la zone climatique, l altitude, le type de bâtiment, la surface moyenne logement, GES, IGH. Page 10
11 Niveaux d'exigence sur le Bbio Bâtiments ou parties de bâtiment à usage de bureau altitude 400m 77 / 140 catégorie CE1 / CE2 77 / /140 Bbio max (en point) 70/ /140 56/168 77/140 56/168
12 Bbio Page 12
13 Quelques exigences minimales de la RT 2012 Respect d un taux minimal de baies de 1/6 de la surface habitable en logement Recours aux EnR en maison individuelle Traitement en moyenne des ponts thermiques significatifs Traitement de la perméabilité à l air des logements, respect d une perméabilité à l air maximale Comptage d énergie par usage et d affichage différencié en logement et en tertiaire Page 13
14 L éclairage dans la RT 2012 Dans la méthode Th-BCE 2012, c est le chapitre 9 (p477 à 500) L éclairage naturel contribue à faire baisser la consommation énergétique de l éclairage artificiel : L éclairage naturel est important pour l exigence de consommation Cep L éclairage naturel est un paramètre bioclimatique important pour le confort L éclairage naturel est fortement valorisé dans l exigence Bbio Attention, la RT 2012 n est pas une méthode de conception d un projet d éclairage! Page 14
15 Eclairages pris en compte dans la RT : L éclairage dans la RT 2012 L éclairage général L éclairage des éléments architecturaux qui font partie du bâtiment tels que les murs, les portes, les escaliers, les plafonds. L éclairage d appoint pour la réalisation des tâches professionnelles Page 15
16 L éclairage dans la RT 2012 Les éclairages suivants ne doivent pas être pris en compte dans la RT : l éclairage extérieur, l éclairage des parkings, l éclairage de sécurité, l éclairage destiné à mettre en valeur des objets ou des marchandises : les objets d art tels que les peintures, les sculptures, les objets d art avec un éclairage incorporé (lustres ) mais pas les luminaires décoratifs, l éclairage localisé destiné à mettre en valeur les tables de restaurant. l éclairage spécialisé destiné à la réalisation de process particulier : l éclairage de scène dans les locaux utilisés pour le spectacle et les loisirs sous réserve que cet éclairage vienne en complément d un éclairage général et qu il soit commandé par un système de commande dédié accessible au seul personnel autorisé. Page 16
17 L éclairage dans la RT 2012 Puissance surfacique d éclairage installée Paramètre Pecl Donnée à fournir par le maître d ouvrage / équipe de MOE / entreprise pour chaque groupe de locaux en watt électrique par m² (W/m²) PAS DE VALEURS PAR DEFAUT, PAS DE VALEURS MAXIMALES PRESCRITES 17
18 Spécificités bureaux et commerces On différentie l éclairage général (immobilier) et l éclairage apporté après construction (mobilier) L éclairage d appoint dans les bureaux est automatiquement estimé et inclus dans le calcul réglementaire L éclairage d accentuation dans les surfaces de ventes des commerces est automatiquement estimé et inclus dans le calcul réglementaire Page 18
19 Commerces Calcul automatique de l éclairage d accentuation en fonction de la puissance surfacique et de l efficacité lumineuse des seules sources d éclairage immobilier On définit une valeur limite de puissance surfacique en dessous de laquelle on considère qu un complément est nécessaire : Plim projet Plim conv. Eff conv / Eff immo _ projet 1600/ Eff immo _ projet constante constante = 20 W/m² = 80 lm/w Ex : Avec des lampes fluorescentes à 90 lm/w Plim projet 1600/ 90 18W / m2
20 Commerces Le complément de puissance est calculé sur la base de 50 W/m² mi halogène, mi fluorescente Pour les petits magasins de vente : La RT 2012 suppose qu il n y a que de l éclairage d accentuation Puissance surfacique = 50 W/m² dans tous les cas Pour les aires de ventes : Puissance surfacique complémentaire : Pecl_mobilier Pecl_mobilier = 50 * (1 Pecl _immo_projet / Plim _projet ) Page 20
21 Bureaux Si la puissance surfacique installée de l éclairage immobilier est inférieure à 10 W/m², alors un test est effectué pour vérifier globalement que le niveau d éclairement à maintenir est supérieur ou égal à une valeur de référence. Valeurs de référence tirées de la norme NF EN (éclairage des lieux de travail intérieurs) Si l éclairement est insuffisant, le complément est calculé automatiquement sur la base de 1 W/m² /100 lux : Pecl _mobilier = (éclairement manquant)/100 Page 21
22 RT 2012 : le modèle de calcul Les calculs sont basés sur les données météorologiques 8 zones climatiques en France métropolitaine Méthode de calcul informatique : Au pas horaire sur toute une année Approximations mathématiques pour décrire les phénomènes physiques Segmentation du bâtiment en zones, groupes et locaux Page 22
23 Modèle de calcul de l éclairage RT 2012 Méthodologie de calcul de la consommation d éclairage : au pas horaire (heure par heure) au niveau d un groupe de locaux (même orientation de façade) Détermination du pourcentage de protections solaires en place Calcul de la transmission lumineuse effective des baies Calcul des flux lumineux transmis par les baies dans les locaux Calcul de l éclairement naturel intérieur Page 23
24 Modèle de calcul de l éclairage : RT 2012 A partir de l éclairement naturel intérieur : Coefficient de pondération de la consommation d éclairage en fonction de gestion de la lumière du jour : C2 Coefficient de pondération de la consommation d éclairage en fonction du mode de commande : C1 Fractionnement des locaux selon la pénétration effective de la lumière du jour : zonage possible de l éclairage artificiel Page 24
25 Modèle de calcul de l éclairage : RT 2012 Consommation électrique de l éclairage sur 1 heure = Puissance surfacique d éclairage installée x C1 x (C2 ae x surface ae + C2 pae x surface pae ) surface avec accès effectif à la lumière naturelle + surface sans accès effectif à la lumière naturelle Puissance résiduelle (veille) des périphériques de gestion si occupation si inoccupation Remarque : C1 : (tableau 75 de la méthode de calcul Th-BCE 2012) Page 25
26 RT 2012 : nouveaux coefficients C1 calculés à partir de la norme NF EN modes de contrôle-commande dont deux modes de détection d occupation Page 26
27 L éclairage dans la RT 2012 Dans le résidentiel, le calcul est conventionnel Caractéristiques fixes, quel que soit l équipement d éclairage artificiel : Interrupteurs manuels uniquement (C1 = 0,9) Courbe des coefficients C2 calée sur le point de référence (200 lx ; 0,05) Puissance surfacique effective : 1,4 W/m² Seules les caractéristiques des baies (et donc l éclairage naturel) ont une influence sur la consommation d éclairage Page 27
28 Indicateurs bioclimatiques pour l éclairage naturel Indicateur bioclimatique pour les besoins d éclairage Autonomie des locaux en lumière du jour : Nombre d heures (pendant la journée et les plages d occupation) durant lesquelles l éclairage naturel est suffisant (éclairement naturel intérieur supérieur à un seuil) Indicateur calculé informatiquement à partir du cœur de calcul Bbio du CSTB Proportions des surfaces de groupes de locaux ayant accès à la lumière naturelle : part de surface du groupe de locaux ayant accès à la lumière naturelle part de surface en fond de local profond ayant accès à la lumière naturelle Page 28
29 RT 2012 : un défi pour l éclairage L éclairage devient le principal poste de consommation électrique dans les bâtiments tertiaires en dehors de la bureautique (hors périmètre RT) Page 29
30 RT 2012 : un défi pour l éclairage Promouvoir une meilleure utilisation de la lumière du jour! Meilleure caractérisation des protections solaires et des vitrages Meilleure description des apports lumineux du ciel et du soleil Description plus précise de l éclairement naturel intérieur Le coefficient de réflexion des parois sera pris en compte Valorisation des parois claires Page 30
31 RT 2012 : un défi pour l éclairage Valoriser les meilleurs systèmes de contrôle et de gestion de l éclairage électrique : Les économies d énergie prennent en compte le mode de contrôle mais aussi l occupation effective des locaux La RT 2012 s appuie sur la norme NF EN : «exigences énergétiques de l éclairage» Introduction du fractionnement ou «zonage» de la gestion de l éclairage : Les grands locaux ayant un accès à l éclairage naturel peuvent comporter deux zones dont l éclairage électrique est géré indépendamment Zone située près des baies et zone en profondeur de local Page 31
32 RT 2012 : un défi pour l éclairage Prise en compte plus détaillée des différents modes de gestion en fonction de la lumière naturelle et de l occupation : Interrupteur manuel Gradation automatique par détection du niveau d éclairement Détection «crépusculaire» allumage et extinction par détection de seuil d éclairement extinction seule par détection de seuil d éclairement Les différents modes de détection de présence sont décrits avec des coefficients de performances différents : Allumage et extinction automatiques Allumage manuel et extinction automatique Page 32
33 RT 2012 : un défi pour l éclairage Les consommations d éclairage électrique sont prises en compte de manière beaucoup plus précise dans la RT 2012 La conception bioclimatique est un atout important pour assurer un bon éclairage naturel et réduire l utilisation de l éclairage électrique Faire rentrer l éclairage dans les 50 kwh/m²/an nécessite l utilisation de : matériels performants pour diminuer les puissances installées sans compromettre le confort et l ergonomie visuelle de capteurs et de systèmes de gestion pour réduire les durées effective d allumage Page 33
34 RT 2012 : un défi pour l éclairage Les métiers d éclairagiste et d installeur doivent évoluer avec des systèmes plus complexes à monter et à programmer (bus de communication, capteurs, etc.) Il y a un surcoût inévitable par rapport aux solutions «basiques» actuelles mais l investissement sera rentable. L éclairage devient l un des principaux leviers pour réaliser de substantielles économies d énergie dans les bâtiments. Page 34
35 RT 2012 et éclairage Merci de votre attention! Page 35
T. BONNARDOT 17/12/2010
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