L ANALYSEUR DE RÉTICULOCYTES R-500 UN CÉDÉROM PROFIL PRO- TÉIQUE PCR AMPLICOR LE MODULAR À NANTES

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1 UN CÉDÉROM PROFIL PRO- TÉIQUE PCR AMPLICOR L ANALYSEUR DE RÉTICULOCYTES R-500 LE MODULAR À NANTES B I O M E D I C A L E - M A R S N 5 4

2 Journal d information édité par : Roche Diagnostics 2, avenue du Vercors Meylan Tél. : N d édition : 54/1999 Tirage : exemplaires Imprimé en France par : Colorpress Annecy Dépôt légal : mars 1999 Directeur de la publication : Michel Uzan Rédacteur en chef : Léon Azoulay Comité de rédaction et de lecture : Gilles Chanut Frédéric Duval Alain Flechel Philippe Gredy Frank Leenhardt Marianne Maynard Conception : Patricia Fabre Copyright : Roche Diagnostics Réalisation et schémas : Studio Insign - Grenoble Photos : Claude Gourbin p 6, 8, 16, 31 Pascal Beltrami p 9, 11 Gérard Loucel p 29 E D I T O Le 15 septembre1998, Roche Diagnostics est née. Pour vous présenter notre nouvelle société, sa structure, ses objectifs et les relations qu elle entend établir avec vous, vous avez été conviés, d octobre à décembre 1998, au cœur de vos régions, à des soirées que nous avons souhaitées conviviales ; au total dix-sept réunions à travers toute la France. Vous avez pu ainsi comprendre notre philosophie et mieux connaître notre groupe. La réunion de nos forces a nécessité et nécessite encore un important plan de formation qui se poursuit actuellement. Cette démarche est essentielle pour donner à nos équipes la polyvalence que vous êtes en droit d attendre. A terme, ce sont 190 collaborateurs compétents et disponibles directement à votre service, répartis dans six équipes régionales et au Service clients. Nous sommes conscients que cette mise en place mobilise momentanément certains de vos interlocuteurs habituels. Nous vous prions de bien vouloir nous en excuser. Les premières réalisations concrètes illustrant parfaitement la complémentarité de nos savoir-faire sont déjà opérationnelles. Je vous invite à en découvrir certaines dans ce numéro de Bio. Dans la conduite de ce projet ambitieux et complexe, nous disons simplement et avec conviction, que nous allons tout faire pour devenir vos préférés. Michel Uzan Président du Directoire 3

3 SOMMAIRE 6 Roche Diagnostics à la rencontre des régions 24 Le diagnostic par PCR Amplicor/Monitor pour une qualité totale des résultats 9 Modular Evaluation multicentrique internationale 13 A propos d une anémie 16 Integra 400, le dernier-né de la technologie Roche Diagnostics Concentrer les ressources au service direct des biologistes, c est l investissement le plus important de la nouvelle organisation Roche Diagnostics France 26 L analyseur de réticulocytes R Les systèmes intégrés en hématologie 29 Compte-rendu du 49 e congrès de l American Association for the Study of Liver Diseases 18 Un Cédérom profil protéique 20 La sérologie de l hépatite B sur Elecsys MPL, la station de travail qui change tout 31 Des biologistes français créent un laboratoire au Vietnam 32 Avancées en immunologie et en biochimie 34 Tout voir, tout savoir 5

4 EVENEMENT Roche Diagnostics à la rencontre des Régions Toute T fusion d entreprises entraîne un certain nombre d interrogations. Pour les biologistes, la question se posait de savoir ce qu allaient devenir les gammes respectives de Roche et Boehringer Mannheim, mais aussi les Hommes qui étaient à leur service et avec lesquels ils avaient développé des relations de confiance et parfois d amitié. C est donc pour répondre à ces questions, expliquer la fusion et montrer ses options stratégiques que Roche Diagnostics avait organisé une quinzaine de réunions régionales en novembre et décembre 1998, réunions auxquelles ont pu participer quelque 500 biologistes. Une fusion offensive La fusion Roche/Boehringer Mannheim n est pas le résultat d une décision prise en catastrophe, pour éviter le pire ; elle a été, bien au contraire, décidée à un moment où les deux groupes affichaient une parfaite santé financière. Il n y avait donc pas obligation de mariage. De plus, face à la pression économique qui contraint aussi nos partenaires biologistes à rationaliser leur activité par une meilleure organisation, et, si besoin, par des regroupements de laboratoires, on observe une concentration dans l industrie de la santé. En toute logique, Roche et Boehringer Mannheim ont décidé d unir leurs efforts pour se donner les moyens de développer les outils de la biologie de demain, rester compétitifs en termes de service, et par complémentarité, être présents dans tous les domaines du diagnostic. C est en cela que cette fusion est offensive. Les trois divisions opérationnelles de Roche Diagnostics en France Patient Care matériel et bandelettes pour l autosurveillance du diabète Molecular Biochemicals réactifs de recherche, biotechnologies et biologie moléculaire Laboratory Diagnostics systèmes et réactifs pour la chimie clinique, l immunochimie, l hématologie et la PCR appliquée au diagnostic

5 EVENEMENT L importance des hommes et des femmes Parmi les différents chantiers qui ont précédé la fusion Roche/Boehringer Mannheim, une attention particulière a été donnée aux aspects humains avec la mise en place d un plan social très complet. La réorganisation nécessitait la suppression de 25 postes qui a entraîné le mouvement de 50 personnes. Trois mois après la fusion, seules 3 personnes étaient encore en recherche d emploi et la cellule emploi spécialement créée met tout en œuvre pour atteindre les 100 % de reclassement. Des options stratégiques tournées vers le client Concentrer les ressources de Roche Diagnostics au service direct des biologistes, c est l investissement le plus important de la nouvelle organisation. Cela représente 190 collaborateurs de Roche Diagnostics en contact direct avec les clients, notamment, au niveau de six Régions : 6 directeurs régionaux, 23 ingénieurs de ventes systèmes, 25 ingénieurs d application, 23 ingénieurs de maintenance spécialisés en biochimie, 23 ingénieurs de maintenance spécialisés en immunologie, PCR et hématologie, au niveau du Siège à Grenoble : 56 personnes au Service Clients, pour l accueil, l assistance téléphonique, la formation, la prise de commandes et la gestion des appels d offres, mais aussi une cellule de coordination Marketing, Vente et Service après-vente. Un gros travail de communication interne est en cours, pour faire en sorte que ces différentes structures et les Hommes qui les composent fonctionnent en harmonie pour la très grande satisfaction du client. Le groupe Roche au niveau mondial Quatre divisions totalisent un chiffre d affaires annuel de 100 milliards de Francs. Parfums et arômes 9 % Vitamines et Chimie fine 15 % Diagnostic 19 % personnes - Siège social : Bâle (Suisse) Fournir des produits et systèmes adaptés aux laboratoires de biologie français. Pharmacie 57 % La France est, en Europe, le pays où il y a le plus de laboratoires de biologie médicale, avec un plus grand nombre de laboratoires privés que de laboratoires hospitaliers, et une grande diversité dans la taille et l organisation de ces structures : petits laboratoires de proximité, moyens ou gros laboratoires, indépendants ou regroupés selon différents modes, plateaux techniques hospitaliers, laboratoires spécialisés hospitaliers ou privés. Bref, un paysage biologique très nuancé, où les besoins sont très diversifiés d un laboratoire à l autre. Grâce à cette fusion, Roche Diagnostics s est donné les moyens d offrir à tous ces laboratoires la plus large gamme de produits et services et d accompagner leur évolution en leur proposant des solutions d organisation adaptées à leurs besoins. A l exception de la gamme Mira, cédée à la société ABX à la demande de la Commission Européenne, toutes les lignes de produits ont été maintenues. De plus, les groupes Roche et Hitachi ont renouvelé cette année, sous forme de joint venture, leur collaboration en vue de poursuivre le développement des analyseurs Hitachi et de la nouvelle gamme robotique avec les systèmes Modular. 7

6 EVENEMENT D autre part, le contrat qui liait Roche Diagnostics France à TOA Medical Electronics (devenu depuis le mois d octobre 1998 Sysmex Corporation) a été étendu à l ensemble des sociétés du Groupe Roche. Le développement des gammes Integra et Amplicor se poursuit avec la mise sur le marché, après l Integra 700, du nouvel analyseur de la famille Cobas Integra, le Cobas Integra 400, et de l AmpliPrep, automate de préparation des échantillons destinés àêtre analysés par PCR sur Cobas Amplicor. Dans la nouvelle organisation, une équipe de médecins spécialistes de la PCR est chargée plus particulièrement des relations avec les prescripteurs, virologues, infectiologues... L équipe d assistance en organisation a été renforcée ; elle met à la disposition de nos clients des outils informatiques associés à une expérience et un savoir-faire qui vont de la phase pré-analytique à la validation des résultats. La présence du Président de Roche Diagnostics France, Michel Uzan, s adressant directement aux biologistes, entouré de nombreux responsables de la société, donne encore plus de poids aux promesses et aux objectifs annoncés. Avec lui, l ensemble des équipes Roche Diagnostics s engagent à tout faire pour devenir vos préférés. D D ROCHE ROCHE Société anonyme au capital de F Etablissement pharmaceutique C.A. 900 millions de francs 325 personnes Siège social : 2, avenue du Vercors Meylan Direction générale : Michel Uzan FRANCE A G G I N O S S S T I C C Vos témoignages Cette expérience originale, menée par Roche Diagnostics au niveau des Régions a été particulièrement appréciée, à en croire les témoignages recueillis à l issue de ces réunions. Elle illustre la volonté, maintes fois exprimée, de Roche Diagnostics d aller à la rencontre de ses partenaires, de les écouter, afin d élaborer ensemble des projets réalistes. C est au Pré Catelan que la Société Roche a reçu les biologistes de l AP-HP afin de présenter la nouvelle structure liée à la fusion Roche-Boehringer Mannheim. C est avec un pincement au cœur qu il nous a fallu dire au revoir à Boehringer Mannheim, Société qui sut être présente dans notre carrière de Biologiste. Cependant, nous avons la certitude de trouver auprès de la Société Roche Diagnostics, dont les visages ne nous sont pas inconnus, la même écoute qu auprès de Boehringer Mannheim France. Monsieur Uzan, Président du Directoire Roche Diagnostics a présenté le fonctionnement et les différentes équipes de cette toute jeune société. L auditoire sut être sérieux et attentif. La présentation fut suivie d un buffet somptueux, le champagne aidant, le plaisir d être tous ensemble firent de cette soirée un rendez-vous chaleureux où travail et amitiéétaient réunis. Souhaitons bon vent à Roche Diagnostics pour construire avec les biologistes la biologie clinique du XXI e siècle. Nous avons été heureux de pouvoir partager cette évolution, surtout vue de l extérieur. Nous avons maintenant une vision plus claire des choses. Nous avons apprécié le fait que ce soit le Président de votre société qui se mette à la hauteur des clients. C est très positif. A ma connaissance, vous êtes la seule société à avoir fait une telle démarche. G. Cassuto, biologiste Paris. Les Praticiens Hospitaliers de Biochimie Hôpital Bichat C est important d aller à la rencontre des clients, surtout en dehors du temps de travail, et à Lyon même. J ai été agréablement surpris de connaître l éventail de vos activités, en particulier la division Roche Nicholas. Nous sommes également sensibles aux problèmes humains, et c était intéressant de savoir comment vous aviez géré avec succès votre plan social. Monsieur Desbos, Directeur des Services économiques Hôpital Edouard Herriot, Lyon Ce sont deux sociétés partageant des valeurs très proches, ce qui devrait faciliter le regroupement des activités et des services au sein de Roche Diagnostics. Cette association a de quoi nous rassurer par l impression de solidité qu elle nous donne. Gisèle Lardet, biologiste Hôpital Edouard Herriot, Lyon 8

7 EVALUATION Le Dr Jean-Luc Orsonneau (à droite) et Gérard Richeux, CHU de Nantes, devant le Modular Evaluation multicentrique Pierre Vial*, Roche Diagnostics, Grenoble internationale P Présenté pour la première fois en France aux Journées Internationales de Biologie, en novembre 1998 à Paris, le système Modular, plate-forme analytique modulaire à grand débit, est actuellement en cours d évaluation dans 16 laboratoires : cinq aux Etats-Unis, onze en Europe. En France, c est le Laboratoire de biochimie du CHU de Nantes, sous la responsabilité du Dr Jean-Luc Orsonneau, qui participe à cette évaluation internationale, la partie technique étant confiée à Monsieur Richeux. La première partie de l évaluation qui est décrite en détail dans cet article s est terminée début décembre 1998 et l ensemble des résultats des seize sites évaluateurs, transmis à Mannheim, est en cours d exploitation. Le protocole proposé aux évaluateurs se voulait différent de ceux communément recommandés dans ce type d étude, car plus orienté vers l analyse de résultats obtenus dans de réelles conditions de routine. Il a ainsi été possible de tester aussi bien les performances analytiques du système Modular que sa praticabilité et son aptitude à répondre aux exigences du laboratoire. La deuxième partie de cette évaluation destinée à tester la praticabilité du Modular a été réalisée en janvier L ensemble des résultats fera l objet d un rapport dont la publication est prévue courant du deuxième trimestre * Chef de projet chargé du planning, de l encadrement et du suivi de l évaluation. 9

8 EVALUATION Préparation de l évaluation Chaque participant s est vu proposer un stage évaluateur à Mannheim afin d être formé sur le système Modular. Toute l étude internationale est coordonnée par le département Essais cliniques de Roche Diagnostics à Mannheim, sous la responsabilité du Dr Stockmann. Une réunion préparatoire entre les équipes du Dr Stockmann et le Dr Orsonneau a permis de préciser la configuration du Modular avant sa mise en place à Nantes, notamment les paramètres installés et leur répartition sur les modules D et P. Le Laboratoire de biochimie de Nantes est actuellement équipé d un Hitachi 747 pour les analyses de routine sur sérum, et d un Hitachi 717 pour les analyses urinaires et les dosages de cholestérol HDL (en méthode directe). Na, K et Cl sont réalisés sur le module ISE (sérum et urines). Le Modular DP reprend donc à l identique l ensemble des tests effectués sur les analyseurs Hitachi 747 et 717 (tableau 1). Le protocole d évaluation La première partie de cette évaluation a permis : c de tester la répétabilité et la reproductibilité de l analyseur pour les différents paramètres installés sur les deux modules, c de vérifier le bon fonctionnement de l analyseur dans de réelles conditions de routine, c de vérifier la parfaite correspondance des résultats pour les tests communs aux deux modules, D et P, c de vérifier la bonne corrélation entre Modular et les analyseurs utilisés en routine dans le laboratoire. La deuxième partie est destinée àévaluer la praticabilité du Modular tant au niveau de l analyseur que du logiciel de pilotage. Pour cela, il sera demandéà l évaluateur de vérifier diverses fonctionnalités du logiciel et de répondre à un questionnaire détaillé qui lui permettra de livrer ses impressions, d apporter ses commentaires et d exprimer ses souhaits en termes d évolution sur l ensemble du système. Le Modular au CHU de Nantes Installation et préparation de l évaluation Deux jours ont suffi pour l installation complète du Modular au laboratoire ; le système s est parfaitement intégré au sein du plateau technique du CHU. Après les vérifications techniques d usage, la programmation des différents paramètres sur le Modular a pu être réalisée selon le protocole établi. Ce protocole recommandait également la programmation de séquences de maintenance. Chaque séquence peut comporter plusieurs opérations qui sont enchaînées automatiquement par le Modular à la mise sous tension de l analyseur ou avant son arrêt en fin de journée. Elles sont de plus programmables différemment selon le jour de la semaine. Le Modular est également équipé d un timer permettant de programmer une mise sous tension automatique à l heure choisie. Ces nouvelles possibilités offertes sur le Modular se sont montrées extrêmement appréciables tout au long de l évaluation. Elles allègent considérablement la tâche de l utilisa- Paramètre Analyseur de routine Module P Module D Phosphatase alcaline SFBC Hitachi 747 X Amylase Hitachi 747/717 X (sérum + urine) Créatine kinase Hitachi 747 X Gamma GT Hitachi 747 X GOT IFCC Hitachi 747 X GPT IFCC Hitachi 747 X LDH SFBC Hitachi 747 X Cholestérol total Hitachi 747 X X HDL Chostérol Hitachi 717 X Créatinine Hitachi 747/717 X (sérum + urine) X Glucose Hitachi 747/717 X (sérum + urine) X Protéines totales Hitachi 747 X Triglycérides Hitachi 747 X X Urée Hitachi 747/717 X (sérum + urine) X Acide urique Hitachi 747/717 X (sérum + urine) X Protéines urinaires Hitachi 717 X Bicarbonates Hitachi 747 X Calcium Hitachi 747/717 X (sérum + urine) X Magnésium Hitachi 747/717 X (sérum + urine) Phosphore Hitachi 747/717 X (sérum + urine) X Tableau 1 - Configuration du Modular DP 10

9 EVALUATION teur qui peut notamment disposer d un système immédiatement opérationnel dès son arrivée au laboratoire. Rien n a été non plus oublié au niveau de la transmission des informations vers le Modular et de la réception des données : l analyseur est en effet connecté à un PC à bord duquel a été chargé un logiciel dédié à l évaluation. Ce logiciel intègre les différentes étapes de l étude et permet la réalisation de l ensemble des essais sur tubes codesbarres, en connexion directe avec le PC. Le PC est lui-même relié à un Modem qui assure après validation la transmission des résultats directement à Mannheim. Là, les données sont exploitées en temps réel par l équipe du Dr Stockmann. Enfin, tout échange d informations ou d observations entre le site évaluateur et Mannheim est rendu extrêmement rapide et simple grâce à l utilisation d sur internet. Déroulement de la première phase de l évaluation Le nouveau concept de calibration L évaluation doit également permettre de confirmer les nouvelles recommandations concernant la stabilité de la calibration sur un certain nombre de paramètres. En effet, la plupart des réactifs Roche Diagnostics sont aujourd hui liquides, prêts à l emploi et parfaitement stables à bord de l analyseur. Les nouvelles recommandations en matière de calibration sont donc de ne calibrer les paramètres que lors d un changement de flacon ou de lot de réactif. Ces recommandations ont été appliquées au cours de l évaluation. Le contrôle de qualité Plusieurs contrôles de qualité sont effectués quotidiennement et cumulés au cours de l évaluation. L objectif visé est double : vérifier l exactitude et la reproductibilité du système et permettre à l utilisateur de se familiariser avec le menu contrôle de Qualité proposé sur le Modular. Etude de la répétabilité Elle a été évaluée à deux niveaux pour chaque paramètre, avec 21 passages pour chaque niveau. Les tests communs aux modules D et P sont analysés sur l un puis sur l autre module. La même étude est renouvelée deux fois. Les résultats de ces essais, dont certains sont présentés ici (tableau 2), confirment l excellente qualité analytique du Modular. Etude de la précision dans une simulation de routine Les échantillons utilisés sont constitués par un pool de sérums de patients et un pool urinaire. Un run de référence consistant à mesurer l ensemble des paramètres sur 15 passages successifs est effectué. On obtient ainsi une moyenne et un CV de référence pour chaque paramètre. Dans un second run, 250 tubes contenant aléatoirement le pool de sérums ou le pool urinaire et ayant des prescriptions différentes, sont analysés, simulant ainsi des conditions de routine. Chaque paramètre sera mesuré un minimum de 10 fois : la moyenne et les CV obtenus dans ces conditions sont comparées au run de référence. La même étude est répétée une 2 e fois en perturbant le second run (250 patients) par diverses interventions opérateur ou incidents provoqués au choix de l utilisateur (tube échantillon vide, réactif manquant sur l un des deux modules, changement de flacon réactif en cours de routine, demande de contrôles, d urgences, réanalyses, etc.). L objectif recherché est de vérifier la précision des dosages en se plaçant dans des conditions de routine aussi proches que possible de la réalité quotidienne du laboratoire. 11

10 EVALUATION Test Unité MODULE D MODULE P sérum sérum urine niveau 1 niveau 2 niveau 1 niveau 2 niveau 1 niveau 2 X CV% X CV% X CV% X CV% X CV% X CV% Phosphatase alcaline µkat/l 2,03 0,5 4,28 0,5 ASAT µkat/l 0,62 1,8 2,22 0,7 Amylase µkat/l 1,36 0,7 3,00 0,7 Créatine kinase µkat/l 2,64 1,3 7,90 0,5 LDH µkat/l 5,89 0,8 8,98 0,5 Cholestérol total mmol/l 3,19 1,0 4,46 0,7 3,17 0,9 4,51 1,0 Glucose mmol/l 5,74 0,5 14,01 0,8 5,81 0,7 14,32 0,9 0,7 1,6 15 0,7 Créatinine µmol/l 100 1, ,0 95,7 1, , , ,6 HDL Cholestérol mmol/l 1,03 0,8 2,02 0,6 Bicarbonates mmol/l 14 1,2 27,1 1,0 Calcium mmol/l 2,3 0,6 3,46 0,5 2,31 0,7 3,47 0,6 1,22 1,5 3,37 0,9 Phosphore mmol/l 1,3 0,8 2,43 0,7 1,3 0,8 2,48 0,5 13,9 1,0 27 0,6 Mg++ mmol/l 0,97 0,9 1,74 0,7 MODULE ISE sérum niveau 1 niveau 2 X CV% X CV% Na mmol/l 124 0,2 99 0,3 K mmol/l 3,37 0,4 6,07 0,3 Cl mmol/l 88 0,5 72 0,6 Tableau 2 - Etude de la répétabilité (X = moyenne) Comparaison de résultats en simulation de routine Comparaison module P/module D Une routine comportant 150 patients du laboratoire (sérums et urines) est réalisée sur le module D puis sur le module P pour les tests communs aux 2 modules. L objectif est de vérifier le bon recouvrement des résultats d un module à l autre (calcul du % de déviation). Comparaison de deux séries consécutives Une routine comportant 250 patients du laboratoire (sérums et urines) est réalisée deux fois consécutivement. Les résultats sont comparés en calculant le % de déviation. L objectif est de vérifier la reproductibilité des résultats sur des échantillons humains et en situation réelle. Comparaison Modular/analyseurs du laboratoire (Hitachi 747 et 717) A Nantes, les analyses sont réalisées classiquement sur l Hitachi 747 et l Hitachi 717 (urines). Un cable espion connecté au 747 puis au 717 permet de capturer les prescriptions et les résultats de la routine du jour. Ces informations sont transmises au software du Modular. Dans un 2 e temps, tous ces tubes du jour sont transférés sur le Modular et analysés. Il s agit d une étude de corrélation entre Modular et les analyseurs de routine du laboratoire réalisée strictement dans les mêmes conditions. Les conclusions du Dr Jean-Luc Orsonneau et de Gérard Richeux sur cette étude approfondie, sont très positives ; ils l expriment ainsi : l évaluation des performances analytiques du Modular s est avérée tout à fait satisfaisante et conforme aux résultats attendus puisque les principes généraux sont ceux des équipements déjà en service au laboratoire. Certaines améliorations portant sur la traçabilité des résultats notamment ont été appréciées. Notre appréhension concernait plutôt la gestion de l analyseur du fait de son nombre élevé de réactifs en ligne et de sa grande cadence. En fait le logiciel de pilotage est bien conçu : c est lui qui indique chaque jour et très simplement les nouveaux réactifs à installer et ceux à remplacer, en tenant compte à la fois de leur stabilité et du nombre de tests requis par l activité journalière. Les calibrations sont gérées de la même manière, ainsi que les maintenances, ce qui simplifie énormément le travail et assure de plus une parfaite traçabilité. Enfin, l écran de contrôle s est avéré très ergonomique, rendant le pilotage de l ensemble aisé et agréable. 12

11 CLINIQUE ET BIOLOGIE Dr Françoise Schillinger, Laboratoire d hématologie, Etablissement de Transfusion Sanguine de Franche-Comté A propos d une anémie Ob O bservation clinique : Monsieur L..., 25 ans, est hospitalisé en urgence le 9 octobre 1998 pour une anémie sévère. La symptomatologie clinique débute 15 jours auparavant où, au décours d un syndrome grippal, s installent une dyspnée et une asthénie, puis un ictère. A l arrivée aux Urgences, l interrogatoire du patient révèle un antécédent de gastrectomie totale 6 ans auparavant réalisée à des fins hémostatiques pour ulcère. L examen clinique montre un syndrome anémique ainsi qu un ictère conjonctival, sans splénomégalie. Les examens biologiques montrent : c une anémie sévère avec une hémoglobine à 3,9 g/dl, normochrome : CCMH 33,3 g/dl, macrocytaire : VGM117 fl, non régénérative : réticulocytes 15, /l. Le frottis sanguin montre une macrocytose, une anisocytose, une intense poïkilocytose et la présence de quelques hématies polychromatophiles (photos 1 et 2), c une leucopénie : GB : 3, /l, formule : PN ; 40 %, PEo : 2 %, PB : 1 %, lymphocytes : 52 %, monocytes : 5 %. Les PN ont un noyau polysegmenté sur lame (photo 3), c une thrombopénie modérée : plaquettes : /l, c des signes d hémolyse : v augmentation de la bilirubine non conjuguée (bilirubine totale : 57 µmol/l ; N = 3 à 20 sans augmentation de la bilirubine conjuguée) v haptoglobine effondrée : 0,10 g/l (N = 0,53 à 1,89) v LDH très élevées : 3951 UI/L (N = 200 à 480). Photo 1-2 : Sang : macrocytose, anisocytose, poïkilocytose et hématies polychromatophiles. Au total, ce jeune homme présente une anémie très sévère, normochrome, macrocytaire et paradoxalement non régénérative malgré une note d hémolyse. Le myélogramme montre une importante hyperplasie érythroblastique dysmorphique : déviation de la maturation vers les précurseurs, mégaloblastose, asynchronisme de maturation nucléocytoplasmique, multinucléarité (photos 4 et 5). La lignée granuleuse présente elle-aussi un gigantisme cellulaire portant notamment sur les métamyélocytes dont le noyau est enrubanné (photo 6). Cet aspect est caractéristique d une carence en vitamine B12, ce que confirme le dosage de vitamine B12 : 59 pg/ml en RIA (N = 160 à 970), folates normaux. Photo 3 : Sang : polynucléaire neutrophile à noyau polysegmenté. 13

12 CLINIQUE ET BIOLOGIE Discussion Cette observation illustre différents points relatifs à un diagnostic parfois méconnu en hématologie, et plus fréquent qu il n y paraît. Métabolisme de la vitamine B12 La vitamine B12 est constituée d un noyau corrine et d un ribonucléotide. Le noyau corrine contient un atome de Cobalt relié à un complexe tétrapyrrolique ce qui place la vitamine B12 dans la famille des cobalamines. Elle est synthétisée par certains micro-organismes qui sont ingérés par les animaux dans leur alimentation. La principa- le source pour l homme est donc d origine animale ; les fruits, les légumes et les céréales en étant presque dépourvus. L estimation des besoins est de 2 à 10 µg par jour, que couvre largement un régime occidental équilibré (3 à 20 µg par jour). La vitamine B12 est absorbée au niveau de l iléon terminal en présence de facteur intrinsèque (FI), lui-même produit par les cellules pariétales gastriques. La vitamine B12 absorbée est liée dans le sang portal à la transcobalamine II et stockée en grande partie dans le foie. L existence d un cycle entéro-hépatique (la vitamine B12 excrétée dans la bile est à nouveau réabsorbée) explique que la carence en vitamine B12 soit plus longue à apparaître chez les végétariens stricts que chez les malades ayant un défaut de sécrétion du FI. La vitamine B12 participe en tant que coenzyme à de nombreuses réactions biochimiques, mais son rôle dans l hématopoïèse s exprime essentiellement dans la synthèse de l ADN, ce qui se traduit par le gigantisme cellulaire et l asynchronisme de maturation nucléo-cytoplasmique caractéristiques des états carentiels. Principales étiologies des carences en vitamine B12 Photo 4-5 : Myélogramme : hyperplasie érythroblastique dysmorphique. Elles sont résumées dans le tableau 1. Les carences d apport sont exceptionnelles : seuls les végétariens stricts qui s abstiennent de toute protéine animale développent une avitaminose B12. La maladie de Biermer est une maladie auto-immune aboutissant, par le biais d une gastrite atrophique, au tarissement du facteur intrinsèque. Les gastrectomies incluant le fundus aboutissent inéluctablement à une anémie mégaloblastique après un délai moyen de 3 ou 4 ans, nécessaire à l épuisement des réserves. Dans notre observation, la gastrectomie a eu lieu 6 ans avant la découverte de l anémie, mais celle-ci devait exister bien avant : elle était méconnue du fait d une bonne tolérance clinique chez un sujet jeune, et du fait de son installation très progressive. Les affections intestinales bloquent l absorption de vitamine B12 soit par exclusion du siège normal d absorption (fistule, anse borgne), soit par pullulation microbienne qui capte la vitamine B12, soit par lésions muqueuses qui empêchent son absorption. Chez l enfant, les malabsorptions sont les causes les plus fréquentes d anémie par carence en vitamine B12. Tableau biologique au diagnostic Certains points méritent d être soulignés : En l absence de carence martiale associée, l anémie est toujours macrocytaire et le VGM toujours supérieur à 110 fl. Une leucopénie et une thrombopénie modérées sont très fréquemment associées. Photo 6 : Myélogramme : métamyélocytes au noyau enrubanné. Les réticulocytes sont diminués, voire très diminués. Les signes d hémolyse ne sont pas contradictoires avec le caractère non régénératif de l anémie car il s agit d une hémolyse essentiellement intra-médullaire, conséquence d une dysérythropoïèse majeure. 14

13 CLINIQUE ET BIOLOGIE Notre observation illustre l importance d interpréter les signes biologiques d hémolyse et le taux de réticulocytes de façon conjointe. (10 9 /l) Réticulo 300 Ret Hb(g/dl) 20 Les anomalies morphologiques observées sur le myélogramme touchent toutes les lignées médullaires. Elles s expriment préférentiellement sur la lignée érythroblastique, mais disparaissent très rapidement aussi de la lignée rouge dès la première injection substitutive. Les macrométamyélocytes sont parfois les seules anomalies permettant d évoquer le diagnostic de carence en vitamine B12 a posteriori, en cours de traitement. De même, les dosages de vitamine B12 sont très rapidement normalisés après un traitement préalable, même s il remonte à plusieurs mois, alors que l anémie ne s est pas encore corrigée. L interprétation des résultats doit s accompagner d un interrogatoire minutieux à la recherche d un éventuel traitement préalable. Evolution biologique Notre observation permet d illustrer l évolution des constantes érythrocytaires et des réticulocytes sous l influence du traitement substitutif instauré à J1 par voie intraveineuse. L hémoglobine ne commence à se corriger qu à partir du 6 e jour de traitement alors que les réticulocytes commencent à augmenter à partir du 4 e jour et explosent au 5 e jour où ils passent de 52, /l à 268, /l. Cette crise réticulocytaire traduit la reprise d une érythropoïèse normale, et précède de 24 heures l ascension de l Hb et du nombre de globules rouges. (figure 1). Insuffisance d apports Végétariens stricts Malabsorptions c gastriques : déficit électif en FI, maladie de Biermer, gastrectomies totales ou fundiques c intestinales : maladie d Imerslund (malabsorption congénitale en vitamine B12), lymphomes du MALT intestinaux, maladie de Crohn, anses borgnes, résections du grêle distal, insuffisances pancréatiques Troubles du transport c déficit en transcobalamine II Troubles du métabolisme c défaut de conversion en formes actives Médicaments Colchicine, néomycine, metformine, protoxyde d azote Tableau 1 - Principales causes des carences en vitamine B VGM (fl) Hb VGM J0 J1 J2 J3 J4 J5 J6 J7 J8 J9 J+ J+ 1 mois 2 mois Figure 1 - Evolution de l Hb, des réticulocytes et du VGM J1 J3 J4 HFR (%) J5 J6 MFR (%) LFR (%) J+ 1 mois Jours/mois J+ 2 mois Figure 2 - Evolution des différentes formes de réticulocytes (en %). La répartition des réticulocytes en fonction de leur degré de maturité varie de façon plus précoce encore (figure 2). Les réticulocytes immatures (HFR) commencent à augmenter dès le 3 e jour, atteignent leur maximum le 4 e jour pour diminuer ensuite progressivement au profit des réticulocytes matures (LFR). La répartition n est totalement normalisée qu au bout d un mois de traitement. Le VGM subit les variations liées à l évolution de l érythropoïèse sous traitement : initialement mégaloblastiques du fait de la carence, les globules rouges diminuent rapidement de volume dès le 1 er jour de traitement, puis le VGM augmente à nouveau vers le 4 e jour, lorsque le taux de réticulocytes augmente. Il est normal à J+1 mois. En résumé, le pic de HFR précède de 24 heures celui des réticulocytes, qui précède de 24 heures la correction de l Hb et du VGM. Conclusion Une carence en vitamine B12 doit être évoquée chez tout patient présentant une anémie macrocytaire. Les dosages biologiques doivent être faits avant tout traitement substitutif. Enfin, cette observation rappelle l absolue nécessité d un traitement substitutif par voie parentérale chez tout patient gastrectomisé, et ce, à vie. J7 J8 J9 15

14 BIOCHIMIE NOUVEAU le dernier-né Michel Guyon, Rémi Rabeuf, Roche Diagnostics, Grenoble de la technologie Roche Diagnostics Annoncé dans notre dernier numéro et présenté aux Journées Internationales de Biologie à Paris, en novembre 1998, l Integra 400 est aujourd hui disponible sur le marché français. Comme pour l Integra 700, la cassette réactif est au cœur de ce nouveau système. Conçu comme analyseur de paillasse, polyvalent ou dédié, équipé d un système d exploitation Windows NT, l Integra 400 est un analyseur hautement performant, avec un menu de plus de 130 applications. 16

15 BIOCHIMIE Analyseur polyvalent ou dédié L Integra 400 est un analyseur de biochimie multiparamétrique, sélectif, patient par patient, destiné à une utilisation polyvalente ou dédiée, en particulier comme analyseur de protéines. D une capacité de 36 tests en ligne, dont 4 ISE, avec une cadence pouvant aller jusqu à 450 tests/heure, l Integra 400 associe quatre technologies complémentaires : absorbance, turbidimétrie (avec détection vraie d excès d antigène), potentiométrie directe et indirecte, polarisation de fluorescence pour le dosage des médicaments et des toxiques, ce qui permet de disposer d un menu de plus de 130 applications. La cassette réactif Le format de la cassette réactif est identique pour tous les tests. Les réactifs sont liquides et prêts à l emploi pour la majorité des tests ; quand elle est nécessaire, la reconstitution de la cassette est automatique. La cassette réactif est l une des innovations majeures apportées par la gamme Integra. La stabilité des réactifs à bord peut aller jusqu à six mois. La calibration, linéaire et non linéaire, se fait à chaque changement de lot. A bord de l analyseur, la gestion des stocks est automatique, par code à barres. Le conditionnement d un réactif clos et la réfrigération des cassettes garantissent une meilleure sécuritéà bord. Un menu de plus de 130 applications Le large menu de paramètres permet une réelle consolidation de l activité du laboratoire sur un seul système. Enzymes, substrats, électrolytes, protéines spécifiques, médicaments, toxiques, et dépistage de drogues peuvent être réalisés sur l Integra 400. D autres paramètres sont en cours de développement. On peut citer quelques paramètres de choix comme HbA1c sur sang total, cholestérol HDL et LDL directs, CRP latex ultrasensible (technologie DuREL, voir page 32), ciclosporine. La richesse du menu protéines fait que l Integra 400 peut être utilisé comme analyseur dédié au profil protéique. Lecture instantanée des tubes et traitement immédiat de urgences. La maintenance de l appareil est facilitée par une gestion informatisée : la fréquence des actions de maintenance est paramétrable en fonction du volume d activité. 130 applications sur un seul système. Praticabilité et convivialité Grâce à un scanner laser, la lecture des tubes est instantanée et le traitement des urgences immédiat. Le random access permet le chargement en continu de l analyseur. L Integra 400 accepte les tubes primaires de 5, 7 et 10 ml ainsi que les godets Cobas et Eppendorf. Le chargement de l appareil se fait à l aide de portoirs linéaires de 15 tubes (pour les échantillons, les calibrateurs et contrôles), à raison de 6 portoirs simultanément, soit 90 échantillons. Son logiciel sous Windows NT, puissant et convivial permet notamment une visualisation des portoirs échantillons, la gestion des cassettes en temps réel et un affichage par multifenêtrage. 17

16 FORMATION Rémi Rabeuf, Roche Diagnostics, Grenoble Un cédérom profil protéique Apartir du constat, fait après plusieurs séances d enseignement post-universitaire, que les profils protéiques étaient peu connus donc Profils Protéiques de la biologie... à la clinique. Docteur P. MAURIN Docteur M.-A. FORQUET de DORNE J.-M. THIOLIERES peu prescrits, le Dr Maurin et le Dr Forquet de Dorne, du Centre hospitalier de Libourne, ainsi que Monsieur J.-M. Thiolières, biologiste au Centre hospitalier Pitié-Salpétrière à Paris, ont réaliséà la demande et en collaboration avec Roche Diagnostics, un cédérom de formation, destinéà mieux faire connaître le profil protéique et faciliter le dialogue biologiste-clinicien. CD-ROM PC Illustré par des cas cliniques concrets, et par des exemples de profils caractéristiques des grands syndromes biologiques (inflammatoire, immunité humorale, hémolyse...), ce cédérom constitue un des éléments d un enseignement beaucoup plus large, théorique et pratique, dispenséà l hôpital de Libourne, par le Dr Maurin et le Dr Forquet de Dorne, dans le cadre de stages de formation. Les profils protéiques contribuent au diagnostic d orientation et apportent aussi une aide précieuse dans le suivi des pathologies. Le Laboratoire de biochimie de l hôpital Robert-Boulin à Libourne réalise depuis 1989 environ 50 profils protéiques par jour, dont plus de 90 % sont des profils d orientation complets (à 10 protéines), les autres étant des profils de syndromes (profils ciblés), et des profils nutritionnels. Aujourd hui, quelque profils sont archivés! C est toute cette expérience et ce savoir-faire que les auteurs ont voulu transmettre à leurs collègues biologistes à travers ce cédérom. Le cédérom Profils protéiques de la biologie... à la clinique Le cédérom réalisé à la demande de Roche Diagnostics s adresse à un public très varié : étudiants, médecins, pharmaciens, biologistes, techniciens de laboratoire... Il s agit surtout d un outil de travail pour mieux approcher de façon pratique, clinique et biologique le monde des protéines humaines. Ce cédérom comprend plusieurs parties : présentation du profil protéique illustrée par un exemple concret et réel montrant l intérêt du profil d orientation dans un cas clinique fruste : celui d une patiente hospitalisée pour une fatigue persistante sans autres signes cliniques apparents. Le déroulement de son hospitalisation est décrit étape par étape jusqu au diagnostic final (carence martiale par saignement occulte due à une tumeur de l angle colique droit, objectivée par coloscopie à J+2), partie technique illustrée avec rappel des principales méthodologies d exploration des protéines : électrophorèse, immunofixation, immunoprécipitation en phase solide, liquide..., fiches signalétiques des protéines : douze protéines, les plus courantes, sont décrites : caractéristiques, 18

17 FORMATION propriétés, physiologie... et surtout toutes les causes pathologiques des augmentations ou diminutions. De nombreux schémas - dont certains interactifs - ou de notes (flags) de deuxième niveau sont proposés au lecteur, les grands syndromes biologiques : syndrome inflammatoire, réaction de l immunité humorale, hémolyse..., exemples commentés concernant les principales pathologies, un index alphabétique avec lien hypertexte permettant de retrouver à tout moment la signification d un mot, la bibliographie. Le service Roche Diagnostics dans le cadre du Profil protéique Aux biologistes utilisateurs de systèmes Integra ou Hitachi qui souhaitent développer, dans le cadre du profil protéique, leurs relations avec leurs prescripteurs, Roche Diagnostics propose toute une série de services : Logiciel profil protéique Développé sous environnement Windows 95, ce logiciel permet une édition couleur des profils protéiques, soit par saisie manuelle des données patients, soit de manière automatique par le biais d une connexion avec les analyseurs Hitachi ou Integra. Cédérom Profils protéiques de la biologie... à la clinique Décrit plus haut, ce cédérom peut être diffusé aux prescripteurs et aux biologistes. Dossier Le profil protéique, de la théorie à la pratique Il est rédigé par le Dr Maurin et le Dr Forquet de Dorne et peut vous être adressé sur simple demande*. Plaquette syndromes inflammatoires Cette plaquette d information permet une exploration biologique des syndromes inflammatoires, renseigne sur la conduite à tenir face aux résultats des paramètres biologiques, ainsi que sur l utilisation des marqueurs de l inflammation dans le cadre d un suivi thérapeutique. Stages d initiation et de perfectionnement sur le profil protéique Dispensés par le Dr Maurin et le Dr Forquet de Dorne, ces stages d immersion se déroulent sur deux jours au Laboratoire de Biochimie et Immunochimie du Centre Hospitalier de Libourne. Ces stages constituent une composante très attractive pour les biologistes, et unique en son genre : outre l approche théorique, la formation est axée sur la pratique quotidienne des commentaires et de l intégration clinique, et la collaboration étroite entre cliniciens et biologistes, mise en œuvre sur le site. Service d assistance à l interprétation du profil protéique Ce service consiste en vacations téléphoniques que Roche Diagnostics propose dans le cadre d un partenariat établi avec des consultants spécialisés : la consultation peut être assurée par fax (tracés des profils accompagnés des données cliniques et démographiques du patient) ou par téléphone. *Pour tout renseignement complémentaire et pour connaître les modalités des services proposés, contactez-nous. Tél Fax Assistance Aide à l interprétation Stages Profils 2 jours Profil protéique Les services Roche Diagnostics Profils Protéiques de la biologie... à la clinique. Docteur P. MAURIN Docteur M.-A. FORQUET de DORNE J.-M. THIOLIERES CD-ROM PC CD-Rom profils protéiques de la biologie à la clinique Logiciel profils protéiques Plaquette syndromes inflammatoires 19

18 IMMUNOLOGIE La sérologie de l hépatite B sur Elecsys 2010 Laurent Santucci, Roche Diagnostics, Meylan L application de l électrochimiluminescence (ECL) à la sérologie de l hépatite B signe une évolution remarquable dans ce domaine. Le rapport signal / bruit de fond très favorable qui caractérise cette technologie permet d obtenir les meilleurs couples sensibilité / spécificité. Des temps d incubation très courts (18 mn) associés à une cadence réelle de 81 tests/heure de l Elecsys 2010, améliorent considérablement la productivité du laboratoire. La disponibilité des quatre premières trousses de la sérologie hépatite B sur Elecsys 2010 répond ainsi parfaitement aux besoins les plus récents en infectiologie. Elle témoigne de la fusion réussie entre le savoir-faire Roche Diagnostics et l innovation technologique ECL. 20

19 IMMUNOLOGIE Ag HBs La sensibilité analytique de ce test (panel ADM : 0,1 ng/ml) permet une détection très précoce de l infection. Il réalise, de ce point de vue, la meilleure performance parmi tous les tests du marché en moins d une heure (figure 1). Grâce à une spécificité parfaite de 100 % (après répétition), on n observe aucun faux positif (figure 2). Par ailleurs, ce test permet une meilleure reconnaissance des mutants-déterminant a et répond ainsi aux exigences les plus modernes en virologie. En effet, les anticorps choisis par Roche Diagnostics, dirigés contre le déterminant a, sont capables de le reconnaître même lorsque des mutations surviennent à son niveau. Anti-HBs Ce test présente une linéarité de 2 à 1000 UI/ml, une spécificité de 99,8 % (avec un seuil à 10 UI/ml, selon des recommandations de l OMS). En conséquence, il y a peu de redosages en post-dilution et pratiquement aucun faux positif (figure 3). Anti-HBc Sa haute sensibilité < 0,5 PEI U/ml et sa spécificité de 99,8 % confèrent à ce test des qualités exceptionnelles : 100 % de sensibilité clinique (ADM) et très peu de faux positifs. Le pré-traitement réducteur automatique (9 mn) améliore la spécificité par destruction des anticorps HBc IgM aspécifiques (figure 4). Anti-HBc IgM Les principales caractéristiques de ce test sont sa haute sensibilité < 0,3 PEI U/ml, et une spécificité remarquable de 100 %. Son architecture immunologique innovante (immunocapture des IgM avec blocage spécifique des IgG et du facteur rhumatoïde, sans étape de lavage) démontre les possibilités illimitées de la technologie ECL. Ag HBe/Anti-HBe Ces tests seront disponibles prochainement. Sensibilité : - Ag HBe : < 0,3 PEI U/ml - Anti-HBe : < 0,2 PEI U/ml Spécificité : proche de 100 %. Ces tests permettront ainsi une parfaite détection des séroconversions Ag HBe/Anti-HBe et ne donneront pratiquement aucun faux positif. Rapport E/S Figure 1 - Ag HBs. Sensibilité Panel ADM. Nombre d échantillons Figure 2 - Ag HBs. Spécificité. Nombre d échantillons Figure 3 - Anti-HBs. Spécificité. Fréquence absolue (n) cut-off Concentration (ng/ml) Figure 4 - Anti-HBc. Spécificité. Ech 33 Rapport E/S Concentration (IU/I) N = 2000 donneurs négatifs Spécificité = 100 % N = 945 donneurs négatifs Spécificité = 99,8 % Rapport E/S (échelle inversée) Panel ADM (échantillons 33-39) : Sensibilité = 0,1 ng/ml Les temps d incubation très courts de 18 mn qui caractérisent la plupart de ces tests, associés à une cadence réelle de 81 tests/heure de l Elecsys 2010, améliorent considérablement la productivité du laboratoire. cut-off N = 989 donneurs négatifs Spécificité = 99,8 % 21

20 ORGANISATION Jean-Luc Courtial, Jean-Jacques Taris, Roche Diagnostics, Grenoble MPL, la station de travail qui change tout! La Lmultiplicité des opérations préanalytiques et la nécessité de travailler avec plusieurs automates font que les techniciens consacrent beaucoup de temps à la phase préanalytique et à la validation des résultats. Il fallait donc trouver un nouveau système pour faciliter ces tâches. C est ce que fait Roche Diagnostics en proposant le MPL, Moniteur des Processus de Laboratoire, dont l un des avantages est de pouvoir connecter en bidirectionnel sur un même poste de travail jusqu à trois analyseurs (en chimie clinique, immunologie, hématologie) tout en étant reliéà l informatique centrale du laboratoire. Un autre avantage réside dans l utilisation d un système d exploitation qui intensifie le mode multitâche et contrôle les opérations de routine en tâche de fond, tout en proposant des tableaux de bord pour suivre les processus de production de résultats. Cobas Core Avantages majeurs du système MPL L intégration de la phase préanalytique par le tri des tubes Le système MPL contrôle : - la réception des prescriptions, - la transmission hiérarchisée des demandes vers les automates. Un tri peut s effectuer en fonction des priorités de passage avec une scanette pour orienter les tubes vers tel ou tel analyseur. Par exemple, l identification du service prescripteur permet de passer en priorité les prélèvements venant d un service de soins intensifs. Le temps réel Le système MPL supervise : - la réception des résultats, - la demande de réanalyse et l interprétation automatisée du repassage. En cours de routine, l état d avancement des dossiers est présenté sur un tableau de bord (figure 1). On peut visualiser également l état des tubes pour connaitre à tout instant le travail des automates (figure 2). Le MPL propose une parfaite traçabilité des tubes depuis leur entrée dans le laboratoire, pendant leur traitement sur les systèmes, et jusqu au rendu des résultats. Elecsys

21 ORGANISATION Un exemple de combinaison avec le système MPL : la Solution Cobas Core-Elecsys Figure 1 - Gestion en temps réel : état d avancement des dossiers. Dans ce cas précis, MPL permet d exploiter la complémentarité des deux systèmes analytiques en termes de menu : la combinaison des deux automates sur un même poste de travail permet une consolidation unique avec plus de 50 paramètres disponibles en immunologie (voir encadré). D autres applications fédèrent sur un poste MPL des automates de chimie tels que l Hitachi 917, l Hitachi 912 ou l Integra 700 avec les automates d immunologie Cobas Core et Elecsys. Si nécessaire, plusieurs postes MPL en réseau permettent d optimiser l organisation du travail. Conclusion Figure 2 - Gestion en temps réel : état des tubes sur les automates. Figure 3 - Validation biotechnique fiable et personnalisée. La validation biotechnique fiable et personnalisée* Le système MPL assure : - une validation personnalisée (figure 3), - l émission conditionnelle des résultats vers l informatique du laboratoire. La validation peut prendre en compte un ensemble de critères : - par patient : âge, sexe, conditions particulières, - par service prescripteur : les bornes de validation sont adaptées aux pathologies rencontrées dans les services (cardiologie, oncologie, réanimation, pédiatrie...), - par utilisateur: accès hiérarchisé, biologiste, personnel de routine, de garde. Satisfaire aux exigences légales Deux modes de contrôle de qualité permettent de suivre les contraintes du GBEA : - le contrôle temps réel actif qui agit sur les filtres de validation biotechnique, - le contrôle de qualité long terme aisément consultable pendant trois ans, avec des commentaires associés si nécessaire. Intégration de logiciels satellites L environnement Windows NT permet d intégrer divers logiciels satellites d aide à l interprétation tels que profils protéiques, trisomie 21, bases de données spécialisées. * validation biotechnique : validation technique enrichie par des critères de validation biologique. Le système MPL est une nouvelle génération de terminal pour maîtriser et organiser les flux de travail. Il permet d améliorer la productivité et la qualité. La flexibilité des paramétrages apporte des réponses à la carte aux nouveaux besoins des laboratoires. MPL est un outil d organisation qui optimise le travail des automates de façon homogène et joue un rôle complémentaire aux informatiques de laboratoire, avec des applications spécifiques. Il facilite l intégration de la phase pré-analytique et la consolidation de l activité analytique de plusieurs automates. Il sécurise et simplifie les étapes de validation. Cobas Core-Elecsys : plus de 50 paramètres disponibles en immunologie Thyroïde TSH 3 e génération, FT4, FT3, T3, T4, Anti-TPO*, TG*, Anti-TG* Fertilité Estradiol, ßHCG, FSH, LH, Prolactine, Progestérone, Testostérone Marqueurs tumoraux PSA équimolaire, PSA libre, AFP, ACE, CA 125, CA 15.3, CA 19.9, CA 72.4, NSE, MCA, Cyfra 21-1, ß2 microglobuline Anémie Ferritine, B12, Folates, Folates érythrocytaires Marqueurs cardiaques CK-MB, Troponine T, Digoxine, Myoglobine Ostéoporose ß cross-laps*, Ostéocalcine*, Parathormone* Divers IGE, H.Pylori Hépatite A Anti-HAV, Anti-HAV IgM Hépatite B Ag HBs, Anti-HBs, Anti-HBc, Anti-HBc IgM, Ag HBe, Anti-HBe Hépatite C Anti-HCV* Rétrovirus HIV 1/2 DAGS, Ag HIV p24*, Anti HTLV 1/2, HIV combi (Ac+Ag)* Sérologie Toxo IgG, Toxo IgM recomb, Rubéole IgG recomb, Rubéole IgM recomb, CMV IgG recomb, CMV IgM recomb, HSV 1/2, HSV 2 IgG* Auto-Immunité Hep2 ANA*, dsdna*, SMP*, RnP* * En développement 23

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