4. DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROJET: LA 3 e CORRECTION DU RHÔNE

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1 RAPPORT DE SYNTHÈSE Troisième correction du Rhône 4. DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROJET: LA 3 e CORRECTION DU RHÔNE 4.1 PRINCIPES GÉNÉRAUX D AMÉNAGEMENT Rappel des objectifs L'ensemble du projet est dicté par l atteinte des objectifs qui lui sont assignés, à savoir: La sécurité durable qui passe par: la recherche d'un abaissement de la ligne d'eau, par un élargissement adapté (chap. 3.6 et 3.7), voire par un abaissement du lit un dimensionnement hydraulique adapté (chap. 4.2) la mise en place de concepts de gestions des débits robustes, en particulier vis-à-vis des risques résiduels (chap. 4.3) et du transport solide (chap. 4.5). L intégration des aspects environnementaux par: le développement d une majeure partie des fonctions nature du cours d eau dans l emprise dévolue à la sécurité la réalisation d élargissements ponctuels complémentaires, en lien avec le réseau écologique cantonal (REC). Une insertion harmonieuse du projet dans le territoire en recherchant: la cohérence avec les enjeux territoriaux et les concepts de développement de la plaine (chap. 4.13) à préserver les terres de meilleure qualité et à compenser les atteintes. Configuration générale Comme expliqué au Chapitre 3, le principe généralement retenu, en particulier suite aux consultations des Commissions régionales de pilotage (CORÉPIL), consiste à implanter l'élargissement sécuritaire minimal, en le complétant par des élargissements ponctuels qui s'appuient sur les opportunités que peut offrir le territoire. Rappelons que l'alternative que constituerait un élargissement intégré continu a été écartée du fait de son incidence plus lourde sur la plaine. Elle serait également beaucoup moins riche en termes de qualité et diversité des espaces et milieux créés. L'inscription du projet dans la plaine L'implantation de l'élargissement sécuritaire minimal s'appuie sur les principes décrits ci-après. Les emprises supplémentaires seront en priorité sur des secteurs de (relativement) moindre valeur ou qualité. Cette analyse se base tout d'abord sur l'occupation du sol actuelle ou envisagée, mais intègre également des notions de qualité des terres agricoles, d'ensoleillement, d'enclavement ou de potentiel de développement. Le déplacement d'une seule digue sera recherché autant que faire se peut, pour des raisons évidentes d économie et pour permettre de conserver sur l'autre digue le cordon boisé et les circulations de manière à minimiser les incidences de la phase de réalisation. En plaine, l image du Rhône est celle d un fleuve dynamique d allure naturelle; on recherche donc une géométrie souple dans ses formes, sans changement brusque de direction ni de cassure. En revanche, dans nombre de tronçons, le Rhône actuel s'appuie sur des infrastructures linéaires (A9, voies CFF). Ces grands alignements sont alors maintenus. Perspective type: Rhône et infrastructure. Les élargissements ponctuels Les élargissements ponctuels sont nécessaires pour que le projet puisse atteindre l'ensemble de ses objectifs. Leurs implantations répondent aux fonctions qu'ils doivent assurer: Sous l'angle de la sécurité, ces élargissements ponctuels permettent d'assurer une certaine régulation du transport solide. Leur largeur tolère une certaine «respiration du lit»: dépôts lors de la crue d'un affluent, puis reprise de ces matériaux, soit par les eaux du Rhône, soit par des extractions ad hoc. Lorsque la gestion des débits le demande, ils constituent également des zones de retour très favorables. Ces élargissements constituent des sites privilégiés de mise en valeur du fleuve et peuvent permettre le développement d'usages de loisir, détente ou récréation. Ces pôles d'attractivité s'insèrent dans les concepts de développement de la plaine et les renforcent. Peuvent également s'y développer des synergies efficaces avec d'autres domaines d'activités tels que l'hydro-électricité (et en particulier la gestion du marnage) ou l'extraction de graviers. Par leur ampleur, ils permettent le développement d'une pleine dynamique alluviale et l'installation des principaux milieux et biotopes associés au cours d'eau. Ce chapelet d'élargissements ponctuels constitue également un réseau de haltes et refuges vital pour la biodiversité de l'ensemble de la plaine, encore renforcé lorsqu'ils peuvent s'appuyer au mont. Perspective type: élargissement ponctuel. Perspective type: élargissement sécuritaire minimal. 52 La continuité de l'ensemble des fonctions de la plaine doit être assurée. Le respect de cette cohérence d'ensemble peut induire des écarts locaux par rapports aux principes d aménagement généraux. Leurs implantations visent à les insérer au mieux dans la plaine. Ainsi, des opportunités telles que d'anciennes forêts alluviales actuellement déconnectées du Rhône, une topographie favorable permettant d'éviter une arrière-digue, des terrains enclavés ou délaissés, sont favorables.

2 Troisième correction du Rhône RAPPORT DE SYNTHÈSE Exemple d'élargissement ponctuel implanté à une confluence importante, associé à une fonction de gestion du risque résiduel et connectant le Rhône à une ancienne forêt alluviale: Iles des Clous à Aigle. De manière générale, ces élargissements ponctuels pourront être réalisés en déplaçant l'une des digues, charge au Rhône de créer ensuite sa morphologie en allant éroder dans la terrasse alluviale qui lui est offerte. Cette dynamique pourra être localement initiée par des mesures simples et temporaires telles que des épis ou déviateurs, ou des affaiblissements localisés de la berge. Lorsque la topographie est favorable (rencontre avec le mont ou un cône de déjection), l'arrière-digue pourra être supprimée, permettant ainsi une liaison douce avec la plaine. Cela peut même permettre dans certains cas (tels les élargissements de la Borgne ou de la Fare) de maintenir dans la frange supérieure de la terrasse alluviale des usages compatibles avec leur caractère inondable. Vue en perspective d'un élargissement ponctuel avec suppression de la digue, berge érodable et terrasse inondable (avec possibilité de maintien d'usages). Les points particuliers Comme toute règle, ces principes généraux souffrent d'exceptions découlant de particularités locales. Les traversées urbaines Dans les agglomérations, les possibilités d'emprises supplémentaires sont extrêmement limitées par le bâti et les infrastructures. La dynamique naturelle du Rhône induira un abaissement du lit dans ces rétrécissements localisés, ce qui se révèlera très favorable pour le bon transit des crues. Les élargissements à l'amont et à l'aval font donc partie intégrante de la sécurité de ces agglomérations. En milieu urbain, c'est le caractère construit qui dicte la forme. Les berges seront réaménagées en favorisant des quais, promenades ou esplanades. En sus de leur bonne fonctionnalité hydraulique, il s'agit de recréer une relation forte et valorisante avec le fleuve tout en dégageant plus d'espace en pied pour le lit. Profil type urbain. Les secteurs sans intervention La troisième correction ne prévoit pas d'interventions dans les tronçons où le Rhône reste naturellement confiné par la topographie, tels que le Bois-Noir, le Bois de Finges et les gorges de la Vallée de Conches. Lorsque la capacité actuelle du lit est adaptée aux objectifs de protection, les interventions peuvent être limitées aux opérations de confortement des digues. Cela concerne principalement la vallée de Conches et, dans le Chablais, le secteur à l'aval des Iles des Clous. Les modifications du profil en long Examiné en détail, le profil en long du Rhône présente quelques accidents qui peuvent offrir des opportunités d'abaissement du lit, donc des lignes d'eau, et par conséquent des digues, ce qui permettrait une meilleure gestion du risque. La première limite à ces abaissements est leur incidence sur la nappe, et par là sur les pratiques agricoles, voire les bâtiments dans des secteurs de sols compressibles. Des investigations détaillées ont été menées pour identifier au mieux ces impacts. Ces abaissements doivent enfin pouvoir être garantis à long terme (pas de tendance à l'exhaussement). Au final, les tronçons remplissant ces critères se limitent au coude des Follatères à Martigny, à Sion, au secteur de Chalais, à l'amont du barrage de Susten et à Brigue. Comme mentionné précédemment, les secteurs urbains qui resteront dans un gabarit proche de l'actuel verront naturellement leur lit s'abaisser. 53

3 RAPPORT DE SYNTHÈSE Troisième correction du Rhône 4.2 LE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE Les crues passées ont montré les limites de la capacité actuelle du Rhône: celle-ci doit être augmentée pour garantir la sécurité requise. Le dimensionnement hydraulique va déterminer la largeur du lit futur, ainsi que la position du fond et la hauteur des digues. Débit de dimensionnement pour l aménagement du Rhône (Qdim) Pour le dimensionnement hydraulique du futur lit du Rhône, un débit de projet a été défini pour chaque tronçon du fleuve (Qdim). Cette valeur découle des concepts de gestion de débits définis tronçon par tronçon sur la base des critères suivants: Objectifs de protection des secteurs avoisinants qui ont été fixés sur la base du dommage potentiel dans la plaine du Rhône. De manière générale les valeurs suivantes sont utilisées: - Habitations et agriculture: protection au moins jusqu à un événement centennal Q100, - Centres habités denses, industries importantes, risques spéciaux: protection jusqu à un événement extrême Qext. Débit de dimensionnement du futur lit du Rhône. Qdim = Qex Qdim = Q100cible à Qext Qdim =Q100cible Qdim = inférieur à Q100cible Qdim non défini Prise en compte du cas de surcharge (chap. 4.3). Besoins des communes riveraines: augmentation du débit de dimensionnement permettant de renoncer à des arrières-digues, coûteuses en emprise, dans la plaine. Capacité d écoulement actuelle du fleuve: de manière générale, la capacité actuelle n est pas diminuée même si elle dépasse localement l objectif de protection nécessaire. Le futur lit du Rhône doit être dimensionné pour permettre le transit du débit de projet sans débordement ni rupture de digue. La largeur du lit et la hauteur des digues sont définies pour satisfaire ces exigences hydrauliques. Les débits de dimensionnement, issus des études hydrologiques de base (chap. 1.2), sont compris entre la crue centennale (Q100cible) et la crue extrême (Qext). L analyse des solutions de rétention a montré que les volumes de rétention disponibles ou à créer ne permettaient pas de garantir une réduction des sections (chap. 3.1 et 3.3). Il est beaucoup plus rationnel d utiliser ces volumes pour une meilleure gestion des crues extrêmes. Une augmentation du niveau de protection en principe de la crue centennale à la crue extrême a été appliquée à certains tronçons, après examen du cas de surcharge et d entente avec les communes concernées. Elle n a été admise que lorsqu elle était économiquement proportionnée. Le débit de dimensionnement se situe ainsi partout entre Q100cible et Qex. Il est représenté sur la figure ci-contre. Il peut être différent sur les deux rives en fonction des besoins locaux. Le calcul de la ligne d eau Le dimensionnement hydraulique du futur lit a été effectué à l aide d un modèle numérique de calcul de courbe de remous calé par l Ecole polytechnique fédérale. Le calcul stationnaire fournit pour chacun des 1432 profils en travers un niveau d eau et une ligne d énergie et cela pour chaque débit. La ligne d énergie représente le niveau théorique que peut atteindre l eau, en fonction de sa vitesse (énergie cinétique). Plus l eau s écoule rapidement, plus la ligne d énergie est élevée. Des effets locaux peuvent se produire comme par exemple la formation de vagues ou des remous lors d obstacles à l écoulement. Hormis les débits de dimensionnement déjà décrits, l hydraulique d une rivière est déterminée par la largeur, le niveau du fond, la rugosité du lit ainsi que par la pente longitudinale: Largeur du profil d écoulement: la partie du lit entretenue par l écoulement - la largeur de régime - a été calculée par un expert sur la base de la théorie de la largeur de régime de Yalin et da Silva, qui fournit les résultats suivants: 54 Largeurs de régime: Conches Aletsch Saltina Viège à Viège Viège Loèche Bois de Finges Navisence Navisence Borgne Borgne Dranse Dranse Evionnaz Lavey/St.Maurice Massongex Lac Léman largeur variable 60 m 70 m 75 m 80 m 90 m 95 m 60 m 95 m

4 Troisième correction du Rhône RAPPORT DE SYNTHÈSE Le profil type sécuritaire minimal (1,6 x la largeur actuelle) se compose principalement de cette largeur de régime et de l emprise nécessaire pour la protection de berge et les digues. Niveau du fond du lit: des formes du lit variables se développeront dans les élargissements sous forme de bancs de graviers, d affouillements, de chenaux de basses eaux, etc. Le projet prévoit dans certains tronçons Reckingen, Brigue, Steg, Leukerfeld, Chalais, St-Léonard, Sion et Martigny un abaissement actif modéré du fond du lit (par dragage). Ce fond peut également s abaisser naturellement par érosion ou monter par déposition. Puisque ces processus dépendent du bilan futur des matériaux charriés, la prédiction du niveau du fond à long terme a été effectuée par un expert à l aide d un modèle de charriage. L interaction entre le modèle de charriage définissant le niveau du fond du Rhône et le modèle hydraulique de calcul du niveau d eau se présente comme suit: Définition d un niveau de fond objectif sur la base d estimations sommaires et de calculs préparatoires. Optimisation des extractions des matériaux (emplacements, volumes extraits; chap. 4.5) permettant la stabilisation du fond à long terme. Simulation à long terme à l aide du modèle de charriage sur une période de 20 ans (Haut-Valais), respectivement de 27 ans (Valais romand). Intégration du niveau du fond issu de la simulation à long terme dans le modèle hydraulique et calcul définitif des lignes d eau et des hauteurs d énergie. Le modèle hydraulique effectue donc ses calculs avec un niveau de fond qui s établira à long terme après la réalisation du projet. Rugosité du fond du lit: les paramètres de rugosité du fond du lit ont été déduits à l aide d une formule empirique de la taille du granulat du matériel charrié. La rugosité des berges a été fixée à l aide de valeurs empiriques pour la végétation riveraine future et la protection des berges prévue. Ces paramètres ont été ajustés pour que les calculs correspondent aux niveaux mesurés lors des crues récentes. Pente longitudinale: la pente longitudinale globale est caractérisée par de longs tronçons à forte pente (Conches/Aletsch, Bois de Finges et Bois- Noir), avec des tronçons intermédiaires à faible pente, et ne peut être influencé dans le cadre du projet. Les conditions des pentes locales résultent du niveau du fond issu de la simulation du charriage à long terme. La revanche hydraulique. Hauteur de digue extérieur Revanche Ligne d énergie Niveau d eau Qdim La revanche fait partie intégrante du dimensionnement hydraulique. Elle désigne la différence de hauteur entre le niveau d eau du débit de dimensionnement Qdim et celui du couronnement de la digue. La revanche devrait couvrir les incertitudes suivantes: Effets dynamiques (formation de vagues): la revanche doit être supérieure à la ligne d énergie de l eau en écoulement. Incertitudes par rapport à la section d écoulement déterminante (changement de la largeur de régime ou du niveau du fond). Incertitudes de la détermination de la rugosité du lit. Incertitudes de la pente (évolution du fond). Incertitudes sur la stabilité des digues dans un écoulement à plein-bord. Gestion du cas de surcharge: écoulement sans danger d un débit résiduel dans le lit du fleuve supérieur à la crue de dimensionnement, à l aval d une zone de déversement (chap. 4.3) Imprécisions géométriques lors de l interpolation entre des profils en travers. Les auteurs du projet, les experts accompagnant le dossier et les représentants de la Confédération et des Cantons ont défini les règles suivantes pour la revanche: Revanches choisies dans le cadre du plan d aménagement: Digues hautes non renforcées (1.5 m et plus à l extérieur) Digues basses (jusqu à 1.5 m à l extérieur) Berge sans digue Digues submersibles, de déversement 1.0 m 0.5 m m 0.0 m De plus, la ligne d énergie (hauteur dynamique de l eau en écoulement) doit toujours se situer sous le couronnement de la digue. Moins la hauteur d une digue est grande, moins il y a de probabilité de rupture en cas de surcharge et moins il y a de dégâts. Pour une rive sans digue, l eau se déverse, en cas de surcharge, progressivement dans la plaine avec des intensités d inondation modérées. Une digue submersible est protégée contre l érosion et ne peut de ce fait se rompre. C est pour cette raison qu il est possible de renoncer à la revanche dans ces cas de figure. Dans une phase de projet ultérieure, la revanche peut le cas échéant être optimisée sur la base d études approfondies. 55

5 RAPPORT DE SYNTHÈSE Troisième correction du Rhône LA GESTION DES RISQUES RÉSIDUELS Principes de la gestion des risques résiduels L aménagement de la 3 e correction du Rhône apporte un gain énorme de sécurité par rapport aux crues. Une sécurité absolue n est néanmoins ni techniquement ni financièrement réalisable. Peu importe le niveau de protection, des événements extrêmes peuvent provoquer une surcharge du système et créer des inondations. Ce risque résiduel est considéré pour des crues très rares et significativement plus élevées que la Q100cible ou que la crue d octobre Dans le cadre d un projet, les processus qui peuvent se produire en cas de surcharge du système doivent être examinés. Le concept de protection contre les crues doit alors satisfaire aux principes suivants: Principes En cas de surcharge, le système de protection contre les crues doit se comporter de manière robuste et peu sensible. En cas de surcharge, des dommages d inondation limités sont admis. Mais il faut absolument éviter des processus soudains avec une évolution des dommages non contrôlable. Des ruptures de digues non contrôlées causant des inondations soudaines, rapides et dangereuses doivent être évitées par des restitutions maîtrisées d eau dans la plaine. Le déversement de digues hautes et non protégées ne peut être accepté à cause du risque de rupture brusque. Même en cas de surcharge, les risques résiduels doivent être minimisés autant que possible. Un comportement robuste et peu sensible du système est obtenu par l élargissement du fleuve et le respect d une revanche suffisante. Par ce biais, les niveaux d eau lors de crues sont abaissés de manière générale et la pression sur les digues est réduite. De plus, une augmentation du débit au-delà de Qdim induit une surélévation du plan d eau moins importante que pour un lit moins large. Exemple d un déversement latéral contrôlé avec couronnement mobile sur l Engelberger Aa, après la construction et lors de la crue Digues submersibles et déversements Des ruptures de digues non contrôlées doivent être évitées à tout prix aussi en cas de surcharge. Pour ce faire, la stabilité géotechnique des digues est améliorée et un système de déversoirs et de digues submersibles ainsi qu une revanche suffisante, permettent d éviter un débordement sur des hautes digues non protégées. Les systèmes à appliquer pour chaque déversoir et digue submersible doivent être examinés dans le projet de détail à établir. De manière générale, les possibilités suivantes sont offertes: Déversoir latéral avec un couronnement fixe. Déversoir latéral avec un couronnement mobile permettant un décalage du moment de déclenchement. Points de rupture préparés et contrôlés (digue fusible). Systèmes de déversement contrôlés (blocs basculants). Minimisation du risque résiduel Pour le cas de surcharge, les cartes du risque résiduel présentent des surfaces d inondation limitées et des corridors d évacuation de crues. Ces surfaces sont inondées progressivement, une fois le débit de dimensionnement du tronçon Qdim dépassé. Cela peut aussi concerner des bâtiments et zones d habitation. Pour minimiser le risque résiduel, il est nécessaire de décharger le surplus d eau du côté de la rive avec le plus faible dommage potentiel et de le faire transiter par des corridors d évacuation où les dommages causés sont moindres. Cela est plus acceptable économiquement que d inonder les deux rives de la plaine du Rhône. Le choix d une rive pour la gestion du risque résiduel est donc objectif: il se base sur le dommage potentiel et la faisabilité technique. Le fonctionnement hydraulique des corridors d évacuation doit être assuré pour faire transiter l eau déversée par le Rhône. Il n est pas possible de définir un couloir préférentiel dans des casiers hydrauliques d une étendue limitée. Pour limiter encore davantage le risque résiduel, le projet prévoit une série de mesures proportionnées dans la surface d inondation qui circonscrivent et canalisent l inondation pour protéger au mieux les centres habités et les sites à grand potentiel de dégâts. Des arrières-digues, des corridors d évacuation, des clapets anti-retour ou des stations de pompage sur les canaux font par exemple partie des mesures possibles. Concept prévu pour la gestion des risques résiduels Le risque résiduel après réalisation du projet est représenté en deux catégories: Surface touchée par des événements très rares (débits entre Q100cible et Qext) Corridor d inondation pour des événements extrêmement rares plus grands que la Qext. Le périmètre de ces surfaces a été calculé sur la base de relevés de terrains et de modèles numériques de terrain dans le cadre de la modélisation numérique en deux dimensions de la plaine pour la cartographie des dangers.

6 Troisième correction du Rhône RAPPORT DE SYNTHÈSE Les surfaces hors périmètre de risque résiduel sont protégées contre les crues prises en compte. Néanmoins un risque minime ne peut être exclu totalement parce que des événements et processus imprévisibles peuvent se produire lors de situation si exceptionnelles. Dans les couloirs de risque résiduel, la situation de danger par rapport aux crues n est nulle part aggravée, au contraire: dans toutes les surfaces et notamment celles restant dans des surfaces inondables et des corridors d évacuation, la protection contre les crues est améliorée de manière significative par rapport à l état actuel. La gestion concrète du cas de surcharge peut être résumée, par tronçon, comme suit: Conches Oberwald-Reckingen: des déversements progressifs à partir de Q100cible par dessus les berges non endiguées conduisent à des surfaces inondées localement délimitées. Conches/Aletsch Reckingen-Bitsch (secteur de gorge sans grandes surfaces inondables): en cas de surcharge des voies de transports peuvent être localement mises en danger par des instabilités de berges et des érosions latérales. Brigue-Gamsen: corridor de gestion du risque résiduel en rive droite à Naters et corridor en rive gauche au Glisergrund pour des événements extrêmement rares à partir de Qex. Brigerbad-Viège: corridor de gestion du risque résiduel en rive droite Brigerbad-Baltschieder pour des événements extrêmement rares à partir de Qext. Viège-Rarogne-Steg: corridor de gestion du risque résiduel en rive gauche Grosseya-Turtig-Schnydrigen pour des événements très rares à partir de Q100cible m 3 /s. Gampel-Loèche: corridor de gestion du risque résiduel en rive droite Gampel-Niedergampel-Getwing pour des événements très rares à partir de Q100cible m 3 /s. Loèche-Sierre: secteur dynamique de Finges. Risque résiduel limité par ligne de défense et intervention d urgence Sierre-Chalais: corridor de gestion du risque résiduel en rive gauche à l aval de la confluence de la Navisence pour des événements extrêmement rares à partir de Qex. Chalais-Borgne: corridor de gestion du risque résiduel en rive gauche Pramont-Granges-Poutafontana pour des événements très rares à partir de Q100cible +200 m 3 /s. Le corridor doit être optimisé hydrauliquement au resserrement vis à vis de l embouchure de la Lienne. Borgne-Sion: corridor de gestion du risque résiduel en rive gauche Borgne-Vissigen pour des événements extrêmement rares à partir de Qex. Sion-Riddes: corridor de gestion du risque résiduel en rive droite depuis Les Iles jusqu au pont CFF de Riddes, pour des événements rares à partir de Q100cible. Arrières-digues pour protéger les zones d habitation de Sion, Conthey, Vétroz et Ardon. Riddes-Saxon: corridor de gestion du risque résiduel en rive droite Saillon pour des événements très rares à partir de Q100cible m 3 /s. Arrière-digue à l aval de Mazembroz. Fully-Martigny-Vernayaz: corridor de gestion du risque résiduel en rive droite Mazembroz-Fully-Branson et corridor en rive gauche Drance- Vernayaz pour des événements extrêmement rares à partir de Qext. Dorénaz-Evionnaz: corridor de gestion du risque résiduel en rive droite Dorénaz-Collonges pour des événements très rares à partir de Q100cible m 3 /s. Evionnaz-Lavey-Massongex: tronçon de gorge et surfaces bien délimitées qui sont inondés progressivement, une fois le débit Q100cible dépassé. Massongex-Aigle: surface d inondation Massongex-La Vièze à partir de Qex. Corridor de gestion du risque résiduel en rive droite La Gryonne Grande Eau à l ouest de l autoroute pour des événements extrêmement rares à partir de Qex. Aigle-Vouvry-Lac: corridor de gestion du risque résiduel en rive droite Les Iles des Clous-Chessel-Noville-Lac pour des événements rares à partir de Q100cible. Arrières-digues pour protéger les zones d habitation. Aigle Dorénaz Fully Saillon Sion Sierre/Chippis Gampel/Steg Rarogne/Turtig Naters Reckingen Oberwald Vouvry 16 Massongex 13 Riddes Visp Brig/Glis Gestion du risque résiduel Qdim= Q100cible Corridor d évacuation dès Q100cible Qext Corridor d évacuation dès Qext Qdim= Q100cible - Qext Qdim= EHQ 57

7 RAPPORT DE SYNTHÈSE Troisième correction du Rhône BILAN DES MATÉRIAUX DE CHANTIER On distingue deux types de matériaux différents à gérer. D'une part les matériaux de chantier (chap. 4.4) issus de l'excavation nécessaire à l'augmentation de l'emprise du Rhône (remblai et déblai). D'autre part, les matériaux de charriage (chap. 4.5) transportés par les cours d'eau ou prélevés au niveau des gravières au fil de l'eau. Pour la gestion des matériaux de chantier, le bilan a été calculé entre les matériaux de déblais (digue à supprimer, élargissement) et les matériaux de remblai (nouvelle digue, autre stockage). Matériaux de chantier (déblai-remblai). V in Elargissement Digue à remplacer V out Banc alterné Emprise = Plan de situation 1: H digue (+1 m) Q100 Largeur de régime Digue existante Fond moyen La gestion des matériaux de chantier permet de réutiliser au mieux les volumes d'excavation en minimisant les distances de transport et par conséquent les coûts. Le but est d'avoir un bilan nul. La mise en décharge des matériaux est une opération très coûteuse et peut représenter jusqu à la moitié des coûts d un projet si aucune solution de réutilisation n est proposée. Plusieurs variantes ont été étudiées pour optimiser le bilan. Pour l'ensemble du tronçon Brigue-Léman (à l'exception des secteurs prioritaires qui ont déjà fait l objet d une analyse du bilan des matériaux), le volume total des déblais est de l'ordre de 15 millions de m 3. Près du tiers de ces matériaux, composés d éléments fins tels que des limons, peuvent être emportés par le Rhône sur la durée des travaux (5 millions de m 3 sur environ 30 ans). Profil de digue. 1 :3 à 1 : 5 Une partie des matériaux excavés pourra être utilisée pour la réalisation des nouvelles digues. Comme il s'agit de matériaux de mauvaise qualité, l'épaisseur des digues doit être augmentée. En se basant sur des digues nouvelles avec une largeur au sommet de 6 mètres et des pentes de rapport 1:5 du côté intérieur et 1:3 à l'extérieur (selon le profil de digue ci-dessus), les nouvelles digues utiliseraient un volume de l'ordre de 2.2 à 3.8 millions de m 3, selon la géométrie adoptée. Les digues plus larges seront plus robustes (moins sensibles à une érosion ou autre type de détérioration locale). Sur les grands élargissements, les volumes de déblai peuvent être réduits en considérant uniquement le déblai concernant la largeur de régime du Rhône («variante optimisée sans AFI»). Cette variante optimisée permet de réduire les volumes d'excavation de l'ordre de 2 millions de m 3 (maintenus dans le lit du Rhône). Les possibilités suivantes devront être encore explorées pour le stockage: une variante «optimisation avec AFI», avec d une part un stockage dans des zones de remblayage (volume indicatif: 1 mio m 3 ) destinées à la protection contre les crues et, d autre part, la réutilisation des déblais dans ou sous les sols agricoles pour en améliorer les aptitudes pédologiques dans le cadre de l amélioration foncière intégrale (volume indicatif 1.5 mio m 3 ); stockage dans les vieilles carrières avec amélioration paysagère ou par surélévation de terrains constructibles en zone à bâtir pour protection contre les crues (à étudier). Le graphique ci-dessous montre les volumes de déblai et remblai concernant les deux variantes mentionnées (variantes optimisées avec et sans AFI). 6 m 1 : 3 Bilan des matériaux de chantier Brigue Léman (déblai - remblai - bilan) Volumes (m 3 ) 0 Optimisation sans AFI Optimisation avec AFI Déblai Remblai Bilan Au total, les volumes de déblai sont estimés à près de 8 millions de m 3, avec une part de 45% pour le Bas-Valais (Martigny-Léman), 38% pour le Valais Central (Sierre-Martigny) et 17% pour le Haut-Valais (Brigue- Loèche). Les volumes de remblai peuvent varier selon les disponibilités entre 3.8 et 6.2 millions de m 3. L'excédent des matériaux se situe donc, selon ces deux variantes optimisées, entre 4.2 et 1.8 millions de m 3 pour l'ensemble du secteur Brigue-Léman (sans les mesures de la première phase).

8 Troisième correction du Rhône RAPPORT DE SYNTHÈSE 4.5 GESTION DES MATÉRIAUX CHARRIÉS Les matériaux de charriage sont amenés dans le Rhône au niveau des affluents et transportés le long du Rhône (chap. 1.3). Les gravières le long du Rhône jouent un rôle régulateur dans le processus de charriage et ont à long terme une influence importante sur le niveau moyen du fond du lit. La gestion de ce type de matériaux devra donc être adaptée au nouvel aménagement du Rhône, afin de garantir la stabilité du profil en long (c'est-à-dire du fond du Rhône, le long de l axe du fleuve). Globalement, comme le montre le tableau ci-dessous, Gestion du charriage: lieux de prélévement (gravières le long du Rhône). Gravière maintenue sans modifications Gravière maintenue, emplacement à optimiser Sites potentiels pour de nouvelles extractions les volumes de prélèvement auront tendance à diminuer de 7% environ entre l'état actuel et à l'état futur (projet), notamment dans le Bas- Valais (Martigny Léman) et dans le Haut-Valais (Vallée de Conches Loèche). Pour le Valais Central (Sierre Martigny), le bilan global restera stable. Les valeurs sont indicatives, car elles dépendent notamment de conditions hydrologiques très variables d une année à l autre. Il est important de retenir néanmoins que le profil en long défini peut être garanti sans un changement important des quantités extraites annuellement. Ces quantités seront précisées sur la base d observations. Annuellement, environ m 3 sont apportés dans le Rhône. Une meilleure gestion de ces matériaux implique une reconfiguration et une meilleure synergie entre les lieux de prélèvement, notamment au niveau des tronçons terminaux et aux embouchures des affluents. La majeure partie des prélèvements est effectuée entre Brigue et Martigny. La gestion doit toutefois pouvoir rester flexible, notamment sur le tronçon de Finges. Gestion des matériaux d'extraction. N Secteur A long terme Différence (m 3 /an) (m 3 /an) 1 Léman-Martigny % 2 Martigny-Loèche % 3 Loèche-Brigue % 4 Total % La carte ci-contre montre les principales gravières le long du Rhône permettant de maintenir à terme la stabilité du profil en long. D'autres prélèvements seront effectués au besoin aux embouchures des affluents (possibilité de déplacer / optimiser de certains lieux de prélèvements). 59

9 RAPPORT DE SYNTHÈSE Troisième correction du Rhône ENTRETIEN DU LIT ET DES BERGES Principes de base Les profils types du Rhône pour le PA-R3 ont été élaborés dans le but de limiter au maximum l entretien. Le concept de double lit dans lequel coule le Rhône aujourd hui (lit mineur bas et toujours en eau et lit majeur haut inondé en crues) est abandonné. Actuellement, sur ce lit majeur, la végétation se développe rapidement et demande un entretien régulier onéreux et néfaste à l environnement (suppression de milieux naturels et disparition de la faune), mais nécessaire pour l évacuation des crues car cet espace est pris en compte dans les calculs hydrauliques de dimensionnement de la 2 e correction. Gabarit d écoulement actuel (en haut) et élargi (en bas). Protection de berge et végétation Largeur de régime: fonction d écoulement de l eau Protection de berge et végétation La figure ci-dessus montre (en bleu) le gabarit d écoulement du profil actuel (2 e correction, figure du haut) et de l élargissement type prévu par le PA-R3. Le premier tient compte d un écoulement complet sur les lits mineurs et majeurs, ce qui exige un entretien régulier du lit majeur. Le second est fondé sur une largeur de régime auto-entretenue par le Rhône, et libre de végétation. La végétation peut croître sur les rives sans perturber l écoulement. Dans le profil type d élargissement sécuritaire (1,6 x la largeur actuelle de pied de digue à pied de digue), l espace où la végétation peut se développer (en vert) est nécessaire pour assurer la protection de berges. Les épis par exemple, ou les pentes de berge douces, permettent de stabiliser les digues. Concept d entretien A l intérieur de la largeur de régime, aucun entretien régulier n est nécessaire. Un suivi de l évolution du fond et de la morphologie permettra le cas échéant de définir la nécessité d entretiens épisodiques. Sur le parement intérieur des digues (zone de protection de berge), un entretien épisodique de rajeunissement pourra être effectué pour des raisons écologiques ou de stabilité de digue. Sur le parement extérieur de digue, en cas de pente de digue forte (profil géotechnique minimal), un entretien régulier (ou de la pâture) assurera la présence uniquement de végétation herbacée ou arbustive pour permettre le contrôle visuel de l état de la digue et ne pas la fragiliser. En cas de pente de digue douce (digue plus large que le profil géotechnique minimal), des arbres et arbustes pourront se développer sanas risque pour la sécurité. Ce choix de pente de digue et de végétation sera fait dans un stade ultérieur du projet, en prenant en compte les possibilités de synergie avec l agriculture. Pour les élargissements ponctuels, les principes ci-dessus s appliquent avec, en complément, l entretien de la végétation des terrasses alluviales. Il s agira soit d un entretien minimal en fonction des besoins écologiques, soit d un entretien régulier pour assurer le gabarit nécessaire à l écoulement de retour (pour les élargissements ponctuels servant à la gestion du risque résiduel). Finalement, des mesures de lutte contre les plantes envahissantes seront prises, particulièrement en phase de travaux et dans les premières années de colonisation par la végétation. Phase de transition Dans la phase de transition entre l aménagement et l entretien actuels et la situation future, la planification de réalisation de la 3 e correction sera prise en compte. L entretien sera diminué, pour réduire les coûts, dans les dernières années avant les travaux et adapté ensuite aux nouveaux profil et concept d entretien. Répartition des tâches et financement L entretien du Rhône incombe à l Etat, propriétaire du fleuve, qui délègue cette tâche aux communes riveraines. Il leur alloue pour cela une subvention de 70% et édicte des directives d entretien. Les tâches à effectuer et les principes à respecter feront l objet de contrats de prestations spécifiques. Entretien du lit majeur tel que pratiqué aujourd hui. Le Rhône futur maintiendra lui-même son lit libre de végétation sur la largeur de régime. Exemple de largeur de régime (sur la Gérine, Fribourg): le cours d eau auto-entretient son chenal d écoulement. La végétation peut se développer sur les rives sans influence négative sur l écoulement. Le Rhône pourra présenter un aspect similaire, avec des proportions différentes. Photo: M. Bernard

10 Troisième correction du Rhône RAPPORT DE SYNTHÈSE 4.7 EMPRISE ET POLITIQUE D ACQUISITION DES TERRAINS Emprise L emprise future du projet représente l ensemble des surfaces nécessaires à sa réalisation. Sont ainsi comprises dans l emprise les surfaces: du lit mineur et du lit majeur des terrasses alluviales des différents types de digues (existantes ou nouvelles) des arrière-digues. La sécurisation de la plaine nécessite une augmentation de l emprise actuelle du Rhône. Les élargissements sont par exemple indispensables pour assurer le transit des débits de dimensionnement et atteindre ainsi les objectifs de protection. Les emprises supplémentaires sont synthétisées pour chaque secteur (voir carte des «CORÉPIL» au chap. 2.5) dans le tableau ci-dessous. L emprise «supplémentaire» est égale à l emprise future moins l actuelle. Les chiffres ci-après se reportent au linéaire complet du Rhône, pour les deux cantons. Secteur Longueur [km] Emprise actuelle [ha] Emprise supplémentaire [ha] Chablais VD Chablais VS Martigny Sion Sierre Brig-Salgesch Oberwald-Brig TOTAL L emprise future du Rhône et par là-même l emprise supplémentaire touchent cependant des zones d affectation différentes. L emprise globale a donc été répartie en fonction de l affectation actuelle du sol. Type d affectation Emprise supplémentaire [ha] Zones d habitat 11 Zones industrielles et artisanales 36 Zones d intérêt général et sportives 56 Zones agricoles 376 Zones protégées 106 Aire forestière 121 Autres ou sans affectation 164 Les surfaces agricoles représentent près de 50% des emprises supplémentaires nécessaires au projet. Les zones à bâtir concernent quant à elles 12% des surfaces supplémentaires concernées. Un bilan de l emprise sur les surfaces d assolement (SDA) a aussi été effectué. Au total, 382 ha de SDA sont concernés, dont 27 ha dans le chablais vaudois. L analyse des emprises sous l angle des priorités de réalisation montre que 211 ha (dont 120 ha de surfaces agricoles) sont nécessaires dans la première étape du projet, soit jusqu à Type d affectation TOTAL 870 Emprise supplémentaire [ha] Pourcentage [%] Priorité 1 ( ) Priorité 2 ( ) Priorité 3 (>2030) TOTAL Politique d acquisition des terrains L Etat du Valais privilégie l échange de surfaces plutôt que l expropriation. Dans ce sens, il a mis en place une politique d achats de terrains à l amiable depuis fin A ce jour, cette démarche a permis l acquisition de 100 ha, en majeure partie agricoles. La réalisation, en parallèle de la 3 e correction, d améliorations foncières intégrales permettra d améliorer encore les possibilités d échange et de regroupement de parcelles. Le projet de la 3 e correction du Rhône prendra en charge le remplacement des infrastructures et des bâtiments présents dans la future emprise du Rhône. Ce principe n est cependant pas valable pour les infrastructures et les bâtiments situés à bien plaire dans les digues du Rhône (par ex. le gazoduc) ou dont la construction n est pas légalisée. 61

11 RAPPORT DE SYNTHÈSE Troisième correction du Rhône 4.8 ETAPES DE RÉALISATION DES MESURES Les différentes mesures de protection se feront en 3 phases principales: Phase 1: période de réalisation jusqu à 2020 Phase 2: période de réalisation Phase 3: période de réalisation après 2030 Les mesures les plus urgentes (priorité 1) ont été définies en fonction de l'importance des dégâts potentiels, du niveau de danger et de la coordination des mesures avec les travaux prévus sur les affluents. Ces mesures en priorité 1 peuvent être locales (renforcement de digues déficitaires) ou générales (traversée d'une ville par exemple). Les mesures les plus urgentes (priorité 1) sont localisées à Aigle-Monthey, Fully, Sion, Sierre-Chippis et Viège. Il s agit de grandes étapes. Des mesures plus ponctuelles peuvent être réalisées en parallèle. Il s agit principalement de réalisation anticipée de renforcements de digues dans des secteurs à risques de rupture élevés et à forte densité d habitation au voisinage immédiat de la digue (degré de danger élevé). Les secteurs déjà identifiés sont Port-Valais, Aigle, Collombey, Sion. A cela s ajoutent des mesures ponctuelles déjà planifiées, comme c est le cas dans la vallée de Conches à Obergesteln, ou à l amont du barrage d Evionnaz (extraction). Finalement, les aménagements de la 3 e priorité concernent les mesures les moins urgentes en termes de sécurité, comme par exemple la partie de la vallée de Conches jusqu'à Brigue, le secteur entre Martigny et Bex ou l embouchure au Léman. Il s agit à ce stade d une planification globale. D autres mesures anticipées des réalisations partielles du PA-R3 ayant une très grande efficacité pourront être également proposées ultérieurement. Les priorités données sont indicatives et peuvent encore être adaptées, notamment par rapport à des secteurs au fort potentiel de gain environnemental (delta du Rhône, par exemple) dont la réalisation peut être avancée si d autres sources de financement sont proposées. Différents degés de priorités des mesures : Priorité : Priorité 2 > 2030: Priorité 3 En deuxième priorité, il s agit également de zones à dégâts potentiels importants, mais dont la densité et l'urgence des objets à protéger sont moindres. Les principaux secteurs sont situés entre Riddes et Martigny, à l'aval des mesures prioritaires de Sion, Sierre et de Viège, ainsi qu'entre Brigue et Viège. 62

12 Troisième correction du Rhône RAPPORT DE SYNTHÈSE 4.9 SECTEURS DE PREMIÈRE PRIORITÉ DU PROJET Tronçons prioritaires Cinq zones principales ont été définies pour faire l objet de mesures prioritaires: 1) Secteur Monthey/Aigle (longueur 11 km, du km 9 au km 20) 2) Secteur Fully (longueur 1.8 km, du km 44 au 45.8) 3) Secteur Sion (longueur 7 km, du km 61.9 au km 68.9) 4) Secteur Sierre / Chippis (longueur 3 km, du km 79.2 au km 82.2) 5) Secteur Viège (longueur 7.8 km, du km au km 115.3) Coûts des mesures prioritaires Le coût total des mesures prioritaires s élève à 820 millions de francs répartis sur une durée d un peu plus de quinze ans. Pour le Canton du Valais, en se basant sur les montants annuels pouvant être engagés et l aide fédérale attendue, un budget annuel de l'ordre de 53 millions de francs est planifié pour ces mesures dans un programme de 12 ans. Elles permettront de protéger les zones à très hauts dégâts potentiels (environ 6,2 milliards): des zones à forte densité d habitations et à activité industrielle intense. Compte tenu du financement du Canton de Vaud dans le Chablais, le montant global d investissement pour la période peut être estimé à 700 millions de francs. Il permettra la réalisation d une majeure partie de ces mesures. Pour la mesure de Monthey/Aigle, le coût est de l ordre de 264 millions de francs (répartis entre les Cantons de Vaud et du Valais). A Fully, les mesures s élèvent à près de 85 millions de francs, tandis qu à Sion, elles sont de l ordre de 150 millions de francs. Pour Chippis, les travaux se dérouleront en deux phases, respectivement évaluées à 80 et 120 millions de francs. A Viège, le devis est estimé à près de 120 millions de francs. Secteurs des mesures de la première phase. Mesures prioritaires Monthey Aigle kilométrage: km 9.0 km 20 longeur: 11.0 km Mesures prioritaires Chippis kilométrage: km 79.2 km 82.2 longeur: 2.8 km Mesures prioritaires Sion kilométrage: km 61.9 km 68.9 longeur: 7 km Mesures prioritaires Visp kilométrage: km km longeur: 7.8 km Mesures prioritaires Fully kilométrage: km 44.0 km 45.8 longeur: 1.8 km 63

13 RAPPORT DE SYNTHÈSE Troisième correction du Rhône Situation des secteurs des mesures prioritaires Mesures prioritaires Chablais longueur: 11.0 km Mesures prioritaires Fully longueur: 1.8 km 64

14 Troisième correction du Rhône RAPPORT DE SYNTHÈSE Mesures prioritaires Sion longueur: 7.0 km Mesures prioritaires Chippis longueur: 2.8 km Mesures prioritaires Viège longueur: 7.8 km 65

15 RAPPORT DE SYNTHÈSE Troisième correction du Rhône 4.10 DEVIS ESTIMATIF DU PROJET Précision Le devis se basant sur une description des mesures telles que présentées dans l avant-projet de la 3 e correction du Rhône est établi avec une précision de plus ou moins 25% et tient compte de 20% de divers et imprévus. A ce stade, une très grande marge d optimisation des coûts existe et pourra être exploitée dans les phases ultérieures de développement du projet. Méthode L'estimation des coûts a été établie en fonction du degré de priorité (avant ou après 2020), du type d'aménagement (hydraulique, infrastructure, territoire) et du secteur géographique (Martigny-Léman / Martigny-Sierre / Loèche-Conches). Les aménagements hydrauliques concernent, outre les déblais et remblais, des éléments tels que les protections des berges et des pieds de digues avec des épis ou des enrochements. Les coûts pour les infrastructures comprennent les ponts, les routes, les bâtiments, les lignes électriques et les conduites qui sont touchées par la nouvelle emprise. Quant au territoire, il s agit essentiellement des coûts pour l'acquisition des terrains (selon qu il s agisse de zones agricoles, de zones industrielles, ou autres). A) Coûts globaux étape 1 Etape 1 (2020): 700 mios (636 mios VS, 64 mios VD) Les mesures prévues dans cette étape sont mieux connues car elles font l objet de projets spécifiques plus détaillés que le PA-R3. Leurs coûts sont présentés au chapitre précédent. Le montant total de ces mesures étant supérieur au budget de cette période, elles se poursuivront durant l étape suivante, sur une quinzaine d années au total. L avancement des travaux étant soumis à divers impondérables. Une planification roulante est prévue. Le principe de privilégier les mesures les plus efficaces sera cependant respecté. B) Coûts étapes 2 et 3 Les étapes ultérieures sont moins précisément connues, le devis est établi en deux parties, en distinguant le coût des aménagements hydrauliques, qui peuvent être calculés avec une assez bonne précision, des coûts complémentaires (infrastructures, AFI, achats de terrains,...) plus difficiles à évaluer à ce stade. Devis estimatif pour les travaux d aménagement hydraulique Etape 2 (2030): 500 mios Etape 3 (après 2030): 500 mios La description des étapes est fournie au chap Autres frais Aux coûts de l aménagement hydraulique se rajoutent les coûts suivants dont l ordre de grandeur peut être estimé: Les frais liés au déplacement et à la reconstruction d infrastructures (+ 15% à 20%) La participation de la troisième correction du Rhône aux AFI (évaluée à ce stade à 160 mios (+ 8 à 10%) Les coûts d achat de terrain et d aménagement du territoire (+ 5 à 10%) Les divers et imprévus (+ 20%) Les frais d études et taxes (+ 20 %). Financement La protection contre les crues est une tâche conjointe de la Confédération et des Cantons. Ceux-ci ont droit à un soutien financier fédéral: la loi sur l aménagement des cours d eau définit les principes de participation. Les indemnités peuvent varier selon certains critères relatifs à la qualité du projet. En cas de difficulté de financement de projets prioritaires par les Cantons, la participation fédérale peut être augmentée. Le taux de subventionnement maximum de la Confédération est de à savoir un taux de 65%. En raison de l intérêt pour la sécurisation de l autoroute A9, une contribution directe de l Office fédéral des routes est également prévue. Un modèle de répartition des coûts a été développé par le Canton du Valais et doit faire l objet d une décision au niveau fédéral. Aujourd hui, la participation financière de la Confédération au projet n est pas encore connue. L importance de cette contribution nécessite une décision au niveau du Parlement fédéral afin de libérer des crédits spécifiques pour une première étape de travaux prioritaires. Les discussions au sein du Parlement seront prochainement initiées. Après déduction de la participation fédérale, et en se basant sur leurs lois, les Cantons de Vaud et du Valais peuvent faire appel aux personnes morales du domaine public ou privé, pour autant qu ils retirent des avantages des mesures. Au niveau de la Confédération, l armée ou les CFF peuvent notamment être appelés à participer. Les critères pour définir ces contributions seront établis prochainement. En Valais, selon la loi cantonale sur l aménagement des cours d eau de 2007 (LcACE), les communes participent à l aménagement du Rhône par une contribution de 20% des coûts restant reconnus après déduction des participations de la Confédération et d éventuelles contributions de tiers mais au maximum de 5% des coûts totaux reconnus. La quote-part des intéressés (communes du même bassin hydrographique, collectivités et personnes morales ou physiques bénéficiant du projet, etc.) sera fixée par le Conseil d Etat sur préavis de la commission rhodanique, en tenant compte du degré d intérêt de chacun. 66

16 Troisième correction du Rhône RAPPORT DE SYNTHÈSE 4.11 RELATION COÛT - BÉNÉFICE Le ratio dommage potentiel / coût du projet est un indicateur essentiel. Il est en effet utilisé au niveau fédéral pour définir les priorités de réalisation. Un ratio supérieur à 5 signifie un degré de priorité maximal. Ce ratio varie beaucoup en fonction des étapes de réalisation. La première étape ( ) permet d épargner environ 6 milliards de dégâts potentiels grâce à 700 à 800 millions d investissements (cf.graphique ci-contre). Le ratio dommage potentiel / coût du projet étant très favorable, cette étape sera vraisemblablement classée en première priorité par la Confédération. Elle fait l objet d une planification spécifique au niveau valaisan. Une démarche similaire est en cours à la Confédération et dans le Canton de Vaud. Les étapes suivantes présentent un ratio moins intéressant. L analyse de leur relation «coût / bénéfice» fera l objet d une étude détaillée dans le cadre de la révision du PA-R3 en 2020 (le PA-R3 est valable 10 ans selon la loi, puis fait l objet d une révision). L évolution dans le temps de la relation «coût / bénéfice» de l ensemble du projet est représentée ci-contre jusqu à l'horizon 2050 (fin supposée de l ensemble des travaux de la 3 e correction du Rhône), en considérant les trois étapes de réalisation. Avec la réalisation des mesures de première priorité (d ici 2020), la réduction des dégâts potentiels est de l ordre de 70% (pour environ 30% des coûts du projet). L intensité des travaux étant relativement constante au fil du temps, leur coût sur toute la durée de réalisation reste stable. En revanche, les dégâts potentiels diminuent rapidement au début, soulignant ainsi la pertinence de l adoption des mesures les plus urgentes. La dernière étape, dont le ration coût bénéfice est peu favorable, reste nécessaire pour assurer la cohérence et le fonctionnement d ensemble de l aménagement. Relation «coût / bénéfice» des mesures par phases d aménagement. Durant la première phase d aménagement, les dégâts potentiels diminuent fortement, mettant ainsi en évidence l importance des mesures prioritaires. 67

17 RAPPORT DE SYNTHÈSE Troisième correction du Rhône 4.12 PLAN D INTERVENTION D URGENCE Ce chapitre s attache principalement à la description des principes d intervention d urgence basés sur le PA-R3, après avoir rappelé les éléments essentiels de la situation actuelle. Situation actuelle Dans la situation actuelle, des débordements et ruptures de digues peuvent survenir pour des crues de temps de retour de 50 ans déjà. Les Cantons de Vaud et du Valais ont défini, sur la base de la capacité actuelle et de la résistance des digues, un système coordonné de suivi des crues et d intervention d urgence. Dans le Chablais, des seuils unifiés d alerte et d alarme ont été défini par les deux Cantons. Le processus général d organisation pour l alarme et l intervention d urgence pour le Valais a fait l objet d une réflexion spécifique et a été consolidé dans le Plan Sectoriel Rhône. Il est repris à la figure précédente. Une cellule de gestion d intervention d urgence (CIR) a été constituée. Elle est chargée d appuyer les communes dans leur tâche de suivi du Rhône en crue et de coordonner les actions intercommunales sur le terrain. La cellule scientifique de crise (CERISE), assure notamment le suivi et les prévisions de crue, et propose des consignes de gestion des barrages via le programme MINERVE (chap. 3.2). Plan d intervention d urgence basé sur le PA-R3 Le Plan d'aménagement du Rhône (PA-R3) définit une stratégie de gestion des crues liées au fleuve, de sa source au Léman. Dans ce contexte, des niveaux de protection ont été définis et les zones pouvant être sujettes à débordement pour des crues supérieures à la crue centennale, mais inférieures à la crue dite extrême, sont identifiées (chap. 4.3). Grâce à cela, les points de débordement (digues submersibles) et de retour au Rhône sont localisés et la gestion de crise grandement facilitée. L'intervention d'urgence reste cependant nécessaire et doit être convenablement préparée. Prévisions météo Régulation des barrages Légende Cotes d alerte Rhône CERISE (Cellule scientifique de crise) MINERVE Etat Major Catastrophe EMC communal Prévision, gestion des barrages Organisation générale de l alarme et de l intervention d urgence en Valais Pour le Rhône Événements CEN CECA VS Etat Major Catastrophe EMC communal Etat Major Catastrophe EMC communal Alarme Evacuation Intervention Alerte, Alarme, Conduite de crise Situation de danger PC de crise SRCE Bas-VS Scénarios (débordement rupture...) Plan d intervention d urgence VS Cellule Intervention Rhône CIR Tableau de bord MINERVE PC de crise SRCE Centre-VS Gestion des Débits, Digues fusibles PC de crise SRCE Haut-VS Observation de terrain et appui aux communes pour Intervention d urgence Rhône Cadre légal et objectifs La définition du concept d'intervention d'urgence doit se faire selon les directives et recommandations nationales et cantonales existantes, la priorité étant donnée à la protection des personnes. Sur le territoire valaisan, les mesures d'intervention d'urgence sont présentées dans les fiches de coordination relatives aux dangers naturels du Plan directeur du cantonal et les actions sont supervisées par la Cellule d'intervention Rhône (CIR). Dans le Canton de Vaud, la fiche E13 du Plan directeur cantonal dresse les grandes lignes de la protection contre les dangers naturels, et des Plans d'alarme et d'intervention sont préparés ou sont en préparation pour le Rhône vaudois. Selon les débits atteints par le fleuve, différentes entités sont mobilisées. Elles restent cependant toutes sous la responsabilité de l'etat Major cantonal de conduite. Les mesures sont en principe identifiées et définies pour les crues excédant la crue centennale (Q100 voir chap. 1.2). Pour les crues dépassant la crue extrême (Qext), les seules mesures définies sont celles visant à sauver des vies humaines en évacuant les zones habitées, ainsi que celles visant la prévention des dommages indirects mettant en péril des vies humaines ou pouvant produire une catastrophe écologique de grande ampleur (dommages induits par exemple par des matières dangereuses ou des usines de produits chimiques). La mise en œuvre des mesures s'inscrit dans le cadre existant pour les interventions d'urgence en cas de catastrophes. Il convient cependant de définir le déploiement des forces et des interventions au sein des communes et des Cantons. Ainsi, par exemple, la gestion préventive des aménagements hydroélectriques est du ressort des autorités cantonales. 68

18 Troisième correction du Rhône RAPPORT DE SYNTHÈSE Mesures d'intervention (voir aussi chap. 3.5) Les mesures décrites ci-après sont déclenchées en fonction des prévisions de crues faites par la surveillance météorologique et des niveaux observés à l amont dans le Rhône et ses affluents. Selon l importance de la crue, elles peuvent s additionner. Crue inférieure à la crue centennale (Q100) La surveillance des digues doit se faire par tronçons. Une restriction d'accès doit être mise en place en cas de crue. Il convient de ne pas circuler sur des digues fusibles ou à proximité. La gestion du réseau hydraulique secondaire (affluents, canaux) doit être définie en détail dans le cadre des projets d'exécution de l'aménagement afin d'éviter la propagation d'une inondation à travers ce réseau. Des organes tels qu'écluses et clapets anti-retour peuvent être installés à cet effet. La surveillance des confluences avec les cours d'eau latéraux permet d'identifier des apports importants de sédiments ou de corps flottants générateurs d'embâcles. Une restriction d'accès aux ponts doit être mise en place. Crue supérieure à la crue centennale mais inférieure à la crue extrême (Qext) L'évacuation des zones de gestion du risque résiduel pour des crues supérieures à la crue centennale, mais inférieures à la crue extrême, peut être décidée si une telle crue devient probable. De plus, les consignes d'exploitation des organes de gestion du réseau hydraulique secondaire peuvent être modifiées. Enfin, il convient, le cas échéant, de mettre en place des dispositifs locaux de protection afin d'éviter la propagation de l'inondation ou de protéger des objets spécifiques. Crue égale ou supérieure à la crue extrême Les couloirs d'évacuation des crues extrêmes sont des zones étendues, parallèles au fleuve sur lesquelles l inondation est circonscrite en cas de crue supérieure à la crue extrême. Leur évacuation préalable est donc nécessaire. Certains sites doivent faire l'objet d'une protection spécifique en raison de leur dangerosité pour les hommes et l'environnement. La sécurisation de ces sites doit se faire en coordination avec leurs propres équipes de sécurité et leur protection consiste essentiellement en la mise en place de mesures telles que des barrières étanches. La fermeture de routes (grands axes) ou de voies ferrées peut se révéler nécessaire, en particulier pour interdire l'accès aux couloirs d'évacuation des crues. Il convient cependant de conserver un réseau de communication longitudinal et transversal (réseau d intervention d urgence ou vital). 69

19 RAPPORT DE SYNTHÈSE Troisième correction du Rhône 4.13 MISE EN OEUVRE DU PROJET DE 3 e CORRECTION DU RHÔNE EN LIEN AVEC LE DÉVELOPPEMENT DE LA PLAINE Le chapitre 3.11 a mis en évidence la nécessité d insérer au mieux le projet de 3 e correction du Rhône dans le territoire et d exploiter les potentiels de synergie mis en évidence par les concepts de développement de la plaine établis à l échelle régionale. La poursuite de ce processus d interaction lors des phases ultérieures de mise en oeuvre, par tronçon, de la solution retenue dans le PA-R3 peut être illustré à l aide de l exemple du projet de sécurisation du secteur prioritaire Sierre-Chippis contre les crues du Rhône, récemment mis à l enquête publique, ou encore par l exemple du projet de Pramont. L exemple de la mesure prioritaire Sierre-Chippis En collaboration avec la Commune de Sierre, la Commune de Chippis et Sierre Région, une réflexion globale a été menée en vue d une valorisation urbanistique et paysagère de la zone d étude en lien avec la mesure prioritaire de Sierre-Chippis et les intentions de développement des communes riveraines (étude de contextualisation urbanistique et paysagère). Les propositions d aménagement dans la zone d étude. A Sierre, la mesure prioritaire a fait l objet d une réflexion globale en vue d une valorisation urbanistique et paysagèrele long du secteur d élargissement du fleuve. Ici, le lien avec secteur de loisir détente du lac de Géronde. Cette appréhension globale du territoire a permis de dégager diverses propositions d aménagement en vue de reconsidérer l urbanisation du secteur autour du pont entre Sierre et Chippis et de favoriser le contact de la population riveraine avec le fleuve. Certaines propositions ont été directement intégrées dans la mesure prioritaire Sierre-Chippis: c est le cas par exemple pour la réalisation d une terrasse en rive droite au pied de la Colline de Géronde, ou la création d un cheminement de mobilité douce en rive gauche le long de l usine Alcan (cf. plan ci-dessous). D autres seront réalisées de manière coordonnée, mais indépendamment du projet : réalisation d un espace public reliant le site de Géronde au Rhône via l établissement d un plan d aménagement détaillé sous la responsabilité de la Commune de Sierre. L exemple du secteur de Pramont Une démarche similaire a également été engagée dans le secteur de Pramont où un élargissement ponctuel important du Rhône est projeté. A partir de l identification des enjeux du secteur réalisée dans le cadre de l établissement du concept de développement de la plaine (cf. cidessus), le projet territorial Pramont vise à proposer une vision spatiale qui intègre les différentes fonctions de cet espace qui soit compatible avec le Plan d aménagement du Rhône. Les premières propositions d aménagement du secteur sont présentées dans le plan d intentions page suivante. Le «territoire à enjeu» de Pramont tel qu il a été identifié et décrit dans le CDP de la Région de Sierre. Par ailleurs, en vue de faciliter la mise en oeuvre des propositions faites et de permettre la réorganisation du territoire qui en découle en particulier des surfaces agricoles, une étude d opportunité d amélioration foncière intégrale est menée en parallèle sur le secteur, selon le périmètre indicatif mentionné dans le plan ci-dessous. 70

20 Troisième correction du Rhône RAPPORT DE SYNTHÈSE Plan d intentions du projet Territorial-Pramont. 71

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