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1 2007 Technologie des procédés de construction Diallo Diaraye Ringenbach Laurence [L ETANCHEITE] Toitures terrasses Toitures terrasses jardin Le terme étanchéité désigne tout ouvrage ayant pour objet de rendre étanche une paroi : toiture terrasse, mur enterré, etc., et le résultat d un tel ouvrage. (Dicobat, Jean de Vigan, page 359, éditions Arcature, 1992)

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3 1. NORMES, DTU, REGLES DE CONSTRUCTION Nous avons recensé sept Documents Techniques Unifiés (DTU) concernant l étanchéité des toituresterrasses et des toitures végétalisées. Voici leur liste et leur résumé : 14.1 NF P (mai 2000) : Travaux de bâtiment Travaux de cuvelage Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Erratum (novembre 2000) (2ème tirage) (Indice de classement : P11 221) Ce DTU s adresse aux structures résistantes en béton de granulat courant. On s intéresse ici aux domaines d application des cuvelages avec différents revêtements d imperméabilisation, aux règles techniques de conception et de calcul. Ce document est scindé en deux parties : PARTIE 1 : Travaux de bâtiment Ce document définit les conditions de mise en œuvre de cuvelage des parties immergées de bâtiments ayant une structure résistante, des retours, et des ouvrages solidarisés réalisés en béton. PARTIE 2 : Travaux de bâtiment Marchés privés Ce document définit les causes spéciales des marchés de travaux de cuvelage passés avec une entreprise de gros œuvre ou d étanchéité NF P (septembre 1993) : Maçonnerie des toitures et d'étanchéité Gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité Cahier des clauses techniques + Erratum (février 1994) + Amendement A1 (juillet 2000) (Indice de classement : P ) Ce document a pour objet de donner les règles nécessaires à la réalisation du gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité (par référence aux DTU 43.1 et 43.2). Et cela afin d'éviter les désordres des éléments sous jacents, et d'assurer à l'étanchéité un support adapté à son bon comportement. La présente norme s'applique au gros œuvre en maçonnerie des toitures à pente nulle, plates ou inclinées, ce qui concerne les toitures inaccessibles et accessibles (piétons, véhicules), les toitures jardins, les toitures techniques et les balcons et loggias surmontant des locaux. Les maçonneries en béton visées sont celles de béton de granulats courants. Les dispositions du présent texte sont valables pour des constructions d'usage courant réalisées en France métropolitaine : En climat de plaine ; En climat de montagne (voir article 8) caractérisé par une altitude > 900 m NF P (septembre 1993) Maçonnerie des toitures et d'étanchéité. Gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité La présente norme à pour objet de définir les clauses spéciales des marchés privés des travaux de gros œuvre en maçonnerie des toitures, destinés à recevoir un revêtement d'étanchéité RINGENBACH LAURENCE Page 3

4 par référence à la norme NF P (référence DTU 20.12). Les travaux d'étanchéité faisant l'objet de la norme NF P (référence DTU 43.1) et NF P (référence DTU 43.2) NF P (novembre 2004) : Travaux de bâtiment Etanchéité des toitures terrasses et toitures inclinées avec éléments porteurs en maçonnerie en climat de plaine Partie 1 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P ) La présente norme s'applique au gros œuvre en maçonnerie des toitures à pente nulle, plates ou inclinées (voir pour la définition l'annexe B, paragraphe B.2). Les ouvrages concernés sont les suivants : les toitures inaccessibles, les toitures accessibles (piétons, véhicules), les toitures jardins, les toitures techniques et les balcons et loggias surmontant des locaux. Cette norme donne la composition des ouvrages d étanchéité (panneaux isolants, protection ), les critères de choix des matériaux, les clauses administratives et enfin un guide pour la rédaction des documents particuliers du marché, la préparation et l organisation des travaux, destiné au maître d ouvrage NF P (juin 1995) : Mise en œuvre des toitures en tôles d'acier nervurées avec revêtement d'étanchéité Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P ) Le document définit l exécution des ouvrages de ce type et leur composition ainsi que les clauses administratives concernant les travaux NF P (mai 1993) : Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois avec revêtements d'étanchéité Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (décembre 1995) (Indice de classement : P ) Ce document donne les ouvrages entrant dans l exécution de ce type de toiture, la structure porteuse qui reçoit l ouvrage, les conditions d emploi de ce type de toitures et les clauses administratives relatives aux travaux. On y classe ces toitures en quatre types (toitures chaudes isolées et non isolées, toitures froides ventilées (isolées ou non) NF P (novembre 2002) : Travaux de bâtiment Réfection des ouvrages d'étanchéité des toitures terrasses ou inclinées Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P ) Ce document définit les clauses techniques d exécution des nouveaux ouvrages, les types de toitures classées en fonction de leur accessibilité et des éléments porteurs relativement à cette réfection. Il donne aussi les dispositions générales à prendre en compte (nature du revêtement existant, hygrométrie ) et les clauses administratives. RINGENBACH LAURENCE Page 4

5 2. CONCEPTION DU LOT ET COUPES TECHNOLOGIQUES, TERMINOLOGIE Qu est ce qu une toiture terrasse? La toiture terrasse est un ouvrage qui sert à abriter et se caractérise par une pente inférieure à 5%. On note p la pente et on distingue : Les toitures sans pente pour p<1% Les toitures terrasses plates : 1< p <5% Ce type de couverture présente l avantage de rentabiliser l espace construit (du fait de l absence de combles) par l aménagement de la terrasse (parking, jardin ), il permet également de supprimer la charpente. Parmi les fonctions que doit assurer la couverture, l étanchéité et l évacuation des eaux sont essentielles. Choix du système d étanchéité Le choix de l étanchéité dépend de plusieurs critères : S il s agit d une réfection ou d une construction neuve. La nature du support d étanchéité et celle de l élément porteur (ciment, bois, acier), par rapport aux charges mécaniques et à la technique la plus adaptée. L usage de l ouvrage : dans le cas des toitures terrasses par exemple, il est indispensable de savoir si elle est accessible ou non. Existence d une isolation : sa nature, son type (isolation sous étanchéité ou étanchéité inversée) ; les propriétés de l isolant. Connaître l environnement de l ouvrage : climat, altitude, présence de la nappe phréatique (pour les ouvrages enterrés). Technique de mise en œuvre Charge totale admissible de l ouvrage RINGENBACH LAURENCE Page 5

6 Les revêtements d étanchéité Feuilles bitumineuses Elles sont constituées : o D une masse bitumeuse d enrobage : bitumes modifiés ou soufflés (oxydés). Ce sont les chapes de bitume armé et les feutres bitumés. Elle est caractérisée par deux données : le ramollissement donné en degré Celsius (NF T ) et la pénétration donnée en dixièmes de millimètres o D armatures: Support pour la masse bitumeuse. Elles peuvent être en feutre non tissé, en toile pour les bitumes oxydés, et minérales ou synthétiques pour les bitumes modifiés. o D un traitement de surface pour éviter le collage entre les spires du rouleau (autoprotection, film plastique pour faciliter le soudage, complément d indépendance ). Bitumes oxydés (obtenus par soufflage) Elles sont appliquées en multicouches. Un renforcement est en général utilisé pour protéger le revêtement des fissures et du poinçonnement. Bitumes modifiés Les bitumes modifiés se caractérisent par l ajout de produits de synthèse dans le but d améliorer l élasticité et la pliabilité à froid. Les armatures utilisées dans ce cas sont minérales ou synthétiques. Feuilles synthétiques Elles sont employées en monocouche et sont constituées de feuilles préfabriquées souples à base de résines de hauts polymères de synthèse associés parfois à des adjuvants et des armatures. Elles sont aussi mises en place par collage ou soudage. Elles peuvent être laissées apparentes, placées sous des protections rapportées ou sous des dalles sur plot pour les toitures accessibles aux piétons. Revêtements en asphalte On les utilise pour les toitures de pente inférieure à 3%. Ils sont coulés sur place et à chaud. Ils sont constitués d un assemblage de mastic (mélange de bitume et de fines) et d un squelette minéral (sable et gravillons). Le mélange en différentes proportions donne : Asphalte pur et sablé Asphalte gravillonné utilisé pour la protection, le dallage et le revêtement. On distingue trois types de revêtements : Type A : Utilisé pour toutes terrasses ; Asphalte pur (5mm) + asphalte sablé (15 mm). La protection est obligatoire. Type P : Toitures accessibles aux piétons (protection dalle sur plot), poids lourds (protection en dur) et les véhicules légers (uniquement sur support en maçonnerie); Type A + asphalte gravillonné. RINGENBACH LAURENCE Page 6

7 Type rampe sur support en maçonnerie: elles sont constituées de deux couches d asphalte gravillonné séparées par une résille de verre et sont accessibles à la circulation des véhicules. Revêtements en résine ou système d étanchéité liquide Le revêtement est appliqué en projection ou à la brosse, élaboré directement sur le support en système multicouche. Avec ce type de revêtement en général il faut obligatoirement disposer un écran entre l isolant et l étanchéité afin d assurer la continuité du support. Ce qui induit un coût supplémentaire. Il est plus avantageux de faire une toiture inversée ; le poids de la résine étant de 3kg /m 2, les panneaux isolants sont lestés à l aide de gravillons empêchant ainsi l envol du revêtement. Le système doit être posé sur un support peu susceptible de se fissurer. Revêtement en mousse de polyuréthane projetée Ce procédé vise à associer la résine qui à l avantage d avoir un poids faible et la mousse de polyuréthane qui réunit les propriétés de matériau étanche et isolant. Mais elle est très sensible aux conditions atmosphériques (température, rayons UV, hygrométrie) qui peuvent provoquer des fissures et lui faire perdre son pouvoir d étancheur ; mais elle garde tout de même sa capacité d isoler. On obtient ainsi un ensemble constitué d un élément étanche adhérent au support et appliqué en une passe (la résine) et un isolant (mousse) projeté en plusieurs passes selon le coefficient d isolation souhaité. L application qui se fait en trois couches (40 à 60 mm) est faite par projection. La protection est assurée par un épiderme sur les relevés et en partie courante où elle est parfois complétée par une protection rapportée. Les différents types de toitures terrasses On réalise un classement des toitures terrasses suivant leur support, leur protection, leur utilité. En fonction du support Le support est l élément sur lequel est placé le revêtement d étanchéité. Les éléments porteurs peuvent aussi remplir cette fonction. L étanchéité peut être reçue par : des supports en maçonnerie sans isolant (toitures terrasses plates) ou par une forme de pente placée directement sur l élément porteur. des panneaux isolants non porteurs (toitures sans pente p<1%) : Cette solution est la plus couramment utilisée ; elle a l avantage de permettre une protection de l ensemble contre les chocs thermiques. L association de l isolant et du revêtement d étanchéité se fait de deux façons différentes (voir image suivante) : o Isolation sous étanchéité (isolant support d étanchéité) ; L isolant protège thermiquement l élément porteur mais pas le revêtement d étanchéité. Ce dernier peut être placé en dessous d une protection rapportée (son inertie thermique protège le revêtement) ou auto protégé (utilisé en toiture inaccessible). RINGENBACH LAURENCE Page 7

8 o Isolation inversée (toiture inversée) : dans ce cas, l étanchéité est placée en dessous de l isolation thermique : un film de désolidarisation est parfois placé entre les deux selon la nature de l étanchéité, car il faut rappeler que l isolant dans ce cas n est pas protégé de l eau, c est pourquoi on utilise une protection lourde. Cette solution a l avantage de protéger l isolant des écarts importants de température. Dans le deuxième cas, la mise en œuvre est plus rapide et moins coûteuse car ne nécessitant pas l utilisation de pare vapeur ; elle s applique aux toitures terrasses techniques et accessibles aux piétons avec protection en dallettes sur plots. L élément porteur doit être en béton. RINGENBACH LAURENCE Page 8

9 Le support est relié au revêtement d étanchéité par trois techniques : L adhérence (autoprotection) La semi adhérence (fixation mécanique, collage fixation et adhérence partielle) L indépendance avec lestage (protection lourde ) En fonction de l accessibilité Toitures terrasses dont l accès est réservé à l entretien de l étanchéité Ce sont des toitures dont l accès est réservé aux personnes chargées de leur entretien. Elles peuvent être de pente nulle, plates ou inclinées. Lorsque l élément porteur est en béton cellulaire les toitures inaccessibles ne peuvent être que plates ou inclinées. Elles sont en général auto protégées, on ajoute parfois une protection meuble (granulats). Et dans le cas des toitures exposées à des vents qui pourraient déplacer le revêtement un lestage est mis en place : dalles (2 m de largeur) sur le pourtour du bâtiment ou une agglutination en surface des gravillons. RINGENBACH LAURENCE Page 9

10 Fig. 1 (9) (1) (7) (2) (6) (3) (4) (5) (8) (1)Couche de finition (4) Isolant thermique (7) 2 ème couche d étanchéité (2)Equerre de renfort (5) Pare vapeur (8) Elément porteur en maçonnerie (3) Enduit d imprégnation à froid (6) 1 ère couche d étanchéité (9) Béquet en tête de relevé d étanchéité Dans la figure 1, le revêtement d étanchéité auto protégé est appliqué en deux couches (bitume modifié bicouche) et directement placé sur un isolant thermique. Celui ci est protégé de la condensation par un pare vapeur collé sur l élément porteur par un enduit d imprégnation à froid (EIF). Le relevé d étanchéité est placé sur l équerre de renfort (en bitume modifié). RINGENBACH LAURENCE Page 10

11 Fig2 (4) (1) (5) (6) (2) (7) (3) (8) (9) (9) (1) Protection rapportée (4) Couche de finition (7) Isolant (2) Revêtement monocouche (5) Equerre de renfort (8) Pare vapeur (3) Ecran d indépendance (6) EIF (9) EAC Dans la figure 2, le revêtement est placé sous une protection rapportée. L isolant est en système monocouche et un écran d indépendance est placé entre l étanchéité et la protection. Toitures techniques (pente nulle et plate) Ce sont des toitures qui subissent un passage fréquent pour l entretien du fait de la présence d équipements techniques. La différence avec le type de toiture précédent est que le revêtement est renforcé. On distingue : Type asphalte gravillonné protégé par des dalles de mortier et de béton coulé sur place ; on utilise les techniques valables pour les terrasses piétonnes. Elastomère renforcé par des feuilles d armature en polyester et protégées par des dalles préfabriquées en béton posées à sec sur une couche de désolidarisation. La pente maximale admise est de 7%. RINGENBACH LAURENCE Page 11

12 Toitures accessibles à la circulation des piétons sur dalles sur plots Ce sont des toitures destinées uniquement au passage des personnes. La pente peut être nulle. Elles ont l avantage de faciliter l évacuation rapide des eaux de pluie. Le démontage des plots est aisé et les chocs thermiques sur le revêtement d étanchéité sont limités. Mais elles sont d usage limité et ne permettent pas d accueillir la circulation des engins roulants. Les revêtements d étanchéité sont du type (selon la pente comprise entre 0 et 5 %) : asphalte (type A avec protection en dur ou du type P sans protection) multicouches (protection en mortier de ciment ou béton coulé) tout type de revêtement qui permet la pose directe des plots. Pente minimale de 1% pour éviter la stagnation de l eau : On utilise tous les types de revêtement (à l exception des monocouches). RINGENBACH LAURENCE Page 12

13 Toitures terrasses accessibles au séjour et à la circulation des piétons Asphalte gravillonné: le revêtement est lui aussi en asphalte gravillonné et coulé sur un support en maçonnerie. Il est séparé de la protection par une couche de désolidarisation. Mortier ou béton coulé sur place : La couche de désolidarisation séparant la protection du revêtement est en granulats. La protection est placée en périphérie et fractionnée sur la partie courante tous les 4m maximum. Dalles préfabriquées en béton de ciment ou pierre dure : La couche de désolidarisation est faite de granulats ou de sable. Les dalles épaisses de 4 cm en pierre ou en béton, sont fractionnées tous les 6m. RINGENBACH LAURENCE Page 13

14 Protection en dalles préfabriquées en béton Pavés : La couche de désolidarisation en sable épaisse de 6 cm, est placée entre le revêtement et la protection en pavés de béton (6cm) Toitures terrasses parking (pente de 1 à 5%) Parcs véhicules légers (véhicules de moins de tonnes par essieu) Revêtement d étanchéité : en asphalte ou en multicouches Pour les revêtements en asphalte de type A et multicouche, la protection se fait par un dallage en béton armé placé sur une couche de désolidarisation en granulats de 3cm d épaisseur (voir fig). RINGENBACH LAURENCE Page 14

15 Pour les revêtements en asphalte de type P (gravillonné), il n y a pas besoin de protection. Pour les revêtements multicouches : La protection se fait aussi par dallage de béton armé. La figure qui suit représente le cas où le revêtement est placé sur un isolant ou directement sur l élément porteur. RINGENBACH LAURENCE Page 15

16 Parcs poids lourds Protection On utilise un dallage en béton armé (du même principe que pour les véhicules légers) à la différence que les dalles sont épaisses de 12 cm au moins. Il existe tout de même dans ces deux types de toiture des protections en enrobé bitumineux suivant le cahier de charge. Revêtement d étanchéité On utilise les mêmes revêtements que dans le cas des parkings de véhicules légers à l exception du fait que les revêtements en asphalte de type P sont protégés. Asphalte : Asphalte type A Asphalte type P Multicouche RINGENBACH LAURENCE Page 16

17 Ouvrages annexes Relief Trop plein Joint de dilatation Canalisations Evacuation d eaux pluviales Les reliefs et relevés d étanchéité Les relevés d étanchéité servent à éviter que l eau ne s infiltre par ruissellement entre le revêtement d étanchéité et la façade ; L élément qui leur sert de support est appelé relief ; ce sont: des acrotères s ils bordent le toit (en béton armé, coulé ou préfabriqué) des costières partout ailleurs ; en béton pour les toitures accessibles ; en acier galvanisé ou inoxydable pour les inaccessibles aux piétons et des dallettes pour les toitures avec dalles sur plots (la hauteur du relevé est de 10 cm min. au dessus de la face supérieure des plots). des élévations (retraits d étage) : en maçonnerie d éléments ou en béton. On distingue quatre techniques de protection des relevés : o Bande solin o Becquet o Bande à saillant o Engravure RINGENBACH LAURENCE Page 17

18 Bande Solin La bande solin joue le double rôle de protection du relevé et d écartement des eaux de ruissellement. Becquet RINGENBACH LAURENCE Page 18

19 Engravure Bande saillant à lamier : Les relevés peuvent être exécutés avec ou sans isolation. La hauteur des relevés est fonction de la nature de la toiture, de l épaisseur et de la nature du revêtement d étanchéité mais aussi du climat. RINGENBACH LAURENCE Page 19

20 Ils peuvent ne pas recevoir de protection en dur dans le cas des toitures inaccessibles, techniques et accessibles lorsqu ils sont protégés par un ouvrage. Les seuils Ce sont des reliefs qui permettent l accès de la terrasse tout en empêchant les eaux de rejaillissement de pénétrer l habitation. Ce point est assuré par une hauteur minimale mise en œuvre comme un relevé normal (10 cm min. en toiture accessible). Mais cette hauteur est peu compatible avec les exigences quand à l accessibilité des handicapés (2 cm maximum). Pour palier ce problème, on peut : Créer un caniveau recouvert d une grille ou d un caillebotis devant la porte Faire un passage à niveau avec le niveau intérieur par un décrochement de la dalle et l installation d une dalle au même niveau que le sol (dalles sur plot ou caillebotis). Une petite grille est placée devant l entrée. Il arrive aussi que l étanchéité soit supprimée au niveau du seuil, ce qui peut entraîner des pathologies. RINGENBACH LAURENCE Page 20

21 Exemple de mise à niveau de seuil Les lanterneaux Ce sont des ouvrages situés sur la toiture qui permettent l installation de dispositifs assurant l accès, l éclairage, la ventilation mais aussi le désenfumage. Etant surélevés par rapport au niveau courant de la toiture l étanchéité y est raccordée par des relevés. Les joints En prévision de la variation dimensionnelle du gros œuvre, on prévoit des joints de fractionnement. La continuité du toit ne se vérifiant pas à ces niveaux, des dispositifs particuliers en vue de la réalisation de l étanchéité seront mis en œuvre. Ainsi en fonction de l usage de la toiture et de la protection utilisée, on distingue 3 types de joints : Joints saillants : réalisés par deux murets en périphérie des joints d une hauteur minimale de : 15cm au dessus de la protection (pente nulle) et 10 cm (pente >1%). Ces murets (costières) en béton ou en métal sont protégés par un couronnement en béton, par la continuité de la costière en bandeau à larmier ou par un couvre joint métallique. RINGENBACH LAURENCE Page 21

22 La surélévation ne doit pas gêner pas la circulation. Joints plats : Afin d éviter la gêne de la circulation par la surélévation, on réalise un dispositif souple et résistant placé entre deux couches de revêtement étanches. L ensemble est protégé par des dallettes en béton. RINGENBACH LAURENCE Page 22

23 Joints plats surélevés : Ils se réalisent de la même manière que les joints plats, à la différence que des costières de hauteur inférieure à 5cm sont mises en œuvre. Dalles de répartition Elles sont utilisées pour protéger le système d étanchéité de l exploitation de la toiture. Le dallage se fait sur la totalité ou une partie de la toiture technique (recevant des équipements techniques : cage d ascenseur, VMC ). Il a pour rôle d éviter que la protection meuble soit altérée. Le dimensionnement prend en compte les contraintes mécaniques pour une bonne répartition des charges. Le béton utilisé reçoit un traitement particulier (adjuvent) et est dosé à au moins 350kg de ciment par m 3 de béton. La dalle a une épaisseur minimale de 120mm. La dalle en béton est désolidarisée du système étanche par un panneau de polystyrène expansé, les joints de dilatation sont distants en longueur de 20mm au max et 5m en large. La photo ci dessous représente une dalle de répartition, bien qu elle ne soit pas installée sur une toiture terrasse, le principe reste le même. RINGENBACH LAURENCE Page 23

24 1 Les 5 éléments d'un plancher PPB à poutrelles béton précontraintes 1 Poutrelles précontraintes 2 Entrevous 3 Armatures anti retrait (treillis soudé) 4 Chapeaux (barres d'acier de liaison) 5 Dalle de répartition coulée en oeuvre sur toute la surface du plancher Les évacuations d eaux pluviales Elles sont assurées par des ouvrages de collecte (caniveaux, noues et chêneaux) et d évacuation (entrées d eaux et trop plein). Le diamètre des tuyaux de descente est fonction de la surface d eau. La distance maximale entre chaque évacuation d eau de la partie de la surface la plus éloignée est de 30m. L entrée d eau se divise en deux parties : le moignon (réservation qui représente le raccordement avec les canalisations d eaux pluviales) et la platine (surface horizontale insérée dans le revêtement). On effectue un décaissé dans le gros œuvre pour que l évacuation soit en point bas et permette l évacuation de l eau. Celui ci est obligatoire sur une toiture non isolée et recommandé sur une toiture isolée. 1 Source : RINGENBACH LAURENCE Page 24

25 Les canalisations Les canalisations qui passent par les terrasses doivent avoir une réservation prévue. Cette réservation à l extérieur de la terrasse se trouve dans un dé en béton dont le relief doit aussi avoir un dispositif d étanchéité ; il doit avoir une pente et une hauteur minimale (150 mm) au dessus de la protection du revêtement de la partie courante. RINGENBACH LAURENCE Page 25

26 Les toitures terrasses jardins Aujourd hui il est possible d installer une toiture terrasse jardin dans presque toutes les situations, grâce notamment aux progrès faits par les techniques actuelles en matière d étanchéité. Il faut néanmoins prendre en compte la surcharge de poids engendrée par les végétaux eux mêmes, les problèmes éventuels liés au développement de la végétation. L étanchéité des toitures jardins traditionnelles suit le schéma suivant (cf figure). Acrotère Elément de séparation Terre végétale (gazon) Hauteur du relevé=15 cm Becquet de protection Relevé d étanchéité Zone Stérile Dalle en béton armé E.E.P Pare vapeur Isolant thermique Etanchéité bicouche antiracines Couche de drainage Couche filtrante On installe : Un revêtement d étanchéité Une protection du revêtement Une couche drainante Une couche filtrante Une couche de terre végétale La végétation doit être disposée à une certaine profondeur, en fonction de son type : Pelouse : 30 cm Arbustes : 60 à 80 cm RINGENBACH LAURENCE Page 26

27 Petits arbres : 90 à 120 cm Gros arbres : Réaliser des fosses en fonction du volume qui convient Une surface de terre laissée à l air libre d au moins 4m² devra être respectée, cela correspond à l envergure des arbres une fois arrivés à l âge adulte. Les charges à prendre en compte 1m3 de terre humide pèse environ 2000 kg, 1m3 de tourbe 1400 kg. Ces charges sont très importantes pour la structure porteuse. On cherchera donc à les alléger au maximum. Et pour ce faire on a recours à des ajouts de matériaux plus légers, comme par exemple, les mousses organiques ou les produits végétaux. Les charges des couches drainante, filtrante et l accumulation d eau, si elle a lieu, sont loin d être négligeables. La végétation n a pas un poids stable, en grandissant elle va alourdir un peu plus la structure, le vent en passant dans le feuillage des plantations aura également son importance. Enfin, les zones de circulation engendrent des répartitions inégales des charges : les valeurs sont précisées dans la norme NF P : Leur largeur est dépendante de leur destination : o 3,50m voie piétons trafic important o 2,00m voie secondaire o 1, 20m petites allées o 0,80m sentiers Toutes ces charges sont à prendre en compte lors de la conception de la structure de la toiture terrasse jardin. Prise en compte des ouvrages Relevés d étanchéité Les relevés doivent se situer 15 cm au dessus de la terre végétale. Pour les toitures terrasses jardins en montagne, cette hauteur passe à 50 cm. Enfin, si le relevé est entièrement recouvert d étanchéité cette hauteur doit être de 0,05m. Protection des relevés La protection des relevés est la même que celle utilisée dans le cas des toitures terrasses accessibles. Les différentes couches qui constituent l étanchéité de la toiture terrasse jardin Couche drainante Cette couche a pour but d évacuer la couche d eau saturante avec les eaux pluviales. La couche drainante est très importante dans la réussite de l ouvrage car elle permet d éviter le pourrissement des racines des végétaux. Elle peut être constituée : De cailloux, graviers sur une épaisseur d au moins 10cm De matériaux permettant de conserver l humidité comme des granulats d argile expansée ou des schistes ou du pouzzolane sur une épaisseur d au moins 10 cm RINGENBACH LAURENCE Page 27

28 De plaques moulées nervurées en polystyrène expansé de masse volumique supérieure ou égale à 25Kg/m₃ et d épaisseur supérieure ou égale à 4cm. Couche filtrante La couche filtrante est disposée sur la couche drainante et doit être en mesure de laisser passer l eau pour hydrater les racines des végétaux, tout en empêchant que des éléments fins, terreux ne viennent bloquer le drainage. Ils sont de deux types : Les feutres épais Les matériaux de synthèse non tissé synthétiques : laine minérale ou feutre synthétique Couche végétale C est la dernière étape : Revêtements d étanchéité traditionnels On trouve dans cette classe : Les asphaltes Les revêtements multicouches à base de bitume oxydé Revêtements d étanchéité spécifiques Ils présentent l avantage de ne pas nécessiter l installation d une protection lourde. On utilise le bitume comme agent d enrobage auquel on ajoute un anti racine. Aujourd hui, ce sont les feuilles de bitume polymères qui sont utilisées pour les toitures terrasses que l on emploie, car ils ont une bonne résistance aux chocs thermiques et aux phénomènes d usure. Ils sont posés par système mécanique, collage à chaud ou auto adhésivité. Il en existe deux sortes : Les bitumes élastomères : élastiques, ils retrouvent leur forme d origine après déformation. Les bitumes plastomères : plastiques, ils ne retrouvent pas leur forme après déformation mais ont une très bonne résistance. RINGENBACH LAURENCE Page 28

29 Certaines nappes bitumeuses sont recouvertes d une couche protectrice (aluminium ), d autres sont recouvertes de plastique ce qui facilite la pose par soudage. Les autres produits : projetés ou liquides On peut également utiliser des mousses polyuréthane qui assurent étanchéité et isolation et citer les époxys, acryliques ou polyester qui sont utilisés sous forme liquide. La protection de l étanchéité Les nappes à excroissances en Polyéthylène Haute Densité (PHD) sont des produits très répandus qui assurent la protection de l étanchéité qui permet de drainer et de stocker l eau grâce aux excroissances aménagées sur la face disposer à recevoir la terre et la végétation. Les alvéoles, qui permettent de laisser circuler l air entre la terre végétale et l étanchéité, garantissent l isolation et la régulation thermique du toit. Les fonctions assurées par le PHD sont les suivantes : Protection anti racines Ventilation du support et stockage de l eau de pluie, grâce aux alvéoles, ce qui permet la survie des végétaux Résistance élevée à la compression (varie de 150 à 250 kn/m²) Facilité de pose, rouleaux légers et de grande longueur disponibles Les toitures terrasses jardins sont des ouvrages qui permettent d accueillir sur une terrasse un potager, de la verdure, etc. Il est nécessaire de bien assurer l étanchéité de l ouvrage tout en conservant des conditions optimales d hygrométrie pour les plantes, gazon qui viendront le recouvrir. D autre part, l étanchéité doit être particulièrement résistantes à la pénétration des racines qui pourraient endommager l isolation, voire l ouvrage, c est pourquoi on ajoute un additif dans les feuilles d étanchéité qui joue le rôle de répulsif chimique auprès des racines. Terminologie Bitume : produit organique, mélange de carbone et d hydrogène, que l on peut trouver à l état naturel sous forme solide ou liquide, de couleur noire ou brune. Mais il peut également être obtenu par distillation du pétrole ou de la houille. («La prairie sur le toit», page65) Chape : nf 2/ ETANCH : ouvrage d étanchéité homogène d une certaine épaisseur. (Dicobat, Page 191) Caniveau : décaissé linéaire d un revêtement d étanchéité placé à l intérieur d une toiture pour recueillir les eaux pluviales sans discontinuité du revêtement. EIF : Enduit d imprégnation à froid Feutre : support constitué de carton feutre de laine, coton ou jute. Les feutres bitumeux, conditionnés en rouleaux, se posent à l aide d un enduit d application à chaud. («La maison dans la prairie», page65) Géomembrane : Membrane d'étanchéité artificielle comprenant des membranes bitumineuses épaisses (géotextile tissé ou non imprégné de bitume), et des membranes de synthèse constituées RINGENBACH LAURENCE Page 29

30 d'élastomères, de thermoplastiques (polyéthylène, PVC) en bandes enroulées, raccordées par soudage ou collage. (Définition Polyéthylène :nm Matière thermoplastique de la famille des polythènes, provenant de la polymérisation de l éthylène : souple, isolant, étanche et résistant bien aux acides, il sert à faire des pièces moulées, injectées ou étirées (films de type polyane).(dicobat, page 65) Le cuvelage Le cuvelage est un ensemble étanche continu qui sert à protéger l ouvrage enterré des eaux. Sa conception doit tenir compte des méthodes de mise en œuvre du gros œuvre afin d éviter des pathologies. L étanchéité est réalisée par deux types de revêtements : les bicouches en bitumes modifiés et en asphalte et monocouche (géomembrane et synthétique) Les 3 types de cuvelage Source : PDF Application des revêtements d étanchéité préfabriqués par Philippe Cognard Dans les figures (a) et (b), le cuvelage est protégé par des ouvrages externes comportant un préradier et : (a) Un voile périphérique (b) Un ouvrage de protection Dans la figure (c) le revêtement d étanchéité est placé entre une protection résistante externe et une interne qui sert à reprendre les poussées d eau. RINGENBACH LAURENCE Page 30

31 3. PLANIFICATION DE L ETANCHEITE Consultation lot Demande d'agrément Révision marché Etudes/ bureau étude et contrôle Gros œuvre ELEMENT PORTEUR, INSTALLATION DES OUVRAGES ANNEXES (évacuation d eau, sorties VMC, ventilation, reliefs, acrotères, costières ) Séchage de la maçonnerie ISOLANT ET PARE-VAPEUR (si besoin) Revêtement d'étanchéité EEP, canalisations, joints, lanternaux 4 sem. 7 sem. 9 sem. 13 sem. 14 sem. 17 sem. Relevés Livraison Mise à eau de 3 à 48h Protection étanchéité, relevés

32 4. PLAN DE QUALITE AVEC LES POINTS DE CONTROLE A LA CONCEPTION ET A L EXECUTION POINT A CONTROLER OUTIL DE VERIFICATION TOLERANCE DIMENSIONN ELLE FREQUENCE DE CONTROLE SOLUTION(S)

33 POINT A CONTROLER OUTIL DE VERIFICATION TOLERANCE DIMENSIONN ELLE FREQUENCE DE CONTROLE SOLUTION(S) PHASE DE CONCEPTION PLAN DE TOITURE QUI INDIQUE L EMPLACEMENT DE CHAQUE OUVRAGE Bureau de vérification ETUDE THERMIQUE DE L OUVRAGE (DIMENSIONNER L ISOLANT) Détermination du flux thermique du bâtiment en fonction des différents matériaux, leurs épaisseurs et leur conductivité thermique 2 Locaux à faible hygrométrie : w 2,5g cm n / 3 Locaux à hygrométrie moyenne : 2,5 < w 5g cm n / 3 Locaux forte hygrométrie : 5 < w 7,5g cm n / 3 3 Locaux très forte hygrométrie : w > 7,5g / cm n Avec w : qtité de vapeur d eau (g/h) produite et n : taux de renouvellement d air (m 3 /h). RINGENBACH LAURENCE Page 33

34 POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S) CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE ELLE ϕ ( Te Ti) = n e i i= 1 λi HYGROMETRIE L hygrométrie des locaux en fonction de leur utilisation et de l équipement thermique prévu est donnée dans les 2 documents AUCUNE Trouver les produits adaptés La protection utilisée doit permettre le classement de l ensemble étanchéité, isolation et protection en classe M0 : incombustible. Se référer aux documents techniques RINGENBACH LAURENCE Page 34

35 POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S) CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE ELLE On doit vérifier la compatibilité des matériaux utilisés Des joints de fractionnement et de dilatation doivent être prévus pour le support RINGENBACH LAURENCE Page 35

36 POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S) CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE ELLE RECEPTION DU SUPPORT Planéité du support Règle de 2m flèche max=10mm (en tout point) reprise d ouvrage (pas à la charge du lot étanchéité) Planéité locale : réglette 20 cm ; flèche max =3mm respect du délai de séchage (3 jours en été Pente : 0,5% au moins pour les protections lourdes. et 27 en hiver) Niveaux Revêtements : asphalte : 1 à3%, bitume armé, feutre bitumé, enduit pâteux 1 à 8 %, ciment volcanique de 1 à 2 %. Le support doit être sec Au droit des seuils, RINGENBACH LAURENCE Page 36

37 POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S) CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE ELLE aménagement pour les accès handicapés (la hauteur doit être de 2cm au maximum) Passage à niveau ou caniveau Appareils de contrôle du degré d humidité RINGENBACH LAURENCE Page 37

38 POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S) CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE ELLE MISE EN OEUVRE Aucun Accepté dans Respect d un planning qui matériel d un autre permet leur co activité avec des lot ne doit être e cas où ça a été moyens de protection du entreposé sur la prévu dans le revêtement terrasse cahier des clauses Circulation réduite (solution) : protection mécanique_ Circulation platelage ou utilisation des engins de d engins adaptés (pneus à manutention sur le faible pression) revêtement proscrite Prévoir un chemin de circulation Caisse d intempéries prend en Pas de charge les coûts engendrés par travail sous les retards éventuels. précipitation (pluie, neige ) La température du support doit être supérieure à 2 c RINGENBACH LAURENCE Page 38

39 POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S) CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE ELLE Eviter de poser en adhérence l étanchéité sur support isolant Epaisseur asphalte coulé (voir mise en œuvre) E est au max < au e donné dans les RINGENBACH LAURENCE Page 39

40 POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S) CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE ELLE documents de 20% (asph. pur Contrôle des Prélèvement d un Sablé) et 10% Tout au long de la techniques et échantillon de (asph. Grav.) mise en œuvre conditions 30x30cm et mesure d application des de son épaisseur au cours de la mise en revêtements œuvre RINGENBACH LAURENCE Page 40

41 5. PPSPS + schémas de mise en œuvre La sécurité sur le chantier La sécurité sur le chantier exige de respecter les conditions suivantes : Ne pas fumer Tenir le chantier propre Informer le personnel des principaux produits utilisés et mis en œuvre Prévoir des ancrages, des fixations et des garde corps pour les travailleurs afin de les prémunir de chutes accidentelles au de la toiture. Les produits inflammables doivent être stockés et les matériaux d isolation mis à l abri. Recouvrir de sable tout produit en cas de fuite. Prévention des risques pour la santé Risques chimiques Nous avons procédé à l inventaire des matières toxiques présentant des risques pour la santé des personnes les manipulant. Pour prévenir de ces risques, des fiches d information doivent être mises à disposition des employés travaillant sur le chantier. Les emplacements des extincteurs doivent être indiqués de manière claire.

42 PRODUIT UTILISE RISQUES ENCOURUS CONDUITE A TENIR BITUME, PRODUITS BITUMINEUX EFFLUVES CANCEROGENES, PRODUITS AGRESSIFS POUR LA PEAU. INFLAMMABLE. IL FAUT PROTEGER LA PEAU EXPOSEE.PORTER UN MASQUE DES GANTS, ET DES BOTTES ASPHALTE LORSQUE LE PRODUIT EST CHAUFFE, EMISSIONS DE FUMEES NOCIVES. MAUX DE TETE, IRRITATION DES BRONCHES, DE LA PEAU, NAUSEES, ETOURDISSEMENTS (EFFETS TEMPORAIRES, MAIS NECESSITE D EVITER LA SUREXPOSITION) PORT DE MASQUE, GANTS, CHAUSSURES DE SECURITE, COMBINAISON MOUSSE DE POLYURETHANNE EFFETS CANCEROGENES Protéger la peau, les voies respiratoires. Port d un masque, de gants, d une combinaison. RESINES EPOXYDES Eczéma de contact allergique, urticaire de contact Toute éclaboussure doit être immédiatement lavée, les vêtements imprégnés changés. Gants de type 4H, les coupures doivent être lavées, éviter les lavages avec des détergents agressifs ou des solvants, réduire le travail en milieu humide, appliquer des émollients, fréquemment. Risques d incendie Les produits inflammables doivent être stockés, les extincteurs placés en évidence. Il faut prévoir des matériaux ignifuges, en respectant une distance de sécurité, dans le cas où deux toitures terrasses se joignent. RINGENBACH LAURENCE Page 42

43 Schémas de mise en œuvre Fixation du revêtement d étanchéité à l aide du chalumeau. Port du casque, des gants, chaussures de sécurité et combinaison. Conduite sécuritaire Mise en œuvre de la couche d asphalte. Non respect du port du masque, or les effluves peuvent causer des maux de tête. RINGENBACH LAURENCE Page 43

44 Mise en œuvre de la couche d asphalte, conduite à risque, pas de combinaison, de masque, ni de gants Projection de mousse de polyuréthane RINGENBACH LAURENCE Page 44

45 Projection de mousse de polyuréthane Application de l enduit d étanchéité à chaud RINGENBACH LAURENCE Page 45

46 Détail de l application de l enduit d étanchéité à chaud RINGENBACH LAURENCE Page 46

47 6. MISE EN ŒUVRE, PROBLEMES DE COACTIVITE Il est conseillé avant tout d effectuer un pontage par bandes prévues a cet effet (métalliques pour metal bitume) est indique ; leurs caractéristiques et dimensions sont indiques dans les DTU. TOITURES TERRASSES Mise en œuvre du système d isolation Pare vapeur Il est appliqué de façon solidaire à l EAC sur le support propre et sec. C est un écran appliqué avec un recouvrement minimal de 6 cm. Pour les locaux à forte hygrométrie (pour lesquels le taux d humidité est très élevé par rapport au renouvellement d air), on applique éventuellement une couche de diffusion qui a pour rôle de repartir la pression de la vapeur. L isolation Elle se constitue de membranes ou de panneaux. Les membranes sont placées en une ou plusieurs couches immédiatement après l écran pare vapeur. Dans le cas des multicouches, les membranes sont posées en quinconce les unes sur les autres liaisonnées à l EAC. La mise en œuvre se fait par collage au bitume, fixation mécanique, par pose libre ou collage à froid. RINGENBACH LAURENCE Page 47

48 Source : Exemple de mise en œuvre d un isolant en polyuréthane en une couche pose libre Revêtement placé en indépendance Le liaisonnement du revêtement au support se fait avec un écran d indépendance placé entre les deux. Dans ce, cas l étanchéité reçoit obligatoirement une protection lourde. Ce système concerne les revêtements multicouches et en asphalte. Revêtement placé en adhérence Le revêtement est directement relié au support par collage ou soudage. La pose en adhérence est utilisée dans le cas ou la pente est supérieure à 5%. C est une solution uniquement réservée aux revêtements multicouches généralement auto protégés. Ils sont appliqués par collage à l EAC. Cette méthode a quelques inconvénients : o Si le support est un panneau isolant, l adhérence fait que le revêtement suit toutes les variations dimensionnelles de son support lié a humidité o Le revêtement étant auto protégé, celui ci est soumis à de grandes variations thermiques ( 20 a +70 C). Ces deux points associés, peuvent, à la longue, provoquer la déchirure du revêtement. Pour y remédier, on diminue l épaisseur de l isolant (pour diminuer l effet de bombement) et on le colle à son support pour réduire la variation dimensionnelle. Revêtement placé en semi adhérence Adhérence entre le support et l étanchéité est partielle et se fait par collage ou soudage avec interposition d un écran de semi indépendance, fixation mécanique ou ponctuelle à l EAC. Cette méthode présente l avantage, du fait que le liaisonnement se fait de façon ponctuelle, d atténuer les déformations sur le revêtement provoquées par la dilatation des panneaux isolants. On utilise d ailleurs ce système dans les cas ou l effet du vent n est pas assez important pour décoller le revêtement On l applique pour les revêtements en asphalte dans le cas des rampes d accès pour les voitures. RINGENBACH LAURENCE Page 48

49 Mise en œuvre des revêtements multicouches Ils sont livrés sur le chantier en lés d 1m de largeur. Les multicouches sont aujourd hui remplacées par les bicouches, beaucoup plus résistantes au poinçonnement et a la déchirure. Elles sont appliquées par : o collage a l EAC : On distingue deux systèmes de liaisonnent entre les couches ; la pose a lits successifs ou croises. Dans les deux cas, le recouvrement minimal entre les d une même couche est de 6 cm. o soudage au chalumeau Recouvrement minimal de 6 cm Source : l étanchéité des toitures terrasses, Conception et réalisation, CSTB,2007 Liaisonnement des lés avec le respect des dimensions de recouvrement. Nous ne traiterons pas des feutres bitumés, car ceux ci sont à présent remplacés par les bitumes élastomères et les chapes. Chape de bitume armé : Comme nous l avons vu dans la description des matériaux d étanchéité à base de bitume, les chapes sont obtenues par imprégnation et enrobage d une armature. Sur le marché, leur dénomination est donnée en fonction de la nature de l armature et de la masse nominale d un rouleau. On peut citer comme exemple le carton feutre 30CF, et le tissu de verre 40TV. Ils sont mis en œuvre en multicouche et liaisonnés au support en indépendance par l intermédiaire d un voile de verre. En semi indépendance et en adhérence, on utilise toujours une protection lourde. RINGENBACH LAURENCE Page 49

50 Pose à lits successifs : Les rouleaux ont les mêmes dimensions et sont liaisonnés sur chaque lit avec un recouvrement minimal de 6cm. Chaque lit est placé sur le précédent dans le même sens et déroulé au fur et à mesure, que l on verse l EAC ( à une température de 220, 240 C). On peut aussi coller les deux faces de la même manière en les chauffant avec un chalumeau. Pose à lits croisés : Dans ce cas, les différents lits sont posés perpendiculairement, le recouvrement minimal entre les lés pour chaque couche et toujours de 6cm. Pose à lits décalés : Les lés sont mis en œuvre de telle sorte que le recouvrement entre les lés correspond toujours à la distance entre le début de la couche supérieure et la fin de celle qui la précède. RINGENBACH LAURENCE Page 50

51 Bitumes modifiés : Amélioration de la durabilité et de la fiabilité. Ils sont mis en œuvre sur tout type de support en mono ou en bicouche : En monocouche : L épaisseur minimum est de 4mm. Elle est exclue pour les pentes nulles et on n utilise que les dalles sur plots comme protection. Le recouvrement entre les lés se fait longitudinalement, il est supérieur ou égal à 10cm pour la protection rapportée (8 cm pour l autoprotection) et transversalement supérieur ou égal à 15cm. En bicouche : EAC : chaque couche est épaisse de 2mm au moins Chalumeau : 3 mm pour la couche inférieure et 2 mm pour la couche supérieure. Le recouvrement transversal et longitudinal minimal est de 6cm. Mise en œuvre des revêtements en asphalte Ils sont appliqués en indépendance ou en semi indépendance par coulage avec l interposition d 1 ou 2 couches de papier kraft. Ils nécessitent l utilisation d un matériel très onéreux pour la livraison et le chauffage des pains d asphalte (l asphalte est mis en œuvre à l aide de fondoirs pouvant atteindre des températures de 200 à 250 degrés). On compte trois types d asphalte : o Asphalte de type A dit de qualité étanchéité : on coule une couche d asphalte pur épaisse de 5mm puis une couche d asphalte sablée épaisse de 15 mm. Ce type de système peut recevoir une protection lourde. o Asphalte de type P qualité parc : Il est coulé dans les terrasses parking avec un support en maçonnerie. L application se fait en une couche d asphalte pur (5mm), sable (15mm) et de l asphalte gravillonne (20 ou 25mm). Ces deux qualités d asphalte sont utilises sur les toitures ayant une pente maximale de 3%. o Asphalte de type R (Rampe) : L étanchéité n est constituée que d une couche d asphalte gravillonnée épaisse de 25 mm. Dans tous les cas, l application se fait soit manuellement soit au finisseur (dans le cas de grandes surfaces accessibles à l engin). RINGENBACH LAURENCE Page 51

52 Source : Mise en œuvre des revêtements en mousse de polyuréthane projetée Le système d étanchéité est issu de l association de résine et de mousse de polyuréthane. Assurant un double rôle d isolant et d étanchéité, le produit est appliqué au pistolet en trois couches afin d obtenir une épaisseur de 30 a 40mm ; les reliefs et les ouvrages particuliers doivent être traités avant la partie courante. A la surface de cette couche, on applique généralement une enduction de finition armée à base de résine de polyuréthane épaisse de 0,5mm afin de protéger le système très sensible aux rayons ultraviolets. L ensemble peut recevoir une protection lourde meuble avec interposition d une couche antipoinçonnement. La mise en œuvre de ce matériau nécessite aussi un matériel onéreux et ne peut se faire sous un vent supérieur à 30km/h. Mais c est le mieux adapté aux toitures ayant des formes complexes. Mise en œuvre des revêtements synthétiques La pente minimale est de 1%. Le matériau est sous forme de lés collés, soudés ou thermosoudés entre eux. Appliqués en monocouches d épaisseur de 1 à 3 mm, ils conviennent à tous les types de support en indépendance ou en semi indépendance. Mise en œuvre des systèmes d étanchéité liquide Le système est appliqué en plusieurs passes à la brosse ou au rouleau directement sur le chantier et peut être renforcé par des armatures ; il se présente sous la forme d un film épais de 0,7 a 1mm ; sur support en béton, ils sont placés avec l interposition d une couche primaire d accrochage servant à maintenir la durée et la tenue de l étanchéité sur tous les types de toiture et ce, en fonction de la composition du produit. Contrairement à la mousse, ce système résiste bien aux UV. Mise en œuvre de l étanchéité pour les ouvrages particuliers On se place dans le cas particulier d une toiture terrasse avec support en maçonnerie et revêtement en feuilles bitumineuses de la partie courante. RINGENBACH LAURENCE Page 52

53 Relevés L étanchéité est relevée en système adhérent sur les reliefs. Ils ne reçoivent pas de protection dans le cas des toitures techniques, inaccessibles et accessibles aux piétons dans le cas où ces dernières disposent d un ouvrage qui empêche l accès aux relevés. C est le cas des dalles sur plots. Dans le cas contraire, on doit réaliser une protection en dur. La hauteur du relevé est fonction de l accessibilité de la toiture et de sa pente mais on constate qu elle est toujours supérieure ou égale à 10cm. Dans le cas particulier des protections par dalles sur plots, les 10cm sont mesurés à partir de l assise des plots si la dalle est au dessus du relevé, ou qu un bardage étanche placé devant le relevé retombe sous la dalle. Dans le cas contraire (dalle sous le relevé), les 10cm sont comptés au dessus du niveau de la dalle. Les relevés peuvent recevoir une isolation. On utilise alors revêtement placé en adhérence par soudage. des panneaux pouvant recevoir un Les étapes de la mise en œuvre dans le cas d un système multicouche sont les suivantes : o 1 couche d'eif. o 1 couche d'eac (facultative en cas de soudage). o 1 type 50 * TV VV HR, soudée ou collée, présentant des ailes de 0,10 m minimum o 1 couche d'eac sur la hauteur de l'équerre de renfort (facultative en cas de soudage). o 1 bitume armé type 50 * TV th soudé ou collé sur toute la hauteur, avec talon de 0,15 m minimum en partie horizontale. Evacuations d eau pluviales(eep) et trop pleins: Tout point d une toiture doit se trouver à une distance maximale de 30m d une EEP. Le manchon doit se trouver à 15cm au dessus de la protection de la partie courante s il y en a ou du revêtement d étanchéité dans le cas contraire. Le raccordement à l étanchéité se fait de la manière suivante : On insère la platine enduite d EIF entre une couche de renfort et la première couche d étanchéité dans le cas d un multicouche ; dans le cas du monocouche la platine est insérée entre deux couches de renfort. Celles ci doivent dépasser de 10cm le bord de la platine. Joints du gros œuvres (cas des costières en béton) Le raccordement au système d étanchéité se fait comme suit : o o imprégnation du niveau supérieur des costières. mise en place du système d étanchéité choisi. RINGENBACH LAURENCE Page 53

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