Les jeunes entreprises du secteur de la coiffure

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1 Les jeunes entreprises du secteur de la coiffure CARACTERISTIQUES ET BESOINS D ACCOMPAGNEMENT En partenariat avec la Fédération Nationale de la Coiffure française Avec le soutien de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services

2 Publication : Juin 2009 Copyright : L ISM souhaite que la diffusion des résultats de cette étude soit la plus large possible. Les citations doivent néanmoins systématiquement mentionner la source. Les demandes de citations d extraits doivent être adressées au préalable à : dir@infometiers.org Avec le concours du cabinet ArgoEsiloe 2

3 PLAN Objectifs de l étude et méthodologie 5 I. Les profils des créateurs-repreneurs d entreprises 9 II. Le processus d installation 15 III. Le cas des reprises d entreprises 23 IV. Caractéristiques et modalités d organisation des entreprises 29 V. Les coiffeurs solos 39 VI. Perspectives de développement et besoins d accompagnement 43 des entreprises VII. L impact de la localisation sur les entreprises 51 Synthèse des résultats 57 Annexes : a. Echantillon d enquête 61 b. Questionnaire d enquête 63 c. Bibliographie 71 3

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5 OBJECTIFS DE L ETUDE ET METHODOLOGIE L étude, consacrée aux jeunes entreprises du secteur de la coiffure, est le troisième volet d un programme d études conduit par l Institut Supérieur des Métiers sur le champ de la création/reprise d entreprises artisanales. Ces travaux ont été mis en œuvre à compter de l année 2007 à la demande des organisations de l artisanat qui constatent, depuis plusieurs années, une évolution lente mais certaine des profils de dirigeants. Or, exception faite des données du système d information sur les nouvelles entreprises de l INSEE, d ailleurs exploitées dans le cadre du précédent rapport, on dispose à ce jour de très peu d éléments pour qualifier et quantifier les mutations observées sur le terrain. Les mêmes constats sont posés pour ce qui concerne les entreprises de coiffure, secteur en plein développement qui représentait, au 1 er janvier 2008, près de entreprises et 6300 créations-reprises annuelles (hors réactivations). A l instar des autres secteurs de l artisanat, l installation dans ces métiers n a pas fait l objet de travaux de recherche connus. Elle se caractérise par quelques modalités spécifiques : - La démographie y est particulièrement dynamique depuis 2003 et les nouvelles immatriculations en augmentation constante ; - Les créations ex nihilo y sont prépondérantes et représentent 70 % des installations (hors «réactivations») : le taux de reprise est de fait en baisse significative depuis le début des années Le développement d un nouveau segment d activités, la coiffure hors salon (ou coiffure à domicile) qui représentent désormais 15 % du tissu global d entreprises mais 30% des nouvelles installations Nombre total d établissements Immatriculations : coiffure en salon Immatriculations : coiffure hors salon Total immatriculations Taux de reprise Coiffure en salon Taux de reprise Coiffure hors salon 55,9% 54,6% 51,6% 54,2% 46,5% 43,3% 43,3% 2,1% 1,3% 2,2% 1,7% 3,4% 0,7% 0,6% Taux de reprise 44,2% 43% 39,3% 41,6% 34,9% 31,4% 30,2% 5

6 Le secteur de la coiffure regroupe en effet trois types de structures et de prestations : les salons indépendants, les salons franchisés et la coiffure hors salon (coiffure à domicile). Les salons indépendants, 76% du tissu d entreprises, représentent le mode d exercice le plus ancien d activité. La première diversification est apparue, à la fin des années 70, à travers les salons franchisés, avec les enseignes Jacques Dessange (1976), Saint Algues (1977), Vog Coiffure et Jean- Louis David (1979). Actuellement, ces salons franchisés regroupent environ 50 enseignes et 6000 entreprises 1 (soit environ 9% du tissu d entreprises de coiffure). La coiffure hors salon, ou coiffure à domicile, est la dernière forme de diversification de l activité, en plein développement depuis 2000 : elle regroupe actuellement 15% des entreprises mais 30% des nouvelles immatriculations. Ce segment se distingue par des modalités d installation bien différentes : la réglementation relative à l obligation de détention d un brevet professionnel ne s applique pas, et les coûts de lancement sont moindres. Ces trois types d entreprises ont une localisation différente sur le territoire : - Les salons indépendants sont présents sur l ensemble du territoire ; - Les salons franchisés sont absents des communes rurales et les deux tiers des entreprises sont localisées dans les aires urbaines de plus de habitants ; - A l inverse, les entreprises de coiffure hors salon sont plutôt ancrées dans les communes rurales et les aires urbaines de moins de habitants. On les trouve néanmoins, dans une moindre proportion, dans les grandes agglomérations et à Paris-Région Parisienne. 1 Source : Fédération Nationale de la Coiffure. Le marché regroupe désormais des groupes multi ou mono enseignes misant sur des positionnements différents allant du haut de gamme à la coiffure discount. Au-delà des positionnement en terme de gammes tarifaires, la segmentation du marché s opère également via le développement de concepts très «markétés» liés au «développement durable» et/ou au «commerce équitable» ou sur des concepts de coiffure ethnique. 6

7 On le voit, le secteur de la coiffure a connu ces trente dernières années un profond renouvellement, à travers le développement de nouveaux types d offres et de formats d entreprises. Il était donc intéressant d étudier dans quelle mesure ces mutations s étaient accompagnées d une évolution des profils de dirigeants. Dans ce contexte, l étude avait pour objectif de traiter quatre questions principales : 1. Comment se déroule le processus d installation dans l activité de coiffure? 2. Quelles sont les caractéristiques des nouvelles entreprises et de leurs dirigeants? Y a-t-il, comme dans d autres secteurs, une diversification des profils de dirigeants? 3. Quel est le niveau technique, commercial, et de gestion de ces entreprises en phase de primodéveloppement? 4. Quels sont, enfin, les besoins d accompagnement de ces jeunes entreprises? Les investigations ont porté sur les entreprises en phase de primo-développement, immatriculées depuis moins de trois ans, entre le 1 er juillet 2005 et le 30 juin L étude a été réalisée entre mai et novembre 2008, en trois étapes : 1) Analyse des résultats de l enquête SINE/INSEE 2002 et pour le secteur de la coiffure. 2 Le dispositif SINE est un système permanent d observation des jeunes entreprises qui a pour objectif de suivre une génération d entreprises pendant 5 ans. Quatre générations ont été étudiées (1994, 1998, 2002 et 2006). L ossature de ce système repose sur trois enquêtes directes par voie postale : - la première enquête intervient dès les premiers mois de création de l entreprise ; - la seconde interrogation est réalisée la troisième année d existence de l entreprise ; - la troisième enquête est adressée cinq ans après la naissance. Environ à entreprises sont interrogées par cohorte. L échantillon des enquêtes est stratifié selon trois critères : la région d implantation du siège de l entreprise ; l activité (NES 36 ou NES 16) et l origine de la création (création pure par reprise). Les données relatives aux entreprises relevant du champ de la coiffure ont pu être isolées (traitement : DGCIS). L échantillon total représentait 894 entreprises en 2002 et 1048 en

8 2) Réalisation d une quinzaine d entretiens qualitatifs auprès de jeunes dirigeants d entreprise 3) Réalisation d une enquête téléphonique quantitative auprès d un échantillon représentatif de 500 entreprises, de façon à réaliser un portrait chiffré et à caractériser les nouvelles entreprises de coiffure 3. Ces différents travaux permettent de définir les caractéristiques propres à chaque type d activité (coiffure en salon, franchise, coiffure hors salon), aux différentes modalités d installation (création pure et reprise) et aux caractéristiques du milieu d implantation (rural, urbain) 4. 3 Voir le plan d échantillonnage et le questionnaire d enquête en annexes 1 et 2. 4 A la demande de la Fédération Nationale de la Coiffure, l échantillon a été pondéré en fonction de la structure du tissu d entreprises dans son ensemble, et non pas des flux d immatriculations. Les caractéristiques des entreprises de coiffure hors salon soit un tiers des nouvelles immatriculations actuelles vont de fait progressivement influer sur les chiffres clés du secteur (forme juridique, emploi, taux de reprise ). 8

9 Les créateurs-repreneurs d entreprises de coiffure : caractéristiques et parcours professionnel Rappel du contexte français de la création d entreprises : - Les nouveaux entrepreneurs sont plus nombreux à créer leur entreprise pour assurer leur propre emploi et plus de quatre nouvelles entreprises sur cinq n'ont pas de salarié. - En 2006, 40% des créateurs étaient au chômage avant de créer leur entreprise. Dans le même temps, la part des créateurs aidés a nettement augmenté, passant de 28% (2002) à 45%. - Parmi les créateurs antérieurement salariés, 26% étaient cadres. - 37% des créateurs sont titulaires d'un diplôme supérieur au baccalauréat, 17% du baccalauréat et 25% d'un CAP, brevet de compagnon ou BEP. 13% des créateurs n'ont aucun diplôme. - Les femmes représentent 30% des créateurs d'entreprises. - Les moyens financiers investis pour démarrer l'entreprise sont souvent très faibles. 36% des créateurs ont utilisé moins de euros pour l'installation dans les locaux, l'achat de matériel, la constitution des stocks... - Près d'un quart du financement des nouvelles entreprises repose sur l'emprunt bancaire. - L'âge moyen des créateurs d'entreprise est de 38 ans et demi. Il est quasiment le même pour les hommes et pour les femmes. - 48% des entrepreneurs choisissaient de créer une société et 52% une entreprise individuelle. - 79% des créateurs de 2006 utilisent un micro-ordinateur dans leur entreprise : parmi eux, près de neuf sur dix ont un accès à l'internet ; 28% ont un site présentant leur entreprise ; 6% déclarent réaliser de la vente en ligne. (Source INSEE, enquête SINE 2006 ; champ : entreprises actives en septembre 2006 du secteur marchand non agricole, non compris le secteur financier). 1. L activité de coiffure se singularise tout d abord par sa féminisation : 83% des dirigeants d entreprises de coiffure sont des femmes L activité de coiffure se singularise par sa féminisation : 83% des dirigeants sont des femmes. Cette proportion apparaît en hausse par rapport aux données «coiffure» des enquêtes SINE/INSEE de 2006 (70% en création, 77% en reprise). Elle devrait se poursuivre dans les prochaines années en raison de la forte croissance de l activité de coiffure hors salon, activité dirigée à 94% par des femmes. Sexe des dirigeants Ensemble Salon indépendant Salon franchisé Coiffure hors salon Homme 17% 18% 35% 6% Femme 83% 82% 65% 94% Les dirigeants-hommes sont plus nombreux à la tête de salons franchisés (35%), alors que leur présence est marginale en coiffure «hors salon» (6%). Le phénomène des franchises étant plus prégnant en zone urbaine dense, c est aussi dans les unités urbaines de plus de habitants (25%) et à Paris/RP (33%) que l on trouve le plus de dirigeants hommes. 9

10 2. L âge moyen des dirigeants à l installation est de 34 ans L âge moyen des dirigeants lors de leur installation est de 34 ans, une moyenne conforme aux données «coiffure» de l étude SINE/INSEE Les dirigeants du secteur sont donc un peu plus jeunes que la moyenne de l artisanat (38 ans). Fait également remarquable, 76% des dirigeants sont âgés de moins de 40 ans lors de leur installation (contre 63% en moyenne dans l artisanat). La proportion des seniors (plus de 50 ans) est faible : moins de 8% contre environ 12% en moyenne dans l artisanat. L installation intervient plus tôt en milieu rural (34 ans) et croît proportionnellement à la taille des aires urbaines (37.5 ans à Paris / RP). Les coiffeurs à domicile sont également un peu plus âgés que la moyenne (37 ans), de même que les dirigeants ayant réalisé une création pure d activité % des dirigeants ont une qualification professionnelle. Le secteur de la coiffure se distingue par la très forte proportion de dirigeants détenant une qualification professionnelle (90%) : 75% détiennent le brevet professionnel, 15% ont un niveau CAP. Les diplômés de CAP/BEP sont plus nombreux que la moyenne à se lancer dans une activité de coiffure hors salon (37% contre 15% de l échantillon complet), ce qui est cohérent avec la réglementation (la détention d un brevet professionnel n est pas imposée pour ce type d activité, à l inverse de la coiffure en salon). 10

11 La part de diplômés de l enseignement supérieur reste faible (7%), au regard de l ensemble des activités artisanales et concerne principalement la coiffure franchisée (14%). Cette part semble stable par rapport aux résultats des enquêtes SINE/INSEE Le secteur de la coiffure, qui se différencie fortement sur le champ de l artisanat par l obligation pour les salons de détention d un diplôme de niveau IV, ne connaît donc pas d élévation complémentaire de niveau, à l exception notable des salons franchisés. 4. L apprentissage reste la voie royale de formation des dirigeants. L apprentissage reste la voie royale de formation des dirigeants : 76% ont été formés par cette filière. 17% ont suivi les filières techniques de l enseignement scolaire. 11

12 Seuls 2% des dirigeants ont suivi une reconversion professionnelle, ce qui dénote une relative imperméabilité du secteur aux «nouveaux entrants». Les voies d accès y demeurent traditionnelles et relativement linéaires : l entrée dans le métier se fait dès la formation initiale, par l apprentissage ; puis suit une période de salariat et enfin l installation à son propre compte. Ensemble Salons indépendants Salons franchisés Coiffure hors salon Je me suis formé par la voie de l'apprentissage 76% 76% 74% 76% J ai préparé un diplôme en centre de formation dans le cadre de ma scolarité J ai préparé un diplôme en centre de formation dans le cadre d une reconversion professionnelle 17% 18% 15% 12% 2% 1% 2% 4% Autres 5% 4% 8% 8% 5. L installation correspond à une ascension professionnelle d anciens salariés. La création-reprise d entreprise est majoritairement le fait d anciens salariés et représente donc un parcours d évolution et d ascension professionnelle. La part des créateurs-repreneurs qui avaient déjà un statut de dirigeant d entreprise, et qui donc se sont lancés dans une nouvelle affaire est en effet faible (10,5%) par rapport à la moyenne de l ensemble des secteurs d activité. On retrouve ce type de profils plutôt dans les salons franchisés (23%). 12

13 Concernant les personnes en situation de chômage avant l installation, leur proportion doit être corrigée et évaluée à environ un tiers (c est-à-dire la proportion de dirigeants ayant bénéficié de l ACCRE). Il est probable qu une partie non négligeable des dirigeants réalise une courte transition par le chômage, probablement pour pouvoir bénéficier des aides. De façon générale, les demandeurs d emploi s orientent prioritairement dans des créations pures (60% des créateurs sont d anciens chômeurs) et dans l activité de coiffure hors salon (27%). Cette dernière activité attire également plus de personnes sans activité (9%), probablement des femmes ayant stoppé leur activité professionnelle avant de se relancer par ce biais. 6. L installation intervient après une expérience moyenne de 14 ans dans le métier 98% des dirigeants ont une expérience professionnelle préalable dans le domaine de la coiffure au moment de leur installation. La durée de cette expérience est en moyenne de 14 ans (elle atteint 16 ans chez les dirigeants de coiffure hors salon qui, à défaut du diplôme de brevet, affichent donc une expérience plus longue). Selon les résultats de l enquête SINE/INSEE 2006, elle a été acquise, dans près de 90% des cas, dans un salon comptant moins de 10 salariés % des dirigeants avaient déjà créé ou repris une entreprise auparavant. La proportion de dirigeants ayant déjà créé ou repris une entreprise est de 19% (une proportion plus faible que pour l ensemble de l artisanat, où la moyenne est de 30%). Les nouveaux dirigeants de la coiffure sont donc généralement moins expérimentés en matière de gestion d entreprise. 13

14 Les dirigeants de salons franchisés ont plus d expérience dans ce domaine : 33% ont déjà dirigé une entreprise auparavant. Ils sont également plus nombreux que les autres à gérer simultanément une seconde entreprise (20,5% d entre eux contre 7% en moyenne pour tous les dirigeants). Etes-vous dirigeant d une autre entreprise? Ensemble Salons indépendants Salons franchisés Coiffure hors salon Oui 7% 7% 20% 1% Non 93% 93% 80% 99% 14

15 Le processus d installation 8. L installation est peu préparée : le choix de localisation fait l objet d une étude de marché préalable dans 40% des cas. Le choix du local est déterminant pour la réussite future de l entreprise. Pourtant, comme dans les autres activités artisanales, ce choix obéit en premier lieu à un impératif personnel du dirigeant : la proximité de son domicile (un critère encore plus important en zones rurales). Ce critère est moindre pour les dirigeants de salons franchisés, qui accordent une priorité à la qualité de l emplacement. Concernant la coiffure hors salon, deux autres critères interfèrent dans le choix de l activité : la non-disponibilité de locaux d une part, et la recherche de qualité de vie d autre part. Qu est ce qui a motivé en premier le choix de localisation de votre entreprise? Ensemble Salons indépendants Salons franchisés Coiffure hors salon La proximité de votre domicile 33% 35% 15% 31% Le bon emplacement 25% 23% 45% 18% Le potentiel de clientèle 11% 11% 12% 0% La recherche de qualité de vie 4% 4% 6% 20% La disponibilité de locaux 16% 17% 13% 31% Autre 10% 11% 9% 0% Le choix de l emplacement se fait principalement par choix personnel, à proximité du domicile et suite à une opportunité ou à un «coup de coeur». Il est en effet assez rare que ce choix de local fasse l objet d une étude approfondie, même si, comme pour toutes les activités à caractère commercial, la qualité de l emplacement est primordiale pour la santé et le développement futur de l entreprise. La recherche d une performance économique de l emplacement apparaît fortement «intuitive» : seuls 40% des dirigeants déclarent avoir conduit une étude de marché préalable. Ce taux est plus important dans les salons franchisés (51%), et dans le cas des entreprises ayant bénéficié d aides publiques (les études de marchés sont en effet parfois déclenchées par la possibilité de bénéficier d aides publiques). Lorsque plusieurs solutions d implantation sont envisageables, les créateurs se basent sur la densité du passage, la typologie de clientèle et l ancienneté de l activité en cas de reprise. Les locaux sont trouvés grâce à une prospection personnelle ou au «bouche à oreille». Les franchisés sont 15

16 généralement appuyés efficacement par les enseignes qui leurs proposent parfois de gérer un point de vente supplémentaire. 9. Les coûts d installation varient considérablement selon le type d activité Rappel du contexte français de la création-reprise d entreprises Plus qu'une question d'âge ou de sexe, le montant investi dépend du secteur d'activité. En effet, la proportion de créateurs ayant investi au démarrage moins de euros est supérieure à une création sur deux dans les services aux entreprises et dans l'éducation-santé-action sociale. A l'inverse, 30% des créateurs de l'industrie agroalimentaire ont investi au moins euros au démarrage ; c'est le cas de 18% des créateurs dans les services aux particuliers... (Source INSEE, enquête SINE 2006 ; Champ : entreprises actives en septembre 2006 du secteur marchand non agricole, non compris le secteur financier.) 72% des dirigeants sont propriétaires de leur fonds de commerce (83% en salon indépendant). La propriété des murs, en revanche, ne concerne que 14% des salons. 16

17 Le coût de l installation moyen s élève à euros pour les reprises et euros pour les créations pures. Cette moyenne cache de fait des différentiels de coût très importants (de 1 à 20) selon les types d installation : euros en moyenne pour la coiffure hors salon ; euros pour un salon indépendant ; euros pour un salon franchisé. Plus l environnement est urbain et plus les coûts d installation augmentent (du simple au double entre le rural et les aires urbaines de plus de habitants). Les tickets d entrée sont donc très variables selon les affaires : - Dans la coiffure hors salon, près de 80% des installations entraînent un coût inférieur à 5000 euros. - Le ticket d entrée est plutôt à 8000 euros pour les salons indépendants et euros pour les salons franchisés. Le montant des emprunts bancaires est de 80% environ du coût total de l installation. Le financement bancaire est plus important pour les salons indépendants. De même, le taux de couverture est plus élevé en cas de reprises (près de 90% du coût d installation contre 50% en moyenne pour les créations pures). La durée moyenne de remboursement est de 7 ans. Durée de remboursement de l'emprunt en fonction du coût d'installation De à De à De à De à De à De à et plus 3 ans 3 ans 6 ans 6 ans 7 ans 9 ans 8 ans 68% dirigeants se sont porté caution personnelle de leur prêt. Couverture du plan de financement par l emprunt bancaire Salons indépendants Salons franchisés Coiffure hors salon 85 % 77 % 76 % 17

18 10. Un tiers des entreprises ont bénéficié de l ACCRE 45% des dirigeants déclarent avoir bénéficié d une aide financière publique lors de leur installation (Les salons franchisés sont moins aidés. Ils ne bénéficient pas d aucune aide régionale). La principale aide mobilisée est le dispositif ACCRE ouvert aux demandeurs d emploi. Ce dispositif bénéficie plus aux activités de coiffure hors salon, dont les dirigeants sont plus fortement en situation de chômage ou sans emploi au moment de l installation. L octroi de prêts d honneur ou de Prêts à la Création d Entreprise (PCE) 5 apparaît faible, mais il semble que la plupart des dirigeants interrogés ne connaissent pas ces dispositifs. Concernant les PCE qui sont attribués principalement aux salons indépendants, leur attribution paraît selon notre enquête en progression ces trois dernières années. Ainsi, OSEO en a attribué 1504 en 2008, soit environ 20% des immatriculations. Le fait que ces prêts soient mobilisés et attribués par l intermédiaire des banques, en complément du prêt, explique sans doute cette faible visibilité pour les porteurs de projet. 11. Les dirigeants mobilisent très peu les réseaux d appui L accompagnement du nouvel entrepreneur améliore ses chances de succès. Il permet d éviter de faire certaines erreurs (choix de l emplacement ), facilite la mise en relation avec les bonnes personnes, l accès aux aides et aux informations indispensables. Pourtant, les dirigeants mobilisent très peu les réseaux d appui à la création-reprise d entreprise lors de leur installation. 14% d entre eux déclarent d ailleurs avoir procédé seuls, sans aucune aide. 5 Les 245 plateformes de France Initiative Réseau délivrent aux créateurs et repreneurs d entreprises des prêts d honneur d un montant moyen de 7400 euros. 5 Le PCE est un prêt de 2000 à 7000 euros sans caution personnelle ni garantie accordé en complément d un prêt bancaire. Les banques bénéficient d une délégation d OSEO pour décider du PCE et mettre en place le contrat de prêt. 18

19 Comme pour les autres activités artisanales, les principaux appuis proviennent d une part de l entourage personnel du dirigeant (l entourage familial est cité dans 64% des cas), d autre part des experts-comptables (cités par 22% des entreprises), qui préparent en général les business-plans. Les principaux réseaux professionnels mobilisés sont les Chambres de métiers et de l artisanat (dans 18% des cas en moyenne et 33% des activités hors salon). Les questions abordées concernent alors les démarches administratives et la recherche de financements complémentaires (comme l ACCRE, les prêts d honneur ). Les salons franchisés sont totalement pris en charge par le franchiseur. Les aides apportées par les fournisseurs sont souvent liées aux contrats de franchise. Les fournisseurs sont pour la plupart jugés offensifs lors de l ouverture d un salon, que ce soit pour le financement de l installation (matériel, travaux) ou l attribution de conditions commerciales avantageuses ; mais les contreparties et la dépendance commerciale sont parfois jugées «risquées» par les dirigeants. Enfin, les mairies sont surtout mobilisées en zone rurale. NB : La catégorie «Autres» regroupe les franchiseurs, les banquiers, les groupes d accompagnement associatifs et le personnel ou l associé. 12. En conformité avec leur statut juridique, les entreprises de coiffure développent plus de relations avec les Chambres de métiers et de l artisanat qu avec les Chambres de commerce et d industrie Les entretiens qualitatifs ont permis de constater que le rapport au réseau consulaire est souvent lié à l attitude du dirigeant. Lorsqu ils ont une approche passive et sont en attente d initiatives de la part de ces organismes ils sont rarement satisfaits (ils évoquent un manque d intérêt pour le projet, de professionnalisme et la lourdeur des démarches). En revanche, lorsqu ils sont proactifs, ils sont ravis des services rendus et trouvent généralement des réponses à leurs problèmes. On note également que les dirigeants qui se sont installés pour se donner les moyens d une promotion sociale s adressent plus volontiers aux Chambres de métiers et de l artisanat. 19

20 Le suivi du Stage Préalable à l Installation permet très souvent aux dirigeants de découvrir les prestations des Chambres de métiers et de l Artisanat. Les deux tiers des dirigeants ayant suivi ce stage préalable à l installation en ont d ailleurs apprécié le contenu. Ce dernier est ainsi qualifié d enrichissant, car il met les porteurs de projet face aux réalités de leur situation future (poids des charges, incidences de la TVA ). Toutefois, il est fréquent que le SPI soit jugé trop «en survol» du fait de sa courte durée. Les «insatisfaits», plus nombreux dans les villes de plus de habitants et parmi les activités hors salon, émettent les critiques suivantes : - Le contenu de la formation n est pas adapté aux problématiques rencontrées par les entreprises ; - Les démarches administratives et comptables devraient être plus développées dans le contenu de la formation ; - Les stages devraient être organisés par groupes de métier afin que la formation soit plus proche des réalités concrètes des professions. - Le stage n est utile qu avant l installation. - Certains trouvent le stage trop cher par rapport au contenu dispensé. Les relations avec les Chambres de métiers et de l artisanat se développent après l installation, notamment en raison des questions relatives à l apprentissage et à la formation : les salons franchisés et, de façon générale, les entreprises créées par reprise sont ainsi relativement plus «consommateurs» des services consulaires. Ce sont également les difficultés qui conduisent les dirigeants à solliciter les services consulaires. 20

21 13. Une entreprise sur cinq a adhéré à un syndicat professionnel Les syndicats professionnels sont généralement méconnus des jeunes dirigeants lorsqu ils s installent. Aussi, dans notre enquête, seulement 18% des entreprises se déclarent adhérentes d un syndicat professionnel, cette proportion évoluant sensiblement en même temps que l ancienneté de l entreprise. On décompte également plus de syndiqués dans les salons franchisés (24% contre 18%) et parmi les repreneurs (21% contre 14% chez les créateurs). Les attentes exprimées vis-à-vis des syndicats professionnels convergent principalement autour de deux missions : la défense des intérêts de la profession (exprimée par 35% des dirigeants) et la diffusion d informations (attente citée par 31%). Ces attentes divergent également en fonction du mode d installation : - Les créateurs attendent plus d appui et de conseil, des outils marketing, des échanges. - Les repreneurs sont plus sensibles à la défense des intérêts de la profession, à la transmission d informations et à la formation. Par ailleurs, 21% des dirigeants sont en posture plutôt négative par rapport aux syndicats, dont ils n attendent «rien» (une proportion relativement identique à celle des secteurs du BTP et de 21

22 l alimentaire de proximité). C est parmi les dirigeants de coiffure hors salon que l on trouve le plus de désillusionnés sur l efficacité du syndicat professionnel. 22

23 Le cas des reprises d entreprises Rappel sur le contexte français de la création-reprise d entreprise En 2006, 28% des créations sont des reprises ou des réactivations. Les créateurs qui choisissent de reprendre une entreprise investissent souvent plus que ceux qui créent une entreprise entièrement nouvelle : 43% des repreneurs d'entreprises investissent plus de euros à la création contre 24% des créateurs de nouvelles entreprises. Reprendre une entreprise existante n'est sans doute pas à la portée financière de tous. (Source INSEE/SINE 2006) 14. La reprise d entreprise concerne plus de la moitié des installations en salon, mais elle est négligeable dans le cas de la coiffure à domicile La reprise d entreprise est un enjeu fort pour le secteur de la coiffure : la Fédération Nationale de la Coiffure estime en effet que d ici les cinq années à venir, entreprises seront à reprendre (Source : L installation par reprise semble pourtant avoir baissé ces dernières années, les dirigeants considérant la création pure plus avantageuse pour personnaliser le salon et créer une clientèle conforme au positionnement recherché. Une entreprise reprise demeure en effet attachée au style et à la clientèle de l ancien patron. En revanche, elle procure plus de sécurité au dirigeant. Avez-vous repris une entreprise existante? Ensemble Salons indépendants Salons franchisés Coiffure hors salon Oui 52 % 61 % 58 % 7 % Non 48 % 39 % 42 % 93 % Ce mode d installation reste selon notre enquête privilégié pour les salons 6, et élevé à l échelle de l artisanat (le taux de reprise moyen pour l ensemble des activités artisanales est de 14% d après SINE/2002). Bien évidemment, le taux reste plus faible dans la coiffure hors salon (7%). Le mode d installation par reprise est également un peu moins fréquent en zones rurales (42%) et plus important en région parisienne, un phénomène que l on peut expliquer par le tissu d entreprises et la concurrence beaucoup plus denses à Paris. 15. Un tiers des reprises sont le fait d anciens salariés de l entreprise La reprise est opérée, dans 62% des cas, par rachat ou prise en location-gérance (un taux moyen dans l ensemble de l artisanat). Ce taux atteint 84% en région parisienne. La proportion de reprises réalisées par d anciens salariés est forte et concerne un tiers des reprises (et même 47% dans les 6 La proportion de reprises apparaît supérieure aux données INSEE dans notre enquête. 23

24 reprises de salons franchisés), contre 14% en moyenne dans l artisanat. En revanche, les reprises familiales sont rares (2%). Ce taux est un peu plus élevé (7%) dans les villes moyennes ( à habitants). 16. Le choix de l installation par reprise est motivé par l existence de la clientèle et le sentiment de sécurité que cela procure. C est également souvent «l occasion, l opportunité» qui déclenchent la décision Les principales motivations citées pour expliquer le choix de la reprise sont l existence préalable d une clientèle (citée par 55% des dirigeants) et le fait qu une opportunité se soit présentée (54%). L analyse du verbatim des «autres motivations» met ainsi en relief la sécurité psychologique de la modalité de reprise, évidente notamment dans le cas de reprise salariale. La qualité de l emplacement, qui est un facteur économique de succès du projet, n est citée que dans 19% des cas. La possibilité de pouvoir bénéficier de l appui du cédant est une motivation marginale. 24

25 17. La recherche d un fonds à reprendre se fait principalement par le bouche à oreille et les réseaux personnels du dirigeant Les biais les plus fructueux pour trouver une affaire sont le bouche-à-oreille (utilisé par 38% des dirigeants et 57% en milieu rural) et la mobilisation des réseaux personnels du dirigeant (catégorie «autres» : réseau familial, cercle d amis, connaissance de l affaire ). Le recours aux petites annonces est cité par 11% des dirigeants. La mobilisation des chambres consulaires est faible dans ce domaine (5% des cas) et équivalente à celle des sociétés spécialisées. Le temps de recherche est relativement rapide (3 mois en moyenne). Ce temps s accroît avec la taille de l unité urbaine % des reprises de fonds font l objet d un diagnostic financier préalable. Un diagnostic financier du fonds est réalisé préalablement à la reprise dans 72% des cas. L analyse technique de l affaire (diagnostic de l équipement) est moins fréquente : elle intervient dans la moitié des cas. 25

26 Les prestataires externes mobilisés sont là-encore principalement les comptables, intervenant pour 69% des expertises financières et 54% des expertises techniques. Les dirigeants procèdent également souvent par eux-mêmes, notamment pour les expertises techniques. Les chambres consulaires, les banques, les agences spécialisées, les notaires/avocats et les groupes de franchise (réponses : autres) sont moins mobilisés pour ce faire. Plus l environnement est urbain et moins il est fait appel à une chambre consulaire pour réaliser l évaluation financière du fonds repris. L appui du cédant est inexistant dans 72% des cas reprises d entreprises de coiffure. Avez-vous bénéficié d'un appui du cédant? 24% 4% 72% 19. Le processus de reprise se passe globalement bien : seuls 8% de dirigeants se disent insatisfaits Les repreneurs sont très majoritairement satisfaits de leur choix : 92% de satisfaits. Les principales causes exprimées par les 8% d insatisfaits plus nombreux dans le cas de reprises d affaires hors salon sont les suivantes : 26

27 - certains se disent victimes de la crise économique ; - d autres jugent leur clientèle insuffisante, ou leur affaire non rentable ; - enfin, certains dirigeants se disent ouvertement victimes de tromperie sur le fonds de commerce repris (CA manipulés, mensonges du cédant, ). 27

28 28

29 Caractéristiques et modalités d organisation des jeunes entreprises 20. La majorité des jeunes entreprises sont constituées sous forme d entreprise individuelle. Les deux tiers des entreprises de coiffure sont créées sous forme d entreprise individuelle (une proportion supérieure à la moyenne de l artisanat : 56% en 2006). Les formats juridiques varient de fait profondément d un type d activité à l autre : la coiffure hors-salon est constituée principalement d entreprises individuelles, à l inverse des salons franchisés qui privilégient à 85% le statut de société. En revanche, il n y a pas de différence significative dans ce domaine entre les créations pures et les reprises. Le choix du statut de société ne devient majoritaire que pour les affaires de plus de euros. Statut juridique des entreprises en fonction du coût d'installation Personne physique Personne morale Moins de 2000 De 2000 à 4999 De 5000 à 7999 De 8000 à De à De à De à et plus 93 % 95 % 100 % 91 % 72 % 56 % 42 % 10,0% 7 % 5 % 0 % 9 % 28 % 44 % 58 % 90,0% 21. L implication du conjoint est faible. Le conjoint est rarement intégré dans l exploitation ni même dans la gestion. L implication des conjoints est donc faible (7%) comparativement au reste de l artisanat (selon l enquête SINE/INSEE 2002, les conjoints sont en effet impliqués dans 50% des créations pures artisanales créées et dans 61% des reprises artisanales). Cette part est néanmoins en relation avec la proportion de dirigeants hommes dans le secteur de la coiffure. Le cas de figure d un conjoint associé à la direction est 29

30 d ailleurs plus fréquent dans les salons franchisés (12% contre 4% seulement dans les activités à domicile). Cet indicateur, ajouté à la faible proportion de reprises familiales, confirme que l activité de coiffure a désormais peu de caractère familial. Votre conjoint travaille-t-il pour l'entreprise? Salons indépendants Salons franchisés Coiffure hors salon Oui 7% 12% 4% Non 93% 88% 96% 22. mais 17% des jeunes entreprises fonctionnent dans le cadre d une association entre deux dirigeants Si le conjoint est peu impliqué dans les jeunes entreprises de coiffure, le secteur se caractérise par la présence d affaires «co-gérées» par deux associés, qui représentent 17% des entreprises. Ce mode d organisation supplée en effet l emploi de salariés, permet de proposer des compétences complémentaires et de diviser le coût d installation. Il est rare dans la coiffure hors salon (3%) et en zones rurales (3%), plus fréquent dans les salons franchisés (31% des cas) et à Paris RP (41% des cas). 23. La structure d emploi des entreprises varie considérablement selon le mode d exercice de l activité La quasi-totalité des entreprises de coiffure hors salon (91%) fonctionne sans salarié, à l inverse des salons franchisés dont 93% emploient des salariés dès le démarrage d activité. Les salons indépendants emploient quant à eux pour moitié des salariés. De façon globale, la moitié des entreprises fonctionne donc sans salarié. Dans un cas sur deux, il s agit d un choix du dirigeant. Dans l autre, c est le manque d activité qui rend impossible l embauche. 30

31 La structure d emploi varie également selon le type d activité. En salon franchisé, le nombre de salariés s élève à 3 en moyenne 7. A l inverse, les activités hors salon ont un taux proche de zéro : le mode de fonctionnement principal dans ce cas est le mode «solo». Elle évolue peu au cours des premières années : 0,2 emploi en moyenne. Seules 20% des entreprises embauchent dans les premières années de fonctionnement. Evolution de la structure d'emploi des entreprises Entreprises sans salarié Entreprises avec salarié(s) Effectif stable 78% 57% Augmentation d'effectif 22% 19% Réduction d'effectif 0% 24% La gestion du personnel est un problème cité principalement par les salons franchisés 8 : 20% déclarent rencontrer des préoccupations dans ce domaine (contre 11% des salons indépendants). En matière d embauche, les entretiens qualitatifs ont également montré que c est plutôt la qualité des candidats et de leurs compétences qui pose problème. 24. Emploi-formation : la moitié des entreprises sont engagées dans l accueil et la formation de jeunes stagiaires et apprentis. La moitié des jeunes entreprises de coiffure est engagée dans la formation de jeunes apprentis ou stagiaires : 38% emploient des apprentis et 8% des personnes en contrat de professionnalisation ; 14% accueillent des stagiaires en cours de formation. Les salons franchisés sont les plus impliqués dans ce domaine. A l inverse, la pratique d emploi-formation est quasi-inexistante dans la coiffure hors-salon. 7 Non compris le dirigeant et le conjoint. En revanche, l analyse des résultats montre que les apprentis n ont pas toujours été considérés comme des salariés. 8 Voir à ce sujet la rubrique

32 Les créateurs d entreprises sont un peu moins engagés dans la formation que les repreneurs (42% contre 55%). On forme également moins dans les zones rurales qu à Paris (63% des dirigeants ne forment personne en zone rurale, contre 40% à Paris). Ensemble Salon indépendant Salon franchisé Coiffure hors Formez-vous actuellement salon Un apprenti 38% 42% 61% 5% Un salarié en contrat de 8% 8% 21% 0% professionalisation Autre (stagiaire école...) 14% 15% 22% 0% Aucun 51% 45% 21% 95% 25. Temps de travail et prise de congés Dans 78% des entreprises, la durée hebdomadaire de travail des salariés est de 35 heures (une proportion qui monte à 83% dans les salons franchisés). Le format «39H» est plus fréquent à Paris- RP qu ailleurs (45% contre 16% en moyenne). Le temps partiel est plus développé dans la coiffure hors-salon, et dans une moindre mesure dans les salons indépendants. Il est en revanche peu utilisé dans les salons franchisés. Durée hebdomadaire de travail des salariés Salons indépendants Salons franchisés Coiffure hors salon 35 heures 78% 83% 52% 39 heures 14% 24% 22% Temps partiel 25% 8% 40% Les reprises d entreprise ont des formats d organisation du temps de travail plus diversifiés que les créations pures, où le format 35H est adopté par 85% des entreprises. Le repos hebdomadaire est pratiqué par la majorité des professionnels : 74% des jeunes entreprises ferment un minimum de deux jours ou plus par semaine. La moyenne est de 1,8 jours par semaine (1,4 dans les salons franchisés). Dans la réalité, les dirigeants font régulièrement plus de 55 heures hebdomadaires en moyenne. Conjuguer vie personnelle et professionnelle semble donc difficile en pratique. 32

33 La prise de congés annuels s élève en moyenne à 2,3 semaines par an, ce taux évoluant peu au cours des trois premières années et selon la localisation. Il est plus important dans le cas de la coiffure hors salon, où la gestion du temps est plus flexible : plus de la moitié des dirigeants y prennent en effet plus de deux semaines de congés par an. 26. Environ 80% des dirigeants sont satisfaits de leur équipement. La dimension moyenne des salons de coiffure est de 56 m² (76 m² chez les franchisés). Les salons des créateurs sont également en moyenne légèrement plus grands que ceux des repreneurs (60 m² contre 53 m²). 90% des dirigeants de salons se disent très satisfaits ou satisfaits de leur équipement (superficie et aménagement). Cette satisfaction doit néanmoins être tempérée au regard des dirigeants estimant nécessaire par la suite de moderniser leur équipement 9 et qui représentent 24% des salons indépendants et 19% des salons franchisés. 9 Voir à ce sujet le paragraphe

34 27. Les salons indépendants sont faiblement informatisés L informatisation des entreprises dépend de leur type d activité : 1/3 des salons indépendants sont informatisés et utilisent des logiciels professionnels, alors la quasi-totalité (92%) des salons franchisés le sont. Salons indépendants Salons franchisés Coiffure hors salon Entreprises informatisées 30% 92% 15% Entreprises ayant un site internet d'entreprise 8% 55% 6 % Les salons franchisés sont également plus nombreux à disposer d un site internet d entreprise (55% contre 8% des salons indépendants). Les entreprises reprises sont aussi un peu mieux équipées que les créations pures. La proportion d entreprises disposant d un site internet est également plus élevée à Paris RP (25%), cette donnée s expliquant notamment par la forte implantation des franchises à Paris. 28. Positionnement commercial des entreprises : 92% ont une activité de coiffure mixte. 92% des salons ont une activité de coiffure mixte. Les salons spécialisés «homme» ou «femme» sont donc peu fréquents (encore moins en milieu rural). 34

35 La moyenne de prix d un shampoing-coupe-brushing, prestation de base, est de 28. Les salons franchisés pratiquent un coût moyen plus élevé (31 ), alors que la coiffure hors salon affiche une moyenne de On note également une différence significative de tarifs entre le milieu rural et Paris RP (4 ), le prix de la prestation évoluant à la hausse avec la taille des unités urbaines. Quel est le montant d un shampoing - coupe - brushing? Ensemble Salon indépendant Salon franchisé Coiffure hors salon La quasi totalité des salons (75%) développe une activité complémentaire à la coiffure La quasi totalité des salons (75%) développe une activité complémentaire à la coiffure. Dans la plupart des cas, il s agit de la vente de produits de coiffage, proposée par 72% des entreprises. 19% des salons développent également une activité de vente de bijoux (28% en milieu rural). Cette activité de diversification est plutôt privilégiée par les salons indépendants. L esthétique est une autre voie de diversification pratiquée par 7% des dirigeants (12% dans les salons franchisés). Viennent ensuite les prestations de manucure (4%), et des activités plus marginales comme les cures d amincissement, massages, UV, Spa, la maroquinerie, la vente de produits cosmétiques. Le développement des prestations esthétiques est donc relativement important dans les jeunes entreprises (il concerne une entreprise sur dix environ). Cette activité de diversification a une place à part, car elle exige un métier et un savoir-faire technique particulier. 10 Selon l étude «Coiffure» de Xerfi (2008), les tarifs moyens de prestations évoluent dans une fourchette de 18 à 48 euros, en fonction du segment sur lequel est positionné le salon de coiffure (de l entrée au haut de gamme). 35

36 Avez-vous une activité secondaire? Ensemble Salons indépendants Salons franchisés Coiffure hors salon Non 25% 17% 6% 81% Vente de produits de coiffure 72% 81% 92% 16% Vente de bijoux fantaisie 19% 23% 12% 5% Manucure 4% 4% 2% 2% Esthétique 7% 7% 11% 3% Tatouage 1% 1% 0% 0% Autres 2% 3% 2% 1% En matière d activités complémentaires, on constate un différentiel selon le type d activité : - la quasi-totalité des salons franchisés (94%) proposent une activité secondaire ; - parmi les coiffeurs à domicile en revanche, 81% n ont pas d activité secondaire. Enfin, les repreneurs sont plus nombreux à exercer une activité secondaire que les dirigeants engagés dans une création pure : 88% contre 60%. Une majorité d entre eux vendent des produits capillaires (85% contre 58% des créateurs seulement). La part du chiffre d affaires générée à partir des activités secondaires s élève en moyenne à 10 %. Paradoxalement, c est à Paris-RP que cette ressource financière représente la plus faible part du volume d affaires (6%) alors que la pratique d une activité secondaire y est plus répandue. 30. En matière d action commerciale, les salons franchisés conservent une longueur d avance Les entretiens qualitatifs conduits ont montré l importance du positionnement commercial et de l identité développée par le salon pour son développement futur. L enjeu est de sortir de l image classique du salon de coiffure et de reconquérir la clientèle grâce à une nouvelle valeur ajoutée. C est pourquoi on note l apparition de nouveaux positionnements (vintage, afro / antillais, ). Le positionnement du salon conditionne également les activités connexes développées. Par exemple, le style «vintage» amène à proposer des rasages à l ancienne La clientèle des entreprises est en effet directement dépendante du positionnement adopté. Souvent, les entrepreneurs ont la clientèle qu ils recherchent. En fonction des communes d implantation, la clientèle est plus ou moins âgée mais aussi plus ou moins sensible aux prix. Quand la population est aisée, le panier moyen sera plus conséquent et l acte d achat sera catégorisé dans les «achats plaisir». En revanche, lorsque le pouvoir d achat est plus faible, les prestations de coiffure font l objet de dépenses de nécessité. Il est alors nécessaire d améliorer le flux de clientèle. Pour ce faire, toutes les entreprises n ont pas engagé les mêmes moyens : seulement la moitié des dirigeants de salons indépendants et d entreprises hors salon ont constitué un fichier clients (75% des salons franchisés). Les actions commerciales et de communication sont d envergure plus ou moins importantes. Cela va de la carte fidélité, principale action de communication des entreprises (68% l utilisent) à la campagne publicitaire à la radio en passant par les encarts publicitaires. 36

37 Les actions commerciales sont beaucoup plus fréquentes dans les salons franchisés, qui bénéficient également d une communication institutionnelle, et moins développées dans les entreprises de coiffure à domicile. Elles prennent de l ampleur avec l ancienneté de l entreprise, de même que l adhésion aux associations locales de commerçants (pratiquée en moyenne par 19% des entreprises). Reste que le bouche à oreille semble demeurer le principal vecteur de captation de nouveaux clients. 31. Le suivi commercial est plutôt insuffisant : 42% des dirigeants connaissent le nombre de leurs clients hebdomadaires. Les dirigeants ont un suivi commercial assez faible. 62% des salons indépendants, 56% des coiffeurs hors-salon et 31% des salons franchisés ne tiennent pas de compte précis de leur clientèle hebdomadaire. Le nombre moyen de clients hebdomadaires est variable selon le type d activité : 31 en activité horssalon, 50 en salon indépendant et 112 en salon franchisés. Il évolue à la hausse avec la taille des unités urbaines de localisation des entreprises. Il est également plus important pour les reprises (62) que pour les créations pures (50). Part d entreprises connaissant le nombre de vos clients hebdomadaires Nombre moyen de clients hebdomadaires Ensemble Salons indépendants Salons franchisés Coiffure horssalon 42% 38% 69% 44%

38 32. L expert comptable : son coût Pour le suivi de la facturation et la clôture des comptes, la quasi-totalité des entrepreneurs de coiffure se fait appuyer par un comptable. Le coût pour l entreprise varie en fonction du type d activité, de la présence de salariés et du volume d affaires. Son coût est compris entre à annuels (avec une moyenne de 2315 ). Salons indépendants Salons franchisés Coiffure hors salon Les relations avec les banques sont bonnes dans 80% des cas Les relations avec les banques sont bonnes en général : 19% des entreprises déclarent avoir des difficultés. De manière attendue, plus les coûts d installation sont élevés (donc plus, a priori, le montant des prêts demandés est élevé), et plus les dirigeants rencontrent de difficultés dans leurs relations avec les banques. Les raisons évoquées sont principalement les suivantes : - la frilosité des banques et le manque de confiance envers les entrepreneurs ; - l importance des garanties et des démarches administratives nécessaires ; - la rigidité des prestations bancaires face aux aléas conjoncturels (problèmes de trésorerie, de découverts trop rigides, mais aussi inadéquation des délais administratifs dans des situations où une grande réactivité est souvent nécessaire). 38

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