les études du CNC septembre 2011

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1 les études du CNC septembre 2011 l exportation des programmes audiovisuels français en 2010

2 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010 septembre 2011

3 ISSN TV France International 5, rue Cernuschi Paris Tél : Fax : Antoine Richard, Stéphane Fournier, Mathieu Béjot Centre national du cinéma et de l image animée Direction des études, des statistiques et de la prospective 12, rue de Lübeck Paris cedex 16 Tél : Fax : Clément Malherbe, Fanny Beuré, Caroline Jeanneau 2 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

4 SOMMAIRE Définitions et méthodologie... 4 I. Synthèse... 5 II. Les ventes de programmes audiovisuels... 8 A. La géographie des ventes de programmes audiovisuels... 8 a. Stabilisation des grands marchés européens, percée de la Scandinavie... 9 b. Développement de la Russie, marginalisation des autres territoires c. Bonne tenue des marchés nord-américains d. Croissance des pays du sud-est asiatique, stabilité de la Chine et du Japon e. Dynamisme du Brésil, maintien du Mexique f. Contraction des ventes au Moyen-Orient g. Nouveau recul de l Afrique B. Analyse des ventes par genre de programmes a. Progression des ventes d animation dans les territoires majeurs b. Hausse généralisée des exportations de documentaire c. Nouveau tassement des ventes de fiction en Europe d. Dynamisme de la vente de formats, recul du spectacle vivant C. La diversification des exportations de programmes audiovisuels a. Les nouveaux supports de diffusion (VàD, mobile, TVIP) b. L inflight c. Le merchandising / droits dérivés III. L évolution des préventes et coproductions internationales A. Nouvelle baisse des préventes a. Dynamisme de l Allemagne, contraction de la Grande-Bretagne et de l Italie b. Regain de l Amérique du Nord, tassement de l Asie B. Croissance continue des apports en coproduction a. Chute de la Grande-Bretagne et de l Allemagne, poussée de la Belgique et stabilité de l Italie30 b. Progression de l Amérique du Nord et de l Asie C. Un volume de coproductions internationales stable a. Croissance des apports étrangers sur les coproductions majoritaires françaises b. Contraction des apports étrangers sur les coproductions minoritaires françaises IV. Les sociétés d exportation de programmes audiovisuels français A. Evolution de la concentration du secteur B. Evolution de la concentration par genre L exportation des programmes audiovisuels français en

5 Définitions et méthodologie Les flux financiers drainés par les programmes français entre la France et l étranger sont appréhendés sous deux aspects : - celui de la participation de partenaires étrangers au préfinancement de programmes audiovisuels français sous forme de préventes ou d apports en coproduction. Il convient de rappeler que les préventes et les apports en coproduction sont deux catégories juridiques distinctes. En effet, une participation en coproduction donne à son titulaire un droit de propriété sur l œuvre qu il partage éventuellement avec les autres coproducteurs. Un préachat ou une prévente ne confère à son bénéficiaire que des droits de diffusion, limités dans le temps et pour un ou des modes d exploitation précis. Par convention dans ce document, il est évoqué la notion de «coproductions» sans plus de précisions. Elle couvre les programmes bénéficiant d un partenariat étranger, apports en coproduction et/ou préventes confondus. Les données sur les préventes et les apports en coproduction proviennent des bases de données du CNC et peuvent être différentes de celles publiées par le CNC les années précédentes, compte tenu des compléments de subvention versés au titre des années antérieures. - celui de la vente ou de l exportation de programmes. Il s'agit alors de recettes non prévues au plan de financement de l œuvre. Les données proviennent d'une enquête ad hoc auprès de toutes les sociétés, adhérentes à TV France International ou non, ayant une activité de distribution de programmes à l'étranger ou, à défaut, bénéficiant de remontées de recettes provenant de distributeurs étrangers. Dans cette étude, il sera distingué les coproductions d initiative française des coproductions d initiative étrangère. Les coproductions d initiative française regroupent : les coproductions où le financement des partenaires français (diffuseur, producteur, soutien financier, etc.) est majoritaire ; les coproductions où le financement des partenaires français est plus important que celui de n importe quel autre pays et est donc en position de majorité relative. Le poids prépondérant de la France dans le financement est observé comme l indice d une primauté dans la conduite artistique et dans la gestion de la production, ce qui justifie le vocable «d initiative française». Les coproductions d initiative étrangère, c est-à-dire les participations françaises dans des coproductions conduites par des partenaires étrangers, peuvent parfois être considérées comme un investissement dans des productions étrangères, donc une opération d importation plus que d exportation. Cependant, l admission d une production au système de soutien français (qui conditionne l'enregistrement d'une production dans ses statistiques) exige un niveau de financement national d au moins 30 % (20 % pour les opérations conduites avec le Canada) avec un pourcentage de dépenses en France équivalent. Aussi minoritaire qu il soit, le poids du financement et de la responsabilité des sociétés françaises de production dans ce type de coproductions mérite la considération des partenaires étrangers. 4 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

6 I. Synthèse En 2010, les ventes de programmes audiovisuels français à l étranger progressent sensiblement (+5,1 %) à 105,6 M, signe de la sortie de crise. Au total, les exportations (ventes et préventes) sont stables à 136,1 M (+0,4 % par rapport à 2009). Ce résultat traduit un retour à l équilibre après une année 2009 marquée par la crise économique mondiale. Profitant de la reprise des marchés publicitaires, les chaînes étrangères ont renouvelé leurs achats de programmes sur l ensemble des genres. La baisse des prix semble se stabiliser. La multiplication des supports de diffusion a conduit les exportateurs à diversifier leurs sources de profit mais, dans le même temps, le revenu par opération a baissé. Dans ce contexte, les préventes reculent de 12,9 % à 30,5 M, soit le niveau le plus bas de ces dix dernières années. En 2010, la croissance des ventes de programmes français à l étranger est portée par l animation, qui progresse pour la deuxième année consécutive à 34,8 M (+9,1 % par rapport à 2009). Les ventes de documentaire sont également bien orientées, avec 26,4 M en 2010 (+13,7 %), notamment en raison du dynamisme de la production française. En revanche, les ventes de fiction à l étranger continuent de baisser (-11,6 % à 19,1 M ), tandis que les ventes internationales de formats de fiction, jeux et variétés passent de 16,4 M en 2009 à 17,2 M en 2010 (+4,9 %). Au niveau géographique, les ventes en Europe de l Ouest sont globalement stables à 62,2 M (-1,1 %). Les exportations vers l Europe centrale et orientale poursuivent leur progression (+16,4 %), de même que celles vers l Amérique du Nord (+28,3 %), l Asie / Océanie (+18,6 %) et l Amérique latine (+61,1 %). A l inverse, les exportations de programmes audiovisuels français vers le Moyen-Orient et l Afrique connaissent des baisses respectives de -26,8 % et -16,5 %. L évolution des préventes de programmes audiovisuels français à l étranger selon le genre diffère de celle observée sur les ventes. En effet, les préventes étrangères d animation française enregistrent une baisse significative en 2010 (-44,3 % à 11,3 M ), alors que les préventes de fiction (+73,4 % à 8,7 M ) et de documentaire (+16,6 % à 9,0 M ) augmentent. En 2010, l Europe occidentale reste le principal partenaire des producteurs français, générant 61,2 % des préventes totales (-15,1 points par rapport à 2009). Le poids de l Amérique du Nord progresse de 15,4 points à 26,1 % et celui de la zone Asie / Océanie recule (-2,0 points à 4,7 %). En 2010, les apports en coproduction étrangers dans les programmes audiovisuels français progressent pour la deuxième année consécutive (+7,2 % à 62,8 M ). L Europe de l Ouest est à l origine de 54,5 % des apports totaux en coproduction en 2010, contre 68,3 % en Cette baisse est compensée par une augmentation de la part de l Amérique du Nord (+5,1 points à 21,9 % du total) et de celle de l Asie / Océanie (+2,9 points à 11,1 %). Le volume de programmes français partiellement financés par des investissements étrangers (hors magazine) est stable en 2010 à heures, contre heures en Les œuvres majoritaires françaises représentent 91,6 % du volume total de programmes cofinancés avec l étranger (90,0 % en 2009). Ces programmes reçoivent 63,9 M de financements étrangers, contre 53,8 M en La progression des coproductions majoritaires s effectue au détriment des coproductions minoritaires qui reculent pour la deuxième année consécutive à 93 heures en 2010 (-17,2 %). Les financements étrangers sur les coproductions minoritaires baissent de 27,0 % à 29,1 M. L exportation des programmes audiovisuels français en

7 Les exportations de programmes audiovisuels français (M ) évol. 10/09 (%) ventes¹ 126,7 106,1 104,3 108,2 112,5 115,0 118,8 110,0 100,4 105,6 +5,1 préventes² 68,0 48,6 32,3 38,6 38,1 42,0 34,0 40,4 35,1 30,5-12,9 total ventes et préventes 194,7 154,7 136,6 146,8 150,6 157,0 152,8 150,4 135,5 136,1 +0,4 apports en coproduction² 117,3 103,6 111,5 86,5 67,7 61,3 63,7 53,6 58,6 62,8 +7,2 ¹ Les chiffres de ventes intègrent celles réalisées auprès de TV5 et CFI, respectivement de 3,8 M et 0,7 M en 2010 (3,7 M et 1,2 M en 2009). ² A partir de 2003, les préventes et les apports en coproduction intègrent le spectacle vivant. Dans la suite de l analyse, le spectacle vivant est intégré au périmètre de l étude. 3 Données corrigées. Evolution 2010/2009 des exportations par genre de programmes (%) ventes préventes total fiction -11,6 +73,4 +4,4 documentaire +13,7 +20,5 +15,4 animation +9,1-44,3-11,6 musique, spectacle vivant -3,2-39,0-14,8 format (fiction, jeux, variétés) +4,9 - +4,9 divers (information, extraits...) +30, ,7 total +5,1-12,9 +0,4 6 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

8 Les exportations de programmes audiovisuels français par genre (M ) ¹ Y compris les ventes à TV5 et CFI. ² En 2008, la répartition des sous-genres (jeux, format, divers) a été modifiée, afin d appréhender les ventes de formats sous leurs différentes formes (fiction, jeux, variétés) et de les distinguer ainsi des ventes d information et d extraits. 3 Données corrigées. ventes¹ préventes total ventes + préventes apports en coproduction ,5 38,1 150,6 67,7 fiction 22,4 8,9 31,3 15,6 documentaire 27,8 6,7 34,5 17,8 animation 45,3 21,9 67,2 29,8 musique, spectacle vivant 2,7 0,7 3,4 4,6 jeux, variétés 6,6-6,6 - information, reportage, divers 7,6-7, ,0 42,0 157,0 61,3 fiction 22,1 6,7 28,9 10,6 documentaire 28,5 9,1 37,6 16,0 animation 42,6 24,0 66,6 32,7 musique, spectacle vivant 4,5 2,1 6,6 2,0 jeux, variétés 10,1-10,1 - information, reportage, divers 7,2-7, ,8 34,0 152,8 63,5 fiction 22,0 7,8 29,8 16,3 documentaire 30,2 6,5 36,7 9,5 animation 41,7 18,3 60,0 35,2 musique, spectacle vivant 6,6 1,4 8,1 2,5 jeux, variétés 5,9-5,9 - format, information, divers 12,4-12,4-2008² 110,0 40,4 150,4 53,6 fiction 26,8 15,5 42,3 10,2 documentaire 28,7 6,1 34,8 15,5 animation 30,7 17,2 47,9 25,7 musique, spectacle vivant 7,8 1,5 9,4 2,2 format (fiction, jeux, variétés) 13,0-13,0 - divers (information, extraits...) 3,1-3, ,4 35,1 135,5 58,6 fiction 21,6 5,0 26,7 12,2 documentaire 23,2 7,7 30,9 12,9 animation 31,9 20,2 52,5 31,1 musique, spectacle vivant 4,4 2,1 6,5 2,4 format (fiction, jeux, variétés) 16,4-16,4 - divers (information, extraits...) 2,9-2, ,6 30,5 136,1 62,8 fiction 19,1 8,7 27,8 12,8 documentaire 26,4 9,2 35,6 13,8 animation 34,8 11,3 46,1 31,3 musique, spectacle vivant 4,3 1,3 5,6 5,0 format (fiction, jeux, variétés) 17,2-17,2 - divers (information, extraits...) 3,8-3,8 - L exportation des programmes audiovisuels français en

9 II. Les ventes de programmes audiovisuels En 2010, les ventes de programmes audiovisuels français à l étranger augmentent de 5,1 % pour atteindre 105,6 M, amorçant une nette reprise sur le marché international. Toutefois, cette progression n est pas uniforme pour tous les genres de programmes. En effet, les ventes d animation confirment leur dynamique de croissance initiée en 2009 (+9,1 %), tandis que les ventes de documentaire repartent à la hausse (+13,7 %) après deux années successives de baisse. A l inverse, les ventes de fiction reculent pour la deuxième année consécutive (-11,6 %), vraisemblablement pénalisées par un volume de production nationale en recul. Les ventes de formats (fiction, jeu, variété) se maintiennent à un niveau élevé (+4,9 %). Les résultats de l année 2010 laissent donc entrevoir une sortie de crise, après deux années consécutives de baisse. Les chaînes étrangères ayant épuisé leurs stocks de programmes, elles ont eu besoin de s'approvisionner en programmes frais pour renouveler leurs grilles. Le marché des nouveaux opérateurs, notamment des chaînes de la TNT, arrivent à maturité, leur permettant d acheter des programmes à des tarifs plus honorables, même s ils n atteignent pas les tarifs qu investissaient par le passé les télévisions hertziennes historiques. La baisse des tarifs horaires d achat semble s'être stabilisée sur les principaux territoires européens mais les exportateurs en sont toujours réduits à multiplier le nombre d'actes de vente pour maintenir un chiffre d'affaires stable. D'une manière générale, le marché reste tendu et très concurrentiel avec de moins en moins de place pour les programmes peu identifiés du fait de la sélectivité croissante des acheteurs. Cette diminution de la prise de risque des diffuseurs explique également le recul des préventes. Evolution des ventes de programmes audiovisuels français (M ) ,7 106,1 104,3 108,2 112,5 115,0 118,8 110,0 100,4 105, A. La géographie des ventes de programmes audiovisuels En 2010, les tendances du marché de l exportation de programmes audiovisuels français observées en 2009 se confirment. Au sortir d une année difficile, l Europe de l Ouest parvient globalement à stabiliser ses achats (-1,1 %). Ce phénomène pourrait être le signe d un nouvel équilibre consécutif à la fragmentation des modes de diffusion et des marchés, qui a débuté il y a près de dix ans. L Europe centrale et orientale poursuit sa progression (+16,4 %), de même 8 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

10 que l Amérique du Nord (+28,3 %), l Asie / Océanie (+18,6 %) et l Amérique latine (+61,1 %). A l inverse, le Moyen-Orient et l Afrique continuent de perdre de l importance, avec des baisses respectives de -26,8 % et -16,5 %. Ventes de programmes audiovisuels français par zone géographique (M ) évol. 10/09 (%) Europe de l'ouest 86,5 69,7 59,1 65,9 66,8 72,0 77,7 72,1 62,9 62,2-1,1 Europe centrale et orientale 7,0 5,3 7,9 8,6 7,9 9,6 11,8 10,7 10,5 12,3 +16,4 Amérique du Nord 12,2 9,3 15,0 16,9 16,8 14,2 10,3 8,4 9,5 12,2 +28,3 Asie / Océanie 10,8 9,3 9,3 8,1 10,9 9,3 6,4 5,6 8,6 10,2 +18,6 Amérique latine 4,1 4,7 5,1 2,0 2,4 2,3 2,0 3,1 2,3 3,7 +61,1 Moyen-Orient 3,2 3,6 3,2 3,5 4,8 3,9 4,6 5,0 4,6 3,4-26,8 Afrique 2,9 4,2 4,7 3,2 2,9 3,7 5,9 5,2 2,1 1,8-16,5 total¹ 126,7 106,1 104,3 108,2 112,5 115,0 118,8 110,0 100,4 105,6 +5,1 ¹ Y compris les ventes à TV5 et CFI. Répartition des ventes de programmes audiovisuels français par zone géographique en 2010 Moyen-Orient 3,2% Amérique latine 3,5% Afrique 1,7% Europe centrale et orientale 11,6% Asie, Océanie 9,6% Amérique du Nord 11,5% Europe de l'ouest 58,9% a. Stabilisation des grands marchés européens, percée de la Scandinavie Premier territoire d accueil pour les programmes français, l Italie enregistre en 2010 un recul modéré de ses achats (-6,8 % à 11,1 M ), contrastant avec les baisses plus importantes subies les années précédentes. Malgré une diminution sensible des prix de vente, imputable à la réorganisation du paysage audiovisuel avec le passage au numérique, le marché italien demeure relativement stable et rémunérateur, en particulier sur l animation. Par exemple, les Légendes de Tatonka ont été vendues par Cyber Group Studios à la Rai et Code Lyoko a été cédé par Moonscoop à RAI Gulp. L Italie supplante ainsi l Allemagne au titre de principal débouché pour les séries françaises d animation en Il convient de signaler en revanche L exportation des programmes audiovisuels français en

11 une diminution significative des recettes issues de la vente de fiction. Un courant d affaires existe sur le documentaire, notamment pour les sujets «découverte» traités sous un angle sensationnel, mais les processus de décision des chaînes sont souvent longs et compliqués. En 2010, la zone germanophone (Allemagne et Autriche) accuse une légère baisse de ses importations de programmes français (-3,8 % à 10,2 M ). Une reprise des achats de la ZDF peut être constatée pour des séries d animation classiques et, dans une moindre mesure, pour des documentaires prestigieux. Le marché allemand reste néanmoins difficile, notamment pour la fiction. Ce constat est à mettre en parallèle avec le dynamisme de la production locale. De plus, les prix ont été nettement revus à la baisse sur les différents marchés. Les ventes de formats outre-rhin enregistrent toutefois une hausse en 2010 et les ventes de droits vidéo restent lucratives pour bon nombre d exportateurs, y compris de fiction. En 2010, les exportations de programmes audiovisuels français vers l Espagne se stabilisent à 8,8 M (-0,4 %), après une année 2009 marquée par la crise. Les chaînes de télévision autonomiques recommencent à acheter en volume, mais les prix restent bas. La demande s oriente toujours principalement vers les séries d animation commerciales sur les chaînes jeunesse de la TNT et vers les mini-séries de fiction, dont les recettes sont en hausse en Sur le documentaire, les recettes sont en légère baisse par rapport à Les ventes de programmes français en Belgique sont en retrait en 2010 (-4,3 % à 8,7 M ). Malgré cette baisse, le marché belge semble se stabiliser avec une reprise des acquisitions de la RTBF, notamment d animation, en raison de l épuisement de ses stocks de programmes. Les prix repartent légèrement à la hausse. Tous les genres de programmes français sont représentés en Belgique. Sur certains titres forts, les recettes de vidéo à la demande (VàD) peuvent s avérer très intéressantes. Les exportations de programmes français en Scandinavie et en Islande enregistrent une progression importante en 2010 à 7,3 M (+66,6 %). Il s agit du niveau de recettes le plus élevé de ces dix dernières années. Ce résultat est lié à la vente de plusieurs formats, comme par exemple Fort Boyard, vendu à TV4 en Suède, à TV3 en Norvège et à Suomi TV en Finlande. Si la fiction française s exporte toujours difficilement en Scandinavie, en raison de la forte concurrence des programmes locaux et américains (et plus marginalement anglais et allemands), les programmes d animation, de documentaires et plus récemment les formats trouvent en revanche des débouchés intéressants auprès des groupes publics SVT et NRK et des nombreuses chaînes numériques du second marché. Avec des achats en croissance de 12,7 % à 5,2 M, l année 2010 marque la sortie de la tendance baissière initiée en 2008 au Royaume-Uni. Globalement, le marché britannique reste disparate, avec des achats en recul pour les diffuseurs hertziens, stables pour les chaînes payantes et des chaînes de la TNT qui augmentent leurs prix. En animation, les recettes progressent mais la concurrence reste vive sur les programmes préscolaires et action / aventure. Le marché de la vidéo demeure dynamique et des opportunités sont à saisir sur le marché de la VàD. 10 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

12 En Suisse, les achats de programmes français progressent pour la troisième année consécutive à 5,1 M (+9,0 %). La Suisse est toujours un bon client des exportateurs français, notamment sur la fiction et le documentaire, grâce aux achats de la RTS et de quelques opérateurs privés. Les prix retrouvent des niveaux convenables. Ventes de programmes audiovisuels français en Europe de l Ouest (M ) ¹ évol. 10/09 (%) Italie 9,8 10,6 14,4 15,3 13,5 17,9 14,5 11,9 11,1-6,8 Allemagne, Autriche 17,7 11,0 13,0 13,4 16,6 16,8 13,7 10,6 10,2-3,8 Espagne 6,0 4,6 7,0 5,3 9,1 9,9 11,6 8,9 8,8-0,4 Belgique 5,5 5,3 9,3 9,1 10,3 7,5 10,1 9,1 8,7-4,3 Scandinavie, Islande 3,0 5,3 4,4 4,3 4,5 6,0 4,4 4,4 7,3 +66,6 Grande-Bretagne, Irlande 16,7 10,6 8,0 8,7 7,0 8,4 6,9 4,6 5,2 +12,7 Suisse 3,1 3,8 3,7 3,2 3,9 3,3 4,0 4,7 5,1 +9,0 Pays-Bas, Luxembourg 2,7 2,5 1,6 1,3 1,5 2,0 2,4 2,0 2,1 +4,8 Grèce, Chypre, Malte ,0 2,9 1,3-54,8 Grèce, Turquie 2,2 0,8 2,6 2,8 3,3 2, Portugal 1,4 1,0 0,5 1,1 0,9 1,5 1,1 2,4 1,8-25,9 Zone Europe de l'ouest ² 1,6 3,6 0,6 2,3 1,5 2,1 1,3 1,5 0,6-58,8 total 69,7 59,1 65,9 66,8 72,0 77,7 72,1 62,9 62,2-1,1 ¹ En 2008, la zone «Grèce, Turquie» devient «Grèce, Chypre, Malte». La Turquie a été isolée et classée dans la zone d Europe centrale et orientale. ² Contrats de cession pour plusieurs territoires d Europe de l Ouest. Répartition des ventes de programmes audiovisuels français en Europe de l'ouest en 2010 Scandinavie, Islande 11,8% Zone Europe de l'ouest 1,0% Suisse 8,2% Allemagne, Autriche 16,4% Belgique 14,1% Portugal 2,8% Pays-Bas, Luxembourg 3,3% Italie 17,8% Grèce, Chypre, Malte 2,1% Grande- Bretagne, Irlande 8,3% Espagne 14,2% L exportation des programmes audiovisuels français en

13 b. Développement de la Russie, marginalisation des autres territoires En 2010, la Russie enregistre une nouvelle progression de ses achats de programmes français (+41,5 % à 5,7 M ). Cette progression témoigne d un regain d intérêt pour le documentaire et surtout pour la fiction française, notamment sur le segment des mini-séries de fiction en costumes comme l Epervier, la Reine et le Cardinal ou encore Cartouche, le brigand magnifique. Ces programmes sont toutefois en concurrence avec des productions locales. Si les formats de jeux continuent de générer la majeure partie des recettes en Russie, la demande de séries d animation se développe également à des tarifs intéressants. L organisation par TV France International du Rendez-Vous de Moscou a certainement permis de resserrer les liens entre les exportateurs français et les acheteurs locaux. En Pologne, les ventes de programmes français reculent de 14,3 % à 1,6 M en Au dire des exportateurs, le marché audiovisuel polonais serait devenu très difficile. Cette situation est en partie liée à la restructuration de la télévision nationale polonaise TVP, qui a engendré une réduction des acquisitions de programmes étrangers. Quelques fictions historiques ou adaptations de classiques parviennent à y être vendues, mais à des prix faibles. Les exportations vers la zone «République Tchèque, Slovaquie» progressent de 4,4 % à 1,5 M en Les exportateurs travaillent essentiellement avec Ceska TV et TV Nova sur l animation et le documentaire, la fiction demeurant en revanche plus difficile à vendre. Les ventes de programmes français en Turquie atteignent 0,9 M en 2010, soit une progression de 22,5 % par rapport à Bien que les recettes soient encore limitées, la Turquie est décrite par de nombreux exportateurs, notamment d animation et de formats de jeux et de divertissements, comme un marché présentant un fort potentiel de développement pour les années à venir. A noter également la forte progression des ventes multi-territoriales de la zone d Europe centrale et orientale, qui fait écho à la création ou au renforcement de réseaux transnationaux achetant pour plusieurs pays conjointement (comme Discovery ou Viasat Chello Media) sur les secteurs du documentaire et de l animation. 12 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

14 Ventes de programmes audiovisuels français en Europe centrale et orientale (M ) ¹ évol. 10/09 (%) Russie et ex-cei (Ukraine, Biélorussie, autres) 1,8 4,3 5,0 2,2 3,9 4,8 3,1 4,1 5,7 +41,5 Pologne 0,8 0,6 0,9 1,3 1,4 2,0 2,1 1,8 1,6-14,3 République Tchèque 0,7 0,7 0,5 1,2 0,8 0, République Tchèque, Slovaquie ,9 1,4 1,5 +4,4 Roumanie, Croatie, Bulgarie, Slovénie, autres ,3 1,3 1,2-6,0 Roumanie, Croatie, Bulgarie 0,0 0,5 0,8 1,1 0,5 1, Turquie ,8 0,7 0,9 +22,5 Zone Europe centrale et orientale ² 0,2 0,5 0,1 0,1 0,4 0,8 0,3 0,3 0,7 +145,0 Hongrie 0,7 0,5 0,4 0,9 0,7 1,2 0,8 0,7 0,5-29,1 Pays Baltes (Lituanie, Estonie, Lettonie) ,4 0,3 0,2-22,0 Pays Baltes, Slovaquie, Malte, Chypre, Slovénie 1,2 0,7 0,9 1,2 1,8 1, total 5,3 7,9 8,6 7,9 9,6 11,8 10,7 10,5 12,3 +16,4 ¹ En 2008, la Slovaquie est intégrée à la République Tchèque pour donner naissance à la zone «République Tchèque, Slovaquie». La Slovénie est intégrée à la zone «Roumanie, Croatie, Bulgarie», pour donner naissance à la zone «Roumanie, Croatie, Bulgarie, Slovénie, autres». Enfin, les pays Baltes sont isolés pour former une zone unique «Pays Baltes (Lituanie, Estonie, Lettonie)». ² Contrats de cession pour plusieurs territoires d Europe centrale et orientale. Répartition des ventes de programmes audiovisuels français en Europe centrale et orientale en 2010 Turquie 7,5% Zone Europe Centrale et Orientale 5,6% Hongrie 3,8% Pays Baltes (Lituanie, Estonie, Lettonie) 1,7% Pologne 12,7% République Tchèque, Slovaquie 11,9% Russie et ex-cei (Ukraine, Biélorussie, autres) 46,9% Roumanie, Croatie, Bulgarie, Slovénie, autres 9,9% L exportation des programmes audiovisuels français en

15 c. Bonne tenue des marchés nord-américains En 2010, les exportations de programmes audiovisuels français en direction de l Amérique du Nord progressent de 28,3 % à 12,2 M. Cette situation est d autant plus encourageante que la parité euro/dollar était au désavantage des exportateurs français. Avec des achats à 5,7 M en 2010 (+26,8 %), le Canada réalise une belle progression et supplante les Etats-Unis au titre de premier partenaire des exportateurs français sur la zone. Cette évolution va de pair avec le regain des coproductions franco-canadiennes observé en 2010 sur des séries d animation prestigieuses, comme les Mystères d Alfred produit par Alphanim (groupe Gaumont) ou Boule & Bill produit par Mediatoon. La vente de documentaire est stable et les ventes de fiction progressent en Les principaux clients des exportateurs français restent les chaînes publiques francophones Radio Canada et Télé-Québec. Le marché du DVD se maintient. En 2010, les ventes de programmes français vers les Etats-Unis progressent de 14,0 % pour atteindre 5,6 M. Cette hausse s inscrit dans une tendance de croissance initiée en A l instar du Canada, l essentiel des ventes porte sur des séries d animation fortes et des documentaires exclusifs ou de niche vendus aux chaînes du câble et du satellite via des agents locaux. En revanche, la fiction française reste toujours quasiment impossible à placer, en raison notamment du problème de la langue, et les négociations sont souvent longues et difficiles, sauf quand il s agit de cessions d options pour adaptation. La vente de droits vidéo et VàD peut générer par ailleurs d importantes recettes pour les distributeurs. Ventes de programmes audiovisuels français en Amérique du Nord (M ) évol. 10/09 (%) Canada 7,0 8,9 11,0 5,8 6,1 3,3 3,8 4,5 5,7 +26,8 Etats-Unis 2,3 6,1 5,9 11,0 8,1 7,0 4,6 5,0 5,6 +14,0 Zone Amérique du Nord¹ ,8 - total 9,3 15,0 16,9 16,8 14,2 10,3 8,4 9,5 12,2 +28,3 ¹ Contrats de cession pour plusieurs territoires d Amérique du Nord. Répartition des ventes de programmes audiovisuels français en Amérique du Nord en 2010 Zone Amérique du Nord 6,4% Canada 47,2% Etats-Unis 46,4% 14 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

16 d. Croissance des pays du Sud-Est asiatique, stabilité de la Chine et du Japon Les exportations de programmes français vers la zone «Singapour, Indonésie et autres pays asiatiques» augmentent de 57,9 % à 2,2 M en Ces territoires d Asie du Sud-Est montrent un intérêt croissant pour les séries d animation hexagonales, les documentaires «lifestyle» et plus rarement pour des programmes de fiction. Les contrats se font ponctuellement auprès de petites chaînes et portent sur d importants volumes, étant donné le faible niveau des prix. Il est quasiment indispensable d avoir une version anglaise HD pour vendre sur ces territoires. Avec 2,2 M en 2010 (+0,3 %), les ventes en direction de l ensemble «Chine, Hong Kong, Taiwan» sont stables par rapport à Les prix sont globalement assez faibles, mais peuvent toutefois atteindre des niveaux intéressants pour des programmes prestigieux. Les exportateurs passent encore par des intermédiaires locaux pour vendre sur la zone. De plus en plus, les plates-formes de VàD chinoises se mettent à acheter en volume, mais les conditions d exploitation des œuvres sont encore assez floues et le problème du piratage persiste. Les ventes de programmes français au Japon se maintiennent en 2010 à hauteur de 2,0 M (+3,5 %). Les exportateurs font état d une reprise des prix sur le marché nippon fin Les contrats sont toujours conclus en grande majorité avec la NHK, principalement sur des documentaires historiques, d art ou de société. En 2010, les importations de la zone «Australie, Nouvelle-Zélande» diminuent de 44,5 % à 1,2 M. Les principaux interlocuteurs des exportateurs français restent les groupes ABC et SBS, pour des documentaires historiques ou des reportages d actualité («current affairs»). En Corée du Sud, les ventes de programmes français s élèvent à 0,9 M en 2010 (+68,7 %). Hors coproductions, les échanges commerciaux entre la France et la Corée restent très limités et portent principalement sur des programmes «grand public». Ventes de programmes audiovisuels français en Asie / Océanie (M ) ¹ évol. 10/09 (%) Indonésie 0,3 0,3 0,7 0,1 0,3 0, Singapour, Indonésie, autres pays asiatiques ,9 1,4 2,2 +57,9 Singapour, Thaïlande, Taïwan, autres pays asiatiques 1,2 0,5 0,8 0,7 1,1 0, Chine, Hong Kong, Taïwan ,6 2,2 2,2 +0,3 Chine, Hong Kong 2,2 1,4 1,8 3,4 1,1 0, Japon 1,6 2,2 1,8 2,2 1,9 2,4 1,6 2,0 2,0 +3,5 Australie, Nouvelle-Zélande 0,4 1,3 1,7 2,3 2,2 1,2 1,0 2,2 1,2-44,5 Zone Asie / Océanie ² 1,5 1,1 0,6 1,5 1,8 0,7 0,2 0,2 1,1 +408,0 Corée du Sud 1,6 2,4 0,5 0,5 0,7 0,8 0,6 0,5 0,9 +68,7 Inde 0,4 0,1 0,2 0,1 0,1 0,5 0,6 0,1 0,6 +362,3 total 9,3 9,3 8,1 10,9 9,3 6,4 5,6 8,6 10,2 +18,6 ¹ En 2008, l Indonésie est intégrée à la zone «Singapour, Thaïlande, Taïwan, autres pays asiatiques», pour donner naissance à la zone «Singapour, Indonésie, autres pays asiatiques». Taïwan est intégré à la zone la zone «Chine, Hong Kong», pour donner naissance à la zone «Chine, Hong Kong, Taïwan». ² Contrats de cession pour plusieurs territoires d Asie / Océanie. L exportation des programmes audiovisuels français en

17 Répartition des ventes de programmes audiovisuels français en Asie / Océanie en 2010 Zone Asie / Océanie 10,8% Australie, Nouvelle- Zélande 11,8% Singapour, Indonésie, autres pays asiatiques 21,8% Chine, Hong Kong, Taïwan 21,5% Japon 20,0% Inde 5,5% Corée du Sud 8,7% e. Dynamisme du Brésil, maintien du Mexique En 2010, les exportations de programmes audiovisuels en Amérique latine progressent de 61,1 % à 3,7 M. Plus de la moitié de ces ventes sont réalisées au Brésil qui génère 2,0 M en 2010 (+278,4 %). Après une année 2009 en creux, les chaînes brésiliennes recommencent à acheter des programmes français, mais les prix restent encore bas. La majeure partie des revenus est générée par des ventes auprès de chaînes satellitaires continentales comme HBO ou Disney, sur des séries d animation préscolaires ou des documentaires. La fiction française reste difficile à vendre en raison de l hégémonie des séries nord-américaines et des productions locales. Au Mexique, les ventes de programmes français se maintiennent (+18,3 % à 0,8 M en 2010). Bien que réputé difficile d accès, le Mexique demeure un marché important pour un certain nombre d exportateurs français, notamment de documentaire et d animation. De nombreuses ventes sont réalisées sous la forme de «packages», auprès de chaînes telles que Canal 22, TV Unam et, plus ponctuellement, auprès de Televisa. f. Contraction des ventes au Moyen-Orient Les recettes issues de l exportation de programmes audiovisuels au Moyen-Orient sont en retrait de 26,8 % à 3,4 M en Cette tendance s explique en grande partie par la périodicité des recettes de droit de formats en Globalement, les ventes de fiction et surtout d animation en version anglaise connaissent une hausse significative sur De nombreux actes de vente ont été signés avec Al Jazeera pour une distribution satellitaire sur l ensemble des pays de la zone (Iran, Israël, Liban, Arabie Saoudite, Emirats arabes unis et Qatar). De nouvelles chaînes manifestent une demande pour des programmes français, mais les prix unitaires de vente sont encore assez faibles. 16 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

18 g. Nouveau recul de l Afrique En 2010, l exportation de programmes audiovisuels français sur le continent africain atteint 1,8 M, soit un recul de 16,5 % par rapport à B. Analyse des ventes par genre de programmes En 2010, l évolution des ventes de programmes audiovisuels français se caractérise par une progression du poids de l animation, qui représente désormais un tiers des recettes totales (+1,2 point à 33,0 %). Les ventes de documentaires et magazines sont également bien orientées (+1,9 point à 25,0 %), tandis que la part de la fiction recule de nouveau (-3,4 points à 18,1 %). Les formats de fiction, jeux et variétés se maintiennent à hauteur de 16,3 % des recettes totales en Plus accessoirement, les ventes de programmes de musique et de spectacle vivant sont stables à 4,1 % des ventes totales (-0,3 point), de même que les programmes appartenant à la catégorie «divers» (+0,7 point à 3,6 %). Ventes de programmes audiovisuels français par genre (M ) ¹ évol. 10/09 (%) animation 56,4 45,0 38,2 39,5 45,3 42,6 41,7 30,7 31,9 34,8 +9,1 documentaire, magazine 28,1 23,5 24,1 26,5 27,9 28,5 30,2 28,7 23,2 26,4 +13,7 fiction 22,5 22,9 20,8 18,5 22,4 22,1 22,0 26,8 21,6 19,1-11,6 format (fiction, jeux, variétés) ,0 16,4 17,2 +4,9 format, information, divers 8,7 8,8 9,0 9,5 7,6 7,2 12, musique, spectacle vivant 2,6 1,5 2,1 3,7 2,7 4,5 6,6 7,8 4,4 4,3-3,2 divers (information, extraits...) ,1 2,9 3,8 +30,7 jeux, variétés 8,4 4,4 10,1 10,5 6,6 10,1 5, total 126,7 106,1 104,3 108,2 112,5 115,0 118,8 110,0 100,4 105,6 +5,1 ¹ En 2008, la répartition des genres a été modifiée, afin de différencier les ventes de formats des ventes d information et d extraits. Répartition des ventes de programmes audiovisuels français par genre en 2010 divers (informations, extraits...) 3,6% musique, spectacle vivant 4,1% format (fiction, jeux, variétés) 16,3% animation 33,0% fiction 18,1% documentaire, magazine 25,0% L exportation des programmes audiovisuels français en

19 a. Progression des ventes d animation dans les territoires majeurs En 2010, les ventes de programmes français d animation à l étranger augmentent pour la deuxième année consécutive à 34,8 M (+9,1 % par rapport à 2009). La part du genre progresse de 1,2 point à 33,0 % des ventes totales. L animation a été le premier genre touché par les limitations de la publicité (et donc des recettes publicitaires) en faveur de la protection des mineurs et par le transfert de programmation sur des chaînes dédiées dont l économie est aujourd hui arrivée à maturité, permettant au genre de retrouver une stabilité, voire une croissance des ventes dans certains territoires. En temps de crise, les chaînes cherchent principalement des titres reconnus et un nombre important d épisodes et de saisons. Au niveau de la segmentation des genres d animation, il convient de signaler une demande croissante de comédies pour les ans, en plus des traditionnelles séries d action et d aventure, qui continuent de bien se vendre. Sur le segment de la comédie, les exportateurs français doivent affronter la vive concurrence des studios de production des networks américains (Cartoon Network, Disney et Nickelodeon) à même de fournir des volumes importants. En outre, ils doivent parfois adapter le contenu à chaque marché car les codes culturels et l humour diffèrent selon les territoires. La demande de programmes préscolaires d animation s est raréfiée, du fait de la segmentation des profils par les diffuseurs qui ont créé des chaînes dédiées aux préscolaires dont les tarifs d acquisition sont aussi faibles que le bassin d audience. Pour les exportateurs, le véritable défi est de parvenir à valoriser le fond de catalogue, car le marché est très demandeur de nouveautés. En termes de formats d animation, le «26 demi-heures» reste le standard dans la plupart des territoires, notamment sur le genre action / aventure. Il convient de signaler également une demande de formats courts de 7 minutes dans certains territoires. De plus en plus, les distributeurs se mettent à produire des longs métrages d animation à partir de propriétés fortes, avec comme objectif de renforcer l image et les ventes de la série correspondante (Titeuf et Totally Spies par exemple). Les exportations de programmes d animation en Europe de l Ouest sont en hausse de 11,3 % à 21,5 M en La zone absorbe 61,9 % des recettes du genre en 2010, contre 60,7 % en Cette progression résulte principalement de la hausse des ventes observée en Italie. Avec la disparition des cases d animation sur les chaînes historiques, ou recentrées sur la production locale, comme en Espagne, en Italie et en Scandinavie, les distributeurs français s adressent désormais vers les déclinaisons de chaînes dédiés diffusées sur la TNT, au potentiel d achat inférieur mais grandissant. Par ailleurs, la concurrence des majors américaines s est accentuée, tirant les prix à la baisse et restreignant encore davantage les débouchés pour les programmes français. Les exportateurs ont pu compenser ce manque à gagner par des volumes de vente plus importants, une meilleure gestion de la force de vente et un marketing plus agressif. Les producteurs et les distributeurs français acceptent parfois de sacrifier le prix de vente des séries pour s assurer des diffusions locales permettant la mise en place d une stratégie de diversification merchandising et transmédia, moteur de croissance du secteur de l animation. 18 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

20 Les ventes d animation française en Amérique du Nord progressent de 16,4 % à 5,6 M. La zone représente désormais 15,5 % des ventes totales d animation, contre 14,4 % en Au Canada, la croissance des ventes d animation est à mettre en regard avec la progression des coproductions internationales. Aux Etats-Unis, l exploitation des programmes français reste très limitée en raison de la domination exercée par les majors. De belles ventes ont néanmoins été effectuées auprès de la nouvelle chaîne The Hub («joint-venture» entre les sociétés Discovery Kids et Hasbro) et les perspectives d exploitation des programmes en VàD via les réseaux Hulu ou Netflix laissent espérer de bons compléments de revenus et une meilleure visibilité sur le marché américain. En Europe centrale et orientale, les ventes d animation atteignent 3,2 M en 2010, soit une hausse de 20,6 % par rapport à La zone est à l origine de 9,2 % des importations d animation française en 2010, contre 8,3 % en Cette progression est à mettre en grande partie au crédit de la Russie et plus récemment de la Turquie, où les chaînes montrent un intérêt croissant pour les programmes d animation français. Les prix sont plutôt satisfaisants. Dans les autres pays d Europe de l Est, la situation est en revanche beaucoup plus difficile, notamment en raison de la croissance des ventes aux chaînes transnationales, qui exigent des fenêtres d exclusivité vis-à-vis des chaînes jeunesse locales du câble ou de la TNT. Les ventes d animation en Asie / Océanie sont en retrait de 15,1 % à 2,3 M en Historiquement, la vente d animation française sur la zone asiatique a toujours été difficile étant donné l importance de la production locale. Toutefois, les exportateurs entretiennent un bon courant d affaires avec la Chine et certains pays de la zone comme la Thaïlande, l Indonésie et Singapour. Les ventes portent généralement sur des gros volumes et pour une distribution multi-supports. En 2010, les ventes d animation en Amérique latine reculent de 18,3 % à 1,1 M. De façon ponctuelle, les exportateurs français travaillent avec les chaînes payantes au Brésil et au Mexique, notamment sur la cible préscolaire. Les prix ont tendance à augmenter. Au Moyen-Orient, les ventes de programmes d animation français progressent de 6,8 % à 1,0 M. Le Moyen-Orient est considéré par les exportateurs français comme un marché émergent. De nouvelles chaînes se créent, avec d importants moyens financiers et un fort besoin en volume, mais les prises de décisions sont encore lentes et il faut impérativement disposer d une version anglaise. Répartition des ventes de programmes français d animation par zone géographique en 2010 Moyen-Orient 2,8% Europe centrale et orientale 9,2% Afrique 0,8% Amérique du Nord 15,5% Amérique latine 3,1% Asie, Océanie 6,7% Europe de l'ouest 61,9% L exportation des programmes audiovisuels français en

21 b. Hausse généralisée des exportations de documentaire Les ventes de documentaire à l international augmentent de 13,7 % pour atteindre 26,4 M en Le genre capte un quart des recettes totales, contre 23,1 % en Cette progression est à mettre en parallèle avec la croissance du volume de production observée en France. En termes de genres, les sujets voyage, découverte et «lifestyle» restent ceux qui se vendent le mieux à l étranger. Sur le volet animalier, les exportateurs sont bien souvent contraints de puiser dans le fond de catalogue, car la production «fraîche» demeure insuffisante en France pour satisfaire la demande internationale. En 2010, la tendance internationale est à l achat de documentaires scientifiques vulgarisés et de programmes historiques «haut de gamme» à base d images d archives ou d images de synthèse et capables de créer l événement, tels que Apocalypse. Les reportages d actualité («current affairs») et les sujets géopolitiques sont extrêmement appréciés par les acheteurs internationaux. En termes de formats, les acheteurs privilégient les séries longues de 52 minutes, si possible tournées avec des intervenants anglophones. Les collections sont également appréciées ainsi que les unitaires de 90 minutes tournés en HD. Le format 26 minutes est de plus en plus demandé à l étranger, mais les exportateurs sont bien souvent obligés de reformater des 52 minutes en 2x26 minutes, car le format de 26 minutes reste relativement peu produit en France. En 2010, l Europe de l Ouest reste le premier marché étranger pour les documentaires hexagonaux mais sa part est en recul de 11,5 points à 50,5 % des ventes totales. Dans les grands territoires comme l Allemagne, l Italie et la Belgique, les chaînes hertziennes historiques recommencent à acheter mais pour de faibles volumes et à des prix nettement inférieurs à ceux d avant la crise. Pour s adapter à cette nouvelle donne, les exportateurs tentent de se diversifier en termes de genres produits et de segmenter les droits par type de chaînes, en raccourcissant au maximum les fenêtres d exploitation. Les ventes de documentaires en Amérique du Nord sont bien orientées en 2010, avec une hausse de 72,9 % par rapport à 2009 à 4,0 M. Cette progression repose sur une augmentation des recettes aux Etats-Unis. Les principaux clients des exportateurs français sur la zone sont les «networks» tels que Discovery ou National Geographic. Pour avoir une chance d être achetés outre-atlantique, les sujets doivent être forts et s adresser à la culture américaine si possible d une façon spectaculaire, à l image du programme Il n y a pas de Kennedy heureux, vendu par France Télévisions Distribution à Discovery US. Les documentaires de niche trouvent également des débouchés intéressants en vidéo, souvent pour un usage éducatif. En Asie, les ventes de documentaires français progressent de 60,8 % pour atteindre 3,5 M en En plus de la chaîne NHK au Japon, très axée sur l histoire et la science, des pays comme l Indonésie, la Thaïlande ou encore la Chine comptent un grand nombre de petites chaînes friandes de sujets «life-style», sur la mode et l art de vivre français. Les ventes se font le plus souvent en «packages» étant donné le faible niveau des prix. Les achats de documentaires en Europe centrale et orientale connaissent une légère hausse en 2010 (+29,3 % à 2,9 M ). La République tchèque, la Russie et,dans une moindre mesure, la Pologne sont les principaux interlocuteurs des vendeurs français sur la zone, notamment sur les sujets historiques et de voyage. 20 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

22 Au Moyen-Orient, les ventes de documentaires français s élèvent à 1,5 M en 2010, contre 0,6 M en D importantes ventes sont faites en Iran et au Qatar, le plus souvent sur des sujets d investigation en rapport avec l actualité politique. Avec des recettes à 0,7 M en 2010 (0,5 M en 2009), l Amérique latine reste encore une zone marginale pour l exportation de documentaires français. Répartition des ventes de documentaire français par zone géographique en 2010 Europe centrale et orientale 11,2% Moyen-Orient 5,7% Afrique 1,6% Amérique du Nord 15,2% Amérique latine 2,6% Asie, Océanie 13,2% Europe de l'ouest 50,5% c. Nouveau tassement des ventes de fiction en Europe En 2010, les ventes de fiction française à l international subissent une nouvelle contraction (-11,6 % à 19,1 M ). En conséquence, le poids du genre recule de 3,4 points à 18,1 % des ventes totales en La fiction française est portée par quelques titres phares comme Engrenages mais reste handicapée par la langue de tournage et les trop faibles volumes de production en matière de séries. La demande des acheteurs porte sur des séries longues, sur des productions action / thriller, mais aussi sur des unitaires, mini-séries et collections en costumes, liés à de grands faits historiques ou des adaptations littéraires, comme Petits Meurtres en famille, la collection Chez Maupassant ou Un village français. Les séries policières fonctionnent toujours bien, notamment dans les pays d Europe de l Est. Il faut également signaler une demande croissante de comédies romantiques. La demande de formats de fiction et droits de remake se généralise et l appétence pour les séries de fiction jeunesse demeure vive, mais se heurte à l insuffisance du volume de production au niveau national. Le 52 minutes reste le format qui se vend le plus souvent à l étranger, en série comme en unitaire. L Europe de l Ouest reste de loin le premier marché à l export pour la fiction française, avec 61,8 % des recettes totales en 2010 (-7,9 points par rapport à 2009). Les principaux clients des sociétés françaises sont les pays francophones (Belgique et Suisse) et l Espagne. L Italie connaît une importante diminution de ses achats de fiction française en 2010, faute de renouvellement de l approvisionnement en séries longues et en séries jeunesse. Sur le marché européen, la baisse des prix tend à se stabiliser. Les chaînes restent très demandeuses de séries longues ou de mini-séries. Tombée en désuétude ces dernières années, la demande de L exportation des programmes audiovisuels français en

23 fiction en costumes revient en force en Europe, en plus de la traditionnelle fiction policière de 90 minutes toujours très appréciée dans les pays du sud. Les programmes français doivent compter avec la concurrence de pays comme l Allemagne, le Royaume-Uni et également les territoires scandinaves, capables de produire en volume des programmes de qualité. Les ventes de fiction française en Europe centrale et orientale progressent de 14,1 % à 3,3 M. Des pays comme la Russie sont des bons acheteurs de fiction française, en particulier sur le segment «period drama» (fiction en costumes) et pour les adaptations de classiques de la littérature française. Les programmes sont proposés aux chaînes payantes sous la forme d unitaires de 90 minutes ou de mini-séries. Le marché russe du DVD est également assez dynamique. Les ventes de fiction en Pologne et en Hongrie, et plus généralement en Europe centrale et orientale, sont en revanche devenues plus rares, subissant la forte concurrence des séries longues produites en Turquie. Les ventes de fiction française en Amérique du Nord progressent de 8,0 % à 1,4 M. Au Canada, elles sont plutôt bien orientées en 2010, ce qui n est pas le cas aux Etats-Unis, où les achats de fiction française se font de moins en moins fréquents et portent presque exclusivement sur des achats d options de «remake». La part des ventes de fiction française en Asie / Océanie est stable à 7,0 % en En dehors du Japon et de quelques contrats ponctuels avec la Chine et la Corée, la vente de fiction sur le continent asiatique demeure très compliquée, en raison des différences de repères sociaux et de la langue de tournage. Au Moyen-Orient, les ventes de fiction passent de 0,2 M en 2009 à 0,4 M en Si les exportateurs considèrent cette zone comme un marché à fort potentiel de développement, les ventes sont encore marginales au regard d autres zones. Répartition des ventes de fictions françaises par zone géographique en 2010 Europe centrale et orientale 17,2% Moyen-Orient 2,3% Afrique 1,2% Amérique du Nord 7,4% Amérique latine 3,2% Asie, Océanie 7,0% Europe de l'ouest 61,8% 22 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

24 d. Dynamisme de la vente de formats, recul du spectacle vivant Les ventes de formats français (fiction, jeux et variétés) à l étranger continuent leur progression régulière (+4,9 %), passant de 16,4 M en 2009 à 17,2 M en Compte tenu de la hausse des autres genres, la part des ventes de formats est stable à hauteur de 16,3 % des ventes totales en La baisse des tarifs constatée en 2009 semble se stabiliser. Aujourd hui, la demande des diffuseurs étrangers s oriente de plus en plus vers les formats de fiction et de divertissement proposés «clé en main». Pour ces chaînes, les formats présentent l avantage d être peu chers à produire (pour une fiction récurrente de première partie de soirée par exemple), très standardisés et déclinables partout dans le monde sur n importe quel support. Toutefois, les délais de décision restent très longs pour le format, allant de 12 à 36 mois. En parallèle, la demande de contenus de marque («branded content») se développe à l international. Pour les producteurs, le principal objectif du «branded content» est de renforcer l image du programme une fois que ce dernier a fait ses preuves sur une zone ou un territoire. C est par exemple le cas de la série humoristique de format court Caméra Café, vendue en Chine à l agence Mindshare pour le compte de la marque Nescafé, pour une diffusion gratuite sur les plates-formes de partage de vidéos et les réseaux sociaux chinois. Sans ce partenariat, le programme n aurait vraisemblablement jamais été diffusé en Chine. En 2010, la majorité des recettes issues de la vente de formats se concentrent sur l Europe de l Ouest (+6,2 points à 62,4 %). Les principaux acheteurs sont les pays scandinaves, qui réalisent une belle progression en 2010, mais aussi l Allemagne, la Belgique et la Grande- Bretagne. A contrario, l Espagne et l Italie connaissent une contraction de leurs achats de formats français en L Europe centrale et orientale est à l origine de 13,9 % des achats de formats français en 2010, contre 12,7 % en La Russie et la Turquie sont les territoires les plus dynamiques de la zone. En 2010, le poids de l Asie et de l Océanie est stable à 9,3 % des recettes totales des ventes de formats. De nombreuses ventes sont faites en Chine, en Indonésie et au Vietnam mais elles génèrent peu de revenus au final, étant donné la faiblesse des tarifs d achat. Les ventes de formats français au Moyen-Orient sont divisées par cinq à 0,4 M en Cette diminution n est pas révélatrice de la réalité du marché, puisque des chaînes telles que Al Jazeera restent de bons clients des formats français. La vente de formats français en Amérique du Nord demeure anecdotique en 2010 (-17,7 % à 0,5 M ), reflétant les difficultés qu éprouvent les producteurs français à pénétrer le marché nord-américain. En 2010, les exportations de programmes musicaux et de spectacle vivant diminuent de 3,2 % à hauteur de 4,3 M. Les ventes de la catégorie «divers», qui comprennent notamment les programmes d information et les extraits, progressent de 30,7 % à 3,8 M. L exportation des programmes audiovisuels français en

25 Répartition des ventes de formats français par zone géographique en 2010 Europe centrale et orientale 13,9% Moyen-Orient 2,4% Afrique 4,7% Amérique du Nord 3,1% Amérique latine 4,3% Asie, Océanie 9,3% Europe de l'ouest 62,4% C. La diversification des exportations de programmes audiovisuels a. Les nouveaux supports de diffusion (VàD, mobile, TVIP) Dans cette étude, sont considérés comme nouveaux supports de diffusion tous les nouveaux moyens de communication des programmes autres que les chaînes de télévision traditionnelles, qu elles soient hertziennes, diffusées par câble, satellite ou ADSL. Avec seulement 4,0 % des recettes d exportation en 2010 (3,9 % en 2009), les revenus issus de l exploitation des programmes français sur les nouveaux médias à l étranger sont stables. En comparaison, grâce à quelques belles ventes, les recettes du marché de la vidéo physique progressent à hauteur de 9,0 % des recettes tous droits confondus (+3,4 points par rapport à 2009). Les revenus de la vidéo à la demande (VàD) à l international restent encore marginaux pour la grande majorité des exportateurs français, sauf dans des pays comme la Corée, la Chine ou les Etats-Unis, où les droits VàD peuvent être vendus séparément des droits TV et donc valorisés. b. L inflight En 2010, le marché de l inflight (vente de droits de diffusion d œuvres audiovisuelles et cinématographiques aux compagnies aériennes) génère moins de 1 % des recettes totales d exportation (0,7 % en 2009). Avec la crise économique, les budgets des centrales d achat des compagnies aériennes ont fortement diminué. Les ventes de droits inflight restent une source de revenus de complément non négligeable pour quelques entreprises françaises répondant aux exigences de ce marché. c. Le merchandising / droits dérivés En 2010, les recettes issues de la vente de droits dérivés à l international sont stables à hauteur de 3,5 % des recettes totales d exportation. 24 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

26 III. L évolution des préventes et coproductions internationales En 2010, les financements étrangers dans la production audiovisuelle française (apports en coproduction et préventes confondus) demeurent stables à 93,3 M (-0,4 % par rapport à 2009). Cette stabilité masque une double évolution, avec d un côté une nouvelle progression des apports en coproduction (+7,2 % à 62,8 M ), et de l autre des préventes à l étranger qui diminuent de 12,9 % par rapport à 2009, pour atteindre 30,5 M en Géographie des investissements étrangers dans les coproductions¹ (M ) Europe Amérique de du Nord l Ouest Europe centrale et orientale Asie / Amérique Océanie latine Moyen- Orient Afrique autres (dont indéterminé²) total monde 2003 préventes 24,9 4,5 0,0 0,8 0,0 0,1 0,0 1,9 32,3 coproductions 43,1 56,1 1,6 7,5 0,2 0,6 0,2 2,2 111,5 total 68,0 60,6 1,6 8,3 0,2 0,7 0,2 4,1 143, préventes 19,3 13,4 3,1 1,9 0,7 0,0 0,0 0,1 38,6 coproductions 53,8 21,7 2,9 4,9 0,1 0,7 0,6 1,8 86,5 total 73,1 35,1 6,0 6,8 0,8 0,7 0,6 1,9 125, préventes 22,3 14,9 0,1 0,4 0,2 0,0 0,0 0,3 38,1 coproductions 39,8 22,0 0,8 3,5 0,1 0,3 0,4 0,9 67,7 total 62,1 36,9 0,9 3,9 0,3 0,3 0,4 1,2 105, préventes 27,1 9,0 0,1 3,9 0,0 0,1 0,0 1,6 42,0 coproductions 29,0 20,3 0,6 8,0 0,2 0,4 0,5 2,3 61,3 total 56,1 29,3 0,7 11,9 0,2 0,5 0,5 3,9 103, préventes 22,2 7,6 0,1 0,5 0,4 0,0 0,2 2,8 34,0 coproductions 36,1 11,1 1,0 12,9 0,6 0,0 0,2 1,9 63,7 total 58,3 18,7 1,2 13,4 1,0 0,1 0,3 4,7 97, préventes 27,1 10,9 0,3 0,6 0,1 0,1 0,1 1,1 40,4 coproductions 33,3 16,3 1,2 1,5 0,2 0,9 0,1 0,3 53,6 total 60,3 27,2 1,5 2,1 0,2 1,1 0,2 1,4 94, préventes 26,8 3,8 0,2 2,3 0,0 0,1 0,3 1,5 35,1 coproductions 40,0 9,9 1,0 6,5 0,3 0,3 0,2 0,4 58,6 total 66,8 13,7 1,2 8,8 0,3 0,4 0,5 1,9 93, préventes 18,7 8,0 0,2 1,4 0,0 0,1 0,1 2,0 30,5 coproductions 34,2 13,8 1,1 8,2 1,0 0,3 1,2 3,2 62,8 total 52,9 21,8 1,3 9,6 1,0 0,4 1,3 5,2 93,3 ¹ Y compris spectacle vivant. ² Dossiers pour lesquels le détail des territoires des préventes et/ou des coproductions étrangères ne figure pas dans les plans de financement des œuvres à la date d extraction des données statistiques issues des bases de données du CNC. Il s agit de dossiers en attente d une autorisation définitive. 3 Données corrigées. Source : CNC L exportation des programmes audiovisuels français en

27 A. Nouvelle baisse des préventes En 2010, les préventes étrangères de programmes audiovisuels français reculent pour la deuxième année consécutive à 30,5 M (-12,9 % par rapport à 2009). Il s agit du niveau le plus bas des dix dernières années. Malgré une diminution de sa part (-15,1 points à 61,2 % des préventes totales), l Europe occidentale reste le principal partenaire des producteurs français dans le préfinancement des programmes audiovisuels par les préventes. A l inverse, l Amérique du Nord enregistre une progression significative (+15,4 points à 26,1 % du total). Les préventes de programmes français vers le reste du monde sont stables à 12,7 % des préventes totales en 2010 (13,0 % en 2009). Elles se caractérisent notamment par un recul de la zone Asie / Océanie (-2,0 points à 4,7 %). Préventes de programmes audiovisuels français par zone géographique (M ) ² 2010 évol. 10/09 (%) Europe de l'ouest 24,9 19,3 22,3 27,1 22,2 27,1 26,8 18,7-30,2 Amérique du Nord 4,5 13,4 14,9 9,0 7,6 10,9 3,8 8,0 +112,2 Asie / Océanie 0,8 1,9 0,4 3,9 0,5 0,6 2,3 1,4-38,8 Europe centrale et orientale 0,0 3,1 0,1 0,1 0,1 0,3 0,2 0,2-20,6 Moyen-Orient 0,1 0,0 0,0 0,1 0,0 0,1 0,1 0,1 +0,4 Afrique 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 0,1 0,3 0,1-66,6 Amérique latine 0,0 0,7 0,2 0,0 0,4 0,1 0,0 0,0-44,0 autres (dont indéterminé¹) 1,9 0,1 0,3 1,6 2,8 1,1 1,5 2,0 +34,6 total 32,3 38,6 38,1 42,0 34,0 40,4 35,1 30,5-12,9 ¹ Dossiers pour lesquels le détail des territoires des préventes et/ou des coproductions étrangères ne figure pas dans les plans de financement des œuvres à la date d extraction des données statistiques issues des bases de données du CNC. Il s agit de dossiers en attente d une autorisation définitive. ² Données corrigées. Source : CNC Répartition des préventes de programmes audiovisuels français par zone géographique en 2010 Moyen-Orient 0,5% Asie, Océanie 4,7% autres (dont indéterminé¹) 6,6% Amérique latine 0,0% Afrique 0,4% Amérique du Nord 26,1% Europe centrale et orientale 0,6% Europe de l'ouest 61,2% ¹ Dossiers pour lesquels le détail des territoires des préventes et/ou des coproductions étrangères ne figure pas dans les plans de financement des œuvres à la date d extraction des données statistiques issues des bases de données du CNC. Il s agit de dossiers en attente d une autorisation définitive. Source : CNC 26 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

28 La principale évolution de 2010 en termes de répartition par genre est sans conteste la diminution des préventes étrangères d animation (-44,3 % à 11,3 M ). Le poids du genre passe de 58,2 % en 2009 à 36,9 % en En retrait en 2009, les préventes de fiction augmentent en 2010 (+73,4 % à 8,7 M ) et concernent désormais 28,5 % des préventes totales (+14,3 points). Les préventes de documentaire continuent leur progression régulière, atteignant 9,0 M en 2010 (+16,6 %). Le genre capte 29,4 % des préventes totales de programmes audiovisuels français en 2010, contre 21,7 % en Préventes de programmes audiovisuels français par genre (M ) ¹ 2010 évol. 10/09 (%) animation 18,9 21,5 21,9 24,0 18,3 17,2 20,2 11,3-44,3 fiction 4,2 5,8 8,9 6,7 7,8 15,5 5,0 8,7 +73,4 documentaire 7,0 8,7 6,7 9,1 6,5 6,1 7,7 9,0 +16,6 spectacle vivant 2,3 2,6 0,7 2,1 1,4 1,5 2,1 1,3-39,0 magazine , ,3 - total 32,3 38,6 38,1 42,0 34,0 40,4 35,1 30,5-12,9 ¹ Données corrigées. Source : CNC Répartition des préventes de programmes audiovisuels français par genre en 2010 spectacle vivant 4,2% magazine 1,0% fiction 28,5% animation 36,9% documentaire 29,4% Source : CNC a. Dynamisme de l Allemagne, contraction de la Grande-Bretagne et de l Italie En 2010, les préventes vers les pays d Europe de l Ouest enregistrent une diminution pour la deuxième année consécutive à 18,7 M (-30,2 %). Cette baisse est notamment due à la diminution des préventes en Grande-Bretagne qui atteignent 1,6 M (-64,5 %). Plus des deux tiers de ce total est concentré sur trois programmes d animation dont la série adaptée d une bande-dessinée Mouk (62x11 Millimages / France 5), financée par Buena Vista International. De même, les préventes vers l Italie sont divisées par trois à 1,9 M en 2010 (-67,4 %) et portent essentiellement sur la série d animation Summer Camp (52x13 Xilam Animation / France 5), prévendue à la RAI. En revanche, la zone germanophone (Allemagne et Autriche) connaît une progression de ses préachats de programmes français depuis 2009 (+44,7 % à L exportation des programmes audiovisuels français en

29 7,0 M en 2010). Cette zone concentre 37,3 % des préventes vers l Europe de l Ouest en 2010 (+19,3 points par rapport à 2009). Comme en 2009, c est la série d animation les Aventures du petit Prince (52x24 Method Animation / LP Animation / France 3) qui recueille la majeure partie des préachats allemands, répartis entre les droits de diffusion pour la WDR et les droits vidéo Monde pour Sony. En fiction, la ZDF investit près d un demi million d euros de préachats dans la coproduction franco/germano/canadienne Rouge Diamant (ex le Valet de carreau), une comédie policière de 90 minutes produite par Alphanim et Gaumont pour France 2. Les préventes en direction de la Belgique sont quasi stables à 4,0 M en 2010 (-3,9 %). La RTBF reste un partenaire important des producteurs français de fiction et de documentaire. Préventes de programmes audiovisuels français en Europe de l Ouest (M ) évol. 10/09 (%) Allemagne, Autriche 7,4 6,4 1,3 3,4 5,5 1,4 4,8 7,0 +44,7 Belgique 1,5 0,9 3,3 3,1 2,8 5,1 4,2 4,0-3,9 Suisse 3,9 1,0 3,2 2,2 3,5 1,6 1,6 1,9 +16,5 Italie 4,1 4,6 2,3 1,7 4,1 7,0 5,7 1,9-67,4 Grande-Bretagne, Irlande 5,5 4,3 4,5 10,8 1,8 9,5 4,5 1,6-64,5 Zone Europe de l'ouest 0,3 0,1 5,1 3,9 1,5 1,5 2,8 1,5-47,3 Scandinavie, Islande 0,2 0,4 0,5 0,9 0,3 0,4 0,5 0,6 +13,2 Pays-Bas, Luxembourg 0,1 0,8 1,9 0,5 2,0 0,2 1,4 0,2-89,0 Espagne 1,8 0,8 0,2 0,6 0,2 0,2 0,2 0,1-24,3 Autres ,6 0,1 0,0 0,0-79,7 total 24,9 19,3 22,3 27,1 22,2 27,1 26,8 18,7-30,2 Source : CNC Répartition des préventes de programmes audiovisuels français en Europe de l Ouest en 2010 Zone Europe de l'ouest 7,8% Scandinavie, Islande 3,1% Espagne 0,7% Suisse 10,2% Autres 0,0% Grande- Bretagne, Irlande 8,5% Belgique 21,5% Italie 10,0% Pays-Bas, Luxembourg 0,8% Allemagne, Autriche 37,4% Source : CNC 28 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

30 b. Regain de l Amérique du Nord, tassement de l Asie Après avoir subi une forte baisse en 2009, les préventes de programmes français en Amérique du Nord renouent avec la croissance en 2010 (+112,2 % à 8,0 M ). Les investissements canadiens retrouvent un niveau semblable à celui d avant 2009, avec 7,0 M investis en 2010 contre seulement 2,2 M en Plus de 60 % de ce montant revient à la série francocanadienne XIII (13x45 EuropaCorp Télévision / Canal+), grâce à un apport du groupe Shaw Media (Canwest). La première saison de la série est diffusée en première partie de soirée sur la chaîne américaine Showtime, qui investit également dans la série sous la forme de préachats. Les préventes aux Etats-Unis enregistrent une nouvelle baisse à 0,8 M en 2010, contre 1,5 M en 2009 et 2,9 M en A moins de produire des programmes ambitieux, il est très difficile aujourd hui de réaliser des préventes aux Etats-Unis. En 2010, les préachats de la zone Asie / Océanie reculent de 38,8 % à 1,4 M. Le Japon, via la NHK, reste un territoire dynamique, notamment pour ce qui concerne l achat de documentaires prestigieux et de spectacle vivant. L Australie est également un bon acheteur de documentaires français, grâce à l action du groupe public SBS. B. Croissance continue des apports en coproduction En 2010, les apports étrangers en coproduction dans la production française continuent leur progression (+7,2 % à 62,8 M ). Sans revenir aux niveaux d avant 2005, il semble que les coproductions s inscrivent dans une tendance positive depuis Plusieurs évolutions sont à souligner en Le recul du poids de la zone Europe de l Ouest (-13,8 points à 54,5 % des apports totaux en coproduction en 2010) est imputable à la chute des apports britanniques et allemands. Cette baisse est contrebalancée par une progression de la part de l Amérique du Nord (+5,1 points à 21,9 % du total). La zone Asie / Océanie est également bien orientée, générant 13,0 % des apports en coproduction totaux en 2010 (11,1 % en 2009). Apports en coproduction dans les programmes audiovisuels français par zone géographique (M ) évol. 10/09 (%) Europe de l'ouest 43,1 53,8 39,8 29,0 36,1 33,3 40,0 34,2-14,5 Amérique du Nord 56,1 21,7 22,0 20,3 11,1 16,3 9,9 13,8 +39,6 Asie / Océanie 7,5 4,9 3,5 8,0 12,9 1,5 6,5 8,2 +25,7 Afrique 0,2 0,6 0,4 0,5 0,2 0,1 0,2 1,2 +377,4 Europe centrale et orientale 1,6 2,9 0,8 0,6 1,0 1,2 1,0 1,1 +9,0 Amérique latine 0,2 0,1 0,1 0,2 0,6 0,2 0,3 1,0 +279,4 Moyen-Orient 0,6 0,7 0,3 0,4 0,0 0,9 0,3 0,3-11,6 autres (dont indéterminé²) 2,2 1,8 0,9 2,3 1,9 0,3 0,4 3,2 +678,5 total 111,5 86,5 67,8 61,3 63,8 53,7 58,6 62,8 +7,2 1 Données corrigées. ² Dossiers pour lesquels le détail des territoires des préventes et/ou des coproductions étrangères ne figure pas dans les plans de financement des œuvres à la date d extraction des données statistiques issues des bases de données du CNC. Il s agit de dossiers en attente d une autorisation définitive. Source : CNC L exportation des programmes audiovisuels français en

31 Répartition des apports en coproduction dans les programmes audiovisuels français par zone géographique en 2010 autres (dont indéterminé¹) 5,0% Moyen-Orient 0,4% Amérique latine 1,5% Afrique 1,9% Asie, Océanie 13,0% Europe de l'ouest 54,5% Amérique du Nord 21,9% Europe centrale et orientale 1,7% ¹ Dossiers pour lesquels le détail des territoires des préventes et/ou des coproductions étrangères ne figure pas dans les plans de financement des œuvres à la date d extraction des données statistiques issues des bases de données du CNC. Il s agit de dossiers en attente d une autorisation définitive. Source : CNC a. Chute de la Grande-Bretagne et de l Allemagne, poussée de la Belgique et stabilité de l Italie En 2010, les apports en coproduction en provenance des pays d Europe de l Ouest fléchissent (-14,5 % à 34,2 M ), après une année 2009 sous le signe de la croissance. Ce recul s explique principalement par la chute des investissements de la Grande-Bretagne (-76,1 % à 2,2 M ). A l exception de l année 2006 (2,0 M ), jamais la participation du Royaume-Uni n avait été aussi faible. L essentiel des apports britanniques en coproduction portent sur des programmes documentaires et de spectacle vivant. L Allemagne enregistre également une importante diminution en 2010, avec des apports en coproduction en recul de 67,9 % à 2,1 M. La plupart des programmes coproduits par les allemands sont des documentaires, tels que Adieu, Camarades! (6x52 Artline Films / Arte) financé à hauteur de 10 % du budget total par la ZDF. Avec 6,2 M investis en 2010 (+3,4 %), l Italie maintient un niveau d apports en coproduction stable depuis Plus des trois quarts de ces apports sont concentrés sur la deuxième saison de la série d animation franco-italienne Geronimo Stilton (26x26 Moonscoop / France 3), propriété du groupe de licences Atlantyca Entertainment S.p.A. Les apports en coproduction émanant de la zone Pays-Bas / Luxembourg sont en hausse de 34,3 % à 7,9 M en 2010, grâce aux investissements importants réalisés par les studios d animation luxembourgeois Luxanimation, la Fabrique d images et Iris Productions. La Belgique affiche une forte croissance de ses apports en coproduction en 2010 (+47,6 % à 10,6 M ), probablement favorisée par les dispositifs d incitation fiscale. C est notamment le cas du programme Faux Coupable (1x110 Ego Productions / France 2), coproduit avec la RTBF grâce au «tax-shelter» belge. Le pays fournit ainsi 30,9 % des apports en coproduction ouesteuropéens en 2010 (17,4 % en 2009). 30 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

32 Apports en coproduction dans les programmes audiovisuels français en Europe de l Ouest (M ) évol. 10/09 (%) Belgique 4,5 4,3 5,3 6,1 5,3 9,1 7,2 10,6 +47,6 Pays-Bas, Luxembourg 0,7 10,7 1,3 7,1 2,2 0,7 5,9 7,9 +34,3 Italie 2,3 10,0 8,0 0,6 6,6 6,0 6,0 6,2 +3,4 Suisse 3,4 4,8 4,1 4,0 3,8 1,8 2,1 2,8 +35,2 Grande-Bretagne, Irlande 14,7 13,8 8,0 2,0 6,5 11,3 9,4 2,2-76,1 Allemagne, Autriche 11,6 1,5 4,3 3,8 6,9 3,3 6,6 2,1-67,9 Espagne 3,9 3,4 2,7 4,4 2,0 0,6 1,6 1,2-26,3 Zone Europe de l'ouest ,4 0,0 0,2 0,6 +164,3 Scandinavie, Islande 0,7 0,4 2,4 0,5 0,3 0,3 0,4 0,3-14,2 autres 1,3 5,0 3,8 0,4 0,2 0,1 0,2 0,2 +12,0 Portugal 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,6 0,1-90,3 total 43,1 53,8 39,8 29,0 36,1 33,3 40,0 34,2-14,5 1 Données corrigées. Source : CNC Répartition des apports en coproduction dans les programmes audiovisuels français en Europe de l Ouest en 2010 Espagne 3,4% Scandinavie, Islande 0,9% Portugal 0,2% Zone Europe de l'ouest 1,9% autres 0,7% Grande- Bretagne, Irlande 6,6% Suisse 8,2% Italie 18,1% Belgique 30,9% Pays-Bas, Luxembourg 23,0% Allemagne, Autriche 6,2% Source : CNC b. Progression de l Amérique du Nord et de l Asie En 2010, les pays d Amérique du Nord renforcent leur participation financière dans les programmes audiovisuels français (+39,6 % à 13,8 M d apports en coproduction). Avec 11,1 M versés en 2010 (8,9 M en 2009), le Canada redevient le premier partenaire de la France en matière de coproduction de programmes, juste devant la Belgique. En 2010, plus de 60 % des apports canadiens sont alloués à la production de la série XIII. Parallèlement, les Etats-Unis triplent leurs apports en coproduction à hauteur de 2,6 M en 2010 (0,9 M en 2009), principalement destinés à des documentaires, comme par exemple A la poursuite du diamant bleu (1x90 Gédéon Programmes / Arte) financé par National Geographic. L exportation des programmes audiovisuels français en

33 Les apports en coproduction en provenance de la zone Asie / Océanie progressent pour la deuxième année consécutive, passant de 6,5 M en 2009 à 8,2 M en 2010 (+25,7 %). L Inde, par l intermédiaire du groupe DQ Entertainment, est le territoire le plus dynamique de la zone, avec 5,0 M apportés à la production de deux programmes d animation (Casper saison 2 et Charlot). La Corée investit 1,4 M en 2010 (-27,1 %), également dans deux séries d animation (Fish n Chips et Ooohhh Asis saison 3). C. Un volume stable de coproductions internationales Le volume de programmes français partiellement financés par des investissements étrangers (hors magazine) est stable en 2010 à heures, contre heures en La tendance observée en 2009 se poursuit en 2010, avec une légère progression des œuvres majoritaires françaises (+1,3 % en volume) qui représentent désormais 91,6 % du volume total de programmes coproduits avec l étranger (90,0 % en 2009). Ces programmes d initiative française bénéficient de 63,9 M de financements étrangers, contre 53,8 M en La progression des coproductions majoritaires s effectue au détriment des coproductions minoritaires qui reculent pour la deuxième année consécutive à 93 heures en 2010 (-17,2 %). Les financements étrangers sur les coproductions minoritaires diminuent dans une plus large mesure (-27,0 % à 29,1 M ). Evolution des coproductions de programmes audiovisuels français 1 (en heures) coproductions d'initiative française coproductions d'initiative étrangère 1 Données corrigées de 2007 à L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

34 a. Croissance des apports étrangers sur les coproductions majoritaires françaises Les œuvres majoritairement françaises constituent la quasi-totalité des fictions qui bénéficient d apports étrangers. En 2010, 306 heures de fiction d initiative française bénéficient de 19,5 M d apports étrangers dont 11,9 M d apports en coproduction et 7,6 M de préventes. Pour rappel, en 2009, 374 heures de fiction d initiative française avaient été produites avec un apport étranger de 11,3 M (7,1 M d apports en coproduction et 4,2 M de préventes). 467 heures de documentaire correspondent à des coproductions majoritaires françaises en 2010, pour un total d apports étrangers de 18,0 M, répartis entre apports en coproduction (9,9 M ) et préventes (8,1 M ). En 2010, 177 heures d animation de coproduction majoritairement française ont été initiées avec un apport étranger total de 23,4 M dont 14,0 M d apports en coproduction et 9,3 M de préventes (198 heures avec un apport étranger de 27,1 M en 2009). L exportation des programmes audiovisuels français en

35 Coproductions d initiative française durée (heures) devis (M ) apports étrangers (coproductions + préventes) (M ) fiction ,0 18,3 documentaire ,2 19,1 animation ,7 26,8 spectacle vivant 60 19,8 6,5 total ,6 70, fiction ,8 23,7 documentaire ,0 14,1 animation ,1 41,3 spectacle vivant 89 22,9 4,0 total ,0 83, fiction ,8 11,2 documentaire ,2 14,3 animation ,0 29,6 spectacle vivant 42 14,6 2,7 total ,7 57, fiction ,7 14,6 documentaire ,9 14,3 animation ,6 15,2 spectacle vivant 52 17,2 2,8 total ,4 46, fiction ,9 18,4 documentaire ,9 12,3 animation ,5 32,1 spectacle vivant 41 13,4 3,3 total ,7 66, fiction ,3 11,6 documentaire ,2 13,2 animation ,4 14,1 spectacle vivant 71 16,9 3,6 total ,8 42, fiction ,4 11,3 documentaire ,5 14,2 animation ,6 27,1 spectacle vivant 51 11,5 1,1 total ,0 53, fiction ,9 19,5 documentaire ,8 18,0 animation ,7 23,4 spectacle vivant 67 15,5 3,0 total ,8 63,9 1 Données corrigées de 2007 à Source : CNC 34 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

36 b. Contraction des apports étrangers sur les coproductions minoritaires françaises Le volume des coproductions minoritaires françaises de fiction est constitué d une seule œuvre de moins de 2 heures en 2010 (deux œuvres pour un volume de 6 heures en 2009). 20 heures de programmes minoritaires français de documentaire sont financées par des partenaires étrangers à hauteur de 4,6 M dont 3,8 M d apports en coproduction et 0,8 M de préventes. En 2010, 53 heures de coproductions minoritairement françaises d animation ont été produites, financées par un apport étranger total de 19,2 M dont 17,2 M d apports en coproduction et 1,9 M de préventes (43 heures avec un apport étranger de 24,2 M en 2009). L exportation des programmes audiovisuels français en

37 Coproductions d initiative étrangère durée (heures) devis (M ) apports étrangers (coproductions + préventes) (M ) fiction 36 45,9 34,3 documentaire 43 14,2 10,1 animation 68 44,0 28,8 spectacle vivant total ,2 73, fiction 10 12,0 8,3 documentaire 53 18,7 10,4 animation 46 38,9 21,1 spectacle vivant 8 3,7 2,0 total ,3 41, fiction 22 20,2 13,4 documentaire 54 15,5 10,1 animation 51 35,9 22,1 spectacle vivant 18 4,6 2,7 total ,2 48, fiction 3 5,5 2,8 documentaire 56 17,2 10,6 animation 50 35,6 21,6 spectacle vivant 7 2,3 1,3 total ,6 36, fiction 13 9,2 5,7 documentaire 15 6,1 3,7 animation 50 34,8 21,4 spectacle vivant 2 0,9 0,6 total 80 50,9 31, fiction 18 20,5 14,1 documentaire 43 14,2 8,4 animation 65 45,8 28,8 spectacle vivant 1 0,2 0,1 total ,7 51, fiction 6 11,6 5,9 documentaire 34 10,6 6,3 animation 54 39,9 24,2 spectacle vivant 18 5,6 3,4 total ,7 39, fiction 2 2,9 2,0 documentaire 20 7,5 4,6 animation 53 30,0 19,2 spectacle vivant 19 5,2 3,3 total 93 45,6 29,1 1 Données corrigées de 2007 à Source : CNC 36 L exportation des programmes audiovisuels français en 2010

38 IV. Les sociétés d exportation de programmes audiovisuels français A. Evolution de la concentration du secteur En 2010, la concentration du marché de la vente de programmes audiovisuels français à l étranger diminue de nouveau, avec 28,4 % des ventes totales réalisées par les cinq premières sociétés, contre 32,4 % en Les dix premières sociétés concentrent 43,4 % des recettes d exportation, soit 3,5 points de moins qu en 2009 (46,9 %). Le chiffre d affaires global réalisé par les cinq sociétés les plus actives recule légèrement (-3,4 % à 30,0 M en 2010), tandis que celui des cinq suivantes dans le top 10 progresse de 14,9 % à 15,9 M. Concentration du secteur de la vente de programmes français à l étranger recettes des 5 premières sociétés (M ) 33,2 34,2 35,1 31,0 30,0 part des recettes totales (%) 30,5 28,6 33,6 32,4 28,4 recettes des 10 premières sociétés (M ) 51,6 53,0 52,0 44,8 45,8 part des recettes totales (%) 47,5 44,7 49,8 46,9 43,4 recettes de l ensemble des sociétés¹ (M ) 108,6 114,5 104,4 95,6 101,0 part des recettes totales (%) 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 ¹ Hors ventes à TV5 et CFI. B. Evolution de la concentration par genre Dans la mesure où les producteurs se spécialisent souvent sur un genre spécifique, la concentration des exportations de programmes français réparties par genre est structurellement supérieure à celle observée sur l ensemble du secteur. Ces données doivent toutefois être considérées avec précaution, car la vente d un seul programme peut faire varier considérablement les résultats d une année à l autre. En 2010, le niveau de concentration du secteur de l exportation de programmes d animation connaît une légère diminution par rapport à 2009, année d importante concentration. Les cinq premières sociétés concentrent 60,4 % des recettes internationales du genre (-2,0 points par rapport à 2009), contre 80,2 % pour les dix premières (-8,0 points). Ce niveau de concentration reflète la complexité d ensemble (financière, technique, artistique et temporelle) du processus de production d animation. Concentration du secteur de la vente de programmes français d animation à l étranger recettes des 5 premières sociétés (M ) 26,2 20,9 18,9 19,9 21,0 part des recettes totales (%) 61,5 50,2 61,5 62,4 60,4 recettes des 10 premières sociétés (M ) 37,0 30,2 26,4 28,1 27,9 part des recettes totales (%) 86,9 72,4 86,1 88,2 80,2 recettes de l ensemble des sociétés¹ (M ) 42,6 41,7 30,7 31,9 34,8 part des recettes totales (%) 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 ¹ Hors ventes à TV5 et CFI. L exportation des programmes audiovisuels français en

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