Sémiologie respiratoire de l enfant Pr. Saliba

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Sémiologie respiratoire de l enfant Pr. Saliba"

Transcription

1 LABLEE Alexandre COELHO Roxane UE3 Appareil respiratoire 08/04/ h-15h Sémiologie respiratoire de l enfant Pr. Saliba I. Rappels de sémiologie respiratoire A. Auscultation et modification des bruits normaux - Percussion : plus parlante chez l adulte - Auscultation : plus parlante chez l enfant, car la paroi thoracique est plus fine (les sons perçus sont plus nets). B. Bruits continus 1. Sifflements - Les sifflements sont d origine bronchique. Ça peut venir des petites ou des grosses bronches. - Parfois intenses et perçus à l oreille, mais aussi à distance du patient («bébé siffleur»). On distingue : a. Le sifflement localisé = wheezing (dans la terminologie «française») - Wheezing, sifflement localisé, est différent du sibilant qui est un sifflement diffus. - Obstruction partielle et localisée de la trachée ou d une grosse bronche par un corps étranger. - En anglais, «wheezing» désigne le sifflement en général. b. Le sifflement diffus (sibilances, râles sibilants) - Les sibilants et râles sibilants sont diffus, bilatéraux. - Peuvent être intenses et perçus à distance. Dans une crise d asthme, les sifflements sont entendus aux 2 temps, surtout à l expiration. Idem lors d une bronchiolite (= obstruction des bronchioles + inflammation + hypersécrétion) : on perçoit des sibilants aux 2 temps mais surtout au temps expiratoire. 2. Ronflements (ronchus) - Origine bronchique, comme les sifflements - Tonalité beaucoup plus grave, inspiratoires et expiratoires - Composante de sécrétion : lorsque l enfant tousse, le bruit est modifié, ce qui n est pas le cas des sibilants. - C est le cas de la bronchite chronique. C. Bruits discontinus Ce sont des bruits de durée brève d origine diverse. Il en existe de 3 types : les râles bulleux, les râles crépitants et les frottements pleuraux. 1. Râles bulleux (râles sous-crépitants, râles gras) - Bruits de gargouillement dans les grosses bronches. Ils sont en rapport avec un encombrement par des sécrétions. - Modifiés par la toux (ce qui n est pas le cas des sifflements). - Ils sont entendus dans la bronchite avec hypersécrétion. Page 1 sur 6

2 2. Râles crépitants - Des bruits fins, secs, égaux entre eux, de tonalité élevée, éclatant en bouffée en fin d inspiration, jamais pendant l expiration. - Ils ne sont pas modifiés par la toux. Ils deviennent au contraire plus nets après celle-ci. - Ils indiquent un processus pathologiques alvéolaire (ex : pneumonie franche lobaire aigue). - On les rencontre principalement dans la pneumonie : en face du lobe ou du poumon malade, en fin d inspiration, on a une explosion de crépitants fins. 3. Frottements pleuraux - Frottements des 2 feuillets pleuraux, rigides et inflammatoires, l un contre l autre. - «Froissement de papier de soie» ; soit plus intense, «rudes comme le bruit râpeux du cuir neuf». - Perçus aux 2 temps de la respiration. - Ils sont perçus au tout début d une pleurésie, à sa limite supérieure, ou après son évacuation. Objectifs - Reconnaitre détresse respiratoire chez l enfant - Reconnaitre l origine d une dyspnée (gêne à la ventilation) - Reconnaitre les signes de gravité - Caractéristiques en fonction de la pathologie II. La détresse respiratoire : une urgence pédiatrique C est ce qu on voit le plus aux urgences à 18h en hôpital pédiatrique. Pour identifier la détresse respiratoire, il faut : - Reconnaitre une polypnée - Analyser les signes de lutte - Ecouter les bruits A partir de là, on peut identifier l origine de la détresse respiratoire (laryngite, bronchiolite, asthme etc.). A. Reconnaitre une polypnée Il faut : - Mesurer la FR (la FR se prend sur 1 min chez l enfant). - Connaitre FR normale Nouveau-né Nourrisson Enfant > 2-3 ans Fréquence (c/min) Type de respiration Nasale Abdominale Irrégulière Bucconasale Thoracoabdominale Régulière B. Analyser les signes de lutte On parle de polypnée si FR : - Jusqu à 2 mois : 60/min - De 2 à 12 mois : 50/min - De 12 mois à 5 ans : 40/min Signes de lutte : - Mise en route des muscles respiratoires accessoires (ex : SCM, inter-costaux) pour que l air passe à travers des voies aériennes qui sont obstruées. - Tirage inter-costal qui est caractérisé par son intensité et sa topographie. Tirage des muscles inter-costaux et sus-diaphragmatiques obstacle des VAI. Tirage des muscles sus-sternaux obstacle des VAS. Page 2 sur 6

3 - Les battements des ailes du nez. Chez l enfant, c est un signe de gravité, alors que pour les nouveau-nés en détresse respiratoire, c est assez fréquent. C. Ecouter les bruits Les bruits permettent de reconnaitre l origine de la dyspnée. III. Reconnaître l origine d une dyspnée Une dyspnée est une gêne à la respiration. A. Bruits respiratoires VAS : - Ronflement : au niveau de l arrière du pharynx (ex : encombrement, grosses amygdales) - Cornage - Stridor VAI : - Wheezing ou sibilant - Ronchi Ces bruits respiratoires peuvent être perçus à l oreille sans auscultation. La respiration est normalement silencieuse. Elle devient bruyante en cas de détresse respiratoire. - Ronflement : fosses nasales - Stridor : larynx, trachée haute - Cornage : son grave, sous-glottique - Wheezing : sifflement, trachée, bronchioles B. Localiser l origine de la dyspnée - Dyspnée inspiratoire : obstacle à l entrée de l air. Le temps inspiratoire est allongé. Obstruction nasale : ronflements (rhinites) Obstruction pharyngée Obstruction laryngée : laryngite aigue : cornage (bruit grave, sourd). Le larynx est inflammé et obstrué. - Dyspnée aux 2 temps : l obstruction est trachéale (ex : corps étranger). L air à des difficultés pour rentrer et pour sortir. Chez l enfant, il faut penser à un obstacle qui enlace la trachée. Ex 1 : le double arc aortique est une malformation vasculaire (= 2 vaisseaux qui enserrent la trachée) et qui constitue un obstacle extra-luminal Ex 2 : un corps étranger bouchant la trachée constitue un obstacle endo-luminal. - Dyspnée expiratoire Tendance au sifflement (= poussées sibilantes). Retrouvée dans l asthme du nourrisson et la bronchiolite. Le temps expiratoire est allongé. Fréquence respiratoire Allongement du temps Siège présumé de l obstacle en fonction des caractéristiques de la dyspnée. Nez Pharynx Larynx Trachée Bronches Poumon Bradypnée Polypnée + Inspiratoire Expiratoire + + Pleurs Amélioration + Aggravation Page 3 sur 6

4 Tirage Sous-angulomaxillaire + + Sus-sternal Cri Clair Etouffé + Toux Rauque + Commentaires du tableau - Comprendre la colonne «poumon» comme la colonne «alvéolaire». - Lors d un obstacle alvéolaire, l allongement du temps est autant inspiratoire qu expiratoire. - L enfant respire par le nez pendant les 3 premiers mois de la vie. Donc il ne peut pas respirer par la bouche quand son nez est bouché. Or quand l enfant pleure, il respire naturellement par la bouche. Les pleurs améliorent donc la symptomatologie pour une pathologie où il y a un obstacle au niveau du nez. - Le tirage est dit «inter-costal» et «sous-costal» si l obstacle est bas-situé (trachée, bronches, poumons). Le tirage est caractéristique de la période pédiatrique. Chez l adulte, le tirage est très rare. - La toux «rauque» ou «aboyante» de la laryngite est accompagnée d un bruit inspiratoire et d un cornage. IV. Reconnaitre les signes de gravité Une fois qu on a localisé l obstacle, et qu on a reconnu l origine, il faut déterminer l état de gravité. La gravité de ces maladies peut modifier la sémiologie. - Intensité de la polypnée : FR > 60c/min. La bradypnée peut également être un signe de gravité (elle peut conduire à la pause respiratoire). Ex 1 : l enfant avec une bronchiolite a une FR rapide. Si 1h après, la FR diminue, c est peut-être que l état de l enfant s aggrave (l enfant s épuise). Ex 2 : une virose pulmonaire se manifeste par des pauses respiratoires. - Intensité des signes de lutte : tirage et battements des ailes du nez. Si le tirage s arrête, ce n est pas forcément un bon signe : c est peut-être parce que l enfant s épuise. - Pauses respiratoire : bradypnées secondaires. - Cyanose ou pâleur - Anxiété, agitation, troubles du contact, de la conscience - Sueurs, HTA, tachycardie /!\ Tous ces signes ne sont pas caractéristiques de l enfant. V. Caractéristiques en fonction de la pathologie A. Dyspnée aigue obstructive de l enfant - URGENCE, car le pronostic vital peut être menacé. - Fréquente (notamment dans les pathologies infectieuses). Elle dépend des particularités anatomiques des VAS de l enfant. De plus, les bronches des enfants étant de plus petits calibres que ceux des adultes, une inflammation peut entrainer une réduction aux 2/3 du calibre des bronches du fait des sécrétions. - Etiologies dominées par les pathologies infectieuses et l inhalation des corps étrangers. 1. Particularités anatomiques Le nourrisson de moins de 3 mois ne peut respirer que par le nez. Une simple rhinite peut donc entrainer une dyspnée. Un œdème sous-glottique inflammatoire de 1mm réduit la sous-glotte de : - 36% chez un nouveau-né - 28% chez un nourrisson de 16mois - 21% chez l adulte Page 4 sur 6

5 2. Examen clinique d un enfant ayant une dyspnée aigue obstructive Dyspnée : - Inspiratoire : obstacle extra-thoracique - Expiratoire : obstacle intra-thoracique - 2 temps : obstacle trachéal haut Accompagnée de signes de lutte : le tirage a une valeur localisatrice (il est sous-jacent à l obstacle). - Sous-mandibulaire - Sus-sternal - Sus-claviculaire - Intercostal Toux : - «Rauque» quand obstacle sous-glottique. L obstacle sous-glottique provoque une inflammation. - «Grasse» quand sécrétions pathologiques pharyngées ou trachéales. Retenir : Au niveau des VAS, on retrouve 2 pathologies : - Atteinte de l épiglotte = épiglottite. C est l inflammation de l épiglotte. C était très fréquent et grave il y a quelques années, mais elle a beaucoup diminué depuis l arrivée d un vaccin. C est dû au germe Haemophilus influenzae. L épiglotte gonfle, s œdématie et s abat sur la glotte. - Laryngite aigue sous-glottique. Cette pathologie virale est encore aujourd hui très fréquente chez l enfant. Ce sont les 2 pathologies d obstacle haut-situées chez l enfant (sans parler de la rhinite et des obstacles pharyngés). Voix : - Dysphonie : obstacle glottique ; altération de la hauteur de la voix, voix éraillée. Un enfant avec laryngite a une voix éraillée. - Voix couverte : épiglottite. 3. Laryngite aigue sous glottique Pathologie très fréquente, d origine virale. - Inflammation infectieuse de la sous-glotte - Contexte : Début nocturne Rhinopharyngite : le virus se propage au larynx - Laryngite bénigne - Laryngite sévère - Laryngite grave Actuellement, il y a des protocoles de ttt par les corticoïdes oraux. Signes de gravité d une dyspnée laryngée aiguë de l enfant Bénigne Sévère Grave FR Diminuée Diminuée Augmentée Tirage sus-sternal et susclaviculaire + ++/+++ 0 (épuisement) Tirage intercostal 0 +/+++ 0 (épuisement) Cyanose Sueurs 0 0/+ + Page 5 sur 6

6 Une fois qu on a fait le diagnostique de laryngite, il faut chercher les signes de gravité (FR et tirage) et les signes associés (cyanose et sueurs). Le tirage sus-sternal et sus-claviculaire met en jeu les SCM et les muscles sus-claviculaires. Ça signifie que l obstacle est haut-situé. Conduite à tenir devant une dyspnée laryngée aiguë de l enfant en fonction de sa gravité (pas à retenir) Au domicile A l hôpital Bénigne Sévère Grave Corticoïdes Per os Per os Per os Appel ambulance Aérosols + + d adrénaline Intubation + 4. Inhalation d un corps étranger - Fréquent - Survenue brutale - Jour - Pas de fièvre - Pas de prodrome (contrairement à la laryngite aigue) - Syndrome de pénétration Suffocation brutale Quintes de toux expulsives Reprise entre les quintes : tirage et cornage En cas d inhalation d un corps étranger, on demande une radio du thorax aux 2 temps de la respiration pour diagnostiquer une asymétrie de transparence (visible au cliché expiratoire). Ensuite on retire l objet par endoscopie. 5. Dyspnées obstructives (enfants de moins de 6 mois) - Rhinite aigue : respiration nasale à cet âge - Angiome sous-glottique (= tumeur vasculaire, qui peut ne pas se manifester à la naissance, puis grossir et entrainer une gêne) - Sténose sous-glottique congénitale - Compression extrinsèque de la trachée (ex : malformations vasculaires, comme le double-arc-aortique, ou «aorte bifide» qui fait une pince autour de la trachée et constitue un obstacle extrinsèque). Page 6 sur 6

7 Toutin Ryan 08/04/13 15h-16h Boulay Aude UE3 : Appareil respiratoire Pr. Saliba Sémiologie respiratoire de l'enfant suite A. Généralités I. Asthme de l'enfant et du nourrisson 8 à 10 % de l'asthme a une cause allergique, il y a de plus en plus d allergènes différents. C'est la plus fréquente des maladies chroniques de l'enfant. Après 3 ans, on parle de l'asthme du grand enfant, avant 3 ans, de l'asthme du nourrisson. On les différencie car l'asthme du nourrisson peut disparaître spontanément. B. Asthme du grand enfant C'est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes. De nombreuses cellules y jouent un rôle : mastocytes, éosinophiles, lymphocytes T. L'asthme récidive sous forme de crises avec sifflements, essoufflements, obstructions diffuses et inflammations des voies aériennes. On a aussi une hyperréactivité bronchique (HRB). Deux composantes entrent en jeu : HRB des muscles lisses des bronches et des bronchioles : les muscles lisses d'un asthmatique sont capables de réduire anormalement le calibre de ses bronches. L'inflammation liée au terrain allergique Les traitements de l'asthme ont donc un double but : diminuer l'obstacle dans les bronches, provoqué par l'inflammation, grâce à des corticoïdes et augmenter le diamètre des bronches par un relaxant musculaire lisse ( Ventoline ) La crise d'asthme du grand enfant s'installe progressivement le soir ou en fin d après-midi, elle est souvent précédée d'une rhinorrhée claire et d'une toux sèche et quinteuse. C'est une dyspnée diffuse, sifflante à l'expiration et à distance (audible sans auscultation). Examen clinique : L'enfant est anxieux, assis penché en avant pour augmenter la compression abdominale contre le diaphragme (pendant une crise, l'air ne parvient plus à sortir des poumons, il est bloqué dans les bronches, en se penchant en avant, les muscles abdominaux poussent le diaphragme vers le haut et aident à l'expiration). Les sifflements à l'expiration sont parfois perçus à distance (wheezing). En radio on peut voir une distension du thorax. L'expiration est active, freinée et bruyante. À l'auscultation, on a des sibilants principalement en expiration, des râles ronflants bronchiques (ronchi). Classification de la sévérité de la crise d asthme : L'asthme peut être léger, modéré, ou sévère. ce qu'on regarde :

8 Dyspnée Élocution Fréquence respiratoire Crise légère Crise modérée Crise sévère À l'effort, l'enfant peut encore s'allonger L'enfant peut tenir une conversation Essoufflements en parlant, pleurs brefs, difficultés à l'alimentation, préfère la position assise Quelques phrases Au repos, assis, chez le nourrisson, refus d'alimentation Quelques mots Augmentée Augmentée Augmentée Tirage Absent Présent Intense Sibilants Modérés, en fin d'expiration Importants, perçus à distance Aux deux temps Conscience Agitation possible Agitation fréquente Agitation fréquente Arrêt respiratoire imminent Balancement thoraco-abdominal (urgence) Abolis Somnolence, confusion Lorsque l'enfant ne fait plus de bruits respiratoires (sibilants), ou qu'il s'endort, ce n'est pas qu'il est guéri, au contraire, c'est que son état s'aggrave! I. Asthme du nourrisson Définition clinique du prof : Tout épisode dyspnéique avec sibilants qui se reproduit au moins 3 fois avant l'âge de 2 ans et ceci quelque soit l'âge du début, avec l'existence ou non de stigmates d'atopie ou de cause déclenchante. What the fuck? Lorsqu'un nourrisson fait 3 crises d'asthmes avant l'âge de 2 ans, qu'il y ai ou non de facteurs déclenchant (allergènes) ou de terrain propice à l'asthme (atopie congénitale, cardiopathies), on lui diagnostiquera un asthme du nourrisson. Cet asthme peut très bien disparaître ensuite. Clinique : L'asthme du nourrisson débute par une rhinite ou une rhinopharyngite banale, une toux sèche quinteuse, une polypnée, des signes de luttes, sibilants. Ces signes de luttes sont plus fréquent chez un nourrisson que chez un enfant. La guérison se fait en quelques jours. L'asthme du nourrisson est causé par un agent infectieux comme le virus respiratoire syncytiale (VRS) qui est à l'origine de la bronchiolite du nourrisson, le rhinovirus, le virus de la grippe,... Chez l''enfant, on aura plutôt un terrain allergique sous-jacent avec une atopie, de l'eczéma... Aspects cliniques : Le nourrisson présente des sibilants continus ou au décours (= déclin) d'une bronchiolite. Il est souvent agité, prend mal ses repas. Il y a aussi des happy wheezers (bébé siffleurs), qui continuent à jouer et à garder une activité normale. Certains ont des épisodes de toux spasmodiques suivit de sibilants. On peut retrouver l'asthme en dehors de viroses. Les crises sont sévères chez le nourrisson. Diagnostique :

9 Pour le diagnostique en faveur d'un asthme, on cherche une atopie* personnelle ou familiale, la répétition des épisodes de toux et de sifflements favorisés par une infection virale. Entre les crises les examens sont normaux, les radios sont aussi normales, les tests cutanées pour les recherches d'allergies sont positifs. (*Atopie = prédisposition génétique à cumuler des allergies du types eczéma, asthme, rhinite.) Diagnostiques différentiels de l'asthme chez l'enfant et le nourrisson : Obstruction proximale : corps étranger, sténose trachéale ou bronchique, malformations bronchopulmonaires, anomalies des arcs aortiques Obstruction distale : mucoviscidose, séquelles de pneumopathies viral Pathologies d'inhalation : RGO Cardiopathies congénitales : shunt gauche - droite II. La bronchiolite du nourrisson C'est une infection respiratoire virale (VRS ou autres) qui entraîne une pathologie respiratoire saisonnière = entre le début de l'automne et la fin de l'hiver (octobre à mars), il y a un pic entre Noël et le jour de l'an (partage des virus!). Symptômes : Décalage thermique (fièvre), rhinite, toux sèche, gênes respiratoires à prédominance expiratoire, chez le nourrisson ou le petit enfant. C'est l'infection virale la plus fréquente du nourrisson. On a un rétrécissement des bronches et des bronchioles, les corticoïdes ne servent à rien. C'est la première cause d'hospitalisation des enfants de moins de 1 an, on sait que ça augmente le risque de développer un asthme (30% des enfants garderont une hyperréactivité bronchique). La mortalité est très faible mais elle augmente lorsqu'elle est associée à une cardiopathie congénitale. Il n'existe pas de vaccin contre le VRS, on peut cependant traiter avec des anticorps monoclonaux dirigés contre le VRS pour les enfants à risque. Un épisode de bronchiolite n'immunise pas l'enfant. Épidémiologie : C'est une infection virale : VRS le plus souvent, rhinovirus, virus influenzae (grippe) L'enfant atteint doit éviter la vie en collectivité : la crèche, les grandes surfaces le samedi,... Il y a un pic de contagion entre octobre et décembre. Clinique : Dyspnée expiratoire obstructive bruyante Gravité : Pour savoir si une hospitalisation est nécessaire : cyanose, sueurs, arrêts ou pauses respiratoires, troubles de la conscience, fréquence respiratoire augmentée, épuisement, signes de lutte (battements des ailes du nez, tirages intercostales et sous costales), vomissements, intolérance alimentaire (prend moins de la moitié des biberons) Les signes de gravité sont les mêmes que pour les autres pathologie (asthme,...) le prof a passé les diapos sur les radios. III. Les pneumopathies aiguës communautaires de l'enfant Les PNP infectieuses (= pneumonies) sont fréquentes et très graves. Elles s'expriment différemment

10 entre l'enfant et l'adulte. C'est une des premières causes de mortalité chez l'enfant dans les pays en voies de développement car il n'y a pas de vaccins ni d'antibiotiques. Plus de 2 millions d'enfants en décèdent par an dans ces pays. Ces pneumopathies sont fréquentes chez l'enfant de moins de 5 ans, la morbidité est importante car les bactéries ont une résistance aux antibiotiques élevée. La radio du thorax est le seul élément qui permet un diagnostique de certitude. En effet la clinique est difficile car peu spécifique : fièvre, polypnée au repos, syndrome méningé, douleurs abdominales. Beaucoup d'enfants se sont fait opérer de l'appendicite alors qu'ils avaient une pneumonie. Si un enfant présente une fièvre inexpliquée avec polypnée, mise en évidence d'un sdr alvéolaire, crépitants à l'auscultation ou une toux fébrile ou une suspicion de corps étranger, qu'il y a un doute de diagnostique entre bronchite et pneumonie => il faut faire une radio du thorax!! (Radio debout, de face en inspiration) Aspect de la radio (diapo) : Opacité parenchymateuse alvéolaire unique ou multiple, souvent systématisée à un lobe, bronchogramme aérien (Le bronchogramme aérien correspond à la visualisation des bronches dans une radio standard ce qui est pathologique). L'image est ronde chez l'enfant. Il peut exister un délai de 72h entre l'apparition des signes cliniques et la radio. Dans nos pays il y une vaccination systématique pour la bactérie Haemophilus influenzae, la pneumonie causée par cette bactérie est donc rare. Elle sera plutôt causée par des virus (pneumocoques ou autres germes). Il existe aussi un vaccin contre quelques sérotypes de pneumocoques mais pas tous. Les formes cliniques : pneumopathies typiques (à retenir +++) : fièvre, frissons, douleurs basithoraciques et abdominales, toux productive pneumopathies atypique (à ne pas trop retenir) : installation progressive, céphalées, malaises, toux non productive, fièvre modérée Les agents infectieux : Avant 3 ans : surtout virus ( VRS, Influenzae A et B, Adénovirus), Après 3 ans : cause bactériennes +++ Épidémiologie microbienne : streptocoque à tout âge parfois (15 à 25 %) il y a co-infection virales ou virus-bactérie. Les facteurs de risques : FR certains (les + importants) : absence d'allaitements au sein, dénutrition, pollution de l'air intérieur, petit poids de naissance, promiscuité FR probables (culture gé') : tabagisme parentale, déficit en zinc, pathologies concomitantes FR autres : éducation de la mère, degrés d'humidité, pollution Retenir les FR certains. Les critères de gravité : Ce sont des critères radiologiques.

11 épanchement pleural associé pneumopathies très étendue : supérieure à deux lobes images d'abcès Les critères d'hospitalisation : critères de gravité radiologique enfant de moins 6 mois syndrome infectieux sévère hypoxie anorexie, difficultés à l'alimentation contexte socio-familiale aggravation rapide de la maladie suspicion de corps étranger terrain fragilisé : cardiopathies, maladies chroniques Petite blague pour finir : Pourquoi les hommes éjaculent-ils par saccades? - Parce que les femme avalent par gorgées.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

GUIDE INFO-ASTHME. www.pq.poumon.ca

GUIDE INFO-ASTHME. www.pq.poumon.ca GUIDE INFO-ASTHME Siège social 855, rue Sainte-Catherine Est, bureau 222, Montréal QC H2L 4N4 Tél.: (514) 287-7400 ou 1 800 295-8111 Téléc.: (514) 287-1978 Courriel: info@pq.poumon.ca Internet: www.pq.poumon.ca

Plus en détail

SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE

SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE RENNES SEPTEMBRE 2005 1 INTRODUCTION En octobre 1987 paraissait un «polycopié» intitulé «SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE» rédigé par le groupe Enseignement de la Société de Pneumologie

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE Santé et pollution intérieure dans les écoles : Réseau d observation en Europe QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE A compléter par les enfants

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DE L ENFANT QUI TOUSSE OU QUI A DES DIFFICULTÉS RESPIRATOIRES

PRISE EN CHARGE DE L ENFANT QUI TOUSSE OU QUI A DES DIFFICULTÉS RESPIRATOIRES PRISE EN CHARGE DE L ENFANT QUI TOUSSE OU QUI A DES DIFFICULTÉS RESPIRATOIRES Guide pour les pays à faibles revenus Deuxième Édition 2005 Union Internationale Contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires

Plus en détail

La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique

La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique LES RECOMMANDATIONS Des recommandations ont été formulées à l instigation de la Société Française Oto-Rhino- Laryngologie et de la Chirurgie de la Face

Plus en détail

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE Exemple de Projet d Accueil Individualisé Circulaire projet d accueil n 2003-135 du 08/09/2003 (Bulletin Officiel n 34 du 18/9/2003) Circulaire restauration scolaire n 2001-118 du 25/06/2001(BO Spécial

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

Fonctions non ventilatoires

Fonctions non ventilatoires UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Le cliché thoracique

Le cliché thoracique Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Docteur, j ai pris froid!

Docteur, j ai pris froid! Dr j ai pris froid: Objectifs Docteur, j ai pris froid! Jean-Paul Humair Avec la contribution de MC Kramer Colloque SMPR 21.12.2011 Connaitre l épidémiologie des infections des voies respiratoire sup (IVRS)

Plus en détail

Item : Souffle cardiaque chez l'enfant

Item : Souffle cardiaque chez l'enfant Item : Souffle cardiaque chez l'enfant Collège des Enseignants de Cardiologie et Maladies Vasculaires Date de création du document 2011-2012 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Généralités...

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année...

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. *Bronchopneumopathie chronique obstructive. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... Fondation

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le

Plus en détail

La fonction respiratoire

La fonction respiratoire La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

Tout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie

Tout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie Tout sur la toux! Mise àj our Louis-Philippe Boulet, MD, FRCPC, FCCP La classification de la toux La toux est une des principales causes de morbidité et un des plus fréquents motifs de consultation médicale.

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques!

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas

Plus en détail

L'OTITE CHEZ LE BÉBÉ ET L'ENFANT

L'OTITE CHEZ LE BÉBÉ ET L'ENFANT L'OTITE CHEZ LE BÉBÉ ET L'ENFANT Certains bébés souffrent d otite à répétition, d autres n en auront jamais. Pour mieux comprendre ce problème d oreille, voici quelques renseignements de base et des conseils.

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Ce que doit connaître un réanimateur adulte de la réanimation pédiatrique

Ce que doit connaître un réanimateur adulte de la réanimation pédiatrique 1 Le Congrès Médecins. Conférence d essentiel 2014 Sfar. Tous droits réservés. Ce que doit connaître un réanimateur adulte de la réanimation pédiatrique Juliette Bailly-Salin, Anne-Sophie Guilbert, Pierre

Plus en détail

Asthme de l enfant de moins de 36 mois RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES

Asthme de l enfant de moins de 36 mois RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Février 2008 Asthme de l enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en dehors des épisodes aigus RECOMMANDATIONS Mars 2009 Avec le partenariat

Plus en détail

Mon enfant est malade Que faire?

Mon enfant est malade Que faire? Mon enfant est malade Préface Les maux fréquents chez l enfant 2 3 Chers parents, Les maladies chez les enfants génèrent bien souvent des soucis et soulèvent naturellement des questions. C est pourquoi

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Atelier gestes d urgences

Atelier gestes d urgences Atelier gestes d urgences L arrêt cardio-respiratoire Pré-test 1- Question à choix multiples: A- L arrêt cardio-respiratoire est plus souvent d origine respiratoire chez l enfant. B- L arrêt cardio-respiratoire

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Service des Maladies Respiratoires Hôpital Ibn Rochd CHU Ibn Rochd Casablanca

Service des Maladies Respiratoires Hôpital Ibn Rochd CHU Ibn Rochd Casablanca A. Bahlaoui & N. Zaghba Service des Maladies Respiratoires Hôpital Ibn Rochd CHU Ibn Rochd Casablanca Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Mieux vivre avec votre asthme

Mieux vivre avec votre asthme Mieux vivre avec votre asthme L éducation thérapeutique pour bien gérer votre asthme au quotidien Bien gérer sa maladie permet de reconnaître et maîtriser les symptômes afin de limiter la gêne respiratoire.

Plus en détail

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE Code Désignation OXYGENOTHERAPIE A LONG TERME EN POSTE FIXE Date JO Entente préalable Surveillance

Plus en détail

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie 4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie Infection pulmonaire du sujet âgé A. Barrel CH Darnetal Omedit Rouen 20 juin 2013 Cas clinique Mme H. Patiente

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 Chapitre 121 La ventilation non invasive (VNI) de l enfant A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 1. Définition La VNI se définit comme une technique destinée à augmenter la ventilation alvéolaire sans utiliser

Plus en détail

DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE?

DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE? QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE? COMMENT SE TRANSMET-ELLE? COMMENT SE MANIFESTE-T-ELLE? DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE COMMENT

Plus en détail

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire Vivre avec une cardiopathie valvulaire Décembre 2008 En cas de cardiopathie valvulaire opérée

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme Situation n 2 : EN QUOI L EPIDEMIE DE CHIKUNGUNYA APPORTE T- ELLE DES CHANGEMENTS DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE? Séance n 1 : Le chikungunya Objectif : Prévenir le risque infectieux Tout d un coup, Adeline

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D.

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D. TRAITEMENT DE LA MPOC Présenté par : Gilles Côté, M.D. Département clinique de médecine générale Avril 2001 TRAITEMENT DE LA MPOC I- INTERPRÉTATION DES TESTS DE FONCTION RESPIRATOIRE II- PRISE EN CHARGE

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 16 ans

Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 16 ans _0_ An Vag Enq N adresse N individuel... Prénom Année de naissance (réservé enquêteur) Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 6 ans Enquête sur la Santé et la Protection Sociale 00 Prénom

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Collège National des Enseignants de Dermatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières OBJECTIFS... 2 I Atteinte matricielle avec modification

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Objectifs Comprendre la physiopathologie de la dyspnée Connaître les traitements disponibles pour soulager la dyspnée Définir la

Plus en détail

ENFANT ASTHMATIQUE? PAS DE PANIQUE Contrôlez et équilibrez l asthme de votre enfant

ENFANT ASTHMATIQUE? PAS DE PANIQUE Contrôlez et équilibrez l asthme de votre enfant ENFANT ASTHMATIQUE? PAS DE PANIQUE Contrôlez et équilibrez l astme de votre enfant Membre de la Fédération Française de Pneumologie Avec le soutien de la Direction Générale de la Santé et le parrainage

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Une priorité de santé publique

Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Une priorité de santé publique Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière Une priorité de santé publique 9 octobre 2013 Communiqué de presse Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière Une priorité de santé publique

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE. Infections ORL et respiratoires basses

ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE. Infections ORL et respiratoires basses ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE Infections ORL et respiratoires basses RECOMMANDATIONS 1 Les recommandations ont été établies par un groupe de travail multidisciplinaire, sous l égide de l Agence du

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

Maladie des valves. Changer leur évolution. Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral

Maladie des valves. Changer leur évolution. Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral Maladie des valves Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral Quelques repères épidémiologie éditorial Pr Bernard Iung Quelques repères Les maladies des valves

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès»

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès» 2006-2007 Premier Prix : «La voie d abord postérieure mini-invasive modifiée de la hanche» Dr. Chbani Idrissi Badr Deuxième Prix «Éradication de l helicobacter pylori: quelle trithérapie en première intention?»

Plus en détail