Devenir à moyen et long terme des enfants atteints d'une atrésie de. l'œsophage
|
|
- Rose Fournier
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Devenir à moyen et long terme des enfants atteints d'une atrésie de l'œsophage Frédéric Gottrand, Rony Sfeir, Caroline Thumerelle, Laurence Gottrand, Pierre Fayoux, Laurent Storme, Marie-Dominique Lamblin, David Seguy, Laurent Michaud. Centre de référence des affections congénitales et malformatives de l œsophage, Pôle enfant, Hôpital Jeanne de Flandre et Faculté de Médecine, Université de Lille 2, Lille. Auteur : Frédéric Gottrand Pôle enfant, Hôpital Jeanne de Flandre 2, avenue Oscar Lambret Lille cedex Tél : Courriel : frederic.gottrand@chru-lille.fr Mots clés : atrésie de l œsophage, reflux gastro-oesophagien, laryngomalacie, scoliose, dysphagie, sténose oesophagienne Résumé : Si le pronostic initial de l atrésie de l œsophage est actuellement excellent avec plus de 95 % de survie, les complications à court et plus long terme sont fréquentes. Un reflux gastro-œsophagien est retrouvé chez 26 à 75 % des cas, qui peut être responsable d œsophagite peptique, de sténose anastomotique et d endobrachyœsophage, facteurs de 1
2 risque d adénocarcinome de l œsophage. Une dysphagie est fréquemment observée chez ces patients, parfois plusieurs années après la chirurgie, touchant jusqu à 45 % des enfants à l âge de cinq ans. Un retard de croissance est présent chez près d un tiers des enfants à l âge de cinq ans. Les complications ORL et respiratoires sont également très fréquentes mais ont tendance à s améliorer avec l âge. Une trachéomalacie est présente chez 75% des enfants à la naissance parfois responsable de complications graves (malaises/bradycardie). Les manifestations respiratoires sont dominées par la toux chronique, le wheezing et les infections respiratoires rapportées chez 29% des enfants suivis jusque l âge de 5 ans. Un syndrome restrictif, obstructif et une hyperactivité bronchique peuvent être observés, le plus souvent modérés. Une déformation de la cage thoracique est rapportée chez 20 % des patients, et une scoliose chez 10 % à 50% des patients. Toutes ces complications peuvent retentir sur la qualité de vie des patients qui est modérément diminuée par rapport à des témoins. La fréquence de ces complications à distance de l intervention initiale justifie un suivi systématique et multidisciplinaire jusqu à l âge adulte. Abstract: Most of the children operated for esophageal atresia will survive the neonatal period. However medium term and late complications are frequent in this population. Gastroesophageal reflux disease is observed in 26 to 75% of the cases which can be responsible for peptic œsophagitis, anastomotic stenosis and Barret esophagus that is a risk factor for adenocarcinoma of the esophagus. Dysphagia is frequently observed, sometimes several years after the surgery, touching up to 45 % of the children at the age of five years. Growth retardation is present to near a third of the children at the age of five years. ENT and respiratory complications are also very frequent but tend to improve with time. Tracheomalacia is found in 75 % of the children at birth, sometimes responsible for severe complications (malaise / bradycardia). Respiratory symptoms are dominated by chronic cough, wheezing and infections reported in 29 % of the children by the age of 5 years. Restrictive, obstructive syndromes and bronchial hyperactivity can be observed, but usually remain moderated. All these complications can influence the quality of life of the patients that is moderately impaired compared to healthy controls. The high frequency of late sequelae in EA justifies regular and multidisciplinary follow-up through adulthood. 2
3 L atrésie de l œsophage (AO) est une malformation rare touchant 1 naissance sur 2500 à Les données récentes du registre d épidémiologie Français montrent qu il naît chaque année dans notre pays 150 à 160 enfants présentant une atrésie de l œsophage. Si le pronostic à court terme est marqué par la présence éventuelle d une prématurité, de malformations associées (surtout cardiaques), la forme anatomique et la difficulté à l anastomose chirurgicale, la majorité des enfants présentant une AO vont grandir, la survie actuelle étant de plus de 90% [1]. Des complications surviennent cependant de façon fréquente à moyen et long cours [2] (Tableau 1). Devenir digestif La fréquence du reflux gastro-oesophagien (RGO) chez les enfants opérés d une atrésie de l œsophage est supérieure à celle observée dans la population générale. La prévalence du RGO dans cette population varie selon les études et le mode d exploration du RGO entre 26 et 70 % [3]. A la différence de la situation habituelle en pédiatrie où la prévalence du RGO diminue après l âge de la marche, le RGO a tendance à persister dans l atrésie de l œsophage. Dans une série relativement de 61 enfants opérés à la naissance d une AO, 39% d entre eux présentaient un RGO à l âge de 1 an à 44% à l âge de 10 ans ; 46% de ces enfants ont nécessité une intervention chirurgicale antireflux à l âge de 10 ans [4]. Les conséquences du RGO sont nombreuses (Tableau 2). L oesophagite peptique correspond à un état inflammatoire (aiguë ou chronique) de la muqueuse oesophagienne secondaire à l action corrosive des sécrétions gastriques et est observée dans 9 et 53 % des cas à distance de la période néonatale selon les études ; l endobrachyoesophage ou œsophage de Barrett (Figure 1) est une lésion muqueuse qui correspond au remplacement de la muqueuse malpighienne de l extrémité distale de l œsophage par de la muqueuse gastrique observé jusqu à 15% des patients [5] ou glandulaire de type intestinale observé plus rarement chez 1 à 2% des patients [6]. La métaplasie intestinale est un facteur de risque important de développer un adénocarcinome de l œsophage. De rares observations de carcinomes épidermoïdes au niveau de la cicatrice de l anastomose oesophagienne ont été rapportées, très à distance de l intervention [7]. A ce jour 6 observation de cancer de l œsophage (adénocarcinomes et carcinomes épidermoïdes) ont été rapportées dans la littérature chez des jeunes adultes opérés d une AO, sans qu il soit possible actuellement de confirmer un risque augmenté de cancer dans cette population [2, 8]. Le RGO favorise également la survenue d une sténose anastomotique (Figure 2), parfois récidivante et/ou très à distance de l intervention initiale. La fréquence de la sténose anastomotique varie selon les études de 8% à 49 % [9]. La manifestations clinique la plus typique est l impaction 3
4 alimentaire plus fréquemment observée chez l enfant plus grand qui a été diversifié et mange des morceaux. Ainsi l atrésie de l œsophage représente 25% des causes d impaction alimentaire chez l enfant [10]. Des dilatations oesophagiennes sont alors nécessaires et peuvent se réaliser à la bougie ou au ballonnet sous contrôle endoscopique [11]. Le nombre et la fréquence des dilatations dépendent du caractère serré ou non de la sténose, du délai et de l efficacité de la dilatation précédente. La perforation œsophagienne est la complication la plus grave de la dilatation instrumentale de l œsophage ; sa fréquence varie de 1 à 2% des dilatations. Le syndrome hémorragique par lésion de la muqueuse œsophagienne est fréquent et généralement d évolution favorable. Une bactériémie est fréquemment notée au décours des séances de dilatation et justifie une antibioprophylaxie chez les patients à risque d endocardite. Quel que soit le mode de dilatation réalisée, une surveillance de l enfant en milieu hospitalier pour une durée de 24 heures suivant la dilatation est indispensable. La récidive de la sténose oesophagienne après dilatation est fréquemment observée. Plusieurs techniques ont été proposées afin d éviter la récidive de la sténose après dilatation, mais elles ne sont pas réalisées de façon courante chez l enfant, qu il s agisse de la mise en place de prothèse œsophagienne ou stent, d infiltration de corticoïdes au sein de la lésion ou de tamponnement de mitomycine C. Ce dernier traitement semble très prometteur dans cette population [11-12]. A coté de la ph-métrie (uni ou multicanal) qui reste l examen de référence pour l exploration du RGO acide, l impédancemétrie oesophagienne qui lui est couplée- est une technique récente permettant le diagnostic de tous les épisodes de RGO non acide associés [13]. L impédancemétrie est une technique basée sur l étude des variations de conductivité des milieux. Elle mesure l impédance entre les cellules oesophagiennes ; le passage d un volume de substances dans l œsophage fait descendre l impédance entre les cellules, le passage de l air augmente l impédance. A ce jour, l impédancemétrie reste cependant une technique de recherche clinique. Il a été récemment montré que les épisodes de reflux étaient plus fréquents et plus longs chez les enfants présentant une AO par comparaison à des enfants contrôles et que la majorité des épisodes de reflux dans l AO étaient non acides [14]. La manométrie oesophagienne étudie le péristaltisme oesophagien, c'est-à-dire la motricité de l œsophage, ainsi que le tonus et les relaxations des sphincters inférieur et supérieur de l œsophage. Des anomalies de la motricité oesophagienne, mais également du tonus et de la relaxation sont observées chez la majorité des patients opérés à la naissance d une AO, même en l absence de symptôme digestif. Les anomalies de la motricité observées pourraient dépendre de facteurs intrinsèques liés à la pathologie congénitale développement incomplet ou anormal des structures neuromusculaires 4
5 de la paroi oesophagienne (des anomalies du plexus d Auerbach ont été observés au niveau de l œsophage et de l estomac chez les patients opérés d une atrésie de l œsophage) et/ou être une conséquence de la réparation chirurgicale, avec des lésions du nerf vague au décours de la dissection et la mobilisation de l œsophage. Il existe constamment une zone localisée au niveau de l anastomose, siège d un apéristaltisme, plus ou moins étendue, [15] qui pourrait être à l origine ou être un facteur favorisant des épisodes de dysphagie observés chez ces patients parfois plusieurs années après la chirurgie les épisodes de dysphagie touchant dans certaines séries jusqu à 45% des enfants à l âge de 5 ans [16]. La manométrie haute résolution est une nouvelle technique, moins invasive et qui permet une analyse plus facile et fine des troubles de la motricité oesophagienne [17] ; elle se développe actuellement et les premières images de profils d AO commencent à être disponibles. La fréquence du RGO est telle que la plupart des équipes proposent un traitement médical antireflux (le plus souvent antisécrétoire) systématique et prolongé. Ainsi dans un travail récent portant sur les enfants qui recevaient des inhibiteurs de la pompe à protons de façon très prolongée (en moyenne 3 ans, avec un maximum de 11 ans) l atrésie de l œsophage représentaient 15% des indications [18]. Quand le RGO est sévère, compliqué, en particulier de manifestations respiratoires, et/ou prolongé une intervention antireflux (le plus souvent par valve de Nissen) est nécessaire et pourrait protéger le patient du risque d adénocarcinome [19]. Rarement des interventions de déconnexion gastrique sont nécessaires quand le RGO n est pas contrôlable chirurgicalement ou que l intervention de Nissen n est pas possible [20]. Parfois quand la réparation chirurgicale initiale de l atrésie oesophagienne n est pas possible (forme à très grand défect) ou que le résultat fonctionnel est mauvais (dysphagie complète) un remplacement oesophagien par oesophagoplastie ou transposition gastrique est nécessaire [21]. Ce type d intervention porte sa morbidité propre et les résultats à distance sur la croissance, la nutrition, l état respiratoire restent médiocres. Le recours à ce type d intervention doit être évité au maximum et ses indications soigneusement pesées. Devenir nutritionnel Même si les progrès récents, à la fois sur le plan des techniques chirurgicales, de la réanimation néonatale et du soutien nutritionnel ont permis une réduction importante de la dénutrition et des séquelles sur la croissance et la puberté, un retard de croissance reste présent chez près d un tiers des enfants à l âge de 5 ans [16]. Les facteurs de dénutrition identifiés sont les formes chirurgicales à grand défect, les troubles de motricité et la 5
6 dysphagie, les formes d atrésie de l oesophage associées des cardiopathies ou des anomalies chromosomiques, le RGO, les sténoses oesophagiennes, les remplacements oesophagiens. Une attention particulière sur l état nutritionnel et la croissance sont nécessaires, en particulier au moment des pics de croissance (4 premières années de vie, période pubertaire). Quand un support nutritionnel est nécessaire, après échec de toutes les techniques conservatrices (traitement du RGO, rééducation orthophonique, enrichissement de l alimentation, compléments énergétique) ; la nutrition entérale, idéalement par gastrostomie est la technique de choix. Elle est efficace, facile à poursuivre à domicile et le plus souvent bien tolérée [22]. Devenir ORL et respiratoire Les manifestations respiratoires sont particulièrement fréquentes, notamment dans les premières années, l AO touchant également les voies aériennes [23]. La morbidité respiratoire diminue avec l âge, à l inverse des manifestations digestives qui persistent habituellement suggérant l absence de relation directe entre les complications respiratoires et digestives [23]. En dehors des malformations associées, cardiaques notamment, leur pathogénie met en cause divers facteurs, congénitaux ou acquis, qui s intriquent. Le RGO, les troubles de la motricité oesophagienne, la sténose anastomotique de l œsophage sont d importants facteurs de risque, en favorisant l inhalation, et en aggravant la trachéomalacie. Les anomalies trachéobronchiques touchent le cartilage et l innervation [23]. La trachéomalacie est définie comme un collapsus localisé ou généralisé de la lumière responsable d une obstruction trachéale et est considérée comme pathologique quand l obstruction excède 50% de la lumière. Une trachéomalacie est présente chez 75% des patients avec AO et fistule oesotrachéale, mais une trachéomalacie sévère responsable de signes de malaise grave et bradycardie dans seulement 15 à 33% des enfants [24]. Elle est classiquement intégrée au syndrome malformatif dans la mesure où on constate des anomalies de la structure trachéale (en forme de «U» plutôt qu en «C»), avec une augmentation de la membrane postérieure au détriment des cartilages [25]. Elle peut être localisée au niveau et au dessus de la fistule ou plus étendue. Elle a comme conséquence la stase des sécrétions et favorise donc les épisodes infectieux broncho-pulmonaires. Elle est aggravée par le RGO les fausses routes, la distension sus anastomotique de l œsophage (compression postérieure), ou encore les rapports vasculaires (compression antérieure par l aorte ou le tronc artériel brachiocéphalique). Elle a tendance à s améliorer avec le temps et le traitement des facteurs associés comme le RGO. Dans les formes sévères, qui se traduisent par des manifestations 6
7 respiratoires graves, parfois des malaises, la pose d une prothèse (stent) ou plus souvent un traitement chirurgical (aortopéxie, fundoplication) peut être nécessaire [24-26]. Après la chirurgie, il persiste un trajet fistulaire borgne, également source d infection, notamment dans les premières années. La fistule oesotrachéale récidive rarement, habituellement au cours des 2 à 18 mois après la chirurgie réparatrice initiale. Si Kovesi et al rapportent une récidive dans 9% des cas, cette fréquence est aujourd hui moindre en raison des progrès de la chirurgie [25]. Cette récidive s observe plus fréquemment en cas de lâchage de la suture initiale, d anastomose sous tension, ou de sténose congénitale associée. Elle se manifeste par une toux, des fausses routes, voire des accès de cyanose au cours des repas, des pneumopathies à répétition ou un foyer pulmonaire chronique [25]. Un nouveau traitement chirurgical est dans ce cas nécessaire ; l injection de glue par voie bronchoscopique a aussi été proposée [27]. D autres mécanismes pourraient participer aux manifestations respiratoires. Cozzi et al ont rapportés les observations de 15 nourrissons (8 prématurés) présentant une forme sévère d AO, à grand défect, empêchant une réparation complète d emblée, et des manifestations graves (blockpnées, malaises graves). Ils ont souligné le rôle de la glossoptose, mais aussi d anomalies du contrôle ventilatoire associées à des manifestations de dysautonomie, telles que celles rencontrées dans le syndrome de Pierre Robin [28]. Enfin, Ates et al, dans un travail expérimental sur modèle animal, ont montré l effet délétère du liquide amniotique sur la muqueuse trachéale exposée pendant la grossesse à partir de la fistule oesotrachéale (remaniement de la muqueuse, altération des cils, infiltrat inflammatoire) [29]. Les manifestations respiratoires sont décrites à tout âge de la vie [23, 25, 30]. Dans une étude Finlandaise, 41% des adolescents âgés en moyenne de 14 ans présentaient des symptômes respiratoires (22% considérés comme asthmatiques) [31]. Les mêmes auteurs ont récemment évalué une cohorte de 101 adultes âgés en moyenne de 36 ans et qui présentaient significativement plus de symptômes respiratoires, d infection, d asthme et d allergie que des adultes contrôles, associés à une moins bonne qualité de vie associées aux symptômes respiratoires [32]. Les manifestations respiratoires peuvent être précoces et sévères, incluant les pneumopathies d inhalation, les blockpnées, voire les arrêts respiratoires [26, 28]. Leur fréquence et leur gravité diminuent avec le temps. Les infections respiratoires restent fréquentes dans les premières années de vie, rapportées chez 29% des enfants suivis jusque l âge de 5 ans [16]. Elles touchent plus particulièrement les lobes inférieurs et le lobe moyen. 7
8 Favorisées par le RGO et l inhalation, elles peuvent justifier par leur fréquence et leur gravité un traitement chirurgical anti-reflux. Elles se compliquent rarement de dilatations des bronches. La toux chronique ou récidivante, favorisée par les épisodes infectieux, est également fréquente et persistante. De tonalité rauque, elle évoque la dyskinésie trachéale associée à la trachéomalacie. Dans une série lilloise, réunissant 35 des 109 patients opérés entre 1983 et 1993, âgés de 5 à 16 ans au moment du recueil (médiane : 11,5 ans), 94% avaient présenté des bronchites ou pneumopathies récidivantes, et 57 % une infection basse dans l année précédente. La toux rauque était présente chez 83% d entre eux [33]. Des manifestations sont encore observées à l âge adulte [32]. Dans la série ancienne de Chetcuti,et al, 24 % des 125 adultes (âge moyen : 25 ans) avaient consulté dans l année précédente pour manifestations respiratoires [30]. A terme les séquelles respiratoires de l AO pourraient constituer un terrain à risque de bronchopathie chronique obstructive, notamment chez les patients présentant des anomalies de la fonction respiratoire [25]. La fonction respiratoire est le plus souvent dans les limites de la normale. Toutefois, un syndrome restrictif est retrouvé chez 20 à 49% des patients, favorisé par les antécédents de thoracotomie, la scoliose, et les antécédents infectieux [31-32]. Le syndrome obstructif est également décrit avec des fréquences variables, 12 à 54 % [25, 31-32]. Dans la série lilloise, le syndrome restrictif (CPT< 80%) était observé chez 17% des patients, le syndrome obstructif chez 31% (VEMS/CVL <0,8) [33]. On observe surtout un aspect particulier et persistant avec la croissance de la boucle débit volume («cassure» en début d expiration) traduisant la dyskinésie trachéale (Figure 3). La réactivité bronchique a été étudiée dans quelques séries, retrouvée dans 22 à 63% des cas [31], avec toutefois des tests et une définition variant d une série à l autre, et l absence de précision sur l atopie et donc sur un éventuel asthme associé, retrouvé chez 15% des adultes Finlandais [32]. L insuffisance respiratoire chronique est exceptionnelle. Enfin, on manque de données sur la tolérance à l effort de ces patients. Devenir orthopédique Une déformation de la cage thoracique est rapportée chez 20 % des patients, et une scoliose chez 10 % à 50% des patients [2, 25]. La déformation thoracique n a pas de conséquence sur la fonction ventilatoire, mais uniquement esthétique. La scoliose est d autant plus fréquente qu il existe des anomalies vertébrales, que le patient a subi une thoracotomie, une résection de côtes ou des muscles dorsaux [2]. Le risque de scoliose est 13 fois supérieur dans la 8
9 population d AO par rapport à la population générale et est associée dans près de 50% à des anomalies vertébrales [34]. La scoliose peut être associée à des anomalies de la fonction ventilatoire. La scoliose nécessite rarement une correction chirurgicale, d autant plus qu elle s associe à des anomalies vertébrales [2]. Le choix de l abord chirurgical lors de la réparation initiale de l atrésie de l œsophage (thoracoscopie, voie axillaire) est important pour la prévention de cette complication et notamment la thoracotomie sans section musculaire (saved muscle thoracotomy) qui actuellement doit être de rigueur pour la majorité des équipes [35]. Les séries les plus récentes ne retrouvent pratiquement plus de scoliose liée à la thoracotomie [36]. Qualité de vie, transition à l âge adulte La nécessité d organiser la transition à l âge adulte des affections chroniques de début dans l enfance, est de reconnaissance récente [37]. Ceci est particulièrement vrai dans l AO où les progrès des dernières décennies font que la majorité des enfants opérés à la naissance d une AO deviendront des adultes, et que l idée initiale de «guérison» une fois l anastomose chirurgicale réalisée est maintenant abandonnée par la plupart des équipes, qui reconnaissent la morbidité à distance de la période néonatale et la nécessité d un suivi prolongé. L âge idéal et les modalités de cette transition nécessitent une collaboration étroite entre équipes pédiatriques et de médecins d adulte acceptant de prendre en charge ces jeunes adultes présentant une affection qu ils connaissent peu au départ. Cette transition à l âge adulte semble se passer habituellement bien dans l atrésie de l œsophage par rapport à d autres affections telles l insuffisance rénale terminale ou le cancer [37]. Quelques études ont évalué la qualité de vie chez des jeunes adultes présentant une AO [38-39]. Dans la première étude utilisant un questionnaire générique, la qualité de vie n était pas différente de celle d une population adulte témoin, et l existence d anomalie congénitale associée n influençait pas la qualité de vie [38]. Par contre, 1/3 des patients rapportait dans des questions ouvertes que l atrésie de l œsophage avait une influence négative sur leur qualité de vie [38]. Des symptômes digestifs, en particulier une dysphagie était rapportée chez 23% des patients. Une autre étude chez 138 patients âgés de 38 ans en moyenne, utilisait des questionnaires de qualité de vie spécifique pour les symptômes digestifs et respiratoires [39]. Aucune différence dans les scores digestifs n était notée par rapport à une population témoin. Les patients opérés à la naissance d une AO avaient significativement plus souvent des régurgitations (17%) et une dysphagie (10%) que la population témoin. Des mauvais scores de qualité de vie relatifs 9
10 aux symptômes respiratoires étaient retrouvés chez 8% des patients présentant une AO, contre 2% des patients témoins (p<0.05) [39]. Parmi les 19 patients présentant une AO et une mauvaise qualité de vie (15% des patients), 42% avaient une malformation associée et 58% une autre affection acquise associée [39]. Dans notre expérience de 63 adolescents étudiés en moyenne à l âge de 13 ans le score de qualité de vie était bon mais significativement inférieur à des contrôles (80 vs 84/100, P <.05) et plus bas chez les enfants présentant une malformation cardiaque ou des symptômes respiratoires. Conclusion Même si le pronostic actuel de l AO est bon dans l ensemble, la fréquence des complications (digestive, ORL, respiratoire, nutritionnelle, orthopédique) à distance de l intervention initiale, et la nécessité d une surveillance des lésions œsophagiennes secondaires au RGO et à l AO, justifie qu un suivi systématique et multidisciplinaire soit proposé à tout patient opéré à la naissance d une AO. 10
11 Tableau 1 : Fréquence des principales complications observées dans l AO à distance de la chirurgie initiale Type complications de Manifestations Fréquence Age Digestive - RGO % ans - Oesophagite peptique % ans - Métaplasie gastrique % - adolescence, adulte - Métaplasie intestinale - 1-2% - adolescence, adulte - Dysphagie - 45% - 5 ans Nutritionnelle - Retard croissance, dénutrition - 30% - 5 ans ORL/Respiratoire - Trachéomalacie - 75% - < 2 ans - Blockpnée-malaise - rare - < 1an - Récidive fistule - < 10% - < 18 mois - Infections respiratoires - 30% - 5 ans - Toux, bronchopathies % - 2/3 avant 5 ans, possible chez adulte Orthopédique - Déformation thoracique - 20% ans - Scoliose % - enfance-adulte Tableau 2 : Conséquences du reflux gastro-oesophagien dans l atrésie de l œsophage Court terme - Aggravation de la laryngomalacie - Sténose précoce de l anastomose - Oesophagite peptique - Aggravation des troubles de l oralité 11
12 Moyen terme - Sténose anastomotique récidivante - Hyperactivité bronchique Long terme - Oesophage de Barrett - Adénocarinome de l œsophage 12
13 Figure 1 : Aspect endoscopique d un endobrachyoesophage (les flèches marquent la jonction entre la muqueuse oesophagienne rose pâle et l endobrachyoesophage rose saumon) Figure 2 : Sténose anastomotique de l œsophage avant dilatation œsophagienne. 13
14 Figure 3 : Aspect typique de la boucle débit volume (en bleu) évoquant une dyskinésie trachéale. 14
15 Références 1. Goyal A, Jones MO, Couriel JM, Losty PD. Oesophageal atresia and tracheooesophageal fistula. Arch Dis Child Fetal Neonatal Ed Sep;91(5):F Sistonen SJ, Pakarinen MP, Rintala RJ. Long-term results of esophageal atresia: Helsinki experience and review of literature. Pediatr Surg Int Nov;27(11): Morabito A, Plummer NT, Bianchi A. Clinically significant gastro-oesophageal reflux following oesophageal flap repair for oesophageal atresia and tracheo-oesophageal fistula. Pediatr Surg Int Mar;22(3): Koivusalo A, Pakarinen MP, Rintala RJ. The cumulative incidence of significant gastrooesophageal reflux in patients with oesophageal atresia with a distal fistula--a systematic clinical, ph-metric, and endoscopic follow-up study. J Pediatr Surg Feb;42(2): Burjonrappa SC, Youssef S, St-Vil D. What is the incidence of Barrett's and gastric metaplasia in esophageal atresia/tracheoesophageal fistula (EA/TEF) patients? Eur J Pediatr Surg Jan;21(1): Deurloo JA, Ekkelkamp S, Taminiau JA, et al. Esophagitis and Barrett esophagus after correction of esophageal atresia. J Pediatr Surg Aug;40(8): Pultrum BB, Bijleveld CM, de Langen ZJ, Plukker JT. Development of an adenocarcinoma of the esophagus 22 years after primary repair of a congenital atresia. J Pediatr Surg Dec;40(12):e Oddsberg J, Lu Y, Lagergren J. Aspects of esophageal atresia in a population-based setting: incidence, mortality, and cancer risk. Pediatr Surg Int Oct Michaud L, Guimber D, Sfeir R, et al. [Anastomotic stenosis after surgical treatment of esophageal atresia: frequency, risk factors and effectiveness of esophageal dilatations]. Arch Pediatr Mar;8(3): Diniz LO, Towbin AJ. Causes of Esophageal Food Bolus Impaction in the Pediatric Population. Dig Dis Sci Sep Michaud L, Gottrand F. Anastomotic strictures: conservative treatment. J Pediatr Gastroenterol Nutr May;52 Suppl 1:S Uhlen S, Fayoux P, Vachin F, et al. Mitomycin C: an alternative conservative treatment for refractory esophageal stricture in children? Endoscopy Apr;38(4): Mattioli G, Pini-Prato A, Gentilino V, et al. Esophageal impedance/ph monitoring in pediatric patients: preliminary experience with 50 cases. Dig Dis Sci Dec;51(12): Catalano P, Di Pace MR, Caruso AM, Casuccio A, De Grazia E. Gastroesophageal reflux in young children treated for esophageal atresia: evaluation with ph-multichannel intraluminal impedance. J Pediatr Gastroenterol Nutr Jun;52(6): Cimador M, Carta M, Di Pace MR, et al. Primary repair in esophageal atresia. The results of long term follow-up. Minerva Pediatr Feb;58(1): Little DC, Rescorla FJ, Grosfeld JL, et al. Long-term analysis of children with esophageal atresia and tracheoesophageal fistula. J Pediatr Surg Jun;38(6): Fox M, Hebbard G, Janiak P, et al. High-resolution manometry predicts the success of oesophageal bolus transport and identifies clinically important abnormalities not detected by conventional manometry. Neurogastroenterol Motil Oct;16(5): Hassall E, Kerr W, El-Serag HB. Characteristics of children receiving proton pump inhibitors continuously for up to 11 years duration. J Pediatr Mar;150(3):262-7, 7 e1. 15
16 19. de Lagausie P. GER in oesophageal atresia: surgical options. J Pediatr Gastroenterol Nutr May;52 Suppl 1:S Lall A, Morabito A, Bianchi A. "Total Gastric Dissociation (TGD)" in difficult clinical situations. Eur J Pediatr Surg Dec;16(6): Tannuri U, Maksoud-Filho JG, Tannuri AC, Andrade W, Maksoud JG. Which is better for esophageal substitution in children, esophagocoloplasty or gastric transposition? A 27- year experience of a single center. J Pediatr Surg Mar;42(3): Daveluy W, Guimber D, Mention K, et al. Home enteral nutrition in children: an 11- year experience with 416 patients. Clin Nutr Feb;24(1): Delacourt C, de Blic J. Pulmonary outcome of esophageal atresia. J Pediatr Gastroenterol Nutr May;52 Suppl 1:S Fayoux P, Sfeir R. Management of severe tracheomalacia. J Pediatr Gastroenterol Nutr May;52 Suppl 1:S Kovesi T, Rubin S. Long-term complications of congenital esophageal atresia and/or tracheoesophageal fistula. Chest Sep;126(3): Nasr A, Ein SH, Gerstle JT. Infants with repaired esophageal atresia and distal tracheoesophageal fistula with severe respiratory distress: is it tracheomalacia, reflux, or both? J Pediatr Surg Jun;40(6): Gutierrez San Roman C, Barrios JE, Lluna J, et al. Long-term assessment of the treatment of recurrent tracheoesophageal fistula with fibrin glue associated with diathermy. J Pediatr Surg Nov;41(11): Cozzi DA, Zani A, Conforti A, et al. Pathogenesis of apparent life-threatening events in infants with esophageal atresia. Pediatr Pulmonol May;41(5): Ates O, Hakguder G, Olguner M, Ozer E, Akgur FM. The etiology of tracheal mucosal injury in proximal esophageal atresia plus distal tracheoesophageal fistula: an animal study. Pediatr Pulmonol Nov;41(11): Chetcuti P, Phelan PD. Respiratory morbidity after repair of oesophageal atresia and tracheo-oesophageal fistula. Arch Dis Child Feb;68(2): Malmstrom K, Lohi J, Lindahl H, et al. Longitudinal follow-up of bronchial inflammation, respiratory symptoms, and pulmonary function in adolescents after repair of esophageal atresia with tracheoesophageal fistula. J Pediatr Sep;153(3): Sistonen S, Malmberg P, Malmstrom K, et al. Repaired oesophageal atresia: respiratory morbidity and pulmonary function in adults. Eur Respir J Nov;36(5): Dumonceaux A SC, Cixous E, Sfeir R, Methlin CM, Ricoboni M, Matran R, Deschildre A. Pulmonary status in children with repaired oesophageal atresia. Pediatr Pulmonol 2001;26(suppl 23): Sistonen SJ, Helenius I, Peltonen J, et al. Natural history of spinal anomalies and scoliosis associated with esophageal atresia. Pediatrics Dec;124(6):e Kalman A, Verebely T. The use of axillary skin crease incision for thoracotomies of neonates and children. Eur J Pediatr Surg Aug;12(4): Burford JM, Dassinger MS, Copeland DR, Keller JE, Smith SD. Repair of esophageal atresia with tracheoesophageal fistula via thoracotomy: a contemporary series. Am J Surg Aug;202(2): Stam H, Hartman EE, Deurloo JA, Groothoff J, Grootenhuis MA. Young adult patients with a history of pediatric disease: impact on course of life and transition into adulthood. J Adolesc Health Jul;39(1): Deurloo JA, Ekkelkamp S, Hartman EE, Sprangers MA, Aronson DC. Quality of life in adult survivors of correction of esophageal atresia. Arch Surg Oct;140(10):
17 39. Koivusalo A, Pakarinen MP, Turunen P, et al. Health-related quality of life in adult patients with esophageal atresia--a questionnaire study. J Pediatr Surg Feb;40(2):
Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003
Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique
Plus en détailModule digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :
Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne
Plus en détailMaladies neuromusculaires
Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de
Plus en détailLes différentes maladies du coeur
Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par
Plus en détail1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :
1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche
Plus en détailMieux informé sur la maladie de reflux
Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de
Plus en détailItem 308 : Dysphagie
Item 308 : Dysphagie Date de création du document 2008-2009 Table des matières 1 Définition...1 2 Deux types de dysphagie...2 3 Démarche diagnostique en cas de dysphagie oesophagienne... 3 3. 1 Étape 1
Plus en détailQui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?
Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille
Plus en détailLes grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY
Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique
Plus en détailService des Maladies Respiratoires Hôpital Ibn Rochd CHU Ibn Rochd Casablanca
A. Bahlaoui & N. Zaghba Service des Maladies Respiratoires Hôpital Ibn Rochd CHU Ibn Rochd Casablanca Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)
Plus en détailLE REFLUX ACIDE ET LE RGO
LE REFLUX ACIDE ET LE RGO PATHOLOGIQUE : Une réalité troublante au Canada FAIT 1 SUR LE RGO PATHOLOGIQUE VOIR PAGE 8 Société canadienne sur la recherche intestinale En moyenne, les patients atteints de
Plus en détailRevue de la littérature
Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction
Plus en détailBrûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager
Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Définition et causes Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Vous arrive-t-il de ressentir une douleur à l estomac
Plus en détailManifestations extradigestives du reflux gastro-œsophagien chez l adulte
monographie Manifestations extradigestives du reflux gastro-œsophagien chez l adulte Philippe Ducrotté * Le reflux gastro-œsophagien se manifeste avant tout par des symptômes digestifs (pyrosis et/ou régurgitations
Plus en détailTransplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale
Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la
Plus en détailTout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie
Tout sur la toux! Mise àj our Louis-Philippe Boulet, MD, FRCPC, FCCP La classification de la toux La toux est une des principales causes de morbidité et un des plus fréquents motifs de consultation médicale.
Plus en détailArtéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques
Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université
Plus en détailIncontinence anale du post-partum
Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop
Plus en détailPRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF
PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016
Plus en détailABREGE D HEPATO-GASTRO-ETROLOGIE- 2ème édition - Partie «Connaissances» - Octobre 2012 par la CDU-HGE - Editions Elsevier-Masson
Chapitre 36 : Item 308 Dysphagie I. Définition II. Deux types de dysphagie III. Démarche diagnostique en cas de dysphagie œsophagienne IV. Dysphagies lésionnelles V. Dysphagies fonctionnelles OBJECTIF
Plus en détailQUI PEUT CONTRACTER LA FA?
MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailChapitre 1 Œsophage. Embryologie
Chapitre 1 Œsophage 1. Embryologie 2. Anatomie 3. Radioanatomie 4. Histologie 5. Physiologie œsophagienne 6. Sémiologie œsophagienne 7. Reflux gastro-œsophagien 8. Examen clinique d un patient consultant
Plus en détailF. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX
F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX Excès s de croissance des cotes et des cartilages causant soit une dépression d (PECTUS EXCAVATUM) soit une protrusion (PECTUS CARINATUM)
Plus en détailLes fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.
Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités
Plus en détailCette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.
Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailCancers de l hypopharynx
Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome
Plus en détailPrise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.
Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement
Plus en détailTélé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :
Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé
Plus en détailLa Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène
1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients
Plus en détailThérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin
Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller
Plus en détailINFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT
INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Plus en détailPrise en charge de l embolie pulmonaire
Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix
Plus en détailVaccination contre la grippe saisonnière
le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de
Plus en détailContrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques
Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)
Plus en détailControverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine
Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale
Plus en détailOs Hyoïde. Cartilage thyroïde. Cartilage Cricoïde. Cartilage Trachéal. S ouvre à la déglutition et à l expiration
MUSCULEUSE OESOPHAGIENNE : 1/3 supérieur : Musculeuse striée longitudinale (Paroi) + S.S.O 1/3 moyen : Musculeuse striée externe longitudinale + circulaire lisse interne 1/3 inférieur : Musculeuse circulaire
Plus en détailTraitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale
Relecture scientifique Société française Relecture juridique Médecins experts Relecture déontologique Médecins Conseil national de l ordre des médecins (CNOM) Relecture des patients Confédération interassociative
Plus en détailLa prise en charge de l AVC ischémique à l urgence
La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de
Plus en détailTuméfaction douloureuse
Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire
Plus en détailErosions dentaires chez l enfant et l adolescent: arrière-plans gastroentérolo
Erosions dentaires chez l enfant et l adolescent: arrière-plans gastroentérolo giques Le reflux gastro-œsophagien concerne 10% environ des enfants et des adultes et entraîne souvent des lésions dentaires
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour
Plus en détailÉchographie normale et pathologique du grand pectoral
Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement
Plus en détailConseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou
Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer
Plus en détailTITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»
TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation
Plus en détailGUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE
GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE Vous êtes à la recherche d un médecin de famille? Le CSSS-IUGS peut vous aider. Inscrivez-vous au guichet d accès à un médecin de famille en remplissant le formulaire
Plus en détailsur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip
À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance
Plus en détailFaut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA?
Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? (césarienne élective = césarienne pratiquée "à froid", en dehors du travail) C Dageville réanimation néonatale,
Plus en détailL'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes
L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué
Plus en détailPLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris
PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases
Plus en détailB06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs
B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue
Plus en détailAvis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste
Plus en détailChirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?
HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie
Plus en détailL obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon
L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît
Plus en détailQu avez-vous appris pendant cet exposé?
Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux
Plus en détailCONTROVERSES en chirurgie de la hanche. C. Schwartz Conflit d intérêt: FH Orthopedics Colmar
CONTROVERSES en chirurgie de la hanche C. Schwartz Conflit d intérêt: FH Orthopedics Colmar Une invention française Gilles Bousquet CHU de Saint-Etienne - Jean Rieu, Professeur à l Ecole des Mines de Saint-Etienne
Plus en détailCancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes
Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données
Plus en détailSolar GI. Manométrie digestive évolutive. Diagnostic complet de la motricité. Base de données universelle MMS. Configurations évolutives
M E D I C A L M E A S U R E M E N T S Y S T E M S Solar GI Manométrie digestive évolutive Diagnostic complet de la motricité Base de données universelle MMS Configurations évolutives M A K E S M E A S
Plus en détailSurveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies
Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Philippe Vanhems Service Hygiène Hospitalière, Epidémiologie et Prévention Pôle Santé, Recherche, Risques et Vigilances
Plus en détailTronc Artériel Commun
Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE
Plus en détailLa prise en charge de votre insuffisance cardiaque
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant
Plus en détailIMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES
DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs
Plus en détailJ. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)
J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) (1) Pôle d Imagerie, service de Radiologie, CHU Caen (2) Pôle Cardio-thoracique, service de Chirurgie
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité
Plus en détailFaciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau
Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau de soins palliatifs du Québec, Montréal Julia Sohi
Plus en détailLA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique
LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?
Plus en détailTRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?
TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal
Plus en détailREPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES
Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES
Plus en détailRadiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie
Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose
Plus en détailMaternité et activités sportives
Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations
Plus en détailS o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique
Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3
Plus en détailLES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS
LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines
Plus en détailAssociation lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose
Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)
Plus en détailQu'est-ce que l'atrésie de l'œsophage? Information destinée aux parents
Qu'est-ce que l'atrésie de l'œsophage? Information destinée aux parents Puisqu'il n'est jamais facile d'apprendre que son enfant a un problème de santé, ce document se veut une source d'information et
Plus en détailNouveautés dans Asthme & MPOC
Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier
Plus en détailLE SYNDROME DE BUDD CHIARI
CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)
Plus en détailPatho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme
Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes
Plus en détailVaccinations pour les professionnels : actualités
Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???
Plus en détailActualités s cancérologiques : pneumologie
Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique
Plus en détailLa Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement
Plus en détailIMMED Monitoring vidéo porté
IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées
Plus en détailCOMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS
COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 Nom : Modèles et références retenus : Fabricant : Demandeur : Données disponibles
Plus en détailVotre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express
Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détailENFANT ASTHMATIQUE? PAS DE PANIQUE Contrôlez et équilibrez l asthme de votre enfant
ENFANT ASTHMATIQUE? PAS DE PANIQUE Contrôlez et équilibrez l astme de votre enfant Membre de la Fédération Française de Pneumologie Avec le soutien de la Direction Générale de la Santé et le parrainage
Plus en détailLaurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE
Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING
Plus en détailNeurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE
La Marche dans les Affections Neurologiques gq Centrales S Injeyan JL Isambert Y Bebin S Le Doze M Cano P Fages W Loisel La Marche Fonction complexe Organisée hiérarchiquement au niveau spinal Contrôlée
Plus en détailApport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales
Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan
Plus en détailPrise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie
Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie Congrès de la SFO Mai 2011 M. Le Loir (Brest), E. Mancel (Nouméa), L.W. Hirst (Brisbane) Dysplasie
Plus en détailQu est-ce qu un sarcome?
Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs
Plus en détailLe RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire
Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant
Plus en détailo Non o Non o Oui o Non
Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence
Plus en détailLa toux chronique de l adulte, démarche diagnostique
La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique LES RECOMMANDATIONS Des recommandations ont été formulées à l instigation de la Société Française Oto-Rhino- Laryngologie et de la Chirurgie de la Face
Plus en détailDr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre
Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre «Il faut toujours prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions» R. Kipling??? Geste d angioplastie en 2014 plus de limites
Plus en détailTHEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE
THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration
Plus en détailDIVERTICULE PHARYNGO-OESOPHAGIEN (DPO) DE ZENKER À PROPOS DE QUATRE CAS J. MOALLA, L. BAHLOUL, B. HAMMAMI, I. CHARFEDDINE, A.
Cas Clinique RESUME Le DPO est une pathologie rare (1% de la pathologie oesophagienne [1,2]). Elle est définie comme une hernie de la muqueuse postérieure de l œsophage à travers les fibres du muscle constricteur
Plus en détailQUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?
QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200
Plus en détailMigraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques
Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension
Plus en détail