Comment établir de vraies collaborations entre parcs et villes portes? LE DÉBAT FOCAL PUBLICITÉ ET PAYSAGE : VERS UNE RÉSOLUTION DU CONFLIT

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1 MAGAZINE DE LA FÉDÉRATION DES PARCS NATURELS RÉGIONAUX DE FRANCE MARS N 62 U N E A U T R E V I E S I N V E N T E I C I FOCAL PUBLICITÉ ET PAYSAGE : VERS UNE RÉSOLUTION DU CONFLIT LE DÉBAT Comment étabir de vraies coaborations entre parcs et vies portes?

2 CAPS ET MARAIS D'OPALE Lie SCARPE-ESCAUT Une mission nationae Les parcs experimentent es objectifs du Grenee de environnement. Lors du Congrès des 40 ans des parcs, en octobre 2007, Jean-Louis Boroo eur ançait un appe à projets innovants, en réponse aux trois enjeux définis au cours du Grenee de Environnement : a quaité des paysages- e péri-urbains, a trame écoogique, es pans cimat. Brest ARMORIQUE MARAIS DU COTENTIN ET DU BESSIN BRIÈRE NORMANDIE-MAINE Nantes Poitiers La Rochee BOUCLES DE LA SEINE NORMANDE AVESNOIS OISE PAYS Le Havre DE FRANCE Bordeaux Le Mans LOIRE-ANJOU-TOURAINE PÉRIGORD LIMOUSIN PERCHE CAUSSES DU QUERCY VEXIN FRANÇAIS Paris HAUTE-VALLÉE DE CHEVREUSE LORRAIN GÂTINAIS FRANÇAIS Châteauroux BRENNE MILLEVACHES EN LIMOUSIN Limoges VOLCANS D'AUVERGNE MONTAGNE DE REIMS MORVAN FORÊT D'ORIENT LIVRADOIS-FOREZ Cermont- Ferrand Lyon St Etienne MONTS D'ARDÈCHE Lons-e-Sau HAUT-JURA PILAT Privas VERCO En septembre dernier, 18 projets impiquants 38 parcs ont été retenus. Is reçoivent un soutien financier spécifique du MEDDATT et de a DIACT pour tester es mesures envisagées par e Grenee. Les 38 parcs voontaires vont donc, encore une fois, rempir peinement eur rôe, en expérimentant des démarches et des méthodes qui devraient être transférabes à d autres territoires. LANDES DE GASCOGNE GRANDS CAUSSES Mont-de-Marsan Tououse HAUT-LANGUEDOC NARBONNAISE EN MÉDITERRANÉE PYRÉNÉES CATALANES Avignon LUBERO ALPILLES Montpeier CAMARG Awaa- Mana Yaimapo Cayenne Roura Régina-Kaw C GUYANE MARTINIQUE Fort-de-Fra

3 Editoria Metz Nancy E nier Grenobe Ph. AVECC H. VOSGES DU NORD Strasbourg Comar BALLONS DES VOSGES RS N MASSIF DES BAUGES CHARTREUSE Briançon QUEYRAS VERDON Notre force, innovation Corridors écoogiques, urbanisme, énergie, démocratie participative c est d abord sur e terrain, à travers des exempes concrets, que es Parcs natures régionaux montrent, jour après jour, eur capacité à innover. Et c est cette compétence qui a forgé eur crédibiité à écheon nationa mais aussi hors de nos frontières. Car ce que es Parcs natures régionaux savent faire, c est créer, repérer et soutenir es actions créatives sur eurs territoires afin de es transformer en acte officie. Et c est bien ce processus qui est novateur. Se distinguant d une invention ou d une découverte dans a mesure où ee s inscrit dans un travai coectif, innovation n existe que si ee est expérimentée. Les Parcs sont donc égitimes sur ce thème et en tirent eur force. Et maintenant? Maintenant, innovation doit encore se déveopper et s enrichir des réfexions du réseau. Le thème du congrès des Parcs 2008 a introduit en ien avec accuei, et ceui du prochain congrès s y consacrera. Par aieurs, appe à projet du MEEDDAT, qui mobiise 20 projets, y est dédié : c est aussi a preuve des attentes de État à égard des Parcs sur ce thème. Par aieurs, un chantier important de réfexion sur innovation est engagé par e Consei d orientation, recherche et prospective (CORP), en ien avec es directeurs de Parcs. I engage es Parcs sur anticipation de évoution des territoires et de a banaisation du déveoppement durabe. I es engage aussi, à pus court terme, sur a réforme des coectivités et a mise en œuvre du Grenee de environnement. Une cohérence du thème renforcée par année européenne de a créativité et de innovation. Nous constituons un terreau favorabe pour répondre à cette mission : des équipes puridiscipinaires, une cuture du partenariat intra-territoria (association, entreprises, consuaires, etc.) et extraterritoria (réseau des Parcs, coopération décentraisée). La recherche devient aussi un atout majeur pour innovation. Nous avons surtout une marge de progression sur a question de innovation, tant dans nos méthodes de travai que sur de nouvees thématiques. Le congrès des Parcs natures régionaux en Chartreuse à automne sera une étape forte dans cette démarche, tenant es Parcs en avance, toujours expérimentaux, novateurs et si possibe exempaires. Jean-Louis JOSEPH Président de a Fédération des Parcs natures régionaux de France UE Marseie ORSE nce Ajaccio Sommaire 4-9 territoires vivants Vocans d'auvergne : pour des vocans accessibes à tous Haut-Jura : améiorer es services à a popuation grâce aux TIC Chartreuse : «La bee vouptueuse» retrouve un avenir Caps et Marais d Opae : e Marais Audomarois reconnu zone humide d'intérêt internationa Camargue : Une campagne de reboisement Oise Pays de France : Mise en pace de côtures franchissabes par a faune Piat : Favoriser accuei et e recrutement des saisonniers Morvan : Une Maison du patrimoine ora Vosges du Nord : Sauvegarder e bâti ancien en adaptant aux nouveaux modes de vie Verdon : Le contrat de rivière : 107 actions, 34 miions d euros Bouces de a Seine Normande : Sauvegarde du patrimoine immatérie Perche : Un Cahier de recommandations architecturaes et urbaines Haute-Vaée-de-Chevreuse : Une Charte "quaité accuei" e debat foca acteurs reseau Massif des Bauges : Un pan pastora territoria Pyrénées Cataanes : deux communes, patrimoine mondia de Unesco Vexin français : haute performance énergétique dans du bâti ancien Causses du Quercy : pour e tourisme durabe dans es espaces protégés Vocans d Auvergne : Un grand prix CAP COM Comment étabir de vraies coaborations entre parcs et vies-portes? Pubicité et paysage : vers une résoution du confit Landes de Gascogne : Sophie et Rémi De Montbron offrent, à a ferme, sauna, spa et découverte des grues cendrées. Vercors : Yves Baudrier, une passion pour a pédagogie Avesnois : Martine Dubois vaorise es pommiers de hautes tiges.

4 Vocans d Auvergne territoires vivants Un partenariat Parc / Handicap Évasion, pour des vocans accessibes à tous Pendant six semaines en 2008 et 2009, chaque semaine, une vingtaine de personnes, vaides et handicapées, randonnent ensembe pour sionner une partie du Parc nature régiona des Vocans d Auvergne. Cette grande traversée itinérante, en joëette, est e fruit d un partenariat fort entre e Parc et Handicap Evasion. Haut-Jura L a Grande Traversée des Vocans d Auvergne (GTV) est une randonnée itinérante de six étapes d une semaine (trois semaines été 2008 et trois semaines été 2009). Chaque semaine, une vingtaine de personnes prennent part à a randonnée : quatre personnes à mobiité Améiorer es services à a popuation en mobiisant es TIC L idée d utiiser es technoogies de information et de a communication (TIC) pour améiorer es services à a popuation a été débattue ors des journées de réfexions du congrès 2008 des PNR. Phiippe Danjou, président de a commission Services à a popuation du Parc nature régiona du Haut-Jura, a entendu es attentes de a part des acteurs sociaux concernant e maintien des personnes âgées à domicie. Sept résidences à petits ogements pour personnes âgées, es Cantous, sont disséminées sur ensembe du Parc. «La circuation sur notre territoire de moyenne montagne est souvent difficie, aussi afin de faciiter eur mise en réseau, nous utiisons es TIC», observe Louis-Pierre Marescha, chargé de mission TIC du Parc. Des informations sur ces résidences sont disponibes sur e site internet du Parc. Ees s adressent au grand pubic et, par un accès restreint, aux acteurs sociaux. Ces derniers peuvent y trouver par exempe a procédure de conventionnement avec e Consei généra du Jura ou encore des conseis pour une orientation vers une forme d hébergement adapté. Le grand pubic peut y rechercher, outre es conditions d accuei des résidences, des soutions pour e portage de repas à domicie ou aide à domicie. «Nous avons travaié en partenariat avec es centres communaux d actions sociaes (CCAS), Association d aide à domicie en miieu rura (ADMR) ainsi que d autres associations d aide à domicie», précise Louis-Pierre Marescha. «Nous utiisons aussi es TIC pour aider es personnes iettrées qui sont nombreuses parmi a main d œuvre étrangère n ayant pas bénéficié d une scoarisation», décare-t-i égaement. Sur e site es parents et Ph. PNR Vocans d'auvergne. Ph. PNR Vocans d'auvergne. réduite qui se dépacent en joëette, une personne handicapée marchant, une dizaine d accompagnateurs vaides, un intendant et un âne de bât. Cette idée de randonnée est e fruit d une coaboration entre e Parc nature régiona des Vocans d Auvergne et association Handicap Evasion. «Le Parc cherche à faire progresser accessibiité aux activités de peine nature, or Handicap évasion propose depuis de nombreuses années des randonnées itinérantes mêant vaides et handicapés, dans pusieurs massifs montagneux en France», expique Eve Acaïde, chargée de mission au Parc. «Handicap Evasion propose souvent des séjours putôt sportifs. Pour a GTV, nous avons souhaité aier sport et découverte.» Le Parc, qui a apporté son expertise à a définition de itinéraire, propose chaque semaine une animation en ien avec e territoire traversé : observation de a faune, ecture du paysage, etc. «Ce voet découverte permet de sensibiiser encore davantage es randonneurs aux fragiités des espaces, souigne Renaud Grente, correspondant de antenne Handicap Evasion du Puy de Dôme. «I permet aussi de mieux découvrir e patrimoine humain, cuture ou gastronomique de chaque ieu traversé». Parc nature régiona des Vocans d Auvergne Maison du Parc Montosier Aydat Té : Mai : Parc.Vocans@wanadoo.fr Le parc a apporté sont expertise à a définition de 'itinéraire. amis qui accompagnent ces personnes auront non seuement accès, par exempe, aux bons contacts dans es divers organismes iés à a formation et à a recherche d empoi mais sont aussi accompagnés dans eur démarche au sein des CCAS. Cette pate-forme sur internet est aussi utiisée pour favoriser es contacts entre agents concernés». Autre innovation en cours de réaisation : e recours à a géoocaisation sur e modèe du système de repérage déjà utiisé par es touristes. Un moteur de recherche présent sur e site internet permet, par exempe, de ocaiser différents services dans un rayon de 10 km autour du ieu de travai ou du domicie d une personne donnée, ce qui réduit es dépacements toujours importants en montagne. «Ce système peut aussi convenir à des candidats à instaation sur e territoire du Parc», précise Louis-Pierre Marescha, ajoutant : «Ainsi de chez eux dans eur région, is peuvent pus aisément repérer es disponibiités en ogement et étudier offre de services dont is auront besoin en venant s instaer ici». «Aujourd hui, s agissant des personnes âgées, une dynamique existe chez es acteurs concernés pour mobiiser ces nouveaux outis et faciiter ainsi e ien socia», concut Louis-Pierre Marescha, ajoutant : «Et i est intéressant de voir à que point es anciens sont friands d abum photos en igne. Nous prévoyons ainsi de mettre en pace un système de webcam afin, par exempe, de faciiter e contact entre es personnes âgées et eur famie». PNR du Haut-Jura Louis-Pierre Marescha Chargée de mission Sig/Technoogie Té : Mai : p.marescha@parc-haut-jura.fr 4

5 Chartreuse «La bee vouptueuse» retrouve un avenir territoires vivants Camargue Une campagne de reboisement Ph. E. Viaet.- PNR Camargue. En partenariat avec e syndicat des trufficuteurs, e parc nature régiona de Chartreuse travaie au redépoiement de a cuture de a truffe, pour permettre à ce diamant noir de ivrer au territoire ses bienfaits paysagers, économiques et gastronomiques. Dans es piémonts de Chartreuse, à a fin du 19 e, i se récotait seon es années entre quatre et quarante tonnes de truffes. Environ 300kg aujourd hui. L éaboration d une charte forestière, portée par e parc nature régiona de a Chartreuse, en 2004, a été occasion de réunir de nombreux acteurs du territoire parmi esques es trufficuteurs : «Is ont souhaité s engager dans a charte forestière et nous avons pris conscience d un potentie en matière de trufficuture que nous n imaginions pas», raconte Syvain Ougier, chargé de mission au parc. En 2007, Miène Goux, éève ingénieur, est chargée de dresser un état des ieux : ee anayse es facteurs pédocimatiques du territoire et restitue es résutats sous forme d un SIG. L étude est compétée par des témoignages de propriétaires forestiers ou trufficuteurs de récote. «La trufficuture est un miieu confidentie où certaines informations sont difficies à obtenir car secrètes», souigne Syvain Ougier. «Le fait de réaiser des témoignages pour vaider e travai d information géographique a très bien fonctionné grâce à appui du syndicat des trufficuteurs.» Le diagnostic révèe existence de hectares propices à a trufficuture et de cinq espèces de truffes potentieement productives sur e territoire, dont a truffe noire de Bourgogne sur hectares. Un groupe de travai est constitué avec e CRPF (Centre régiona de a propriété forestière), e syndicat des trufficuteurs et e parc pour définir un itinéraire de déveoppement oca de a trufficuture. Décision est prise d instaer des sites piotes pour réaiser des essais de protocoe de production de a truffe, avec différentes espèces, et dispenser des formations à a gestion d une truffière. En 2008, trois sites piotes sont instaés ou en cours d instaation (en forêt privée ; domaniae et communae) En paraèe, une action est menée en direction des restaurateurs afin de es former à utiisation du produit et de es aider, en fonction de eurs affinités cuinaires, à proposer des menus autour de a truffe. Six restaurants se sont prêtés au jeu en et ont pour cea été formés par André Couon, spéciaiste de a truffe, de a production à a gastronomie. Cet Amoureux de a «bee vouptueuse» s enorgueiit d avoir cuisiné en quarante ans pus d une tonne de truffe. «Pour trente euros, je peux concocter un repas avec de a truffe de entrée au dessert : du Kir champagne au mie de truffe au nougat gacé à a truffe. A travers a truffe, se joue un rapport socia, affectif et économique au territoire». «Cette démarche en faveur de a trufficuture apporte une vaorisation sur des coteaux peu productifs, car a truffe apprécie es zones pauvres et chaudes», expique Syvain Ougier. «D un point de vue paysager, es pantations à vocation trufficoe sont d exceents pare-feux entre es zones habitées et a forêt. Par aieurs, ces pantations ne nécessitent ni travaux ourds ni entrants. Cette production peut aussi dégager une forte vaeur ajoutée (a truffe se négocie actueement entre 300 et 800 euros e kg) et être un compément de revenu pour des agricuteurs, viticuteurs ou propriétaires forestiers». La truffe, qui attise es curiosités, pourrait aussi constituer un attrait touristique Caps et Marais d Opae Le marais audomarois reconnu zone humide d'intérêt internationa Le marais audomarois vient de recevoir e abe Ramsar qui e reconnaît ainsi zone humide d intérêt internationa. L e marais audomarois, qui fut ongtemps un marécage inhospitaier, est e résutat du travai de homme depuis treize sièces. Ses hectares sont une mosaïque de paysages et de miieux natures quadriés par un réseau de 700 km de cours d eau et de fossés. Dernier marais maraicher de France, e marais audomarois héberge 400 espèces de pantes, pus de 200 espèces d oiseaux, 26 espèces de Ph. PNR Chartreuse. poissons et bien d autres genres (mousques, insectes, chauves-souris ). Le abe Ramsar, remis à a France en 2008, en Corée, est une reconnaissance internationae des efforts accompis par es acteurs ocaux pour préserver et vaoriser ce marais. Le Parc nature régiona des Caps et Marais d Opae coordonne e «groupe de travai marais» qu i a créé avec a Communauté d Aggomération de Saint-Omer pour regrouper es voontés ocaes d agir dans e but de maintenir équiibre entre biodiversité, maraîchage et oisirs dans ce site exceptionne. André Couon, spéciaiste de a truffe, a conseié es restaurateurs du territoire. Parc nature régiona de Chartreuse Maison du Parc Syvain Ougier Saint Pierre de Chartreuse Té : Mai : accuei@parc-chartreuse.net Parc nature régiona des Caps et Marais d Opae Luc Barbier BP 22 Le Wast Coembert Té : Mai : barbier@parc-opae.fr Ph. PNR Caps et Marais d Opae Ph. PNR Chartreuse. Ph. PNR Oise Pays de France. En novembre 2008, a campagne de reboisement du parc nature régiona de Camargue a connu deux étapes importantes avec a distribution de 6000 pans aux habitants (au prix symboique d 1,50 euros e pan) et une opération pédagogique de pantation d arbres auprès des enfants de écoe primaire des Saintes-Maries-de-a-Mer. Cette campagne vise à déveopper e patrimoine arboré de a Camargue suite à a disparition des haies et bosquets (victimes de épidémie de graphiose de orme dans es années 80 et de intensification agricoe), à favoriser es essences ocaes (atripex, cyprès, tamaris, fiaires ) et à imiter es pantations d espèces invasives. Ces opérations ont été mises en œuvre grâce à un partenariat avec a marque Naturen. Parc nature régiona de Camargue Gaë Hemery Mas du Pont de Rousty ARLES Té : Mai : info@parc-camargue.fr Oise Pays de France Mise en pace de cotures franchissabes par a faune Le Parc nature Oise-Pays de France, confronté à instaation de côtures infranchissabes par a faune sauvage, a engagé des travaux d études avec es partenaires concernés afin de trouver des soutions aternatives. Dans a forêt de Chantiy, des côtures originaes permettant a circuation des animaux ont été instaées à automne 2008 de part et d autre d une voie ferrée. La continuité du passage de a grande faune entre es forêts d Ie de France et de Picardie est ainsi préservée. Parc nature régiona Jean-Luc Hercent Oise-Pays de France Château de a Borne Banche 48, rue d'hérivaux BP Orry-Vie Té: Mai : contact@parc-oise-paysdefrance.fr 5

6 Piat territoires vivants Favoriser accuei et e recrutement des saisonniers Afin de favoriser e recrutement et accuei des travaieurs saisonniers dans es expoitations arboricoes et viticoes, e Parc nature régiona du Piat a édité deux annuaires des empoyeurs et deux ivrets d accuei. Dans e Parc nature régiona du Piat, es expoitations arboricoes et viticoes, ocaisées dans deux cantons, empoient chaque année respectivement 1500 et 2500 saisonniers pour assurer cueiette, vendange, ébourgeonnage, écaircissage, taie Afin de réféchir aux conditions de vie et de travai dans es expoitations agricoes, e Parc a réuni un groupe de professionnes (syndicats viticoe et arboricoe, coopérative, producteurs), et des partenaires de empoi (ANPE, maison de empoi), de a MSA, du consei régiona pour réféchir et agir. L'objectif pour e Parc était de conforter es expoitations arboricoes et viticoes en s'intéressant au voet socia qui est source de difficutés et de fragiité pour es expoitations. Après diagnostic, s est exprimée a voonté d agir prioritairement sur e rapprochement entre offre et a demande ocaes d empois. Quatre outis ont été éaborés pour favoriser e recrutement et accuei des saisonniers dans es expoitations agricoes : un annuaire des empoyeurs en viticuture et un annuaire des empoyeurs en arboricuture, un ivret d accuei des travaieurs saisonniers en viticuture et un autre ivret pour arboricuture. Les annuaires comportent es coordonnées des producteurs, es périodes auxquees is cherchent des empoyés, eur situation géographique, es possibiités d hébergement Is sont distribués dans es mairies, es missions ocaes, es maisons de empoi. Les ivrets d accuei, remis aux saisonniers ors de eur embauche, présentent es savoir-faire qu is devront mettre en œuvre dans a vigne ou e verger, es gestes de prévention des risques, es démarches d empoi et de formation. A a fin de ce petit document de poche, iustré de photos ou de dessins, une fiche permet de récapituer es périodes de travai et savoir-faire acquis auprès des différents empoyeurs. Le budget de cette réaisation, d un montant de euros, a été financé par a MSA, e consei régiona de Rhône-Apes et a Caisse d Epargne (via e PLES, projet oca économique et socia). «Pour ma part, j essaye de fidéiser mes saariées et pus de a moitié d entre eux revient chaque année», raconte Georges Banc, un des trois producteurs d un GAEC arboricoe, à Macas, et président de coopérative. «Mais cette action va dans e bon sens, car pour moi i est préférabe de prendre du personne du secteur. J ai embauché quatre personnes venues par ce dispositif a dernière saison. On pourra dire que cette démarche est positive si ee contribue à garder en vie notre activité arboricoe qui connaît de pus en pus de contraintes». Une première évauation de cette action doit être réaisée au début de année 2009 et dores et déjà de nouveaux ivrets vont être diffusés en Parc nature régiona du Piat Maison du Parc BP Péussin Té : Fax : Mai : info@parc-nature-piat.fr Ph. PNR LPiat. Morvan Une Maison du patrimoine ora pour a transmission de héritage sonore L a Maison du patrimoine ora a ouvert ses portes en septembre 2008 dans un ancien presbytère à Anost, une commune au cœur du Parc nature régiona du Morvan. Ce viage de Saône-et-Loire accueie es associations à origine du projet. L Union des groupes et ménétriers du Morvan et Mémoires vives oeuvrent depuis ongtemps pour a transmission du patrimoine ora et organisent depuis 1977 un festiva de a viee. Depuis 1995, Mémoires vives travaie à a sauvegarde et à a vaorisation d archives sonores originaires de a Bourgogne, dans e cadre d un programme régiona. Cette initiative est née de a voonté de nombreux partenaires : e Parc et son président Christian Pau, es associations à origine du projet, a commune d Anost, a communauté de communes de Autunois-Morvan, Etat, e consei régiona de Bourgogne et es conseis généraux de a Nièvre et de a Saône-et-Loire. La commune d Anost a déégué a maîtrise d ouvrage au Parc. Les objectifs de a Maison du patrimoine ora sont mutipes : animer un centre de ressources pour a musique traditionnee et a ittérature orae en Bourgogne, gérer es fonds sonores et audiovisues, en partenariat avec a Bibiothèque nationae de France, et assurer une mission pédagogique de transmission du patrimoine ora en participant au réseau de écomusée du Morvan. Ph. C. Lebourg/ PNR Morvan. Ph. C. Lebourg/ PNR Morvan. La Maison du patrimoine ora est un ieu de rencontres, d échanges et d apprentissage. C est aussi un pôe d activités artistiques et cuturees offrant un centre de ressources et un espace documentaire autour du thème de oraité, une bibiothèque de ecture pubique, une boutique des productions du réseau musique traditionnee, une sae d activités associatives ainsi qu un espace d expositions temporaires. Un ba parquet, véritabe pièce de musée, accueiera des bas du week-end et des stages de danses traditionnees. La Maison du patrimoine ora est a sixième maison à thème de Ecomusée du Morvan. Une septième maison ouvrira bientôt ses portes : a Maison des enfants de assistance pubique et des nourrices, déjà récompensée du Trophée de innovation patrimoniae 2008 décernée par a Fédération des écomusées et des musées de société, a fondation du Patrimoine et a Fondation du Crédit Coopératif. PNR du Morvan Rémi Guiaumeau Directeur de a Maison du patrimoine ora Té : Mai : mpo.bg@orange.fr 6

7 e contrat rivière Verdon, porté par e parc nature régiona du Verdon pour e compte des coectivités du bassin versant et pioté par un Comité de rivière, est un contrat mora, technique et financier entre acteurs ocaux (communes, intercommunaités, associations, EDF ) et financeurs (Agence de eau, consei régiona Provence Apes-côte d Azur, conseis généraux du Var, des Apes-Maritimes, des Apes de Haute- Provence, Etat). «Les actions prévues par e contrat rivière découent des réfexions menées depuis 2003 en vue de éaboration d un Schéma d aménagement et de gestion des eaux (SAGE) au niveau du bassin versant du Verdon», expique Forence Carone, chargée de mission au parc. Ce contrat, doté de 34 miions, financés en grande partie par Agence de eau, comprend trois axes prioritaires : quaité de eau, préservation des miieux aquatiques, gestion de a ressource au niveau oca. Le premier axe, auque est aoué 20 miions d euros, incut a construction de nouvees stations d épuration, a réhabiitation ou extension des réseaux d assainissement, e traitement des boues issues des stations ou encore a mise en territoires vivants Vosges du Nord Sauvegarder e bâti ancien en adaptant aux nouveaux modes de vie N «otre objectif est de sauvegarder es bâtiments anciens tout en es ouvrant sur architecture contemporaine et en es adaptant aux modes de vie actues», décare Auréie Wisser, architecte en charge du projet Mut archi. Le patrimoine bâti est un héritage à transmettre aux générations futures sans trahir ou subvertir son sens. Pour e transmettre i faut habiter et, aujourd hui, habiter un bâtiment ancien, c est e préserver, e réhabiiter et e rendre économe en énergie.» Depuis 2004, à initiative du Parc nature régiona des Vosges du Nord, e SYCOPARC (1) coordonne une poitique de vaorisation des patrimoines bâtis traditionnes mutuaisée entre es communautés de communes de Asace-Bossue, du Pays de La Petite-Pierre, du Pays de Hanau et de a Région de Saverne. L objectif de cette poitique mutuaisée innovante est de mieux préserver et vaoriser es caractéristiques de architecture traditionnee ocae, à travers une grande diversité d actions. Afin de sensibiiser un arge pubic, diverses manifestations sont organisées chaque année : e Printemps du patrimoine (600 visiteurs), des ateiers d architecture, des stages pratiques d utiisation des matériaux traditionnes, des rencontres dans es «cafés bavards» ainsi que diverses autres actions : réaisation d un guide sur e patrimoine bâti, chantier de jeunes, intervention ors de saons et de manifestations sur e thème de habitat, améioration thermique et es matériaux sains, travai à échee urbaine, partenariats sur des projets avec a Fondation du Patrimoine, a DRAC, e CAUE, Verdon Le contrat de rivière : 107 actions, 34 miions d euros L Ph. PNR Vosges du Nord. Le contrat de rivière Verdon a été signé en juiet 2008 par e parc nature régiona du Verdon. Doté de 34 miions d euros, i va permettre de financer 107 actions en faveur de a gestion de eau et des miieux aquatiques sur es 69 communes du bassin versant du Verdon. Ph. PNR Vosges du Nord. etc. Une poitique qui passe aussi par une sensibiisation aux enjeux du patrimoine et un meieur accompagnement des projets d entretien et de restauration bénéficiant d aides financières. Pour mettre en œuvre ensembe de ces actions, une architecte a été recrutée par e SYCOPARC, sur une mission renouveée tous es trois ans, cofinancée par es quatre communautés de communes, a région Asace et e département du Bas-Rhin (à travers eurs crédits Parcs). Chaque année, sur es 80 communes concernées, 130 prestations de conseis architecturaux sont apportées à des particuiers (rénovations, transformations et extensions de bâtiments anciens) et à des coectivités ocaes (aménagement de centre anciens, projets sur des bâtiments pubics et égises, aide à a programmation, aide aux communes pour a mise en pace de dossiers de subvention). Afin de mieux répondre à a demande, e président du Parc, Michaë Weber, envisage de généraiser cette démarche à ensembe des communautés de communes du territoire et de créer un ou deux postes suppémentaires d architecte consei. (1) Syndicat mixte du Parc nature régiona des Vosges du Nord, chargé d'animer e Parc et de mettre en œuvre sa charte constitutive Ph. PNR Verdon. pace de toiettes sèches dans es ieux à fortes fréquentation touristique. L eau du Verdon aimentant une grande partie de Provence-Apes-Côte d Azur, enjeu est de garantir a quaité de eau potabe de a région. Action phare du deuxième axe : augmentation des débits réservés (part d eau qu EDF doit rendre à a rivière à ava des barrages) à Chaudanne et à Gréoux es Bains. «L augmentation du débit peut permettre de diversifier es habitats des écosystèmes aquatiques, de favoriser a circuation des poissons et de maintenir certaines espèces», souigne Forence Carone. «La décision de faire passer e débit de 0,5m 3 /s à 3m 3 /s (hors période estivae) à Chaudanne et de 1 à 2,2m3 à Gréoux, en aant au-deà de ce que prévoit a oi, a nécessité une importante concertation entre tous es acteurs concernés : EDF, Fédération de pêche, associations de sports aquatiques, etc.» La mise en œuvre des 107 actions prévues dans e contrat rivière a commencé en 2008 et s écheonnera jusqu en Ph. PNR Vosges du Nord. Diverses manifestations de sensibiisation sont organisées chaque année. PNR des Vosges du Nord Auréie Wisser Chargée de mission Patrimoine Bâti Té : Mai : a.wisser@parc-vosges-nord.fr Une action phare : 'augmentation des débits réservés. PNR du Verdon Domaine de Vax Forence Carone Moustiers-Sainte-Marie Té : Mai : info@parcduverdon.fr Perche Un Cahier de recommandations architecturaes et urbaines Le Parc nature du Perche a éaboré un Cahier de recommandations architecturaes et urbaines. Ce document présente des pistes de réfexion s appuyant sur es caractéristiques du patrimoine bâti percheron. I s adresse aussi bien aux coectivités ocaes, qu aux entreprises et aux particuiers souhaitant créer un nouveau quartier, réaiser des aménagements urbain ou construire une maison traditionnee dans e Perche et propose queques règes simpes de construction et d aménagement urbain. Ce document gratuit de 50 pages est disponibe sur : Parc nature régiona du Perche Maison du Parc Forence Sbie Courboyer Nacé Té. : Bouces de a Seine Normande Sauvegarde du patrimoine immaterie Depuis avri 2008, e parc nature des Bouces de a Seine Normande met en pace un pan de sauvegarde du patrimoine immatérie. La première étape du pan consiste à vaoriser es enregistrements sonores datant des années 70 et 80. Cinq-cents heures d entretiens ethnographiques, de chants et de musique sont en cours de numérisation et d archivage dans une base de données créée spécifiquement. Cette base de données sera mise en igne et accessibe au grand pubic qui pourra ainsi, par exempe, entendre a voix d un aïeu ou histoire d une commune racontée trente ans pus tôt.. Parc nature régiona des Bouces de a Seine Normande Maison du Parc - BP Notre-Dame-de-Briquetuit Té : Fax : Mai : contact@pnr-seinenormande.com 7

8 territoires vivants Haute-Vaee-de-Chevreuse Une Charte quaité accuei pour e maintien de attractivité des commerces et services Ph. O. Sanch/PNR Haute-Vaée de Cheuvreuse. Hôte de a Chapee (Mion-a-Chapee), participant et auréat à toutes es éditions de a Charte Quaité CCI (2006, 2007, 2008) Une convention de partenariat pour une Charte quaité accuei dans es commerces et services a été signée en 2003 par a Chambre de commerce et d industrie de Versaies, Va-d Oise, Yveines (CCIV) et e Parc nature régiona de a Vaée de Chevreuse (1). «Nous nous sommes inspirés d une opération déjà mise en œuvre en 1999 par a CRCI de Poitou-Charentes», raconte Antoine Guichard, conseier pour e commerce à a CCIV, ajoutant : «C est un outi créé par es commerçants à eur usage, basé sur a technique du cient mystère, et qui maintenant est mis en œuvre dans 40 CCI et concerne entreprises». Un cabinet de consutants effectue des visites anonymes dans es commerces afin de vérifier divers critères d accuei regroupés en 4 thèmes : 'accuei intérieur et extérieur, 'accuei au tééphone et au sein de 'étabissement Au tota, ce sont 83 critères qui sont contrôés.des critères spécifiques sont attribués à hôteerie-restauration avec 110 points de contrôe. Chaque commerce visité est noté sur 10. Un étabissement qui obtient 8 sur 10 pour chacun des quatre thèmes devient auréat de a Charte quaité accuei. Un pan de communication est aors mis en pace afin de vaoriser ces auréats auprès des offices de tourisme, des mairies et des parcs natures régionaux : artices dans a presse ocae, affichage pubic, cérémonie de remise de prix En 2008 ce sont 900 entreprises qui ont été auréats dont vingt sur e territoire du Parc, soit 100% des commerces audités sur e Parc qui, à cette occasion, a organisé une cérémonie ocae de remise de trophées en présence des éus ocaux et des partenaires. «Cette opération crée une dynamique ocae en faveur d un meieur accuei des cients dont font partie es nombreux touristes de a Vaée de Chevreuse», précise Antoine Guichard. Chaque cient satisfait ou insatisfait est susceptibe d en parer à dix autres personnes. La réguarité de cette opération est importante car chaque année nous observons une améioration progressive de accuei dans es commerces, es défauts observés étant corrigés au fur et à mesure». En 2008, ce sont 60 étabissements qui ont obtenu une note de dix sur dix. «Pour a vitaité de notre tissu commercia, i est important d optimiser accuei du cient et de sensibiiser es entreprises à cet effet», concut Antoine Guichard. (1)La CCIV apporte aussi un appui technique aux parcs natures régionaux des Yveines et du Va d'oise pour a réaisation de diagnostics et e montage de dossier de subventions pour a modernisation des étabissements situés sur eur territoire. Ph. O. Sanch/PNR Haute-Vaée de Cheuvreuse. En 2008, 60 étabissements ont obtenu une note de 10 sur 10 Parc nature régiona de a Haute-Vaée de Chevreuse Oivier Sanch - Chargée de mission Déveoppement économique Château de a Madeeine - Chemin Jean Racine Chevreuse Cedex Té. : Massif des Bauges Un pan pastora territoria Le parc nature régiona du massif des Bauges a signé e premier pan pastora territoria de a région Rhône-Apes. L accès aux apages et eau sont deux priorités de ce pan prévu sur cinq ans. Ph. PNR Massif des Bauges. Aménagement d'un toit récupérateur d'eau de puie pour 'aimentation d'un chaet d'apage. L e massif des Bauges possède 6500 hectares d apages (répartis sur soixante communes) où montent chaque été pus de 1000 vaches aitières, presque 3000 génisses et pus de 1300 chèvres aitières. Ces espaces jouent un rôe stratégique pour es fromages AOC et fermiers (tome des Bauges, abondance, rebochon, chevrotin), e tourisme, a biodiversité et es paysages du massif. Pour soutenir a vitaité du pastoraisme et un déveoppement concerté des espaces pastoraux, e parc nature régiona a signé en 2008, avec e consei régiona de Rhône-Apes, e premier pan pastora territoria de a région. Ce pan définit pour cinq ans quatre thématiques prioritaires, éaborées après six mois de diagnostic. Les premières actions mises en œuvre en 2008 concernent améioration des accès agricoes aux apages aitiers, eau (amener eau aux chaets, assurer sa potabiité, créer une vingtaine de ieux de stockage) et a constitution de groupements pastoraux. Le consei régiona prend en charge sur cinq ans 32% du budget du pan (d un montant de 1,4 miion d euros), financé par aieurs par Europe (FEADER (15%), es conseis généraux de Savoie et de Haute-Savoie et Etat (pour a moitié des apages cassés Natura 2000). «L enjeu de ce pan est d éviter e boisement et a disparition pur et simpe des espaces pastoraux qui, grâce à a production fromagère, ont depuis trente ans repris une vaeur économique, touristique et paysagère», expique Phiippe Mestean, chargé de mission au parc. D ici a fin 2009, une quinzaine de territoires s engageront ainsi avec e consei régiona dans un pan pastora territoria. «70% du territoire de a région est situé en montagne», rappee Eiane Giraud, vice-présidente du consei régiona de Rhône-Apes, dééguée à agricuture et au déveoppement rura. «A travers ces pans pastoraux territoriaux, nous vouons qu éus et professionnes de agricuture et du pastoraisme se retrouvent sur des enjeux partagés, à savoir e maintien d une production qui permet d entretenir des espaces de manière durabe. Le pastoraisme répond en même temps à de nouvees exigences concernant aimentation, en termes de quaité et d accès à des circuits courts». Parc nature régiona du Massif des Bauges Phiippe Mestean Maison du Parc Le Chateard Té : Mai : info@pnr-massif-bauges.fr 8

9 n 2008, deux communes du Parc des Pyrénées cataanes, Mont-Louis et Viefranche-de- Confent, ont été cassées au patrimoine mondia de Unesco ( Organisation des Nations Unies pour éducation, a science et a cuture). Ces deux citadees font partie des 150 sites français fortifiés par Vauban, architecte miitaire de Louis XIV. Mais seus 12 sites particuièrement authentiques du Réseau des sites majeurs Vauban ont décroché e abe Unesco. «Le Parc des Pyrénées cataanes a fortement soutenu ce projet en aidant es deux communes à présenter eurs candidatures dans es formes requises», raconte Christian Bourquin, Président du Parc. «Nous avons pu faire bénéficier es candidats des compétences en ingénierie du Parc afin de rédiger es pans de gestion et e programme de mise en vaeur des sites.» moines ocaux. La découverte des citadees Vauban peut ainsi être reiée à d autres visites, de chapees romanes ou de fours soaires, et à d autres activités touristiques, comme a randonnée, es bains d eaux chaudes ou a dégustation des produits du terroir. La mise en vaeur des sites passe aussi par utiisation du Train Jaune, une igne embématique des Pyrénées cataanes qui reie es deux citadees et s apprête à fêter son centenaire. «L engagement de ensembe des partenaires sur ce projet représente une opportunité de déveoppement exceptionnee pour e territoire du Parc, du fait des retombées touristiques mais aussi des travaux d aménagement d ores et déjà prévus», concut Christian Bourquin. territoires vivants Pyrenees cataanes Mont-Louis et Viefranche-de-Confent cassés au patrimoine mondia de Unesco E Ph. PNR Lorraine. Le cassement des citadees de Mont-Louis (à gauche) et Viefranche-de-Confent (à droite) aisse espérer une hausse de fréquentation de 30 %. PNR des Pyrénées cataanes Té : Mai : contact@parc-pyrenees-cataanes.fr Causses du Quercy Adhesion a a Charte europeenne pour e tourisme durabe dans es espaces proteges Le Parc nature régiona des Causses du Quercy a adhéré à a Charte européenne pour e tourisme durabe dans es espaces protégés. C est e premier Parc de a région Midi- Pyrénées à effectuer cette démarche et neuf autres parcs en France ont déjà signé a charte : Lubéron, Vexin français, Marais du Cotentin et du Bessin, Piat, Scarpe-Escaut, Vercors, Bouces de a Seine normande, Livradois-Forez et Avesnois. Le Parc entend ainsi poursuivre et intensifier ses actions engagées en faveur de accuei des enfants et des famies, a mise en réseau de ses sites archéoogiques et son partenariat avec es prestataires du tourisme. Parc nature régiona des Causses du Quercy BP Labastide Murat Té. : Mai : aeusebe@parc-caussesdu-quercy.org Vocans d Auvergne Un grand prix CAP COM Vexin francais Des ogements ocatifs à haute performance énergétique dans du bâti ancien A près une Opération programmée de améioration de habitat (OPAH) avec un voet énergie menée sur ensembe du territoire entre 2003 et 2007, e Parc nature régiona du Vexin français expérimente une action de reconversion de bâtiments anciens en ogements ocatifs sociaux en bâtiment basse consommation. «Le rôe du Parc est de sensibiiser es acteurs concernés et mettre en ien es partenaires techniques de façon à transmettre es résutats de expérience aux professionnes qui prendront e reais et ensuite reproduire 'opération à une pus grande échee», précise Phiippe Bodo, architecte consei au Parc. Un appe à projets ancé en mars 2008 a permis de séectionner six auréats représentatifs des probématiques du territoire : 6 corps de ferme dont deux à des baieurs sociaux pour 6 et 8 ogements, un à une commune pour deux ogements et trois à des particuiers pour deux ogements chacun. Les premières phases d étude ont commencé en septembre 2008, 'accompagnement du Parc aant jusqu'au suivi des consommations à 'occupation des ogements prévue à partir de L objectif consiste d abord à retrouver une démarche «paysanne» au sens nobe du terme, c'est-à-dire, rationnee, pragmatique et économe en ressources, interventions et énergie. L'apport des technoogies compètera cette initia- «L expérience des autres sites français cassés à Unesco aissent espérer une hausse de fréquentation de 30%, par a venue de touristes haut de gamme, mais aussi par un étaement de a saison», décare éu. «Pour que cea fonctionne, i est cependant nécessaire que chacun s approprie e projet. Les hébergements touristiques par exempe devront savoir répondre à de nouvees demandes, tees cees de tour opérators internationaux. À cet effet, es étabissements devront améiorer a quaité de accuei, ce à quoi s attee e Parc par e biais d une marque Accuei du Parc pour es hébergeurs». L obtention de cette marque suppose notamment un engagement des hébergeurs dans a promotion des différents patritive et augmentera encore es performances énergétiques : «Avant tout i s agit de ne pas consommer d énergie et ensuite réféchir à a production d'énergie bien entendu d'origine renouveabe», décare Phiippe Bodo, ajoutant : «A aide d'instruments de mesure, nous pourrons contrôer es consommations d énergie des futurs occupants et ainsi comparer es cacus thermiques théoriques à ces besoins énergétiques rées. Ces mesures permettront de sensibiiser es occupants à a démarche mise en œuvre, 'usage des ieux étant égaement un gisement d'économie d'énergie important». Cette opération expérimentae reçoit e soutien financier du ministère de 'écoogie, Environnement, du Déveoppement Durabe et de 'Aménagement du Territoire, de Ademe, des départements du Va-d Oise et des Yveines ainsi que du Consei régiona pour aide financière aux auréats. Un comité de piotage composé des éus du Parc, des partenaires financiers et techniques assure e suivi de a démarche. «Nous visons à atteindre es pus hautes performances énergétiques de manière à se rapprocher des exigences de a certification «bâtiment basse consommation» qui préfigure a règementation thermique 2010», concut Phiippe Bodo. PNR du Vexin français Phiipe Bodo Architecte consei Té : Mai : p.bodo@pnr-vexin-français.fr Ph. PNR Vovans d'auvergne. Remise du prix au Président Roger Gardes e 9 décembre à Nantes La campagne d information et de sensibiisation «fragie par nature» ancée en 2006 auprès du grand pubic par e Parc nature régiona des Vocans d Auvergne a obtenu e premier prix, dans a catégorie «faire changer es comportements», du 20 e grand prix CAP COM, forum nationa de a communication pubique. Cette campagne, conçue par agence cermontoise «Qui pus est», s appuyant sur sept visues différents et un outi pédagogique à destination du jeune pubic, a accompagné un programme de travaux d aménagement et de restauration conduit par e Parc dans a chaîne des Puys dont a fréquentation entraîne une dégradation du miieu nature. Parc nature régiona des Vocans d Auvergne Maison du Parc - Montosier Aydat Té : Mai : Parc.Vocans@wanadoo.fr 9

10 e debat Comment étabir de vra entre parcs et vies po Comment es parcs font-is pour avoir, non pas es reations es meieures possibes avec es vies aentour, mais de vraies coaborations? Comment évite-t-on, entre autres, que e territoire devienne un simpe terrain de jeu pour es urbains? Comment utte-t-on contre a pression foncière éventuee des aggomérations très proches qui empêcherait une poitique de mixité sociae dans e parc ui-même? Bref, comment a vie peut-ee être un partenaire et pas un adversaire? Comment cette cuture commune acquise peutee s inscrire dans es chartes de parc au moment de eur révision? Y a-t-i égaement un vrai danger à ce que urbain envahisse certains parcs, jusqu à eur faire perdre e abe du ministère? Toutes ces questions font objet d un débat au sein du réseau, qui s est proongé au cours d une conversation entre deux membres du réseau, un représentant de association des communautés de France et un membre du Consei nationa de a protection de a nature, e CNPN qui participe à a abeisation des parcs natures régionaux. Parcs : Que est, d abord, e point de vue des membres du réseau des parcs sur ces sujets? Pascae Vinit. Je suis chargée, depuis 2006, de déveopper des partenariats avec es 6 vies portes qui entourent e Massif des Bauges : Annecy, Rumiy, Aix-es-Bains, Chambéry, Abertvie et Ugine. Toutes ont approuvé a charte, ees sont toutes représentées au comité syndica du Parc et eurs éus y ont aujourd hui une vraie pace. Is suivent actuaité du Parc et sont très impiqués. Ces 6 vies représentent habitants et sont toutes à une demi-heure du cœur du parc. Nous avons donc toujours eu historiquement des reations denses avec es urbains. Avant même ma mission, e parc a été impiqué dans 'éaboration des SCOT et aménagement du territoire avec es vies et aggomérations portes. Parcs. En quoi consiste votre travai pour e parc? Pascae Vinit. Je me dépace réguièrement dans chacune des vies portes. Je rencontre es éus mais aussi es équipes techniques et je bâti un programme d actions annue en ien avec ces éus et es dossiers que e Parc mène sur son territoire, sur es dépacements, e tourisme de proximité, es fiières courtes et a vaorisation des produits, éducation au territoire A chaque fois j essaie de trouver un écho dans es vies de ce que fait e Parc sur es 64 communes de son territoire. Parcs. Par quees actions concrètes cea passe-t-i? Pascae Vinit. Cea passe beaucoup par de événementie et du reationne. Je rencontre es éus, es équipes techniques des vies. Et cea va s ampifier, puisque cette mission est intégrée à un programme Leader qui démarre en ce début d année 2009 et dont e thème est justement «ressourcement et tourisme de proximité dans une dynamique urbain rura». Parcs. Avez-vous créé des groupes de travai avec es vies en questions? Pascae Vinit. Oui, nous avons un Groupe de travai des vies portes qui se réunit tous es trimestres. I était constitué essentieement d éus des vies portes. Pour e mettre davantage en contact avec es préoccupations du territoire du Parc, dans e cadre de notre révision de charte année dernière, nous avons institué une vice-présidence chargée des reations vies-massif qui renforce ce ien que nous avons étabi entre es vies et notre territoire. Parcs. Qu est-ce que ce travai a changé dans es reations entre e parc et es vies aentours? Pascae Vinit. Je vous donne un exempe : e Grand Bivouac. C est un événement annue, à Abertvie, sur e voyage, a découverte de pays quequefois très ointains. Cette année, e Parc a tenu un stand, pour dire aux Rhônapins et aux touristes présents : partir oin, c est bien, Himaaya, es Indes, c est intéressant, mais vous avez aussi un territoire Le Massif des Bauges a mis en pace un groupe de travai des vies portes qui se réunit tous es trimestres. Pascae Vinit 10

11 e debat ies coaborations rtes? de proximité, à une demi-heure d ici, avec des activités dont certaines permettent de se ressourcer aussi bien que d autres destinations pus exotiques. Nous avons mis en avant es produits du terroir et es gîtes nature abeisés Parc. Les visiteurs étaient heureux de découvrir a destination Massif des Bauges depuis Abertvie, une vie porte qui revendique son appartenance au Parc. Parcs. Miche Marchyie, e cas de Scarpe-escaut est très différent du Massif des Bauges. On peut supposer que es reations avec vos vies portes sont aussi différentes? Miche Marchyie. Ee sont en effet différentes. Nous sommes aujourd hui en phase de révision de charte et cea nous a donné occasion, d abord, de réger un probème sémantique. Le débat nous a conduit à appeer vies portes ce que nous appeions vies associées (ou vies urbaines associées). Notre caractéristique principae est que sur ensembe du territoire, deux habitants sur trois seuement vivent dans e territoire cassé «PNR». Au tota, i y a habitants, dont dans nos vies portes. Parcs. Est-ce que cea signifie que vos vies portes font partie du territoire du parc? Miche Marchyie. Non, ees sont en périphérie. Aujourd hui au nombre de sept, ce sont par exempe : Denain, Orchies et Vaenciennes. D autres vont devenir vies portes si ees e souhaitent, quand a nouvee charte sera étabie, normaement en Dès a création du parc en 1968, a vie de Vaenciennes était associée à a démarche, ee n a, pour autant, jamais intégré e périmètre du parc. Parcs. Dans e massif des Bauges, Pascae Vinit, es vies portes ont-ees été vies associées, à un moment ou autre de votre histoire? Pascae Vinit. Non. Ees sont vies portes depuis a naissance du Parc en Miche Marchyie. Au-deà des confusions sémantiques, nous aons avoir 7 «vies portes», mais a question, c est aussi a façon dont ees vont être représentées dans es instances du parc. Nous sommes sans doute e seu parc du réseau a être organisé de a sorte : es communes, quees soient dans e territoire ou vies portes, déèguent chacune deux déégués au Comité syndica. Parcs. Est-ce que ça vous permet de construire une cuture commune pus faciement? Miche Marchyie. Cea permet au moins d avoir une représentation équitabe de chaque commune, qu ee ait habitants ou 300. Parcs : Votre territoire n est-i pas très urbanisé? Miche Marchyie. C est vrai. I existe un ien fortement économique avec nos vies portes. Beaucoup des habitants du parc travaient dans es vies. I y a un effet d aer-retour quotidien domicie-travai très important. Le ien entre es habitants qui vivent dans e parc et es vies où is travaient est très fort, par économie, es transports, etc. A inverse, e territoire apporte des espaces et des oisirs aux vies portes. C est un rôe et un ien assumés. Parcs. Vous n avez donc aucune difficuté? Miche Marchyie. Si bien-sûr, i nous faut acquérir une cuture commune entre a vie et a campagne, entre e parc, rura sur 50% du territoire, et es vies proches issues du bassin minier du Pas-de-Caais qui exerce une forte pression urbaine. Ce n est pas si facie! Nous déveoppons de nombreux programmes d éducation au territoire, avec es écoes, es coèges et es ycées, qui se trouvent aussi dans es vies. Parc. Dans votre charte, comment es vies aentours sont-ees associées ou intégrées à action? Miche Marchyie. Nous n avons pas de chargé de mission dédié aux vies portes mais une directrice-adjointe en charge des reations, Laurence Dervaux. Ee fait e reais auprès des intercommunaités, des vies portes et des SCoT. Un groupe de travai rassembe es 7 vies portes pour réféchir réguièrement sur es axes de travai souhaitabes en fonction des demandes et des attentes des vies et en fonction de nos demandes et de nos attentes. La question c'est aussi a façon dont es vies portes sont représentées dans es instances du Parc. Miche Marchiie Parcs. Cette poitique de coaboration avec es vies proches ou portes ou partenaires, fait-ee objet d une évauation dans es parcs? Pascae Vinit. L évauation est permanente, car es attentes sont fortes ; ee se traduit visibement par un enrichissement mutue, fondé sur des échanges de savoir-faire (produits du Parc, éducation au territoire...). Miche Marchyie. Chaque année, nous faisons e bian de ensembe des actions du Parc sur urbanisme, énergie, éducation au territoire, sur des événements, e tourisme, des actions de communication, etc. C est une démarche de suivi et d évauation de a charte du Parc. Parcs. Phiippe Schmit, est-ce qu à AdCF, e travai des vies avec es parcs fait objet d une commission ou d un travai particuier permanent? Phiippe Schmit. La reation des communautés avec es parcs est un sujet d attention permanente, oui, mais nous ne travaions pas particuièrement sur es reations parc-vies. Ont participé à ce débat : Pascae Vinit, chargée des Reations parc / vie-porte au Parc du Massif des Bauges, depuis 3 ans Miche Marchyie, directeur du Parc Scarpe-Escaut, un des parcs eaders de a réfexion sur ce thème, Phiippe Schmit, coordinateur de Action régionae à Assembée des Communautés de France (AdCF) Patrick Fotzer, Consei nationa pour a protection de a nature (CNPN), en charge de a Commission Parcs 11