Antenne Régionale du CCLIN Paris-Nord en Picardie CHU, Place Victor Pauchet Amiens Cedex

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1 Rapport d activité 2013 Antenne Régionale du CCLIN Paris-Nord en Picardie CHU, Place Victor Pauchet Amiens Cedex

2 Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales Paris-Nord Directeur : Pr Pascal Astagneau Antenne Régionale de Picardie CHU d Amiens - Hôpital Nord - Place Victor Pauchet Amiens Cedex Tél : Fax : Coordonnateur Dr Zoher Kadi - Cadre de santé hygiéniste Annie Brenet - Assistante adjoint des cadres Karine Rétaux STAGIAIRES : Sylvain IZOARD (du 1 janvier 2013 au 31 octobre 2013) Interne en pharmacie Master 2 ISSA (Ingénierie des systèmes de santé et de l autonomie) Option management de la qualité et de la gestion des risques Université NICE - Sophia Antipolis Dr Mohammed-Lamine ATIF (du 4 février 2013 au 9 février 2013) Maitre assitant en épidémiologie et médecine préventive à la faculté de médecine de Blida (Algérie), chef de l unité hygiène hospitalière du CHU de Blida (Algérie) Stagiaire bénévole GUERIN Elodie (du 7/01/13 au 15/02/13)) BTS «Assistant Manager» AMIENS Accueil en qualité de collaboratrice bénévole

3 - S O M M A I R E 1 Aide à l évaluation des pratiques Surveillance épidémiologique Situation d alerte et signalement des infections nosocomiales Fonctionnement des réseaux sectoriels publics privés de prévention et de lutte contre les infections associées aux soins Animation du réseau régional des établissements de santé Animation d un réseau de référents de prévention et de lutte contre les IAS dans les EMS Synthèse des bilans de la lutte contre les infections nosocomiales en Région Picardie Tableaux de bord Travaux collaboratifs Formation Enseignement universitaire Publications et communications scientifiques Coopération internationale Entretien et mise à jour du site Internet 81 ANNEXES

4 Synthèse du bilan d activités 2013 ARLIN Picardie Etablissements Effectifs ARLIN Animations des réseaux Activités Eléments quantitatifs 82 ES 540 EMS dont 200 EHPAD 64 SSIAD - 59 IME 52 SESSAD - 51 ESAT - 26 FAM et 12 MAS 1 ETP médecin 1 ETP cadre infirmier 1 ETP secrétariat 11 ème Séminaire Atelier des réseaux 46 personnes d hygiène 3 ème Séminaire Atelier des référents en hygiène en EMS 81 personnes Réseau des correspondants en hygiène dans les EMS 33 personnes Participation sur site à l animation des réseaux sectoriels 6 réunions Participation aux réunions des CLIN des ES 7 réunions Conseils et assistance technique Signalements MISE EN PLACE ET ANIMATION DES «GROUPES DE TRAVAIL REGIONAUX» Réponse aux demandes ES : 1- Signalements 6 Groupes de Travail Régionaux (GTR) GTR HAD & Soins de ville (URPS infirmier - ADILH) GTR Zéro Bijou GTR ATB GTR Hémodialyse GTR BMR/SARM GTR Bio nettoyage Appels téléphoniques et courriels non comptabilisés faute de temps 45 signalements / 15 déplacements 2-Recours à l ARLIN 73 recours EMS : Aide à la gestion d exposition à un risque infectieux ou de cas groupés 39 recours / 5 déplacements Surveillances (suivi des participations) BMR 2012 INCISO 2013 ATB 2013 AES 2012 REA 2013 NEOCAT ES participant 12 ES 34 ES 11 ES 4 ES 1 ES 1

5 Evaluation des pratiques / Audit régionaux Formations GDR : Programmes nationaux et régionaux 1-Evaluation des Précautions Standard chez les ETUDIANTS DES IFSI 2-Enquête Freins à la vaccination antigrippale 3- Enquête régionale «Prévention de la transmission des BMR» 3-Enquête BMR dans LABO de bactériologie 1-Formation universitaire 2-NOSOPICARD : 18 ème Journée de formation des professionnels en hygiène 3-Formation référents en hygiène en EMS 4-FOREMS : 6 ème Journée de formation pour les soignants des EMS 5-FRUSES : 9 ème Journée de formation des usagers 6-2- ème Journée régionale de formation pour les IDEL de Picardie 7-2 sessions de formation ADIHL (02) 1-Déclinaison régionale du programme national de prévention des IAS 2-Table ronde PREVENTION DE LA TRANSMISSION DU SARM 3-Programme régional de prévention des IAS dans le secteur médico-social 12 établissements (étude en cours) 3320 questionnaires ( en cours d analyse) 41 ES participant (résultats publiés en 2013) 42 labo ont répondu (étude en cours) - Coordination du Diplôme d Université d hygiène hospitalière - Cours assurés par le CDS et le médecin : 6h30 de Cours et 19h de TD 1 réunion régionale /401 participants 1 session régionale de 3 jours /109 participants 1 réunion régionale / 314 participants 1 réunion régionale /28 participants 51 participants 34 personnes 1- Participation au GT GREPHH PC 2- Participation aux GT inter régionaux : COPIL ATB, COPIL HAD, GTR EHPAD, ARLINs CCLIN PN, RAISIN, CODIR réseau CCLIN-ARLIN 42 participants Accompagnement des EHPAD pour la réalisation du DARI (Amélioration de l outil du GREPHH,élaboration d une application informatique) : 73 EMS 2

6 Outils pratiques ou pédagogiques Communications 4-Suivi des BILAN STANDARDIDES de la lutte contre les IAS 1-Caissons pédagogiques :Aide à l observance des BP de Friction hydro alcoolique des mains 2-Plaquette 3-Document d aide à la mise en œuvre de recommandations Publications Communications scientifiques Coordination régionale et validation des BILIN des 83 ES 11 Etablissements (9 ES + 2 Instituts de formation) Gestion Excreta (GTR CCLIN) 1 1 publication 1 communication orale 5 posters Principaux projets 2014 Poursuivre les objectifs des GTR en cours (HAD et Soins de ville, hémodialyse, BMR, Zéro Bijou, et Bio nettoyage) Mise en place d un programme régional de prévention de la transmission des BMR Diffuser le livret HAD à l intention des usagers, labellisé en 2013 Réaliser et diffuser le livret HAD à l intention des soignants Objectifs prioritaires : Prévention de la transmission croisée : enquêtes sur la gestion des excréta et objectif «Zéro bijoux» Poursuivre le développement des outils d aide à l observance Exploiter les données régionales des DARI Accompagner les établissements de santé «outliers» ICSHA et ICABMR Accompagner dans le cadre de l enquête nationale ; 1 FAM et 1 MAS dans la réalisation du DARI Réaliser les objectifs 2014 du PRS

7 1. AIDE A L EVALUATION DES PRATIQUES A- GROUPE DE TRAVAIL REGIONAL «BIONETTOYAGE» Un audit régional a été réalisé en 2012, dans 63 établissements (publics, privés et ESPIC). Les objectifs de cet audit étaient de sensibiliser les personnels aux Bonnes Pratiques de bio nettoyage, d évaluer les connaissances des professionnels de santé sur les Bonnes Pratiques de bio nettoyage en fonction des catégories professionnelles et de cibler les actions à mettre en œuvre pour l amélioration de la qualité de l environnement dans les établissements. L analyse a été rendue en professionnels étaient concernés. Depuis leur prise de fonction, 427 agents (52%) ont été formés à la technique d'entretien des locaux alors que 355 (43%) n'ont pas été formés. Les connaissances des professionnels ont été testées sur les produits, et les bonnes pratiques de base d entretien des locaux. Il en ressort un besoin de formation. Une action de formation régionale «Bon usage des produits & Bonnes pratiques d entretien des locaux» est prévue en Cet axe de travail est proposé au Séminaire des référents hygiène en EMS programmé en janvier Composition du Groupe de Travail Régional NOM Prénom BALLUT Virginie BURLION Marie-Emmanuelle DESMURS -DE SMET Marie Bénédicte DUQUESNOY Catherine LEBRUN Claudine LOYE Laurence MERCIER Anièla PREVOST Aline RICHARD Aline THUILLIER Annick VAN HOORDE Coordination BRENET Annie KADI Zoher Etablissement MAS «La Clarée» Beauvais EHPAD «Le vert buisson» Crécy / Serre CH Abbeville EHPAD «Marie-Marthe» Amiens HL St Valéry HL St Valéry EHPAD du Château de Caix EHPAD Villers Bretonneux EHPAD «Notre Dame de France» Abbeville EHPAD du Château de Caix Résidence «Joseph Petit» Friville AR LIN de Picardie CCLIN PN Projet 2014 : Organiser la formation «Bon usage des produits & Bonnes pratiques d entretien des locaux» Ecrire un scénario en vue de réaliser un film sur les pratiques d entretien des locaux 4

8 B- GROUPE DE TRAVAIL REGIONAL «HAD» ET SOINS DE VILLE La Picardie compte 17 services d HAD. L ARLIN a mis en place un GTR «HAD et soins de ville» en 2011 dont un des objectifs est la rédaction d un classeur de fiches techniques d hygiène. Il était prévu de réaliser un état des lieux des connaissances sur les Précautions standard auprès des professionnels qui n a pu être réalisée en Cette action a été reportée en Une adaptation des fiches du classeur d hygiène en EMS aux soins administrés en HAD et soins de ville est en cours. Le livret destiné initialement aux soignés et soignants est à l origine de la création de 2 livrets sur lesquels le GTR a travaillé en 2013 : - Le livret HAD destiné aux usagers et aidants, a été proposé au concours régional «Droits des usagers 2013». Cet appel à projets a été lancé par la CRSA et l ARS. - Le livret à l intention des soignants Le projet a été labellisé et l ARLIN a reçu un prix de 1500, le mardi 21 janvier Ce prix va permettre d aider à l impression et la diffusion du livret aux usagers et aidants. Composition du Groupe de Travail Régional Nom - Prénom BAILLEUL Amandine BONHEME Muriel BAUNY Marie Laure CROCHET Meryl DELEPORTE Aurore DEMANDRILLE Sabine HAUET Martine JONNEAUX LEMRABET Irène LOCQUET Marie Pierre PETIT Sandrine PONCET Isabelle RAMET Céline WALLEZ Fabienne Etablissement HADOS Montdidier ARS Picardie HAD «Temps de vie» St Quentin SSIAD ADASPA Compiègne La Compassion - Domfront SSIAD ADASPA Compiègne CHG de La Fère HAD Laon Croix Rouge de CHAUNY HAD «Temps de vie» St Quentin HAD Rivery CHIMR Montdidier HADOS Montdidier CH de Péronne Coordination BRENET Annie KADI Zoher AR LIN de Picardie CCLIN PN Projet 2014: Finaliser la seconde partie du livret HAD «Les soins à la maison : prévenir les infections associées aux soins Recommandations aux soignants» Lancer l enquête «Précautions Standard» 5

9 C- SOINS DE VILLE - 2 ème JOURNEE DE L'INFIRMIERE LIBERALE Elle a été initiée par l Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) Infirmiers en partenariat avec l ARLIN Picardie et s est tenue le jeudi 10 octobre 2013, à SALOUEL La deuxième journée de l infirmière libérale a accueilli 51 participants. En Picardie, 1630 infirmières libérales ont été informées. Dans le cadre de ses missions, l'arlin Picardie a apporté son soutien à l'urps infirmier en participant également à son organisation dans le cadre de la lutte contre les IAS. La thématique retenue en 2013 est «La Prévention des AES» Projet 2014 : Participer à la 3 ème journée régionale organisée par l URPS infirmiers Le thème retenu SSIAD HAD, mieux se connaître pour mieux travailler ensemble 6

10 D- GROUPE DE TRAVAIL REGIONAL «HYGIENE DES MAINS» 1- CAISSON PEDAGOGIQUE L Antenne Régionale dispose de 5 caissons pédagogiques mis à disposition des établissements de Picardie qui le souhaitent. Le prêt de cet outil pédagogique ainsi qu un accompagnement par le cadre hygiéniste de l AR CCLIN permet notamment aux EHPAD, EMS et IFSI et désormais aux infirmiers libéraux d organiser l évaluation des bonnes pratiques de friction des mains ainsi qu une formation-action sur la prévention de la transmission manuportée. En 2013, 11 structures ont bénéficié de ce prêt: - CH Beauvais - CH Château-Thierry - CH Guise - CH Péronne - CH St Quentin - Policlinique St Claude St Quentin - SESSAD HAD Soissons - EHPAD de Precy sur Oise - Maison de santé Bohain - IFAS - IFSI de Soissons -ADILH (Association d infirmières libérales de LAON) 2- JOURNEE MONDIALE «MAINS PROPRES» 2013 : L ARLIN Picardie a mené une action régionale de sensibilisation à l'hygiène des mains, tout particulièrement dans les services de médecine et de chirurgie où le taux de SARM demeure préoccupant au regard de la moyenne nationale et des autres régions. Cette action consistait à porter un badge sur lequel figure le message suivant : «Demandez-moi si je me suis lavé les mains!». De ce fait, l usager ainsi sollicité se trouve impliqué dans l action de sensibilisation et devient un acteur direct, tout comme le soignant lors de cette campagne sur l hygiène des mains. 15 Etablissements ont participé à cette action régionale. Le port du badge a été précédé et suivi par une courte évaluation de l'impact de cette action aussi bien sur les soignants que sur les patients, par le biais d un court questionnaire.. La finalité de cette action est d augmenter l observance des règles d hygiène des mains afin d améliorer la sécurité des soins. Chaque établissement participant à cette action a reçu un document contenant les résultats de l évaluation qui y a été effectuée lors de cette action. Un document régional a été également rédigé et mis sur le site Un retour d information est également prévu lors de la journée régionale NOSOPICARD

11 Projets 2014 : Restitution des résultats par établissement et pour la région, Présentation des résultats de la Région lors de la journée régionale «NOSOPICARD 2014» le 8 avril E- GROUPE DE TRAVAIL REGIONAL «ZERO BIJOU» Dans le cadre du projet régional «Mission Mains propres - Zéro bijou» et suite aux réflexions menées lors du Séminaire atelier des référents en hygiène en EMS, qui s est tenu en janvier 2013, le thème régional retenu en priorité par l ensemble des participants est le non port de bijou, et un groupe de travail régional «Zéro bijou» a été mis en place. Dans ce contexte, l Antenne Régionale du CCLIN Paris-Nord en Picardie (ARLIN) propose aux établissements volontaires (Etablissements de santé, EMS, HAD) de réaliser dans un premier temps une évaluation du non port de bijou à l aide d un quick-audit et de mettre en œuvre un certain nombre d action faciles à réaliser. Le projet s étend de 2013 à 2016, afin de permettre une mesure de l impact de cette action de sensibilisation sur les pré-requis incontournables à l hygiène des mains. Chaque établissement pourra réaliser ces actions à son rythme En optimisant la qualité de l Hygiène des mains et en améliorant la prévention des infections manuportées, le projet régional «Missions Mains propres - Zéro bijou» vise à renforcer globalement la prévention de la transmission croisée dans les établissements de santé et EMS de la région. Dans le cadre de cette action régionale «Zéro Bijou» tendant à renforcer l hygiène des mains dans les Etablissements Médico-Sociaux et les Etablissements de Santé, l ARLIN a organisé en juin 2013 un concours de la meilleure affiche et du meilleur slogan pour sensibiliser les soignants au "NON port de bijou. 16 établissements ont participé à ce concours. Le jury présidé par l Antenne Régionale, composé de professionnels en hygiène des EMS et des ES, et de l ARS va se réunir courant mars pour remettre le prix de la meilleure affiche et du meilleur slogan. 8

12 F- GROUPE DE TRAVAIL REGIONAL «HEMODIALYSE» Ce Groupe de Travail Régional a été mis en place le 24 février Il a décidé de faire un triple état de lieux : - Moyens disponibles pour la prévention des IAS - Surveillance des IAS - Connaissances en hygiène des soignants Le GTR a mis au point les protocoles de ces différentes actions. Cependant à ce jour le GTR n a pu trouver un consensus pour la surveillance des IAS en hémodialyse, certains services trouvant cette action très lourde. Le Dr Michel Tolani, coordonnateur du GTR travaille actuellement à rapprocher les différents points de vue. Composition du GTR - BERTIN Ebikili, Praticien Hospitalier - CH Soissons - BRENET. Annie, Cadre de santé Hygiéniste, ARLIN Picardie CCLIN PN - CROIZE Sylvie, Cadre de santé, Centre de Dialyse CH Laon - DEMONTIS Renato, CH Creil - EL ESPER Najeh, Praticien Hospitalier, Service de Néphrologie CHU Amiens - IZOARD Sylvain, interne en pharmacie ARLIN Picardie CCLIN PN - KADI Zoher, Coordonnateur de l ARLIN Picardie CCLIN PN - MAILLIEZ Sébastien, Clinique Sainte Isabelle Abbeville - MUSTEL Jihad CH St Quentin - NAKHLA Magued - CH Laon - RENAUD Henri, Praticien Hospitalier CH Beauvais - TOLANI Michel, Praticien Hospitalier Polyclinique St Côme Compiègne Coordonnateur du GTR G- GROUPE DE TRAVAIL REGIONAL «BON USAGE DES ANTIBIOTIQUES» Dans le cadre de la mise en œuvre du programme national du bon usage des antibiotiques, l ARLIN a mis en place un GTR ATB aux fins de décliner le programme national en programme régional. La coordination du GTR a été confiée au Pr JL Schmit. le GTR a estimé nécessaire de réaliser un état des lieux - une synthèse des résultats 2010 de l indicateur ICATB du tableau de bord de la prévention des IAS a été réalisée en Un recensement des référents ATB dans les établissements de santé de la région a été réalisé Composition du GTR : - EL SAMAD Youssef, Praticien Hospitalier, Service des Maladies Infectieuses et Tropicales - CHU Amiens - HUBERT Patricia, Coordonnateur OMEDIT, ARS Picardie - KADI Zoher, Coordonnateur ARLIN Picardie - LINE Dominique, Praticien Hospitalier, CH Soissons - SCHMIT Jean-Luc, Chef de Service, Service des Maladies Infectieuses et Tropicales CHU Amiens H- EVALUATION DE LA CONNAISSANCE DES PRECAUTIONS STANDARD CHEZ LES ETUDIANTS PARAMEDICAUX Les années précédentes une évaluation des PS avait été menée chez les professionnels de santé et des EMS. En 2013, la même évaluation a été proposée aux écoles paramédicales. En décembre de la même année 12 établissements ont mené cette enquête. L analyse de ces données sera faite en

13 I- EVALUATION DES FREINS A LA VACCINATION ANTIGRIPPALE. Cette évaluation a été proposée à l ensemble des professionnels des établissements de santé, des établissements médico-sociaux et des professionnels libéraux fiches d enquête ont été recueillies. Ces données seront exploitées en 2014 et feront l objet d un document spécifique. J-. PREVENTION ET LUTTE CONTRE LA DIFFUSION DES BACTERIES MULTI RESISTANTES (BMR) DANS LES ETABLISSEMENTS DE SANTE DE LA REGION PICARDIE La maîtrise de la résistance bactérienne aux antibiotiques et de la transmission des BMR est au coeur du Plan National Stratégique de Prévention et de Lutte contre les Infections Associées aux Soins. Ces dernières années, notre Région a connu quelques épidémies notamment dues à l ERG qui ont été gérées par les établissements avec beaucoup d efficacité malgré les difficultés rencontrées. Cependant, malgré les efforts soutenus des professionnels de santé, l incidence de certaines BMR, tout particulièrement celle du SARM, bien qu en baisse constante depuis quelques années, reste parmi les plus élevée de toutes les régions de France. Les efforts des établissements ne doivent pas rester vains et il nous a paru essentiel d analyser la situation en matière de lutte contre les BMR afin de déterminer les meilleurs points d appui pour renforcer cette lutte. La lutte contre la résistance bactérienne aux antibiotiques et la prévention de leur transmission ne sont pas l affaire d une seule région quel que soit sa situation épidémiologique. C est pourquoi, les régions de l interrégion Nord s attachent à coordonner leur action en la matière et à analyser la situation avec les mêmes outils. Ce travail a déjà été effectué dans la région Nord Pas de Calais qui a connu une situation épidémiologique difficile. 10

14 11

15 Dans le prolongement des résultats de cette étude, un Groupe de Travail Régional «BMR» a été mis en place. En effet, au niveau national, le pourcentage de SARM dans l espèce dans la région Picardie est parmi les plus élevés de France (29,3% de SARM dans l espèce en 2011, la moyenne nationale étant de 21.4%). En Picardie, les incidences de SARM et EBLSE restent élevées. Celle du SARM tend à stagner (0,56/ 1000 JH en 2011) et celle des EBLSE à poursuivre son augmentation (0,41/ 1000 JH en 2011). La région Pays de Loire quant à elle, bénéficie de la plus basse incidence de SARM en France. Les résultats de l étude «BMR» en Picardie montrent : Une grande hétérogénéité inter-établissement dans la politique de dépistage des BMR et de maintien des PC Contact Un manque d utilisation de support de traçabilité pour le statut BMR Une sous-exploitation des outils informatiques devant faciliter le circuit d information lors de l alerte par le laboratoire, lors des transferts (inter-services, inter-ets) et lors des réadmissions. Le GTR «BMR» se fixe comme objectifs : Elaborer une fiche standardisée pour le transfert (inter-services et inter-établissements) des patients BMR Réfléchir sur une Politique régionale de dépistage des BMR Réflexion et confrontation sur le comptage des cas et sur le calcul de l indice triennal de SARM Proposer des procédures de «recapture» des patients connus BMR lors de leur ré-admission Interroger les établissements de la région sur les moyens d alerte en cas de BMR détectées au laboratoire et les actions qui suivent, et dans quel délai. Membres du GTR «BMR» : - BOURGOIS Céline, Cadre de Santé Hygiéniste, CH Abbeville - BRENET Annie, Cadre de Santé Hygiéniste coordonnateur, ARLIN Picardie - BROCHART-MERLIN Julie, Praticien Hygiéniste, CHU d Amiens - GOBERT Lynda, Infirmière Hygiéniste, CH Doullens - IZOARD Sylvain, Interne, ARLIN Picardie - KADI Zoher, Médecin coordonnateur, ARLIN Picardie - PONCET Isabelle, Infirmière Hygiéniste, CH Intercommunal Montdidier/Roye - PODIK Jean-Etienne, Interne, CHU Amiens - BIENDO Maurice, Chef du Laboratoire de Bactériologie, CHU Amiens - GUEROULT-LOCHER Gwénaëlle, Praticien Hygiéniste, CHU Amiens - HAGEAUX Sylvie, Cadre de Santé Hygiéniste, CH St Quentin - JOLIBOIS Boris, Praticien Hygiéniste, CH Compiègne - MORLIERE Sophie, Infirmière Hygiéniste, CH Roye 12

16 2. SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE 1- Participation des établissements de la région Picardie aux réseaux de surveillance épidémiologique coordonnés par le CCLIN Paris-Nord Pour certains réseaux les données pour l année 2013 n étant pas encore stabilisées, nous indiquons celles de l année 2012 disponibles au milieu de l année Nbr d ES participant Evolution Incidence des IN su Site opératoire % IN sur KT en réanimation 7 7 0% Surveillance des AES 10 (2011) 11 (2012) + 10% Surveillance des BMR 23 (2011) 26 (2012) + 13% Surveillance de la conso des ATB % NéoCAT % Liste des établissements de Picardie participant aux réseaux de surveillance en 2013 Réseau INCISO C.H. D'ABBEVILLE C.H.U. D'AMIENS CLINIQUE DU PARC ST LAZARE BEAUVAIS C.H. DE BEAUVAIS C.H. DE CHÂTEAU-THIERRY C.H. DE CHAUNY C.H. DE CLERMONT POLYCLINIQUE ST COME COMPIEGNE C.H.I. COMPIEGNE-NOYON C.H. DE PERONNE POLYCLINIQUE STCLAUDE/ST SAINT-QUENTIN FRANCOIS C.H. DE SOISSONS SOISSONS Réseau AES C.H. D'ABBEVILLE C.H. D'ALBERT CLINIQUE V. PAUCHET DE BUTLER AMIENS C.H.U. D'AMIENS POLYCLINIQUE DE PICARDIE AMIENS S CLINIQUE DU PARC ST LAZARE BEAUVAIS C.H. DE CHÂTEAU-THIERRY LIANCOURT VILLEMIN-PAUL DOUMER (AP-HP) C.H. DE MONTDIDIER C.H. DE ST QUENTIN HOPITAL DE VILLIERS SAINT DENIS Réseau REACAT CH ABBEVILLE CHU AMIENS Réa Poly CHU AMIENS Neuro CHU AMIENS Médicale CH BEAUVAIS CH CHATEAU-THIERRY CH COMPIEGNE 13

17 Réseau BMR Réseau Antibiotiques CENTRE GERIATRIQUE CONDE CH BEAUVAIS CH CHATEAU-THIERRY CH D'ABBEVILLE CH D'ALBERT CH DE COMPIEGNE CH DE CORBIE CH DE LAON CH DE MONTDIDIER CH DE NOYON CH DE SAINT-QUENTIN CH DE SOISSONS CH DOULLENS CHI CLERMONT DE L'OISE CHU AMIENS CLINIQUE DU PARC SAINT LAZARE CLINIQUE DU VAL D'ANCRE CLINIQUE DU VAL D'AQUENNES CLINIQUE SAINT CHRISTOPHE CRRF JACQUES FICHEUX CLINIQUE VICTOR PAUCHET AMIENS HOPITAL CREVE-CŒUR HOPITAL VILLIERS SAINT DENIS INSTITUT MEDICAL DE BRETEUIL POLYCLINIQUE DE PICARDIE SSR HENRIVILLE AMIENS POLYCLINIQUE SAINTE ISABELLE ABBEVILLE CLINIQUE DU VAL D'ANCRE ALBERT CLINIQUE DE L'EUROPE AMIENS POLYCLINIQUE DE PICARDIE AMIENS SAS CARDIOLOGIE ET URGENCES AMIENS FRATERNITE DE L'HERMITAGE AUTRECHES CLINIQUE DU PARC ST LAZARE BEAUVAIS CENTRE DE READAPTATION FONCTIONNELLE "SAINT LAZARE" BEAUVAIS C.H. DE BEAUVAIS MAISON DE SANTE DE BOHAIN BOHAIN-EN-VERMANDOIS CENTRE GERIATRIQUE CONDE CHANTILLY HOPITAL PRIVE DE CHANTILLY C.H. BERTINOT JUEL CHAUMONT-EN-VEXIN C.H. DE CHAUNY C.H.I. DE CLERMONT C.H. DE CLERMONT POLYCLINIQUE ST COME COMPIEGNE C.H. DE COMPIEGNE POLYCLINIQUE ST COME COMPIEGNE C.H. DE CORBIE G.H. PUBLIC DU SUD DE L'OISE CREIL HOPITAL LOCAL SAINT- LAZARE CREPY EN VALOIS C.H. DE DOULLENS PAVILLON DE LA CHAUSSEE GOUVIEUX C.H. DE GUISE C.H. DE HAM C.H. DE LAON C.H.I. COMPIEGNE-NOYON C.R.R.F. JACQUES FICHEUX SAINT-GOBAIN C.H. DE ST QUENTIN POLYCLINIQUE ST CLAUDE/ SAINT-QUENTIN C.H. DE SOISSONS CENTRE DE READAPTATION CARDIAQUE LEOPOLD BELLAN TRACY-LE- MONT CLINIQUE DU VAL D'AQUENNES VILLERS- BRETONNEUX LA RENAISSANCE SANITAIRE - VILLIERS SAINT DENIS VILLIERS-SAINT-DENIS 14

18 Surveillance des BMR en Picardie I. Objectif Evaluer l'impact des actions de prévention de la diffusion des bactéries multirésistantes, inscrites par le CTIN (Direction Générale de la Santé), le CCLIN Paris-Nord comme prioritaires dans le cadre de la lutte contre les infections nosocomiales. Cibles : - Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM), - les entérobactéries productrices de ß-lactamases à spectre étendu (BLSE) Indicateurs : - proportion de SARM chez S. aureus (souches isolées des prélèvements à viséediagnostique), - incidence (pour 100 admissions et pour 1000 journées d'hospitalisation) des malades ayant au moins un prélèvement à visée diagnostique positif à SARM et à entérobactéries productrices de BLSE. 1- SARM 1-1-Incidence des SARM pour 1000 jh Nombre d'hôpitaux Ayant adressé leurs données Picardie réseau inter régional Activité % d admission court séjour SARM /1000 JH BLSE /1000 JH SARM /1000 JH BLSE /1000 JH 0,41 0,34 0,27 0,42 Court-séjour 0,80 0,66 0,52 0,79 SI-Réa 0,99 1,69 1,33 2,15 Médecine 0,77 0,60 0,49 0,68 Chirurgie 0,83 0,48 0,45 0,60 SSR-SLD 0,44 0,38 0,29 0,39 Pychiatrie 0,03 0,01 0,01 0,01 Total 0,59 0,49 0,39 0,58 15

19 1-2- Origine des souches de SARM (en %) Nb Acquis Acquis autre serv Acquis ID Importé Indéterminé SARM ,6 9,4 2,7 12,7 25,7 Incidence SARM en Picardie pour 1000 JH 1-3- Incidence SARM/1000 JH Nombre d'établissement Réseau sans Picardie Picardie [0-0,19[ [0,2-0,39[ [0,4-0,59[ [0,6-0,79[ [0,8-0,99[ [1,0-1,19[ [1,2-1,39[ [1,4-1,59[ [1,6-1,79[ [1,8-1,99[ [2,0-2,19[ [2,2-2,39[ [2,4-2,59[ [2,6-2,79[ [2,8-2,99[ >3,00 16

20 1-4- Pourcentage de SARM dans l espèce % SARM (>10 souches) Nombre Hôpitaux Picardie Hôpitaux réseau non Picardie [0-10%[ 0 18 [10-20%[ CHU [20-30%[ CHU [30-40%[ 8 18 [40-50%[ 0 8 [50-60%[ 1 2 [60-70%[ 0 1 TOTAL Nombre d'établissement Réseau sans Picardie Picardie [0-10%[ [10-20%[ [20-30%[ [30-40%[ [40-50%[ [50-60%[ [60-70%[ [70-80%[ [80-90%[ [90-100%] 1-5- Incidence du SARM pour 1000 jh en Réanimation Réseau sans Picardie Picardie 12 Nombre d'établissement [0-0,5[ [0,5-1,0[ [1,0-1,5[ [1,5-2,0[ [2,0-3,0[ [3,0-4,0[ [4,0-5,0[ [5,0-6,0[ [6,0-7,0[ [7,0-8,0[ [8,0-9,0[ [9,0-10,0[ >=10,0 17

21 1-6- Evolution du pourcentage du SARM dans l espèce dans les ES ayant participé à la surveillance de 2008 à 2012 Sept établissements ont participé à la surveillance des BMR de 2008 à 2012 C.H. Château Thierry C.H. de Laon C.H.U. Nord d'amiens C.H. Corbie C.H. de St Quentin CH de Beauvais C.H. d'abbeville Picardie (nb ES = 7) SARM SASM %SARM 37,4 32,1 30,4 29,4 22,5 Total SA Pourcentage du SARM dans l'espèce de 2008 à ,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0, Réseau P-N Picardie 1-7- Evolution de l incidence du SARM dans l espèce dans les ES ayant participé à la surveillance de 2008 à 2012 a- Picardie N hôpitaux = 7 SARM Année Admission CS 0,44 0,44 0,50 0,52 0,44 Court séjour (1000JH) 0,75 0,80 0,89 0,88 0,90 Dont réa (1000JH) 1,44 1,42 1,36 1,16 1,25 SSR-SLD (1000JH) 0,27 0,20 0,18 0,19 0,21 Total (1000JH) 0,57 0,56 0,64 0,64 0,68 18

22 Incidence des SARM pour 1000 JH Picardie 1,6 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 Tous Sces CS SI-Réa b- Réseau Paris-Nord : 85 établissements ont participé à la surveillance des BMR de 2008 à , 8 1, 6 Tous Sces CS SI-Réa 1, 4 1, 2 1, 0 0,8 0,6 0,4 0,2 0, c- Comparaison de l évolution de l incidence en Picardie et dans les ES du réseau Paris-Nord 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 Réseau Paris- Nord Picardie 0,

23 Cette courbe résume toute la problématique du SaRM en Picardie. Alors que l incidence du SaRM a régulièrement diminué dans les établissements du réseau Paris-Nord, elle a régulièrement augmenté en Picardie même si le pourcentage de SaRM dans l espèce en Picardie est en 2012 le même que celui observé dans l inter région Nord. C est pourquoi l ARLIN a mis en place un Groupe de Travail Régional «BMR» afin d initier des actions régionale qui aideraient à terme de rejoindre la tendance nationale à la baisse de l incidence du SaRM. 2- EBLSE 2-1- Incidence pour 1000 jh Nombre d'hôpitaux ayant adressé leurs données Activité % d admission court séjour Picardie 2012 BLSE /1000 JH 2012 réseau inter-régional BLSE /1000 JH 0,34 0,42 Court-séjour 0,66 0,79 SI-Réa 1,69 2,15 Médecine 0,60 0,68 Chirurgie 0,48 0,60 SSR-SLD 0,38 0,39 Pychiatrie 0,01 0,01 Total 0,49 0,58 Origine des souches d EBLSE (en %) Nb Acquis Acquis autre serv Acquis ID Importé Indéterminé EBLSE ,5 8,9 1,8 13,1 22,7 20

24 2-2- Incidence EBLSE pour 1000 jh Réseau sans Picardie Picardie Nombre d'établissement [0-0,19[ [0,2-0,39[ [0,4-0,59[ [0,6-0,79[ [0,8-0,99[ [1,0-1,19[ [1,2-1,39[ [1,4-1,59[ [1,6-1,79[ [1,8-1,99[ [2,0-2,19[ [2,2-2,39[ [2,4-2,59[ [2,6-2,79[ [2,8-2,99[ >3, Distribution selon l espèce isolée EBLSE Nbre Pic % Nb PN % PN Enterobacter aerogenes 11 3,9 55 2,1 Escherichia coli , ,4 Klebsiella pneumoniae 47 16, ,3 Enterobacter cloacae 38 13, ,2 Proteus mirabilis 1 0,4 23 0,9 Citrobacter freundi 3 1,1 38 1,5 Klebsiella oxytoca 0 0,0 32 1,2 Citrobacter koseri (diversus) 2 0,7 17 0,7 Serratia spp. 0 0,0 4 0,2 Providencia spp 0 0,0 6 0,2 Autres 7 2,5 37 1,4 Total , ,0 21

25 2-4- Incidence d EBLSE pour 1000 jh en Réanimation Réseau sans Picardie Picardie Nombre d'établissement [0-0,5[ [0,5-1,0[ [1,0-1,5[ [1,5-2,0[ [2,0-3,0[ [3,0-4,0[ [4,0-5,0[ [5,0-6,0[ [6,0-7,0[ [7,0-8,0[ [8,0-9,0[ [9,0-10,0[ >=10, Evolution de l incidence des EBLSE de 2008 à 2012 a- Picardie : Sept établissements ont participé à la surveillance des BMR de 2008 à 2012 EBLSE Année Admission CS 0,18 0,27 0,35 0,43 0,35 Court séjour (1000JH) 0,31 0,49 0,62 0,73 0,72 Dont réa (1000JH) 0,90 1,13 0,85 1,69 1,96 SSR-SLD (1000JH) 0,30 0,19 0,24 0,30 0,37 Total (1000JH) 0,30 0,37 0,48 0,57 0,60 Incidence des EBLSE pour 1000 JH Picardie 2,0 1,8 1,6 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 Tous Sces CS SI-Réa

26 b- Réseau Paris-Nord Incidence des EBLSE pour 1000 JH Réseau Paris-Nord 2,0 1,6 1,2 0,8 0,4 0,0 Tous Sces CS SI-Réa ,70 0,60 Réseau Paris- Nord Picardie 0,50 0,40 0,30 0,20 0,10 0,

27 3- SITUATION D ALERTE ET SIGNALEMENT DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS 1- Evaluation de l organisation du signalement interne et externe des infections nosocomiales dans les établissements de santé de la région Picardie Dans le cadre de sa politique de lutte contre les infections nosocomiales, la France s est dotée en 2001 [1] d un dispositif de signalement des IN réglementaire auquel doit participer tout établissement de santé, public ou privé. L objectif de ce dispositif est de détecter des situations à risque infectieux suffisamment graves ou récurrentes pour mettre en œuvre des mesures de prévention et de contrôle à l échelon local, régional ou national. Ce dispositif permet également un suivi épidémiologique au niveau national de certaines bactéries émergentes particulièrement des BHRe (ERG et EPC) pour lesquelles une surveillance épidémiologique en incidence est difficile. Il se traduit par un premier niveau de signalement interne (SI), qui s organise au sein de chaque établissement avec l équipe opérationnelle d hygiène, le laboratoire et les professionnels de soins. Certains signalements internes sont susceptibles de faire l objet d un signalement externe (SE) aux autorités sanitaires, second niveau du dispositif. Il s agit alors pour l établissement de remplir sur internet une fiche standardisée immédiatement accessible à l ARS, au CCLIN et à l InVS. Cette fiche décrit les caractéristiques de l évènement infectieux signalé et les mesures mises en œuvre pour le contrôler. Au-delà de cette fonction d alerte, cette démarche permet à l établissement de bénéficier d une aide de la part du réseau CCLIN/ARLIN. Méthodes : Un questionnaire pré-rempli au nom du responsable chargé du signalement des IN pour chaque établissement de santé (ES) a été envoyé par mail à ce dernier, ainsi qu au praticien hygiéniste, président de CME et directeur de chaque ES. Résultats : 73% (n=60) des établissements de la région ont participé à l enquête. a. Désignation du Responsable signalement des IN : Comme l impose le décret du 26 juillet 2001, tous les ES répondeurs ont identifié un Responsable du signalement des infections nosocomiales et l ont transmis au CCLIN. Les professionnels nommés à cette tâche de signalement des IN, exercent des professions diverses dans les ES. Dans la majorité des cas (58%, n= 35), ce sont les professionnels chargés de la présidence du CLIN. Ce sont donc principalement des professionnels de santé. Le Signalement Interne des IN (SI): Le dispositif de signalement interne des IN est formalisé pour 92% (n=55) des ES répondeurs. La très grande majorité des ES participants (82%) dispose d un circuit spécifique à la déclaration des IN. Les circuits internes de déclaration des évènements indésirables graves sont organisés en parallèle. Parmi les correspondants en hygiène dans les services, plus de la moitié d entre eux ont été formés à cette thématique spécifique. Dans les ES interrogés, le Département d Information Médicale et les affaires juridiques n intervenaient pas dans la déclaration des IN. Concernant le retour d information, la plupart des ES interrogés (78%, n=47) indiquent que l équipe d Hygiène (ou le CLIN) organise une rétro-information aux services ayant effectué un SI. Ce retour d information n est systématique et automatisé que pour 5% des ETS (n=3). C est le cas lorsque le dispositif d information est intégré dans le logiciel de signalement interne des IN. Cependant dans la majorité des ES, cette information reste réalisée de manière non ciblée via la diffusion des compte-rendus de CLIN ou de CME. 24

28 Le Signalement Externe des IN (SE): Parmi les ES interrogés, près de la moitié (47%) déclarent n avoir jamais eu la nécessité de réaliser un signalement externe. Ce travail fera l objet d un document spécifique en Signalement des infections nosocomiales en région Picardie (décret juillet 2001) En 2013, 13 établissements de la région Picardie ont fait 45 signalements d infections nosocomiales 25

29 26

30 1 - Les infections nosocomiales ayant un caractère rare ou particulier, par rapport aux données épidémiologiques locales, régionales et nationales, du fait : a) soit de la nature ou des caractéristiques de l'agent pathogène en cause, ou de son profil de résistance aux anti-infectieux : b) soit de la localisation de l'infection chez la (ou les) personne(s) atteinte(s) c) soit de l'utilisation d'un dispositif médical : d) soit de procédures ou pratiques pouvant exposer ou avoir exposé, lors d'un acte invasif, d'autres personnes au même risque infectieux : 2 - Tout décès lié à une infection nosocomiale 3 - Les infections nosocomiales suspectes d'être causées par un germe présent dans l'eau ou dans l'air environnant 4 - Les maladies devant faire l'objet d'une transmission obligatoire de données individuelles à l'autorité sanitaire en application de l'article R et dont l'origine nosocomiale peut être suspectée 5 Autres 27

31 PSEAER-carbaR = Pseudomonas aeruginosa avec carbapénémase LEGPNE = legionella pneumophila KLEPNE-carbaR = Klebsiella pneumoniae avec carbapénémase ESCCOL-carbaR = Escherichia coli avec carbapénémase E Faecium GR = Enterocoque faecium résistant aux glycopeptides CLODIF = Clostridium difficile ACIBAU-carbaR = Acinetobacter baumani avec carbapénémase 28

32 Signalements des IN au CCLIN en 2013 : Sur les 45 signalements effectués par les établissements de santé, 15 ont entrainé un déplacement sur site de l équipe de l ARLIN Picardie. Objet Périodes Etablissements ICd (6 cas) Mai 2013 CH ABBEVILLE AMIENS (80) PSAE BLSE Multi R SHV2 Janvier 2013 CHU Amiens (SUD) PSAE Oxa 19 Février 2013 CHU Amiens (SUD) ICd Avril 2013 CHU Amiens (NORD) VHC (4 cas) Mai 2013 CHU Amiens (SUD) EPC Kp oxa48 + NDM1 Mai 2013 CHU Amiens (NORD) EPC Kp NDM1 Juin 2013 CHU Amiens EPC (E. Coli) Juillet 2013 CHU Amiens (SUD) ERV Faecium (2 cas) Juillet 2013 CHU Amiens (SUD) Icd (8 cas) Juillet 2013 CHU Amiens ( SUD) Kp BLSE Août 2013 CHU Amiens PSAE BLSE (19 cas / suivis) Août à octobre 2013 CHU Amiens Suspicion Coronavirus Octobre 2013 CHU Amiens (SUD) ICd 027 Octobre 2013 CHU Amiens (SUD) Kp Toto R BLSE Octobre 2013 CHU Amiens (SUD) ERV Van B (faecium) Novembre 2013 CHU Amiens (SUD) BEAUVAIS (60) Tuberculose (1 cas) Mai 2013 CH BEAUVAIS Gale (5 cas) Mai 2013 UMG CH BEAUVAIS ICd 027 (1 cas) Juin 2013 CH BEAUVAIS EPC (E. Coli oxa 48) Juillet 2013 CH BEAUVAIS ICd (5 cas) Août 2013 CH BEAUVAIS Légionellose Août 2013 CH BEAUVAIS / EHPAD Grandvilliers ICd Août 2013 UMG CH BEAUVAIS Gale (7 cas) Octobre 2013 UMP CH BEAUVAIS EPC oxa 48 Juillet 2013 CRF Léopold Bellan CHAUMONT (60) EPC (Kpn) 1 cs Octobre 2013 CRF Léopold Bellan CHAUMONT (60) Septicémie à SAMS Septembre 2013 CH CLERMONT DE L OISE (60) ABRI oxa 23 Mai 2013 CH COMPIEGNE (60) EPC (Entérobacter) Octobre 2013 CH CORBIE (80) 29

33 IRA Janvier 2013 Corynebacterium ulcerans (2 cas) Avril 2013 GHPSO CREIL/SENLIS (60) MCJ (1 cas) (p Juillet 2013 ABRI R Imipénème Septembre 2013 HAD CREVECOEUR LE GRAND (60) Tuberculose (1 cas) Mai 2013 ICd 027 (1 cas) Août 2013 CH Doullens (80) ERV faecium Novembre 2013 Listériose (11 cas) Mai 2013 CH LAON (02) Gale (2 cas) Juin 2013 Gale (2 cas) Octobre 2013 CMP Bois Larris LAMORLAYE (60) Gale (6 cas) Novembre 2013 Ch Paul Doumer LIANCOURT (60) Tuberculose (1 cas) Juillet 2013 CH MONTDIDIER (60) Tuberculose (1 cas) Juillet 2013 EPC (1 cas) Novembre 2013 CH PERONNE (80) Tuberculose (1 cas) Septembre 2013 CH ROYE (80) Suspicion BHR Août 2013 Clinique du Valois SENLIS (60) Gale Norvégienne (4 cas) Mai 2013 CRRF ST GOBAIN (02) Légionellose (1 cas) Juillet 2013 Clinique Ste Monique ST QUENTIN (02) Listériose (1 cas) Juin 2013 Légionellose (1 cas) Février 2013 EPC (entérobacter oxa48) Mai 2013 EPC (entérobacter oxa 48) Août 2013 Gale (3 cas) Octobre 2013 Gale (3 cas) Février 2013 CH St QUENTIN (02) La Renaissance Sanitaire VILLIERS ST DENIS (02) Endophtalmie (1 cas) Octobre 2013 Cl St Christophe (Courlancy) SOISSONS (02) TIAC (56 cas) Octobre 2013 CH SOISSONS (02) Gale profuse (5 cas) Août 2013 CRF Le Belloy ST OMER EN CHAUSSEE (60) Aspergillose (2 cas) Avril 2013 CRC Léopold Bellan TRACY Le MONT (60) 30

34 4- Signalement des infections par les Etablissement Médico-Sociaux Si l on comptabilise les signalements effectués par les établissements médico-sociaux, au total 49 recours ont été enregistrés par l ARLIN de Picardie (12 dans l Aisne, 20 dans l Oise et 17 dans la Somme) dans 44 EMS Objet Périodes Etablissements OISE = Gale (17 cas) Février 2013 EHPAD Villa Epinomis Compiègne Gale (59 cas) Avril 2013 EHPAD Age d Or Beauvais Gale (4 cas) Avril 2013 EHPAD Rond Royal Compiègne Gale (2 cas) Juillet 2013 MR La Compassion Beauvais Gale (4 cas) Juillet 2013 EHPAD Liancourt Gale (3 cas) Octobre 2013 MR La Compassion Beauvais Gale (2 cas) Novembre 2013 EHPAD de Méru Gale (15 cas) Déc 2013 SLD CH Senlis Gale (14 cas) Décembre 2013 EHPAD La Mie au Roy (A. Joly) Beauvais GEA (9 cas) Janvier 2013 EHPAD St Romuald Noyon GEA (50) Février 2013 EHPAD Fournier Sarlovez Compiègne GEA (35) Février 2013 EHPAD Val Fleury Monneville GEA (11 cas) Avril 2013 Résidence Héloïse Ermenonville GEA (29 cas) Mai 2013 EHPAD Le Jardin des 2 Vallées Thourotte GEA (32 cas) Mai 2013 EHPAD Le Château Antilly GEA (10 cas) Décembre 2013 EHPAD Bizy Cuts IRA (11 cas) Janvier 2013 MAS La Clarée Beauvais IRA (10 cas) Avril 2013 EHPAD Crépy en Valois IRA (22 cas) Octobre 2013 EHPAD Les Jardins de Médicis Pontpoint Listériose (1 cas) Avril 2013 Pavilllon de la Chaussée Centre Médicalisé Gouvieux 31

35 Objet Périodes Etablissements AISNE = Gale (11 cas) Août 2013 EHPAD Le Clos des Maronniers La Vallée au Blé Gale (1 cas) Octobre 2013 IME le Moulin Vert à Blérancourt Gale (10 cas) Novembre 2013 EHPAD Le Clos des Maronniers La Vallée au Blé GEA (9 cas) Janvier 2013 Résidence les Gloriettes Crouy GEA (32) Janvier 2013 MRDA Laon GEA (50 cas) Décembre 2013 Foyer Molières Soissons IRA (27 cas) Janvier 2013 EHPAD Flavy le Martel IRA (20 cas) Janvier 2013 EHPAD La Fontaine Médicis Vaux Andigny IRA (39 cas) Mars 2013 EHPAD Les Portes de Champagne Chézy sur Marne IRA (14 cas) Octobre 2013 Résidence Bellevue Château Thierry Tuberculose (1 cas) Avril 2013 MRDA de Laon Tuberculose (1 cas) Juin 2013 Foyer de Vie «Fondation Savart» La Capelle Objet Périodes Etablissements SOMME = Gale (1 cas) Juin 2013 CHU Amiens SUD (Gériatrie) Gale (8 cas) Août Décembre 2013 EHPAD Georges Dumont Abbeville Gale (1 cas) Novembre EHPAD Les Naturelles Corbie Gale (2 cas) Décembre 2013 FAM Harbonnières GEA (63 cas) Janvier 2013 EHPAD Lucien Vivien Montdidier GEA (30 cas) Janvier 2013 Résidence Baie d Authie Fort Mahon GEA (11 cas) Février 2013 EHPAD du Parc des Vignes Amiens GEA (45 cas) Mars 2013 EHPAD de Fouilloy GEA (14 cas) Avril 2013 EHPAD Korian Samarobriva Amiens GEA (24 cas) Mai 2013 EHPAD Les Tilleuls Ercheu GEA (68 cas) Mai 2013 EHPAD Georges Dumont Abbeville GEA (11 cas) Mai 2013 EHPAD St Joseph Cagny IRA (38 cas) Février 2013 EHPAD Ste Radegonde Athies IRA (Grippe A) 35 cas Février 2013 EHPAD SSR CH Corbie IRA (Grippe A) 15 cas Février 2013 SSR CH Abbeville IRA (Grippe B) 36 cas Mars 2013 EHPAD Ch Doullens Tuberculose (1 cas) Août 2013) EHPAD du CH de Montdidier 32

36 4. FONCTIONNEMENT DES RESEAUX SECTORIELS PUBLICS - PRIVES DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE LES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS 1- Cadre réglementaire - Arrêté du 3 août 1992 modifié par l arrêté du 19 octobre Ordonnance n du 24 avril Loi sanitaire n du 1 er juillet Décret n du 6 décembre Circulaire n 645 du 29 décembre Décret n du 26 juillet Circulaire n 163 du 31 mars Circulaire DHOS/E2 DGS/SD5C n 21 du 22 janvier Décret n du 29 juillet Etat des Lieux L année 2013 a été marquée par la dissolution du réseau 2 animé par le CHU. Tous les autres réseaux se sont renforcés par des actions volontaristes et certains d entre eux par l apport de nouveaux partenaires. De plus en plus d EMS rejoignent ces réseaux. Voici la situation des réseaux durant cette année Présentation du réseau : Réseau 1 17 Etablissements partenaires 1817 lits Pour chaque établissement, nomination par le Directeur : 1 ou plusieurs référents paramédicaux en hygiène 1 médecin coordonnateur 1 EOH gérée par le Centre Hospitalier d Abbeville 1 Médecin coordonnateur 1 Cadre de santé 1 Infirmière hygiéniste missionnée sur le réseau 1 Biohygiéniste Ex réseau 4 Ex réseau 8 Activité du réseau en 2013 : Dynamique d échanges et de questionnement sur les pratiques 190 visites sur les différents sites soit une moyenne de 856 heures sur le terrain (En 2011, 87 visites/596 heures En visites/818 heures) Auto-évaluation et saisie du DARI (Document d analyse du risque infectieux) : 13 auto-évaluations et 9 saisies Elaboration et présentation de procédures spécifiques à chaque Etablissement en fonction l auto-évaluation et des besoins Réactualisation et relecture de procédures existantes : 15 thèmes Réponse à des demandes spécifiques : Bouffées épidémiques ; Résident porteur de BMR ; Aide à l acquisition de nouveaux matériels (écriture du cahier des charges); Conseils dans le choix de produits Aide à la maîtrise de situations épidémiques (Gale et GEA) Surveillance de travaux et visites avant ouverture de nouveaux locaux (4 établissements) + sensibilisation des entreprises prestataires sur les précautions à prendre en établissements de santé Formations dans 8 établissements : Bionettoyage et entretien des locaux (49 agents) ; précautions «standard» (17 agents) ; précautions complémentaires (10 agents) Réalisation d audits : Bionettoyage (7 établissements) 33

37 Sensibilisation à l hygiène des mains dans chaque Etablissement partenaire : Dans le cadre de la journée «Hygiène des mains» en mai 2013 (277 agents) Pour les Hôpitaux locaux : Participation aux réunions du SCLIN et des référents en hygiène Création d un guide du tri des déchets Création d un dossier partagé «Hygiène» regroupant : procédures, dates et compte-rendus des réunions ; fiches produits ; résultats d audits Aide à la réalisation du bilan standardisé Dans le cadre de la surveillance environnementale de l eau : Réalisation des prélèvements d eau, diffusion des résultats, accompagnement en cas de non-conformité, création et/ou mise à mise à jour du carnet sanitaire eau Objectifs du réseau en 2014 : Pérenniser l existant Uniformiser les pratiques : Continuer de réunir les référents des différentes structures pour l élaboration de procédures communes Continuer à répondre au DARI : Création et/ou réactualisation de procédures Aide pour le bilan standardisé pour les Hôpitaux locaux Sensibilisation à l hygiène des mains dans le cadre de la Journée Mondiale Hygiène des mains Continuer le travail sur le carnet sanitaire eau Réalisation 1 fois/an de prélèvements sur l eau froide et l eau chaude sanitaire par la biohygiéniste du CH d Abbeville Etat des lieux/établissement concernant la gestion des excréta : Audit de connaissances et sur les pratiques Audit des ressources/service/établissement Evaluation de la mise en place des précautions complémentaires CONCLUSION : RESEAU = DEVELOPPEMENT D UNE COOPERATION Points forts : Le réseau a permis de : Tisser des liens sociaux: à la fois inter-établissements et entre les différents établissements et l EOH de l Hôpital pivot Pallier à un isolement face à certaines situations D établir une relation de confiance : maintenant les personnels sur le terrain expriment des demandes spontanées vis-à-vis de situations inhabituelles Journée d échanges des EHPAD : La 5 ème journée a eu lieu le 23 mai 2013 organisée par l EPISSOS La 6 ème journée organisée par l EHPAD G. Dumont d Abbeville aura lieu le 22 mai 2014 Limites : Le pouvoir coopérer : Temps insuffisant en hygiène accordé sur le terrain aux référents, manque de moyens Le vouloir coopérer : Changement des habitudes Le savoir coopérer : Beaucoup de souplesse et d adaptation Etablissements partenaires : HL Saint Valéry/somme, EHPAD Saint Valéry/somme, MAS Saint Valéry/somme, HL Rue (HL + EHPAD), EHPAD Airaines, EHPAD Poix de Picardie, EHPAD Oisemont, Résidence «Les Jardins de Cybèle» Fort Mahon, MR Notre Dame de France Abbeville, EHPAD Cayeux/Mer, EHPAD Saint Riquier, Résidence de la Forêt Crécy En Ponthieu, Résidence des Pays de Somme Woincourt, Résidence Joseph Petit Friville, Résidence les Trois rives Gamaches, Résidence Thérèse Papillon Argoules, EHPAD G. Dumont Abbeville 34

38 Réseau 2 1) PRESENTATION Au premier semestre, l équipe opérationnelle en hygiène du réseau était composée de deux infirmières hygiénistes, exerçant à 100 % pour l une et à 80% pour l autre. Au second semestre une infirmière exerce à 10% et une autre à 100%. 2) PRINCIPALES MISSIONS Participer à : La prévention et la lutte contre les infections nosocomiales, L application de la politique définie par les CLIN des différents établissements La prévention dans le cadre de la protection du personnel La sensibilisation et la formation en hygiène des personnels soignants L aide à l écriture de procédures liées au soin ou à l environnement La recherche bibliographique 3) ACTIONS MENEES 3.1) Les surveillances - Enquête de prévalence annuelle au groupe santé Victor Pauchet, Polyclinique de Picardie, Clinique du Val d Aquennes, SSR Henriville, CH ALBERT - Enquêtes d incidence (INCISO) en chirurgie orthopédique et ophtalmologie (CHU) 3.2) Les audits Observations, saisie, analyse et rendu des résultats par écrit - Quick audit SHA (SSR Henriville, EHPAD la Compassion, crèche Philéas, EPMSA Château Montières) - Quizz SHA (EHPAD La Compassion à Domfront, EPMSA Château Montières, Crèche Philéas) - Audit «Désinfection chirurgicale des mains» (GSV Pauchet) - Audit «Opportunités hygiène des mains» (CH Doullens, CH Corbie, crèche Philéas, GSV Pauchet, SSR Henriville) - Audit «Nettoyage et désinfection des endoscopes» (CH Albert, CH Doullens, clinique de l Europe). - Audit «Entretien des chambres au quotidien» (SSR Henriville) - Audit «réfection de pansement» (CH Corbie) - Audit «connaissance déchets» (CH Albert, CRF Corbie, SSR Henriville) - Audit «précautions standard» (CH Albert, CH Corbie) - Audit (EPP) en hémodialyse (CHU) - Audit endoscopie (CHU) - Audit KTVP (CHU) - Audit «hygiène des mains» au laboratoire (CHU) - Audit «Isolement protecteur» (CHU) Saisie, analyse et rendu des résultats par écrit - Quick audit SHA (CH Albert) - Quizz SHA (CH Albert) Rendu des résultats d audit dans les services - Audit entretien des surfaces au bloc opératoire (CHU) - Audit précautions standard (CHU) - Audit «Hygiène des mains» (CHU) 3.3) Ateliers - Atelier/formation SHA : (EHPAD Domfront, EPMSA Amiens) - Atelier/formation hygiène des mains : (EPSOMS Gézaincourt et Couthon = 4) 3.4) Les états des lieux : - Entretien des chambres par AS et agents hôteliers (EHPAD Domfront) 35

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