L'intervention systémique dans le travail social, O. Amiguet et C. Julier

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L'intervention systémique dans le travail social, O. Amiguet et C. Julier"

Transcription

1 L'intervention systémique dans le travail social, O. Amiguet et C. Julier Introduction à la pensée systémique La société contemporaine vit de grands bouleversements, qui ont mis en évidence le fait que les réponses données jusqu'à aujourd'hui ne font désormais plus sens. Selon les philosophes et les scientifiques, il est nécessaire de se réinterroger sur la façon dont les hommes s'y prennent pour vivre ensemble; en effet, l'homme a toujours tenté d'expliquer le monde dans lequel il vit, et pour cela, il mène l'activité de connaissance, qui contribue à l'étude du monde. Et puisque la relation que l'homme a avec son univers est déterminée par ce qu'il sait de cet univers, la question à se poser est de savoir "comment l'homme acquiert cette connaissance"? Les scientifiques portent alors un regard critique sur la manière dont les hommes utilisent leur raison pour approcher les objets à connaître. Il existe deux grandes manières d'étudier le monde: - la pensée analytique-dualiste, dans laquelle l'objet à connaître est divisé en différentes parties. L'avantage de cette pensée est la connaissance des détails, mais l'inconvénient est que la globalité de l'objet est occultée, c'est-à-dire qu'on ne voit pas les relations qui lient les différentes parties entre elles. - la pensée holistique, dans laquelle le monde est compris comme une entité globale. L'avantage de cette pensée est la stimulation de l'intuition, qui permet une compréhension immédiate des objets, mais l'inconvénient est que cette pensée manque de nuance et de précision. La pensée analytique, qui est concrétisée dans la méthode cartésienne, a longtemps dominé dans le monde occidental; mais aujourd'hui, elle ne semble plus suffisante pour expliquer les grands problèmes contemporains. Ceux qui critiquent cette méthode veulent parvenir à un changement radical dans la manière de concevoir la réalité (révolution épistémologique), et aboutir à de nouvelles sciences, qu'ils appellent "les sciences de la totalité, de la complexité et de l'incertitude". C'est en fait la naissance du projet systémique, qui vise à intégrer les différentes manières de connaître, c'est-à-dire à relier les pensées analytique et holistique. Avant de nous présenter plus en détails la critique de la méthode cartésienne, les auteurs nous donnent quelques définitions indispensables: - épistémologie: "discours sur la science"; intérêt pour manière dont les hommes acquièrent des connaissances sur le monde; prise en compte du contexte, des conditions, des procédures et des effets de production du savoir - épistémologie systémique: s'intéresse aux relations entre les objets eux-mêmes et les relations entre sujet et objet - paradigme: "ensemble de principes, d'hypothèses sur lesquels chaque époque organise sa pensée et ses directions d'investigation"; "règles implicites qui nous font voir la réalité d'une certaine manière" 1

2 - méthode: ensemble de démarches suivies par l'esprit pour connaître la vérité" (Petit Robert) - théorie: système d'idées qui structure, hiérarchise et vérifie le savoir, afin de rendre compte de l'organisation des phénomènes qu'elle envisage; doit rester ouverte sur l'univers dont elle rend compte. En effet, la théorie est un moyen de connaissance, mais comme tout moyen, elle est partielle et périssable. Donc, de l'exigence d'objectivité scientifique découle le fait que tout énoncé scientifique doit toujours rester donné à titre d'essai; car il ne faut pas oublier que lorsque nous observons le réel, autant les questions à poser que les réponses sont construites par notre propre subjectivité. - objet: "tout ce qui se présente à la pensée, qui est occasion ou matière pour l'activité de l'esprit" (Petit Robert) Critique de la méthode cartésienne Dans "le discours sur la méthode" publié en 1637, Descartes présente quatre préceptes fondamentaux, auxquels Lemoigne oppose son "nouveau discours sur la méthode". DESCARTES LEMOIGNE Implication ds travail social 1. évidence: Il faut soigneusement éviter la précipitation et la prévention. Pbl: concept douteux dès qu'on entre dans le monde du vivant. 2. réductionnisme: Il faut diviser les difficultés en autant de parcelles nécessaires pour mieux les résoudre (réduire pour comprendre). Pbl: on perd l'enjeu, la vision d'ensemble, les relations entre les sous parties. 3. causalisme: Il faut conduire ses pensées par ordre, du plus simple au plus complexe. Il existe des lois invariantes de cause à effet. 1. pertinence: Une chose n'est vraie que par rapport à une finalité explicative; tout objet considéré se définit par rapport aux intentions du modélisateur. 2. globalisme: Percevoir l'objet comme une partie immergée et active dans un environnement, pour ne pas simplifier et fausser le réel. 3. téléologie: (étude de la finalité) Le but d'un comportement est plus important que sa cause. En terme d'intervention sociale, il faut toujours poser la même question: "quel est le but, la finalité?" -> moyens plus ou moins pertinents en fonction de la finalité. Nouvelle conception de la déviance, comprise comme l'effet d'une relation entre l'individu et son environnement, et non plus comme une caractéristique de l'individu. L'individu n'est plus seulement déterminé par les structures, mais il est aussi capable de mobiliser des ressources en fonction de ses projets. 2

3 Pbl: une cause peut produire plusieurs effets, et un effet peut avoir plusieurs causes. 4. exhaustivité: Il faut s'assurer de ne rien omettre. Pbl: la réalité est trop complexe pour ne rien omettre. 4. agrégativité: Agrégat = un ensemble de parties choisies qu'il faut tenter de définir. Choisir de n'observer que partiellement les choses. L'évolution des paradigmes : Maintenant nous allons nous intéresser à l'évolution des paradigmes qui ont rendu le paradigme systémique possible : Le paradigme de la mécanique rationnel : "comment ça fonctionne" Selon ce paradigme, la structure détermine la fonction d'un objet. Par la structure il est possible de tout expliquer, par exemple le chômage s'explique par la structure de notre système économique. On peut expliquer le comportement d'une personne par sa structure. Structure Fonction Le paradigme évolutionniste : "comment ça évolue" Selon ce paradigme, la structure évolue et change. Mais en ne s'intéressant qu'à la structure et son évolution, on oublie l'acteur. On s'intéresse à l'évolution du marché économique pour comprendre le chômage mais sans prendre en compte ce que fait le chômeur. Évolution Structure Le paradigme structuraliste : "comment ça évolue et ça fonctionne" Ce paradigme cherche à combiner les deux précédents. Concilier la fonction et l'évolution, c'est également concilier le point de vue synchronique et diachronique. Le paradigme systémique : Évolution Structure Fonction Ce paradigme ne s'oppose pas au précédent mais cherche à aller plus loin, notamment en résolvant les contradictions entre le paradigme structuraliste et l'être vivant comme objet d'étude. En effet, si on s'intéresse aux être vivants, il faut tenir compte de deux hypothèses : Hypothèse téléologique : la personne étudiée (ou l'objet) ainsi que l'observateur ont tout deux des objectifs dont il faut tenir compte 3

4 Hypothèse d'un objet ouvert sur son environnement : l'objet influence l'environnement et est à la fois influencé par ce dernier. Il faut donc ajouter par rapport au paradigme structuraliste, un objet en interaction avec l'environnement et qui agit en fonction de finalités qui lui sont propres. La pensée complexe : Avoir une vision globale des phénomènes interdépendants est quelque chose de très complexe. Pour nous aider Morin nous propose 3 principes pour nous aider. Le principe dialogique : comme nous l'avons vu, la pensée classique se base sur deux principes, la réduction et la disjonction. Cela a pour effet de nous faire voir la monde par antagonismes. Au contraire, la pensée complexe cherche à combiner ces antagonismes. Pour prendre un exemple, l'exclusion et l'intégration participe d'un même phénomène, ce sont deux notions à la fois complémentaires et antagonistes. Le principe de récursion organisationnelle : il ne faut pas parler de causalité, mais plutôt d'interdépendance. La société ne produit pas les individus, mais elle les produit tout en étant produite par ces derniers. Le principe hologrammatique : il cherche à combiner le réductionnisme et le holisme. Il ne faut pas choisir entre le tout ou les parties, il faut toujours tenir compte des deux. Les théories sur lesquelles se fonde l'approche systémique : la théorie du système général Cette théorie a été développé par le psychologue et biologiste Bertalanffy. Son objectif était de réunir en quelques sortes les différentes sciences qu'elles soient naturelles ou sociale à travers des principes unificateurs. Il y a donc des lois qui peuvent s'appliquer à tout système. Voilà les neufs principes généraux qui ont été retenus par l'auteur : 1. Définition d'un système : - il est composé d'éléments interdépendants - il évolue dans un environnement donné - il chercher à atteindre un ou plusieurs objectifs - il produit une ou plusieurs activités 2. Ensembles et parties : un système sera composé de sous-systèmes et sera inclus dans un système plus vaste. Le chercheur doit choisir quel sera le niveau de son analyse. 4

5 3. Isomorphisme : la notion de système peut s'appliquer à toutes les sciences. Il y a une analogie de forme entre les différents systèmes : système nerveux, système économique, etc. 4. Totalité et non-sommativité : Selon le principe de totalité, les éléments d'un système ouvert sont interreliés entre eux et chaque modification d'un élément entraînera des modifications des autres éléments et du système entier. Selon le principe de non-sommativité affirme que le tout n'est pas réductible à la somme de ses parties. 5. L'équifinalité : le fonctionnement d'un système ne s'explique pas par son passé mais par son organisation actuelle. Ainsi un effet peut avoir plusieurs causes et une cause plusieurs effets. L'équifinalité exclue la causalité linéaire. 6. L'autorégulation : le système se transforme pour s'adapter et conserver sa stabilité. Cela peut marcher grâce à deux fonctions qui travaillent en équilibre. L'homostasie : fonction qui assure la stabilité du système en préservant ce qui existe tout en incorporant les informations qui pourraient menacer son équilibre. L'hétérostasie : fonction qui assure la croissance et la transformation. 7. Causalité circulaire : la causalité circulaire est une chaîne causale qui retourne à son premier élément par un mécanisme de rétroaction pour le renforcer ou l'inhiber. 8. Information et rétroaction : l'information circule et relie les éléments et permet le changement. Pour être plus précis une information est définie comme telle si elle peut impliquer un changement. Le mécanisme de rétroaction permet à l'information de circuler entre les éléments du système et les influence pour que l'action soit conforme aux finalités de l'objet. Il y a deux mécanismes de rétroaction. Rétroaction positive : accentue la différence (effet boule de neige) Rétroaction négative : amoindri la différence (médiation) 9. Système fermé/système ouvert : un système fermé fonctionne en régulation interne et ses effets seront totalement prévisibles, comme pour un ordinateur par exemple. À l'inverse, un système ouvert a des échanges avec l'extérieur et ses effets seront imprévisibles. Pour bien comprendre cette distinction, il faut introduire les notions de machine triviale et de machine non triviale. La machine triviale : une machine triviale répète sans erreur les relations entre des stimulus spécifiques et les réponses appropriées. Les sciences ont souvent voulu résumer ce qu'elles observaient à des machines triviales (exemple de l'homo economicus). La machine non triviale : la machine non triviale est imprévisible car son fonctionnement dépend en partie de son état interne et en partie de son passé. Il est important pour nous de considérer l'être humain comme une machine non triviale. 5

6 Le concept de système Nous allons maintenant comment Bertalanffy concevait le concept de système dans les sciences de l homme. Rappelons d abord le contexte de cette époque : Au XIX ème et au début de XX ème siècle, on considérait que le monde était comme un chaos, et ensuite on a adopté une vision qui le voyait fondé sur l organisation. Selon Bertalanffy la représentation de l être humain dans la science traditionnelle reposait sur quatre principes : 1. Le principe «stimulus-réponse» : «le comportement animal ou humain est très exactement une réponse à des stimuli provenant de l extérieur» (p.44). 2. Le principe de l environnementalisme : «le comportement et la personnalité sont façonnés par des influences extérieures» (p.44). 3. Le principe de l équilibre : «la fonction de l appareil mental est de maintenir l équilibre» (p.44). => recherche de réduction des tensions. 4. Le principe de l économie : minimiser la dépense d énergie le plus possible. Mais Bertalanffy refuse de concevoir le fonctionnement de l être humain selon ces principes. Selon lui il faut considérer l homme comme un «système à personnalité active» : L homme n est pas seulement un animal politique, mais il est aussi et avant tout un individu. C est pourquoi Bertalanffy dit qu il faut prendre en compte les éléments de l homme en tant qu individu : c est-à-dire la pluridisciplinarité des sciences de l organisme, l activité endogène première, l idée que l homme se construit de lui-même de l intérieur, il faut aussi prendre en compte la partie social de l individu : au niveau de l intégration des valeurs, des décisions et des jeux individuels. Donc l idée principale de Bertalanffy est que l homme est avant tout un système actif, et pas seulement réactif. C est-à-dire qu il est doué d initiative, et Bertalanffy nous dit que l homme «par sa capacité symbolique, crée, adapte et renouvelle la complexité de sa propre présence» (p.45). Bertalanffy considère l homme comme un système, mais il ne réduit l homme au système. Il insiste sur le fait que la notion de «système vivant» est un outil pour pouvoir comprendre la complexité de l homme, mais que ce concept n a pas de sens sans prendre en compte les autres dimensions de l être humain. «Ici, je l utiliserai, ce terme de «système vivant», mais uniquement pour évoquer l aspect systémique du vivant, jamais pour ne voir dans le vivant qu un système. Quelle terrifiante pauvreté de ne percevoir dans un être vivant qu un système. Mais quelle niaiserie de na pas voir aussi un système» (p.45). Donc il faut prendre en compte l aspect systémique de l homme, mais il ne faut pas le réduire à ça. La théorie de la communication selon l Ecole de Palo Alto L ouvrage de référence qui est à l origine de ce courant est «Une logique de la communication» de Watzlawick et il traite de la communication et des systèmes. On peut résumé le courant de l Ecole de Palo Alto en six points principaux : 6

7 1. La pragmatique de la communication : étudier les effets de la communication sur le comportement : idée que tout comportement est une communication et que émetteur et récepteur sont unis, intentionnellement ou non, par la communication. 2. La communication obéit à des règles que l on peut découvrir grâce aux redondances de certains événements. (retrouver les règles comme on pourrait le faire pour trouver les règles du jeu d échec en observant le jeu). 3. Les processus de communication sont des systèmes à rétroactions : A agit sur B qui agit à nouveau sur A. Donc tout comportement est réaction et inducteur à la fois (cf circularité). 4. Les notions de normal et de pathologiques sont relatives car elles dépendent du contexte. Ce ne sont pas des caractéristiques individuelles, mais elles sont liées aux processus d interaction. 5. L interaction est considérée comme un système, elle peut donc être étudiée selon la théorie du système général. ( = ensemble d éléments en interaction évoluant dans le temps, vers un but, de manière telle que toute variation d un élément affecte l ensemble du système). 6. L Ecole de Palo Alto reprend un schéma classique des spécialistes de l information, de la communication et de la cybernétique (Shannon, Lasswell, Wiener) : page Emetteur : source d émission - Récepteur : destinataire du message - Message : contenu de la communication - Canal : voie de circulation du message - Code : ensemble des signes convenus pour que le message soit compris, recevable - Bruits : phénomènes parasites qui perturbent et dénature le message - Référent : éléments du contexte et de la situation qui ont amené l émetteur à formuler le message et le récepteur à le recevoir. Dans l ouvrage de Watzalwick, on distingue : 1. Deux niveaux de communication : - le contenu littéral du message (indice) - les informations destinées à définir la relation entre les deux communicants (ordre) Ex : «Fiche-moi la paix» et «Veuillez me laisser seul un instant, je vous prie» ont le même contenu mais pas la même manière de définir la relation entre les communicants. 2. Deux modes de communication : - le mode verbal (digital - le mode non-verbal (analogique) 3. Deux structures de communication : - l une pour imposer une définition de la relation comme relation symétrique (égalité et reconnaissance de l égalité) - l autre pour imposer une définition de la relation comme relation complémentaire (différence et reconnaissance de cette différence). 4. Une manière de décrire les phénomènes selon son propre point de vue : ponctuation arbitraire dans la relation. 7

8 La fonctionnalité des relations, qui sont considérées comme une suite de communication, dépend de la cohérence entre les niveaux et les modes ainsi que de la rigidité ou de la souplesse des structures. Paradoxe dans la communication : la relation en double lien : Relation où la communication se fait par des doubles messages qui réunissent deux injonctions contradictoires et simultanées, de telles sortes qu on ne peut pas obéir à l une sans désobéir à l autre. Conséquence : le récepteur du message est dans la confusion. Suite aux études sur la communication paradoxale, l Ecole de Palo Alto, et aussi celle de Milan, a développé des procédures qui utilisent la paradoxe comme moyen thérapeutique (prescriptions paradoxales). Le constructivisme Selon ce courant de pensée, l être humain est responsable de sa pensée et de sa connaissance ainsi que de ce qu il fait, et c est le seul des êtres vivants qui en est conscient. De plus, le constructivisme conçoit que l homme construit en grande partie le monde, inconsciemment. C est pourquoi ce courant propose de comprendre comment nous construisons le monde, ceci nous permettant ensuite de le faire différemment, et peut-être aussi mieux. 1. Relation entre connaissance et réalité : Le constructivisme s oppose au réalisme métaphysique : Le réalisme métaphysique conçoit que la connaissance doit correspondre à la réalité, alors que le constructivisme conçoit qu elle convient, à la réalité, qu elle s y adapte. C est-à-dire que la relation entre connaissance et réalité est une adaptation au sens fonctionnel, et pas une correspondance. Exemple de Glasersfeld : une clé convient si elle ouvre la serrure qu elle est supposée ouvrir. De plus, des cambrioleurs peuvent ouvrir la serrure sans une clé précise, ils n ont pas besoins de comprendre la serrure pour l ouvrir. On parle ici de convenance et non de ressemblance-correspondance entre la clé et la serrure, comme dans le réalisme métaphysique. C est-à-dire que la connaissance (clé) n est pas un reflet de la réalité (serrure), mais quelque chose qui convient à la réalité (la clé convient car elle ouvre la porte). Selon le constructivisme, notre connaissance n est utile, ne convient, que si elle résiste à l épreuve de l expérience, c est-à-dire si elle est efficace dans la «pratique» et qu elle nous permet d atteindre notre but. La connaissance est en fait la recherche de manières de se comporter et de penser qui conviennent. Lorsque les idées, les théories, les «lois de la nature» sont exposées et confrontées aux mondes empiriques, soit elles résistent, soit elles échouent. Et si elles résistent, on connaît donc un moyen qui nous permet d atteindre un but. Mais ça ne signifie pas qu on connaît des caractéristiques du monde objectif. «Le constructivisme prétend ainsi que la connaissance ne reflète pas une réalité ontologique objective, mais concerne exclusivement l organisation d un monde constitué par notre expérience» (p.51). 8

9 2. Comment le doute s est-il introduit dans le réalisme métaphysique? Premier doute : la fiabilité de nos sens : Si on considère que la connaissance est une description ou une image du monde en soi, il faut un critère pour pouvoir savoir si nos représentations de la réalité sont correctes ou fausses. Mais ces critères ne peuvent être que des autres représentations, ou perceptions, qui elles aussi ne sont pas fiables. Les auteurs donne un exemple : «nous ne disposons d aucun moyen pour comparer la description que je fais d une pomme avec la pomme telle qu elle serait avant que je la perçoive» (p.51). Autre exemple : Si un arbre tombe dans une forêt sans qu aucune oreille ne l entende, est-ce qu il fait du bruit?... Second doute : la permanence de l objet : (proposé par Kant-18 ème ) Si l on prend en compte le temps et l espace dans nos manières de faire l expérience du réel, on ne peut que constater les propriétés d un objet à moment donné et à un endroit donné. Reprenons l exemple de la pomme : on ne peut que dire «cette pomme-ci, en ce moment précis et en ce lieu, a un goût sucré» (p.52). On ne peut pas dire que la pomme, dans le sens de toutes les pommes, est sucrée. Donc en faisant l expérience de goûter une pomme, on ne peut pas connaître ce qu est la pomme. Mais si on prend en compte ces doutes, on peut alors se demander pourquoi le monde dont nous faisons l expérience est stable et fiable? (Il est stable et fiable car sinon nous n oserions par exemple jamais croquer dans une pomme.) Les auteurs expliquent ceci ainsi : en cherchant des manières de faire et de penser qui conviennent, nous créons un ordre. Selon Watzlawick il y a deux niveaux de réalité : le réalité du premier ordre et la réalité du deuxième ordre. Il donne l exemple suivant : Imaginons qu on voit un homme se jeter à l eau et ramener une personne qui se noyait : l observation de cette scène est une réalité du premier ordre, parfaitement objective. Par contre, si on se met à chercher quelles sont les motivations qui ont poussé l homme à agir ainsi, on se met à construire une réalité qui est du deuxième ordre. Une telle réalité n existe pas, elle est crée par notre imagination. Watzlawick donne un autre exemple : celui de la bouteille moitié vide-moitié pleine : l état de la bouteille est une réalité de premier ordre, mais l interprétation de cet état est une réalité de deuxième ordre. C est pourquoi Watzlawick nous dit qu il faut abandonner l idée qu il existe une réalité «réelle» du deuxième ordre. Il donne ensuite un exemple des conséquences que peuvent avoir ces théories, ces perceptions des choses, sur la vie des gens : il nous dit que l association américaine de psychiatrie a, suie à cette perspective constructiviste, éliminé l homosexualité de la liste des maladies mentales et qu ainsi «on a ( ) guéri des milliers de personnes de leur maladie» (p.53). On peut dire ici que l homosexualité de certaines personnes est une réalité de premier ordre et que son interprétation est du deuxième ordre. Et on remarque que différentes interprétations peuvent avoir des conséquences très différentes pour les individus. 3. Constructivisme et travail social Les auteurs constatent un dilemme chez les travailleurs sociaux : On attend d eux des résultats «matériels» et mesurables, et ils se sentent obligés de légitimer leur travail, mais ils n arrivent pas à communiquer leur expérience. Ils communiquent avec leurs termes mais ce langage n est pas compris. Les auteurs proposent aux travailleurs sociaux de ne plus chercher 9

10 à se légitimer d une manière scientifique, mais ils proposent que dans le travail social, la construction de la connaissance intègre «son caractère de mélange de théorie, analogie, sagesse et art» (p.54). Il faudrait que le travail social ait une perspective de connaissance personnelle, une connaissance qui, selon les auteurs, anime l action des individus. «Dans tout acte de connaissance, il y a une contribution tacite et passionnée de la personne qui est en train de connaître ce qui est connu, et ( ) ce coefficient n est pas simplement une imperfection, mais une composante indispensable de toute connaissance» (p.54). C est-à-dire qu il y a une part personnelle qui influence l individu quand il prend connaissance de quelque chose, quand il perçoit quelque chose de la réalité, et cette part personnelle doit être prise en compte dans l étude de la connaissance et par les travailleurs sociaux. Le constructivisme devrait pour pouvoir aider à résoudre ce dilemme : il permet une ouverture qui inclut dans la connaissance de la réalité social les convictions sociale, éthiques et politiques qui dirigent toutes les actions dans la société. «Le défi de l action social est celui d agir sans pouvoir compter sur une source de certitude qui la protégerait de son caractère d exploration dans le jamais complètement connu» (p.54). Si on lie cette remarque avec la travail social, Ceci voudrait dire que la travail social se situe dans u n domaine où rien ne peut jamais être une certitude. Et le travail social est en partie une exploration du réel, mais il ne peut jamais être sûr de ce qu il analyse, perçoit, donc son défi est d agir quand même sans être sûr d avoir bien perçu la réalité. L approche constructiviste permet de comprendre ce défi du travail social, car elle conçoit que tout est construit, et elle explique que ce qu on perçoit n est jamais la réalité même en tant que telle. Selon Watzlawick, l approche constructiviste a quatre conséquences, qui concernent notamment le travail social et l intervention : 1. La tolérance : si on admet que notre perception du monde est notre propre invention et que donc chacun se fait sa propre construction du monde, on ne peut pas dire que les visions du monde différentes de la notre sont fausses ou mauvaises. 2. La responsabilité : D après l approche constructiviste, chacun est responsable non seulement de ses décisions et de ses actes, mais aussi et surtout, de la réalité qu il construit. 3. La liberté : Vu que nous construisons la réalité, nous sommes libres de la construire comme nous voulons et de la changer. 4. L invention de la réalité : cf p.56 du texte : Il n y a pas d objet, car tout est construit par le sujet, et donc il n existe pas non plus d extérieur ou d intérieur, tout fait partie du sujet, tout vient du sujet. Il n y a pas de réalité indépendante de nous. C est pourquoi les auteurs parlent d autonomie du sujet. Conséquences du constructivisme pour le travailleur social : Dans son intervention, le travailleur social ne peut pas séparer l action de la connaissance, le connaître de l agir. Les auteurs ajoutent deux remarques empruntées à Zuniga : - la connaissance de la théorie ne peut pas précéder l intervention, la théorie s élabore progressivement en rapport avec l expérience du terrain. 10

11 - Le travail social doit établir un dialogue avec le gouvernement, l Etat, car l Etat (politiques) a une emprise sur les services sociaux. Mais le travail social doit aussi, de son côté, trouver sa propre voie et sa propre rationalité, qui est différente de celle de l Etat. Le travail social doit trouver sont autonomie. 11

12 La théorie de la communication selon l Ecole de Palo Alto 1. La pragmatique de la communication 2. La communication obéit à des règles 3. Les processus de communication sont des systèmes à rétroactions 4. Les notions de normal et de pathologiques sont relatives 5. L interaction est considérée comme un système 6. Schéma classique des spécialistes de l information, de la communication et de la cybernétique (Shannon, Lasswell, Wiener) (p.47) 12

Formation à la systémique pour consultants et personnels RH

Formation à la systémique pour consultants et personnels RH J.A. Malarewicz Conseil Conseil, Formation, Supervision, Coaching S.A.S. au capital de 8OOO TVA : FR 36478450471 SIRET : 478 450471 00014 N formateur 11921445592 Région IdF 11 rue du Professeur Leroux

Plus en détail

Principe et règles d audit

Principe et règles d audit CHAPITRE 2 Principe et règles d audit 2.1. Principe d audit Le principe et les règles d audit suivent logiquement l exposé précédent. D abord, comme dans toute branche de l activité d une entreprise, l

Plus en détail

Méthode universitaire du commentaire de texte

Méthode universitaire du commentaire de texte Méthode universitaire du commentaire de texte Baptiste Mélès Novembre 2014 L objectif du commentaire de texte est de décrire la structure argumentative et de mettre au jour les concepts qui permettent

Plus en détail

Applications de l'approche systémique à la conduite du changement dans des entreprises. Conférence UBS par Dominique Bériot 14 mars 2011

Applications de l'approche systémique à la conduite du changement dans des entreprises. Conférence UBS par Dominique Bériot 14 mars 2011 Applications de l'approche systémique à la conduite du changement dans des entreprises Conférence UBS par Dominique Bériot 14 mars 2011 Sommaire Nos sources Notion de système Logique analytique / logique

Plus en détail

PEUT- ON SE PASSER DE LA NOTION DE FINALITÉ?

PEUT- ON SE PASSER DE LA NOTION DE FINALITÉ? PEUT- ON SE PASSER DE LA NOTION DE FINALITÉ? à propos de : D Aristote à Darwin et retour. Essai sur quelques constantes de la biophilosophie. par Étienne GILSON Vrin (Essais d art et de philosophie), 1971.

Plus en détail

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème Problématique / Problématiser / Problématisation / PROBLÉMATIQUE : UN GROUPEMENT DE DÉFINITIONS. «Art, science de poser les problèmes. Voir questionnement. Ensemble de problèmes dont les éléments sont

Plus en détail

Le coaching centré sur la solution

Le coaching centré sur la solution Le coaching centré sur la solution Hélène Blanchard Le coaching centré sur la solution La résolution du problème... sans le problème mais avec la synergie IOS/PNL Retrouvez tous nos ouvrages sur le site:

Plus en détail

DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement.

DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement. DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement. Centre - Pays de Loire CHRU Tours COMMUNICATION «Conflits internes et Cohérence personnelle» SOMMAIRE Introduction page 3 Communication Page 4 Les paramètres d

Plus en détail

LA PNL. Programmation Neuro Linguistique

LA PNL. Programmation Neuro Linguistique LA PNL Programmation Neuro Linguistique Définition : Programmation «A partir des expériences que nous vivons depuis notre enfance (et peut être avant), nous nous créons des programmes de fonctionnement

Plus en détail

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS?

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? Pourquoi vivons-nous des émotions? Voilà une excellente question! Avez-vous pensé: «Les émotions nous rendent humains» ou : «Elles nous permettent de sentir ce qui

Plus en détail

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques VIII. 1 Ce chapitre porte sur les courants et les différences de potentiel dans les circuits. VIII.1 : Les résistances en série et en parallèle On

Plus en détail

La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire :

La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire : une expérience vécue dont la personne est parfaitement consciente : Exemple : «J ai besoin de me divertir»; La notion de besoin peut décrire : 2. «une exigence née de

Plus en détail

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s

L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s L E C O U T E P r i n c i p e s, t e c h n i q u e s e t a t t i t u d e s Stéphane Safin Psychologue - Ergonome Lucid Group -

Plus en détail

La pratique des décisions dans les affaires

La pratique des décisions dans les affaires Association Française Edwards Deming Une philosophie de l action pour le XXIème siècle Conférence annuelle, Paris, 8 juin 1999 Jean-Marie Gogue, Président de l AFED La pratique des décisions dans les affaires

Plus en détail

Qu est-ce qu une problématique?

Qu est-ce qu une problématique? Fiche méthodologique préparée par Cécile Vigour octobre 2006 1 Qu est-ce qu une problématique? Trois étapes : 1. Définition de la problématique 2. Qu est-ce qu une bonne problématique? 3. Comment problématiser?

Plus en détail

3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934)

3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934) 3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934) Psychologue russe contemporain de Piaget, a également élaboré une théorie interactionniste de l'apprentissage, sage, mais qui insiste sur tout sur la

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1 Généralités, l'écoute active : présentation et techniques... 3 Introduction... 3 Plan... 3 La présentation de l'écoute active... 4 Définition... 4 Fondement... 4 Application... 4 de l'écoute active...

Plus en détail

Plan de cours Programme de leadership en entreprise pour les conseillers juridiques d entreprise

Plan de cours Programme de leadership en entreprise pour les conseillers juridiques d entreprise Plan de cours Programme de leadership en entreprise pour les conseillers juridiques d entreprise Un juriste typique qui assume un rôle de juriste d entreprise est armé d une solide formation et expérience

Plus en détail

Le CONTRAT TRIANGULAIRE en coaching Le contrat tripartite Fanita English, et la Négociation des Contrats Prescrits'

Le CONTRAT TRIANGULAIRE en coaching Le contrat tripartite Fanita English, et la Négociation des Contrats Prescrits' Le CONTRAT TRIANGULAIRE en coaching Le contrat tripartite Fanita English, et la Négociation des Contrats Prescrits' Le Contrat Triangulaire ou tripartite est inventé par Fanita English. Il illustre la

Plus en détail

ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE?

ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE? ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE? Les nouveaux programmes 2008 confirment que l observation, le questionnement, l expérimentation et l argumentation sont

Plus en détail

LES NOUVEAUX PARADIGMES DU MARKETING

LES NOUVEAUX PARADIGMES DU MARKETING Table des matières Master Recherche Management, Logistique et Stratégie Jean-Louis Moulins I. LA DEMARCHE MARKETING : CONTENU ET EVOLUTION 1. Le Protomarketing 2. Le Marketing Vente ou Marketing Commercial

Plus en détail

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence Synthèse SYNTHESE L incertitude est une donnée intrinsèque à la vie de toute organisation. Aussi l un des principaux défis pour la direction

Plus en détail

Manuel d utilisation 26 juin 2011. 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2

Manuel d utilisation 26 juin 2011. 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2 éducalgo Manuel d utilisation 26 juin 2011 Table des matières 1 Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2 2 Comment écrire un algorithme? 3 2.1 Avec quoi écrit-on? Avec les boutons d écriture........

Plus en détail

FONCTIONNEMENT DE GROUPE ET D'EQUIPE AU TRAVAIL

FONCTIONNEMENT DE GROUPE ET D'EQUIPE AU TRAVAIL FONCTIONNEMENT DE GROUPE ET D'EQUIPE AU TRAVAIL Intro... 1 I. Caractéristiques des différents types de groupe... 1 A. Définitions... 1 B. Définition selon Anzieu et Martin... 2 C. Définition de Fisher...

Plus en détail

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement

Plus en détail

Développement rural 2007-2013. Document d orientation

Développement rural 2007-2013. Document d orientation Développement rural 2007-2013 MANUEL RELATIF AU CADRE COMMUN DE SUIVI ET D EVALUATION Document d orientation Septembre 2006 Direction générale de l agriculture et du développement rural TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI? LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière

Plus en détail

Les 3 erreurs fréquentes qui font qu'un site e-commerce ne marche pas. Livret offert par Kiro créateur de la formation Astuce E-commerce

Les 3 erreurs fréquentes qui font qu'un site e-commerce ne marche pas. Livret offert par Kiro créateur de la formation Astuce E-commerce Les 3 erreurs fréquentes qui font qu'un site e-commerce ne marche pas Livret offert par Kiro créateur de la formation Astuce E-commerce 1 Ce livret vous est offert gratuitement. Vous pouvez l'imprimer

Plus en détail

Assises de l Enseignement Catholique Intervention de Paul MALARTRE Paris Cité des Sciences de La Villette 8 juin 2007

Assises de l Enseignement Catholique Intervention de Paul MALARTRE Paris Cité des Sciences de La Villette 8 juin 2007 Assises de l Enseignement Catholique Intervention de Paul MALARTRE Paris Cité des Sciences de La Villette 8 juin 2007 Quand je pense à ces nouveaux Chefs d établissement qui me disaient récemment avoir

Plus en détail

LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE

LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE Un problème de recherche est l écart qui existe entre ce que nous savons et ce que nous voudrions savoir à propos d un phénomène donné. Tout problème de recherche

Plus en détail

LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand

LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand Guillaume Wicker Professeur à l Université Montesquieu - Bordeaux IV 1 Je commencerais par cette interrogation : est-il

Plus en détail

CRM dans le secteur tertiaire : agile ou fragile?

CRM dans le secteur tertiaire : agile ou fragile? CRM dans le secteur tertiaire : agile ou fragile? Note publiée sur le site CRM SECTOR en novembre 2005 dans la catégorie : «Extraits» Comme toutes les entreprises, celles du secteur tertiaire n échappent

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

LE MANDAT DE MELBOURNE Un appel à l'action pour accroître la valorisation de la gestion des relations publiques et des communications

LE MANDAT DE MELBOURNE Un appel à l'action pour accroître la valorisation de la gestion des relations publiques et des communications LE MANDAT DE MELBOURNE Un appel à l'action pour accroître la valorisation de la gestion des relations publiques et des communications FORUM MONDIAL SUR LES RELATIONS PUBLIQUES NOVEMBRE 2012 Le mandat des

Plus en détail

Suis-je toujours le même?

Suis-je toujours le même? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN Suis-je toujours le même? Introduction Avant de répondre à la question, il faut comme toujours en philosophie bien en comprendre le problème. Le " je suis " fait

Plus en détail

Oracle, Gestion du Capital Humain. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin!

Oracle, Gestion du Capital Humain. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin! Oracle, Gestion du Capital Humain Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin! Présentation des participants et du formateur Qu est-ce qu une équipe performante? Les dimensions de l équipe performante

Plus en détail

Sylvie Guessab Professeur à Supélec et responsable pédagogique du Mastère Spécialisé en Soutien Logistique Intégré des Systèmes Complexes

Sylvie Guessab Professeur à Supélec et responsable pédagogique du Mastère Spécialisé en Soutien Logistique Intégré des Systèmes Complexes Préface Toute personne est un jour confrontée à devoir prendre une décision, qu il s agisse de l étudiant qui réfléchit à son orientation académique, du chercheur qui doit privilégier une option scientifique

Plus en détail

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,

Plus en détail

Pour un principe matérialiste fort. Jean-Paul Baquiast

Pour un principe matérialiste fort. Jean-Paul Baquiast Pour un principe matérialiste fort Jean-Paul Baquiast Plan détaillé :. Pour un matérialisme fort Le retour en force du dogmatisme religieux Nécessité d un renouvellement du matérialisme Que sont les nouvelles

Plus en détail

Synthèse «Le Plus Grand Produit»

Synthèse «Le Plus Grand Produit» Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique

Plus en détail

La Tête à Toto par Henri Bokilo

La Tête à Toto par Henri Bokilo La Tête à Toto par Henri Bokilo Fabriques de sociologie dyonisiennes - Rennes - juillet 2012 Les Fabriques de Saint-Denis (http://www.les-seminaires.eu/les-fabriques-de-sociologie-93/) associent des habitants,

Plus en détail

Techniques d accueil clients

Techniques d accueil clients Techniques d accueil clients L accueil est une des phases capitales lors d un entretien de vente. On se rend tout à fait compte qu un mauvais accueil du client va automatiquement engendrer un état d esprit

Plus en détail

GLOBAL SUPPLY CHAIN MANAGEMENT & STRATEGIE LOGISTIQUE

GLOBAL SUPPLY CHAIN MANAGEMENT & STRATEGIE LOGISTIQUE GLOBAL SUPPLY CHAIN MANAGEMENT & STRATEGIE LOGISTIQUE La logistique représentait traditionnellement l activité allant de la mise à disposition des produits finis par l usine ou le négociant jusqu à la

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

Management Interculturel

Management Interculturel Management Interculturel La mondialisation et l ouverture des marchés ont permis l interconnexion des mondes. Ces phénomènes ont en même temps accéléré la mutation des modes de pensée et de consommation.

Plus en détail

Jour 1. Origines et évolution du marketing

Jour 1. Origines et évolution du marketing Jour 1 Origines et évolution du marketing Origines et évolution du marketing Jour 1 Cette journée est consacrée à la présentation de la discipline au travers de trois sous-thèmes : l histoire du marketing,

Plus en détail

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Leçon 11 PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Dans cette leçon, nous retrouvons le problème d ordonnancement déjà vu mais en ajoutant la prise en compte de contraintes portant sur les ressources.

Plus en détail

CRÉER UNE BASE DE DONNÉES AVEC OPEN OFFICE BASE

CRÉER UNE BASE DE DONNÉES AVEC OPEN OFFICE BASE CRÉER UNE BASE DE DONNÉES AVEC OPEN OFFICE BASE 2 ème partie : REQUÊTES Sommaire 1. Les REQUÊTES...2 1.1 Créer une requête simple...2 1.1.1 Requête de création de listage ouvrages...2 1.1.2 Procédure de

Plus en détail

Médiation traduction. De la matière aux langages. 1/ Au fait, les Arts plastiques, qu est-ce que c est? 2/ Pourquoi traduire une œuvre?

Médiation traduction. De la matière aux langages. 1/ Au fait, les Arts plastiques, qu est-ce que c est? 2/ Pourquoi traduire une œuvre? 1/ Au fait, les Arts plastiques, qu est-ce que c est? Médiation traduction De la matière aux langages 2/ Pourquoi traduire une œuvre? 3/ La rencontre avec une œuvre : une «enquête» en 3 étapes 4/ Et maintenant

Plus en détail

Morphosyntaxe de l'interrogation en conversation spontanée : modélisation et évaluations

Morphosyntaxe de l'interrogation en conversation spontanée : modélisation et évaluations U Université dumaine Faculté des Lettres, Langues et Sciences humaines Morphosyntaxe de l'interrogation en conversation spontanée : modélisation et évaluations Carole Lailler 1 L interrogation : une modalité

Plus en détail

41/128 Déclaration sur le droit au développement

41/128 Déclaration sur le droit au développement 41/128 Déclaration sur le droit au développement L'Assemblée générale, Ayant à l'esprit les buts et principes de la Charte des Nations Unies relatifs à la réalisation de la coopération internationale en

Plus en détail

Déclaration sur le droit au développement

Déclaration sur le droit au développement Déclaration sur le droit au développement Adoptée par l'assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 41/128 du 4 décembre 1986 L'Assemblée générale, Ayant à l'esprit les buts et principes de

Plus en détail

Eteindre. les. lumières MATH EN JEAN 2013-2014. Mme BACHOC. Elèves de seconde, première et terminale scientifiques :

Eteindre. les. lumières MATH EN JEAN 2013-2014. Mme BACHOC. Elèves de seconde, première et terminale scientifiques : MTH EN JEN 2013-2014 Elèves de seconde, première et terminale scientifiques : Lycée Michel Montaigne : HERITEL ôme T S POLLOZE Hélène 1 S SOK Sophie 1 S Eteindre Lycée Sud Médoc : ROSIO Gauthier 2 nd PELGE

Plus en détail

Animer une association

Animer une association FICHE PRATIQUE N 7 www.animafac.net gestion de projet Animer une association Une association vit mieux si elle est composée de plusieurs membres partageant un projet collectif. Si la loi 1901 est une loi

Plus en détail

Introduction. 1. une pratique de déclinaison de la stratégie et du management

Introduction. 1. une pratique de déclinaison de la stratégie et du management Introduction L a succession des crises économiques et financières, la possible crise écologique et climatique, ou encore les crises sociales (augmentation de la pauvreté, vieillissement de la population)

Plus en détail

La communication. La communication. La communication. Communication marketing: objectifs. La communication dans une entreprise/organisation 08/11/2014

La communication. La communication. La communication. Communication marketing: objectifs. La communication dans une entreprise/organisation 08/11/2014 Fondamentaux des théories de la communication A) L école classique : la communication mécanique Modèle de Shannon et Weaver B) La prise en compte de l interaction et la cybernétique C) La stratégie de

Plus en détail

Consolidation de fondamentaux

Consolidation de fondamentaux Consolidation de fondamentaux Point de vue communicationnel sur le réel Consolidation - Stéphanie MARTY - 2009/2010 1 Question 31 31. Que signifie «avoir un point de vue communicationnel sur le réel»?

Plus en détail

360 feedback «Benchmarks»

360 feedback «Benchmarks» 360 feedback «Benchmarks» La garantie d un coaching ciblé Pour préparer votre encadrement aux nouveaux rôles attendus des managers, Safran & Co vous propose un processus modulable, adapté aux réalités

Plus en détail

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006 La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel En 1890 Emil Fisher a proposé le modèle "serrure et clé" pour expliquer la façon de fonctionner des systèmes biologiques. Un substrat rentre et

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

Simulation centrée individus

Simulation centrée individus Simulation centrée individus Théorie des jeux Bruno BEAUFILS Université de Lille Année 4/5 Ce document est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les

Plus en détail

Proposition de correction pour l épreuve de STG Communication et gestion des ressources humaines

Proposition de correction pour l épreuve de STG Communication et gestion des ressources humaines Proposition de correction pour l épreuve de STG Communication et gestion des ressources humaines DOSSIER 1 1-1 Communication globale: L image que l organisation donne d elle-même doit être conforme à la

Plus en détail

Elle accompagne les entrepreneurs, les gestionnaires et les équipes pour résoudre les défis liés à leur rôle.

Elle accompagne les entrepreneurs, les gestionnaires et les équipes pour résoudre les défis liés à leur rôle. LES MÉTAPROGRAMMES CARINE BURNOT EST UNE COACH PROFESSIONNELLE CERTIFIÉE PNL* UNE FORMATRICE AGRÉÉE UNE ENSEIGNANTE CERTIFIÉE PNL* DONNER DU SENS Elle accompagne les entrepreneurs, les gestionnaires et

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire CHAPITRE 3 Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire Parmi les analyses statistiques descriptives, l une d entre elles est particulièrement utilisée pour mettre en évidence

Plus en détail

Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie

Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie Partie I : Séries statistiques descriptives univariées (SSDU) A Introduction Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie et tous sont organisés selon le même

Plus en détail

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes Les 3 objectifs sont poursuivis aussi bien à l'école maternelle, qu'à l école primaire MATERNELLE * Favoriser la construction des actions motrices

Plus en détail

Cultiver l esprit d équipe

Cultiver l esprit d équipe Cultiver l esprit d équipe Les objectifs : Promouvoir une prise de conscience de la nécessité de travailler en équipe et de cultiver les liens entre les personnes pour consolider l esprit d équipe Fournir

Plus en détail

L assurance de la qualité à votre service

L assurance de la qualité à votre service Atelier L assurance de la qualité à votre service Présentation de Jean-Marie Richard 24 et 25 novembre Sujets Qu est-ce que l assurance de la qualité? Initiation aux concepts de l assurance de la qualité.

Plus en détail

Objet : Remarques de Manufacturiers et exportateurs du Québec sur le régime d assuranceemploi

Objet : Remarques de Manufacturiers et exportateurs du Québec sur le régime d assuranceemploi Le 15 juillet 2013 Madame Rita Dionne-Marsolais Monsieur Gilles Duceppe Coprésidents Commission nationale d examen sur l assurance-emploi Tour de la Place Victoria, C.P. 100 800, rue du Square Victoria,

Plus en détail

A. Définition et formalisme

A. Définition et formalisme Les cardinalités et les différents types d'associations I. Les cardinalités A. Définition et formalisme Les cardinalités sont des couples de valeur que l'on trouve entre chaque entité et ses associations

Plus en détail

VIII- Circuits séquentiels. Mémoires

VIII- Circuits séquentiels. Mémoires 1 VIII- Circuits séquentiels. Mémoires Maintenant le temps va intervenir. Nous avions déjà indiqué que la traversée d une porte ne se faisait pas instantanément et qu il fallait en tenir compte, notamment

Plus en détail

Comprendre les différentes formes de communication

Comprendre les différentes formes de communication Chapitre 2 Communiquer de façon professionnelle 2. Lisez la mise en situation ci-dessous. Ensuite, nommez les attitudes favorisant la communication qui n ont pas été mises en pratique et expliquez votre

Plus en détail

Introduction. Le recrutement est un processus incontournable dans la vie de toute entreprise.

Introduction. Le recrutement est un processus incontournable dans la vie de toute entreprise. Introduction Le recrutement est un processus incontournable dans la vie de toute entreprise. Recruter présente un enjeu stratégique et sociétal pour l entreprise en termes de 2 : 1. Productivité : le choix

Plus en détail

Un concept multi-centre de données traditionnel basé sur le DNS

Un concept multi-centre de données traditionnel basé sur le DNS Confiez vos activités critiques à un expert S il est crucial pour vos activités commerciales que vos serveurs soient disponibles en continu, vous devez demander à votre hébergeur de vous fournir une solution

Plus en détail

Les apports de l informatique. Aux autres disciplines

Les apports de l informatique. Aux autres disciplines Les apports de l informatique Aux autres disciplines Le statut de technologie ou de sous-discipline est celui de l importation l et de la vulgarisation Le statut de science à part entière est lorsqu il

Plus en détail

Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise

Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise On ne peut concevoir l entreprise comme une entité isolée du milieu dans lequel elle agit. L entreprise

Plus en détail

Coaching et Team Building

Coaching et Team Building recherché par les entreprises Ils représentent deux leviers ENTREPRISE Coaching et Team Building des outils de management au service de la personne, des entreprises et des organisations Serge LANTEAUME

Plus en détail

Que peut nous apporter une réflexion sur nos désirs?

Que peut nous apporter une réflexion sur nos désirs? Que peut nous apporter une réflexion sur nos désirs? Problématique : La difficulté lorsque vous vous trouvez face à un tel sujet est de confondre le thème avec le problème du sujet. Ici le thème était

Plus en détail

Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence

Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence Gwenole Fortin To cite this version: Gwenole Fortin. Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence. 2006.

Plus en détail

Communication. Julien Pansier. Formatrice en communication commerciale et marketing. Expert en communication opérationnelle

Communication. Julien Pansier. Formatrice en communication commerciale et marketing. Expert en communication opérationnelle Communication Chantal Lancelin Formatrice en communication commerciale et marketing Julien Pansier Expert en communication opérationnelle Le photocopillage, c est l usage abusif et collectif de la photocopie

Plus en détail

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Les Bases de Données occupent aujourd'hui une place de plus en plus importante dans les systèmes informatiques. Les Systèmes de Gestion de Bases de Données

Plus en détail

L EXTERNALISATION. Quels sont les enjeux stratégiques de l externalisation pour l entreprise actuellement?

L EXTERNALISATION. Quels sont les enjeux stratégiques de l externalisation pour l entreprise actuellement? L EXTERNALISATION Au sein des entreprises, l'heure est à la rationalisation des coûts. Pour parvenir à cet objectif, les stratégies sont nombreuses. Parmi elles, l externalisation est aujourd'hui considérée

Plus en détail

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 3 QUESTION NIVEAU 1: FACTURE... 4

Plus en détail

Cours de Leadership G.Zara «LEADERSHIP»

Cours de Leadership G.Zara «LEADERSHIP» «LEADERSHIP» Est-il possible de DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES DE LEADERSHIP? PROGRAMME DU COURS 1. Introduction 2. Les fondamentaux du Leadership 3. Valeurs, attitudes et comportements 4. Les 10 devoirs du

Plus en détail

RÉSUMÉ DES NORMES ET MODALITÉS D ÉVALUATION AU SECONDAIRE

RÉSUMÉ DES NORMES ET MODALITÉS D ÉVALUATION AU SECONDAIRE , chemin de la côte Saint-Antoine Westmount, Québec, HY H7 Téléphone () 96-70 RÉSUMÉ DES NORMES ET MODALITÉS D ÉVALUATION AU SECONDAIRE À TRANSMETTRE AU PARENTS Année scolaire 0-0 Document adapté par Tammy

Plus en détail

L audit Informatique et la Qualité

L audit Informatique et la Qualité L audit Informatique et la Qualité Bennani Samir Ecole Mohammadia d Ingénieurs sbennani@emi.ac.ma emi.ac.ma Qu'est-ce que l'audit informatique? Pour Directeur général : voir plus clair dans l'activité

Plus en détail

LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE

LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE Clémence Gauvin et Émilienne Laforge, professeures Module travail social Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue 2004-2005, modification mai 2006 Introduction La formation

Plus en détail

Aider à la décision. - La matrice d Eisenhower - Le diagramme de Pareto - Les arbres d objectifs - Le diagramme d affinités - La méthode Philips 6.

Aider à la décision. - La matrice d Eisenhower - Le diagramme de Pareto - Les arbres d objectifs - Le diagramme d affinités - La méthode Philips 6. Guide méthodologique du travail en commun Aider à la décision > Hiérarchiser les priorités > Choisir les bonnes solutions > Hiérarchiser les priorités - La matrice d Eisenhower - Le diagramme de Pareto

Plus en détail

La relation client constitue un axe progrès stratégique pour toutes les entreprises.

La relation client constitue un axe progrès stratégique pour toutes les entreprises. Relation client PME PMI attention danger! Résumé La relation client constitue un axe progrès stratégique pour toutes les entreprises. Nous essaierons de montrer, dans cet article, que la relation client

Plus en détail

Logique binaire. Aujourd'hui, l'algèbre de Boole trouve de nombreuses applications en informatique et dans la conception des circuits électroniques.

Logique binaire. Aujourd'hui, l'algèbre de Boole trouve de nombreuses applications en informatique et dans la conception des circuits électroniques. Logique binaire I. L'algèbre de Boole L'algèbre de Boole est la partie des mathématiques, de la logique et de l'électronique qui s'intéresse aux opérations et aux fonctions sur les variables logiques.

Plus en détail

Les stratégies de prévention du tabagisme développées par les structures qui encadrent les jeunes

Les stratégies de prévention du tabagisme développées par les structures qui encadrent les jeunes Le réseau régional d Education Pour la Santé Membre du réseau de l'institut National de Prévention et d'education pour la Santé et l Institut Rhône-Alpes de Tabacologie Les stratégies de prévention du

Plus en détail

Une philosophie du numérique

Une philosophie du numérique Revue internationale International Web Journal www.sens-public.org Une philosophie du numérique Lecture de Pour un humanisme numérique de Milad Doueihi (Seuil, Paris 2011) MARCELLO VITALI ROSATI Résumé:

Plus en détail

Le développement cognitif selon Jean Piaget. Les stades du développement cognitif selon Piaget

Le développement cognitif selon Jean Piaget. Les stades du développement cognitif selon Piaget Le développement cognitif selon Jean Piaget Piaget (BIO) et ses collaborateurs sont sans conteste les auteurs qui ont le plus contribué à notre compréhension du développement des capacités mentales durant

Plus en détail

Les performances des banques en ligne chinoises en 2010 par Arthur Hamon - Asia Pacific Area Manager & Alain Petit - Responsable Benchmarks & Etudes

Les performances des banques en ligne chinoises en 2010 par Arthur Hamon - Asia Pacific Area Manager & Alain Petit - Responsable Benchmarks & Etudes Les performances des banques en ligne chinoises en 2010 par Arthur Hamon - Asia Pacific Area Manager & Alain Petit - Responsable Benchmarks & Etudes L empire du milieu est le pays qui compte le plus grand

Plus en détail

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd UE 503 L3 MIAGE Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique A. Belaïd abelaid@loria.fr http://www.loria.fr/~abelaid/ Année Universitaire 2011/2012 2 Le Modèle OSI La couche physique ou le

Plus en détail

Ebauche Rapport finale

Ebauche Rapport finale Ebauche Rapport finale Sommaire : 1 - Introduction au C.D.N. 2 - Définition de la problématique 3 - Etat de l'art : Présentatio de 3 Topologies streaming p2p 1) INTRODUCTION au C.D.N. La croissance rapide

Plus en détail