Transports solides et gestion des sédiments en milieux naturels et urbains (suite)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Transports solides et gestion des sédiments en milieux naturels et urbains (suite)"

Transcription

1 DOI /lhb: Transport solide en Loire moyenne lors des crues justification des mesures in situ et quantification Sediment gauging during flood events in the Middle Loire Rationale and results Jean-Noël Gautier Agence de l eau Loire-Bretagne Avenue Buffon, BP 6339, F Orléans Cedex 2 Tél : +33 (0) , Fax : +33 (0) , jean-noel.gautier@eau-loire-bretagne.fr Stéphane Rodrigues Université F. Rabelais, laboratoire de Géologie des Environnements Aquatiques Continentaux (GéEAC) Parc de Grandmont, F Tours Tél : +33 (0) , Fax : 33 (0) , srodrigues@univ-tours.fr Jean Jacques Peters MARIMORPH SPRL 44 rue Philippe de Champagne, B 1000 Bruxelles Tél : +32 (0) , Fax : +32 (0) , jjpeters@rivers-morphology.org Pierre Peeters DHI Eau & Environnement 2/4 rue Edouard Nignon, CS 47202, F Nantes Cedex 3 Tél : +33 (0) , Fax : +33 (0) , ppe@dhigroup.com Philippe Jugé Université F. Rabelais Tours Centre universitaire de Chinon, 11 quai Danton, F Chinon Tél : +33 (0) , Fax : +33 (0) , juge@univ-tours.fr Une campagne de mesures hydrauliques et de transport solide a été effectuée en mars 2007 sur la Loire moyenne sur le site de Bréhémont. Elle avait pour but de recueillir des données utiles à la compréhension des mécanismes fluviomorphologiques. Un protocole de mesures mis au point à la fin des années 1960 croisant un suivi bathymétrique et le déploiement d échantillonneurs iso-cinétiques a été mis en œuvre parallèlement à des techniques plus modernes, telles que positionnement par satellite et jaugeages liquides avec ADCP. La campagne de mesures a permis de chiffrer le transport solide des fractions granulométriques supérieures à 50 microns. Les résultats obtenus confirment les hypothèses émises précédemment concernant l existence d une charge solide transportée près du fond et qui se distingue de la charge de suspension telle que décrite dans les théories. Cette charge a été baptisée «morphologique» et est composée de sédiments dont les diamètres se situent entre ceux du lit fluvial et ceux de la suspension à des niveaux plus élevés. Cette constatation, faite à partir de mesures sur d autres grands fleuves en Afrique, Asie et Amériques met en question les concepts sur lesquels sont basées la plupart des théories de transport solide. Ces mesures montrent que des campagnes de ce genre sont nécessaires pour comprendre les processus, condition préalable à la recherche de solutions. A hydraulic and sediment transport survey campaign was organised in March 2007 on the Loire River, at the Bréhémont site. The aim was to collect data useful for the understanding of fluviomorphological mechanisms. A survey procedure, established at the end of the 1960 s and relying on a follow-up bathymetric surveys and ancient sediments samplers was combined with modern technologies such as DGPS satellite positioning and ADCP flow gauging. The survey campaign allowed quantifying the sediment transport rates of the size fractions larger than 50 microns. The results confirm the earlier made hypothesis concerning the existence of a sediment load moving close to the bottom and distinct from the suspended load as described in the theories. This load was called morphological and is composed of solids having sizes between those of the river bed and those moving in suspension at higher elevations. This statement, made on the basis of surveys on other large streams in Africa, Asia and the America s questions the concepts on which have been based the majority of the sediment transport theories. The present surveys show that campaigns as these are necessary in order to comprehend the processes, a condition prior to investigating solutions. 71 LA HOUILLE BLANCHE/N

2 I n Introduction La quantification des flux solides au sein des cours d eau constitue une étape majeure dans la compréhension du fonctionnement hydrosédimentaire des systèmes fluviatiles. Le développement des techniques a permis d affiner la mesure des flux de matières en suspension, mais des interrogations subsistent sur l évaluation du charriage ainsi que sur sa distribution au sein des chenaux fluviaux larges affectés par une morphologie complexe et une granulométrie étendue comme ceux de la Loire. Ces questions sur les processus et les flux empêchent leur conceptualisation en vue d établir des modèles (physiques et numériques) et justifient l acquisition de données in-situ comme cela a déjà été entrepris sur d autres systèmes [1], [2], [3]. L évaluation des flux solides véhiculés par les cours d eau s intègre également dans la gestion «raisonnée» des sédiments au sein des lits affectés par l incision. Ce phénomène, fréquemment constaté [4], s accompagne «d effets secondaires» comme la mise en péril des ponts et digues et par la déconnexion entre chenaux principaux et secondaires soumis alors à un fort développement végétal. Cette problématique est essentielle pour l hydrosystème ligérien où d importants travaux d entretien visent à réduire le déficit sédimentaire affectant le chenal principal. Ces opérations souffrent du manque de connaissances sur le fonctionnement hydrosédimentaire de la Loire. Afin de pallier ce manque, deux campagnes de mesure du transport solide (charriage et suspension) ont été réalisées sur la Loire moyenne. La première (test de l appareillage) a eu lieu en 2003 dans le secteur de Saumur (49) [5]. La seconde a été réalisée en mars 2007 dans le secteur de Bréhémont (37). Les objectifs de cette dernière étaient 1) de valider un protocole de mesure, 2) de valider sur la Loire la notion de «charge morphologique» (concept né à la fin des années 60) [6], 3) de compléter les investigations sédimentologiques menées depuis plusieurs années sur les chenaux secondaires du site [7] en estimant le transport solide en crue par des mesures in-situ selon une approche multidisciplinaire, II n Présentation du site de mesures Le site se localise en rive sud de la Loire, près du village de Bréhémont, 30 km en aval de Tours (figure 1). Dans ce secteur, la largeur du lit endigué est d environ 700 m, celle du chenal principal varie entre 175 m et 300 m, et la pente est de l ordre de 0,3. La dynamique fluviale de la Loire y développe un style en anabranches caractérisé par un chenal principal reporté en rive droite et par trois chenaux secondaires (A, B et C) séparés par des îles végétalisées en rive gauche. Le chenal secondaire A, long d environ 650 m et d une largeur maximale est de 120 m est le plus actif du point de vue hydrosédimentaire [7]. Le chenal secondaire C n est affecté que par des modifications morphologiques mineures depuis 1999 ; l essentiel du transport solide semble survenir dans le chenal principal ainsi qu au sein du chenal A. Les études hydrosédimentaires et morphologiques réalisées sur ce site buttent sur l estimation du transport solide total et de sa répartition entre les différents chenaux. La campagne de mesures, présentée dans cet article, a été réalisée après un pic de crue de m 3.s -1 (à la station de Langeais localisée 4,5 km à l amont). III n Protocole de mesures l III.1 Topo-bathymétrie La cartographie des formes du lit permet d apprécier la morphologie du fond du lit à proximité des sites de mesures. Quatre profils bathymétriques longitudinaux espacés d environ 50 m ont été réalisés dans le chenal principal et dans le chenal secondaire A (figure 1). Ce suivi a été complété par des profils en travers à proximité des transects de mesures du transport solide. Les mesures, y compris celles d hydrométrie et de sédimentologie, ont été réalisées sur une durée la plus courte possible afin de limiter les effets dus à l évolution des débits. Des mesures bathymétriques complémentaires ont été réalisées au cours de la décrue pour analyser l évolution morphologique post-crue du lit (figure 2). l III.2 Hydrométrie Les pentes locales ont été déterminées par des relevés de niveaux d eau au DGPS. Vingt mesures ont été réalisées sur les berges du chenal principal et trois au centre du chenal secondaire A. La ligne d eau observée par DGPS pendant la campagne de mesures montre des différences entre rive gauche (RG) et rive droite (RD). La pente hydraulique est de l ordre de 0,3 m par kilomètre, mais peut localement différer de cette valeur moyenne de 0,1 à 0,4 m par kilomètre. Un jaugeage du débit total à l ADCP (Acoustic Doppler Current Profiler) a été réalisé sur les sections L24, L44 et L20 (figure 1) respectivement les 8, 9 et 10 mars 2007 pour des débits à Langeais s étalant entre m 3 /s et m 3 /s (figure 2), en partie en dessous de la limite de m 3 /s d alimentation du chenal secondaire. Cette technique permet une mesure quasi instantanée des débits liquides à plusieurs moments lors de la campagne de mesures. LA HOUILLE BLANCHE/N

3 Transport solide en Loire moyenne lors des crues justification des mesures in situ et quantification Figure n o 2 : Débit lors des mesures bathymétriques et de transport solide pendant la crue de mars 2007 Pour compléter ces mesures, une dizaine de flotteurs équipés d un GPS ont permis d obtenir un réseau de trajectoires de courant couvrant le tronçon étudié. Leur analyse n est pas présentée dans cet article. l III.3 Sédimentologie Une mesure de débit liquide à l ADCP a précédé les jaugeages solides au niveau des sections de mesure. Elle a permis i) de visualiser la distribution des vitesses sur la section transversale et ii) de localiser les points de mesure (profils verticaux des vitesses et d échantillonnage du transport solide). Les profils verticaux de vitesses ont été réalisés selon la méthode standard d exploration du champ de vitesse au moulinet hydrométrique («méthode des six profondeurs»). La vitesse a été mesurée sur un pas de temps de 30 secondes. Suivant l amplitude des fluctuations, la mesure était répétée de 3 à 6 fois afin d obtenir une vitesse représentative à chaque niveau. La vitesse de cisaillement a été déterminée grâce à ces mesures. La figure n o 2, montre que les jaugeages solides ont été réalisés du 8 au 10 mars lors d une phase de décrue. Il faut en tenir compte dans l interprétation des résultats à cause du phénomène d hystérèse dans la relation débit solide - débit liquide, d autant plus qu il a été observé un fort remodelage des fonds. Les mesures du transport en suspension ont été réalisées avec l échantillonneur «Bouteille de Delft» qui a permis la mesure du taux de transport de sable/gravier dans le haut de la colonne d eau et à proximité du fond (suspension graduée) avec une grande précision sur la verticale. Dans ce cas, l échantillonneur est placé sur un chariot posé sur le fond et réalise des prélèvements à 10 cm, 20 cm, 30 cm, 40 cm, 50 cm au-dessus du fond. La durée assez longue du prélèvement donne une valeur moyenne sur le temps de l échantillonnage. Les mesures de charriage ont été réalisées avec un BTMA («Bed Load Transport Meter Arnhem»). La forme de ce piège à sable et gravier induit une différence de pression assurant l entrée de l eau et des particules de façon quasiment iso-cinétique. Malgré les incertitudes et les erreurs de mesures possibles, cet appareil donne des mesures comparables entre elles. Le caractère pulsant du transport par charriage requiert plusieurs prises par verticale, généralement au nombre de 4. Le stock sédimentaire disponible dans le lit de la Loire pour être transporté est variable minéralogiquement et granulométriquement. De ce fait, il est nécessaire de réaliser des mesures du stock alluvial au cours de la crue et pas seulement à l issue de celle-ci. L échantillonneur US BM-54 muni d une coupelle de prélèvement se refermant par rotation de 180 o a été choisi pour les deux prélèvements de fond au droit de chaque verticale. IV n Interprétation des résultats l IV.1 Distribution granulométrique des sédiments transportés Dans les trois sections jaugées pour le transport solide, 14 verticales ont été échantillonnées. Sur chaque verticale ont été prélevés au moins 2 échantillons du lit, au moins 4 de charriage et en moyenne 6 à 7 de suspension. L analyse granulométrique des 169 échantillons de sédiments du lit et 73 LA HOUILLE BLANCHE/N

4 Figure n o 3 : Evolution de la distribution granulométrique sur la verticale 4 (L20) entre le fond (échantillonneur USBM-54), charriage (BTMA), transport en suspension (DBF : Bouteille de Delft, entre 0,10 à 0,50 m au-dessus du fond ; DBS : Bouteille de Delft au-dessus de 0,5 m au-dessus du fond) Figure n o 4 : Evolution du D50 en fonction de la profondeur pour les différentes verticales du transect L44. L ordre des verticales de la rive gauche à la rive droite est : V2, V6, V3, V5, V4. La V1/Ibis est située dans le chenal secondaire. Mesures réalisées pour un débit variant entre m 3 /s et m 3 /s à Langeais. transportés en suspension ou par charriage a été effectuée par tamisage pour les 57 échantillons d un volume suffisant et par technique laser pour les 112 petits volumes. Les résultats par verticale montrent une ségrégation plus ou moins marquée du fond vers la surface (figure 3), ce qui correspond à une mise en suspension et un transport solide sélectif. Il faut remarquer que la fraction granulométrique en dessous de 50 microns a été exclue, soit lors de l échantillonnage, soit au laboratoire. l IV.2 Charge morphologique La figure n o 4 montre que les dimensions des grains de la charge solide diminuent du fond vers la surface et restent assez constantes au-dessus d une limite qui dans la section de jaugeage principale L44 se situe vers 0,5 m au-dessus du lit fluvial. Au-dessus de cette limite, le diamètre moyen est assez constant, environ 500 μm alors que les D50 peuvent dépasser μm dans la zone affectée par le charriage. LA HOUILLE BLANCHE/N

5 Transport solide en Loire moyenne lors des crues justification des mesures in situ et quantification La distribution granulométrique observée sur la verticale 2 diffère de celle visible sur l ensemble des verticales de la section. Cette verticale se situe en rive gauche du chenal principal, environ 175 m en aval de la bifurcation du bras secondaire dans une zone où l écoulement est perturbé (encombres, pied de berge). De plus, cette verticale se situe à proximité du front d une barre sédimentaire (figure 5) visible sur les chroniques de photographies aériennes et les campagnes bathymétriques anciennes de la Diren. Ces variations importantes de la morphologie peuvent peut-être expliquer cette évolution différente du D50 de la verticale V2. Le très faible décalage perceptible entre la verticale V1/1bis (chenal secondaire) et les autres verticales suggère une similarité de la granularité du stock sédimentaire transporté, même si les débits solides sont moins importants que ceux caractérisant le chenal principal. Les résultats de la section L24 (figure 6) présentent une évolution assez semblable pour la partie supérieure de la colonne d eau avec des D50 aussi de l ordre de 500 microns, mais la limite de la charge morphologique semble se situer à un niveau plus élevé : plus d un mètre au-dessus du lit fluvial. Cette section a été jaugée le premier jour, le 8 mars 2007, avec un débit de m 3 /s. La figure n o 7 montre les résultats des mesures du 10 mars sur la section L20, en amont de la section L24, lorsque le débit était retombé en dessous de m 3 /s. La limite de la charge morphologique est en dessous de 0,50 m au-dessus du fond. Figure n o 5 Localisation des transects de mesures sur le profil bathymétrique en long P3 passant à proximité de la verticale V2 de la section L44 Figure n o 6 : Evolution du D50 en fonction de la profondeur pour les différentes verticales du transect L24 Figure n o 7 : Evolution du D50 en fonction de la profondeur pour les différentes verticales du transect L20 75 LA HOUILLE BLANCHE/N

6 La charge morphologique correspond au matériau transporté ayant une influence prépondérante sur l évolution de la morphologie. Il s agit d un matériau plus grossier que la suspension et se déplaçant plus vite que par charriage. La hauteur de déplacement de cette charge et ses caractéristiques granulométriques sont fonction de la nature du sédiment et de la puissance du cours d eau. Lors de mesures faites au Bangladesh dans le fleuve Jamuna (Brahmapoutre), la charge morphologique avait jusqu à 2 mètres d épaisseur. On ne peut utiliser le concept de saltation, sans doute applicable dans des canaux de laboratoire, mais pas dans des fleuves et rivières dont les écoulements sont éminemment turbulents au-dessus de fonds couverts de dunes. l IV.3 Quantification et distribution des flux solides sur section La spatialisation des mesures de transport solide et de vitesse sur la section rend possible la quantification des flux solides de la Loire lors des campagnes de mesures. L analyse de la figure n o 8 montre que charriage et suspension présentent une distribution transversale différente. La distribution de la charge en suspension semble relativement homogène sur la section ; son évolution est semblable à celle de la vitesse de surface. La légère augmentation de cette charge constatée en rive gauche (à +/- 50 m) amène à s interroger sur sa potentialité à alimenter les chenaux secondaires qui bifurquent un peu plus en aval. Pour le charriage, les débits solides les plus importants sont constatés dans la partie centrale de la section. Ces données révèlent la présence d un axe de charriage central qui alimente la barre sédimentaire située un peu plus en aval (figure n o 1). Le débit liquide jaugé était de l ordre de m 3 /s et le transport solide de m 3 /j, soit 0,015 m3 de sable et gravier par m3 d eau. Il apparaît que les taux de transport par charriage sont très forts atteignant environ 20 % dans deux sections et même 40 % dans la section L20. Il est paradoxal que le taux de transport solide le plus élevé corresponde au débit liquide le plus faible. Peut-être est-ce dû à des réajustements morphologiques ou lié au phénomène d hystérèse entre le débit solide et le débit liquide? Figure n o 8 : Débits solides (suspension charriage) calculés à partir des verticales de mesures réparties sur la section L20 (10 mars 2007, Q : m3/s à Langeais). Tableau 1 Estimation des flux solides en suspension, par charriage et totaux Section date Débit liquide par ADCP Débit solide en suspension Débit solide par charriage Débit solide total Pourcentage de charriage (m3/j) (m3/j) (m3/j) (m3/j) % L24 08/03/ L44 09/03/ Chenal A 09/03/ L44 complet L20 10/03/ Ces résultats de la section dans le chenal secondaire A sont obtenus à partir d une seule verticale LA HOUILLE BLANCHE/N

7 Transport solide en Loire moyenne lors des crues justification des mesures in situ et quantification Lors des jaugeages du 10 mars dans la section L20, l ADCP a été monté sur le bateau de jaugeage, ce qui a permis de mesurer en continu pendant près d une heure les vitesses de l eau et le mouvement du lit fluvial (Bottom track). Seules les mesures sur les verticales 2, 3 et 4 sont utilisables. Elles renseignent un mouvement fluctuant avec des vitesses moyennes du fond de l ordre de quelques centimètres par seconde : 0.02 m/s pour la verticale V2 et 0.06 m/s pour les verticales V3 et V4, donc assez bien en concordance avec les mesures de charriage. Le fond semble parfois rester immobile et parfois se déplacer plus rapidement, avec des valeurs moyennes de près de 0,15 m/s. Ce phénomène de pulsation peut être mis en parallèle avec la migration de mésoformes visibles sur les profils bathymétriques en long (figure 9). On remarque que la section L24 lors des jaugeages du 9 mars 2007 se situait dans une région de grandes dunes, probablement fort actives, alors que les formes de fond observées dans la section L20 étaient bien plus modestes. Pendant la décrue les changements importants des formes de fond entre les linéaires 100 et 300 se sont soldés par un lissage des dunes se traduisant par un fond plus plat en fin de décrue. Ces observations rappellent certains résultats évoqués sur la Waal [8]. V n Conclusions Une première étape sur la création de jeux de données hydrosédimentaires permettant de comprendre la dynamique fluviale de la Loire est franchie. Cette campagne de mesures atteste la possibilité de collecter des données interprétables. Elles ont permis d estimer le transport solide à Bréhémont pour un débit à Langeais supérieur à m 3 /s et de vérifier l existence d une «charge morphologique» se déplaçant dans une épaisseur d eau variant de quelques centimètres à quelques décimètres du fond. Cette charge a des caractéristiques granulométriques différentes du charriage ou de la suspension. Elle joue un rôle prépondérant pour l évolution morphologique de la Loire, et devrait faire l objet de recherches approfondies pour poursuivre les travaux menés depuis la fin des années 1960 par J. J. PETERS et A.KHOKHLOF et qui ont vérifié son existence sur différents cours d eau du monde (Peters, communication personnelle). La réalisation de telles mesures sur plusieurs sites et pour d autres débits permettra de conceptualiser la dynamique morphologique de la Loire, puis de généraliser le concept à d autres types de cours d eau à chenaux multiples. Les campagnes de mesures sur la Loire menées par l université de Tours et J.J. PETERS, pourraient s inscrire dans la plateforme «Recherches, Données, Informations» du plan Loire. VI n Remerciements Les auteurs remercient G. Zorzan et F. Ronflette du Laboratoire de Recherches Hydraulique du Ministère Wallon de l Equipement et du Transport ainsi que S. Ides et Y. Planke du Laboratoire Hydraulique de Bogerhout pour leur participation efficace aux mesures avec le matériel mis à disposition par leurs laboratoires respectifs.. C. Rambault (Université de Tours) et E. Cazeneuve (DHI France) sont également remerciés pour l aide de qualité apportée lors des campagnes de mesures. L expérience et l efficacité de P. Mikkelsen (DHI Dk) ont également été très appréciées en ce qui concerne les mesures ADCPM. Figure n o 9 Evolution post-crue d un profil, en long dans le chenal principal en particulier en ce qui concerne l évolution des formes du lit. 77 LA HOUILLE BLANCHE/N

8 VII n Références et citations [1] Peters J.J. (1993) Morphological studies and data needs. In. Proceedings of the International Workshop on Morphological Behaviour of Major Rivers in Bangladesh. FAP-24, Dhaka. [2] Rakoczi L., Szekeres J. (2002) Fields instrumentation and remote sensing methods in-situ checking the performance of bed-load samplers by underwater video. River Flow. [3] Antonelli C., Provansal M. (2002) Charactérisation and assessment of the sand fluxes in the lower Rhone river, France. River Flow. [4] Gautier J.N., Peters J.J. (2005) Bedload transport surveys to improve morphological understandings. 3 rd International Symposium on Flood Defence, Nijmegen. [5] Petts G., Moller H., Roux A.L. (1989) Historical change of large alluvial rivers, Western Europe. John Wiley and Sons, Chichester. [6] Peters J.J. (1971) La dynamique de la sédimentation dans la région divagante du bief maritime du fleuve Congo, Académie royale des Sciences d Outre-Mer - Laboratoire de Recherches Hydrauliques, Ministère belge des Travaux Publics. Rapport «Mateba 7» : 109 figs [7] Rod r i g u e s S., Bre h e r e t J.G., Mac a i r e J.J., Mo ata r F., Nistoran D., Juge P. (2006) Flow and sediment dynamics in the vegetated secondary channels of an anabranching river : the Loire River (France). Sedimentary Geology [8] Wilbers A.W.E., Ten Brinke W.B.M. (2003) The response of subaqueous dunes to floods in sand and gravel bed reaches of the Dutch Rhine. Sedimentology LA HOUILLE BLANCHE/N

Flood risk assessment in the Hydrographic Ebro Basin. Spain

Flood risk assessment in the Hydrographic Ebro Basin. Spain Flood risk assessment in the Hydrographic Ebro Basin. Spain Évaluation du Risque d Inondation dans la Démarcation Hydrographique de Congrès SHF, Evénements extrêmes fluviaux et maritimes, Paris, 1-2 février

Plus en détail

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Gilbert LE BRAS (IUT de st nazaire, Dépt. Génie Civil) Alain ALEXIS (GeM) 1/42 Introduction Domaine

Plus en détail

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit P-14V1 MÉTHODE DE MESURE DU DÉBIT D UN EFFLUENT INDUSTRIEL EN CANALISATIONS OUVERTES OU NON EN CHARGE 1. Domaine d application Cette méthode réglemente la mesure du débit d un effluent industriel en canalisations

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES

ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES P.E. LOISEL, J. SCHAGUENE, O. BERTRAND, C. GUILBAUD ARTELIA EAU ET ENVIRONNEMENT Symposium du CFBR

Plus en détail

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014 Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014 Stéphanie Poligot-Pitsch Olivier Nauleau DREAL Pays de la Loire DREAL Bretagne Qu est

Plus en détail

Analyse des processus de sédimentation dans le lit majeur et les annexes fluviales

Analyse des processus de sédimentation dans le lit majeur et les annexes fluviales Analyse des processus de sédimentation dans le lit majeur et les annexes fluviales du RCC de Péage de Roussillon Rapport final Réalisation H. Piégay, M. Bertrand, B. Raepple, G. Seignemartin, H. Parmentier

Plus en détail

mesure des débits et des volumes dérivés par les canaux gravitaires

mesure des débits et des volumes dérivés par les canaux gravitaires mesures limnimétriques 2009 Depuis la loi sur l Eau de 1992, précisée par celle de 2006, tous les volumes d eau prélevés dans le milieu naturel doivent être mesurés, et ce, pour permettre une meilleure

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

ETUDE DE COMPATIBILITE DE LA ZONE DE RECOUVREMENT DES MODELES NUMERIQUES APPLICATION AUX ETUDES D IMPACT DES PROJETS D ENERGIES MARINES

ETUDE DE COMPATIBILITE DE LA ZONE DE RECOUVREMENT DES MODELES NUMERIQUES APPLICATION AUX ETUDES D IMPACT DES PROJETS D ENERGIES MARINES ETUDE DE COMPATIBILITE DE LA ZONE DE RECOUVREMENT DES MODELES NUMERIQUES APPLICATION AUX ETUDES D IMPACT DES PROJETS D ENERGIES MARINES Julien Schaguene, Olivier Bertrand, Eric David Sogreah Consultants

Plus en détail

P. VALLON - Retraitement en place à froid - Juillet 2009

P. VALLON - Retraitement en place à froid - Juillet 2009 à é Ministère de l'écologie, de l'énergie, du Développement durable et de l'aménagement du territoire P. VALLON - Retraitement en place à froid - Juillet 2009 WWW.developpement-durable.gouv.fr Constitution

Plus en détail

BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES

BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES Le guidage par GPS est un outil qui trouve maintenant sa place dans les structures de type polyculture-élevage. Avec des prix de plus en plus abordables,

Plus en détail

sur le réseau de distribution

sur le réseau de distribution EDF-R&D Département MIRE et Département EFESE 1, avenue du Général de Gaulle 92141 Clamart Impact qualité du site photovoltaïque "Association Soleil Marguerite" sur le réseau de distribution Responsable

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française Les tempêtes L expert Avec la crise climatique, les rivages subissent plus durement les assauts de la mer et les crues de fleuves. Pour anticiper et prévenir des risques d érosion et d inondation, il est

Plus en détail

RADIOACTIVES AUX PROBLÈMES DE DYNAMIQUE FLUVIALE

RADIOACTIVES AUX PROBLÈMES DE DYNAMIQUE FLUVIALE ÉTUDE CRITIQUE D UN ESSAI D APPLICATION DES MÉTHODES RADIOACTIVES AUX PROBLÈMES DE DYNAMIQUE FLUVIALE par J. TRICART Directeur du Centre de Géographie Appliquée, assisté de J. M. AVENARD et de A. R. HIRSCH

Plus en détail

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs.

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. H. ZAÏDI a, S. FOHANNO a, R. TAÏAR b, G. POLIDORI a a Laboratoire

Plus en détail

UTILISATION DES SÉDIMENTS VALORISÉS : exemple de la plate-forme expérimentale SOLINDUS pour le pré-traitement des produits de dragage

UTILISATION DES SÉDIMENTS VALORISÉS : exemple de la plate-forme expérimentale SOLINDUS pour le pré-traitement des produits de dragage UTILISATION DES SÉDIMENTS VALORISÉS : exemple de la plate-forme expérimentale SOLINDUS pour le pré-traitement des produits de dragage Dr H. Bréquel, Responsable département Recherche 1 1 /20 CONTEXTE ET

Plus en détail

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Plan de présentation Présentation Saint Dizier environnement Les techniques alternatives La maîtrise

Plus en détail

Claire NOEL Directeur Scientifique

Claire NOEL Directeur Scientifique Bureau d é études en océanographie acoustique SEMANTIC TS Sanary (Var) Claire NOEL Directeur Scientifique Docteur Ingénieur Opérateur sonar Capitaine 200 Plongeur PRO - Modélisation - Traitement du signal

Plus en détail

collection mise au point état initial et prévision d impact dans les documents d incidences milieu aquatique

collection mise au point état initial et prévision d impact dans les documents d incidences milieu aquatique collection mise au point milieu aquatique état initial et prévision d impact dans les documents d incidences 1 PRINCIPES DE LA DEMARCHE.. 10 1.1. CHAMP D APPLICATION.... 12 1.2. UNE DEMARCHE EN QUATRE

Plus en détail

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par.

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par. École Doctorale d Informatique, Télécommunications et Électronique de Paris THÈSE présentée à TÉLÉCOM PARISTECH pour obtenir le grade de DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH Mention Informatique et Réseaux par

Plus en détail

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France Quelle qualité de l air au volant? ---------------------------- Les automobilistes sont nettement plus exposés à la pollution atmosphérique que les piétons, même à proximité des grands axes. Tel est le

Plus en détail

Analyse de la dynamique d un lit fluidisé gaz-solide en interaction acoustique avec son système de ventilation : comparaison théorie/expérience.

Analyse de la dynamique d un lit fluidisé gaz-solide en interaction acoustique avec son système de ventilation : comparaison théorie/expérience. Analyse de la dynamique d un lit fluidisé gaz-solide en interaction acoustique avec son système de ventilation : comparaison théorie/expérience. F.BONNIOL, C. SIERRA, R. OCCELLI AND L. TADRIST Laboratoire

Plus en détail

ASSURER LA QUALITE DES RESULTATS D ESSAI ET D ETALONNAGE Assuring the quality of test and calibration results

ASSURER LA QUALITE DES RESULTATS D ESSAI ET D ETALONNAGE Assuring the quality of test and calibration results ASSURER LA QUALITE DES RESULTATS D ESSAI ET D ETALONNAGE Assuring the quality of test and calibration results Soraya Amarouche Armelle Picau Olivier Pierson Raphaël Deal Laboratoire National de Métrologie

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

Renaturation de l embouchure de la Broye

Renaturation de l embouchure de la Broye AquaVision Engineering Sàrl Constructions Hydrauliques pour un Développement Durable Chemin des Champs-Courbes 1 CH-1024 ECUBLENS Tel. +41 21 691 45 13 / Natel: +41 79 775 17 61 www.aquavision-eng.ch,

Plus en détail

Le polissage par laser

Le polissage par laser B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 B U L L E T I N T E C H N I Q U E N 4 1 Le polissage par laser Contexte Un traitement de surface est généralement réalisé dans le but d améliorer les caractéristiques

Plus en détail

Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé

Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé 1 TGR Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé Simon Munier Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l'environnement (AgroParisTech)

Plus en détail

MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU

MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU Philippe Adam et Nicolas Debiais Jean-René MALAVOI Ingénieur Conseil DIRECTION DE L EAU, DES MILIEUX AQUATIQUES ET DE L AGRICULTURE (DEMAA) SERVICE

Plus en détail

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META)

Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META) Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META) Synthèse des résultats et recommandations F. CLERC 1, C. EYPERT- BLAISON 1, M. GUIMON

Plus en détail

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE Denis DEFAUCHY Gilles REGNIER Patrice PEYRE Amine AMMAR Pièces FALCON - Dassault Aviation 1 Présentation

Plus en détail

Direction de la recherche parlementaire

Direction de la recherche parlementaire Mini bulletin MR-105F LES CARTES DE CRÉDIT À FAIBLE TAUX D INTÉRÊT : UNE INNOVATION Terrence J. Thomas Division de l économie Le 27 janvier 1993 Bibliothèque du Parlement Library of Parliament Direction

Plus en détail

INSTITUT MARITIME DE PREVENTION. For improvement in health and security at work. Created in 1992 Under the aegis of State and the ENIM

INSTITUT MARITIME DE PREVENTION. For improvement in health and security at work. Created in 1992 Under the aegis of State and the ENIM INSTITUT MARITIME DE PREVENTION For improvement in health and security at work Created in 1992 Under the aegis of State and the ENIM Maritime fishing Shellfish-farming Sea transport 2005 Le pilier social

Plus en détail

Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments

Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments .Un préalable indispensable : Caractérisation des sédiments / Connaissance de l impact environnemental Projet CaPMoS : Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments Claire Alary (Mines Douai)

Plus en détail

Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron

Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron PREFET DE l AVEYRON Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron Réunion d information des propriétaires et des exploitants Mercredi 10 décembre 2014 Pourquoi restaurer la continuité

Plus en détail

CLASSIFICATION REPORT OF REACTION TO FIRE PERFORMANCE IN ACCORDANCE WITH EN 13501-1: 2007

CLASSIFICATION REPORT OF REACTION TO FIRE PERFORMANCE IN ACCORDANCE WITH EN 13501-1: 2007 1 Introduction This classification report defines the classification assigned to «Paintable wall covering VELIO : Exclusive Florentine Authentique Easypaint Clean Air Mold X» (as described by the sponsor)

Plus en détail

Population responses to environmental forcing : approaches to model and monitor habitat characteristics

Population responses to environmental forcing : approaches to model and monitor habitat characteristics Approche systémique des pêches Boulogne-sur sur-mer 2008 Population responses to environmental forcing : approaches to model and monitor habitat characteristics Pierre Petitgas (1), M. Huret (1), B. Planque

Plus en détail

CLASSIFICATION REPORT OF REACTION TO FIRE PERFORMANCE IN ACCORDANCE WITH EN 13501-1: 2007

CLASSIFICATION REPORT OF REACTION TO FIRE PERFORMANCE IN ACCORDANCE WITH EN 13501-1: 2007 1 Introduction This classification report defines the classification assigned to «Paintable wall covering EKOTEX : Exclusief Ecologisch Sprint Excellent Schone Lucht Hygiëne» (as described by the sponsor)

Plus en détail

Galion: Le lidar éolien ultime

Galion: Le lidar éolien ultime Galion: Le lidar éolien ultime galionlidar.com Le Galion Le lidar éolien ultime Le Galion est un lidar perfectionné destiné à la visualisation et à la mesure de la vitesse, de la direction et du comportement

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal DL Lyon : G. Bièvre DL Autun : A. Brach, D. Goutaland, M. Massardi, G. Monnot David GOUTALAND CETE de Lyon

Plus en détail

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage M. Prévost Version V2/ nov 2006 Structure du cours Partie 1 : Introduction Partie 2 : Mise en contact de Gaz et de

Plus en détail

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES E. Fransolet, M. Crine, G. L Homme, Laboratoires de Génie Chimique, P. Marchot, D. Toye. Université

Plus en détail

LE BATON D ISHANGO. Une machine à calculer vieille de 20 000 ans...

LE BATON D ISHANGO. Une machine à calculer vieille de 20 000 ans... LE BATON D ISHANGO Une machine à calculer vieille de 20 000 ans... Les collections du Muséum des Sciences naturelles à Bruxelles abritent un artefact aussi unique que remarquable : le bâton d Ishango.

Plus en détail

Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence?

Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence? MFTRANSPARENCY FONDAMENTAUX DE LA FIXATION DES PRIX Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence? Le taux d intérêt est l une des composantes principales du coût d un crédit. Ce concept

Plus en détail

FAQ Foire aux questions. Sur cette page, vous trouverez les réponses à toutes vos questions relatives aux études de la musique en Europe.

FAQ Foire aux questions. Sur cette page, vous trouverez les réponses à toutes vos questions relatives aux études de la musique en Europe. FAQ Foire aux questions Sur cette page, vous trouverez les réponses à toutes vos questions relatives aux études de la musique en Europe. FAQ Foire aux questions POURQUOI MOI? 1. Pourquoi entreprendre des

Plus en détail

Avancées et reculs des mangroves guyanaises: bilan par analyse spatiale sur plusieurs décennies

Avancées et reculs des mangroves guyanaises: bilan par analyse spatiale sur plusieurs décennies Oral Master 2, Fonctionnement des Ecosystèmes Naturels et cultivés, 10 juin 2009 Avancées et reculs des mangroves guyanaises: bilan par analyse spatiale sur plusieurs décennies Elodie Blanchard Encadrant:

Plus en détail

Présentation des projets de recherche BLOWOUT et METANE. Journée technique du Cedre. Brest 14 novembre 2013

Présentation des projets de recherche BLOWOUT et METANE. Journée technique du Cedre. Brest 14 novembre 2013 Présentation des projets de recherche BLOWOUT et METANE Journée technique du Cedre Brest 14 novembre 2013 1 Déroulement Fiches techniques Contexte Description technique Démonstration Questions 2 Fiches

Plus en détail

Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle

Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle 7ème Journée de restitution des résultats de l Observatoire du Patrimoine Naturel Marais poitevin jeudi

Plus en détail

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F)

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) LIGNES DIRECTRICES POUR LE PARCOURS À OBSTACLES VERSION 4.1 CANADIENNE-FRANÇAISE Les activités d entraînement et d évaluation du WSP-F 4.1 peuvent se dérouler

Plus en détail

TEPZZ 568448A_T EP 2 568 448 A1 (19) (11) EP 2 568 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006.

TEPZZ 568448A_T EP 2 568 448 A1 (19) (11) EP 2 568 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006. (19) TEPZZ 68448A_T (11) EP 2 68 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 13.03.2013 Bulletin 2013/11 (1) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006.01) (21) Numéro de dépôt:

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

L évolution du trait de côte : un bon indicateur de la dynamique sédimentaire de l avant côte? Le cas du Languedoc-Roussillon

L évolution du trait de côte : un bon indicateur de la dynamique sédimentaire de l avant côte? Le cas du Languedoc-Roussillon XIII èmes Journées Nationales Génie Côtier Génie Civil Dunkerque, 2-4 juillet 2014 DOI:10.5150/jngcgc.2014.029 Editions Paralia CFL disponible en ligne http://www.paralia.fr available online L évolution

Plus en détail

RULE 5 - SERVICE OF DOCUMENTS RÈGLE 5 SIGNIFICATION DE DOCUMENTS. Rule 5 / Règle 5

RULE 5 - SERVICE OF DOCUMENTS RÈGLE 5 SIGNIFICATION DE DOCUMENTS. Rule 5 / Règle 5 RULE 5 - SERVICE OF DOCUMENTS General Rules for Manner of Service Notices of Application and Other Documents 5.01 (1) A notice of application or other document may be served personally, or by an alternative

Plus en détail

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes Chapitre Caractéristiques des ondes Manuel pages 31 à 50 Choix pédagogiques Le cours de ce chapitre débute par l étude de la propagation des ondes progressives. La description de ce phénomène est illustrée

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

3Typologie des opérations. 1Postulats et principes. 2Les principaux dysfonctionnements MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU

3Typologie des opérations. 1Postulats et principes. 2Les principaux dysfonctionnements MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU 1Postulats et principes généraux des opérations de restauration 2Les principaux dysfonctionnements à l origine des opérations de restauration 3Typologie

Plus en détail

Sommaire 3.4. CRUE SUR UN PETIT BASSIN VERSANT... 19 3.6. INTUMESCENCE - DYSFONCTIONNEMENT D OUVRAGES HYDRAULIQUES...22

Sommaire 3.4. CRUE SUR UN PETIT BASSIN VERSANT... 19 3.6. INTUMESCENCE - DYSFONCTIONNEMENT D OUVRAGES HYDRAULIQUES...22 Préambule La collection des guides de l ASN regroupe les documents à destination des professionnels intéressés par la réglementation en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection (exploitants, utilisateurs

Plus en détail

La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques

La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques Par Philippe PARENT Institution des Wateringues Par Philippe PARENT Institution

Plus en détail

COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION. Brussels, 18 September 2008 (19.09) (OR. fr) 13156/08 LIMITE PI 53

COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION. Brussels, 18 September 2008 (19.09) (OR. fr) 13156/08 LIMITE PI 53 COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION Brussels, 18 September 2008 (19.09) (OR. fr) 13156/08 LIMITE PI 53 WORKING DOCUMENT from : Presidency to : delegations No prev. doc.: 12621/08 PI 44 Subject : Revised draft

Plus en détail

Laboratory accredited by the French Home Office (official gazette date February 5 th, 1959, modified) Valid five years from August 27 th, 2013

Laboratory accredited by the French Home Office (official gazette date February 5 th, 1959, modified) Valid five years from August 27 th, 2013 CLASSIFICATION REPORT OF REACTION TO FIRE PERFORMANCE IN ACCORDANCE WITH THE EUROPEAN STANDARD EN 350-+A: 203 and in compliance with the French Home Office Regulation dated November 2 st, 2002 concerning

Plus en détail

CATALOGUE DES FORMATIONS

CATALOGUE DES FORMATIONS CATALOGUE DES FORMATIONS 2009 CONDUITE DES PRESSES A GRANULER OUVERT A TOUS 2 sessions : 13 Janvier et 09 Juin 2009 Adhérent : 592 TTC/personne (495 H.T.) Non Adhérent : 828,82 TTC/personne (693 H.T.)

Plus en détail

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com Projet SETHER Appel à projets 2008 Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com SETHER STOCKAGE D ELECTRICITÉ SOUS FORME THERMIQUE À HAUTE TEMPÉRATURE Partenaires : POWEO, SAIPEM, CEA, CNAM, GEMH,

Plus en détail

Projet de synthèse de l'électronique analogique : réalisation d'une balance à jauges de contrainte

Projet de synthèse de l'électronique analogique : réalisation d'une balance à jauges de contrainte J3eA, Journal sur l enseignement des sciences et technologies de l information et des systèmes, Volume 4, HorsSérie 2, 20 (2005) DOI : http://dx.doi.org/10.1051/bibj3ea:2005720 EDP Sciences, 2005 Projet

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers

La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers Symposium on Innovation and Technology in The Phosphate Industry - SYMPHOS May 6-10, 2013 Agadir, Marocco La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers Méthodes et Technologies

Plus en détail

Training programme on flow measurements 1st part : Selection of gaging site River hydraulic elements

Training programme on flow measurements 1st part : Selection of gaging site River hydraulic elements WMO / OMM Niger Basin Authority Niger-HYCOS and Volta-HYCOS projects Training programme on flow measurements 1st part : Selection of gaging site River hydraulic elements IRD - Unité OBHI (Observatoires

Plus en détail

La détection en mer sous la surface pendant l accident de Deepwater Horizon

La détection en mer sous la surface pendant l accident de Deepwater Horizon La détection en mer sous la surface pendant l accident de Deepwater Horizon Richard Camilli Woods Hole Oceanographic Institution Dept of Applied Ocean Physics and Engineering Deep Submergence Laboratory

Plus en détail

The impacts of m-payment on financial services Novembre 2011

The impacts of m-payment on financial services Novembre 2011 The impacts of m-payment on financial services Novembre 2011 3rd largest European postal operator by turnover The most diversified European postal operator with 3 business lines 2010 Turnover Mail 52%

Plus en détail

Protocoles pour le suivi des pontes de tortues marines dans le cadre de Protomac. Professeur Marc Girondot

Protocoles pour le suivi des pontes de tortues marines dans le cadre de Protomac. Professeur Marc Girondot Muséum National d'histoire Naturelle de Paris Département de Systématique et Evolution Laboratoire des Reptiles et Amphibiens 25 rue Cuvier 75005 Paris & Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution

Plus en détail

Sillage Météo. Notion de sillage

Sillage Météo. Notion de sillage Sillage Météo Les représentations météorologiques sous forme d animation satellites image par image sont intéressantes. Il est dommage que les données ainsi visualisées ne soient pas utilisées pour une

Plus en détail

Intégration de la performance énergétique dans les processus de gestion de patrimoines. Projets pilotes EPI-CREM. immobiliers

Intégration de la performance énergétique dans les processus de gestion de patrimoines. Projets pilotes EPI-CREM. immobiliers 4 Intégration de la performance énergétique dans les processus de gestion de patrimoines Projets pilotes EPI-CREM immobiliers Introduction Le projet EPI-CREM 1 vise de manière globale l amélioration de

Plus en détail

LE RÔLE DE LA STATISTIQUE DANS UN PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION

LE RÔLE DE LA STATISTIQUE DANS UN PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION LE RÔLE DE LA STATISTIQUE DANS UN PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION Sylvie Gervais Service des enseignements généraux École de technologie supérieure (sylvie.gervais@etsmtl.ca) Le laboratoire des condensateurs

Plus en détail

Efficace et ciblée : La surveillance des signaux de télévision numérique (2)

Efficace et ciblée : La surveillance des signaux de télévision numérique (2) Efficace et ciblée : La surveillance des signaux de télévision numérique (2) La première partie de cet article publié dans le numéro 192 décrit la méthode utilisée pour déterminer les points de surveillance

Plus en détail

Mémoire de PFE : Maintenance des Installations Fixes de Traction Electrique Ferroviaire de Bourgogne Franche Comté

Mémoire de PFE : Maintenance des Installations Fixes de Traction Electrique Ferroviaire de Bourgogne Franche Comté Résumé Mémoire de PFE : Maintenance des Installations Fixes de Traction Electrique Ferroviaire de Bourgogne Franche Comté Juin 2011 Raphaël DAVID INSA de Strasbourg - Spécialité Génie Electrique, Option

Plus en détail

PROSPECTUS. PROSPECTUS 14 valable à compter du 01.01.2010

PROSPECTUS. PROSPECTUS 14 valable à compter du 01.01.2010 20 PROSPECTUS PROSPECTUS 14 valable à compter du 01.01.2010 Article 47 2 de la loi du 4 août 1992 relative aux Crédits Hypothécaires et l article 4 de l Arrêté royal du 5 février 1993 portant diverses

Plus en détail

Les contraintes de financement des PME en Afrique : le rôle des registres de crédit

Les contraintes de financement des PME en Afrique : le rôle des registres de crédit Les contraintes de financement des PME en Afrique : le rôle des registres de crédit Ondel ansek Kay Sommaire Il ressort du débat sur le développement économique de l Afrique subsaharienne (ASS) que les

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

AVIS DE COURSE. Nom de la compétition : CHALLENGE FINN OUEST TOUR 3 Dates complètes : 14, 15 et 16 mai 2015 Lieu : Saint Pierre Quiberon

AVIS DE COURSE. Nom de la compétition : CHALLENGE FINN OUEST TOUR 3 Dates complètes : 14, 15 et 16 mai 2015 Lieu : Saint Pierre Quiberon AVIS DE COURSE Nom de la compétition : CHALLENGE FINN OUEST TOUR 3 Dates complètes : 14, 15 et 16 mai 2015 Lieu : Saint Pierre Quiberon Autorité Organisatrice : Société des Régates Saint Pierre Quiberon

Plus en détail

Etude de l évolution du trait de côte du littoral des Bouches-du-Rhône au regard de l érosion marine

Etude de l évolution du trait de côte du littoral des Bouches-du-Rhône au regard de l érosion marine Etude de l évolution du trait de côte du littoral des Bouches-du-Rhône au regard de l érosion marine Contexte de la mission Connaissance, compréhension et anticipation des phénomènes d érosion et de submersion

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer ÉOLIENNES OFFSHORE DU CALVADOS avril 2013 Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer Synthèse d étude relative à la protection des câbles Sommaire 1. CONTEXTE ET OBJECTIF DE L ETUDE...

Plus en détail

Site d étude. Résultats

Site d étude. Résultats Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude

Plus en détail

Les pratiques de simulation de crise: enquête auprès de quarante-trois grands établissements financiers

Les pratiques de simulation de crise: enquête auprès de quarante-trois grands établissements financiers Ingo Fender (+41 61) 280 9458 ingo.fender@bis.org Michael S. Gibson (+1 202) 452 2495 michael.s.gibson@frb.gov Les pratiques de simulation de crise: enquête auprès de quarante-trois grands établissements

Plus en détail

www.cpie.fr La morphologie des cours d eau Sensibiliser des usagers des cours d eau à l entretien des berges CPIE Bugey-Genevois

www.cpie.fr La morphologie des cours d eau Sensibiliser des usagers des cours d eau à l entretien des berges CPIE Bugey-Genevois www.cpie.fr DOSSIER CPIE EN ACTION Sensibiliser des usagers des cours d eau à l entretien des berges CPIE Bugey-Genevois La morphologie des cours d eau (hydromorphologie) Principes physiques, approche

Plus en détail

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives L IRSN et la surveillance de l environnement Etat des lieux et perspectives Didier CHAMPION et Jean-Marc PERES Journées SFRP Paris 23-24 septembre 2009 Objectifs de la surveillance de l environnement 2

Plus en détail

La Recherche du Point Optimum de Fonctionnement d un Générateur Photovoltaïque en Utilisant les Réseaux NEURO-FLOUS

La Recherche du Point Optimum de Fonctionnement d un Générateur Photovoltaïque en Utilisant les Réseaux NEURO-FLOUS Rev. Energ. Ren. : Chemss 2000 39-44 La Recherche du Point Optimum de Fonctionnement d un Générateur Photovoltaïque en Utilisant les Réseaux NEURO-FLOUS D.K. Mohamed, A. Midoun et F. Safia Département

Plus en détail

Applications of Earth Observation for Disaster Risk Management

Applications of Earth Observation for Disaster Risk Management Satellite Earth Observation & Disaster Risks Applications of Earth Observation for Disaster Risk Management Hicham EZZINE, Regional Centre for Disaster Risk Reduction Data Info. INRODUCTION INRODUCTION

Plus en détail

Mesure de la surface spécifique

Mesure de la surface spécifique Mesure de la surface spécifique Introducing the Acorn Area TM Acorn Area est un instrument révolutionnaire conçu pour mesurer la surface spécifique des nanoparticules en suspension dans un liquide. Utilisant

Plus en détail

Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains

Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains Contexte Les communes littorales métropolitaines hébergent plus de 6 millions d habitants et ont

Plus en détail

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS MARTIN S. *, DELAHAYE F. ** Bureau d études E3C 2 rue Léon Patoux CS 50001 51664 REIMS CEDEX * Mr Stéphane MARTIN, Directeur

Plus en détail

KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2B RENDRE MON RESTAURANT ACCESSIBLE

KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2B RENDRE MON RESTAURANT ACCESSIBLE KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2B RENDRE MON RESTAURANT ACCESSIBLE RAPPEL : Pour les ERP classés 1, 2, 3, 4e catégorie

Plus en détail

Fonctions linéaires et affines. 1 Fonctions linéaires. 1.1 Vocabulaire. 1.2 Représentation graphique. 3eme

Fonctions linéaires et affines. 1 Fonctions linéaires. 1.1 Vocabulaire. 1.2 Représentation graphique. 3eme Fonctions linéaires et affines 3eme 1 Fonctions linéaires 1.1 Vocabulaire Définition 1 Soit a un nombre quelconque «fixe». Une fonction linéaire associe à un nombre x quelconque le nombre a x. a s appelle

Plus en détail