SYNDICAT MIXTE D AMENAGEMENT DE LA VALLEE DE LA DURANCE ETUDE GENERALE DE LA DURANCE ENTRE SERRE-PONÇON ET L ESCALE DIAGNOSTIC ET PISTES DE GESTION

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1 SOMMAIRE INTRODUCTION MECANISMES ELEMENTAIRES ET CAUSES DE L EVOLUTION LE REGIME DES EAUX UNE DIMINUTION MAJEURE DE LA CAPACITE DE TRANSPORT DES GRAVIERS LES APPORTS SOLIDES AUX CONFLUENCES LE ROLE ACCRU DES SEDIMENTS FINS L ALLUVIONNEMENT DES RETENUES DE MOYENNE DURANCE LES EMPREINTES MORPHOLOGIQUES DURABLES DES EXTRACTIONS L'EVOLUTION RAPIDE ET RADICALE DES MILIEUX ALLUVIAUX LES OPERATIONS D'ESSARTEMENT DIAGNOSTIC ET ENJEUX PERCEPTION ACTUELLE DES RIVERAINS TENDANCES D EVOLUTION DU LIT LES RISQUES LIES AUX CRUES UN PATRIMOINE ECOLOGIQUE PEU VALORISE CONSEQUENCES DU REGIME DE DEBIT RESERVE SUR LE MILIEU AQUATIQUE LES AFFLUENTS DU GAPENÇAIS : DES PROBLEMATIQUES PROPRES52 3. ORIENTATIONS DE GESTION LATITUDES SUR LA GESTION DES DEBITS GESTION DE LA LARGEUR ET DE L EMPRISE DES ESSARTEMENTS GESTION DES GRAVIERS PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS VALORISATION DES MILIEUX ooo SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE A

2 INTRODUCTION La Durance entre Serre-Ponçon et L Escale est marquée par l aménagement de Serre-Ponçon à l amont et la dérivation hydroélectrique qui le prolonge à l aval. Espace peu habité, régime fortement artificialisé, atténuation de la perception du risque de crue, développement de la végétation, exploitation souvent peu maîtrisée des graviers, usages de loisirs encore confidentiels, absence d une gestion coordonnée : la Durance sur ce tronçon a été relativement oubliée jusqu à ces dernières années. La démarche du Contrat de Rivière du Val de Durance est l occasion d une prise de conscience des enjeux réels de ce tronçon : Enjeux environnementaux : les profondes transformations qu a connues la Durance ont permis le développement de milieux nouveaux, souvent très riches, mais qui restent très évolutifs, dans un contexte de débit réservé ; Enjeux de sécurité : les fortes crues, plus rares, sont d autant plus surprenantes pour les riverains que les conditions d écoulement se sont souvent détériorées, comme l ont montré les débordements à Sisteron. L accumulation de sédiments au débouché des affluents et dans les retenues est ainsi perçue comme une menace forte, qui appelle une gestion spécifique ; Enjeux d usage : si la gestion de la ressource en eau n est pas ici cruciale, le développement des attentes d usages de loisirs conduit à une forte demande de pérennisation des plans d eau de gravière et à des risques de conflits avec la préservation de la qualité des milieux aquatiques. Le présent rapport présente, sur la base de l état des lieux élaboré au printemps 2004, le diagnostic du fonctionnement de la Durance sur ce tronçon, et décline les pistes de gestion qui permettront d atteindre un fonctionnement plus satisfaisant. Le premier chapitre décrit les mécanismes en jeu qui commandent les évolutions et le fonctionnement actuel de la Durance. Le second chapitre expose le diagnostic de la situation actuelle et ses principaux dysfonctionnements, et les tendances d évolution qui sont à l œuvre, en les mettant en regard des enjeux et des attentes des riverains. Le troisième chapitre décline les pistes de gestion. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 2

3 1. MECANISMES ELEMENTAIRES ET CAUSES DE L EVOLUTION 1.1. LE REGIME DES EAUX Le secteur de Durance entre Serre-Ponçon et L Escale avait été localement équipé pour l hydroélectricité dès le début du 20 ème siècle. La chute de Ventavon (80 m 3 /s) avait été aménagée dès 1909, prolongée en 1926 jusqu au Poët. Ce tronçon connaissait alors un régime de débit réservé environ un jour sur deux (la capacité de la dérivation étant dépassée le reste du temps). SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 3

4 Mais le régime hydrologique et morphologique a été totalement modifié à partir de la mise en eau du barrage de Serre-Ponçon (1961), puis de l aménagement des chutes successives conduit de 1961 à 1976 (complété en 1984 par l aménagement de St-Sauveur sur le Buëch). Le débit d équipement général de la chaîne hydroélectrique est 250 m 3 /s. Le barrage de Serre-Ponçon est équipé à 320 m 3 /s, la retenue d Espinasses, à l aval immédiat du barrage, jouant le rôle de bassin de démodulation UNE REDUCTION DES DEBITS EN DURANCE La régulation par la retenue de Serre-Ponçon et surtout la dérivation hydroélectrique ont fortement réduit les débits en Durance, surtout à l amont du Buëch. Les déversés à Espinasses, au pied de Serre-Ponçon sont très rares : un débit de 200 m 3 /s, qui était dépassé à ce niveau 25 jours par an, ne l a plus été que 10 jours en 40 ans. Les apports du bassin intermédiaire restent limités, et ne permettent qu un accroissement assez faible des débits en Durance. Le Buëch joue un rôle beaucoup plus important, mais les débits restent profondément modifiés dans les tronçons court-circuités SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 4

5 Le débit de 200 m 3 /s n est dépassé que 1,8 jours/an à l aval du barrage de St- Lazare, contre 50 jours/an avant aménagement. Débits classés entre Serre-Ponçon et l'escale 1 jour/an Serre-Ponçon (débits naturels) Durance à l'escale (naturel) Déversés à Espinasses Déversés à La Saulce Débits actuels à l'amont du Buëch Débits actuels à l'aval de St-Lazare Déversés à l'escale Débit (m3/s) jour/an Fréquence de dépassement UN REGIME DE DEBIT RESERVE Le débit réservé dans les tronçons court-circuités est de 2 m 3 /s environ. En dehors des périodes de déversés aux barrages (lorsque les apports du bassin dépassent la capacité de la dérivation, ou lors d interruptions techniques de la dérivation), le débit réservé que doit garantir EDF est de 2,1 m 3 /s à l aval d Espinasses, 2,2 m 3 /s à l aval de La Saulce, de 2,9 m 3 /s à l aval de St-Lazare. A cela s ajoutent les débits destinés à assurer la satisfaction des droits d eau. La situation n est pas absolument clarifiée, et l étude des «Usages de l Eau» en préparation devra apporter des analyses détaillées. Toutefois, il semble que toutes les prises d eau officielles ont été reportées sur le canal, et qu il n y a pas de déversements supplémentaires à ce titre. Les apports du bassin versant intermédiaire doivent probablement augmenter de manière significative le débit réservé. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 5

6 A l amont de la Saulce, le bassin intermédiaire (700 km²) doit apporter en moyenne de 10 à 15 m 3 /s (de 15 à 20 l/s/km²). En étiage hivernal sévère, les apports doivent encore atteindre 2 m 3 /s (3 l/s/km²). Les apports d étiage d été doivent atteindre des valeurs similaires (étiage moyen : 2,5 l/s/km² sur le Buëch). Entre la Saulce et Sisteron, le bassin intermédiaire est presque aussi grand (520 km²). Des prélèvements non contrôlés réduisent en revanche le débit à certaines périodes. Commentaire [CD1] : Il faut absolument savoir ce que l on a réellement comme débit en Durance (des jaugeages ne devaient-ils pas être réalisés? n en existent-ils pas? Il s agit notamment de prélèvement pour l arrosage «antigel» des vergers au printemps, assurés pour partie par des prélèvements directs ou indirects (via des plans d eau d extraction) en Durance UNE DIMINUTION DE LA FREQUENCE DES CRUES Les déversements à Serre-Ponçon ont été extrêmement rares depuis 40 ans Les crues moyennes (d ordre décennal) sont formées par le seul bassin versant intermédiaire et ne prennent de l ampleur qu à l aval du Buëch Une crue majeure sur une retenue de Serre-Ponçon très remplie pourra conduire à des déversements importants. A l origine, la retenue de Serre-Ponçon n a pas été conçue dans le but d écrêter les crues : l écrêtement effectif que l on peut observer n est que le résultat de la grande capacité du réservoir et du mode de gestion consistant à optimiser la ressource en eau. Après les crues de 1994, la consigne de crue a été modifiée pour retarder la crue de la Durance par rapport à celle du Buëch, et éviter ainsi le cumul des deux ondes de crue. Dans ce but, une tranche de 2 m a été dégagée pour cette gestion en crue. L effet de la retenue dépendra fortement de son niveau de remplissage au début de l épisode : si la retenue est plutôt en situation haute, l écrêtement restera modéré, et le débit déversé encore important. En revanche, en situation basse, toutes les crues sont totalement absorbées. Pour la crue de 1856 (plus forte crue connue, estimée à 2000 m 3 /s), les simulations donnent un débit sortant de 1600 m 3 /s sur lac haut, de 700 m 3 /s sur lac moyen, et un débit nul sur lac bas. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 6

7 Ecrêtement des crues dans la retenue de Serre-Ponçon - Crue de Crue de 1856, débits entrants Consigne de déstockage, hypothèse de remplissage haute Consigne de déstockage, hypothèse de remplissage moyenne Débit (m3/s) Temps (h) La prise en compte de ces différents scénarios permet de proposer des valeurs des débits caractéristiques aux différents points du secteur d étude. Même si la retenue de Serre-Ponçon n a pas pour fonction l écrêtement des crues, il serait excessivement pessimiste de ne pas tenir compte du rôle important que jouera de fait la retenue dans la plupart des cas. La probabilité d une crue majeure est ainsi sensiblement réduite, même si elle n est pas nulle. On estime que la crue centennale effective actuelle au pied de Serre-Ponçon est de 1000 m 3 /s contre 1900 m 3 /s avant aménagement. Ce gain s atténue à l aval du Buëch. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 7

8 Durance entre Serre-Ponçon et l'escale Synthèse des débits caractéristiques BV Q10 Q100 A10 A100 km² m3/s m3/s naturel Durance Serre-Ponçon naturel Durance La Saulce naturel Durance amont Buëch naturel Durance Sisteron naturel Durance Escale BVI seul Durance La Saulce BVI seul Durance amont Buëch BVI seul Durance Sisteron BVI seul Durance Escale état aménagé Durance aval Serre-Ponçon état aménagé Durance La Saulce état aménagé Durance amont Buëch état aménagé Durance Sisteron état aménagé Durance Escale Blanche Clapouse Avance Luye Rousine Déoule Beynon Sasse Buëch Jabron Vançon BVI : bassin versant intermédiaire, sans déversement à Serre-Ponçon 1.2. UNE DIMINUTION MAJEURE DE LA CAPACITE DE TRANSPORT DES GRAVIERS Les déversements à Serre-Ponçon sont exceptionnels, et seul le bassin intermédiaire contribue à la formation de petites crues. La régulation des crues ordinaires par la retenue de Serre-Ponçon (qui est l une des plus grandes retenues d Europe avec une capacité de 1,2 milliards de m 3 ) et la dérivation des eaux par le canal usinier ont fortement réduit les débits capables de remobiliser les graviers du lit de la Durance. La capacité naturelle de transit des graviers était de l ordre de m 3 /an à Serre-Ponçon, m 3 /an à l aval du Buëch. La capacité de transport des graviers a été diminuée d un facteur 100 à l amont du Buëch, d un facteur 25 à l aval, par la modification du régime hydrologique. Pour un diamètre moyen de 55 mm, typique des graviers et galets de la Durance, la capacité de transport actuelle avoisine 1000 à 2000 m 3 /an à l amont de Sisteron, 6000 à 8000 m 3 /an à l aval. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 8

9 Lieu Pente Dm = 55 mm Aval Espinasses 3,8 Pente naturelle 1300 idem 7,0 Pente forte liée aux extractions aval 6100 Aval Bréziers 3,8 Pente naturelle 1400 Trois Lacs 3,8 Pente naturelle 1600 idem 3,4 Pente réduite actuelle 1200 Aval Avance 3,4 Pente naturelle 1300 Aval Luye 3,4 Pente naturelle 1600 Aval Rousine 3,4 Pente naturelle 2000 Aval La Saulce 3,4 Pente naturelle 1500 idem 4,0 Pente forte liée aux extractions aval 2500 Aval Déoule 4,0 Pente naturelle 2800 idem 2,8 Pente abaissée 900 Aval Sasse 2,8 Pente naturelle 1700 idem 5,0 Pente aval immédiat du cône 8000 Amont Sisteron 3,3 Pente entre Sasse et Sisteron 2800 Aval Sisteron 2,5 Pente naturelle 6400 Aval Jabron 2,5 Pente naturelle 8200 Les débits morphologiquement actifs ne sont dépassés aujourd hui qu environ un jour par an en moyenne. Si l on retient une débit de 100 m 3 /s comme seuil d un transport solide notable, on observe que : Ce débit était atteint avant aménagement environ 100 jours par an Il n a été observé que 0,5 jours/an en moyenne à l aval d Espinasses (en fait sur deux épisodes entre 1974 et 2000 : 7 jours en 1977 et 8 jours en 1983) Même avec les apports de l Avance, de la Luye et des autres affluents du secteur, il n est dépassé qu un peu moins de 1 jour/an à l entrée de la retenue de la Saulce, de même qu à l aval du barrage Il est atteint 1 jour/an à l amont du Buëch Les apports du Buëch porte sa fréquence à 27 j/an, mais la dérivation des eaux à St-Lazare et l Escale réduit sa fréquence à 6 j/an dans les tronçons court-circuités. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 9

10 Il s ensuit une très faible mobilité du lit : les formes du lit au moment de la mise en eau des dérivations sont restées figées jusqu à aujourd hui. Les évolutions constatées que nous analysons ci-après procèdent toujours de causes exogènes, c est à dire distinctes du mécanisme du transport solide de fond (impact des extractions, enlimonnement de certains secteurs, dépôts aux confluences des torrents, ) LES APPORTS SOLIDES AUX CONFLUENCES LES MECANISMES EN JEU La plupart des affluents ont une forte activité morphologique. On peut classer les affluents du secteur en trois grands types : Les torrents actifs (Clapouse, Théüs, ) caractérisés par une érosion active du bassin versant, une forte pente et des apports souvent massifs sur de courts épisodes Les rivières en tresse (Buëch, Sasse, Jabron, Vançon), où les apports solides importants sont régulés tout au long du cours, et deviennent ainsi mieux répartis dans le temps Les rivières à héritage glaciaire (Luye et Avance) qui drainent des vallées façonnées par les diffluences glaciaires il y a ans, où la continuité du transit des graviers n est pas encore assurée (ruptures de pente, dépôts au débouché des torrents dans la vallée principale souvent marécageuse, ) : ces rivières amènent comparativement peu de sédiments grossiers à la Durance. Affluent Bassin versant km² Pente ( ) Apports grossiers m 3 /an Apports spécifiques m 3 /an/km² Remarque Blanche Bilan des dépôts observés Trente-Pas / Bilan des dépôts observés Théüs Curages annuels réalisés Clapouse ? 100? Bilan volumétrique difficile en raison des fréquents curages Bréziers à 2000? 100 à 200? Bilan volumétrique réévalué Avance <1000 < 10? Apports grossiers très faibles Luye ? 20/30? Apports grossiers faibles Evaluation par ratio Rousine / /20 40 à 50 sur le seul Baudon? Bilan volumétrique : ratio faible, mais seul le Baudon apporte des sédiments grossiers SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 10

11 Affluent Bassin versant km² Pente ( ) Apports grossiers m 3 /an Apports spécifiques m 3 /an/km² Remarque Déoule / 7 000? 50 à 100? Estimation par ratio Sasse 320 (13)* 7.3 Buëch 1490 (40)* 16 Jabron 200 (9)* / Calculs validés par l évaluation des dépôts au confluent (environ m 3 en 22 ans) / / 58 Calculs (ordre de grandeur cohérent avec l alluvionnement observé de la retenue de St- Sauveur, en tenant compte de la différence de bassin) ? 50 Calcul Vançon Calcul et bilan volumétrique concordants * : les chiffres entre parenthèse correspondent aux pentes «naturelles» avant exhaussement des cônes de déjection. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 11

12 Rousine Beaudon Luye Avance Trente-Pas Merdarel Théüs Beynon Déoule Bréziers Clapouse Blanche Buëch Sasse Apports par les affluents Torrents Vançon Jabron Rivières en tresse Rivières à héritage glaciaire Les apports grossiers des affluents ne peuvent plus être repris par la Durance. Les apports de la plupart des affluents dépassent la capacité résiduelle de transport de la Durance. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 12

13 Secteur Capacité de transport par charriage actuelle (m 3 /an) Apports des affluents (m 3 /an) Espinasses / La Saulce 1000 à La Saulce / amont Sisteron 1000 à Retenue de St-Lazare 6000 maximum (correspondant aux déversés qui ne sont pas tous accompagnés d un effacement du barrage) St-Lazare / Salignac Retenue de l Escale (effacement du barrage techniquement impossible en l absence de vanne à l entrée du canal) Seuls peuvent être reprise une fraction des graviers les plus petits (diamètre typique : 20 mm), qui sont transportés sur quelques centaines de mètres, voire quelques kilomètres au maximum (Sasse, Buëch). Les épisodes de crue majeurs peuvent toutefois reprendre les dépôts, mais en les étalant sur des longueurs limitées. Dans des conditions moyennes de pente, les crues observées depuis l aménagement n ont eu qu une capacité de transport modérée : Crue Capacité de transport (3,7 50 mm) Espinasses, juin m 3 Espinasses, juin m 3 La Saulce, octobre m 3 La Saulce, octobre La Saulce, novembre m 3 La Saulce, juin m 3 La Saulce, novembre m 3 La capacité de transport a pu être localement plus forte, lorsque la pente le permettait (par exemple au pied d Espinasses, où la pente atteint localement 7 en raison d importantes extractions passées). SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 13

14 Erosion du cône du torrent de Trente-Pas lors de la crue de 1977 De tels épisodes ont pu dégager les confluences des torrents où les accumulations étaient modérées : ce fut le cas des confluences du secteur de Rochebrune, dégagées lors des déversés de 1977 et En revanche, ces crues n ont permis qu une reprise très partielle des dépôts importants accumulés sur le Sasse (de l ordre de m 3 ). Elles ont du contribuer toutefois à l étalement d une fraction des apports sur quelques kilomètres à l aval. Une crue majeure (crue type 1856, d ordre centennal, survenant sur une retenue de Serre-Ponçon pleine) aurait une capacité de transport qui dépasserait m 3 : elle serait à l origine de réajustements importants au droit des confluents. L exhaussement des confluences est une tendance généralisée, mais très inégale selon les affluents. La Luye et l Avance, qui ont des apports grossiers assez faibles, ne donnent pas lieu à des évolutions sensibles. Sur les affluents d amont, l exhaussement a été masqué par des curages (Clapouse, Théüs, ) ou des extractions au confluent (Déoule) : les exhaussements observés par rapport à la situation initiale au moment de l aménagement ne dépassent guère 1 à 2 m. Sur les affluents d aval, les exhaussements sont plus importants : 3 m sur le Sasse, 2 à 3 m au confluent du Buëch (avec une situation particulière, dans la retenue de St-Lazare, sur laquelle nous reviendrons), 2 à 3 m sur le Jabron (en partie masqué par des extractions antérieures). SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 14

15 Dépôts de graviers au confluent du Jabron, repoussant la Durance sur sa rive gauche En l absence de curages, l exhaussement des confluences est une tendance inéluctable qui pourrait prendre des proportions importantes. La Durance n ayant pas la capacité de reprendre les apports, leur dépôt est inévitable. En l absence de crues, le dépôt reste localisé au droit de la confluence. Les crues ne conduisent en fait qu à un étalement des apports à l aval, et donc à une répartition de l exhaussement sur un tronçon plus important. L exhaussement se poursuivra jusqu à ce que l augmentation de la pente donne à la Durance une capacité de transport similaire aux apports des affluents. Par exemple, à la confluence du Théüs et du Clapouse, il faudrait une pente de 8 (contre 4 environ aujourd hui) pour assurer le transport des apports des deux torrents (de l ordre de m 3 /an). Ainsi, pour assurer la continuité du transit sur 2 km jusqu à l aval des Trois Lacs, il faudrait atteindre un exhaussement de 8 m! La Durance serait plus haute que les digues Confluence du Sasse en 1979 (4 ans après la mise en eau de la dérivation) photo EDF SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 15

16 De même, au débouché du Sasse, la pente de la Durance suivant laquelle se forme le dépôt est de l ordre de 5 (alors que la pente naturelle antérieure était 3 ) : il faudrait donc un exhaussement supplémentaire de 5 m pour assurer le transit des apports du Sasse jusqu aux Coudoulets, à l entrée de Sisteron LES CONSEQUENCES HYDRAULIQUES Ces dépôts réduisent la capacité d écoulement des crues tant sur la Durance que sur l affluent lui-même. Il est bien certain que cet exhaussement du lit, s il n est pas contrôlé par des curages, conduira à des risques de débordements de plus en plus fréquents, notamment dans les secteurs endigués : c est ce qui a conduit à une politique de curages systématiques au débouché du Clapouse et du Théüs. Mais l exhaussement de la confluence entraîne également un exhaussement «régressif» sur la partie aval de l affluent, avec les risques qui peuvent y être associés (divagation et débordements accrus sur le Sasse aval, par exemple) LES ENJEUX ECOLOGIQUES DU FONCTIONNEMENT DES CONFLUENCES Sage 1.4. LE ROLE ACCRU DES SEDIMENTS FINS Les apports de sédiments fins ont pris une importance morphologique qu ils n avaient pas avant aménagement LES MECANISMES DE DEPOT Les apports sont plus modestes qu'auparavant mais les dépôts sont plus importants en raison de la faible mobilité du lit. Le transport de sédiments fins (sables et limons) étaient beaucoup plus importants par le passé mais les conditions hydrauliques ne permettaient pas leur sédimentation durable. Aujourd'hui ces apports sont considérablement réduits, puisque principalement fournis par le bassin versant intermédiaire en aval de Serre- Ponçon mais ils peuvent plus facilement s accumuler dans le lit mineur et sur ses marges. Les dépôts ne sont sans doute pas plus importants, mais ils ne sont plus repris pas divagation latérale du bras vif. Sur le fond du lit vif, le mécanisme dominant est un colmatage au sein des graviers et galets du fond. Sur le fond du lit, les dépôts de limon en surface n ont lieu que dans les zones lentes : anciennes gravières en lit mineur, amont des confluences exhaussées, retenues. Commentaire [CD2] : Je ne suis pas sûr qu il y ait en absolu plus de dépôts qu avant sur les marges pour la simple raison que les crues ont quasiment disparues et que les marges ne sont que très rarement inondées. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 16

17 Sur le lit «courant», le mécanisme dominant semble être un colmatage des graviers et galets par percolation des limons. Ce phénomène semble affecter la majeure partie du tronçon, même à l aval de la retenue de la Saulce qui joue pourtant encore un rôle de décantation : les reprises de limons lors des rares déversés et les apports intermédiaires (Déoule, etc.) semblent suffisants pour colmater des fonds très peu mobiles. Des sondages à la pelle dans le bras vif abandonné par la Durance par basculement vers le Lac Bleu lors de la crue de 2003 (PK Vitrolles) permettent de visualiser ce phénomène. Commentaire [CD3] : Les sondages ont-ils montré que les limons ont «percolés» les graviers. C est à dire qu ils ont traversé sur une grande épaisseur la couche de graviers? Localisation du site des sondages. Vue prise depuis le confluent du Déoule. A gauche, le déversement vers le Lac Bleu, à droite le bras abandonné SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 17

18 Graviers propres remaniés lors des dernières crues (apports du Déoule) -30 cm Graviers colmatés par une matrice sablo-limoneuse passant à la base à une matrice argileuse (cf. photo ci-dessous) -90 cm Sondage aval, PK SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 18

19 Couche de surface presque absente Graviers cimentés (cf. photo ci-dessous) -20 cm Graviers colmatés par une matrice sablo-limoneuse -60 cm Graviers cimentés Sondage amont, PK Seules les formations récentes de petits gravillons issus de la reprise partielle des apports des affluents sont exemptes de ce colmatage. Sur les berges, la sédimentation est très variable selon les tronçons. L enlimonement des berges est particulièrement marqué (en dehors du cas des retenues traité à part) : dans le remous des confluents exhaussés (Bréziers, Déoule, Sasse) dans le secteur de Tallard, où les terrasses sont plus fréquemment inondées par les crues de l Avance et de la Luye très chargées en sédiments fins SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 19

20 dans le cas particulier des Coudoulets, en queue de retenue de St-Lazare, dans le remous provoqué par les dépôts du Buëch (voir plus loin) Dans ces zones, les épaisseurs de dépôt peuvent alors atteindre 1m, sur une largeur notable par rapport à la largeur du lit vif. En outre, le cycle développement de la végétation / piégeage des limons par cette végétation favorise un rétrécissement du lit. +20 à +80 cm Limons sableux Epaisseur décroissante en s éloignant de la berge 0 Transition : galets cimentés -15 cm Galets dans matrice sablolimoneuse -70 cm Galets dans matrice argileuse très compacte -130 cm -155 cm Galets peu colmatés à matrice sableuse Sondage dans la terrasse rive droite à l amont du pont de Tallard (PK 92.6) Un sondage dans les berges enlimonnés à Tallard montre que sous les dépôts de limon, les niveaux initiaux de graviers et galets sont totalement colmatés, jusqu à la nappe : il semble qu un tri granulométrique s effectue lors de la percolation des graviers par les sédiments fins : la matrice des niveaux inférieurs est plus argileuse que celle des niveaux supérieurs, limono-sableuse. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 20

21 A l aval d Espinasses et de la Saulce, les dépôts sont plus rares et les anciens bancs restent graveleux, sans doute à la fois en raison de la rareté des crues débordantes et de la faible charge en sédiments fins. Entre le barrage de St-Lazare et la restitution de Salignac, la dynamique plus importante du lit, la faible largeur de la vallée et la décantation (hors crue) dans la retenue de St-Lazare limitent les phénomènes de sédimentation des limons. Ces dépôts de limons sur les marges réduisent la capacité du lit dans des secteurs sensibles : Tallard et l entrée de Sisteron. A Tallard, l évolution se poursuivra inéluctablement, mais avec un rythme qui se ralentira au fur et à mesure que les terrasses seront moins souvent submergées. A l entrée de Sisteron, un curage de graviers et de limons a permis de corriger partiellement les conséquences de cette évolution, mais les causes en restent inchangées et la reprise de l enlimonement est inéluctable avec la gestion actuelle de la retenue et des apports du Buëch DES DEPOTS DISCRETS AYANT DES EFFETS POSITIFS SUR LES MILIEUX TERRESTRES Les terrasses alluviales sont encore peu enlimonées et l'on observe rarement des dépôts dans les ripisylves dépassant cm. Le plus souvent en fait les galets affleurent sur les terrasses. Le long du lit mineur, la sédimentation des berges concernent les secteurs plus lents notamment à l'amont des obstacles (barrage, cônes de déjection des affluents) et favorise l'installation des phragmites. Sur les rives très plates, les dépôts fins calcaires permettent le développement d'espèces remarquables comme Typha minima. Ils sont également à l'origine de l'existence de boisements alluviaux originaux, comme entre la Luye et Lettret avec la présence d'une vaste saulaie blanche. Parce qu'ils sont peu épais et peu étendus, les dépôts de sédiments fins ont donc été jusqu'à présent plutôt favorables à la diversité des milieux en créant de nouveaux substrats rares ou inexistants auparavant. C'est la rareté des crues largement débordantes, mais aussi la rétention des limons dans les retenues d Espinasses et de la Saulce qui expliquent la faible vitesse de sédimentation des milieux alluviaux et il s'agit aujourd hui d'un élément favorable à la préservation des ripisylves et à certains milieux remarquables UN COLMATAGE IMPORTANT DU LIT MINEUR AVEC DES IMPACTS ESSENTIELS SUR LA VIE AQUATIQUE Sage SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 21

22 1.5. L ALLUVIONNEMENT DES RETENUES DE MOYENNE DURANCE Ces apports de sédiments fins ont conduit à un envasement très important des retenues. Les retenues de L Escale et de St-Lazare sont comblées à 80%. Celle de la Saulce ne l est encore qu à 50%. Les deux premières ont atteint un état d équilibre vis-à-vis des apports de sédiments fins qui se caractérise par : Un chenal central de 100 m de largeur environ et de 4 m de profondeur, dont le fond fluctue entre les périodes de régime ordinaire où les limons se déposent, et les crues qui, avec l aide des chasses, assurent la reprise de ces dépôts Des terrasses latérales presque totalement alluvionnées, qui émergent aujourd hui avec un grand développement de la végétation : ce «stock» paraît définitivement fixé. Courbe d'envasement des retenues de l'escale et de St-Lazare 12 Volume initial : 13,7Mm Volume (Mm3) 6 Volume initial : 5,2Mm3 4 2 Escale St-Lazare Année (d'après Données EDF) A leur création, les retenues artificielles ont créé des milieux humides très intéressants mais très transitoires en l'absence de mesures spécifiques pour éviter leur comblement rapide par les sédiments fins. En parallèle, les retenues sont soumises à un engravement important dans leur partie amont SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 22

23 Les graviers proviennent principalement du Buëch à St-Lazare, du Vançon et du Jabron et de l érosion du lit de la Durance à L Escale. Des curages importants ont dû être pratiqués. L interaction entre les dépôts de sédiments fins et les apports de sédiments grossiers conduit à des mécanismes complexes d évolution des retenues qui nécessitent un diagnostic au cas par cas LA RETENUE DE LA SAULCE Il s'agit de la plus petite retenue de moyenne Durance (62 ha), mais elle n'est que partiellement comblée par les sédiments (50%) et joue encore un rôle de décantation certain. Cette retenue sera sans doute saturée d ici 10 à 20 ans. La morphologie typique des retenues d aval (St-Lazare, L Escale, mais aussi Cadarache), opposant un chenal régulier à fond fluctuant et des terrasses exondées et fixées, ne s est pas encore développée sur La Saulce. Toutefois, une amorce de chenal est déjà perceptible sur la moitié amont de la retenue. Il faut donc s'interroger dès aujourd'hui sur les conséquences écologiques de l'évolution de la retenue de la Saulce, à la fois au niveau de la retenue ellemême et pour les tronçons situés en aval. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 23

24 La retenue présente encore de vastes rives inondées et zones en eaux libres. La poursuite de l'enlimonement aura des conséquences immédiates sur l'attractivité du site et sa capacité d'accueil pour l'avifaune et la faune piscicole. La suppression du rôle de décantation se traduira par un accroissement des apports pour l'aval lors des déversés de faible importance pour lesquels la retenue doit jouer aujourd hui un rôle significatif. Toutefois, les débits concernés sont peu débordants, et les risques de dépôts assez réduits. Pour les plus fortes crues, l effet de décantation doit être déjà aujourd hui négligeable. Sur les terrasses, les quantités déposées devraient rester limitées, car les débordements restent rares. Les dépôts sur les berges seront cantonnés comme aujourd'hui aux zones de remous en amont des obstacles (confluence des torrents). Enfin le colmatage du lit mineur est déjà observé actuellement, et ne devrait s amplifier. Toutefois, ces évolutions restent dépendantes des conditions du transit des sédiments fins : si les sédiments fins ne sont rejetés que lors des chasses, les conséquences seront notables en aval, car les concentrations seront élevées ; si le canal en reprend une fraction notable, l alluvionnement sera moindre LA RETENUE DE ST-LAZARE La retenue de St-Lazare comporte aujourd hui trois secteurs bien différenciés, où les limons et les graviers jouent des rôles complexes. Les Coudoulets Goulet de la Machine Durance Restitution de l usine de Sisteron Pont de la Baume Barrage de St-Lazare Buëch SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 24

25 Cotes NGF (m) Stock de limons du chenal remobilisable lors des opérations de transparence Graviers du Buëch Dépôts mixtes de la Durance 460 Barrage de St-Lazare Goulet de la Machine Pont de la Baume Confluent du Buëch Graviers du lit naturel PK (km) Profil en long du fond du lit : interprétation des mécanismes de dépôt Les 2 km aval sont marqués par la formation d un chenal régulier entre deux terrasses de sédiments fins (lorsque la largeur initiale de la retenue le permet) consolidées et pratiquement exondées. Les terrasses n évoluent plus guère, et ne sont plus remobilisables. Aujourd hui, les fluctuations des fonds du chenal entre les périodes de dépôt et de reprise en crue atteignent 7 à 8 m. Au confluent du Buëch, les dépôts de graviers dépassent 2 m d épaisseur. Ces dépôts se sont avancés à l aval du pont de la Baume (qui par son étroitesse forme une forte singularité morphologique, avec d importants surcreusements en crue) sur près de 1 km, avec des épaisseurs qui atteignent 2 à 3 m. Enfin, à l amont du Buëch, la queue de retenue est soumise à une sédimentation fine par les limons qui tend à resserrer le lit pour lui donner une morphologie de rivière de plaine. Jusqu en 1994, il n y a pas eu d opérations d effacement du barrage. Le niveau de la retenue était maintenu à son niveau normal même en période de crues, ce qui a favorisé l alluvionnement rapide de la retenue. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 25

26 En 1994, et surtout lors des crues récentes (2000, 2002, 2003), l effacement du barrage a été réalisé à plusieurs reprises. Cet effacement, en abaissant les lignes d eau et donc en augmentant les pentes motrices, a permis la reprise des dépôts de sédiments fins dans le chenal principal, dont le fond est revenu au niveau du lit lors de la mise en eau (niveau des graviers). Entre deux opérations de transparence, le chenal s est à nouveau rapidement «enlimoné». On assiste ainsi aujourd hui à une «respiration» du fond du chenal dont le battement dépasse 8 m. Les apports du Buëch se sont accumulés dans la retenue de part et d autre de la confluence. En 30 ans, les apports du Buëch (réduits par les extractions à Ribiers) ont dû atteindre m 3, qui se sont déposés en totalité dans la retenue, au droit de la confluence (exhaussement de l ordre de 3 m). Les opérations de transparence ont favorisé une progression des graviers accumulés dans le Buëch et en Durance au confluent du Buëch vers l aval du Pont de la Baume. Toutefois, ce transit nécessite des pentes soutenues, et n a pas dépassé une distance de 1 km. Le rétrécissement du lit dans la partie aval de la retenue par dépôt latéral des limons a provoqué un exhaussement des lignes d eau qui a d ailleurs conduit à l inondation des quartiers bas de Sisteron en 1994, et nécessité la rehausse des murs de protection. Cet exhaussement des lignes d eau réduit les vitesses et donc la capacité de transport des graviers près du confluent du Buëch. Un transit très partiel des graviers a été observé en décembre 2003 jusqu à l aval du barrage. Le LNHE a procédé à une campagne de reconnaissance de ces matériaux : cette campagne a montré que la taille moyenne des graviers trouvés en aval du pont de la Baume est de 30 mm. Cette taille est inférieure à la taille des graviers et galets du Buëch, de même qu à celle du seul prélèvement effectué en amont du pont de la Baume. Il semble donc que le transit des graviers observé dans la retenue de Saint Lazare aujourd hui ne concerne qu une fraction de la tranche inférieure du matériau graveleux provenant de l amont L accumulation des graviers au confluent, l exhaussement du lit et l augmentation de la pente qui en résulte ont permis de rétablir très partiellement la continuité du transit des graviers lors des opérations d effacement du barrage en crue. Mais un rétablissement complet du transit des graviers suppose un exhaussement encore plus important du lit dans le secteur du pont de la Baume, incompatible avec l amélioration de la protection des riverains. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 26

27 Un curage réalisé en 2003 a apporté une première réponse à ces accumulations de sédiments. Il a porté sur m 3 de limons cohésifs dans la Durance en amont du Buëch, m 3 de graviers sur le Buëch en amont de la confluence et m 3 de graviers dans la Durance au niveau de la confluence. Les dépôts de sédiments fins sur la Durance à l amont du Buëch sont principalement dus à cet exhaussement des fonds au confluent. Lit enlimonné et dépôt de graviers lors de la crue de décembre 2003 : pk Les Coudoulets (au fond à gauche : Sisteron). Quatre causes pourraient être invoquées pour expliquer ces dépôts : Le remous en crue lié à l étroitesse du pont de la Baume Le remous dans la Durance lorsque c est le Buëch qui est principalement en crue La sédimentation des fines en queue de retenue lorsque celle-ci est à son niveau normal. L exhaussement des lignes d eau lié à l engravement du lit. Une simulation sur modèle mathématique réalisé dans le cadre de la présente étude permet de préciser le rôle de chacune de ces causes. Influence du pont de la Baume L étroitesse du pont de la Baume (26 m) est compensée en crue par un important surcreusement du lit (qui doit avoisiner 10 m lors des crues majeures). Le substratum semble en effet profond (des témoignages historiques le confirment). Si le pont de la Baume faisait vraiment section de contrôle, cela apparaîtrait sur les profils en long avant aménagement, ce qui n est pas le cas. Son influence sur la sédimentation en amont est donc secondaire. Sédimentation en retenue normale SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 27

28 Le calcul a été mené avec les fonds issus du curage de l été 2003 (la crue de décembre 2003 a provoqué un dépôt de graviers qui atteint les 2/3 des volumes de graviers qui avaient été curés. En revanche, les dépôts de sédiments fins sur les terrasses décapées en amont du confluent du Buëch semblent avoir été plus limités). Nous avons considéré des débits de 50 à 300 m 3 /s sur la Durance, avec des débits semblables sur le Buëch (les deux bassins sont équivalents s il n y a pas de déversés à la Saulce), et des turbinages à l usine de Sisteron de 100 à 150 m 3 /s. ST-LAZARE / SISTERON - Lignes d'eau à retenue normale Fond actuel Routes RG Durance 50 m3/s - Buëch 50 m3/s - Usine 100 m3/s Durance 100 m3/s - Buëch 100 m3/s - Usine 100 m3/s Durance 200 m3/s - Buëch 200 m3/s - Usine 150 m3/s Durance 300 m3/s - Buëch 300 m3/s - Usine 150 m3/s Coudoulets Cote NGF 460 Buëch Pont de la Baume A PK (km) Le curage de 2003 a consisté, en amont du Buëch, à décaper les bancs latéraux à la cote 461 NGF (soit un peu au-dessus de la cote de retenue normale ; 1 à 2 m audessus du fond du lit). Le fonctionnement de ce secteur à ces différents débits est le suivant : Débit amont Buëch (m 3 /s) Transition plan d eau / écoulement libre Vitesse moyenne dans la section libre Limite aval de submersion des terrasses arasées à 461 NGF 50 PK (aval A 51) 0.9 m/s PK PK (aval A 51) 1,0 m/s PK (amont A51) 200 PK (aval Buëch) 1,3 m/s PK 135,2 (aval A51) SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 28

29 300 PK (Pont de la Baume) 1.5 m/s PK 135,6 (Buëch) On observe ainsi que même pour des débits faibles, correspondant à des crues modestes du bassin intermédiaire, les bancs arasés sont submergés. Si la vitesse dans le lit mineur reste suffisante pour assurer le transport des sédiments fins, il n en est pas de même sur les bancs, surtout si la végétation s y est développée. Le réenlimonement des bancs est donc inéluctable à court terme avec la gestion actuelle. Remous du Buëch Les calculs (voir plus loin) montrent que le remous du Buëch n est plus sensible aujourd hui que sur quelques centaines de mètres, à l aval de l A51. Mais son influence était plus étendue vers l amont avant la réduction des sections par enlimonnement. Il faut noter en outre que l effet de remous du Buëch est amplifié par les restitutions de l usine de Sisteron, où des débits de la Durance sont rejetés dans le Buëch. Toutefois, si ces débits avaient été rejetés en Durance en amont de la retenue, ils auraient apportés des graviers qui auraient contribués également à l exhaussement du lit dans le secteur des Coudoulets. Engravement du lit au droit de la confluence et à l aval Les calculs ont été menés dans trois configurations du lit : Les fonds actuels (représentation schématique du chenal à l aval du pont de la Baume, sections après curage de 2003 en amont du pont), qui conduisent à une perte de charge aberrante au pont Avec des fonds «ajustés» pour éliminer les anomalies de vitesse (notamment surcreusement en crue au droit du pont) Dans l hypothèse d un dragage des dépôts de graviers de part et d autre du pont (sur une épaisseur de 1 à 2 m) SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 29

30 ST-LAZARE / SISTERON - Lignes d'eau barrage effacé pour divers état des fonds Cote NGF Barrage de St-Lazare Buëch A 51 Coudoulets Sans surcreusement 600/1500 m3/s Sans surcreusement 400/1000 m3/s Sans surcreusement 240/600 m3/s Lit ajusté 600/1500 m3/s Lit ajusté 400/1000 m3/s Lit ajusté 240/600 m3/s Lit dragué - 600/1500 m3/s 450 Pont de la Baume Lit dragué - 400/1000 m3/s Lit dragué - 240/600 m3/s Fond actuel Fond dragué + surcreusement au pont Routes RG PK (km) Nous avons considéré le barrage effacé, et une répartition des débits de 60% pour le Buëch et de 40% pour la Durance amont, cohérente avec les bassins versants effectifs. Les débits de 600 m 3 /s à l amont du Buëch et de 1500 m 3 /s à l aval correspondent à une crue type 1994 ; le couple 400 / 1000 m 3 /s à une crue type novembre La comparaison des lignes d eau montre que, sans les dépôts de gravier, les lignes d eau sont abaissées de 1 à 2 m entre le pont de l A51 et l aval du pont de la Baume. Le gain s atténue à l amont de l A51, mais on note à ce niveau une forte dénivelée, correspondant à une mise en vitesse : c est qu à l amont de l A51, le lit est fortement rétréci par la sédimentation sur les bancs. En effet, le lit mineur ne dépasse pas 50 m de largeur à l amont de l A51 (avec des bancs arasés à 461 NGF de 30 à 60 m de la largeur) alors qu il atteint jusqu à 90 m au droit du confluent du Buëch. En l absence de toute mesure de gestion, la reprise de la sédimentation aux Coudoulets est donc inéluctable. En parallèle, l exhaussement des fonds par les apports grossiers du Buëch s amplifiera et se développera vers l aval. La protection des Coudoulets n est donc assurée aujourd hui que de manière temporaire. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 30

31 Notons cependant que la progression du front de gravier vers l aval du goulet de la Machine pourra peut-être favoriser une reprise partielle des terrasses de limons, mais cet engravement risque aussi de réduire le niveau de protection des quartiers bas de Sisteron LA RETENUE DE L ESCALE La sédimentation dans la retenue de l Escale a été très importante (13,7 Mm 3 de sédiments sur un volume initial de 16 Mm 3 ). Commentaire [CD4] :, IMPORTANT : j en attend toujours plus sur le fonctionnement de la retenue (fonds durs, rétrécissement, transit aujourd hui impossible, ) On y observe nettement l opposition entre un chenal régulier, large de 100 m, à fonds fluctuants et des terrasses enlimonées à fleur de retenue, de plus en plus végétalisées. Toutefois, la reprise des sédiments en crue dans le chenal ne ramène pas le lit à son niveau naturel, contrairement à ce qui se passe à St-Lazare : il est probable qu un affleurement dans le chenal (qui s est formé à l écart du lit naturel) limite le creusement du lit. Les rétrécissements du chenal au droit du pont de Volonne et au niveau du camping influencent les niveaux de crue. La consigne de gestion de l Escale prévoit de ne pas dépasser la cote 432 NGF au pont de Volonne. EDF réalise actuellement une modélisation hydraulique pour préciser les conditions actuelles d écoulement des crues. La queue de retenue est soumise à d importants apports de graviers. SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 31 Commentaire [CD5] : Encor e trop tôt pour rn parler. Laissons à EDF le soin de l annoncer.

32 Ces graviers proviennent du Vançon, mais aussi de la Durance en amont de la restitution de Salignac. Plus que le Jabron, c est l érosion du lit en réponse aux dragages menés à l aval de la restitution qui a fourni des matériaux : le seuil de stabilisation à l amont de la restitution de Salignac semble calé plus bas que le lit de Le seuil est calé à 434 NGF, pour une largeur de 80 m environ. On a les conditions hydrauliques suivantes : Débit (m 3 /s) Niveau critique sur le seuil (NGF) Niveau aval (NGF) Source : calculs EDF Ainsi, le seuil est dénoyé à tout débit dans l état actuel des fonds au pied de Salignac. Les évolutions du lit en amont du seuil sont donc sans doute arrivées à terme, et le lit remontera progressivement sous l effet des apports du Jabron. Plusieurs dragages ont permis d éviter un exhaussement du lit au pied de l usine (plus de m 3 en 1975, m 3 en 1996). En l absence de dragages, les tendances d évolution seraient similaires à celles observées à St-Lazare au confluent du Buëch, avec une accumulation de graviers qui se propagerait lentement vers l aval. Le transit des graviers n est pas actuellement possible dans la retenue de l Escale. Un transit partiel de gravillons est signalé jusqu au pont de Volonne : il peut expliquer quelques anses d érosion observées lors des crues récentes en amont du pont de Volonne. Les pentes d écoulement en crue (de l ordre de 1,3 ) permettent en effet un transit significatif jusqu à 1 km en amont du pont de Volonne. Il faut noter toutefois que la pente n est que la moitié de la pente naturelle : le transit des graviers ne peut être que partiel, ce qui explique que seuls des petits graviers atteignent le milieu de la retenue. La capacité de transport diminue ensuite pour s annuler dans le tiers aval de la retenue (à l exception des abords immédiat du barrage dans l hypothèse d un effacement de l ouvrage). Les rétrecissements du lit au droit du pont de Volonne et du camping ne peuvent expliquer cette réduction de la capacité de transport : il est certain qu un ajustement des fonds (surcreusement au droit des rétrécissements permettra de rétablir la continuité du transit). SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 32

33 L analyse des lignes d eau montre que la pente motrice se réduit à 0.7 ou 0.8 selon les débits de 1 km en amont du pont de Volonne à 500 m en amont du barrage (soit une distance de 4,5 km), malgré une hypothèse d effacement de ce dernier (d ailleurs aujourd hui difficile en raison de l absence de vanne d isolement sur le canal de dérivation). Cette réduction des pentes est liée à la morphologie actuelle de la retenue due à l enlimonnement des terrasses latérales. Les zones humides périphériques créées par l'aménagement de la retenue ont fortement régressé par suite de l exhaussement des sols. Un projet porté par la communauté de communes de Moyenne Durance et EDF devrait permettre de réhabiliter les zones en voie d'assèchement et de leur assurer une nouvelle pérennité. Les retenues ont attiré de nouvelles populations d'oiseaux 1.6. LES EMPREINTES MORPHOLOGIQUES DURABLES DES EXTRACTIONS Les empreintes des extractions passées sont inscrites de façon durable dans la morphologie actuelle du lit Confluence du Déoule, Les extractions très importantes entre les années "60" et "90" ont eu des répercussions considérables sur la morphologie du lit qui perdurent aujourd'hui du fait de la faible dynamique alluviale (absence d'ajustement du lit): SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 33

34 - abaissement du lit mineur atteignant 3 m sur certains secteurs responsable d'un assèchement des milieux terrestres; - abaissement des terrasses alluviales lorsque les extractions se sont faites par décapage; ces extractions ont compensé parfois les impacts négatifs (assèchement des milieux) des abaissements du lit mineur et permis ainsi le maintien de ripisylves remarquables ; - création de plans d'eau artificiels particulièrement sensibles au risque d'érosion avec des conséquences morphologiques (rupture du transit sédimentaire déjà faible) et écologiques (qualité de l'eau, obstacle à la circulation piscicole). Les extractions massives en lit mineur dans les années notamment ont conduit au prélèvement de près de 17 Mm3 de graviers. Tronçons Surface d exploitation (ha) Volume prélevé (Mm3) R1 Espinasses R2 Piégut-Lettret-Rousine R3 La Saulce 70 2 S1 Curbans-Monetier S2 Cône du Jouze, Sasse S4 Confluent du Buëch - 2 T1 et T2 Cône du Jabron, Vançon - 1 Ces extractions ont entraîné des abaissements importants sur certains secteurs. Ces abaissements concernent principalement trois secteurs : Le secteur Espinasses / Remollon / Archidiacre, où l abaissement du lit dépasse 3 m (l abaissement du lit étant dû à l effet conjugué des extractions et de l érosion progressive à l aval du barrage d Espinasses) Le secteur de Curbans / Monétier Le secteur à l aval de la confluence du Jabron, où l effet propre des extractions se conjugue à l érosion régressive depuis les dragages effectués au pied de la restitution de Salignac SOGREAH SAGE / CONCEPT COURS D EAU / CEDRAT JUIN 2004 PAGE 34

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