Transcription

1 Théorie et pratique de Base de données Oracle M.Boubetra 1

2 Système d Information But : gérer un ensemble d informations Stockage Consultation Modification Suppression Edition 2

3 Conception d un système d information La conception d un système d information passe par plusieurs étapes, parmi ces étapes : La conception du modèle conceptuel de données(mcd) et le modèle physique de données (MPD) Le MCD représente l ensemble de donnes d un point vue abstrait. 3

4 Le MPD offre une vue graphique de la manière dont les données seront structurées dans la base de données cible. Dans l outil Power*AMC, le MPD est la base de travail pour créer une base de données et utiliser les interfaces La version d évaluation peut être télécharger du Net. 4

5 Il existe également d autres progiciels de conception t.q : Win*designer et DB*designer qui sont gratuits 5

6 Exemple d un MCD 6

7 Exemple 2: Mot_Clés Code_mot_clé Mot Cle Identifiant_1 <pi> <pi> 1,n Décrit THEME Code théme Intitulé Code théme 1,n <pi> <pi> Porte_Sur 1,n 1,1 1,n 1,n 1,n LIVRE Code cathalogue Titre Identifiant_1 <pi> 1,n AUT EUR Code Auteur nom_auteur Prenom auteur Code_Auteur Demande Matricule Nom Adresse Téléphone Ecrit <pi> <pi> <pi> Numérique (10) Caractère variable (50) ABONNE 1,n <pi> Numérique (10) Caractère variable (30) Caractère variable (10) Numérique (10) 1,n 1,n 1,n Editeur Code_Editeur Nom_editeur Adresse_editeur Code_editeur 1,1 EXEMPLAIRE Code_rayon user Date acquisition Année_edition Code_rayonr Produit Date <pi> <pi> <pi> Date <pi> <Indéfini> Date Emprunt date_retour <pi> Date <pi> Num Car Car Numériqu Caractère Date Numériqu 7

8 Définitions Base de données(bd): Collection de données cohérents et structurées Système de Gestion de base de données(sgbd) : Logiciel(s) assurant structuration, stockage, Maintenance, mise à jour et consultation des données d une base de données BD 8

9 Les objectifs d un SGBD 1- Supporter les concepts définis au niveau du modèle de données : Ceci afin de pouvoir représenter les propriétés des données. Il regroupe en général la définition de types spécifiques et la définition de règles de cohérence. 9

10 2- Rendre transparent le partage des données entre différents utilisateurs. Ceci signifie que plusieurs utilisateurs doivent pouvoir utiliser la base de façon concurrente et transparente. Le problème posé ici est les performances? 10

11 3- Assurer la confidentialité des données : Il est nécessaire de pouvoir spécifier qui à le droit d accéder ou de modifier tout ou partie d une base de données. Cela nécessite d une part une identification des utilisateurs autorisés, d autre part, une spécification des droits ajout, suppression, mise à jour). 11

12 4- Assurer le respect des règles de cohérence définies sur les données : => A priori, après chaque modification sur la base de données, toutes les règles de cohérence doivent être vérifiées sur toutes les données. 12

13 5- Fournir différents langages d'accès selon le profil de l utilisateur : En général, on admet que le SGBD doit au moins supporter un langage de description et manipulation de données. Dans le cas du modèle relationnel, ce langage est le langage SQL qu on va détaillé au cours de notre intervention. 13

14 6- Être résistant aux pannes: Ceci afin de protéger les données contre tout incident matériel ou logiciel qu il soit intentionnel ou fortuit, le SGBD offre le mécanisme de reprise en cas de panne. ( restauration et sauvegarde) 14

15 7- Posséder une capacité de stockage élevée : Permettre ainsi la gestion de données pouvant atteindre plusieurs milliards d octets. Les besoins des utilisateurs sont également en croissance forte. Avec l essor des données multimédia (texte, image, son, vidéo) On parle de capacité de stockage en exa-octet (10^18) voire de zettaoctet (10^21). 15

16 8- Pouvoir répondre à des requêtes avec un niveau de performances adapté 9- Éviter la redondance de l information 10- La sécurité ( Cryptages ). Il existe plusieurs SGBD dans le marché de l informatique : Oracle, DB2, Informix, MySQL, PostsgreSQL, Access, SQL Server. Dans notre intervention on s intéresse au système de gestion base de données Oracle 16

17 Pourquoi ORACLE? SGBD le plus portable(machines/architectures) SGBD le plus utilisé (48% marché global), SGBD le plus riche en termes de fonctionnalités SGBD le plus tunable( Tunning) Larges solutions d'accès (tout langages et toute technologies) 17

18 Schéma général de l'architecture Oracle Instance SGA Shared pool Processus serveur PGA PGA Processus utilisateur DBWR LGWR Fichier des des paramètres Fichier Fichier mot mot de de passe passe Fichiers de de contrôle de Fichiers de Fichiers redo log données redo log Base de données 18

19 Oracle Oracle est un Système de Gestion de bases de Données (SGBD) Relationnelles(SGBDR). Il s agit d un logiciel édité par Oracle Corporation et dont la première version remonte à SGBDR (Relationnel) qui utilise le langage SQL Langage procédural PL/SQL (dit L4G) propriétaire 19

20 Nombreux programmes utilitaires 1. SQL*PLUS : SQL interactif, avec quelques ajouts 2. SQL*FORMS : saisir/voir des données avec des formulaire, 3. SQL*REPORTWRITER : rapports imprimés, 4. WebDB pour l interface avec le Web, 5. SQLLOADER : Chargement de données en masse (batch) 6. SQL Developer : A partir d Oracle 10G, exécution de scripts SQL, QueryBuilder, requêtes de données, gestion des objets Oracle 20

21 7. Les tables externes ( Oracle 9i) 8. Import/export : import et export des données, schéma etc. NB: Le point 1,5,7 et 8 feront partie de notre intervention. 21

22 Connexion/Déconnexion Connexion/Déconnexion Connexion par sqlplus : sqlplus [nom[/mot de passe]] Base de travail «Coursbda» pour vous Déconnexion : exit (ou EXIT) Exemple : SQL> connect Coursbda/RCS 22

23 Exemple Création d un user SQL > CREATE USER CoursBDA DEFAULT TABLESPACE users -- QUOTA 20M ON users TEMPORARY TABLESPACE temp -- QUOTA 10M ON temp PROFILE default; 23

24 Et on donne les droits pour cet utilisateur via la commande suivante: GRANT DBA, RESOURCE, CONNECT TO CoursBDA; GRANT UNLIMITED TABLESPACE TO CoursBDA; Identificateurs pour les objets manipulés 30 caractères au plus lettres, chiffres, _, $ ou (commence par une lettre) pas un mot clef. 24

25 Définitions simplifiées La table : La principale structure de stockage dans une base relationnelle est la table. Elle a une structure de tableau composées de lignes et de colonnes, dans lequel on stocke les informations. 25

26 Exemple de table Departement NomD Lieu 10 Finances Paris 20 Recherche Grenoble 30 Ventes Lyon 26

27 Définitions simplifiées La ligne : C est un élément qui définit la structure de la table, une table possède autant de ligne que de tuples à gérer. La ligne d une table correspond à l'enregistrement d un fichier. 27

28 Définitions simplifiées La colonne: c est un élément qui définit la structure de la table, une table possède autant de colonnes que d information à gérer. La colonne d une table correspond au champ d un fichier. La référence : il s agit d un lien entre tables qui sont en relation. Cette référence montre les Colonnes commun aux tables, il s agit de la jointure entre tables. 28

29 Définitions simplifiées La clé primaire: c est une colonne ou un groupe de colonne prenant une valeur et déterminant une seule ligne dans la table. La clé étrangère: C est une colonne ou groupe de colonnes correspondant à la clé primaire de la table de référence. La clé étrangère définit une jointure entre tables. 29

30 Définitions simplifiées La Clé alternative : Parmi les colonnes d une table, certaines peuvent prendre une valeur unique sans constituer pour autant un clé primaire de la table, par exemple si on considère une table des individus, le numéro de matricule peut représenter la clé primaire de la table. Les informations n du permis et le numéro De sécurité sociale sont unique pour chaque individu, mais ne font pas partie de la définition de la clé primaire 30

31 Définitions simplifiées L index : c est une structure physique associée à une ou plusieurs colonnes permettant : d en contrôler l unicité ( cas des index typés UNIQUE) d accélérer la recherche d informations. Un index est une structure de tri des lignes de la tables suivant les colonnes sur lesquelles il porte. 31

32 Définitions simplifiées La vue : c est un objet logique pour montrer qu une partie du système d information(une partie d une table). La vue est utilisé par l administrateur DBA afin de sécuriser le système d information et n en montrer qu une partie selon le profil de l utilisateur. 32

33 Introduction au langage SQL SQL = Structured Query Language = langage d interrogation structuré,langage de gestion de bases de données relationnelles pour Définir les données (LDD ; Langage de Définition des Données gérées) Interroger et mettre à jour (LMD ; Langage de Manipulation des Données) 33

34 Conseils généraux sur la programmation SQL les mots-clés SQL en majuscules et les autres noms en minuscules ; Il ne faut pas hésiter non plus hésiter à commenter abondamment le code a l aide des doubles tirets -- ; Enfin, il ne faut pas oublier le point-virgule à la fin de chaque instruction, car c est lui qui déclenche son exécution 34

35 LDD Permet de décrire les objets de la base de données, ces objets sont : Les schémas,les Tables, les synonymes, les séquences, les index 35

36 Création de tables Exemple 1 : CREATE TABLE clients ( numero NUMBER(6) CONSTRAINT pk_clients PRIMARY KEY, nom VARCHAR2(63) NOT NULL, prenom VARCHAR2(63), naissance DATE ); 36

37 Exemple 2: CREATE TABLE commandes ( numero NUMBER(8) CONSTRAINT pk_commandes PRIMARY KEY, jour DATE DEFAULT SYSDATE, client NUMBER(6) CONSTRAINT fk_commandes_to_clients REFERENCES clients(numero) ); 37

38 Exemple 3 CREATE TABLE articles( numero NUMBER(6) CONSTRAINT pk_articles PRIMARY KEY, designation VARCHAR2(255) UNIQUE, prix NUMBER(8,2) NOT NULL, couleur VARCHAR2(31)); 38

39 Remarques Le type de donnée d une clé étrangère doit être identique à celui de la clé primaire référencée ; Une clé étrangère doit être créée après la table qu elle référence ; Pour les colonnes qui participent à une clé primaire, il est inutile de préciser NOT NULL, car c est implicitement le cas avec PRIMARY KEY ; 39

40 Une valeur par défaut (déclarée avec DEFAULT). Lorsque la valeur par défaut n est pas précisée, pour Oracle il s agit de la valeur NULL ; La fonction SYSDATE retourne la date et l heure courantes du serveur Oracle ; Les noms que l on donne aux tables, aux colonnes, etc., n acceptent que des lettres (non accentuées) et des chiffres (sauf pour le premier caractère), surtout pas d espace ; 40

41 Création d une table à partir d une table existante SQL> Create table Adresse_cl (nom, adr1,adr2) as select nom, adresse, codepost, ville from client 41

42 Création d'une table temporaire CREATE GLOBAL TEMPORARY TABLE tempo ( msg VARCHAR2(256), deb DATE, fin DATE ) ON COMMIT PRESERVE ROWS ; Les données sont supprimées après chaque ordre COMMIT (ON COMMIT DELETE ROWS) Les données sont supprimées à la fermeture de la session (ON COMMIT PRESERVE ROWS) 42

43 Création d'une table organisée en index Une table standard contient des données Stockées sans ordre particulier.dans une table organisée en index, les données sont stockées dans une structure de type B-tree, triées sur la clé primaire. Une table organisée en index procure un accès rapide aux données car toutes les informations sont contenues dans la structure de type index 43

44 Modification de structure de tables Une table qui existe déjà peut être Modifiée par l instruction ALTER TABLE accompagnée d une clause ADD ou MODIFY SQL> ALTER TABLE clients ADD (code_postal CHAR(5)) )); SQL> ALTER TABLE articles MODIFY (désignation VARCHAR2(127)); 44

45 Suppression de tables SQL >DROP TABLE clients; Ou SQL> DROP TABLE clients cascade constraints NB: Le mot clé CASCADE CONSTRAINTS permet de supprimer toutes les contraintes d intégrité référentielle qui se référent aux clés uniques ou primaires de la table à supprimer 45

46 Suppression des lignes d une table TRUNCATE permet d effacer toutes les lignes d une table. Ses avantages Elle n écrit pas dans le journal des transactions Elle ne rend pas les dépendances avec les autres objets invalides, elle maintient les privilèges attribués pour cette table. Elle ne nécessite pas la recréation des index et des contraintes d intégrités. 46

47 TRUNCATE TABLE nom_table [DROP REUSE] STORAGE Eemple : SQL> TRUNCATE TABLE articles REUSE STORAGE NB: Pour supprimer ou modifier une table, il faut en connaître le nom. L instruction suivante permet à un utilisateur d Oracle de retrouver toutes ses tables : SQL> SELECT * FROM user_tables; 47

48 Description d une table Il peut également être utile de connaître la liste des colonnes d une table en particulier. Pour cela, l utilisateur dispose de l instruction suivante : SQL> DESCRIBE clients; Ou SQL> DESC clients ; Type de données 48

49 Type de données Chaînes de caractère syntaxe description limites CHAR CHAR(n) VARCHAR2(n) un seul caractère chaîne de longueur fixe n chaîne de longueur variable n 1<=n<= <=n<= 4000 nombres NUMBER(p) NUMBER(p,s) entier à p chiffres nombre réel à virgule fixe à p chiffres nombre réel à virgule flottante avec environ 16 chiffres significatifs 1<= n<=38 84<=s<=127 date et heure DATE du 01/01/ au 31/12/

50 Les Larges Objects (LOB) sous Oracle En 1999, SQL définit trois nouveaux types d'objets destinés aux stockages volumineux il s'agit des LOBs (Large Object). Il existe différents types de LOBs. Ceux qui sont stockés dans la base de données (LOB interne et ceux qui sont stockés en dehors de la base de données (LOB externe). Les LOBs externe sont référencés dans la base par un pointeur. 50

51 Les types LOB d Oracle servent a stocker une grandes quantités de données non structurées(textes, images, vidéos, son), ils succèdent aux types Long, Les LOB seront étudies plus en détail dans la partie consacrée à la programmation PL/SQL 51