MAT231 Algèbre linéaire. Références. Notions fondamentales Applications linéaires, compléments

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MAT231 Algèbre linéaire. Références. Notions fondamentales Applications linéaires, compléments"

Transcription

1 Applications linéaires, compléments Université Joseph Fourier Pierre Bérard Matrices associées à une application linéaire Changements de base Réduction des endomorphismes, I Groupe des permutations Formes multi-linéaires Déterminant Déterminant d un endomorphisme Calcul des déterminants Réduction des endomorphismes, II 1/93 2/93 Références Pour la première partie du cours (), on pourra consulter les notes de Bernard Ycart (Université Joseph Fourier, Grenoble I. Mathématiques, Informatique et Mathématiques appliquées. Licence Sciences et Technologies), disponibles sur http ://ljk.imag.fr/membres/bernard.ycart/mel/ Pour la deuxième partie du cours (à partir de la section Applications linéaires, compléments), on pourra consulter les ouvrages [LFA] ou [M]. [LFA] Lelong-Ferrand, Jacqueline et Arnaudiès, Jean-Marie. Cours de mathématiques, Tome 1. Algèbre. Dunod universités [M] Monasse, Denis. Mathématiques. Vuibert Dans tout le cours, K désigne R ou C (ou, plus généralement, un corps commutatif de caractéristique 0). 3/93 4/93

2 Espace vectoriel Cette section constitue un résumé de la première partie du cours, voir les notes de Bernard Ycart, principalement Espaces vectoriels, Dimension finie, et accessoirement, Calcul matriciel, Systèmes linéaires. Soit K un corps commutatif. Un espace vectoriel sur le corps K est la donnée d un groupe commutatif (E, +), dont l élément neutre est noté 0 E, et d une action de K sur E, : K E E, (λ, x) λ x (ou plus simplement λx) telle que pour tous α, β K et x E, (α + β) x = α x + β x, pour tous α K et x, y E, α (x + y) = α x + α y, pour tous α, β K et x E, (αβ) x = α (β x), pour tout x E, 1 K x = x. 5/93 6/93 Exemples L ensemble R n, muni des opérations usuelles, l addition des vecteurs et la multiplication des vecteurs par un scalaire, est un espace vectoriel sur R. L ensemble C n, muni des opérations usuelles, l addition des vecteurs et la multiplication des vecteurs par un scalaire, est un espace vectoriel sur C et également un espace vectoriel sur R. L ensemble M m,n (R) des matrices à m lignes et n colonnes, muni des opérations usuelles, addition des matrices et multiplication d une matrice par un scalaire, est un espace vectoriel sur R. D autres exemples sont donnés en cours... Combinaison linéaire On appelle combinaison linéaire de vecteurs de E toute somme (finie) de la forme α 1 u α k u k où les α j sont des éléments de K et où les u j sont des éléments de E. et Soit A une partie non vide d un espace vectoriel E. L ensemble Vect(A) des combinaisons linéaires de vecteurs appartenant à A est un sous-espace vectoriel de E, appelé l espace vectoriel engendré par A. C est le plus petit (au sens de l inclusion) sous-espace vectoriel de E qui contient A. 7/93 8/93

3 Famille génératrice Famille libre On dit qu une famille {u j } j I de vecteurs de E est une famille génératrice si tout élément de E peut s écrire comme combinaison linéaire (finie) d éléments de la famille {u j } j I. Dire qu une famille {u j } j I de vecteurs de E est génératrice revient à dire que l espace vectoriel Vect({u j } j I ) est égal à E. Remarque : Soient G 1 G 2 deux familles de vecteurs de E. Si G 1 est génératrice, alors G 2 est génératrice également. On dit qu une famille {u j } j I de vecteurs de E est une famille libre si, pour tout sous-ensemble fini J I, l égalité j J α ju j = 0 implique que α j = 0 pour tout j J. Remarque : Soient L 1 L 2 deux familles non vides de vecteurs de E. Si L 2 est libre, alors L 1 est libre également. 9/93 10/93 Base On dit qu une famille de vecteurs de E est une base de E si elle est à la fois libre et génératrice. Exemples La famille e 1 := (1, 0,..., 0),..., e n := (0,..., 0, 1) est une famille libre et génératrice de R n. C est une base de R n. La famille {1, X, X 2,...} est une base de l espace vectoriel sur C[X] des polynômes à coefficients complexes. La famille {e ikx } k Z est une famille libre dans l espace vectoriel sur C des fonctions continues de R dans C. Elle n est pas génératrice. D autres exemples sont donnés en cours... 11/93 12/93

4 Espace finiment engendré On dit qu un K-espace vectoriel E est finiment engendré (ou qu il est de dimension finie) sur le corps K s il possède une famille génératrice finie. On dit qu un espace vectoriel est de dimension infinie s il n est pas de dimension finie. Exemples Le R-espace vectoriel R n est finiment engendré. Le C-espace vectoriel C n est finiment engendré. Le R-espace vectoriel R[X] n est pas finiment engendré, il est de dimension infinie. Théorème de la base incomplète Théorème Soit E un K-espace vectoriel finiment engendré. Soient L une famille libre de E et G une famille génératrice. Alors, il existe une base finie B de E telle que L B L G. Corollaire Soit E un espace vectoriel finiment engendré, non réduit à {0}. 1. Toute famille libre de E est contenue dans une base. 2. Toute famille génératrice de E contient une base. 3. L espace vectoriel E possède au moins une base finie. 13/93 14/93 Dimension Lemme Soit E un espace vectoriel. Soit {v 1,..., v n } une famille de n vecteurs de E. Alors, toute famille de (n + 1) vecteurs du sous-espace vectoriel Vect(v 1,..., v n ) est liée. Théorème et Soit E un K-espace vectoriel finiment engendré. Alors, toutes les bases de E ont le même nombre d éléments. Ce nombre s appelle la dimension de l espace vectoriel E et se note dim K (E). Attention. La dimension dépend du corps de base. Ainsi, le C-espace vectoriel C est de dimension 1 sur C, mais il est de dimension 2 comme R-espace vectoriel. Quand il n y aura pas d ambiguïté sur le corps K, on notera également dim(e) la dimension de l espace vectoriel E sur K. 15/93 16/93

5 Somme de sous-espaces vectoriels Corollaire Soit E un K-espace vectoriel de dimension n. 1. Toute partie libre de E a au plus n éléments. 2. Toute partie libre de E qui possède n éléments est une base. 3. Toute partie génératrice de E a au moins n éléments. 4. Toute partie génératrice de E qui a n éléments est une base. Remarque préliminaire : Soit E un espace vectoriel. Si F et G sont deux sous-espaces vectoriels de E. Alors, F G est un sous-espace vectoriel de E. Attention, en général F G n est pas un sous-espace vectoriel de E. 17/93 18/93 Soit E un espace vectoriel et soient F et G deux sous-espaces vectoriels de E. 1. On note F + G le sous-espace vectoriel Vect(F G) engendré par F et G. On dit que c est la somme des sous-espaces F et G. 2. On dit que le sous-espace vectoriel H est la somme directe des sous-espaces F et G si H = F + G et si de plus F G = {0}. On écrit alors H = F G. 3. Si E = F G, on dit que les sous-espaces F et G sont supplémentaires (ou encore que l espace G est un supplémentaire de F et réciproquement). L espace vectoriel H est somme directe des sous-espaces vectoriels F et G, H = F G, si et seulement si tout vecteur x de H peut s écrire de manière unique sous la forme x = x F + x G avec x F F et x G G. Si F et G sont de dimension finie, alors H est également de dimension finie. Étant données F une base de F et G une base de G, la famille F G est une base de H et, de plus, dim(h) = dim(f ) + dim(g). 19/93 20/93

6 Généralisation. Plus généralement, soient E 1,..., E p des sous-espaces vectoriels de E, de somme F := E E p (définie comme Vect( i E i )). On dit que les sous-espaces E j sont en somme directe, et on écrit leur somme F = E 1 E p si, pour tout j, 1 j p, E j ( E1 + + E j 1 + E j E p ) = {0}. Les sous-espaces E j, 1 j p, sont en somme directe si et seulement si tout vecteur x de F s écrit de manière unique comme x = x x p avec x j E j pour 1 j p. Si les espaces E i sont de dimension finie et si E j est une base de E j, pour 1 j p, alors E = p j=1 E j est une base de F. De plus, F est également de dimension finie et on a l égalité dim(f ) = dim(e 1 ) + + dim(e p ). Application linéaire Soient E, F deux espaces vectoriels sur le corps K. Une application linéaire u de E dans F est une application u : E F qui vérifie 1. Pour tous x, y E, u(x + y) = u(x) + u(y). 2. Pour tout α K et pour tout x E, u(αx) = αu(x). 21/93 22/93 Image et Noyau Soient E, F deux K-espaces vectoriels et soit u : E F une application K-linéaire. 1. On appelle image de u, et on note Im(u), le sous-espace vectoriel u(e) F. 2. On appelle noyau de u, et on note Ker(u), le sous-espace vectoriel u 1 (0) E. L application u est injective si et seulement si Ker(u) = {0}. Soient E un espace vectoriel de dimension finie et E = {e 1,..., e n } une base de E. Soit u : E F une application K-linéaire. On pose V = {u(e 1 ),..., u(e n )}. Corollaire L application u est surjective si et seulement si V engendre F. L application u est injective si et seulement si V est libre dans F. L application u est bijective si et seulement si V est une base de F. Dans ce dernier cas, on dit que u est un isomorphisme de E sur F, que E et F sont isomorphes et on a alors dim(e) = dim(f ). L application u est surjective si et seulement si Im(u) = F. 23/93 24/93

7 Théorème du rang Théorème Soient E, F deux K-espaces vectoriels et u : E F une application linéaire. Si l espace vectoriel E est de dimention finie, alors dim(e) = dim(im(u)) + dim(ker(u)). Théorème Soit E un espace vectoriel de dimension finie n, et soit F un espace vectoriel. On se donne respectivement E = {e 1,..., e n } une base de E et V = {v 1,..., v n } une famille de vecteurs de F. Alors, il existe une application linéaire u de E dans F, et une seule, telle que u(e i ) = v i pour 1 i n. Autrement dit, une application linéaire est entièrement déterminée par la donnée de l image d une base. Application. Si F et G sont deux sous-espaces vectoriels d un espace vectoriel E de dimension finie, alors dim(f + G) + dim(f G) = dim(f ) + dim(g). Soient E et H deux espaces vectoriels et u une application linéaire de E dans H. Soient F, G deux sous-espaces vectoriels supplémentaires de E. Alors l application u est entièrement déterminée par ses restrictions u F et u G. 25/93 26/93 Applications linéaires, compléments Applications linéaires, compléments Applications linéaires, compléments Notations Soient E et F deux K espaces vectoriels. On note L K (E, F ) (ou, plus simplement, L(E, F ) s il n y a pas d ambiguïté sur le corps de base), l ensemble des applications K-linéaires de E dans F. On note L K (E) l ensemble des applications K-linéaires de E dans lui-même (endomorphismes de E). On note E l ensemble L(E, K) des applications K-linéaires de E dans K (formes linéaires sur E). L ensemble E s appelle le dual de E. Les ensembles L K (E, F ), L K (E) et E, munis des opérations (u, v) u + v, définie par (u + v)(x) := u(x) + v(x), (λ, v) λv, définie par (λv)(x) := λv(x), sont des espaces vectoriels sur K. 27/93 28/93

8 Applications linéaires, compléments Applications linéaires, compléments Applications linéaires élémentaires Soient E, F et G des espaces vectoriels sur K. La composition des applications, (u, v) v u, définit une application de L K (E, F ) L K (F, G) dans L K (E, G). En particulier, la composition des applications linéaires est une loi interne sur L K (E). Soient E, F deux K-espaces vectoriels de dimension finie. Soient E = {e 1,... e n } une base de E et F = {f 1,... f m } une base de F. Pour 1 j n, on définit les formes linéaires e j : E K, par e j (e k ) := δ jk, c est-à-dire, e j (e j ) = 1 et e j (e k ) = 0 si k j. Pour 1 i m et 1 j n, on définit les applications linéaires U ij : E F, par U ij (e k ) := δ jk f i, c est-à-dire, U ij (e j ) = f i et U ij (e k ) = 0 si k j. 29/93 30/93 Applications linéaires, compléments Applications linéaires, compléments Transposée d une application linéaire Soient E et F des espaces vectoriels de dimension finie sur K, de bases respectives E = {e 1,... e n } et F = {f 1,... f m }, où n = dim(e) et m = dim(f ). L espace vectoriel E est de dimension n et la famille E = {e j, 1 j n} est une base de E (appelée la base duale de la base E). L espace vectoriel L K (E, F ) est de dimension nm et la famille {U ij, 1 i m, 1 j n} est une base de L K (E, F ). En particulier, l espace vectoriel L K (E) est de dimension n 2. Étant donnés deux espaces vectoriels E et F et u une application linéaire de E dans F, on définit une application de F dans E, notée t u et appelée transposée de l application u, par la relation pour toute forme linéaire ϕ F. t u(ϕ) := ϕ u 31/93 32/93

9 Applications linéaires, compléments Applications linéaires, compléments L application t u est une application linéaire de F dans E. Pour tous u, v L(E, F ) et pour tout λ K, on a t (u + v) = t u + t v et t (λu) = λ t u. De plus, si u L(E, F ) et v L(F, G), alors t (v u) = t u t v. (bi-dual d un espace vectoriel) Soit E un espace vectoriel de dimension finie n. On note E l espace dual de l espace E. Cet espace vectoriel est appelé le bi-dual de E. Si E := {e 1,..., e n } est une base de E, on note E := {e1,..., e n} la base duale de E et on note E := {e1,..., e n } la base duale de E. 33/93 34/93 Applications linéaires, compléments Matrices associées à une application linéaire Matrices élémentaires et Soit E un espace vectoriel de dimension finie n. L application c : E E définie par c(x)(ϕ) := ϕ(x) pour tous x E, ϕ E est un isomorphisme linéaire de E sur E. On l appelle l isomorphisme canonique de E sur son bi-dual E. Étant données une base E de E et E la base associée de E, on a la relation c(e j ) = e j. On désigne par M m,n (K) l ensemble des matrices à m lignes et n colonnes et à coefficients dans K. On note M ij la matrice dont tous les coefficients sont nuls sauf le coefficient de la i-ème ligne, j-ème colonne qui vaut 1. Pour 1 i m, 1 j n, ces matrices sont appelées matrices élémentaires. 35/93 36/93

10 Matrices associées à une application linéaire Matrices associées à une application linéaire Structure des matrices L ensemble M m,n (K), des matrices à m lignes et n colonnes et à coefficients dans K, est un K-espace vectoriel de dimension mn, dont une base est donnée par la famille {M ij 1 i m, 1 j n} des matrices élémentaires. On définit une application (multiplication des matrices) M m,n (K) M n,p (K) M m,p (K), On désigne par M n (K) l ensemble des matrices carrées à n lignes et n colonnes, et à coefficients dans K. C est à la fois un K-espace vectoriel et un anneau (non commutatif) pour la multiplication des matrices. Voir les notes Calcul matriciel de Bernard Ycart. (A, B) AB. Voir les notes Calcul matriciel de Bernard Ycart. 37/93 38/93 Matrices associées à une application linéaire Matrices associées à une application linéaire Matrices associées à une application linéaire Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie. Soient E = {e 1,..., e n } et F = {f 1,..., f m } des bases respectivement de E et F, où n = dim(e) et m = dim(f ). On appelle matrice associée à l application linaire u : E F, relativement aux bases E et F, la matrice dont les colonnes sont les coordonnées des vecteurs u(e j ), 1 j n, dans la base F, c est-à-dire la matrice, notée MF E (u), telle que MF E (u) = ( m ij (u) ) 1 i m,1 j n où les coefficients m ij sont définis par m u(e j ) = m ij (u)f i pour tout j, 1 j n. i=1 Théorème L application M E F : L K (E, F ) M m,n (K) M E F : u M E F(u) est une application linéaire bijective (un isomorphisme linéaire) de L K (E, F ) dans M m,n (K). De plus, avec les notations du Transparent 30, M E F(U ij ) = M ij. 39/93 40/93

11 Matrices associées à une application linéaire Matrices associées à une application linéaire Écriture matricielle Soit x E un vecteur qui s écrit x = x 1 e x n e n dans la base E ; on note X E le vecteur colonne des coordonnées de x dans la base E. Le vecteur u(x) s écrit u(x) = y 1 f y m f m dans la base F ; on note Y F le vecteur colonne des coordonnées de u(x) dans la base F. On a la relation, y 1 x 1. = MF(u) E., càd Y F = MF(u)X E E. y m x n 41/93 Soient E, F et G trois K-espaces vectoriels de dimension finie et E, F et G des bases de E, F et G respectivement. Soient u : E F et v : F G des applications linéaires. Alors M E G (v u) = M F G (v) M E F(u) où le produit dans le second membre est le produit des matrices. En particulier, M E E est un isomorphisme de l anneau L K(E) des endomorphismes de E dans l anneau M n (K) des matrices carrées d ordre n = dim(e). 42/93 Matrices associées à une application linéaire Changements de base Changements de bases Soit u : E F une application linéaire entre deux espaces vectoriels de dimension finie, et soit t u : F E sa transposée. Alors, M F E (t u) = t( ) MF(u) E, où, dans le second membre, t M désigne la matrice transposée de la matrice M. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et soient E et E deux bases de E. On appelle matrice de passage de la base E à la base E et on note PE E, la matrice dont les colonnes sont les coordonnées des vecteurs de la base E dans la base E. 43/93 44/93

12 Changements de base Changements de base Propriété La matrice P E E est la matrice ME E (i E ) de l application identité i E, Coordonnées d un vecteur relativement à deux bases différentes (E, E ) (E, E), x x de E dans lui-même, relativement aux bases E et E. La matrice P E E est inversible et (PE E ) 1 = PE E. Soit x E un vecteur dont les coordonnées dans la base E sont données par le vecteur colonne X E et dont les coordonnées dans la base E sont données par le vecteur colonne X E. Alors, X E = P E E X E et X E = PE E X E. 45/93 46/93 Changements de base Changements de base Matrices d une application linéaire relativement à deux paires de bases Le diagramme commutatif Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie et soit u L(E, F ) une application linéaire. On se donne deux bases E et E de l espace vectoriel E et deux bases F et F de l espace vectoriel F. Alors traduit les égalités (E, E M E F ) (u) (F, F ) u i E i F P F F P E E (E, E) u M E F (u) (F, F) M E F (u) = PF F ME F(u)P E E. u = i F u i E et M E F (u) = PF F ME F(u)P E E. 47/93 48/93

13 Changements de base Changements de base Le diagramme commutatif Corollaire Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n et soit u L(E) un endomorphisme de E. Si E et E sont deux bases de E, il existe une matrice P M n (K), inversible, telle que ME E (u) = P 1 ME EP. La matrice P est donnée par P = PE E. traduit les égalités (E, E M E E ) (u) (E, E ) u i E i E P E E P E E (E, E) u M E E (u) (E, E) u = i E u i E et ME E (u) = (PE E ) 1 ME E (u)pe E. 49/93 50/93 Réduction des endomorphismes, I Réduction des endomorphismes, I Réduction des endomorphismes, I Valeurs propres Vecteurs propres Soit E un K-espace vectoriel de dimension n. Analyse raisonnée Soit E un espace vectoriel de dimension finie sur le corps K. Soit u un endomorphisme de E. On veut trouver une base de E dans laquelle la matrice de l endomorphisme soit la plus simple possible, c est-à-dire une matrice diagonale ou une matrice triangulaire supérieure (ou inférieure), formes qui permettent par exemple de résoudre simplement les systèmes linéaires. Soit u L(E). Le scalaire λ K est appelé valeur propre de l endomorphisme u s il existe un vecteur x E tel que x 0 et u(x) = λx. Le vecteur x est dit vecteur propre de u associé à la valeur propre λ. Si λ est valeur propre de u, le sous-espace vectoriel E λ := Ker(u λi E ) de E s appelle l espace propre de u associé à la valeur propre λ (il est, par définition, non réduit à {0}). 51/93 52/93

14 Réduction des endomorphismes, I Réduction des endomorphismes, I Soit u L(E). Si λ 1,..., λ p sont des valeurs propres de u deux à deux distinctes, alors les espaces propres associés, E λ1,..., E λp, sont en somme directe, c est-à-dire, pour tout j, 1 j p, Corollaire E λj ( E λ1 + + E λj 1 + E λj E λp ) = {0}. Si u L(E) et si dim(e) = n alors u possède au plus n valeurs propres distinctes dans K. Endomorphisme diagonalisable Soit E un K-espace vectoriel de dimension n. Théorème et Soit u L(E) un endomorphisme de E. Les trois assertions suivantes sont équivalentes. 1. Il existe une base de E formée de vecteurs propres de u. 2. Les espaces propres E λ1,..., E λp correspondant aux valeurs propres distinctes de u vérifient E = E λ1 E λp. 3. Il existe une base E de E telle que la matrice ME E (u) de u dans cette base soit diagonale. Dans ce cas, on dit que l endomorphisme u est diagonalisable. 53/93 54/93 Réduction des endomorphismes, I Réduction des endomorphismes, I Corollaire Soit u un endomorphisme de E qui admet n valeurs propres distinctes dans K. Alors, l endomorphisme u est diagonalisable. Remarque Tous les endomorphismes ne sont pas diagonalisables. Ainsi, dans R( 2, les ) endomorphismes donnés dans la base canonique par et ( ) ne sont pas diagonalisables. Le premier n a pas de valeur propre dans R. Le second admet 1 comme seule valeur propre et n admet pas de base formée de vecteurs propres. 55/93 Endomorphisme trigonalisable Théorème et Soit u L(E) un endomorphisme de E. Les deux assertions suivantes sont équivalentes. 1. Il existe une base E = {e 1,..., e n } de E telle que les sous-espaces vectoriels V 1 := Vect(e 1 ), V 2 := Vect(e 1, e 2 ),..., V n := Vect(e 1,..., e n ) soient stables par u, c est-à-dire u(v j ) V j pour 1 j n. 2. Il existe une base E de E telle que la matrice ME E (u) de u dans cette base soit triangulaire supérieure. Dans ce cas, on dit que l endomorphisme u est trigonalisable. Les coefficients diagonaux de la matrice ME E (u) sont les valeurs propres de u dans K. 56/93

15 Réduction des endomorphismes, I Réduction des endomorphismes, I Remarque Tout endomorphisme diagonalisable est en particulier trigonalisable. L endomorphisme ( ) est trigonalisable mais non diagonalisable. On montrera ultérieurement que tout endomorphisme sur un C-espace vectoriel de dimension finie est trigonalisable. Soit M une matrice carrée n n, à coefficients dans K. Soit u M l endomorphisme de K n dont la matrice associée relativement à la base canonique de K n est M. On dit que la matrice M est diagonalisable (resp. trigonalisable) si l endomorphisme u M correspondant est diagonalisable (resp. trigonalisable). 57/93 58/93 Réduction des endomorphismes, I Groupe des permutations Hypothèse (T) On dira que le corps K possède la propriété (T) si, pour tout K-espace vectoriel E de dimension finie, tout endomorphisme u de E possède au moins une valeur propre c est-à-dire, s il existe au moins un élément λ K tel que Ker(u λi E ) {0}. Théorème Soit E un espace vectoriel de dimension finie sur un corps K qui possède la propriété (T). Alors, tout endomorphisme u de E est trigonalisable. Remarque. On montrera ultérieurement que le corps C possède la propriété (T) mais que le corps R ne la possède pas. Groupe des permutations Cette section est nécessaire pour introduire la notion de déterminant. Pour n N, on désigne par N n l ensemble {1, 2,..., n}. On désigne par S n le groupe des permutations, c est-à-dire le groupe des bijections de N n dans lui-même. Notons que le groupe S n a n! éléments. On peut expliciter une permutation σ S n, c est-à-dire une bijection σ : N n N n, par un tableau σ = ( ) 1 2 n. σ(1) σ(2) σ(n) 59/93 60/93

16 Groupe des permutations Groupe des permutations On note σ τ ou στ la composition des deux permutations σ et τ ; on note ι la permutation identité. On appelle transposition une permutation τ qui échange deux indices et qui laisse les autres inchangés. Autrement dit, une permutation τ est de la forme τ = τ ij où τ ij (i) = j, τ ij (j) = i, et τ ij (k) = k, pour k i, k j. Pour toute transposition τ, on a τ 2 = ι. Théorème Pour n 2, l ensemble des transpositions de S n engendre S n, c est-à-dire, toute permutation peut s écrire comme produit de transpositions. Remarque. La décomposition d une permutation en produit de transpositions n est pas unique en général. Remarquons également que pour n 3, le groupe S 3 n est pas commutatif. 61/93 62/93 Groupe des permutations Groupe des permutations Signature Soit n 2 et soit σ S n. Le nombre ɛ(σ) défini par ɛ(σ) = 1 i<j n σ(i) σ(j) i j Théorème Pour σ S n, la signature ɛ(σ) est égale à ( 1) N, où N est le nombre d inversions de σ, c est-à-dire le nombre d éléments de l ensemble {(i, j) N n N n i < j et σ(i) > σ(j)}. La signature ɛ est un homomorphisme surjectif du groupe S n sur le groupe multiplicatif Γ = { 1, 1}. s appelle la signature de la permutation σ. 63/93 64/93

17 Groupe des permutations Formes multi-linéaires Formes multi-linéaires Les permutations telles que ɛ(σ) = 1 forment un sous-groupe de S n appelé le groupe alterné et noté A n. Les éléments de A n sont appelés permutations paires ; les élements de S n \ A n sont appelés permutations impaires. Attention. Les permutations impaires ne forment pas un sous-groupe. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n et soit p N. On dit que l application ϕ de E E (p exemplaires de E) }{{} p dans K est une forme p-linéaire sur E si, pour tout j tel que 1 j p, et pour tous vecteurs y 1,..., y p E, les applications partielles x ϕ(y 1,..., y j 1, x, y j+1,... y p ) sont des formes linéaires de E dans K. Si p = 2, on dira que ϕ est bilinéaire. On notera L p (E, K) l ensemble des formes p-linéaires sur E. 65/93 66/93 Formes multi-linéaires Formes multi-linéaires Étant données ϕ L p (E, K) une forme p-linéaire sur E et σ S p une permutation, on définit une forme p-linéaire sur E, notée σ ϕ, par la formule σ ϕ(x 1,..., x p ) := ϕ(x σ(1),..., x σ(p) ). On dit qu une forme p-linéaire, ϕ L p (E, K), est symétrique si σ ϕ = ϕ pour tout σ S p. On désigne par S p (E, K) l ensemble des formes p-linéaires symétriques sur E. On dit qu une forme p-linéaire, ϕ L p (E, K), est anti-symétrique si σ ϕ = ɛ(σ)ϕ pour tout σ S p. On désigne par A p (E, K) l ensemble des formes p-linéaires anti-symétriques sur E. 67/93 68/93

18 Formes multi-linéaires Formes multi-linéaires Exemples On dit qu une forme p-linéaire, ϕ L p (E, K), est alternée si ϕ(x 1,..., x p ) = 0 chaque fois qu il existe deux indices distincts i et j tels que x i = x j. Propriété Une forme p-linéaire ϕ sur E est alternée si et seulement si elle est anti-symétrique (rappelons que nous supposons ici que K = R ou C). Pour p = 1, on retrouve la notion de forme linéaire. Dans R 2, l application ( (x 1, y 1 ), (x 2, y 2 ) ) x 1 x 2 + y 1 y 2 définit une application bilinéaire symétrique. Dans R 2, l application ( (x 1, y 1 ), (x 2, y 2 ) ) x 1 y 2 x 2 y 1 définit une application bilinéaire anti-symétrique. Si ϕ 1,..., ϕ p sont des formes linéaires sur E, l application (x 1,..., x p ) ϕ 1 (x 1 ) ϕ p (x p ) définit une application p-linéaire que l on note ϕ 1 ϕ p. 69/93 70/93 Formes multi-linéaires Formes multi-linéaires Théorème Soit E un K-espace vectoriel et soit p N. 1. Les ensembles L p (E, K), S p (E, K) et A p (E, K), munis des opérations naturelles, sont des espaces vectoriels sur K. 2. Pour qu une forme p-linéaire ϕ sur E soit symétrique, il faut et il suffit que τ ϕ = ϕ pour toute transposition τ S p. 3. Pour qu une forme p-linéaire ϕ sur E soit anti-symétrique, il faut et il suffit que τ ϕ = ϕ pour toute transposition τ S p. Remarques Si E est de dimension finie n, on peut montrer que L p (E, K) est de dimension finie. Si ϕ L p (E, K) alors ϕ(x 1,..., x p ) = 0 si l un des vecteurs x j est nul. 71/93 72/93

19 Formes multi-linéaires Déterminant Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie. Déterminant et Soit ϕ L p (E, K) une forme p-linéaire sur E. Alors S(ϕ) := σ ϕ et A(ϕ) := ɛ(σ)σ ϕ σ S p σ S p sont des formes p-linéaires sur E. De plus, 1. la forme S(ϕ) est symétrique, on dit que c est la symétrisée de ϕ ; 2. la forme A(ϕ) est anti-symétrique, on dit que c est l anti-symétrisée de ϕ. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n et soit E = {e 1,..., e n } une base de E. On désigne par E = {e 1,..., e n} la base duale de E. 73/93 74/93 Déterminant Déterminant Déterminant associé à une base d un espace vectoriel et L application de E n dans K qui au n-uplet de vecteurs (x 1,..., x n ) associe n j=1 e j (x j) est une forme n-linéaire sur E. Son anti-symétrisée (x 1,..., x n ) n ɛ(σ) ej (σ(x j )), σ S n j=1 Exemples Dimension 2. Dimension 3. est notée Det E et appelée le déterminant associé à la base E. Elle vérifie Det E (e 1,..., e n ) = 1. Il en résulte en particulier que A n (E, K) {0}. 75/93 76/93

20 Déterminant Déterminant Théorème Avec les notations précédentes, 1. Si p > n, on a A p (E, K) = {0}. 2. L espace vectoriel A n (E, K) est de dimension 1 et admet pour base {Det E }. Si ϕ A n (E, K), on a ϕ = ϕ(e 1,..., e n ) Det E. De plus, Det E est le seul élément de A n (E, K) qui prend la valeur 1 sur le n-uplet {e 1,..., e n }. 3. Soit X := {x 1,..., x n } E n un n-uplet de vecteurs. On a, Det E (X) = n ɛ(σ) ej (x σ(j) ) = n ɛ(σ) eσ(j) (x j). σ S n j=1 σ S n j=1 Soit X = (x 1,..., x n ) un n-uplet de vecteurs de E. On dit que Det E (X) := Det E (x 1,..., x n ) est le déterminant du n-uplet X dans la base E. Soit E un espace vectoriel de dimension n. 1. Si E et F sont des bases de E alors Det E (F) est inversible dans K et (Det E (F)) 1 = Det F (E). 2. Soit E une base de E et soit F un n-uplet de vecteurs. Alors, F est une base de E si et seulement si Det E (F) 0. 77/93 78/93 Déterminant d un endomorphisme Déterminant d un endomorphisme Déterminant d un endomorphisme Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n 1. Théorème et Soit u un endomorphisme de E. Il existe un unique scalaire, appelé déterminant de u, et noté Det(u), tel que pour tout ϕ A n (E, K), et tous x 1,..., x n E, on ait Remarque. La première formule du Transparent 79 montre que le déterminant d un endomorphisme ne dépend pas du choix d une base particulière. La deuxième formule donne un moyen de calculer le déterminant. ϕ(u(x 1 ),..., u(x n )) = Det(u)ϕ(x 1,..., x n ). Ce scalaire est donné, dans une base E = {e 1,..., e n } de E, par Det(u) = Det E (u(e 1 ),..., u(e n )). 79/93 80/93

21 Déterminant d un endomorphisme Déterminant d un endomorphisme Théorème Soit E un espace vectoriel de dimension n On a Det(i E ) = Pour λ K et u L(E), on a Det(λu) = λ n Det(u). 3. Pour u, v L(E), on a Det(v u) = Det(v)Det(u) et Det( t u) = Det(u) où t u L(E ) est l endomorphisme transposé de u. 4. Un endomorphisme u de E est inversible si et seulement si son déterminant est non nul et alors, Det(u 1 ) = (Det(u)) 1. Déterminant d une matrice carrée Soit A = (a ij ) M n (K) une matrice carrée sur le corps K. On appelle déterminant de la matrice A, et on note Det(A) ou encore a ij, le déterminant du n-uplet des vecteurs colonnes de A dans la base canonique de K n. 81/93 82/93 Déterminant d un endomorphisme Déterminant d un endomorphisme Étant donnée une matrice carrée A = (a ij ) M n (K), on a Det(A) = n ɛ(σ) a jσ(j) = n ɛ(σ) a σ(j)j σ S n j=1 σ S n j=1 et, en particulier, Det( t A) = Det(A) où t A désigne la matrice transposée. Soit E un espace vectoriel de dimension finie et E une base de E. Si u L(E) et si A := ME E (u) est la matrice de u dans la base E, alors Det(u) = Det(A). Propriétés Soient A, B M n (K) et λ K. Le déterminant d une matrice carrée possède les propriétés suivantes. Si on effectue une permutation σ sur les vecteurs colonnes de A et si on appelle C la matrice ainsi obtenue, on a Det(C) = ɛ(σ)det(a). Le déterminant de A dépend linéairement de chacun des vecteurs colonnes de A. Le déterminant de A ne change pas si on ajoute à l un de ses vecteurs colonnes une combinaison linéaire des autres vecteurs colonnes. Il est nul si un des vecteurs colonnes est combinaison linéaire des autres vecteurs colonnes. 83/93 84/93

22 Déterminant d un endomorphisme Calcul des déterminants Calcul des déterminants Propriétés, suite Comme Det( t A) = Det(A), les propriétés ci-dessus sont également valables pour les vecteurs lignes. On a Det(I n ) = 1 (où I n désigne la matrice identité d ordre n), Det(λA) = λ n Det(A) et Det(AB) = Det(A)Det(B). Si A est une matrice 1 1 identifiée à un scalaire α, on a Det(A) = α. La matrice A est inversible si et seulement si Det(A) 0 et alors Det(A 1 ) = (Det(A)) 1. Lemme Soient n, p, q N avec n = p + q. Soient A M p, B M q et C M p,q. On définit une matrice M M n par M := Alors, Det(M) = Det(A)Det(B). ( ) A C. 0 B 85/93 86/93 Calcul des déterminants Calcul des déterminants Soit M M n une matrice de matrices, triangulaire supérieure, c est à dire de la forme M 11 M 12 M 1m 0 M 22 M 2m M := M mm où les M ii, 1 i m, sont des matrices carrées. Alors, Corollaire Si a 11 a 12 a 1n 0 a 22 a 2n A := a nn est une matrice triangulaire supérieure de taille n n, alors Det(A) = a 11 a nn. Det(M) = Det(M 11 ) Det(M mm ). 87/93 88/93

23 Calcul des déterminants Calcul des déterminants et Soit A := (a ij ) une matrice carrée. On désigne par Âij la matrice obtenue à partir de A en supprimant la i-ème ligne et la j-ème colonne. Alors, pour 1 i, j n, Det(A) = n ( 1) k+j a kj Det( kj ) = k=1 n ( 1) i+k a ik Det( ik ). k=1 La première (resp. seconde) égalité est appelée le développement du déterminant de A suivant la j-ème colonne (resp. suivant la i-ème ligne). Étant donnée une matrice A := (a ij ), le nombre ( 1) i+j Det(Âij) s appelle le co-facteur du coefficient a ij. La transposée de la matrice des co-facteurs s appelle la matrice complémentaire de la matrice A et se note Ã. Soit A M n une matrice et soit à sa matrice complémentaire. Alors, Aà = ÃA = Det(A)I n. En particulier, si Det(A) 0, la matrice A est inversible et son inverse est donnée par la formule A 1 = (Det(A)) 1 Ã. 89/93 90/93 Réduction des endomorphismes, II Réduction des endomorphismes, II Réduction des endomorphismes, II Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et soit E une base de E. Soit u un endomorphisme de E et A sa matrice dans la base E. Les formules Det(A λi n ) = n ɛ(σ) (a jσ(j) λδ jσ(j) ) σ S n j=1 = n ɛ(σ) (a σ(j)j λδ σ(j)j ) σ S n j=1 permettent de définir un polynôme de degré n P A (X) := n ɛ(σ) (a jσ(j) Xδ jσ(j) ) = n ɛ(σ) (a σ(j)j Xδ σ(j)j ). σ S n j=1 σ S n j=1 Polynôme caractéristique et Soient E, F deux bases de E et soient A, B les matrices de l endomorphisme u dans ces bases. Alors, P A (X) = P B (X). Ce polynôme, noté P u (X), s appelle le polynôme caractéristique de l endomorphisme u. Les valeurs propres de l endomorphisme u L K (E) sont les racines, dans K, du polynôme caractéristique P u (X) K[X]. 91/93 92/93

24 Réduction des endomorphismes, II Version Septembre 2009 mat231-algebre-lineaire-09_10.tex (7 septembre 2009) 93/93

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E Exo7 Espaces vectoriels Vidéo partie 1. Espace vectoriel (début Vidéo partie 2. Espace vectoriel (fin Vidéo partie 3. Sous-espace vectoriel (début Vidéo partie 4. Sous-espace vectoriel (milieu Vidéo partie

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

VI. COMPLÉMENTS SUR LES MODULES, THÉORÈME CHINOIS, FACTEURS INVARIANTS SÉANCES DU 15, 16 ET 22 OCTOBRE

VI. COMPLÉMENTS SUR LES MODULES, THÉORÈME CHINOIS, FACTEURS INVARIANTS SÉANCES DU 15, 16 ET 22 OCTOBRE VI. COMPLÉMENTS SUR LES MODULES, THÉORÈME CHINOIS, FACTEURS INVARIANTS SÉANCES DU 15, 16 ET 22 OCTOBRE 12. Compléments sur les modules 12.1. Théorème de Zorn et conséquences. Soient A un anneau commutatif

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1 [http://mpcpgedupuydelomefr] édité le 3 avril 215 Enoncés 1 Exercice 1 [ 265 ] [correction] On note V l ensemble des matrices à coefficients entiers du type a b c d d a b c c d a b b c d a et G l ensemble

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Équations d amorçage d intégrales premières formelles

Équations d amorçage d intégrales premières formelles Équations d amorçage d intégrales premières formelles D Boularas, A Chouikrat 30 novembre 2005 Résumé Grâce à une analyse matricielle et combinatoire des conditions d intégrabilité, on établit des équations

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel

Plus en détail

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2 33 Corrigé Corrigé Problème Théorème de Motzkin-Taussky Partie I I-A : Le sens direct et le cas n= 2 1-a Stabilité des sous-espaces propres Soit λ une valeur propre de v et E λ (v) le sous-espace propre

Plus en détail

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2

Plus en détail

Programme de la classe de première année MPSI

Programme de la classe de première année MPSI Objectifs Programme de la classe de première année MPSI I - Introduction à l analyse L objectif de cette partie est d amener les étudiants vers des problèmes effectifs d analyse élémentaire, d introduire

Plus en détail

Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010

Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 MINI-COURS SUR LES POLYNÔMES À UNE VARIABLE Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 Table des matières I Opérations sur les polynômes 3 II Division euclidienne et racines 5 1 Division euclidienne

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion

Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion Mr Makrem Ben Jeddou Mme Hababou Hella Université Virtuelle de Tunis 2008 Continuité et dérivation1 1- La continuité Théorème : On considère un intervalle

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

Mathématiques Algèbre et géométrie

Mathématiques Algèbre et géométrie Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches

Plus en détail

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe des n n groupes quantiques compacts qui ont la théorie

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Mesures gaussiennes et espaces de Fock

Mesures gaussiennes et espaces de Fock Mesures gaussiennes et espaces de Fock Thierry Lévy Peyresq - Juin 2003 Introduction Les mesures gaussiennes et les espaces de Fock sont deux objets qui apparaissent naturellement et peut-être, à première

Plus en détail

Analyse en Composantes Principales

Analyse en Composantes Principales Analyse en Composantes Principales Anne B Dufour Octobre 2013 Anne B Dufour () Analyse en Composantes Principales Octobre 2013 1 / 36 Introduction Introduction Soit X un tableau contenant p variables mesurées

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions HQ = He 1 He 2 He 3 He 4 HQ e 5 comme anneaux (avec centre Re 1 Re 2 Re 3 Re 4

Plus en détail

Déterminants. Marc SAGE 9 août 2008. 2 Inverses et polynômes 3

Déterminants. Marc SAGE 9 août 2008. 2 Inverses et polynômes 3 Déterminants Marc SAGE 9 août 28 Table des matières Quid des formes n-linéaires alternées? 2 2 Inverses et polynômes 3 3 Formule de Miller pour calculer un déterminant (ou comment illustrer une idée géniale)

Plus en détail

C algèbre d un certain groupe de Lie nilpotent.

C algèbre d un certain groupe de Lie nilpotent. Université Paul Verlaine - METZ LMAM 6 décembre 2011 1 2 3 4 Les transformations de Fourier. Le C algèbre de G/ Z. Le C algèbre du sous-groupe G 5 / vect{u,v }. Conclusion. G un groupe de Lie, Ĝ l ensemble

Plus en détail

PEUT-ON «VOIR» DANS L ESPACE À N DIMENSIONS?

PEUT-ON «VOIR» DANS L ESPACE À N DIMENSIONS? PEUT-ON «VOIR» DANS L ESPACE À N DIMENSIONS? Pierre Baumann, Michel Émery Résumé : Comment une propriété évidente visuellement en dimensions deux et trois s étend-elle aux autres dimensions? Voici une

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique La programmation linéaire : une introduction Qu est-ce qu un programme linéaire? Qu est-ce qu un programme linéaire? Exemples : allocation de ressources problème de recouvrement Hypothèses de la programmation

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

Compter à Babylone. L écriture des nombres

Compter à Babylone. L écriture des nombres Compter à Babylone d après l article de Christine Proust «Le calcul sexagésimal en Mésopotamie : enseignement dans les écoles de scribes» disponible sur http://www.dma.ens.fr/culturemath/ Les mathématiciens

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Licence Sciences de l Ingénieur et Licence Informatique. Niveau L2 (= 2ème année)

Licence Sciences de l Ingénieur et Licence Informatique. Niveau L2 (= 2ème année) Licence Sciences de l Ingénieur et Licence Informatique Niveau L2 (= 2ème année) Mathématiques : Résumé de ce qu il faut savoir en Algèbre linéaire (ou Calcul Matriciel) au sortir du L1, en préalable au

Plus en détail

Eteindre. les. lumières MATH EN JEAN 2013-2014. Mme BACHOC. Elèves de seconde, première et terminale scientifiques :

Eteindre. les. lumières MATH EN JEAN 2013-2014. Mme BACHOC. Elèves de seconde, première et terminale scientifiques : MTH EN JEN 2013-2014 Elèves de seconde, première et terminale scientifiques : Lycée Michel Montaigne : HERITEL ôme T S POLLOZE Hélène 1 S SOK Sophie 1 S Eteindre Lycée Sud Médoc : ROSIO Gauthier 2 nd PELGE

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités Chapitre II Groupe symétrique 1 Définitions et généralités Définition. Soient n et X l ensemble 1,..., n. On appelle permutation de X toute application bijective f : X X. On note S n l ensemble des permutations

Plus en détail

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples, Non-linéarité Contexte Pour permettre aux algorithmes de cryptographie d être sûrs, les fonctions booléennes qu ils utilisent ne doivent pas être inversées facilement. Pour cela, elles doivent être très

Plus en détail

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Modèles bi-dimensionnels de coques linéairement élastiques: Estimations de l écart entre leurs solutions.

Modèles bi-dimensionnels de coques linéairement élastiques: Estimations de l écart entre leurs solutions. Problèmes mathématiques de la mécanique/mathematical problems in Mechanics Modèles bi-dimensionnels de coques linéairement élastiques: Estimations de l écart entre leurs solutions. Cristinel Mardare Laboratoire

Plus en détail

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES Dominique LAFFLY Maître de Conférences, Université de Pau Laboratoire Société Environnement Territoire UMR 5603 du CNRS et Université de Pau Domaine

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

avec des nombres entiers

avec des nombres entiers Calculer avec des nombres entiers Effectuez les calculs suivants.. + 9 + 9. Calculez. 9 9 Calculez le quotient et le rest. : : : : 0 :. : : 9 : : 9 0 : 0. 9 9 0 9. Calculez. 9 0 9. : : 0 : 9 : :. : : 0

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

INTRODUCTION. 1 k 2. k=1

INTRODUCTION. 1 k 2. k=1 Capes externe de mathématiques : session 7 Première composition INTRODUCTION L objet du problème est l étude de la suite (s n n définie par : n, s n = Dans une première partie, nous nous attacherons à

Plus en détail

1 Complément sur la projection du nuage des individus

1 Complément sur la projection du nuage des individus TP 0 : Analyse en composantes principales (II) Le but de ce TP est d approfondir nos connaissances concernant l analyse en composantes principales (ACP). Pour cela, on reprend les notations du précédent

Plus en détail

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA 75. Un plombier connaît la disposition de trois tuyaux sous des dalles ( voir figure ci dessous ) et il lui suffit de découvrir une partie de chacun d eux pour pouvoir y poser les robinets. Il cherche

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Service Commun de Formation Continue Année Universitaire 2006-2007 Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Polycopié de cours Rédigé par Yannick Privat Bureau 321 - Institut Élie

Plus en détail

Quelques tests de primalité

Quelques tests de primalité Quelques tests de primalité J.-M. Couveignes (merci à T. Ezome et R. Lercier) Institut de Mathématiques de Bordeaux & INRIA Bordeaux Sud-Ouest Jean-Marc.Couveignes@u-bordeaux.fr École de printemps C2 Mars

Plus en détail

Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. david.madore@enst.fr. 29 mai 2015

Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. david.madore@enst.fr. 29 mai 2015 et et Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore Télécom ParisTech david.madore@enst.fr 29 mai 2015 1/31 et 2/31 : définition Un réseau de R m est un sous-groupe (additif) discret L

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Chapitre VI - Méthodes de factorisation

Chapitre VI - Méthodes de factorisation Université Pierre et Marie Curie Cours de cryptographie MM067-2012/13 Alain Kraus Chapitre VI - Méthodes de factorisation Le problème de la factorisation des grands entiers est a priori très difficile.

Plus en détail

Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5.

Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. DÉVELOPPEMENT 32 A 5 EST LE SEUL GROUPE SIMPLE D ORDRE 60 Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. Démonstration. On considère un groupe G d ordre 60 = 2 2 3 5 et

Plus en détail

La transformée de Fourier sur un groupe fini et quelques-unes de ses applications. Elise Raphael Semestre d automne 2009-2010

La transformée de Fourier sur un groupe fini et quelques-unes de ses applications. Elise Raphael Semestre d automne 2009-2010 La transformée de Fourier sur un groupe fini et quelques-unes de ses applications Elise Raphael Semestre d automne 009-010 1 Contents 1 Transformée de Fourier sur un groupe fini 3 1.1 Dual d un groupe

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

Premiers exercices d Algèbre. Anne-Marie Simon

Premiers exercices d Algèbre. Anne-Marie Simon Premiers exercices d Algèbre Anne-Marie Simon première version: 17 août 2005 version corrigée et complétée le 12 octobre 2010 ii Table des matières 1 Quelques structures ensemblistes 1 1.0 Ensembles, relations,

Plus en détail

Introduction à la méthode des éléments finis

Introduction à la méthode des éléments finis ÉCOLE NATIONALE SUPERIEURE DES MINES DE PARIS Introduction à la méthode des éléments finis Michel KERN 1 2004 2005 S3733 / S3735 1 Inria, Rocquencourt, BP 105, 78153 Le Chesnay, Michel.Kern@inria.fr 2

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014. Sandra Rozensztajn. UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr

Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014. Sandra Rozensztajn. UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014 Sandra Rozensztajn UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr CHAPITRE 0 Relations d équivalence et classes d équivalence 1. Relation d équivalence Définition

Plus en détail

Théorie de la Mesure et Intégration

Théorie de la Mesure et Intégration Université Pierre & Marie Curie (Paris 6) Licence de Mathématiques L3 UE LM364 Intégration 1 & UE LM365 Intégration 2 Année 2010 11 Théorie de la Mesure et Intégration Responsable des cours : Amaury LAMBERT

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur

Plus en détail

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques

Plus en détail

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation «Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

Cryptographie et fonctions à sens unique

Cryptographie et fonctions à sens unique Cryptographie et fonctions à sens unique Pierre Rouchon Centre Automatique et Systèmes Mines ParisTech pierre.rouchon@mines-paristech.fr Octobre 2012 P.Rouchon (Mines ParisTech) Cryptographie et fonctions

Plus en détail