L efficacité énergétique. par l intégration RAFFINERIE ET USINE D'HYDROGENE AIR PRODUCTS

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1 Reflex Magazine de contact d ExxonMobil au Benelux 12E ANNEE N RAFFINERIE ET USINE D'HYDROGENE AIR PRODUCTS L efficacité énergétique par l intégration INTERVIEW Melchior Wathelet, Secrétaire d État fédéral à l Énergie en Belgique ENERGY OUTLOOK Perspectives des tendances de l énergie jusqu en 2040 CHIMIE Vision 2050: l avenir en quatre scénarios

2 2 Reflex N ÉDITORIAL «L efficacité énergétique: toujours plus importante Dans le monde entier, les autorités sont de plus en plus nombreuses à prendre conscience que l efficacité énergétique est un instrument important pour réduire les émissions de CO 2. ExxonMobil y contribue également dans toute la mesure de ses moyens. C est ce que nous faisons, entre autres, dans notre raffinerie de Rotterdam, où l intégration avec la nouvelle usine d hydrogène d Air Products entraîne une amélioration considérable de l efficacité énergétique. Conséquence: moins d émissions de CO 2 et donc un bénéfice pour l environnement. Dans l article ci-contre, vous pourrez en apprendre plus sur l inauguration officielle de la nouvelle usine, début février. Melchior Wathelet, le tout nouveau Secrétaire d État fédéral à l Énergie en Belgique, souhaite, lui aussi, contribuer à la réflexion sur l efficacité énergétique. Dans le domaine du transport, aucune mesure supplémentaire n est, selon lui, nécessaire: «Comme les Belges changent relativement souvent de véhicule, le marché de l automobile se renouvelle sans cesse sur le plan technologique. Le logement, c est une autre histoire: il me semble que d énormes gains peuvent encore être réalisés dans ce domaine.» L efficacité énergétique traverse aussi comme un fil rouge les Perspectives énergétiques que nous avons récemment rendues publiques. En 2040, la demande mondiale d électricité la source d énergie principale et celle qui augmente le plus vite se situera à pas moins de 80 pour cent au-dessus de son niveau de Mais grâce aux améliorations d efficacité énergétique, il faudra seulement 45 pour cent de carburant en plus pour produire l électricité requise. ExxonMobil contribue dans toute la mesure de ses moyens à l efficacité énergétique.» Alors qu ExxonMobil propose pour la première fois une perspective jusqu en 2040, la VNCI (Association de l Industrie chimique néerlandaise) regarde encore plus loin. Dans sa vision jusqu en 2050, la VNCI brosse le tableau d un avenir radieux pour la chimie aux Pays-Bas. ExxonMobil a, elle aussi, apporté, en tant que l un des principaux acteurs de l industrie chimique néerlandaise, une contribution importante à cette vision. Que l efficacité donne de grands résultats même en dehors de la vie professionnelle, c est ce que démontrent David et Julia, de la fondation Drive Against Malaria. Ils combattent depuis des années avec succès l extension de la malaria en Afrique. Grâce à une bonne coopération avec les parties prenantes locales, les efforts pour combattre la malaria se poursuivent même lorsque Julia et David ne sont pas en Afrique. COLOPHON Reflex est une édition trimestrielle d ExxonMobil au Benelux, Département Public and Government Affairs. Rédacteur en chef Mirjam de Leeuw Rédaction finale Textuur Tilburg Photographie Willem Blauw Traduction Marina Cols Editeur responsable en Belgique Remko Kruithof, ExxonMobil Petroleum & Chemical BVBA, Polderdijkweg, 2030 Antwerpen Mise en page GPB Media, Leiderdorp Impression SMG Groep Adresses de la rédaction Belgique: Polderdijkweg, 2030 Antwerpen, tel. 03 / Pays-Bas: Postbus 1, 4803 AA Breda, tel NL: (076) Luxembourg: Rue de l industrie 20, 8069 Bertrange Les noms Esso, Mobil et ExxonMobil mentionnés dans la présente publication se réfèrent tant à la société mère implantée aux Etats-Unis qu aux entreprises appartenant au groupe ExxonMobil. Les changements d adresses, les demandes de numéros supplémentaires, de renouvellement d abonnement, de renseigenements concernant le contenu et d autorisation de reproduction doivent être adressés exclusivement par écrit à la redaction. Des photocopies sont autorisées à des fins éducatives ou de diffusion de l information au sein des organisations. Tous droits réservés. Reflex est envoyé sous film d emballage écologique bnl.publicaffairs@exxonmobil.com Enfin, l efficacité joue aussi un grand rôle dans notre approvisionnement futur en énergie. Les jeunes visiteurs d Energietruck se penchent sur l «énergie du futur». Cette salle de classe itinérante de la Rijksuniversiteit de Groningue et la compagnie de gaz GasTerra organise pour la septième année des classes d enseignement secondaire général / pré-universitaire. Le but: faire en sorte que les jeunes s investissent dans l énergie de demain. Mirjam de Leeuw Rédactrice en chef

3 intégration efficace Reflex N Inauguration officielle de l usine d hydrogène d Air Products Vapeur et hydrogène, une intégration efficace Une amélioration considérable de l efficacité énergétique et une réduction importante des émissions de CO 2. Tels sont les bénéfices tirés de l intégration de la raffinerie d ExxonMobil de Rotterdam et de la nouvelle usine d hydrogène d Air Products. Même si l usine d hydrogène a été mise en route en décembre dernier, sa mise en service officielle n est intervenue que le 8 février.

4 4 Reflex N intégration efficace Pour qui voit l usine ultramoderne d Air Products, implantée juste à côté de la raffinerie d ExxonMobil de Rotterdam, il est à peine possible de s imaginer qu à l été 2010 rien de ceci n existait encore. Le 22 juin de cette même année, la ministre de l époque, Maria van der Hoeven, donna officiellement le premier coup de pelle. Un an et demi et environ un million d heures-hommes plus tard, la raffinerie et l usine d hydrogène se côtoient fraternellement sur le site de Botlek à Rotterdam. Le lien de parenté va au-delà d une simple proximité physique: les deux usines sont aussi intégrées à l extrême (voir aussi l encadré). C est ainsi que l usine d hydrogène utilise l excédent de gaz de la raffinerie pour produire de l hydrogène. La raffinerie utilise à son tour l hydrogène dans la production de produits pétrochimiques ainsi que pour désulfurer les produits pétroliers. L usine d hydrogène fournit également de la vapeur à la raffinerie. «L efficacité énergétique s est améliorée de 15 pour cent.» Des progrès L efficacité énergétique des installations intégrées est le principal progrès notable. Ce n est pas pour rien qu Andy Madden, directeur de la raffinerie, est ravi de la nouvelle usine d hydrogène. «L amélioration de l efficacité énergétique est la meilleure manière de réduire la consommation d énergie et les émissions de CO 2 qui y sont associées.» Technologiquement parlant, cette usine d Air Products est l un des sites les plus avancés du monde. Grâce à l intégration qui améliore l efficacité énergétique d un peu plus de 15 pour cent, les émissions de CO 2 ont pu être ramenées à tonnes par an. Ce chiffre est comparable aux émissions annuelles d environ voitures. Cycle fermé L intégration de l usine d hydrogène et de la raffinerie constitue un cas d école de synergie optimale grâce à un cycle fermé. Dans le Flexicoker, ExxonMobil transforme le fioul lourd en produits à molécules légères, essentiellement du diesel. Le FLEXICOKER produit en outre une grande quantité de gaz de chauffage. Alors qu auparavant ce gaz était destiné à ses propres installations de chauffage (telles que les fours), la raffinerie transfère aujourd hui en partie l excédent de gaz vers l usine d hydrogène d Air Products. Celle-ci transforme alors le gaz en hydrogène, qui est ensuite réutilisé par Exxon- Mobil pour craquer et désulfurer le pétrole. Air Products renvoie la chaleur générée par la production d hydrogène vers la raffinerie, sous forme de vapeur. En conséquence, la raffinerie n a plus besoin de produire elle-même de la vapeur.

5 Reflex N «Cette nouvelle étape illustre notre engagement dans cette région.» Directeur de la raffinerie, Andy Madden. Des invités de prestige à l occasion de la mise en service officielle Le 8 février dernier, Air Products et ExxonMobil ont célébré la mise en service officielle d une nouvelle usine sur le terrain en bordure de la Botlekweg. Le secrétaire d État, Joop Atsma, le maire de Rotterdam, monsieur Aboutaleb, et le PDG de l Entreprise portuaire de Rotterdam Hans Smits ont participé à la cérémonie d ouverture en compagnie de Jeff Byrne d Air Products et de Joost van Roost, président-directeur d ExxonMobil au Benelux. Parmi les autres invités présents, citons notamment le député Janssen de la province de Hollande méridionale, la maire de Spijkenisse, madame Salet, le chargé d affaires Nolan de l ambassade américaine et les représentants, entre autres, du DCMR, de la VNPI, de Deltalinqs et d Agentschap NL. Des investissements ciblés Le secrétaire d État néerlandais aux Infrastructures et à l Environnement, Joop Atsma, a montré son enthousiasme durant l ouverture. «Nous avons besoin d usines telles que celle-ci, aussi bien nationalement qu internationalement, pour réaliser nos ambitions environnementales européennes à moyen et long terme. Air Products et ExxonMobil démontrent que, grâce aux investissements orientés et à l intégration de processus industriels, il devient possible de réaliser des économies d énergie considérables et de réduire les émissions de CO 2.» «Avec des projets de ce type, les raffineries peuvent continuer à fournir des produits pétroliers de façon économiquement responsable tout en poursuivant la réduction de leur empreinte sur l environnement.», déclare Andy Madden. «L emplacement sur le site de Rotterdam-Botlek joue un rôle important au sein d ExxonMobil», poursuit Madden. «Il compte parmi les sites de raffinage et de pétrochimie intégrés les plus efficaces du monde ; le résultat d investissements permanents. Bien entendu, la proximité du port de Rotterdam constitue aussi un énorme avantage. Cet investissement, qui renforce encore davantage la position concurrentielle de notre site de Rotterdam, illustre nos efforts visant à poursuivre nos investissements ciblés dans cette région.» Un processus de construction complexe «La conception et la construction de l usine d hydrogène ont représenté un défi tout particulier», nous explique Jeff Byrne, Global Vice-President Tonnage Gases et General Manager d Air Products. «La réalisation de cette usine d envergure mondiale dans un laps de temps aussi court n a été possible que grâce à l expertise et à la collaboration étroite de l ensemble des parties concernées. L État et les autorités locales ont également joué un rôle important dans la création de l usine.» Depuis le démarrage des travaux, mi-2010, la ligne d horizon a changé à un rythme soutenu. «Pendant la période de construction et les travaux préparatoires, Air Products et ExxonMobil ont toujours collaboré comme une seule et même équipe», témoigne Andy Madden. «Nous poursuivrons sans aucun doute cette collaboration et veillerons à ce que nos deux entreprises tirent la plus grande valeur ajoutée possible de la nouvelle usine.»

6 6 Reflex N INTERVIEW Melchior Wathelet, secrétaire d État belge: «Pour le transport routier, le pétrole reste d une importance vitale» Melchior Wathelet est secrétaire d État à l Environnement et à l Énergie dans le nouveau gouvernement du premier ministre belge Di Rupo. Comment ce démocrate-chrétien enthousiaste appréhende-t-il les questions d énergie et d économie? «Notre industrie possède un savoir-faire considérable.» Le secrétaire d État Wathelet, francophone d origine, s exprimant dans un néerlandais quasiment parfait, reçoit Reflex dans son bureau bruxellois de la rue de la Loi. Il feuillette avec intérêt les quelques exemplaires du magazine que nous lui avons apportés. Une chose est claire: cet homme politique encore jeune a beau être dans la politique depuis un bon moment déjà (voir encadré), son enthousiasme reste le même qu au début de sa carrière. Que préconise-t-il sur le plan du contenu? Dans le nouveau gouvernement Di Rupo, vous occupez notamment le poste de secrétaire d État à l Énergie. Avezvous toujours eu de l intérêt pour ce domaine politique? «Très certainement: en tant que membre du parlement, j ai déjà travaillé sur ce thème de façon très approfondie. À cette époque, la discussion se concentrait surtout sur les directives européennes et la question de savoir comment les ancrer dans la législation belge. De plus, un débat faisait rage depuis longtemps sur la loi dite de phase-out des centrales nucléaires. Un débat qui perdure jusqu à aujourd hui. Encore maintenant, je dois y prendre de nouveau part en tant que ministre. À quel égard? «La loi de phase-out de 2003 prévoyait initialement la fermeture des sept réacteurs nucléaires belges entre 2015 et 2025, en commençant par la fermeture des réacteurs les plus anciens Doel I et II et Tihange I en La loi ne mentionnait cependant aucune alternative à l électricité produite à partir de l énergie nucléaire. Cette incertitude permanente sur l approvisionnement en énergie est à l origine d un piètre climat d investissement depuis des années: les investisseurs potentiels ne savent pas à quoi s en tenir et, par la force des choses, sont devenus plus prudents. De surcroît, l insécurité permanente fait monter les prix de l énergie. C est pour cette raison que l accord gouvernemental actuel prévoit de ne fermer les centrales nucléaires que lorsqu une capacité de substitution suffisante aura été trouvée. La date exacte de la fermeture des centrales nucléaires dépend de la rapidité avec laquelle le nouveau gouvernement trouvera une capacité en mesure de se substituer à l énergie nucléaire. Il m incombe donc maintenant, neuf ans plus tard, de clarifier finalement cette question.» Comment allez-vous y travailler? «Plus tard dans l année, j annoncerai un projet d équipement que vous pourrez considérer comme un point final à la loi de L objectif est d arriver à un projet capable de garantir l approvisionnement. Quelles possibilités avons-nous pour compenser la réduction de capacité qui surviendra à la suite de la fermeture des centrales nucléaires? Mon objectif n est pas tant de recenser l ensemble des alternatives possibles, mais plutôt de rechercher très concrètement des investisseurs. Voilà pourquoi je profite du temps qui vient pour nous réunir autour de la table avec tous les financiers possibles et ainsi parvenir à une microanalyse. Le principe est qu au bout du compte nous puissions produire

7 «Qui aurait pu penser, il y a une quinzaine d années de cela, que les émissions de CO 2 des voitures seraient aussi faibles aujourd hui?» Reflex N

8 8 Reflex N INTERVIEW suffisamment d énergie pour être en mesure de répondre au pic de demande.» Dans votre note d orientation politique, vous militez en faveur de toute politique visant à «réduire de façon drastique la consommation de ressources naturelles et d énergie (principalement de carburants fossiles)». Dans quelle mesure vos projets réservent-ils encore un rôle aux carburants fossiles? «Il est vrai que la note d orientation met l accent sur un approvisionnement en énergie sûr, accessible et plus vert dans lequel la priorité est donnée aux énergies renouvelables. C est ainsi que nous venons tout juste de délivrer un permis environnemental pour la construction et l exploitation d un parc éolien offshore pour la côte de la Mer du Nord au large de Zeebrugge. Dans le même temps, je réalise qu au cours des prochaines décennies, nous ne pourrons vraisemblablement pas sortir des carburants fossiles. Je pense notamment au transport de marchandises: pour les voitures particulières, le gaz et l électricité pourront constituer une alternative technologique possible dans le futur, mais cela n est certainement pas encore le cas en matière de transport de marchandises. Pour le transport routier européen, le pétrole reste d une importance vitale pour les années à venir. En la matière, j entrevois plutôt des alternatives telles que les «écocombis». Deux de ces super-camions plus longs et plus lourds peuvent transporter un volume de cargaison similaire à celui de trois semi-remorques classiques. De belles alternatives sur le plan du pétrole, mais avec une consommation moindre et un niveau plus faible d émissions.» Un homme politique dans l âme Melchior Wathelet jr. (Verviers, 1977) est issu d une famille d hommes politiques: son père (Melchior Wathelet sr.) exerça également une activité politique pendant plusieurs années. La carrière politique de M. Wathelet jr. débute en 2003 lorsqu il devient membre de la Chambre fédérale des représentants sous l étiquette Centre Démocrate Humaniste. Après sa réélection au mandat de député en 2007, il est nommé un an plus tard au poste de secrétaire d État au Budget et à la Politique des familles dans le gouvernement Leterme. Dans le gouvernement Di Rupo actuel, M. Wathelet occupe la fonction de secrétaire d État à l Environnement, à l Énergie, à la Mobilité et aux Réformes institutionnelles. Mais M. Wathelet exerce aussi une activité politique au niveau local: depuis fin 2006, il est membre du conseil communal de Verviers où il siège dans l opposition. L organisation administrative complexe de la Belgique effraie de nombreux investisseurs potentiels. Dernièrement encore, la ministre flamande de l Environnement, Joke Schauvliege, a opposé une fin de non-recevoir à la compagnie d énergie E.ON. La ministre a refusé de délivrer un permis environnemental pour la construction d une grande centrale à charbon dans le port d Anvers. Comment en tenez-vous compte au niveau fédéral? «Il est vrai que la situation de la Belgique est, avec des autorités présentes au niveau fédéral et régional, plutôt compliquée. Je dois assurément tenir compte de cette complexité. Voilà pourquoi je suis déterminé à élaborer un concept basé sur un guichet unique ou one stop shopping, avec un interlocuteur unique pour les investisseurs intéressés. Je souhaite pouvoir les éclairer le plus rapidement possible sur la faisabilité de leur projet. Au préalable, une meilleure coordination entre l autorité fédérale et les trois régions doit permettre d éviter que des contradictions apparaissent. Car la conséquence

9 Reflex N de celles-ci est que les investisseurs restent à l écart, une chose que nous ne pouvons pas nous permettre eu égard à ce qui nous attend.» L industrie belge du raffinage est d une part confrontée à des marges extraordinairement faibles, mais aussi d autre part à des charges salariales et des mesures environnementales (imposées par l UE et les autorités locales) plus pesantes. Quelle liberté avez-vous pour améliorer la position concurrentielle internationale? «Dans le port d Anvers, j ai pu constater par moi-même que notre industrie chimique et du raffinage possède un savoir-faire considérable, notamment lorsqu il s agit de travailler plus efficacement. Grâce à cela, ces secteurs arrivent à maintenir la tête hors de l eau en dépit de la concurrence internationale féroce. Cela mérite en soi d être applaudi. Néanmoins, je souhaite réfléchir depuis mon poste à la façon dont je pourrais encore améliorer la position concurrentielle de la Belgique ou, en tout état de cause, la stabiliser. Regardez le poids des charges salariales et des mesures environnementales européennes: je ne peux rien y changer depuis mon poste. Par contre, là où je peux effectivement agir, c est sur les taxes élevées pour les gros consommateurs d énergie. Ces entreprises paient aujourd hui, entre autres, une surtaxe fédérale et une surtaxe pour l énergie offshore. La conséquence en est un poste de dépenses démesuré, principalement pour les gros consommateurs d énergie. Dans les mois à venir, je souhaite réfléchir à la façon dont nous pourrions adapter ce système afin que cela reste également abordable pour les gros consommateurs.» Plus tard cette année, une étude aura lieu sur l avenir du système énergétique belge à long terme. La question centrale est de savoir comment ce système pourra être transformé de sorte qu en 2050 il repose entièrement sur les énergies renouvelables. Dans quelle mesure est-il judicieux de répercuter un objectif préalablement fixé sur la formulation de la politique? «Dans la formulation de la politique, les objectifs ambitieux et la situation existante sont deux facteurs importants. Le but de cette étude est surtout de réfléchir aux possibilités qui nous seront offertes en Quelle situation voulons-nous connaître à ce moment-là? Les objectifs sont en outre nécessaires car ils fixent un cadre clair dans un monde en perpétuelle évolution. Les développements technologiques dans le domaine de l efficacité et des énergies renouvelables se font avec une rapidité fulgurante. Prenez les automobiles: qui aurait pu penser, il y a une quinzaine d années de cela, que leurs émissions de CO 2 seraient aussi faibles que celles que nous connaissons aujourd hui? Les mesures incitatives dans le domaine des énergies renouvelables ont également transformé l ensemble du marché. Dans le même temps, nous regardons bien entendu la situation existante. Que pouvons-nous faire sur la base de la technologie actuelle? Nous réfléchissons aussi à une organisation optimale du marché de l énergie : nous dirigeons-nous vers un modèle de marché libre, mais alors un marché véritablement libre sous tous les aspects, ou choisissons-nous plutôt à l instar de la France par exemple un marché davantage régulé? Dans la formulation de la politique, je suis en permanence à la recherche de ce juste milieu entre court et long terme. Cet équilibre est indispensable pour parvenir à une politique efficace.» Pour finir: ce numéro de Reflex est placé sous le signe de l efficacité énergétique. Quelles mesures spécifiques l État belge prend-il sur ce dans ce domaine? «Lorsque l on aborde le sujet de l efficacité énergétique, nous constatons que dans le domaine du transport aucune mesure supplémentaire n est nécessaire: les belges changeant fréquemment de véhicule, le marché automobile se renouvelle constamment du point de vue technologique. Les logements sont une autre histoire: selon moi, cela reste un monde à conquérir. De nombreux bailleurs de maisons mal entretenues et isolées n ont tout simplement par l argent nécessaire pour investir dans des mesures d économie d énergie. Nous devons donc imaginer un dispositif dans lequel un financement sera effectivement possible. Je pense par exemple aux parties privées qui prennent à leur charge les investissements dans les mesures d économie d énergie, investissements qui seront ensuite amortis grâce à l efficacité accrue. Notez bien que l efficacité énergétique est en premier lieu une prérogative régionale, mais qui en définitive nous concerne tous. Depuis mon poste de secrétaire d État fédéral, j y réfléchis donc aussi de façon passionnée.» Melchior Wathelet en conversation avec Johan Scharpé, Manager Relations externes d'exxonmobil en Belgique et au Luxembourg. «L objectif est qu en fin de compte, l on produise assez d énergie pour répondre au pic de demande.»

10 10 Reflex N LUTTE CONTRE LA MALARIA ExxonMobil de nouveau sur la ligne de départ des 10 Miles d Anvers La Journée mondiale de la malaria aura lieu le 25 avril. À cette occasion, nous nous attarderons sur les efforts consentis au niveau mondial pour endiguer cette maladie. Mais ExxonMobil soutient également au Benelux cette lutte contre la malaria. Ainsi, certains de nos collaborateurs prendront part à ces 10 Miles d Anvers pour la bonne cause. La lutte contre la malaria se poursuit La malaria est l une des maladies les plus potentiellement mortelles du monde; chaque année, pas moins de 240 millions de personnes sont contaminées. Bien que le traitement de la maladie soit efficace, près de personnes décèdent chaque jour de la malaria. Les victimes se comptent principalement parmi les enfants, les femmes enceintes et les habitants des régions isolées d Afrique. Un soutien ciblé La Journée mondiale de la malaria offre à ExxonMobil en tant qu employeur et investisseur de premier plan en Afrique une bonne opportunité d améliorer encore davantage la prise de conscience autour de cette maladie. En collaboration avec différents partenaires (organisations locales, organisations non gouvernementales internationales et pouvoirs publics), ExxonMobil se consacre depuis des années à enrayer la propagation de la malaria sur le continent. À cet effet, nous avons investi depuis l an 2000 dans le cadre de l ExxoMobil Malaria Initiative au niveau mondial plus de 100 millions de dollars dans la mise en œuvre de programmes de lutte dans 17 pays africains. Grâce à ce soutien, nos partenaires peuvent effectuer un travail de prévention (comme la distribution de moustiquaires), de soutien technique, et une surveillance accrue de la maladie grâce à des programmes de communication intégrés. Outre un soutien financier, Exxon- Mobil partage également une expérience et des connaissances spécifiques avec les pouvoirs publics et d autres organisations, comme par exemple dans le domaine de la formation, des processus logistiques, de la surveillance des données et du marketing. Drive Against Malaria ExxonMobil Benelux soutient également cette lutte contre la malaria. Depuis un certain temps déjà, nous apportons ainsi notre soutien à la fondation Drive Against Malaria (DAM). C est en 1998 que David Roberston créa la fondation. Il fut rapidement rejoint par l ancienne présentatrice néerlandaise de télévision Julia Samuël. Drive Against Malaria se consacre à enrayer la propagation de la malaria sur le continent africain. Avec l aide de partenaires locaux, David et Julia délivrent des informations sur la prévention et le traitement. Ils distribuent aussi des moustiquaires, des médicaments et des instruments tels que des thermomètres. Des efforts de chaque instant La lutte contre la malaria porte maintenant ses fruits: durant la dernière décennie, le nombre de décès liés à cette maladie a diminué de plus d un quart, comme le prouvent les chiffres de l Organisation mondiale de la santé. Grâce à son soutien ciblé, ExxonMobil poursuit ses efforts visant à faire reculer encore davantage la propagation de la malaria.

11 Reflex N L an dernier, plus de 100 collègues belges et néerlandais d ExxonMobil ont couru pour la fondation Drive Against Malaria. Run Against Malaria Une partie du soutien à Drive Against Malara est apporté par la participation de plusieurs collaborateurs ExxonMobil aux 10 Miles d Anvers: une course à pied se déroulant chaque année à travers la ville d Anvers. Cette année encore, des collaborateurs belges et néerlandais courront pour la bonne cause à l occasion de ces 10 Miles d Anvers. Lors de l édition 2012, dimanche 22 avril, ExxonMobil fera très fort: quelques 150 collaborateurs au total y participeront dans le cadre de la lutte contre la malaria.

12 12 Reflex N ENERGY OUTLOOK Comme les années précédentes, Todd Onderdonk, Senior Energy Advisor chez ExxonMobil, est venu en Europe pour expliquer les Perspectives énergétiques d ExxonMobil. Le 28 mars, des représentants belges de haut niveau du monde des entreprises, des organisations professionnelles et des autorités s étaient déplacés à De Warande, La Fenêtre de la Flandre à Bruxelles, pour assister à la présentation de Todd Onderdonk. Parmi les présents, figuraient, entre autres, le secrétaire d État M. Wathelet (voir aussi page 6) et des représentants de l ambassade américaine. l après-midi, M. Todd s est rendu à La Haye, où il a présenté les Perspectives énergétiques à des représentants du ministère néerlandais des affaires économiques, de l agriculture et de l innovation, des affaires étrangères et de l infrastructure et de l environnement. Plus tard dans la journée, il y a eu encore une séance pour des collaborateurs importants d ExxonMobil à Breda.

13 Reflex N Perspectives des tendances de l énergie jusqu en 2040 Le marché énergétique mondial de l avenir figure chaque année au cœur du Outlook for Energy. Cette année, les prévisions vont pour la première fois jusqu en Les chercheurs d ExxonMobil analysent les tendances qui agissent sur la demande mondiale d énergie et de l approvisionnement énergétique au cours des décennies à venir. À cette occasion, ils étudient également les évolutions économiques et démographiques probables, la politique gouvernementale et le progrès prévu en matière de technologie et d efficacité énergétique. Les conclusions de l étude des Perspectives énergétiques reposent sur des données provenant de plus de 100 pays. Les Perspectives énergétiques 2012 révèlent que la demande d énergie mondiale en 2040 aura augmenté de 30% par rapport à La croissance de la demande sera cependant freinée par la croissance de l efficacité énergétique et par le ralentissement de la croissance de la population. En 2040, le gaz naturel sera pour la première fois, à l échelle mondiale, la principale source d énergie après le pétrole et aura relégué le charbon à la troisième place. Ces trois sources d énergie représenteront ensemble encore 80% de l approvisionnement mondial en énergie. La part des sources d énergie renouvelables continuera d augmenter et, en 2040, représentera 7% des besoins d énergie contre 3% en 2010, la plus grande part provenant de l énergie éolienne. Les émissions de CO 2 liées à l énergie continueront d augmenter, mais atteindront leur limite en 2030, après quoi elles se tasseront lentement. Dans les pays de l OCDE, les émissions seront en 2040, inférieures de 20% à ce qu elles étaient en 2010.

14 14 Reflex N ENERGY OUTLOOK La demande énergétique augmente Trois facteurs déterminent la demande d énergie: la croissance de la population, l évolution démographique et la croissance économique. Global Dans GDP by les region pays de l OCDE, la demande d énergie Trillions reste of à 2005 peu dollars près égale, malgré une croissance économique stable. 120 Les besoins énergétiques des pays hors OCDE devraient, selon les prévisions, augmenter, de 2010 à 2040, de près de 60%, du fait de l augmentation 100 de la population active et d une forte croissance économique. 80 Non OECD En raison de la croissance de la population mondiale (près de 9 milliards d hommes en 2040) et du doublement de la 60 production économique mondiale qui en résultera, la demande mondiale d énergie sera, en 2040, supérieure d environ 30% à celle 40de OECD L une des évolutions marquantes est à cet égard la forte 20 augmentation de l efficacité énergétique. Sans les améliorations prévues de l efficacité énergétique des économies mondiales, la croissance 0 de la demande énergétique serait plus de quatre fois plus élevée que l augmentation prévue de 30%. La demande énergétique dans les pays de l OCDE Millions de milliards de BTU Sans amélioration de l efficacité énergétique, la demande de l OCDE augmenterait de près de 90% et la demande hors OCDE de plus de 250%. Autres pays de l OCDE Pays européens de l OCDE Amérique du Nord La demande augmentera de 30% de 2010 à 2040 La demande énergétique des pays hors OCDE Millions de milliards de BTU Autres pays hors OCDE Région Russie/Caspienne Afrique Moyen- Orient Amérique latine Inde Chine La Mil San Au Pay Am [gr La Mil Au Rég Afr Mo Am Ind Chi La demande de gaz naturel par région Milliards de pieds cube par jour Autres pays hors OCDE Région Russie/Caspienne Moyen- Orient Asie du Sud-est hors OCDE Autres pays OCDE Amérique du Nord Production de gaz naturel par type Milliards de pieds cube par jour La demande mondiale de gaz naturel augmentera de 60% Non conventionnel Conventionnel Plus de gaz, moins de charbon D ici 2040, le gaz naturel aura remplacé le charbon comme la principale matière première après le pétrole. Les efforts pour réduire les émissions mondiales de CO 2 sont un facteur important de cette évolution, notamment parce que le gaz naturel est particulièrement adapté à la production d électricité et que la demande d électricité en 2040 aura augmenté d environ 80%. Lorsqu il est utilisé pour la production d électricité, le gaz naturel émet jusqu à 60% de CO 2 de moins que la production à partir du charbon. Pour répondre à la demande croissante de gaz naturel, il est nécessaire d utiliser du gaz provenant de sources non conventionnelles (telles que le gaz de schiste). En 2040, le gaz non conventionnel représentera environ 30% de la production mondiale; en 2010 sa part était encore de 10%

15 Reflex N Carburant pour le transport En 2040, le nombre de véhicules personnels dans le monde entier aura doublé, pour atteindre 1,6 milliards de véhicules. Néanmoins, grâce aux nouvelles technologies et au nombre croissant de véhicules hybrides, la consommation d énergie des véhicules personnels baissera dans les pays de l OCDE et demeurera relativement stable à l échelle mondiale. En revanche, les besoins énergétiques des poids lourds, avions, navires et trains jusqu en 2040 augmenteront de plus de 70% par rapport à 2010, les poids lourds représentant la plus grande part. La demande de gazole augmentera donc de 85% d ici La demande d essence diminuera de 10%. La demande énergétique mondiale pour le transport routier Millions de barils d équivalent pétrole par jour Personnes Commercial Hors OCDE OCDE Personal transportation demand Millions of oil-equivalent barrels per day Tassement des émissions de CO 2 Light duty vehicles Commercial transportation demand Millions of oil-equivalent barrels per day que le gaz naturel et les énergies renouvelables While heavy duty demand grows, we expect the energy intensity of onroad freight movements to improve by 30 percent. Les émissions mondiales de CO 2 liées à l énergie n augmenteront plus à partir de 2030 environ. En 2040, les émissions de CO 2 des pays de l OCDE 40 seront inférieures de 20% à leur niveau de En Chine, les émissions commenceront de baisser autour de Cette évolution est principalement due à l augmentation mondiale de l efficacité énergétique et à la transition vers des sources d énergie moins consommatrices d énergie telles Par tête, les États-Unis, malgré une baisse de 40%, conserveront la première position mondiale. En 2040, la Chine aura rattrapé l Europe. Émissions de CO 2 liées à l énergie par région Milliards de tonnes Heavy du Forte augmentation de la demande d électricité L électricité est la principale source d énergie et celle qui augmente le plus rapidement parmi les besoins énergétiques mondiaux. En 2040, la demande mondiale se situera à pas moins de 80 pour cent au-dessus de son niveau de Grâce aux améliorations de l efficacité énergétique dans le monde entier, il ne faudra pas plus de 45% de carburants en plus pour produire cette électricité Autres pays hors OCDE Inde et Afrique Bien que l énergie utilisée pour la production d électricité varie considérablement d une région à l autre, toutes les régions passeront à des sources moins consommatrices de carbone. L Europe produira en 2040 environ 65% de son électricité avec le nucléaire et les énergies renouvelables. Ce sera surtout dû à une forte croissance de l énergie éolienne, dont la part atteindra alors 20%. Aux États-Unis, c est avant tout l utilisation du gaz naturel qui augmentera, grâce à de riches sources de gaz non conventionnel. En Chine, la part du charbon diminuera lentement, au profit du nucléaire Production et d électricité des sources d énergie par source renouvelables. d énergie Milliers de térawattheures Production d électricité par source d énergie 8 Milliers de térawattheures Chine Pays de l OCDE États-Unis États-Unis En 2040, les États-Unis et l Europe auront ensemble une capacité d énergie éolienne de près de 550 gigawatts, environ 50% de la capacité mondiale. En 2040, les États-Unis et l Europe auront ensemble une capacité d énergie éolienne de près de 550 gigawatts, environ 50% de la capacité mondiale. Europe Europe Chine Chine Énergie éolienne Autres Énergie sources éolienne d énergie renouvelables Au cours des 30 prochaines années, la Autres sources d énergie renouvelables Nucléaire Chine construira des installations Au cours des nucléaires 30 Charbon/CCS d une prochaines capacité années, de plus la Nucléaire de Chine 150 construira gigawatts. des 1,5 fois installations la capacité nucléaires actuelle Charbon/CCS des d une États-Unis. capacité de plus de 150 gigawatts. 1,5 Charbon fois la capacité actuelle des États-Unis. Charbon Gaz/CCS Gaz Pétrole Gaz/CCS Gaz Pétrole

16 16 Reflex N PANORAMA Un survol des informations ExxonMobil Des invités de prestige au dîner de gala de l AmCham The Netherlands Cinquante ans déjà que la Chambre de commerce américaine (AmCham) The netherlands défend les intérêts des entreprises américaines implantées aux Pays-Bas. Un dîner de gala organisé le 20 janvier a marqué la conclusion d une longue série de festivités autour du jubilé. Naturellement, le management d ExxonMobil a participé au dîner, au côté de quelques relations externes parmi les plus importantes. ExxonMobil s est ainsi retrouvée en excellente compagnie: la présence de la princesse Máxima et du premier ministre Mark Rutte a permis de souligner l importance de l événement. Lors de son discours, le premier ministre a insisté sur la qualité des liens entre les États-Unis et les Pays-Bas: «Au cours de ces cinquante dernières années, les Pays-Bas ont su accueillir les entrepreneurs américains à bras ouverts, ce qu ils continueront de faire dans les cinquante prochaines années.» Grand intérêt pour le dîner de gala de AmCham The Netherlands. La NAM réalise la plus grande découverte de gaz terrestre depuis 1995 La NAM (Nederlandse Aardolie consommation annuelle effectue des préparatifs. La 40 pour cent de toute la produc- Maatschappij: compagnie néer- moyenne de 2,5 millions de NAM prévoit d exploiter le gaz tion de gaz des Pays-Bas landaise du pétrole) a foré l an ménages néerlandais. Cela de ce nouveau champ de gaz provient de ce type de champs dernier avec succès un nouveau représente ainsi la plus impor- pendant les quinze prochaines de gaz relativement modestes sur champ de gaz à partir d un site tante découverte de gaz sur la années. terre et sur mer. Le gaz de nouvellement installé près d Ee. terre ferme pour la NAM depuis Metslawier-zuid contribue ainsi Selon les estimations, les Le champ de gaz de Metslawier- au maintien à niveau de l approvi- réserves représentent plus de Le début effectif de la produc- zuid est un de ces centaines de sionnement en gaz des Pays- quatre milliards de mètres cube tion de gaz est planifié pour l été champs de gaz de petite enver- Bas. de gaz naturel, l équivalent de la Actuellement, la NAM gure aux Pays-Bas. Près de Recyclage obligatoire pour les conseille En tant qu entreprise portant bien haut l étendard de la sécurité, ExxonMobil entretient des relations solides avec l Institut provincial de la sécurité d Anvers (PVI: Provinciaal Veiligheidsinstituut in Antwerpen). Début mars, les conseillers en sécurité d Exxon- Mobil ont assisté au «congrès de formation continue» annuel du PVI. ExxonMobil soutient cet institut de formation depuis des années de différentes manières.

17 Reflex N Nouveaux directeurs d usine à Rotterdam Les économies d énergie au cœur du «Sci-Tech Challenge» flamand Comment une entreprise fictive peut-elle économiser autant d énergie? C est à cette question que les élèves devaient trouver la réponse pendant le Sci-Tech (Science & Technology) Challenge flamand, le 18 janvier, au centre portuaire d Anvers. Ces jeunes gens (venant des établissements d enseignement Ursulinen de Malines, Onze-Lieve- Vrouwinstituut de Pulhof Berchem et Sancta Maria de Louvain) avaient trois heures pour résoudre un cas pratique. Le défi: appliquer des compétences de résolution des problèmes et d innovation dans un contexte technologique. Les élèves présentaient leur solution par petits groupes à un jury. Les meilleurs élèves participeront en avril au Sci-Tech Challenge européen, à Rotterdam. Les lycéens de neuf pays européens s y affronteront. La raffinerie de Rotterdam a un nouveau directeur. Harro van de Rhee a depuis le 1er avril repris le flambeau d Andy Madden. Harro van de Rhee a travaillé plus de 15 ans dans divers postes au sein de la raffinerie et dans l usine d aromatiques. Les six dernières années, il a travaillé aux États-Unis, y compris à la raffinerie d ExxonMobil à Baytown. Andy Madden est depuis le 1er avril, Global Products Supply & Trading Manager à Fairfax aux Etats-Unis. La génération suivante Le Sci-Tech Challenge flamand (qui s inscrit dans une initiative européenne plus large) a été préparé par ExxonMobil et Vlajo, la représentation flamande de Junior Achievement-Young Enterprise (JA-YE). Le but du Sci-Tech Challenge est de permettre à des lycéens ayant entre 15 et 18 ans de découvrir les possibilités d une formation technologique. «Notre capacité à faire la course en tête, au niveau mondial, dépend de la prochaine génération de scientifiques et d ingénieurs,» estime Joost Van Roost, président-directeur d ExxonMobil Benelux. «Le Sci-Tech Challenge nous permet de donner aux élèves une vue précise de l importance des mathématiques, de la science et de la technologie.» rs en sécurité et environnement Lors de la première journée du congrès, les participants ont suivi des conférences, notamment sur la nouvelle législation, la responsabilité sociale de l entreprise et l analyse des risques. Le deuxième jour, ils ont pu mettre à niveau leurs compétences techniques dans divers ateliers. Les participants sont entrés dans le vif du sujet avec, notamment, la sensibilisation professionnelle aux comportements sûrs (ou dangereux), l organisation des évacuations et la visualisation des messages et instructions. ExxonMobil n apporte généralement pas seulement un soutien financier, mais aussi une contribution au contenu du congrès sous forme de conférences (par le passé, notamment sur les zones sans risque d explosion). En outre, ExxonMobil soutient les expositions permanentes et diverses initiatives en faveur de la sécurité du PVI. Harro van de Rhee L usine de mélange de lubrifiants à Pernis a aussi un nouveau directeur d usine. Depuis le 1er avril, Gerda Shultz est remplacée par Dominique Dedeyne. Dominique a travaillé plus de 19 ans pour Exxon Mobil et y a occupé divers postes, y compris plusieurs dans les raffineries en Europe et dans les business units Aviation et Fuels Distibution. Gerda Shultz travaille depuis le 1er avril au département de la formation de l entreprise Marketing Lubricants & Specialties. Dominique Dedeyne

18 18 Reflex N CHIMIE Enquête approfondie VNCI/Deloitte sur les chances de l industrie chimique Les tendances économique, démographique et technologique permettront à l industrie chimique néerlandaise de générer prospérité et emplois jusqu en Telle est la conclusion récente de la VNCI (Association de l Industrie chimique néerlandaise) dans sa vision pour la période En tant que l un des principaux acteurs de l industrie chimique néerlandaise, ExxonMobil a apporté sa contribution à cette vision. Selon ExxonMobil, également, l avenir de l industrie chimique s annonce radieux, à condition qu un certain nombre de conditions soient remplies. Un avenir radieux pour la chimie aux Pays-Bas En 2012, l industrie chimique des Pays-Bas constitue, avec les secteurs en Belgique (Anvers) et en Allemagne (région de la Ruhr), l un des complexes chimiques les plus puissants au monde. Ce complexe produit un large éventail de produits pour l industrie manufacturière européenne. En même temps, le monde évolue à un rythme effréné. Que faut-il pour consolider la position de pointe de l industrie chimique néerlandaise? La classe moyenne augmente Pour répondre à cette question, Deloitte a conduit, à la demande de la VNCI, une enquête approfondie, à laquelle ExxonMobil a également apporté sa contribution (voir encadré). La vision qui en résulte montre que l avenir s annonce radieux pour le secteur de la chimie aux Pays-Bas. Avant d arriver à cette conclusion, le rapport décrit d abord les cadres généraux dans lesquels l industrie chimique devra opérer dans les prochaines décennies. La croissance économique effrénée est ainsi la tendance dominante pour la période jusqu en L augmentation constante de la classe moyenne stimulera la demande mondiale de véhicules et de logements efficaces sur le plan énergétique, d électronique intelligente pour la communication et le divertissement, d alimentation saine et de produits cosmétiques. Toutes sortes de produits pour lesquels l industrie chimique fournit des matériaux et des solutions perfectionnés. Il n est, cependant, pas encore bien défini comment les facteurs économiques, démographiques, technologiques et sociaux influent précisément sur l industrie chimique. C est pourquoi les chercheurs esquissent quatre scénarios d avenir (voir encadré). Dans chacun des quatre scénarios, les Pays-Bas se détachent clairement du lot, selon les chercheurs: par rapport à 2010,

19 Reflex N L avenir en quatre scénarios Les chercheurs ont identifié quatre scénarios d avenir possibles. Dans le scénario le plus pessimiste, Fragmentation, l innovation serait limitée et l industrie chimique se concentrerait autour d un nombre restreint d acteurs dans chaque région économique. Dans ce scénario, l industrie chimique en Europe produirait principalement pour son propre marché. Dans le scénario Green Transition, les entreprises sous la pression des consommateurs évolueraient de plus en plus vers des matières premières issues de la biomasse. Dans le troisième scénario, Abundant Energy, l industrie chimique profiterait de la forte croissance économique et de débouchés plus importants. Grâce à des percées technologiques, il y aurait une surabondance d énergie (provenant du gaz (de schiste) et/ou de l énergie solaire). Dans un cadre harmonisé, l efficacité des processus serait le facteur décisif. Le quatrième scénario (High Tech World) décrit un monde fortement développé sur le plan technologique. Les progrès constants des connaissances scientifiques ouvriraient des possibilités insoupçonnées dans le domaine de l innovation et permettraient une utilisation efficace de sources d énergie auxiliaires.

20 20 Reflex N CHIMIE «Pour réaliser cette vision d avenir, il faudra que les Pays-Bas conservent un climat attractif pour les investissements.» le niveau de production de l industrie chimique augmente au moins de 50 pour cent et au maximum de plus de 200 pour cent. L efficacité par l intégration Comment les Pays-Bas réussiront-ils à conserver leur actuelle position de tête? Les chercheurs soulignent la position de départ favorable du secteur. C est ainsi que le rapport décrit la future intégration de l actuelle région industrielle néerlando-belgo-allemande en un vaste complexe pétrochimique intégré se composant d entreprises (grandes et petites) de production durable. La région profitera de sa puissante infrastructure physique, de son rôle de plaque tournante logistique et de la proximité entre fournisseurs et utilisateurs finaux. À l intérieur de la région, une solide intégration permet une plus grande efficacité: de plus en plus, les entreprises de ce complexe chimique échangent entre elles matières premières, produits semi-finis et produits et énergie résiduels, ce qui entraîne une baisse des coûts de production et du coût pour l environnement (voir encadré). Ainsi se constituent des zones denses, à l intérieur desquelles usines chimiques, raffineries et fournisseurs d énergie, entre autres, partagent une même infrastructure. Des techniques de recyclage avancées et la gestion du cycle de vie (life cycle management) permettent d améliorer encore l efficacité énergétique. Diversité des matières premières Outre une intégration poussée, d autres facteurs expliquent encore, selon la VNCI, le succès de l industrie chimique néerlandaise. En 2030, les hydrocarbures seront encore la matière première dominante. Par ailleurs, la biomasse représentera environ de 15 à 20 pour cent du total des matières premières et le gaz de schiste prendra également de l importance. Selon les chercheurs, les Pays-Bas disposent de la flexibilité, des capacités de production et de l infrastructure requises pour traiter toutes ces matières premières. En outre, les Pays-Bas, en combinant leur savoir-faire dans les domaines, notamment, de la chimie, des sciences biologiques, de la logistique et de l informatique, deviennent, selon la VNCI, le leader mondial dans le domaine des matériaux et des sciences biologiques. Une recherche de premier plan au niveau mondial est un facteur déterminant à cet égard; entre 2030 et 2050, le complexe chimique sera étroitement imbriqué avec notamment des universités et des instituts de recherche. Un dernier facteur de réussite pour les Pays- Bas est un cadre légal clair, qui stimule les investissements et l innovation et assure des conditions identiques aux niveaux européen et mondial. Comme la VNCI, Rik Cents, Government Relations Advisor d ExxonMobil Benelux, souligne l intérêt d un cadre légal clair. «Il s agit de veiller en permanence à ce que ce cadre légal reste favorable et stable, afin que les entreprises sachent à quoi s en tenir et puissent continuer à investir.» Un avenir radieux Pour réaliser cette vision d avenir, il faudra, cependant, selon Colette Alma, directeur général de la VNCI, que les Pays-Bas conservent un climat attractif pour les investissements. «Recherche et Développement ciblés, innovation durable, réglementation favorable: autant de facteurs indispensables à une production efficace sur le plan énergétique et à la diversification des matières premières. Lorsqu il s agit de recherche et d innovation, il est en outre nécessaire qu il y ait suffisamment de possibilités pour les entreprises nouvelles et les PME innovantes.» Sur ce plan aussi, ExxonMobil contribue de tout cœur, déclare Rik Cents. «Avec un climat attractif pour les investissements, l avenir de l industrie chimique s annonce radieux.» ExxonMobil impliquée dans l élaboration de la vision À la demande de la VNCI, Deloitte a organisé des entretiens, des ateliers et des tables rondes avec plus de cent experts de diverses universités, instituts de recherche, instances gouvernementales et multinationales. ExxonMobil aussi a apporté, dans le même esprit, une contribution à l élaboration de la vision de la VNCI qui a été présentée le 20 janvier lors d un symposium. ExxonMobil devait cette invitation à sa forte position au sein du Benelux en matière d améliorations de processus et d innovations technologiques continues dans le domaine de la chimie (durable). En outre, ExxonMobil un des principaux adhérents de la VNCI accorde une grande importance aux organisations professionnelles et aux réalisations collectives entre ceux qui ont des intérêts partagés.