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1 Cities and Climate Change: Responding to an Urgent Agenda Marseille, France June 28-30, Paper to be presented at the Fifth Urban Research Symposium 2009 L adaptation au Changement climatique au Grand Lyon : Légitimations croisées de politiques sectorielles et de stratégies globales au service d une vision du futur de l agglomération Damien Saulnier Agence d urbanisme pour le développement de l agglomération lyonnaise Pierre Crépeaux Mission Ecologie Urbaine Grand Lyon Frédéric Ségur Mission Arbre Grand Lyon <<20 Avril 2009>>

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3 Sommaire Abstract 4 Introduction 6 1. Connaître : le changement climatique sur le territoire du Grand Lyon : état des lieux et perspectives Quels changements attendus sur le Grand Lyon? Quelles conséquences pour l agglomération lyonnaise? Planifier : la stratégie du Grand Lyon face au changement climatique 2.1 Une approche croisée de lutte et d adaptation au changement climatique 2.2 le bilan des émissions de gaz carbonique : quels leviers d actions? 3. Agir : une approche du changement climatique appliquée à différentes échelles du territoire urbain 3.1 Le développement métropolitain face au changement climatique : le SCOT de l agglomération lyonnaise 3.2 L agglomération face au changement climatique : le Plan Climat 3.3 La ville face au changement climatique : la Mission Arbre du Grand Lyon Conclusion et perspectives 39 Annexe

4 Abstract: L objet de notre présentation vise à décrire comment la stratégie d adaptation au changement climatique se structure au Grand Lyon à partir de l articulation entre une adaptation au fil de l eau portée par les services opérationnels et la construction d une vision plus globale d une stratégie climatique d agglomération. Notre problématique se base sur un double constat : a) l adaptation au changement climatique constitue un enjeu nouveau et les actions engagées par les collectivités restent partielles et ponctuelles. Le Grand Lyon ne fait pas exception à la règle. Si des actions et réflexions sont engagées à l initiative de services comme la «Mission Arbre», elles s attachent à des approches partielles des conséquences liées au changement climatique. b) Paradoxalement, il est fondamental de développer une réelle stratégie à l échelle du territoire et des compétences de la collectivité pour appréhender globalement et de façon croisée le phénomène. A ce titre - et même si nous n en sommes qu en phase exploratoire -, les réflexions engagées dans le cadre du Plan Climat, à l échelle du SCOT et en vue de la révision future du PLU, positionnent bien le Grand Lyon dans cette démarche globale. C est ainsi que peuvent se croiser les enjeux liés à l habitat, espaces publics, déplacements, climat urbain, C est donc dans cette imbrication des échelles d appréhension du changement climatique que la démarche engagée par le Grand Lyon semble intéressante et pertinente : I. La mise à l agenda de la question du changement climatique au Grand Lyon : la canicule de l année 2003 n a pas constitué localement un déclic, il a fallu attendre l opportunité de la mise en œuvre d un document stratégique (Agenda 21) et de l appropriation de la thématique climatique par un service communautaire. II. Le cas spécifique de l adaptation au changement climatique : a. Des services qui s emparent individuellement et sectoriellement de la question sans porter un discours global : c est le cas de la Mission Arbre que nous développerons en détail en collaboration avec F. Ségur, Directeur de ce service. b. Une stratégie climatique (Plan Climat) qui se nourrit de ces initiatives et légitime en retour les actions des services en mettant en place des outils opérationnels globaux et en fixant des objectifs politiques

5 III. Une thématique qui réinterroge in fine un projet de territoire et les documents de planification urbaine en cours de révision (SCOT de l agglomération lyonnaise et Plan Local d Urbanisme). Ces documents à visée réglementaire constituent un volet du plan d actions du Plan Climat mais cette réflexion portée sur l urbanisme et l aménagement du territoire métropolitain ne doit pas être perçue comme un simple «train de mesures». Il s agit surtout d une réflexion stratégique sur les modes de développement urbain qui interroge tout à la fois l économie, les transports, l habitat, les loisirs,... Plus que des mesures concrètes, il s agit de projeter l agglomération dans une vision à long terme pour laquelle aucune certitude n existe. Il faut ainsi tenir compte des incertitudes climatiques et faire des choix qui n anticipent pas forcément ces évolutions mais qui offrent des marges de réversibilité. Il s agit donc de faire des choix de développement urbain en fonction de l état de connaissance actuel tout en garantissant leur adaptabilité au moindre coût économique et social. Un état des réflexions engagées dans le cadre de l élaboration du SCOT illustrera ces propos

6 Introduction Deux constats s imposent aujourd hui à l ensemble des institutions gouvernementales et locales : 1) Il est impératif de réduire fortement les émissions de GES : ce à court terme afin d en limiter les effets et d être à moyen terme confronter à des désordres écologiques mais également sociaux et économiques. Si les collectivités locales peuvent participer à cet effort collectif, le rôle de l Etat, en tant que régulateur de l économie, est des plus prégnants. 2) La «mécanique est en marche» : le temps de la prédiction est passé et les changements climatiques se manifestent déjà sur nos territoires, dans des proportions et évolutions différentes. Les villes, qui concentrent la majeure partie de la population mondiale, en ressentent d ores et déjà les effets qui affectent voire remettent en cause leur mode de développement et de gestion urbaine. Il s agit pour ces territoires urbains de s adapter à ces changements et de mettre en œuvre des stratégies et actions qui anticipent ces effets. Hors, cette problématique met les collectivités territoriales face à un double constat : a) L adaptation au changement climatique constitue un enjeu nouveau pour les collectivités territoriales et les actions engagées restent partielles et ponctuelles. Le Grand Lyon ne fait pas exception à la règle. Si des actions et réflexions sont engagées à l initiative de services comme la «Mission Arbre», elles s attachent à des approches partielles des conséquences liées au changement climatique. Il s agit plus d initiatives prises individuellement par certains services qui s emparent de la question sans qu un discours global, stratégique donc politique soit porté. b) Paradoxalement, il est fondamental de développer une réelle stratégie à l échelle du territoire et des compétences de la collectivité pour appréhender globalement et de façon croisée le phénomène. A ce titre - et même si nous n en sommes qu en phase exploratoire -, les réflexions engagées dans le cadre du Plan Climat, à l échelle du SCOT et en vue de la révision future du PLU, positionnent bien le Grand Lyon dans cette démarche globale. C est ainsi que peuvent se croiser les enjeux liés à l habitat, espaces publics, déplacements, climat urbain, - 6 -

7 C est donc dans cette imbrication des échelles d appréhension du changement climatique que la démarche engagée par le Grand Lyon semble intéressante et pertinente. Pourquoi? Parce que le changement climatique se par un faisceau considérable de conséquences qui affectent tout aussi bien l exposition des populations aux risques (naturels, sanitaires, ) que la qualité du cadre de vie (climat urbain) voire même la capacité de la population à satisfaire ses besoins de base (ressource disponible en eau, capacités agraires, ). Ces effets du changement climatique impliquent donc à la collectivité de trouver des réponses adaptées et variées. Mais surtout, ils nécessitent d aborder chacun d entre eux à la bonne échelle géographique en s appuyant sur le panel d outils et d actions dont la collectivité dispose. Cela implique également d évaluer ces effets attendus. Anticiper, c est d abord connaître et reconnaître la réalité du changement climatique. Le rôle des prévisionnistes est essentiel et l information disponible doit être fournie au plus près du territoire. Surtout, cette information doit être claire, compréhensible de tous. C est par une adhésion des élus locaux qu une réelle stratégie peut être définie et mise en œuvre. L élaboration du Plan Climat local offre cette opportunité par le débat que pose la validation du diagnostic initial. Mais cet exercice renvoie à une autre difficulté, celle de l incertitude de la prévision. Les modèles météorologiques mettent en avant des tendances et des scénarii probables dont les variations et donc les conséquences, sont importantes. Des arbitrages sont ainsi nécessaires même si, au nom du principe de précaution, les mesures les plus volontaires sont à engager. Trois maîtres-mots doivent ainsi guider le Grand Lyon dans l appréhension du défi climatique : connaître, planifier, agir. C est en toute logique que notre exposé se structure

8 1. Connaître : le changement climatique sur le territoire du Grand Lyon : état des lieux et perspectives Si le GIEC prévoit un réchauffement global des températures à l échelle planétaire, l évolution prévue des climats régionaux présentent des variations plus ou moins importantes. C est pourquoi il est nécessaire dans un premier temps de connaître ces évolutions locales et de les porter à connaissance des décideurs. Ce fut d ailleurs le premier temps de l élaboration du plan climat avec l organisation d un colloque sur le changement climatique. A ce titre, il faut distinguer ce qui est de l ordre de l observation et de la prévision. 1.1 Quels changements attendus sur le Grand Lyon? Qu observe-t-on aujourd hui? Deux variables climatiques sont à distinguer : les températures et la pluviométrie. Concernant les températures, on observe une élévation globale de celle-ci depuis le début du siècle, c est-à-dire depuis que Météo France dispose de séries statistiques fiables et comparables. Comme le montre le schéma ci-dessous, l augmentation moyenne des températures en France est de l ordre de 0,9 en France et de l ordre de 1 en Rhône-Alpes

9 Source : Météo France Localement, cette tendance se confirme sur l agglomération lyonnaise. Si l élévation des températures n est pas linéaire dans le temps, la tendance est néanmoins claire et établie, comme le montre le schéma ci-dessous : Source : Météo France Cette élévation moyenne des températures s accompagne d une modification des autres évènements climatiques. On observe notamment : Une diminution conséquente du nombre de jours de gelées par an : celles-ci pourraient même totalement disparaître d ici à ans à Maçon. Source : Météo France Une diminution du nombre de jours de brouillard par an avec une forte inflexion de la courbe depuis les années 1980 : - 9 -

10 Source : Météo France Une diminution des précipitations neigeuses en période hivernale, plus marquée encore depuis 40 ans. A l échelle des unités urbaines, cette tendance est encore plus prononcée en raison du phénomène de l îlot de chaleur urbain. Source : Météo France Concernant l évolution des précipitations, on observe globalement une diminution des hauteurs moyennes. Mais cette tendance annuelle est à nuancer à l échelle saisonnière. En effet, cette diminution est plus marquée en été avec une baisse des précipitations de l ordre de 20% :

11 Printemps Eté Hiver Automne Source : Météo France Que prévoit-on pour le siècle à venir? Si l on considère à présent les prévisions pour le siècle à venir, les réponses sont plus difficiles à formuler car l incertitude liée aux simulations climatiques augmente lorsqu on les applique au niveau régional. Malgré cela, les différents modèles s accordent sur un certain nombre de tendances pour la fin du XXI ème siècle : Le réchauffement serait plus marqué sur les continents que sur les océans Le cycle de l eau pourrait s intensifier, ce qui implique un accroissement des précipitations sur la plupart des régions continentales des moyennes et hautes latitudes de l hémisphère Nord. La variabilité des précipitations dans le temps s accroîtrait : il y aurait à la fois plus d épisodes très pluvieux et plus d épisodes de sécheresse. Ces graphiques montrent les résultats de simulations récentes concernant l ouest de l Europe pour la fin du XXI ème siècle (scénario A2)

12 On observerait : En été, un réchauffement marqué et une forte diminution des précipitations sur les régions méditerranéennes. Le risque de sécheresses estivales est important dans le sud de la France, l Espagne, l Italie et la Grèce. En hiver, une augmentation des précipitations sur toute la façade atlantique. En été : une augmentation notamment des minimales de +4 à +7 et en hiver des maximales de +2 à +4 Le projet PRUDENCE, qui croise 10 modèles climatiques Européens prévoie les tendances suivantes. Le thermomètre pourrait afficher 4 à 7 degrés de plus en moyenne l'été en France sur la période , faisant apparaître la canicule de 2003 comme "un été froid", selon les derniers résultats du centre de recherche de Météo France. La France risque de se réchauffer davantage que la fourchette moyenne retenue par les experts de l'onu pour la surface du globe (1,4 à 5,8 degrés d'ici la fin du siècle). Le thermomètre pourrait gagner 4 à 7 degrés l'été à l'aube (minimales diurnes) et 2 à 4 degrés l'hiver dans l'après-midi (maximales diurnes). "4 à 7 degrés, c'est considérable", souligne Michel Dequé, chercheur à Météo France. A titre de comparaison, pendant l'été caniculaire de l'été 2003, les températures moyennes étaient supérieures de 4,3 degrés aux normales saisonnières en France. Il ajoute qu "on aura dix fois plus de chances, un jour d'été quelconque, pris au hasard, de dépasser le seuil de 35 degrés". La fourchette +4 à +7 degrés l'été est une moyenne: cela signifie que dans certaines régions, le thermomètre grimpera de 9, voire 10 degrés l'été en par rapport à aujourd'hui. Les hivers seront plus doux et pluvieux, surtout au Nord. "Le régime des pluies pourrait être changé", relève M. Dequé. "Il ne pleuvra pas forcément plus souvent, mais à chaque fois qu'il pleuvra, cela pourrait être plus intense", entraînant un risque d'inondation accru de certains fleuves. Changement des précipitations pour En revanche, les précipitations augmenteraient faiblement l'hiver sur le Sud de la France (+ 25%), ce qui ne suffira pas à compenser la sécheresse accrue l'été (- 30%)

13 Cette tendance se confirme naturellement pour l agglomération lyonnaise comme le montre le graphique ci-dessous : Source : Météo France Les températures moyennes mensuelles seraient ainsi décalées d un mois en 2100 par rapport à Le mois de janvier connaîtra par exemple les températures de février. Si les besoins de chauffage sont de fait réduits, ceux de la climatisation seraient accrus, portant à l équilibre les besoins totaux. Mais cela génère une modification de la stratégie énergétique du territoire et une modification des considérations urbanistiques et architecturales. En effet, le schéma ci-dessous illustre l impact de cette tendance. Lyon connaîtrait le climat actuel d Alger. Difficile dans ce contexte climatique de continuer à développer le même modèle urbain! Source : Météo France

14 Si l on considère par exemple l épisode de la canicule de 2003, qui rappelons-le est à l origine de morts en France, celui-ci aura une occurrence fortement accrue. Selon le scénario A2, la fréquence passe du jaune au rose et est multipliée par un facteur de 20. La canicule centennale passerait à décennale ou quinquennale et la situation est aggravée par la faiblesse de l évapotranspiration (sécheresse estivale). Si l on considère enfin les autres variables climatiques, les tendances sont les suivantes (Scénario 2xCO2 pour le bassin du Rhône) : - Humidité : plus faible de 0 à 30% selon les modèles en août - Evaporation : jusqu à 50% plus faible alors que les besoins seront plus importants (chaleur) - Ecoulement (ruissellement+infiltration : en litre/m2 du bassin versant) : baisse l été, hausse l hiver (possibilité de crues plus importantes), pic de fonte nivale printanière plus précoce

15 On connaît assez bien la lenteur de la dynamique des recolonisations postglaciaires. Il a fallu par exemple ans aux chênes pour traverser la France du Sud vers le Nord il y a ans (données INRA Nancy). Doit-on s attendre à des vagues de dépérissements massifs dans nos forêts ou bien assisterons-nous à une mortalité plus diffuse et progressive des arbres les moins bien adaptés? Il est difficile aujourd hui d y répondre mais on ne peut plus gérer dès à présent le végétal en ville selon nos pratiques traditionnelles. 1.2 Quelles conséquences pour l agglomération lyonnaise? Ces prévisions ne dégagent en réalité que des tendances. Le GIEC actualise d'ailleurs régulièrement ses scénarii, preuve des marges d'erreur importantes des modèles météorologiques. Cette imprécision pose une difficulté majeure pour la collectivité territoriale. En effet, le processus du changement climatique constitue la seule certitude sur laquelle elle puisse s'appuyer pour définir une stratégie. Mais l'ampleur des phénomènes et la vitesse d'évolution des changements demeurent incertains. La collectivité territoriale doit donc agir et s'adapter. Mais à quoi et à quelle échéance? L'ampleur des phénomènes pose une autre difficulté pour la collectivité car ils modifient fortement les écosystèmes et génèrent une pluralité d'impacts. A ce titre, deux grands types de conséquences peuvent être distingués, même s'ils demeurent intrinsèquement liés : 1- Les impacts d'ordre écologiques et systémiques : qui renvoient à la capacité des écosystèmes à fournir des ressources suffisantes et à la notion d'aggravation des risques naturels

16 2- Les impacts d'ordre sociaux et urbains : qui renvoient vers la capacité des populations locales à s'adapter aux changements climatiques et à celle de la collectivité d'adapter le cadre de vie. Pour répondre à ces enjeux, la collectivité doit apporter une attitude pragmatique qui se décline en trois principes : 1- Appliquer de façon systématique le principe de précaution : c'est-à-dire se dégager des marges de manœuvre suffisantes, tant en termes d objectifs que d aménagement. Ainsi, la collectivité doit prévoir une réversibilité à moindre coût économique et social de ses décisions. 2- Intervenir aux bonnes échelles du territoire : la pluralité des enjeux et des réponses possibles doit être appréhendées à une échelle d intervention adaptée. C est notamment le cas des ressources en eau où la notion de solidarité intercommunale doit être mise en œuvre. 3- Agir de façon préventive en tenant compte de l évolution des prévisions climatiques. Le schéma ci-dessus illustre pour partie les conséquences prévisibles du réchauffement en fonction de l ampleur du phénomène

17 L agglomération doit faire face prioritairement à différents enjeux propres aux spécificités de son territoire : La gestion de la ressource en eau : si les prévisions démontrent que le bilan hydrique et donc les quantités d eau potable mobilisables évolueront peu, leur répartition annuelle se voit par contre significativement modifiée. Ainsi, il est probable que des périodes de tension surviennent périodiquement au cours de l année et qu une gestion fine des approvisionnements soit réalisée. Pour garantir la satisfaction des besoins, il sera nécessaire de les limiter d une part et de trouver des nappes souterraines de secours. La Direction de l Eau du Grand Lyon étudie d ores et déjà les nappes potentiellement mobilisables. Cela nécessite également de garantir leur pérennité et par conséquent de protéger ces espaces d un point de vue réglementaire. La gestion des risques naturels : l accentuation des épisodes cévenoles va de fait accroître les risques d inondation sur l agglomération. Si ce phénomène affectera peu les deux grands cours d eau qui traversent l agglomération (Rhône et Saône) en raison d une gestion hydrologique contrôlée, il concerne par contre l ensemble des petits bassins versant et rivières présents sur le territoire du Grand Lyon dont le temps de réponse aux épisodes pluvieux est rapide. Ceci est particulièrement le cas dans l ouest de l agglomération, sur la balme de l Ain et dans le massif des Monts d Or. Ces risques sont d ores et déjà connus et la Direction de l Eau a crée une mission dédiée à la gestion de ces cours d eau non domaniaux : la Mission «Ruisseaux». Il s agit ainsi de maintenir la pérennité des ouvrages réalisés et la gestion de ces bassins versant. Leur inscription sur le plan réglementaire comme zones non constructibles ou conditionnées à la gestion des eaux pluviales à la parcelle doit accompagner cette gestion. La trame bleue définie au SCOT est en l expression. Enfin, plusieurs secteurs non traversés par des rivières font l objet de risques d inondation lié au ruissellement pluvial urbain. Une mise à jour de la carte du «zonage ruissellement» du PLU doit être réalisée en intégrant cette accentuation de la pluviométrie et s accompagner de démarches d informations sur la bonne gestion des eaux pluviales. C est pour accompagner la population dans cette démarche que la Direction de l Eau a réalisé cette année un guide de bonnes pratiques à destination du grand public. Le changement de biodiversité : ce phénomène affecte aussi bien les espaces naturels, agricoles que les espaces verts et publics. Si cela nécessite de changer les pratiques en termes de conception et de gestion de la végétation, cela implique tout d abord de maintenir voire développer les emprises de ces espaces par leur inscription réglementaire. La «trame verte» du SCOT réaffirme ce principe de maintien de la biodiversité en assurant la continuité des corridors écologiques. Ensuite, il est nécessaire de pérenniser ces espaces. Le développement des filières courtes permet à ce titre le maintien d une agriculture périurbaine dans de bonnes conditions économiques voir même son développement. Enfin, les choix des essences ou des pratiques culturales doit anticiper les changements climatiques. C est déjà le cas pour la gestion des arbres d alignement du Grand Lyon. Il s agit dès à présent d étendre ce principe au niveau communal pour la gestion et l entretien des espaces verts

18 La gestion des îlots de chaleur urbain : il s agit d un réel enjeu de santé publique où les actions de l Etat et des collectivités territoriales doivent être coordonnées pour dépasser l approche curative des impacts. Si l est important de renforcer l information, l alerte des pics de chaleur et de mettre en œuvre des dispositifs de gestion des périodes, il est nécessaire de s en prémunir par udes aménagements urbain adaptés. Cela nécessite de renforcer la trame végétale en milieu urbain mais non pas par une politique de grand parc dont l effet reste spatialement limité mais par une répartition homogène dans l espace. Ainsi, il s agit de saisir toutes les opportunités d aménagement (création d espace public, d équipements ou de projets de construction) pour renforcer la trame végétale. Des dispositions réglementaires peuvent à ce titre être inscrites au PLU. Cela nécessite également d appréhender autrement l urbanisme et l architecture et de renforcer les considérations bioclimatiques pour profiter de la ventilation naturelle et se protéger des ensoleillements estivaux. Les enjeux sont donc multiples, tant par leur nature que par leur échelle d appréhension. L adaptation au changement climatique implique de définir une stratégie cohérente en associant mesures réglementaires (précaution et préservation), opérationnelles (végétalisation,..) et de gestion. La question de la place du végétal en ville constitue un axe majeur de cette stratégie. Cela implique de sortir d une approche esthétique du paysage au profit d une approche fonctionnelle

19 2. Planifier : la stratégie du Grand Lyon face au changement climatique 2.1 Une approche croisée de lutte et d adaptation au changement climatique On a pu constater, lors de l épisode de canicule de l année 2003, combien ces agglomérations sont vulnérables à certains effets du climat. L Institut de veille sanitaire (InVS, 2004) a ainsi mis en évidence des écarts importants de mortalité à domicile de personnes âgées à l intérieur des zones urbaines étudiées, écarts attribuables notamment à des différences de température à proximité immédiate des habitations. Aujourd hui, une politique de protection locale du climat passe donc par une double approche combinée : un travail sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l atténuation ; et une réduction de la vulnérabilité du territoire aux impacts les plus néfastes, l adaptation. Cependant, les mesures d adaptation qui viennent en tête le plus fréquemment, comme la climatisation dans les logements, dont le développement a été fortement dynamisé par la canicule de 2003, montrent l intérêt qu il existe à penser une politique de protection du climat combinée entre l adaptation et l atténuation. Conscient de la nécessité de cette approche combinée, le Grand Lyon a choisi dès 2006 de participer au programme européen AMICA avec deux partenaires locaux, l Agence Locale de l Energie et l Agence d Urbanisme. Ce programme a permis de mettre en place une réflexion autour de l adaptation au changement climatique. Sur l ensemble des outils dont dispose le Grand Lyon aujourd hui, l Agenda 21, publié en 2005 et actualisé fin 2007, constitue l outil central de sa politique de développement durable, donc le plus pertinent pour combiner de façon cohérente atténuation et adaptation. Depuis la délibération de novembre 2007, le plan d action du plan climat du Grand Lyon est constitué par l orientation 2 de son Agenda , «Le Grand Lyon s engage à lutter contre l effet de serre». Elle se décline en 6 axes : le Grand Lyon : Structure communique et évalue son plan climat S adapte au changement climatique Mène une démarche partenariale Favorise une mobilité durable

20 S engage à mieux maitriser et mieux consommer l énergie Fonde sa politique d aménagement et d habitat sur la qualité environnementale Si trois axes concernent des politiques d atténuation, classées par une approche sectorielle (mobilité, énergie, habitat et aménagement), le Grand Lyon a fait le choix de faire apparaître l adaptation comme un axe en tant que tel, afin de lui accorder une attention particulière. Ces 6 axes regroupent 25 actions, pour certaines elles mêmes décomposées en actions élémentaires. Une bonne partie d entre elles sont engagées à fin Parmi elles, l action 23 précise la politique d adaptation du Grand Lyon : «Engager une réflexion prospectives sur les impacts du changement climatique sur l agglomération». Elle se donne pour objectifs stratégiques : Appréhender les conséquences du réchauffement climatique sur le territoire, Mettre en œuvre des actions concrètes d adaptation au changement climatique. La première étude des impacts du changement climatique sur l agglomération, se traduit par la production d un rapport découlant de la réflexion initiée dès 2006 dans le cadre du programme AMICA, faisant aujourd hui office d avant projet de stratégie d adaptation du Grand Lyon. Elle bénéficie également des réflexions engagées par la mission arbres (direction de la voirie) sur le choix des essences d arbres et leur adaptation au climat local, et plus généralement le rôle du végétal dans la ville. Le Grand Lyon a ainsi choisi de faire de l adaptation un axe de son plan climat, au même titre que la mobilité durable ou le bâtiment. Cela a permis de contribuer à la prise de conscience, et d identifier le besoin de connaissances et de recherche. Pour la phase de mise en œuvre, cette séparation entre atténuation et adaptation semble moins évidente. Par exemple, pour une rénovation d immeuble, on doit penser la végétalisation de toiture en même temps que l isolation d une toiture terrasse, sinon ce sera trop cher d intervenir une seconde fois donc tard. Ou penser à poser des protections solaires au moment où on fait l isolation par l extérieur : ceci permettra une seule location d échafaudage, et un traitement des accroches des pare soleil qui traverse l isolation. Il est donc proposé d identifier dans chaque secteur de travail (transports, logement ) des actions d atténuation et d adaptation et si possible de les combiner. Concernant la mise en œuvre de mesures concrètes d adaptation au changement climatique, celles-ci peuvent s appuyer sur les différentes actions de l Agenda 21. En effet, l Agenda 21 regroupe de nombreuses mesures qui peuvent ou doivent, de manière plus ou moins directe inclure l adaptation comme une finalité. Chacune des cinq orientations de l Agenda 21 inclut plusieurs mesures qui incluent déjà, de façon explicite ou potentielle, cette finalité qu est l adaptation. L ensemble des 100 actions a été passé en revue pour identifier les mesures les plus pertinentes sous l angle adaptation

21 Ce sont ainsi plus de 40 actions de l Agenda 21 actuel qui intègrent déjà ou pourraient intégrer cet enjeu de l adaptation au changement climatique. La démarche proposée se veut pragmatique : plutôt que de créer un autre outil sur l adaptation, elle suggère de réviser les fiches actions de l Agenda 21 afin d y inclure, dans les actions qui seront jugées prioritaires, une prise en compte des enjeux de l adaptation. Le tableau en annexe 1 illustre le «champ des possibles» en identifiant pour chaque action les pistes de travail pour améliorer la prise en compte des changements climatiques : Pour pallier l approche actuelle de l adaptation qui reste encore trop théorique, il convient de la décliner dès à présent dans les multiples actions que mène le Grand Lyon. Pour cela, l Agenda 21 semble une entrée particulièrement cohérente, et ses fiches actions permettent une traduction concrète et diversifiée. Faire «infuser» l enjeu de l adaptation dans celles-ci semble plus efficace que de créer de nouvelles fiches spécifiques. Parmi les domaines d activité structurants, l urbanisme semble bien placé et au cœur des compétences du Grand Lyon

22 2.2 Le bilan des émissions de gaz carbonique : quels leviers d actions? Les émissions de GES sur le territoire du Grand Lyon Les consommations d énergie du territoire du Grand Lyon ont fait l objet dès 1990 de travaux d estimation, avec une précision et une robustesse croissantes, en croisant des données statistiques avec des hypothèses de consommations moyennes : Méthodologie Polyen mise en œuvre pour 55 communes en 1990 puis Elle croise plusieurs approches (enquêtes, données statistiques ). Actualisation réalisée par COPARLY en 2001, sur les mêmes bases de calcul, avec des précisions supplémentaires, notamment dans le domaine des transports. Modélisation réalisée par COPARLY pour la période , sur la base des cadastres d émissions des polluants atmosphériques issus de combustion (donc de consommation énergétique) et par une prise en compte systématique des consommations d électricité au sein des 57 communes du Grand Lyon. En matière de gaz à effet de serre, les travaux locaux sont plus récents, avec un suivi, initié en 2005, des émissions annuelles directes de dioxyde de carbone, exprimées en tonnes. Ils s appuient sur l expérience acquise dans le cadre du suivi des polluants atmosphériques par COPARLY. Il s agit des émissions issues de sources fossiles. Les émissions indirectes, liées à la production de bien importés dans l agglomération, ne sont pas prises en compte : cette limite doit être toujours présente dans l analyse des recommandations. Les autres gaz à effet de serre ne sont pas encore pris en compte (méthane et protoxyde d azote d origine majoritairement agricole au niveau national). Qu apprend-on sur la consommation d énergie? En matière de consommation énergétique, toutes sources confondues (électricité, combustibles fossiles ), deux faits sont à distinguer, en gardant cependant en mémoire les évolutions des protocoles d estimation : Entre 1990 et 2000, les consommations énergétiques de l agglomération augmentent très fortement, de l ordre de 17 %, pour atteindre près de 2,77 millions de Tep (tonnes d équivalent pétrole), soit un rythme bien plus élevé que celui de la croissance de la population (2,7 % entre 1990 et 1999). Entre 2000 et 2006, pour les 57 communes, l augmentation se poursuit jusqu à 2,87 millions de Tep mais à un rythme bien moindre : 3% de hausse entre 2000 et 2006, alors que la population a crû de 5 % entre 1999 et

23 4,0 Consommation énergétique totale du Grand Lyon (en millions de Tep) (Polyen 1990 et 1997, COPARLY 2009) 3,0 2,37 2,54 2,77 2,88 2,80 2,89 2,98 2,98 2,87 2,0 1, Les secteurs résidentiel et tertiaire représentent en 2006 respectivement 29% et 20 % des consommations énergétiques globales (comparativement 27 et 15 % au niveau régional en 2002). La part de l habitat a fortement cru au cours des années 1990 : aussi bien par l'accroissement du parc de logements que par les nouvelles exigences des habitants (équipement des logements), ce qui peut annuler les bénéfices de certaines améliorations, notamment en matière d'isolation. L'autre secteur d'activité le plus énergivore au sein de l agglomération est l industrie (30 %, comparativement 25 % en 2002 au niveau régional). Enfin, les transports, qui consomment 24 % de l énergie totale (comparativement 32 % en 2002 au niveau régional), ont bénéficié des progrès réalisés par les constructeurs même s ils sont compensés en partie par l augmentation du trafic : aux entrées et sorties du Grand Lyon, le trafic a augmenté en moyenne de 2 % par an entre 1990 et Au regard des connaissances acquises, l objectif d une réduction de la consommation d énergie est loin d'être atteint : la consommation ne cesse de croître, même si cette croissance est moins rapide que par le passé, et les énergies utilisées restent pour près des deux tiers des énergies d origine fossile. Qu apprend-on en matière de gaz à effet de serre? Les émissions du territoire du Grand Lyon représentaient pour l année 2006 quelques 7,6 millions de tonnes de dioxyde de carbone issues de source fossile, soit 6 tonnes par habitant, valeur voisine de la moyenne nationale (6,4 tonnes en 2006 ). A l instar des consommations d énergie, du fait du caractère urbain du Grand Lyon, ce chiffre est inférieur à la moyenne régionale de 6,2 tonnes de CO2 par habitant et par an en

24 Emissions de CO2 du Grand Lyon (kilotonnes) (COPARLY, 2009) Les émissions de CO2 sont en très légère diminution (1%) entre 2000 et 2006 : elles apparaissent ainsi stabilisées ce qui est un signal nettement positif. Il ne faut cependant pas crier victoire prématurément : cette stabilisation est à confirmer puis à transformer en une baisse, tout en intégrant une augmentation de la population. Répartition par secteurs d activités Les émissions de CO2 se répartissent entre quatre principaux secteurs, dont les parts relatives sont stables d une année à l autre : Répartition des émissions de CO2 au sein du Grand Lyon, par secteurs en 2003 (COPARLY, 2006) 12,7% 0,4% 17,0% 40,9% Industrie et énergie Transport routier Habita t Activités tertiaires Agriculture 29,1% L agriculture ne représente que moins de 0,5 % des émissions de CO2. Le protoxyde d azote et le méthane, d origine essentiellement agricole, représentaient 21 % des émissions de gaz à effet de serre à l échelle régionale en 2005, soit un phénomène non négligeable. Les 24 % de surfaces agricoles du Grand Lyon ne sont donc pas neutres, quand bien même leur contribution n est aujourd hui pas connue pour ces deux gaz

25 Les leviers d intervention de la collectivité La collectivité va mettre en œuvre différentes modalités d action, en fonction des échelles territoriales et institutionnelles de son territoire. Elle dispose en effet de marges de manœuvres qui ne sont pas homogènes. La stratégie d action du Grand Lyon, en matière de lutte contre le changement climatique, aura pour but d impliquer les services de la Communauté urbaine dans un objectif d exemplarité Les émissions liées à l activité des services communautaires représentent une fraction faible des émissions de gaz à effet de serre de son territoire : de l ordre de 1 % si l on considère le Grand Lyon comme opérateur de service en matière d eau et assainissement, de voirie, de propreté et comme propriétaire de patrimoine immobilier et mobilier, de l ordre de 4 à 5% si l on ajoute à la part ci-dessus l activité opérée sous forme de marchés publics ou de délégation de service public sous maîtrise d ouvrage Grand Lyon. Quelle que soit l importance des GES émis par la Communauté urbaine, celle-ci se doit de respecter les «3X20» dans une optique d exemplarité. d introduire des objectifs «climatiques» dans les politiques urbaines, En tant que porteur de politiques publiques, par ses compétences en matière d habitat, de déplacements et d urbanisme, d environnement, mais aussi en tant que membre de l autorité organisatrice des transports urbains (SYTRAL) et du syndicat d étude et de programmation de l agglomération lyonnaise (SEPAL), la Communauté urbaine dispose de leviers d actions significatifs : selon une estimation nationale, 15 à 20 % des émissions de gaz à effet de serre dépendent directement des politiques publiques menées localement. L objectif à cette échelle est d intégrer des orientations climatiques dans ses outils de politiques publiques (planification urbaine, urbanisme réglementaire, programme local de l habitat, plan des déplacements urbains, outils environnementaux, etc.). Les politiques publiques devront en outre prendre en compte la nécessaire adaptation de la communauté urbaine aux changements climatiques déjà engagés. de fédérer les acteurs du territoire autour d objectifs partagés (75 à 80% des GES) La Communauté urbaine vise, en tant qu animateur-coordonnateur de réseaux d acteurs du territoire, au leadership désormais reconnu, à fixer, d une part, les objectifs de réduction des émissions de GES à l échelle de son territoire et à mobiliser, d autre part, un grand nombre de partenaires, qu ils soient institutionnels (Communes, bailleurs sociaux, hôpitaux, autorités organisatrices des transports, chambres consulaires, syndicats professionnels, etc.), privés (grands comptes économiques, PME-PMI, etc.) ou associatifs, afin que chacun agisse pour atteindre les objectifs. La mobilisation des acteurs doit être un axe déterminant du plan d action : en effet, les émissions du territoire ne pourront être diminuées dans des proportions significatives que si l ensemble des acteurs du territoire agit aux côtés de la communauté urbaine de Lyon pour atteindre des objectifs affichés

26 3. Agir : une approche du changement climatique appliquée à différentes échelles du territoire urbain Le changement climatique nécessite une approche multiscalaire en raison de la pluralité des impacts générés et des moyens d actions existants. Cette approche territoriale est renforcée par la volonté de la collectivité de combiner adaptation au changement climatique et lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. En effet, c est par une organisation territoriale adaptée, déclinée en actions opérationnelles, que cette ambition peut être atteinte. 3.1 Le développement métropolitain face au changement climatique : le SCOT de l agglomération lyonnaise Inscrit au Projet d Aménagement et de Développement Durable (PADD), la lutte contre les changements climatique et l effet de serre constitue un des objectifs du futur SCOT de l agglomération lyonnaise. En effet, l objectif de SCOT est de tendre vers «une ville propre, économe en ressources, «dé-carbonisée». Améliorer la santé publique et l environnement impose de limiter les déplacements motorisés et de favoriser les modes doux. Le recours aux énergies renouvelables permet d économiser et de diversifier les ressources. Le Scot veille aussi à sécuriser et diversifier les ressources en eau potable et en matériaux de construction». Pour cela, le développement urbain s appui sur un principe majeur : l organisation urbaine multipolaire, c est-à-dire une localisation préférentielle de l habitat, des emplois et services dans des polarités urbaines bien équipées et bien desservies par les transports publics

27 Pour tendre vers cette organisation urbaine, la multipolarité urbaine s appuie sur trois réseaux : 1. Le réseau métropolitain de transport public 2. Le réseau maillé des espaces agricoles et naturels 3. Le réseau bleu des fleuves et leurs principaux affluents Il s agit d inverser le regard sur le développement urbain puisque celui-ci ne se fait pas au détriment des espaces non urbanisés. Au contraire, ce sont ces réseaux verts et bleus qui encadrent le développement, l urbanisation s opérant prioritairement sous forme de renouvellement urbain

28 De plus, le développement urbain est planifié en cohérence avec le réseau de transport public pour «construire une ville des courtes distances». Ce principe général de développement urbain constitue de fait un cadre géographique cohérent pour la mise en œuvre d une stratégie d adaptation aux changements climatiques. En effet, il limite la pression sur les espaces agricoles et naturels et par conséquent sur les ressources du territoire. Il permet également de prévenir ou au moins de ne pas aggraver l exposition des populations aux risques. Enfin, en favorisant la proximité et l accessibilité, il influe fortement sur les émissions liées aux déplacements motorisés. Ces principes généraux se déclinent en orientations spécifiques dans le Document d Orientations Générales (DOG). Si des orientations propres à l adaptation aux changements climatiques sont formulées, d autres orientations portant sur l économie, l habitat ou le transport contribuent directement à son respect. Ainsi, «le PADD instaure un principe de sobriété énergétique» pour ces trois domaines qui se déclinent : En termes de développement économique, le DOG préconise tout d abord de définir une offre foncière tenant des enjeux de protection de la ressource en eau et des espaces agricoles et naturels. Il vise également à densifier les sites existants et rechercher une mixité fonctionnelle. Enfin, pour les sites à développer, les concepteurs sont incités à renforcer leur intégration environnementale en veillant à la qualité des constructions et au traitement de leur parcelle. Un objectif d amélioration de la performance énergétique est ainsi précisé (tant en termes d émissions des bâtiments qu e termes de déplacements). Pour atteindre ces objectifs, le SCOT subordonne la création de nouvelles activités à une analyse environnementale préalable du site et propose l établissement d un référentiel commun pour la qualité des zones et bâtiments d activités. Illustration non prescriptive d aménagement à réaliser (DOG)

29 En termes d habitat, le DOG préconise de privilégier la restructuration des espaces urbanisés et subordonne la création de nouvelles zones à une analyse environnementale. Il priorise également le développement résidentiel dans les quartiers bine desservis par les transports collectifs et préconise un développement urbain plus intensif en fixant des valeurs-guides de densité pour les PLU. Enfin, le SCOT fixe des objectifs en matière de diversification et d amélioration énergétique de l habitat : réhabilitation thermique de l existant, développement du solaire thermique, raccordement aux réseaux de chaleur,

30 En termes de déplacements, le DOG fixe un objectif de fort développement de l offre en transports collectifs à partir du réseau express de l aire métropolitaine (REAL). Le DOG vise également à changer le mode de distribution des marchandises en ville par la définition de conditions de circulation et d arrêt, la mise en cohérence des critères réglementaires d accès des véhicules affectés au transport de marchandises, Enfin, le SCOT vise à limiter les impacts des voiries urbaines par une requalification axes autoroutiers (intégration urbaine de l existant, conception adaptée des futurs projets routiers) et l abaissement général des vitesses sur le réseau

31 Les orientations propres aux changements climatiques visent à une réduction des émissions de gaz à effet de serre et une meilleure qualité de l air. La carte cidessous l ensemble des objectifs assignés au SCOT :

32 Ces objectifs s inscrivent dans le respect des ceux fixés au niveau national et par le Plan Climat et se déclinent par les orientations générales suivantes : Protection des zones agricoles et des boisements, Protection des zones humides et des réservoirs de biodiversité, Renforcement du développement urbain à proximité du réseau des transports collectifs, Développement de l usage des modes doux, Renforcement des économies d énergie dans les bâtiments, Recours aux énergies renouvelables, Précaution plus forte vis-à-vis des risques d inondation, Valorisation du végétal en ville. Le SCOT vise la neutralité carbone à l horizon 2020 par la généralisation des bâtiments à énergie passive ou positive et la réhabilitation thermique de l existant. Le recours aux énergies renouvelables locales est également préconisé (réseaux de chaleurs par exemple). Le modèle de la «ville des courtes distances» constitue ainsi le modèle urbain souhaité pour l agglomération de demain. 3.2 L agglomération face au changement climatique : le Plan Climat L ambition et les engagements du Grand Lyon Face au changement climatique en cours, le Grand Lyon prend sa part dans les engagements internationaux et nationaux. C est ainsi qu il a pris l engagement de réduire d ici 2020 (en référence à l année 2000) de 20% les gaz à effet de serre émis sur son territoire et la consommation d énergie et de porter à 20% la part d énergie renouvelable dans la consommation d énergie totale et ce, dans la perspective de réduire par 4 les émissions de GES d ici Consciente qu elle ne peut agir seule face à ce défi majeur, la communauté urbaine a défini 3 échelles d intervention : Les activités et le patrimoine propres de l institution (bâtiments et véhicules, marchés publics, équipements industriels d assainissement et de traitement des déchets ) qui représentent entre 1 et 5% des GES émis sur le territoire du Grand Lyon et un fort enjeu d exemplarité Les politiques publiques mises en œuvre ou planifiées par la Communauté urbaine (urbanisme, déplacement, habitat social, développement économique ) qui ont un impact sur environ 20% des GES émis sur le territoire

33 Toutes les autres activités du territoire (déplacements individuels, activités économiques, construction et gestion des bâtiments à usage résidentiel, économique, d intérêt général ) Depuis de nombreuses années, les services de proximité du Grand Lyon, tout autant que ses projets d aménagement et la planification des politiques publiques prennent en compte de nouveaux critères pour faire du territoire de l agglomération lyonnaise une métropole durable. A ce titre, dans le cadre de l Agenda 21 du Grand Lyon voté en novembre 2007, 25 actions liées à la lutte contre le changement climatiques ont été identifiées et sont actuellement mises en œuvre. Cependant, l engagement chiffré pris à l unanimité du Conseil de Communauté en 2007 constitue un acte politique fort : d une obligation de moyens, nous sommes passés à une obligation de résultat dont l atteinte sera évaluée en 2020 (les «3X20»). Or aujourd hui, nul ne sait dire précisément ce qu il faut faire - et ne plus faire - pour atteindre ces objectifs. Pour répondre à cette question, le Grand Lyon mène actuellement une démarche collective qui se construit en trois étapes : Première étape Partager un diagnostic sur la question du climat dans l agglomération lyonnaise : Que savons-nous aujourd hui? Quels sont les ordres de grandeur des marches à gravir? C est l objet du présent document. Deuxième étape Définir différents scénarios pour faire de la métropole lyonnaise une métropole sobre en carbone (c'est-à-dire qui respecte l objectif des «3X20») : Que faudrait-il faire? Comment faudrait-il le faire? Ces scénarios s élaboreront sous une forme collective et seront débattus politiquement. Troisième étape Passer à l action : A quoi et comment chacun s engage? Le Grand Lyon adoptera un plan d actions qui relèvent de ses compétences. Chaque acteur de l agglomération est invité à faire de même sur son propre domaine d actions. Aujourd hui, le Grand Lyon finalise sa première étape de diagnostic, et est en préparation de scenarii prospectifs qui devront permettre à terme de calibrer l ensemble des politiques publiques au regard des enjeux du changement climatique. Dans le cadre du diagnostic, la thématique de l adaptation a une part importante, qui a émergé à l occasion de l entrée du Grand Lyon dans un projet européen baptisé AMICA

34 Le programme européen AMICA Le Grand Lyon a participé de janvier 2006 à décembre 2007 à un programme européen, dont la coordination était assurée par Climate Alliance (réseau mondial de 1200 collectivités locales, qui travaille sur les politiques locales de lutte contre le changement climatique). Le programme AMICA avait pour but de combiner adaptation et atténuation du changement climatique, en associant les méthodes existantes de réduction d émissions avec de nouvelles stratégies d adaptation. Le projet comptait 12 partenaires dont 5 collectivités locales à travers 5 pays : l Autriche, l Allemagne, la France, l Italie et les Pays Bas. Ce programme a permis une diffusion des meilleures pratiques d adaptation, une amélioration de la transversalité interservices, une conscience accrue des impacts du changement climatique au niveau local, l identification de pistes d actions combinant adaptation et atténuation. Ce projet a débouché sur différentes initiatives, dans le cadre du diagnostic du plan climat, dont 2 sont présentées ci-après Des cartes des îlots de chaleur urbains La ville de Lyon et toute l agglomération lyonnaise ont particulièrement souffert lors de la vague de chaleur de 2003 (80% de surmortalité à Lyon contre 60% sur l ensemble du territoire français). La DDASS du Rhône, à travers la lutte contre l impact sanitaire des vagues de chaleur, et la communauté urbaine de Lyon (Grand Lyon), à travers l adaptation du territoire aux changements climatiques, ont affiché la volonté de travailler sur la problématique des îlots de chaleur urbains. La première étape de cette démarche a été la mise en place à l été 2008 d une méthodologie permettant d identifier les îlots de chaleur sur le territoire du Grand Lyon. Les travaux menés en partenariat par la DDASS69 et le Grand Lyon ont pour but : de déterminer les zones du Grand Lyon les plus à risque en termes de chaleur au sein desquelles des actions de prévention, mobilisant la DDASS du Rhône et les collectivités territoriales, pourraient être ciblées; de sensibiliser les acteurs en charge de l aménagement au sein de la collectivité ;

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