ETUDE DE FAISABILITE

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1 ETUDE DE FAISABILITE «1er DEPART EN VACANCES» Sonia CAPPELLAZZO 1er Départ en Aquitaine

2 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION 3 I. LES VACANCES DES 5 17 ANS EN FRANCE 4 A. LES VACANCES DES ENFANTS ET JEUNES 4 1) Les vacances en famille : le modèle dominant 4 2) Les vacances en séjours collectifs 6 B. LES MOTIFS DE NON DEPART EN VACANCES 10 1) Les causes de non départ : données générales 10 2) Une fréquentation des centres collectifs en baisse 15 C. DISPOSITIFS MIS EN PLACE DANS LES REGIONS FRANÇAISES 18 1) Opération «1 er départ en vacances» dans les régions 20 2) Les autres dispositifs : 26 II. QU'EN EST IL EN AQUITAINE 27 A. JEUNES AQUITAINS, SEJOURS COLLECTIFS ET INITIATIVES 28 1) Données chiffrées 28 2) Fréquentation des centres de séjours collectifs en Aquitaine 30 3) Les opérations menées à destinations des jeunes en Aquitaine 34 4) Les organisateurs de séjours en Aquitaine 35 B. CAF, COLLECTIVITES ET ASSOCIATIONS : LES PARTENAIRES FINANCIERS POUR LES PLUS DEMUNIS 37 1) Fonctionnement et rôle des CAF en Aquitaine 37 2) Le rôle des conseils généraux et des MDSI 43 3) Le rôle des villes et communes 45 4) Les autres financeurs 46 DIAGNOSTIC ET STRATEGIE 48 PRECONISATIONS AU LANCEMENT "1 ER DEPART" 49 CONCLUSION 56 2

3 INTRODUCTION L Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) reconnaissait en 2005 le tourisme des jeunes comme un secteur d avenir : ce marché augmente à un rythme deux fois plus rapide que le marché du tourisme général. Le taux de croissance était de 14,6% en 1980, 20% en 2000 et de 25% en En France, c est un marché estimé à 5,6 milliards 1 d euros, 91,7 millions de nuitées, soit 6,1% du marché touristique. Il faut dire que les enfants et jeunes bénéficient de 125 jours de vacances par an. En 2004, 74,5% des enfants et jeunes âgés de 5 à 19 ans sont partis en vacances avec leurs parents ou l un d entre eux et plus d un tiers sont au moins partis une fois sans leurs parents. Quand ils ne partent pas avec ces derniers, ils séjournent dans la famille ou chez des amis pour 70% de leurs séjours, ou fréquentent les séjours collectifs pour 24%. Les vacances, c est le moment de la détente, de la découverte, des rencontres, un temps social, culturel et éducatif. Pourtant beaucoup en sont privés. Même si le taux des nonpartants diminue (28,2% des 5 à 19 ans en 1999), il n en reste pas moins que beaucoup trop d enfants et jeunes n ont pas la chance de partir en vacances : ils étaient âgés de 5 à 19 ans, soit 25,5% de la population à être exclus des vacances 2 en 2004 selon l INSEE. Parmi eux, 73%, soit ne se sont pas déplacés au moins 2 nuits de suite ou un week-end dans l année. Pourtant, le droit à partir en vacances est un droit fondamental reconnu. L article 31 de la convention internationale des droits de l enfant du 7 août 1990 a stipulé que : «les États parties reconnaissent à l enfant le droit au repos et aux loisirs». De plus, la loi d orientation n relative à la lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998 a reconnu les vacances comme un droit fondamental au même titre que le logement ou la santé dans son article 140 en précisant que «l égal accès, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l exercice effectif de la citoyenneté». Le 22 juillet 2008, une proposition de loi a été déposée à l Assemblée Nationale par Juanico Régis, député socialiste de la Loire. Soutenue par 58 associations dont la JPA et la Mutualité Française, ce projet vise à responsabiliser l Etat en accordant une aide financière de 200 à chaque enfant et adolescent privés de vacances chaque été. Nombreux sont les acteurs qui encouragent le départ en vacances des enfants et jeunes, à commencer par les comités d entreprises, les caisses d allocations familiales, les collectivités locales, les associations et fondations Dans cette étude nous tenterons dans un premier temps d analyser les vacances des jeunes de 5 à 19 ans ainsi que les raisons qui expliquent le trop grand nombre d exclus aux vacances puis dans un second temps, nous mettrons en avant les actions menées dans certaines régions telle que l opération «1 er départ» en Midi-Pyrénées, mais également établirons un portrait des 1 Source : ODIT, anciennement AFIT «Analyse Marketing : Carnet de route des ans», France, Juin Vacances : selon l Organisation mondiale du tourisme, et depuis 1995, ensemble des déplacements d agrément d au moins quatre nuits consécutives hors du domicile. Sont exclus les déplacements professionnels, les voyages d études, les séjours motivés par la maladie ou le décès d un proche, les séjours de santé dans des établissements spécialisés, les courts séjours d agrément (deux ou trois nuitées) et les week-ends réguliers. Un même déplacement peut enchaîner plusieurs séjours. 3

4 aides possibles en Aquitaine et pour finir une série de préconisations seront apportées en troisième partie, tant en terme d ingénierie, que de financement ou de communication, toujours dans un souci de favoriser le départ des enfants et jeunes aquitains en Aquitaine, en séjours collectifs et dans un esprit de mixité sociale. Leur faire découvrir notre région si riche culturellement et si variée de part ses paysages est également un enjeu majeur. I. Les Vacances des 5 17 ans en France Les mots et expressions qui reviennent souvent dans la bouche des enfants et jeunes sont «liberté, rencontre, aventure, revenir différent, souvenirs, photos, indépendance». Les vacances sont donc autant une expérience en soi que pour soi et cette expérience se vit au travers du regard des autres. Les vacances sont aussi une période pour : - Pratiquer des activités diverses (culturelles, sportives, artistiques, etc.), - Apprendre à vivre en société, élaborer des règles communes, partager et assumer des responsabilités, gagner en autonomie, ce au-delà de ses origines sociales et géographiques, - Se ressourcer, se reposer, lire, écouter de la musique A. Les vacances des enfants et jeunes - Partager une expérience et découvrir la mixité sociale, la diversité, le respect des uns et des autres visant à valoriser la tolérance, la fraternité et la solidarité 1) Les vacances en famille : le modèle dominant En 2004, 11 millions d enfants sont partis en vacances, soit 74,5% des 5-19 ans, selon les données de l OVLEJ. Pour la grande majorité d entre eux, ils partent en famille. Très peu de ménages font appel à un intermédiaire pour préparer leur séjour (- de 10%) et l autonomie est de mise puisque 86% utilisent leur voiture pour leurs vacances familiales et 65% pour amener leurs enfants en vacances chez des amis ou parents. C est l hébergement non marchand qui connaît le plus de succès et peu importe le niveau de revenu des ménages. L explication est à chercher dans les motivations des séjours des familles et de leurs enfants. Comme le montre le tableau ci-dessous, les vacances sont souvent l occasion de rendre visite à de la famille ou à des amis et donc de se faire héberger par eux-mêmes. Les relations familiales et amicales sont privilégiées. Elles permettent pour les foyers les plus démunis d accéder aux vacances et pour les familles plus aisées d augmenter le nombre de séjours en vacances dans l année. 4

5 Motivations des vacances en 2004 : séjours en famille pour les 5 à 19 ans Source : EPCV 2004 INSEE Traitement OVLEJ Le lieu de prédilection pour les vacances familiales est avant tout la mer (41% des destinations choisies), puis la campagne et la montagne. Les familles recherchent le soleil et la détente. Les destinations choisies lors des vacances familiales 41% La mer 23% La campagne 22% La montagne 18% L étranger Source : OVLEJ Bulletin N 17 Les séjours sans les parents pour les 8-17 ans viennent compléter les séjours familiaux. Ils sont 35% à partir chez des amis, d autres membres de la famille ou en séjours collectifs. Le taux de départ varie cependant selon l âge comme le montre le tableau cidessous. Au delà de 17 ans, les jeunes ne partent plus en vacances avec leurs parents et partent en autonomie. Âge Taux de départ des 5-19 ans sans leurs parents - de 8 ans 28 à 34% De 8 à 13 ans 43 à 47% De 14 à 16 ans + de 50% De 17 à 18 ans Près de 60% 5

6 Ces départs sans les parents ne dépendent que très peu du revenu du foyer ou du milieu social. Des études ont montré que les enfants d une famille dont les revenus n excèdent pas par an représentaient 50% des partants, ce taux est identique pour les enfants dont le revenu du foyer est supérieur à par an. 2) Les vacances en séjours collectifs Selon une étude de l AFIT, les parents souhaitent généralement que leurs enfants puissent partir seuls, une partie de leurs vacances d été, pour leur épanouissement. Partir seul, c est devenir autonome, s ouvrir aux autres et apprendre la vie de groupe. L âge moyen idéal selon les parents est de 8 ans et demi pour partir en centres de vacances et de loisirs et de ans pour un premier séjour linguistique. Départ des jeunes sans leurs parents (déclaratifs parents) 4-18 ans 4-6 ans 7-9 ans ans ans ans 20% 12% 15% 25% 20% 30% CREDOC 1999 En 2004, enfants âgés entre 5 et 19 ans ont fréquenté des colonies de vacances, c est 8,4% des enfants et jeunes de cette tranche d âge et 11,3% des partants. Si les vacances en famille sont organisées en autonomie par les familles elles-mêmes, il en est différemment pour le départ des enfants en séjours collectifs. Les intermédiaires par lesquels les familles passent pour réserver une colonie 68,7% Associations 15,4% Comité d entreprise 10,40% Mairie 1,20% Agence/ sté commerciale 4,30% Aucun Source : OVLEJ Bulletin N 19 Le transport utilisé par les 5-19 ans diverge également selon le type de vacances. Si la voiture est le moyen le plus utilisé pour les séjours familiaux, l autocar est lui le moyen le plus utilisé pour se rendre sur le lieu de la colonie. 6

7 Moyens de transport utilisés pour se rendre en colonie 39% Autocar 31% Train 13% Voiture avec les parents 8,5% Voiture autre que celle des parents 8,5% Autres Source : OVLEJ Bulletin N 19 En 2004, ce sont mineurs qui ont utilisé le car, mineurs qui ont voyagé en groupe sur le réseau ferroviaire, et en avion. Les destinations choisies pour les colonies sont là encore différentes de celles des vacances familiales. La montagne remplace la mer du point de vue du territoire national. Les destinations choisies pour les séjours collectifs des 5-19 ans 34% La montagne 33% La campagne 21% La mer 12% La ville Source : OVLEJ Bulletin N 19 Compte tenu des périodes de vacances scolaires, le départ des enfants et jeunes est massif pendant l été et plus particulièrement au mois de juillet (le mois d août étant principalement dédié aux vacances en famille). Depuis quelques années, on peut constater en revanche que les vacances d hiver gagnent une part de marché sur les vacances d été, c est surtout vrai pour les ans. Les 7-12 ans en centres de vacances (en France) Source : Insee 7

8 Les ans en centres de vacances (en France) Source : Insee Selon l enquête vacances de l INSEE menée en 2004, les séjours collectifs des 5-19 ans ne sont pas nettement plus courts que les séjours en famille, la durée moyenne s élève à 9,6 jours contre 11,1 jours en famille. Pour les 5-19 ans, les vacances se veulent plus sportives que les vacances avec les parents. Les colonies sont donc l occasion d exercer une activité sportive (58% des motivations) mais également de faire des rencontres (31% des motivations) et de pratiquer une activité culturelle (lire, chanter, peindre, faire de la musique...). Ce sont donc des séjours plus actifs que lorsqu ils partent avec leur famille et davantage marqués par l ouverture vers l extérieur, la sociabilité, surtout pour les ans. Motivations des vacances des 5-19 ans en 2004 en séjours collectifs Source : EPCV 2004 INSEE Traitement OVLEJ 8

9 Les motivations sont en revanche différentes selon le milieu social et l âge du «colons». En effet, l attrait du sport par exemple est plus marqué pour les ans (67% d engouement), que pour les moins de 7 ans (43%). Aussi, le désir de faire des rencontres est plus significatif pour les enfants d artisans et chefs d entreprise (70% d intérêt) que pour les familles les moins aisées (50%). Les études menées par l OVLEJ ont démontré également que 20% des séjours sont motivés par le besoin de repos pour les enfants dont le revenu du foyer n excédait pas par an. A contrario, les enfants des familles aisées ne laissent que très peu de place à «ne rien faire». La pratique sportive en colonie peut se définir selon 3 types de séjour : - Les séjours multi-activités. D une durée moyenne de 10 à 11 jours, ces séjours consacrent environ 58% du temps à la pratique sportive : natation, randonnées pédestres, vélo, randonnées en montagne, sports collectifs. Ils sont autant choisis par les familles dont le revenu est inférieur à par an que les familles dont le revenu est supérieur à Ces séjours connaissent un plus grand succès auprès des 5-7 ans (37% des colons). - Les séjours à dominante. D une durée moyenne de 10 à 11 jours également, ces séjours portent l activité sportive à 94% du temps du séjour. On y pratique des sports en eaux vives (canoë-kayak, rafting) à 26%, de l équitation à 21%, de la voile à 18% de la planche à voile, des sports de mer et autres. Ce type de séjour répond aux attentes des familles dont le revenu est en dessous de par an. 37% des utilisateurs sont âgés entre 8 et 11 ans. - La pratique d un sport spécifique représente 26% des séjours réservés par les 5-19 ans. La durée du séjour est là, plus courte : 8,2 jours. Ce sont les sports de neige (ski alpin, ski de fond, snowboard...) et l équitation qui connaissent le plus de succès. Ce type de séjour connaît un fort succès auprès des familles dont le revenu est supérieur à Les enfants issus de ces ménages représentent 58% des utilisateurs. L intérêt de ces séjours est plus marqué chez les ans qui représentent entre 46 et 60% des colons. Seuls 16% des séjours collectifs ne proposent aucune activité sportive. C est effectivement le cas, pour des colonies à l étranger où lorsque l organisateur privilégie les activités culturelles (visites de patrimoine historique, de musées ou d expositions). Les critères de sélection dans le choix du séjour collectif varient selon l âge de l enfant 3 : plus celui-ci est jeune (moins de 15 ans) et plus ce sont les parents qui décideront de l infrastructure d accueil. Leurs priorités différeront donc de celles choisies par l adolescent. Par contre, quand il s agit d adolescents âgés entre 13 et 18 ans, ce sont eux qui organisent leurs vacances. 3 Enquête «Conditions de vie et Aspirations des Français» publiée en Juin 1999 du CREDOC 9

10 Éléments déterminants dans le choix des séjours collectifs pour les familles désireuses de faire partir un enfant âgé de 6 à 18 ans Source : CREDOC Enquête conditions de vie et aspirations des Français - juin 1999 Associées à notre imaginaire social, les vacances constituent un modèle dominant et une pratique majoritaire. Ne pas partir constitue alors une forme d exclusion d autant que l on valorise par ailleurs l apprentissage de la mobilité. Aussi, Les séjours collectifs ne semblent plus permettre aux enfants défavorisés d accéder aux vacances. Expliquons donc les raisons des non-partants. B. Les motifs de non départ en vacances «Dans une société où la norme sociale est de partir, ne pas partir est une profonde exclusion». Jean VIARD 4 5 1) Les causes de non départ : données générales Le départ des jeunes reste très fortement dépendant de celui des parents, en raison notamment d un modèle dominant qui est celui des vacances familiales, mais également des ressources des ménages qui leur permettent ou pas de faire partir leurs enfants. Les raisons des «non-départs» sont essentiellement économiques. Le niveau de vie est le facteur le plus discriminant : 37% des personnes qui ne partent pas invoquent des raisons financières. Selon l INSEE 6, les considérations financières expliquent que 50% des jeunes âgés entre 10 et 14 ans ne sont pas partis en vacances. L augmentation du 4 Directeur de recherche au centre de recherches politiques de sciences po (CEVIPOF) 6 Le Jeannic T, Ribera J (2006) «Hausse des départs en vacances, mais 21 millions de français ne partent pas» INSEE Première n 1093, juillet

11 prix du pétrole, des matières premières agricoles et la crise de l immobilier encouragent l augmentation de l inflation et ralentissent la croissance. Le pouvoir d achat des ménages se voit donc amputé. Le budget vacances des ménages est revu à la baisse, or il y a une corrélation avec le taux de départ des enfants et jeunes : dans les familles où le budget vacances annuel n excède pas 600 (soit le cas de 22% des 5-19 ans), les enfants partent moins en famille que les autres. Le revenu du foyer est également un facteur influençant le départ des enfants en vacances. En dessous de annuel dans le ménage (15% des 5-19 ans concerné), seuls 50% des enfants partent en vacances avec les parents. Taux de non-partants parmi les 5-19 ans en 1999 et 2004 selon le revenu annuel de la famille Source : INSEE 1999 et 2004 OVLEJ 2006 Il est aujourd hui important de souligner qu une famille, alors même qu un membre, voire deux membres de celle-ci travaillent, se prive de vacances. La précarité des contrats de travail, les temps partiels et les faibles rémunérations sont autant de freins aux activités ludiques. La préoccupation première de ces familles est avant tout d honorer les échéances. La situation au fil du temps ne s est guère améliorer puisqu entre 1995 et 2004, le nombre de dossiers de surendettement déposés est passé de à En 2004, au delà de , les chances de bénéficier de vacances augmentent d un quart par rapport au revenu médian situé entre 23 et euros annuels. A l opposé, un revenu annuel inférieur à euros réduit cette probabilité de 11 % 7. 7 Source : bulletin n 17 de l OVLEJ 11

12 Tableau : Taux des familles en grande difficulté dans l incapacité de partir une semaine par an en vacances Ne partent pas en vacances au moins 1 sem/an Population générale Pauvres monétairement 8 Pauvres par conditions de vie 9 Ménages qui travaillent Pauvres monétairement Pauvres par conditions de vie 63% 85% 58% 80% Source : Credoc1999, Insee Pour un million d enfants et de jeunes vivant dans un ménage à revenu annuel inférieur à l accès aux vacances s avère difficile et jusque (soit 53% des 5-19 ans), le taux de non partants reste supérieur à la moyenne. L accès aux vacances est socialement inégal. Le tableau suivant montre combien la catégorie socioprofessionnelle des parents influence au niveau du taux de départ en vacances des enfants de moins de 18 ans. Tableau : Taux de départ en vacances des enfants de moins de 18 ans selon la catégorie socioprofessionnelle des parents (en France) Catégorie socioprofessionnelle des parents 2004 Cadres ou professions intellectuelles supérieures 93% Professions intermédiaires 80% Artisans, commerçants, chefs d entreprise 76% Employés 70% Ouvriers (y compris agricoles) 63% Retraités 62% Agriculteurs exploitants 56% Autres inactifs 20% Source : Insee, enquêtes permanentes sur les conditions de vie des ménages 2004 Une nouvelle organisation familiale influence le taux de non-départ des enfants et jeunes : Le nombre de familles monoparentales a quasiment doublé en 40 ans 10 et a atteint 2,1 millions 11, soit une famille sur 5. Si, en théorie, cette situation favorise les 8 Le CREDOC (Centre de recherche pour l étude et l observation des conditions de vie) définit la pauvreté monétaire comme «les ménages dont le niveau de vie est inférieur au seuil de la pauvreté, soit 9456 annuel selon l INSEE en Le CREDOC définit la pauvreté par condition de vie comme «les ménages connaissant des contraintes à l accès de certains biens» 10 Source : Publication de la revue Lien Social N 809 du 21 septembre 2006 «Les familles monoparentales dans la précarité». 11 Source : Vies de famille, le magazine de votre CAF septembre 2008 article réalisé par Isabelle Gravillon 12

13 chances de partir puisque les vacances du parent qui en a la garde viennent se cumuler avec les vacances de l autre parent, il n en reste pas moins que quand le chef de famille est la «femme au foyer», la probabilité de partir s affaiblit fortement ; le quotidien étant souvent trop difficile à gérer pour envisager des vacances. Tableau 1 : Proportion de personnes pauvres selon le type de ménage Famille monoparentale Couple avec 2 enfants Couple avec 3 enfants ou plus 2005 (en milliers) 2006 (en milliers) % ,3% ,9% ,3% ,8% % Source : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, enquêtes Revenus fiscaux et sociaux 2005 et Compte tenu de ces considérations économiques, le rôle des aides financières, quelles proviennent des comités d entreprises (CE), des caisses d allocations familiales (CAF), des collectives locales ou des associations, est indiscutable. Elles permettent d accéder aux vacances ou d augmenter la durée des séjours surtout pour les enfants des foyers les plus défavorisés. Notons que la probabilité de partir en vacances augmente de plus d un tiers quand la famille bénéficie d aides, or celles-ci ont baissé. En 1982, 66% des ménages ont reçu une aide contre 41% en L analyse par l OVLEJ a montré que c était essentiellement les aides de la CAF et des collectivités locales qui avaient diminué. Part des 5-19 ans bénéficiant d une contribution financière CE CAF Collectivités locales (communes, départements, régions) 14,6% des 5-19 ans 4,8% des 5-19 ans 1,2% des 5-19 ans Source : bulletin N 18 de l OVLEJ Diminution des aides de la CAF et des CE CAF CE 1982 : 36% des ménages usager 2004 : 15% des ménages usager 1982 : 50% des familles utilisatrices de séjours collectifs 2004 : 27% des familles utilisatrices de séjours collectifs Source : Bulletin N 18 de l OVLEJ 13

14 Ce sont surtout les comités d entreprise qui soutiennent le départ des enfants en vacances. Cette aide permet souvent à ces enfants de cumuler les vacances familiales aux vacances en colonies. Les conditions d attribution de cette aide font référence au revenu du foyer et sont liées au statut professionnel des parents. Elle se cumule que très rarement aux aides de la CAF qui privilégient le nombre d enfants au foyer en plus des revenus du foyer. Par conséquent les aides de la CAF s adressent à des familles dont les enfants sont souvent privés de vacances. L aide des collectivités locales peut dans ce cas, venir se cumuler, puisque ces collectivités s adressent en grande partie aux plus démunis. 28% des aides des collectivités locales ont été accordées en 2004 aux allocataires du revenu minimum d insertion (RMI). 30% des ménages avaient un revenu qui ne dépassait pas 750. Les associations (secours populaire, secours catholique...) interviennent également pour les foyers en très grandes difficultés. Des disparités existent dans l attribution des aides financières sur le territoire national, passant de 5 à 41% des familles bénéficiant de l aide aux vacances. Dans les régions où les aides sont moins importantes, le taux de départ en vacances est plus faible. Disparités géographiques en matière d accès aux vacances et aux aides Source : Bulletin N 18 de l OVLEJ On constate avec les années que ces aides sont moins fréquentes et moins centrées sur les plus défavorisés. Elles s avèrent souvent insuffisantes pour préserver une réelle mixité sociale. Des facteurs culturels viennent également expliquer le non-départ des enfants et jeunes en vacances : - La mauvaise connaissance des modalités d attribution des aides financières. L utilisation des aides aux vacances est faible y compris dans les familles à très faibles ressources. Nous verrons plus bas, que peu de familles utilisent les aides auxquelles elles ont droit. 14

15 - Le développement des loisirs de proximité De nombreuses collectivités financent et développent des centres de loisirs de proximité ou aménagent le temps des congés scolaires, des sites ludiques (village sportif, etc.). Ces actions ont pour conséquence d être visibles par l ensemble de la population mais les familles en difficulté voient la baisse ou l absence de prise en charge des séjours vacances pour leurs enfants au détriment des activités de loisirs. La région Ile de France par exemple a attribué au financement du dispositif Tickets loisirs 12 en Le lieu de résidence des jeunes C est un facteur à prendre en considération. Par exemple, les habitants du rural sont plus de la moitié à ne pas être partis contre un tiers des habitants des pôles urbains. Le fait de posséder un jardin réduit notamment la propension à partir longtemps. Inversement, résider dans une commune du littoral n'incite pas à partir ailleurs : 45 % de ces résidants ne partent pas. Les personnes habitant en montagne ou à proximité partent moins longtemps en vacances, sans doute parce qu'elles peuvent pratiquer les sports d'hiver depuis chez elles ou sur de courts séjours. - L absence de structures adaptées Un point d orgue est à mettre sur les jeunes handicapés. L offre en matière d accueil est largement inférieure à la demande. En 2004, seuls 1700 centres 13 étaient labellisés «Tourisme et Handicap» en France. Le motif du handicap se rajoute donc aux difficultés précédemment évoquées. - La décision délibérée des parents. Certains parents prennent la décision de garder leurs enfants avec eux. Cela peut s expliquer soit par un syndrome sécuritaire, soit par le désir et le choix d économiser pendant un an ou plus dans le but à terme de partir plus loin et plus longtemps. Mais il y a aussi parfois la peur des enfants de quitter le cocon familial. Enfin, certains (ils sont peu nombreux) n aiment pas les vacances. 2) Une fréquentation des centres collectifs en baisse La fréquentation des centres collectifs a baissé avec les années comme le montre le graphique ci-dessous. 12 Les tickets loisirs donnent accès aux 11 bases de loisirs d île de France et sont valables du 15 juin au 15 novembre (sauf week-ends et jours fériés). D une valeur de 7, ils permettent de passer une journée entière sur la base de loisirs et bénéficier d une ou plusieurs activités ainsi que d un repas, ou bien de participer à une initiation sportive ou à un séjour s étalant sur plusieurs jours. 13 Source : ASH rapport intermédiaire du 21 mai «Grandir ensemble». 15

16 Part de la population de 5 à 19 ans accueillie en séjours collectifs de 1955 à Source : Ministère de la Santé, la Jeunesse, des sports et de la vie associative et INSEE De 1995 à 2003, les séjours collectifs ont connu une baisse de fréquentation des jeunes de 5 à 19 ans. Depuis 2004, par contre, les ans retrouvent un engouement pour ce type de séjour, faisant passer leur fréquentation de 53% en 2003, à 57% en 2004 et 59% en Les statistiques éditées par la Direction Jeunesse et Sports montrent également qu en 4 ans le nombre de séjours déclarés a baissé de près de 7 % ; en revanche le nombre de mineurs partis en vacances ( mineurs partis en groupe en 2007, dans des centres agréés DDJS) s est stabilisé 15. Source : DDJS 14 Graphique issu de l OVLEJ : «Partir en Colo Aujourd hui, les conditions économiques de l accès aux séjours» - 20 juin DDJS oblige les centres et organisateurs de séjours à déclarer tout groupe d au moins 12 pax restant au moins 6 nuits. La méthode de calcul a changé en octobre

17 Source :DDJS La fréquentation des colonies de vacances dépend fortement : - des revenus du ménage 81% des enfants et des jeunes ayant fréquenté un séjour collectif en 2004 vivent dans un ménage dont le revenu annuel est supérieur à alors que ce niveau de ressources concerne 63% des 5-19 ans. Si les colonies par le passé étaient un modèle de vacances pour les enfants de tout horizon socio-économique, on ne peut que s attarder aujourd hui sur les réflexions des familles en difficulté qui s alarment face aux prix «trop élevés» des séjours. Le principe de mixité sociale est donc en danger. - Des aides aux départs accordées. 43% des enfants fréquentant les colonies de vacances en bénéficient. Elles proviennent à 29% des comités d entreprises, à 13% des caisses d allocations familiales et à 5% des collectivités locales (conseil régional, conseil général, CCAS...). La CAF favorise davantage le départ des enfants en séjours collectifs : 37% des enfants des allocataires (surtout des jeunes âgés de 13 à 16 ans) partent en colonies. Les aides jouent donc un rôle majeur dans l accès aux vacances or celles-ci ont baissé depuis ces dernières années comme nous avons pu le voir un peu plus haut. Elles contribuent également au maintien de la mixité sociale, or on se rend compte qu elles profitent à 73% d enfants d employés contre 56% d enfants d ouvriers. - Du niveau d étude des parents et plus particulièrement celui du père. 48% des «colons» ont un père qui a fait des études supérieures et 40% des colons ont leurs deux parents diplômés en études supérieures. De plus, dès lors que les parents ont connu les colonies dans leur enfance, ils sont plus à même à réserver un séjour collectif pour leur enfant. C est donc culturel. 17

18 C. Dispositifs mis en place dans les régions françaises Les enjeux pour les régions sont multiples : - Enjeu social Rendre accessible les vacances à tous, c est avant tout de contribuer à l équilibre de la société. Il est important de permettre aux enfants qui ne le peuvent pas, de vivre eux aussi l expérience de la découverte et du voyage ainsi qu apprendre les valeurs issues du brassage social - Enjeu économique Promouvoir le tourisme social, c est aussi maintenir ou créer de l emploi et contribuer au maintien du tissu économique régional. La concurrence entre les régions et les pays est rude, il est donc indispensable de soutenir l action touristique de ses acteurs locaux. Mais toutes les régions ne soutiennent pas le départ des enfants et jeunes en vacances, elles ne sont que près de 43% à intervenir dans ce domaine. Souvent, elles laissent cette mission aux conseils généraux. D autres régions au contraire encouragent les actions menées par les associations soit en les aidant au niveau de l ingénierie d un projet, soit en finançant une partie du séjour des enfants, ou les deux. A lire le schéma régional de développement du tourisme et des loisirs de certaines régions (Rhônes-Alpes et Bretagne par exemple), on peut supposer que les régions s impliqueront davantage à l avenir, soucieuses de contribuer à un tourisme solidaire et accessible à tous. 4 scénarii observés dans les régions françaises Les actions menées par les collectivités locales (régions, départements, villes) et associations caritatives sont nombreuses. Les projets décrits ci-dessous n ont donc pas le mérite de fournir une liste exhaustive de tous les dispositifs nationaux mis en place. 18

19 Les aides financières dans les régions. RÉGIONS Politique Actions «vacances des jeunes» Alsace Non Aide plutôt au niveau du réceptif. Pas de budget à l aide à la personne. Aquitaine Oui Opération «Sac à Dos» et en cours de réflexion sur l opération «1 er départ» Auvergne Non Cf. les conseils généraux Basse Normandie NC Bourgogne Non Aide à la pierre pour les hébergeurs et sur programmes d action pour l UNAT Bretagne En cours Prévu dans le schéma régional du tourisme. Actions prévues en 2009 Centre Oui Aides au départ à hauteur de par l intermédiaire de 8 associations et pour l ingénierie de l UNAT Champagne Ardenne Non Cf. les conseils régionaux Franche Comté Oui Opération «1 er départ»en 2008, Financement : (100 /enfants) Haute Normandie Non Cf. conseils régionaux Ile de France Oui Tickets loisirs et Mini camps Languedoc-Roussillon Non Aides les hébergeurs œuvrant pour le tourisme haut de gamme Limousin Non Cf. les conseils généraux Lorraine Oui Opération «1 er départ» : 80 /enfant/séjour et environ pour le fonctionnement de la JPA. Midi-Pyrénées Oui Opération «1 er départ» : et aide au transport. Nord Pas de Calais NC Pays de la Loire Non Cf. les conseils généraux Picardie Oui Opération «sac à dos» «train à la mer» : gratuité transports Poitou-Charentes Oui Inscrit dans le schéma directeur : à destination des ans Provence Alpes Côte d Azur NC Rhône-Alpes En cours «accès à tous aux vacances», prévu dans le schéma directeur du tourisme 19

20 1) Opération «1 er départ en vacances» dans les régions Les objectifs de ce dispositif sont de : - Rassembler et promouvoir les centres de vacances collectives et valoriser leur image auprès du grand public - Construire un dispositif personnalisé et adapté aux spécificités départementales - Favoriser le premier départ des enfants, c est-à-dire permettre aux enfants et aux jeunes d effectuer une première expérience de séjour collectif - Favoriser la mixité sociale o Ce système renforcera les systèmes d aide des familles les plus modestes qui en bénéficient déjà o Aides aux familles des catégories dites moyennes, dont le quotient familial se situe juste au-dessus des seuils habituellement retenus (Franche Comté). - Sensibiliser les collectivités locales - Créer un réseau d appui pour une meilleure mise en place sur le terrain. L expérience de la région Midi-Pyrénées est un véritable succès, tant vis-à-vis des objectifs ambitieux réalisés dès le départ, que dans les partenariats étroits qui perdurent dans le temps. L opération a vu le jour en 1996 grâce à l initiative de Jean-Jacques SANS, Directeur de la caisse d allocations familiales (CAF) de la Haute-Garonne et d André TRIGANO, Député et Conseiller Régional en charge du tourisme. Deux constats expliquent la genèse du projet : non seulement les centres de vacances connaissaient des problèmes de fréquentation mais en plus, une partie des enfants de la région ne partaient pas en vacances. L opération «1 er départ» devait donc améliorer le remplissage des centres de vacances régionaux et permettre aux jeunes de partir en vacances et découvrir leur région. Le rapprochement avec l UNAT Midi-Pyrénées a semblé naturel dès le départ dans la mesure où c est la seule association à regrouper l ensemble des professionnels œuvrant pour le départ des enfants en vacances. Il s agit de faire partir des jeunes de Midi-Pyrénées en Midi Pyrénées. Jusqu à présent l opération s adressait aux 6-14 ans, mais pour la première fois, en 2008, l aide a concerné également les ans. Les durées des séjours proposés vont de 6 à 22 jours. Les statistiques élaborées par l UNAT montre que la durée moyenne des séjours : 13,5 et 14 jours en Les séjours de 2 semaines représentent un intérêt éducatif plus fort. De plus, la participation des familles ne dépendant pas de la durée de séjour, il est donc plus intéressant pour elles, de faire partir un enfant plus longtemps. Pour l UNAT, cette durée de séjour représente moins de frais, notamment au niveau du transport des enfants. C est durant l été que les jeunes de l opération «1 er départ» partent le plus souvent. Nous remarquerons sur le graphique ci-dessous que les vacances de la Toussaint ne font pas parties du dispositif. 20

21 Répartition des séjours en 2008 selon les vacances scolaires Source : UNAT Midi-Pyrénées Dès la première année, près de jeunes âgés de 6 à 14 ans sont partis en vacances. En 2008, ce sont environ1.850 enfants qui auront profité de cette opération, soit journées vacances. Selon la presse toulousaine «Le Petit Journal» du 18 juillet 2008, ce dispositif a permis au total à enfants de partir en vacances. Répartition selon les départements des enfants partis en 2007 et er départ en er départ en 2008 (été) Enfants Journées Enfants Journées Ariège (09) Aveyron (12) Haute-Garonne (31) Gers (32) Lot (46) Hautes-Pyrénées (65) Tarn (81) Tarn et Garonne (82) Source : UNAT Midi-Pyrénées octobre 2008 Actuellement cette opération c est : - 63 thématiques : découverte de la nature, pratique sportive et activités culturelles séjours proposés - Environ 20 associations partenaires (UFCV et ses adhérents, UCPA, LVT, Ligue de l enseignement de 4 départements sous l enseigne Vacances pour Tous et une douzaine d associations régionales) - 1 chargé de mission à temps plein, 2 assistantes au départ pendant l été sur Toulouse - un budget de Euros réparti comme suit : 21

22 Financement de l opération 1 er départ en vacances en Midi-Pyrénées en 2006 Source : UNAT Midi-Pyrénées Budget 2008 pour l opération 1 er départ Charges Produits Frais de séjours et Conseil Régional :... 17,60 /E/J Frais de transport 44 /enfants/séjour CAF : 16,25 /E/J Billets de train SNCF Navette entre la Gare et le Centre Famille : 56 /E/séjour Accompagnateurs Signalétique (casquettes, bobs, gilets, panneaux ) Frais de gestion.6,5 à 7% du CA Locaux Téléphone Photocopies Comptabilité Affranchissement Salaires Environ Source : UNAT Midi-Pyrénées octobre 2008 En matière d organisation, cette opération est exemplaire : A l automne, la fédération des CAF, l UNAT, la Région et la SNCF se réunissent pour fixer le nombre de départs d enfants chaque année. Suite à cette rencontre, la coordinatrice de la Fédération des CAF en charge de l opération s informe des objectifs de chaque CAF (nombre d enfants à faire partir). En contact direct avec les familles, les assistantes sociales repèrent les enfants dans le besoin et renseignent les familles au sujet du dispositif. De son côté, le chargé de mission de l UNAT contacte les organisateurs de séjours pour enfants et jeunes afin de constituer une large gamme de séjours. En acceptant d intégrer le dispositif, les opérateurs de vacances signent une convention, dans laquelle entre autres, 22

23 ils acceptent d être rémunérés à hauteur de 31,80 16 par jour et par enfant et de les intégrer dans un groupe déjà existant, de sorte qu ils ne représentent pas plus d un tiers de l effectif global. Lorsqu ils se rencontrent à nouveau, la coordinatrice des CAF et le chargé de mission répartissent les séjours selon les caisses autrement dit, chaque CAF a son propre catalogue, avec ses propres séjours. Ces derniers tournent tous les ans entre les départements afin de ne favoriser personne. Enfin, le dossier d inscription rempli par la famille et son conseiller, accompagné de la participation financière de la famille est envoyé dans les bureaux de l UNAT pour enregistrement de la réservation. C est ensuite eux qui répondront aux multiples questions notamment celles relatives au transport. Gestion de l opération 1 er départ en Midi-Pyrénées. Le succès est tel que l opération est reconduite en 2009, la presse locale ne fait que des éloges de ce dispositif et les enfants n hésitent pas à revenir plusieurs fois. L expérience a également été expérimentée dans quelques communes de Meurthe et Moselle en Cette opération a été le résultat d une entente entre l association Jeunesse au Plein Air (JPA) de ce département, le Délégué national en région Est Yvon Ottinger et la direction départementale Jeunesse et Sport. Le dispositif se devait de : - Rendre effectif le droit aux vacances et aux loisirs pour les enfants et les jeunes donc permettre le 1 er départ - Développer et promouvoir la qualité éducative de centres de vacances et loisirs, des comités départementaux et autres pratiques de loisirs collectifs donc de promouvoir les centres de vacances - Éduquer à la citoyenneté et la solidarité donc de favoriser la mixité sociale - Assurer une expertise sur les politiques éducatives, de leur conception à leur mise en œuvre - D ajuster les mesures d aides, de sensibiliser les collectivités locales - Créer un réseau d appui 16 Remboursement accordé en 2008 aux centres de vacances pour enfants et jeunes. 23

24 Pendant 3 ans, les objectifs ont été atteints : entre 300 et 400 enfants âgés de 4 à 18 ans ont pu bénéficier de ce dispositif. Depuis 2004, l ouverture à d autres communes du département est mise en place, ce sont entre 30 et 40 communes ou collectivités qui ont signé ce partenariat. Selon la JPA54, la réussite actuelle de l opération est principalement due à : - La prise en compte des particularités départementales dans la conception du dispositif mis en place - La relation de proximité possible avec les municipalités, les partenaires, les organismes et les familles. - Le suivi direct des familles concernées qui augmente les chances de confirmation des départs Evolution du nombre d enfants et jeunes partis en Meurthe et Moselle et inscrits dans le dispositif Source : JPA 54 Il n y a pas de plafond de ressources pour les familles concernées ; l aide apportée est adaptée aux besoins réels. Le montant des aides versées a été de en Répartition des aides financières Aides accordées CAF 77 Conseil Général 77 Commune 77 TOTAL 231 Peuvent venir s ajouter, les aides du Comité départemental La JPA, des aides des organisateurs (AROEVEN, PEP ) et des tarifs préférentiels des organisateurs. 24

25 Depuis 2008, le dispositif est étendu au territoire régional. Cet été, ce sont petits lorrains qui ont pu bénéficier d un séjour vacances organisé par des associations lorraines. Le conseil Régional a soutenu l opération financièrement par le versement d une aide de 80 par enfant. Au niveau de l organisation, dans chaque département, un comité de pilotage composé d un représentant de la région, du département et de la CAF est constitué afin de mettre en œuvre la politique d attribution de l aide définie par le comité régional. Ce dernier rassemble, le Conseil Régional, 2 ou 3 représentants de chaque département, un représentant de la JPA, un représentant de l UNAT Lorraine, les institutions régionales présentes dans les dispositifs départementaux et le coordinateur régional de l opération désigné par la JPA et l UNAT. Ce poste de coordinateur était à créer. Le financement de ce poste estimé à devait être partagé par cinquième entre la région et les 4 départements. Objectifs en nombre d enfants pour 2011 par département Source : JPA 54 Compte tenu de l expérience de la région voisine, l association «Jeunesse au Plein Air» a encouragé le Conseil Régional de Franche Comté à se lancer dans l opération. Ainsi, durant l été enfants et jeunes âgés de 6 à 17 ans ont pu partir en vacances en séjours collectifs. Ils sont issus de familles ne bénéficiant pas des aides publiques (conseils généraux, caisses d allocations familiales...) du fait de leurs revenus modestes, situés juste au dessus des seuils habituellement retenus pour obtenir ces aides et qui ne sont jamais partis. La demande est effectuée soit par la famille, soit par les services sociaux du département ou des collectivités locales. Le Conseil Régional a soutenu les familles à hauteur de 100 Euros par enfant. 17 Source : Lettre de l UNAT Lorraine 25

26 2) Les autres dispositifs : D autres dispositifs contribuent aux vacances des enfants et jeunes. A commencer par l opération «Solidar été». Depuis 5 ans, le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et de la Vie associative conduit avec l Agence Nationale pour les Chèques Vacances et de grandes associations nationales l opération «Solidar été!». Cette dernière est destinée aux jeunes de 11 à 17 ans, ne partant pas en vacances ou ne bénéficiant d aucun dispositif habituel proposé l été. Les séjours sont d une durée de 5 jours et s appuient sur un projet pédagogique avec deux thématiques : la lutte contre les discriminations, l environnement et le développement durable. Ces séjours s inscrivent dans une démarche de découverte de nouvelles pratiques culturelles et sportives telles que des activités artistiques et scientifiques, la découverte du patrimoine local culturel et sportif, les activités de pleine nature, les sports collectifs etc. Les projets intègrent également les familles des jeunes en leur donnant accès au site et en les encourageant à participer. L encadrement se veut de qualité grâce à la participation de professeurs de sport, de conseillers d éducation populaire et de jeunesse et de personnels administratifs et techniques. En 2008, le dispositif s est vu élargi aux associations locales et aux jeunes les plus démunis issus des quartiers sensibles. Le public féminin a été encouragé également pour favoriser la mixité sociale. La venue de jeunes handicapés physiques et mentaux a été encouragée jeunes au total étaient attendus dans les établissements du ministère, comprenant 24 CREPS, l Ecole nationale de ski et d alpinisme, l Ecole nationale de voile, l Ecole nationale d Equitation et l INJEP. Cette opération impulse une synergie locale entre les différents acteurs. Les services du départementaux soutiennent et accompagnent l action des CREPS en favorisant l information auprès des collectivités et services déconcentrés, tandis que les associations sont soit organisatrices, soit partenaires. «Solidar été!»: Evolution du nombre de participants en France Source : dossier de presse «Solidar été» 26

27 Le dispositif «Parcours vacances» est le résultat d une collaboration entre la région Poitou-Charentes, 56 associations et le Comité Régional du Tourisme. Il cible les jeunes de 16 à 25 ans engagés dans un parcours d insertion. Chaque jeune doit préparer son séjour. Pour cela il est accompagné par la mission locale dont il dépend ou par le Foyer Jeunes Travailleurs (FJT) dans lequel il réside depuis au moins 3 mois. Après délibération et acceptation de son dossier, le jeune partira en vacances (au moins 4 jours et 3 nuits) avec en poche 150 délivré en chèques ANCV, ce qui représente 2/3 du séjour. Ce dernier est estimé à 43,60 par jour et par personne. Cette opération est supervisée par l association Vacances Ouvertes. Depuis 2002, date de mise en place de ce dispositif, jeunes ont pu partir en vacances en autonomie (dont 2000 en 2008). 89% d entre eux disent qu ils ne seraient pas partis sans cette bourse. L expérience de cette opération a montré que ce dispositif a essentiellement profité aux campings puisque 66% des jeunes ont choisi ce type d hébergement. Dans le même principe, «l opération sac à dos» s adresse aux jeunes désireux de préparer un projet de vacances en autonomie. Les objectifs sont de : - Faciliter l accès en vacances des jeunes - Faire connaître les richesses touristiques, culturelles et naturelles de la région - Favoriser l apprentissage de l autonomie, de la mobilité et de la responsabilité en matière de vacances - Renforcer, mobiliser et qualifier un réseau de «structures relais» partenaires Les aides financières se présentent sous la forme de chèques vacances, chèque déjeuners ainsi que des outils destinés à permettre l apprentissage de l autonomie et la prévention des risques. Cette opération existe depuis 10 ans dans le département de l Essonne et s adresse aux jeunes de 16 à 20 ans pour les projets en France et de 18 à 22 ans pour les séjours en Europe. En région PACA, l expérience est toute nouvelle puisqu elle a débuté cet été. Elle visait tous les jeunes de la région âgés de 18 à 25 ans, sans condition de ressources. Des associations caritatives également œuvrent pour aider les familles à faire partir leurs enfants en vacances, c est le cas par exemple du secours catholique de Lille qui organise depuis plus de 30 ans, tous les étés «le train des vacances». Au cœur de cette démarche, il y a un enfant, autour duquel la famille d'accueil, les bénévoles et l'association construisent un projet de vacances, en associant étroitement les parents d'origine à la préparation du séjour. L objectif est de permettre à l enfant de changer d environnement, de cadre de vie et de s épanouir au contact d autres enfants, d autres adultes. Le but est également de découvrir de nouveaux horizons, une vie familiale différente, et de créer des liens nouveaux permettant un «support positif» pour les enfants et sa famille (aide aux devoirs, loisirs, santé...). A l'issue du séjour, la famille d'accueil remet un bilan destiné à faciliter le suivi de l'enfant pendant l'année. Cette année, une centaine d'enfants a été accueillie par des familles dans diverses régions de France, situées en bord de mer ou à la montagne, pour une durée de 2 à 3 semaines. 90 % d entre eux viennent de familles en difficulté, connues et accompagnées par des équipes du Secours Catholique durant l année. Cette initiative est soutenue par la SNCF qui affrète un train. Des lignes de bus sont également dégagées uniquement pour cette opération. 27

28 Certaines communes encouragent le départ des enfants en vacances, soit par l intermédiaire de leur centre de loisirs qui n hésitent pas à organiser des mini camps d au moins 4 nuits, dans le centre de vacances communal situé souvent à la montagne ou au bord de la mer ; soit en finançant des organisateurs de mini camps, tels que «Raid Aventure». La région Ile de France a soutenu leur programme (5 jours, 4 nuits) à hauteur de à destination des jeunes issus de quartiers situés en zones urbaines sensibles. Les adolescents ont pu pratiquer de l escalade, du VTT, du tir à l arc, du canoë ou encore des courses d orientation. Ces mini camps sont ouverts autant aux filles qu aux garçons sans oubliés ceux souffrant d un handicap. Ainsi, les valeurs d ouverture d esprit et de tolérance sont prônées. L autonomie est également encouragée puisque ce sont les jeunes eux-mêmes qui assurent l entretien des espaces communs et des yourtes mongoles qu ils occupent. L encadrement de ces séjours est possible grâce à la présence de fonctionnaires de police en mission de prévention et d animateurs diplômés. Le dialogue est encouragé et permet aux jeunes de se renseigner sur les métiers de policier et de pompier par exemple. II. Qu en est il en Aquitaine? A Jeunes aquitains, séjours collectifs et initiatives 1) Données chiffrées En Aquitaine, les moins de 20 ans représentent individus (dont jeunes souffrant de déficience intellectuelle ou mentale); c est 22,65% de la population globale de la Région. Même si ce taux est inférieur à la moyenne nationale (25,18%), il n en reste pas moins que les enfants et jeunes d aujourd hui sont les touristes de demain. De plus l Aquitaine connaît un solde migratoire positif, ce qui suppose un plus grand nombre de jeunes à l avenir. Comparaison entre le poids des jeunes en Aquitaine et le poids des jeunes en France en 2006 Moyenne Aquitaine Moyenne Nationale Moins de 3 ans 3,2% 3,8% De 3 à 10 ans 11,1% 12,4% De 11 à 25 ans 28,5% 31,2% Source : INSEE

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