PROFIL Arrondissement du Plateau-Mont-Royal

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1 PROFIL Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Document de travail Ville de Montréal 18 avril 2002

2 TABLE DES MATIÈRES Page Partie 1. Profil de l arrondissement Situation et délimitations géographiques de l arrondissement Notes préliminaires Les principales caractéristiques démographiques du Plateau-Mont-Royal Le développement social et communautaire; la sécurité publique et civile Le développement économique; l aménagement urbain et le transport; l habitation Les infrastructures et l entretien urbain; le développement durable et l environnement La culture, les loisirs et les sports La vie démocratique et le partenariat Partie 2. Principales priorités (à valider lors du Sommet) Le développement social et communautaire; la sécurité publique et civile Le développement économique; l aménagement urbain et le transport; l habitation Les infrastructures et l entretien urbain; le développement durable et l environnement La culture, les loisirs et les sports La vie démocratique et le partenariat Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 2

3 1. PROFIL DE L ARRONDISSEMENT 1.1 Situation et délimitations géographiques de l arrondissement Le Plateau-Mont-Royal se trouve au cœur de Montréal, lové entre les arrondissements de Rosemont Petite-Patrie (au nord et à l est), de Ville-Marie (au sud) et d Outremont (à l ouest). La délimitation du Plateau-Mont-Royal au sein de la ville de Montréal est la suivante : au nord et au nord-est, les voies ferrées du Canadien Pacifique (CP), à l ouest, la rue Hutchison, l avenue du Parc jusqu à l échangeur des Pins et la rue Université et, au sud, la rue Sherbrooke. Quatre districts municipaux composent l arrondissement : Mile-End (rue Hutchison, avenue du Mont-Royal, rue Saint-Denis, voies ferrées du CP); Plateau-Mont-Royal(rue Saint-Denis, rue Sherbrooke, voies ferrées du CP, rue d Iberville, avenue du Mont-Royal); Laurier (rue Saint-Denis, avenue du Mont-Royal, rue D Iberville, Voies ferrées du CP); Jeanne-Mance (avenue du Parc, avenue des Pins, rue Université, rue Sherbrooke, rue Saint-Denis, avenue du Mont-Royal). Le Plateau-Mont-Royal est l une des plus anciennes zones résidentielles de Montréal. Il abrite d attrayantes maisons en pierre et de brique agrémentées de fenêtres en saillies, d escaliers extérieurs en spirale et de toits pointus. L arrondissement ne peut être dissocié du mont Royal au pied duquel il s étend vers l est. De plus, trois parcs importants desservent la population locale et des environs : le parc Lafontaine à l est, le parc Laurier au nord et le parc Jeanne-Mance à l ouest. Des artères commerciales et de circulation significatives sillonnent l arrondissement (ex. : l avenue du Parc, le boulevard Saint-Laurent, la rue Saint-Denis et l avenue du Mont- Royal). L arrondissement regorge de restaurants, de salles de théâtre et de boutiques sur ces artères ainsi que sur les artères adjacentes (comme les rues Rachel, Duluth et Prince-Arthur). Le Plateau-Mont-Royal est divisé en différents secteurs selon les territoires définis par les organismes concernés. La presque totalité de l arrondissement est couverte par deux CLSC : Saint-Louis du Parc et Mile-End (rue Hutchison, avenue du Parc, avenue des Pins, boulevard Saint-Laurent, rue Saint-Denis, voies ferrées du CP) et Plateau-Mont-Royal (rue Saint-Denis, rue Sherbrooke, voies ferrées du CP). Les secteurs spécifiques aux autres organismes (ex. : postes de police de quartier) sont brièvement présentés dans les sections pertinentes du profil. Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 3

4 1.2 Notes préliminaires a) Références Les numéros de référence indiqués dans le profil se rapportent aux organismes ou documents suivants : (1) Priorités de quartier pour l année 2002 adoptées par les conseils de quartier montréalais au cours du printemps (2) Priorités proposées par les États généraux du Grand Plateau en (3) Priorités pour la direction de l arrondissement. (4) Priorités adoptées par les postes de police de quartier en (5) Rapport d étape du Groupe de travail sur le logement abordable (mai 2001). (6) À la loupe - Portrait de la population de trois quartiers centraux de Montréal, CLSC du Plateau Mont-Royal, Saint-Louis du Parc et des Faubourgs, CDEC Centre- Sud/Plateau-Mont-Royal, novembre b) Données socioéconomiques et sociodémographiques À moins d une indication contraire, les données socioéconomiques sont basées sur les statistiques de Ces données, et les interprétations qui en découlent, devront être revues à la lumière des statistiques du dernier recensement lorsque celles-ci seront disponibles en Le profil de l arrondissement a certainement évolué sur certains aspects depuis c) Principales sources de documentation Les informations contenues dans ce profil proviennent des principales sources suivantes : priorités de quartier pour l année 2002 adoptées par les conseils de quartier montréalais (2001); États généraux du Grand Plateau (2001); portrait de la population de trois quartiers centraux de Montréal, Plateau Mont-Royal, Saint-Louis et Mile-End, Centre-Sud et les Faubourgs. CIRQ, CDEC Centre- Sud/Plateau-Mont-Royal et CLSC du Plateau-Mont-Royal, Saint-Louis du Parc et des Faubourgs (1998; statistiques : CLSC Saint-Louis du Parc et Plateau-Mont-Royal (site Internet 2002); rapport d étape du Groupe de travail sur le logement abordable (2001); annuaire statistique des arrondissements de la nouvelle ville de Montréal : Service du développement économique et urbain de la Ville de Montréal (2001); résultats de la collecte sélective en bordure de rue à la ville de Montréal : Service de l environnement, de la voirie et des réseaux (2002); étude de satisfaction des citoyens et citoyennes de la ville de Montréal réalisée pour la Ville de Montréal (1999); bilan des réalisations : Service du développement économique et urbain de la ville de Montréal (2001); profil socioéconomique de l arrondissement Plateau-Mont-Royal : Service du développement économique et urbain de la ville de Montréal (2001); profil de quartier : Service de la sécurité publique de la ville de Montréal, postes de quartier 36, 37, 38 et 19 (2001); l arrondissement du Plateau-Mont-Royal : Service des sports, loisirs et développement social de la ville de Montréal (2001). Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 4

5 1.3 Les principales caractéristiques démographiques du Plateau-Mont- Royal L arrondissement du Plateau-Mont-Royal affiche la densité de population la plus importante de Montréal. Beaucoup de jeunes viennent y vivre ou travailler. Bien que le niveau socioéconomique des résidants augmente, la pauvreté fait partie de la réalité. L arrondissement se distingue par le nombre élevé de familles monoparentales, de ménages non familiaux et de personnes vivant seules. Le secteur Saint-Louis et Mile-End comporte deux réalités : une portion présentant un visage plus familial et multiethnique, composé de ménages de plus forte taille; un autre, davantage influencé par la proximité du centre-ville, avec une proportion plus élevée de célibataires, de ménages d une seule personne et de personnes âgées vivant seules. Dans le secteur du Plateau-Mont-Royal, moins multiethnique, les ménages d une seule personne s avèrent prédominants. Le nombre de célibataires augmente sans cesse (64 % des personnes de 15 ans et plus). Le partage du logement constitue toujours une réalité importante dans ce secteur (16 %). Présence marquée des ans, peu de 65 ans et plus Entre 1991 et 1996, la population a légèrement fléchi de 0, 8 %. En 1996, l arrondissement comptait environ habitants, soit 5,6 % de la population montréalaise C est l arrondissement ( habitants km 2 ) le plus peuplé de Montréal (3678 habitants km 2 ). En raison de sa réputation de quartier «branché», l arrondissement attire un nombre important de jeunes. Il constitue, parmi les 27 arrondissements, celui qui compte la part la plus importante de ans (environ 27 %). Par contre, on remarque une faible présence des 0-19 ans, soit 15 % de l ensemble de la population (Montréal : 22 %). Les enfants de 0 à 19 ans sont davantage présents au nord de l avenue du Mont-Royal, alors que les jeunes de 20 à 34 ans sont légèrement plus concentrés au sud de l avenue Laurier et en bordure de la rue Saint-Denis. La proportion de personnes de 65 ans et plus a diminué entre 1991 et 1996, probablement en raison de la hausse des loyers et du manque de services adaptés. Elle constitue 10 % de la population (15 %, à Montréal). Près de la moitié (49 %) de cette population vit seule, ce qui représente le plus important pourcentage des 27 arrondissements. La proportion la plus élevée de personnes de plus de 65 ans se trouve dans le secteur De Lorimier-Papineau, entre Rachel et Mont-Royal (près de 30 %). Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 5

6 Peu d enfants Les familles sans enfants comptent pour 43 % des familles de l arrondissement (Montréal : 36 %) La proportion de familles n ayant qu un enfant représente la part la plus importante de tous les arrondissements, soit 59 %. Le district du Mile-End se distingue avec en moyenne 2,1 personnes par ménage, par rapport à 1,8 personnes en moyenne dans l arrondissement. De 1991 à 1996, la proportion des ménages d une seule personne a augmenté de 6,1 %, ce qui représente 52 % du total des ménages. Les familles monoparentales constituent 39 % des familles avec enfants et 46 % des familles avec un seul enfant (dirigées à 82 % par des femmes). La proportion des ménages non familiaux du Plateau-Mont-Royal est élevée (65 %). La proportion de familles monoparentales est plus importante à l est de la rue Saint-Denis (près de 45 %, qu à l ouest (33 %). Les proportions les plus importantes (plus de 50 %) se trouvent entre les rues Saint-Denis et Christophe-Colomb, au sud de Saint-Joseph ainsi qu entre De Lorimier et D Iberville au sud de Saint-Joseph. Une population majoritairement francophone et une riche diversité des origines culturelles Soixante-six pour cent des résidants possèdent comme langue maternelle le français; 12 %, l anglais; et 22 % de la population possèdent une autre langue maternelle (la plus parlée : le portugais avec 4 % de la population). Dans les districts Laurier (93 %) et Plateau-Mont-Royal (89 %), le français est la langue prédominante parlée à la maison. Dans le district de Mile-End, le français est parlé par 53 % des résidants, et l anglais, par 20 % de ceux-ci. Dans le district Jeanne-Mance, le français est la langue parlée par 45 % des résidants, tandis que 33 % parlent l anglais. Près du dixième (9 %) des résidants immigrants ne parlent ni l anglais ni le français, soit un peu plus qu à l échelle municipale (7 %). Les principales origines ethniques de l arrondissement sont française, (36 %), canadienne (24 %), et portugaise (6 %). La proportion d immigrants dans l arrondissement est de 22 %; elle est de 31 % dans le Mile-End, de 10 % dans Laurier, de 14 % dans le Plateau-Mont-Royal et de 32 % dans Jeanne-Mance. L immigration a donné sa couleur à plusieurs quartiers de l arrondissement. Les immigrants européens forment la moitié de la population immigrante de l arrondissement, les immigrants asiatiques, 22 % et les immigrants latino-américains, 10 %. La France et le Portugal prédominent parmi les principaux pays de naissance des immigrants (14 % chacun). Les origines ethniques, française et canadienne, sont prédominantes dans les districts Laurier (43 % et 41 %) et Plateau-Mont-Royal (47 % et 31 %); dans le district Mile-End, les origines portugaise (11 %), grecque (7 %) ainsi que les origines autres que française et canadienne (39 %) sont prééminentes; dans le district Jeanne-Mance, les origines portugaise (10 %), chinoise (8 %) et les origines autres que française et canadienne (44 %) sont prédominantes. Une importante communauté hassidique réside dans le district Mile-End. Les résidants d immigration plus récente proviennent de la France, de la Chine et du Bangladesh. Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 6

7 Dans l'ensemble, ces communautés cohabitent harmonieusement. Toutefois, l équilibre est fragile. L équité et le tact sont essentiels dans le traitement des problématiques spécifiques aux communautés culturelles. Une meilleure cohabitation est à renforcer, notamment dans le Mile-End. Concentration importante d organismes d accueil et d établissement immigrants des L arrondissement compte plusieurs organismes d accueil et d établissement des immigrants qui rejoignent de nouveaux arrivants d autres arrondissements (ex. : l Hirondelle et le Centre des femmes de Montréal). Scolarisation : deux tendances Le niveau de scolarisation est très élevé pour l ensemble de l arrondissement. Ainsi, 47 % de la population a entrepris des études supérieures (28 %, à Montréal). Toutefois, 14 % de la population a un niveau d éducation inférieur à la 9 e année. De plus, presque un tiers des résidants de ans ne fréquente pas l école. On trouve une concentration de diplômés dans les secteurs des lettres et sciences humaines ainsi que dans les sciences sociales et les disciplines connexes. Gentrification et pauvreté Le revenu moyen des résidants se chiffrait à $ en 1996 ( $ pour Montréal). Entre 1991 et 1996, le nombre de personnes ayant un revenu supérieur à $ par année a augmenté de 44 %. Cependant, le revenu moyen des ménages ( $) était inférieur à celui de l ensemble de Montréal ( $). De plus, le nombre des personnes ayant un revenu inférieur à $ par année a augmenté de 23 %, passant à 42 % en La population du district Jeanne-Mance a le revenu moyen annuel par ménage le plus faible de l arrondissement ( $). Le nombre de ménages recevant des prestations de l aide sociale a constamment diminué de 1996 à Pour le territoire du CLSC Saint-Louis du Parc, ce nombre est passé de 4396 à Pour le territoire du CLSC Plateau-Mont-Royal, il est passé de 6389 à Les secteurs de concentration de la pauvreté se trouvent principalement dans le district Mile-End au nord de Saint-Joseph, ainsi que dans le district Jeanne-Mance (entre Saint- Laurent et Saint-Denis, Mont-Royal et avenue des Pins). Quelques secteurs affichent une pauvreté importante à l est de Saint-Denis (De Lorimier, Sherbrooke, voies ferrées du CP et D Iberville; Saint-Denis, Saint-Hubert au nord de Saint- Joseph; Papineau, Bordeaux au nord de Saint-Joseph). Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 7

8 Niveau d activité de la population de l arrondissement Le taux d activité de la population du territoire du CLSC Saint-Louis du Parc se chiffrait à 69 % en 1996; le taux de chômage, à 14,6 % (13,2 %, à Montréal). Le taux d activité du territoire du CLSC Plateau-Mont-Royal était de 70 %; le taux de chômage, de 12,6 % (13,2 %, à Montréal). Dans l arrondissement, la population active se répartit principalement comme suit : 16 % dans les industries de services, 13 % dans les maisons d enseignement et 12 % dans les services aux entreprises. Mobilité des résidants En ce qui concerne la mobilité des résidants, 62 % de la population a déménagé entre 1991 et 1996 (répartition semblable pour tout l arrondissement). Le faible taux d inoccupation dans l arrondissement et à Montréal a certainement entraîné une diminution de la mobilité des résidants. Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 8

9 1.4 Le développement social et communautaire; la sécurité publique et civile Développement social et communautaire L arrondissement du Plateau-Mont-Royal jouit d une très grande popularité en partie due à un bon climat social d ensemble. Cependant, une partie de sa population connaît des difficultés liées à la pauvreté et l isolement. Une qualité de vie appréciée Globalement, d après les sondages réalisés pour chacun des territoires des postes de police de quartier, la majorité des résidants estiment que leur qualité de vie est très bonne ou bonne : Quartier 36 Plateau-Mont-Royal/Outremont : 91,6 % des résidants estiment que la qualité de vie est très bonne (40,3 %) ou bonne (51,3 %). Quartier 37 Plateau-Mont-Royal nord-est : 87,2 % des résidants estiment que la qualité de vie est très bonne (30,1 %) ou bonne (57,1 %). Quartier 38 Plateau-Mont-Royal sud-est : 83,9 % des résidants estiment que la qualité de vie est très bonne (24 %) ou bonne (59,9 %). Gentrification de certains secteurs de l arrondissement La gentrification de l arrondissement se limite à des secteurs bien précis, situés dans le quadrilatère formé par les rues Laurier, Saint-Laurent, Sherbrooke et Papineau. Cette gentrification a entraîné un changement de population en raison, entre autres, de l augmentation du coût de la vie et d une transformation du cadre bâti, privilégiant de petites unités ne répondant pas aux besoins des familles. Les familles et les personnes à faible revenu ont été refoulées vers l est de l arrondissement ou dans les quartiers moins dispendieux comme Hochelaga-Maisonneuve ou Centre-Sud. Effritement des réseaux naturels, isolement de la population L effritement des réseaux naturels (familiaux entre autres) crée de l isolement principalement chez les personnes âgées défavorisées, les personnes souffrant de handicaps divers, les personnes en chômage et assistées sociales depuis plusieurs années et les familles monoparentales, dont le chef est une femme. En ce qui concerne les familles, peu importe leurs origines culturelles, elles sont confrontées à différents problèmes : rareté de logements convenables, insécurité dans certains secteurs du quartier; manque d espaces verts, insuffisance de services structurés pour les jeunes de six à neuf ans en termes de lieux et de ressources (surtout dans l ouest) pour les loisirs et le développement de projet, manque de places dans les services de garde. L effritement des réseaux naturels suscite de l isolement social. Les CLSC de l arrondissement notent que le niveau de détresse psychologique a augmenté dans la population. Le réseau communautaire de l arrondissement est riche, mais il demeure peu connu ou parfois peu attirant pour certaines personnes. Ceci est d autant plus vrai pour Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 9

10 les personnes âgées de culture étrangère, particulièrement les communautés chinoise et portugaise. L évolution démographique met en évidence un phénomène important de départ des familles avec enfants au moment où ces derniers sont en âge de fréquenter l école. Dans le territoire du CLSC Saint-Louis du Parc, environ 22 % de la population vit seule (40 % des personnes ont plus de 65 ans). Cette proportion est d environ 31 % pour le territoire du CLSC Plateau-Mont-Royal (52 % pour les personnes de plus de 65 ans). Manque de ressources pour la population âgée Environ 49 % des personnes âgées vivent seules. Or, on constate un manque de ressources et de services de maintien à domicile pour la population âgée autonome ou semi-autonome. Certaines personnes âgées allophones, qui vivent dans les HLM ou seules dans leur maison, souffrent d isolement. Le déménagement prévu du Centre d hébergement Saint-Georges dans les anciens locaux de l hôpital Sainte-Jeanne-d Arc ajoutera une nouvelle ressource en hébergement pour les personnes âgées. En outre, le Centre hospitalier de soins de longue durée du Plateau-Mont-Royal offre des services, notamment pour les personnes âgées. Population marginale en croissance La population marginale de l arrondissement aurait doublé en cinq ans. En , on a recensé environ 1100 personnes marginales (itinérants, mendiants, prostitués, etc.) dont environ 450 jeunes de 18 à 25 ans, soit 41 % des marginaux. La rue est leur principal mode de vie. L organisme sociocommunautaire Plein Milieu mentionne que plusieurs jeunes sont aux prises avec des problèmes de santé mentale, de rupture sociale et de santé physique. Ces marginaux suscitent de la part de la population un sentiment d intolérance et de rejet. Inégalités face à la santé L espérance de vie, pour la période , était estimée à 73,6 ans sur le territoire du CLSC du Plateau-Mont-Royal (à l est de la rue Saint-Denis) et à 78,2 sur le territoire desservi par le CLSC Saint-Louis du Parc (à l ouest de la rue Saint-Denis). L espérance de vie pour l ensemble de la ville de Montréal est de 78,2. L indice de mortalité, pour , est de 142 sur le territoire du Plateau-Mont-Royal et de 96 sur celui de Saint-Louis du Parc, par rapport à 100 pour l ensemble de la ville. Les différences notables en ce qui concerne le secteur Plateau-Mont-Royal constituent des indicateurs préoccupants, qui mettent en relief les conditions précaires qui Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 10

11 conditionnent la vie d une part relativement importante de la population du territoire du CLSC du Plateau-Mont-Royal. L examen des statistiques relatives aux hospitalisations fait ressortir une légère diminution du taux d hospitalisation sur le territoire entre et Se situant à 1259,3 pour habitants, il demeure 32 % supérieur aux taux enregistrés à l échelle de la région montréalaise. Les principales causes d hospitalisation sont les problèmes reliés à l appareil circulatoire, les complications de grossesse et des problèmes reliés au système nerveux. La quatrième cause est reliée aux troubles mentaux. Son taux, deux fois et demie plus élevé par rapport à la région montréalaise, et son accroissement depuis la période créent une problématique très préoccupante et très présente sur le territoire. Par ailleurs, l'étude des CLSC révèle que, répondant à un sondage téléphonique, les résidants se sont déclarés en bonne santé dans une proportion de 72 % dans le territoire du CLSC du Plateau-Mont-Royal et de 74 % dans celui du CLSC de Saint-Louis du Parc. Parmi ses ressources en santé, l arrondissement compte l Hôtel-Dieu de Montréal, l Institut thoracique de Montréal, deux CLSC, deux pavillons du Centre de désintoxication Dollard- Cormier et de nombreuses cliniques privées Sécurité publique et civile La sécurité publique est assurée principalement par deux postes de police de quartier implantés dans l arrondissement (PDQ 37, PQD 38) et deux postes de police desservant les zones périphériques (PDQ 36, PDQ19). Trois casernes de pompiers s occupent de la prévention et de la lutte contre les incendies. Tandem-Montréal contribue également à la sécurité de l arrondissement. Les agents sociocommunautaires, les intervenants communautaires et institutionnels se concertent pour la planification des actions. Description des territoires couverts par les Postes de police de quartier Deux principaux postes de police de quartier (PDQ) couvrent l arrondissement. Le poste de quartier 37 englobe le secteur nord de l arrondissement (rue Casgrain, avenue du Mont-Royal, voies ferrées du CP). Le poste de quartier 38 réunit le secteur sud de l arrondissement (avenue du Parc, rue Sherbrooke, voies ferrées du CP, rue D Iberville, avenue du Mont-Royal). Deux PDQ desservent aussi une petite portion du territoire et les zones périphériques de l arrondissement. Le PDQ 36 couvre le secteur nord-ouest de l arrondissement et Outremont (Hutchison, avenue du Mont-Royal, rue Casgrain, voies ferrées du CP). Le PDQ 19 englobe le secteur sud-ouest de l arrondissement (avenue des Pins, rue Université, rue Sherbrooke, avenue du Parc) et le nord de l arrondissement Ville-Marie. On ne fournira pas d informations spécifiques sur les secteurs de ces postes de quartier, car elles risquent de ne pas refléter exactement la réalité. Mentionnons que le secteur du PDQ 36 (qui couvre le Mile-End et l arrondissement Outremont) présente des problématiques importantes de criminalité et de sécurité urbaine, notamment sur le boulevard Saint-Laurent et l avenue du Parc, avec des débordements sur les rues avoisinantes. Secteur nord-est (PDQ 37) : un secteur plus criminalisé que la moyenne Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 11

12 La proportion des nouveaux locataires du quartier 37 qui arrivent de l extérieur de Montréal est de 16 % supérieur à la moyenne (14 e rang sur 49 quartiers). Près du cinquième des nouveaux résidants viennent de l extérieur de la ville. Cette situation a un impact sur le contrôle social (ex. : surveillance informelle exercée par les résidants, entraide mutuelle en cas d insécurité). Le contrôle social s exerçant à l intérieur d un secteur est fonction de la proportion de locataires, de la mobilité résidentielle, de la proportion de familles monoparentales et de celle de familles qui ne comptent aucun membre sur le marché du travail. L indice global de contrôle social exercé par les résidants du quartier est moins élevé que la moyenne de l ensemble des 49 quartiers de la ville de Montréal (40 e rang). Dans ces conditions, on s attend à ce que les niveaux d incivilité, d insécurité et de criminalité y soient plus élevés que dans la plupart des quartiers. Or, le quartier 37 est globalement plus criminalisé que la moyenne. En 2000, son taux de criminalité global était de 99,1 par 1000 résidants, comparativement à 78,1 pour la médiane des 49 quartiers de Montréal. Ceci est attribuable à un taux de criminalité contre la propriété nettement supérieur à celui de la plupart des quartiers (9 e rang). À cet effet, le nombre d introductions par effraction est le sixième plus élevé de tous les quartiers. Le nombre de crimes a diminué de 10,9 % (5,2 % pour Montréal) dans le quartier entre 1997 et Cependant, il a de nouveau augmenté de 9,8 %, de 1999 à 2000 (5,5 % en moyenne à Montréal). Plus spécifiquement, les crimes contre la propriété ont augmenté de 5,8, alors qu ils ont baissé de 4,9 % à Montréal entre 1999 et Autres données sur la criminalité : près de 7 % des criminels étaient des mineurs (15,9 % en moyenne; 47 e rang); taux de délinquants : 19,7 sur 1000 résidants (23,8 en moyenne; 29 e rang); taux de délinquants juvéniles : 37,7 pour 1000 adolescents (60,1 en moyenne; 41 e rang); près de 40 % des crimes commis par des résidants (42,5 % en moyenne; 30 e rang). Secteur sud-est (PDQ38) : un des quartiers les plus criminalisés de Montréal La proportion des nouveaux locataires du quartier 38 qui arrivent de l extérieur de Montréal se chiffre de 21 % supérieur à la moyenne (12 e rang sur 49 quartiers). Près du quart des nouveaux résidants viennent de l extérieur de la ville. Cette situation a un impact sur le contrôle social exercé par les résidants. L indice global de contrôle social exercé par les résidants du quartier est dans la moyenne de l ensemble des 49 quartiers de la ville de Montréal (28 e rang). Dans ces conditions, on s attend à ce que les niveaux d incivilité, d insécurité et de criminalité y soient parmi la moyenne des quartiers de Montréal. Or, le quartier 38 est l un des plus criminalisés de Montréal. En 2000, son taux de criminalité global était de 175,9 par 1000 résidants, comparativement à 78,1 pour la médiane des 49 quartiers de Montréal. Ce taux est attribuable au nombre de voies de fait, de vols qualifiés, d introductions par effraction, de vols de véhicules moteurs et de vols simples, qui sont particulièrement Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 12

13 élevés dans le quartier. À cet effet, le nombre d introductions par effraction est le sixième plus élevé de tous les quartiers. Le nombre de crimes a globalement augmenté de 9,4 % (baisse de 5,2 % en moyenne à Montréal) dans le quartier entre 1997 et Il a de nouveau grossi de 17,3 %, de 1999 à 2000 (5,5 % en moyenne à Montréal). Plus spécifiquement, les crimes contre la personne ont augmenté de 13,2 %, alors qu ils ont baissé de 4,9 % à Montréal entre 1999 et Autres données sur la criminalité : près de 10 % des criminels étaient des mineurs (15,9 % en moyenne; 43 e rang); taux de délinquants : 26,2 sur 1000 résidants (23,8 en moyenne; 18 e rang); taux de délinquants juvéniles : 43,9 pour 1000 adolescents (60,1 en moyenne; 35 e rang); plus de 32 % des crimes commis par des résidants (42,5 % en moyenne). Prostitution, drogues et itinérance Les problèmes de prostitution, d itinérance et de drogue sont principalement localisés au carré Saint-Louis et au parc Jeanne-Mance ainsi que tout le long de l avenue du Mont- Royal. Des problèmes reliés à la consommation de drogues sont présents dans l arrondissement (ex. : seringues jetées dans les parcs, rues, ruelles et à l intérieur des équipements collectifs). À l été 2001, une équipe de la Ville de Montréal a parcouru les parcs de l arrondissement afin de récupérer les seringues usagées. Un comité a été formé pour tenter de trouver des solutions à cette problématique. Mesures d urgence Dans l arrondissement du Plateau-Mont-Royal, la planification des mesures d urgence est assurée par des dispositions prévues pour l ancienne ville de Montréal, qui continuent de s appliquer jusqu à nouvel ordre. La formation du personnel de l arrondissement devra se poursuivre en fonction des mouvements occasionnés par la création de la nouvelle ville de Montréal. Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 13

14 1.5 Le développement économique; l'aménagement urbain et le transport; l'habitation Développement économique L arrondissement jouit d une activité économique très dynamique. Une majorité de petites entreprises occupent les différents secteurs d activité. Plus spécifiquement, les secteurs des nouvelles technologies, du multimédia et de l industrie culturelle sont particulièrement en croissance dans l arrondissement. Dynamisme commercial L arrondissement compte plusieurs axes commerciaux très dynamiques : l avenue du Mont-Royal, la rue Saint-Denis, le boulevard Saint-Laurent jusqu à l avenue du Mont-Royal, la rue Laurier, la rue Rachel, l avenue Duluth, la rue Prince-Arthur. On y trouve une variété de commerces de détail, de restaurants et d hébergement ainsi que de nombreux services professionnels, scientifiques et techniques. Les associations commerciales des avenues du Mont-Royal et du Parc, du boulevard Saint-Laurent ainsi que des rues Saint-Denis et Prince-Arthur participent au développement des activités. Toutefois, cette abondance de commerces et de restaurants cause certaines nuisances aux résidants : malpropreté, bruits, odeurs, circulation de camions, stationnement. Ces problèmes sont accentués par le grand nombre de manifestations qui se tiennent dans les grands parcs de l arrondissement. Le taux d inoccupation des commerces est relativement bas pour l ensemble des artères commerciales. Le taux le plus bas (1,7 %) concerne le tronçon de l avenue du Mont-Royal (de Saint-Hubert à De Lorimier). Les deux taux les plus élevés sont l avenue du Parc (de l avenue du Mont-Royal à la rue Van Horne : 22,4 %) et la rue Bernard (de Saint-Laurent à Hutchison : 23, 4 %). La vaste majorité des commerces sont situés sur huit tronçons d'artères commerciales qui quadrillent l arrondissement : rue Saint-Denis : de la rue Sherbrooke à l avenue du Mont-Royal (345 locaux commerciaux et 4,4 % de taux d'inoccupation); avenue du Parc : de l avenue du Mont-Royal à la rue Van Horne (277 locaux commerciaux et 22,4 % de taux d'inoccupation); boulevard Saint-Laurent : de la rue Sherbrooke à l avenue du Mont-Royal (275 locaux commerciaux et 9,5 % de taux d'inoccupation); avenue du Mont-Royal : de la rue Saint-Hubert à la rue De Lorimier (238 locaux commerciaux et 1,7 % de taux d'inoccupation); avenue du Mont-Royal : du boulevard Saint-Laurent à la rue Saint-Denis (77 locaux commerciaux et 6,5 % de taux d'inoccupation); rue Laurier : du boulevard Saint-Laurent à la rue Hutchison (77 locaux commerciaux et 2,6 % de taux d'inoccupation); rue Bernard : du boulevard Saint-Laurent à la rue Hutchison (64 locaux commerciaux et 23,4 % de taux d'inoccupation); Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 14

15 rue Prince-Arthur : du boulevard Saint-Laurent à la rue Laval (27 locaux commerciaux et 11,1 % de taux d'inoccupation). Participation de l arrondissement à la vitalité économique de Montréal La part de l arrondissement dans le secteur économique de Montréal est la suivante selon les secteurs d activité : services à la consommation : 6,7 %; services publics et parapublics : 6,0 %; industries manufacturières : 4,3 %; services à la production : 3,3 %; secteur primaire : 3,3 %; construction : 3,2 %. Participation des commerces au rayonnement de l arrondissement La Société de développement de l avenue du Mont-Royal organise des événements publics d envergure : la Nuit blanche sur tableau noir, en juin; la Foire commerciale, en août; la Marche de Noël, en décembre; La Société de développement du boulevard Saint-Laurent réalise trois promotions commerciales, dont l événement Sensation Design. Un projet de Route des saveurs est en cours (mise en valeur des commerces reliés à l alimentation). Un comité a été mis sur pied pour mettre en valeur le boulevard Saint-Laurent comme lieu historique national. Vocation touristique Reconnu par les médias comme l un des quartiers les plus branchés en Amérique du Nord, l arrondissement est devenu très populaire. L organisme Tourisme Plateau-Mont- Royal a publié, jusqu en 2000, un guide touristique ( exemplaires) et près de 4000 internautes ont visité son site Internet, chaque mois. En 2000, les kiosques d information touristiques enregistraient quelque visiteurs contre 3500 en Plus de la moitié des visiteurs sont des Québécois (57 %), suivis par les Américains (16 %) et les Français (13 %). L arrondissement est aussi une voie d accès privilégiée au parc du Mont-Royal. Des visites guidées permettent de connaître le patrimoine architectural du Plateau-Mont- Royal. Le caractère cosmopolite du boulevard Saint-Laurent attire de nombreux touristes qui visitent, entre autres, les restaurants et les commerces ethniques. Stabilité des emplois Entre 1991 et 1996, l emploi a chuté de façon radicale ( emplois perdus, soit 37,1 % de l ensemble des emplois; chute de 6,5 % pour Montréal). Ces pertes d emploi sont survenues principalement dans les secteurs des communications et autres services publics (8385), de la santé et des services sociaux (4222), des aliments, boissons et tabac (3978), de l administration publique (3160) ainsi que du commerce de détail (2511). Cette situation est en partie due au contexte économique difficile du début des années Cependant, entre 1996 et 2000, l emploi est demeuré relativement stable et, en 2000, on comptait quelque emplois. En 1996, l emploi dans l arrondissement représentait 5,2 % des emplois totaux de la ville de Montréal. Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 15

16 En 1996, le taux de chômage pour l arrondissement se chiffrait à 13,8 %, et le taux d activité était de 68,9 %. Sur les personnes tirant leur revenu d un emploi, 55 % travaillaient à temps partiel. Emplois concentrés dans le tertiaire Le secteur des services à la consommation représente 41 % des emplois (dont 30 % pour le commerce de détail). Suit le secteur des services publics et parapublics avec 27 % des emplois (dont 64 % dans le domaine de la santé et des services sociaux). Les services à la production représentent 16 % des emplois, et 15 % sont dans les industries manufacturières. L arrondissement compte 12 % de travailleurs autonomes, dont 28 % ont une entreprise constituée en société. Une majorité de petites et moyennes entreprises Le tissu industriel de l arrondissement est surtout composé de petites entreprises, dont 81 ont entre un et dix employés. Les établissements de plus de 100 employés ne représentent que 1 % du total. De 1996 à 2000, le nombre d établissements a diminué d environ 2 % (commerces de détail et autres services). Des entreprises ont surtout été créées dans les services professionnels, scientifiques et techniques ainsi que dans les soins de santé et d assistance sociale. Forte présence de l industrie du multimédia et des nouvelles technologies Le pôle émergent de l arrondissement est le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques, particulièrement les technologies de l'information et des communications. Ce secteur a connu une augmentation de 36 % du nombre d'emplois dans l'arrondissement au cours des quatre dernières années. Bien que cette industrie ait connu des difficultés au cours de la dernière année, on sent toujours l essor qu elle continue de prendre. L axe Saint-Laurent (entre Sherbrooke et Van Horne) compte la plus forte concentration d entreprises de services informatiques et du multimédia au Québec. Services sociaux et de soins de santé Tout le territoire abrite des établissements de services sociaux et de soins de santé, mais le secteur des Pins/Saint-Urbain couvre les plus importants établissements de santé. Près de 40 % des emplois du secteur sont localisés dans l'ouest du Plateau avec les installations du CHUM. On constate une importante concentration de cabinets privés de praticiens, le long du boulevard Saint-Joseph. Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 16

17 Autres industries Les établissements de fabrication sont principalement concentrés le long des voies ferrées du C P, à l'est et au nord-ouest du Plateau. On retrouve une concentration importante d'entreprises dans le domaine du textile au nord de la rue Maguire, entre le boulevard Saint-Laurent et l'avenue Henri-Julien. Cependant, les entreprises à vocation culturelle et artistique s installent de plus en plus dans ce secteur. Finalement, l arrondissement compte plusieurs concessionnaires automobiles qui jouent un rôle important dans l activité économique. Potentiel pour les petites industries, mais peu d espaces Le potentiel pour les petites industries existe, mais très peu de terrains sont disponibles pour l'industrie dans l arrondissement. Ils totalisent une superficie d environ p 2 et sont situés soit dans le secteur au nord de la rue Maguire, entre le boulevard Saint- Laurent et l'avenue Henri-Julien, ou à l'intersection de la rue D Iberville et du boulevard Saint-Joseph. Seuls deux de ces terrains possèdent une superficie dépassant les p 2. Disparition d'espaces commerciaux plus lourds au profit du résidentiel Ces espaces sont principalement situés au nord du territoire, particulièrement du côté nord de la rue Saint-Grégoire, entre l'avenue Papineau et la rue Saint-Denis. Le développement résidentiel crée également une pression de plus en plus forte sur le secteur industriel situé entre l'avenue Henri-Julien et le boulevard Saint-Laurent, au nord de la rue Maguire. Soutien à l entrepreneuriat L arrondissement dispose de soutien à l entrepreneuriat telles : la Corporation de développement économique et communautaire (CDEC) Centre- Sud/Plateau-Mont-Royal œuvrant au développement économique local (nombreux programmes et aides financières); la Société locale d investissement dans le développement de l emploi (SOLIDE) Centre- Sud/Plateau-Mont-Royal, un organisme de capital de risque voué à l investissement dans les entreprises; les Sociétés d initiatives et de développement des artères commerciales (SIDAC) appuyant le développement des commerces. La Corporation de développement économique et communautaire (CDEC) soutient le développement d organismes d économie sociale et leur attribue des fonds dans le cadre du Fonds d économie sociale (FES), du Fonds d adaptation de la main d œuvre (FAMO) et du Fonds de lutte contre la pauvreté. On compte de nombreux acquis notamment : plus d une soixantaine de projets de formation à une clientèle exclue du marché du travail; formation de commerçants et employés du commerce de détail en collaboration avec les associations; création en 1992 du Resto-Plateau, une entreprise d'insertion qui forme une soixantaine de personnes par année; l élaboration d un parcours de formation pour les chercheurs d'emploi scolarisés et les individus voulant démarrer leur entreprise ou créer leur propre emploi; Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 17

18 création du Carrefour jeunesse emploi (CJE) en concertation avec les organismes du milieu; mise sur pied de Plumeau, chiffon et compagnie (entreprise d'économie sociale en entretien ménager). Pour favoriser l innovation technologique et pour que le savoir universitaire ait des retombées sur les petites entreprises, la CDEC a instauré une collaboration avec le Centre local de développement de Montréal ainsi que l Université de Montréal, l UQÀM et l Université McGill. Formation scolaire : plusieurs institutions d importance L arrondissement compte plusieurs institutions d enseignement d importance, dont l École des métiers de l équipement motorisé de Montréal, l Institut de tourisme et d hôtellerie du Québec, l École nationale d administration publique, la Télé-Université et l École nationale de théâtre du Canada. Nuisances dans l arrondissement causées par la vitalité commerciale et la vétusté industrielle La vitalité commerciale, si positive soit-elle, entraîne certaines nuisances pour les résidants : malpropreté, bruits, odeurs, circulation constante de camions, difficulté de stationnement. La vétusté de certains bâtiments industriels crée également des nuisances quant à la malpropreté et à l insécurité des lieux. Iniquité fiscale L iniquité fiscale est ressentie dans l arrondissement principalement parce que les services municipaux doivent répondre aux besoins et aux impacts d une clientèle extérieure à la population de l arrondissement. Ainsi, les nombreux événements spéciaux, les grands axes de circulation achalandés et le grand nombre de commerces occasionnent des travaux, des services et des coûts supplémentaires au-delà des services de base à la population. Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 18

19 Appuis au développement économique par la Ville de Montréal La Ville de Montréal contribue à la vitalité économique de l arrondissement, notamment par : la recherche de locaux, d immeubles ou de terrains pour une quantité importante d entreprises désirant se localiser dans l arrondissement (ex. : entreprise de fabrication de produits alimentaires); le soutien aux entreprises ayant des projets nécessitant des interventions en ce qui concerne la réglementation municipale, le financement et le support technique; le financement de certains organismes locaux (CDEC et Société de développement de l avenue du Mont-Royal); la promotion du programme sur les subventions relatives aux bâtiments commerciaux et du concours Commerce Design Montréal; le soutien aux organismes de développement économique et communautaire permettant, entre autres, la création d emplois (ex. les Éco-quartiers); l octroi de subventions du Programme opération commerce (POC) et du Programme de coopération industrielle de Montréal (PROCIM); le soutien à de nombreux projets d investissements dans les secteurs résidentiel, industriel et commercial l'aménagement urbain et le transport Grâce à sa position centrale, l arrondissement est relativement bien desservi par le transport en commun. Les voies ferrées du CP présentent une zone de rupture au nord/nord-est. La mixité très grande de tous les secteurs crée certaines nuisances. Le territoire est assez développé et les terrains disponibles sont peu nombreux. Un arrondissement très urbanisé Le développement de l arrondissement a atteint sa maturité. Les terrains disponibles sont peu nombreux. Il existe donc peu d espaces pour des immeubles, locaux, logements, industries ou pour les espaces communautaires. La pression résidentielle est grande, notamment pour développer la frange industrielle le long de la voie ferrée. Certains irritants L aménagement de l arrondissement combine une très grande mixité d industries, de résidences et de commerces entraînant des nuisances. Les résidants et les clients des commerces éprouvent beaucoup de difficulté à stationner. Les voies réservées sur l avenue du Parc causent des conflits majeurs autos/piétons surtout au coin de Saint-Viateur. De plus, l importance de la circulation provenant du nord dans le Mile-End occasionne des débordements sur les petites rues alentour, affecte le stationnement et la sécurité des piétons. Ce dossier doit se régler en concertation avec les autres arrondissements. Enfin, l échangeur des Pins constitue un irritant majeur pour les automobilistes et les piétons l'habitation Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 19

20 La popularité de l arrondissement comme lieu de résidence a entraîné un taux d inoccupation exceptionnellement bas, d importantes hausses de loyer et une forte pression spéculative. La construction de logements locatifs est très faible, mais celle des condominiums a augmenté. Le logement devient un enjeu majeur pour la qualité de vie des résidants. Majorité de locataires dans un parc de logements âgés L arrondissement comprend un parc de logements âgés : 52,1 % des logements ont été construits avant 1946, et 12,2 % nécessitent des rénovations. L arrondissement comptait logements en 1996, dont plus de 81 % sont occupés par des locataires. En 1996, on estimait que 45 % des ménages locataires consacraient plus de 30 % de leurs revenus à leur loyer. Les propriétaires achètent surtout des duplex et des triplex (61,5 %) et très peu de maisons individuelles (0,1 %). On note une augmentation de propriétaires occupants. Absence de logements locatifs, augmentation du nombre de condominiums La crise actuelle du logement qui frappe la métropole est fortement ressentie dans l arrondissement. Le quartier étant pratiquement développé dans sa totalité, il reste peu d espaces pour de nouvelles habitations. La demande est donc supérieure à l offre. Une des principales possibilités de combler cette absence est la conversion ou la transformation de bâtiments existants. Le taux d inoccupation des logements locatifs de la zone Plateau-Mont-Royal/Villeray est à la baisse (1,1 % en novembre 2000) et se chiffre presque 0 % pour les logements de deux et trois chambres à coucher. Le manque de logements à louer et la hausse des loyers poussent les familles à revenu modeste à demeurer dans des logements inadéquats ou à déménager. De plus, les nombreuses transformations de logements locatifs en copropriétés divises ont considérablement réduit le parc locatif (963 entre 1993 et 2001). Au cours de la dernière décennie, il ne s est pratiquement pas bâti de logements locatifs dans l arrondissement. Par contre, le nombre de ventes de condominiums a augmenté au fil des ans. L arrondissement a la plus forte concentration d unités de condos (18,1 % du nombre total de Montréal). De 1994 à 2000, la moyenne annuelle de mises en chantier d habitations se chiffrait à 181 (premier quartile à Montréal). En raison de la construction/recyclage de logements en copropriétés, le parc de logements a augmenté. Entre 1995 et 2000, 1000 logements se sont ainsi ajoutés à l ensemble. Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 20

21 Manque de logements sociaux Le parc des logements sociaux (Coop.,OSBL, HLM) est évalué à environ 2886 unités sur un nombre total de unités de logements locatifs. Ces unités, non exclusivement dédiées aux personnes démunies, ne répondent qu à 14 % du nombre total de ménages dans le besoin. La partie est de l arrondissement est particulièrement désavantagée à ce chapitre. Le programme de logements communautaires Accès-Logis rencontrerait des difficultés importantes pour réaliser les unités attribuées au quartier. Ces difficultés seraient inhérentes au manque d immeubles ou de terrains à prix abordable. (5) Un Groupe de travail sur le logement abordable dans l arrondissement Plateau-Mont-Royal a déposé un rapport d étape au ministère des Affaires municipales et de la Métropole (MAM) en mai Ce groupe réunit des représentants d organismes communautaires, de la Ville de Montréal et du MAM, en consultation avec la Régie du logement. Hausse des loyers Les loyers ont augmenté en moyenne de près de 10 % entre 1991 et 1996 dans les secteurs Mile-End et Saint-Louis (de 497 $ à 546 $ par mois). Le secteur du Plateau-Mont- Royal a connu une baisse de 4,4 % pour la même période (de 548 $ à 526 $ par mois). Sans avoir de données précises pour 2002, on peut tout de même s attendre à une hausse de la moyenne des loyers depuis Outre la popularité de l arrondissement, la hausse de l évaluation foncière contribue à l augmentation des loyers. Le nouveau rôle foncier (CUM, septembre 2000) a subi une hausse de 7,2 % comparativement à une baisse de 2,3 % pour les autres quartiers de Montréal. À cela s ajoutent l augmentation des coûts d énergie et l absence de subventions pour rénover les habitations. Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 21

22 1.6 Les infrastructures et l'entretien urbain; le développement durable et l'environnement Infrastructures et entretien urbain Depuis quelques années, l arrondissement connaît une grande amélioration de l entretien et de la rénovation des immeubles. Les résidants sont sensibilisés à la conservation du patrimoine architectural. La gestion de la propreté et des débordements occasionnés par les nombreux événements publics doit être améliorée. Désuétude des infrastructures souterraines Les infrastructures souterraines désuètes entraînent, entre autres, de nombreuses fuites d eau (500 interventions pour des fuites d eau en 2001). Réaménagement majeur nécessaire pour l avenue du Parc et l échangeur de l avenue des Pins Un réaménagement majeur est nécessaire sur l avenue du Parc afin de lui redonner sa vitalité et son dynamisme et de réduire les problématiques de circulation. Une reconfiguration de l échangeur de l avenue des Pins est nécessaire pour améliorer la sécurité et l intégration urbaine de cette intersection. Travaux d envergure prévus Les aménagements aux infrastructures urbaines suivantes sont prévus au Programme triennal d immobilisations (3) : réfection du viaduc Saint-Joseph/D Iberville (en cours); réfection de certains trottoirs et rues; reconfiguration de l échangeur des Pins (étude en cours) Développement durable et environnement La présence d organismes à vocation environnementale, liés au développement de l économie sociale, démontre l engagement des citoyens en faveur du développement durable. Toutefois, il reste à sensibiliser les commerces aux critères de propreté. Dynamisme et variété des organismes à vocation environnementale L arrondissement compte plusieurs organismes à vocation environnementale et liés au développement de l économie sociale, par exemple : Éco-quartier, CommunAuto, Le monde à bicyclette, Vélo-Québec). Programme Éco-quartier L arrondissement compte quatre Éco-quartiers gérés par autant d organismes du milieu : Éco-quartier Jeanne-Mance : Comité Saint-Urbain; Éco-quartier Laurier : Comité du logement du Plateau-Mont-Royal; Éco-quartier Plateau-Mont-Royal : Vélo-Québec; Éco-quartier Mile End : YMCA de Montréal Centre du Parc. Arrondissement du Plateau-Mont-Royal (Version préliminaire) Page 22

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