Chapitre 1 - Les matrices : généralités et opérations

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1 Chapitre - Les matrices : généralités et opérations I) Les vecteurs ) Définitions Définition Soit n un entier naturel non nul On appelle vecteur de dimension n un tableau constitué d une seule colonne formée de n nombres réels x Notation Nous noterons : X = x 2 un tel vecteur x n Nous noterons dim(x) la dimension du vecteur X; donc ici, nous avons dim(x) =n Chacun des nombres réels x i sera appelé composante du vecteur X; par exemple, x désignera la première composante du vecteur X, x 2 la seconde composante Remarque Nous noterons souvent X =(x i ) le vecteur X ½ dim(x) =dim(y ) Définition 2 Deux vecteurs X et Y sont égaux si : i {; 2; ; n} on a : x i = y i désignent les composantes respectives des vecteurs X et Y,oùx i et y i 2) Vecteurs particuliers Définition On appelle vecteur nul le vecteur dont toutes les composantes sont nulles Nous le noterons : = Définition 4 On appelle ième vecteur unitaire le vecteur dont toutes les composantes sont nulles sauf la ième qui vaut Nous le noterons : E i = ) Opérations sur les vecteurs a) L addition de deux vecteurs Définition 5 La somme de deux vecteurs X =(x i ) et Y =(y i ) de dimension n est le vecteur de dimension n que nous noterons X + Y défini par : X + Y =(x i + y i ) Exemple Si X = 2 et Y = 5 4 alors on a : X + Y = roposition L addition de vecteurs de dimension n possède les propriétés suivantes : elle est commutative : X, Y on a : X + Y = Y + X elle est associative : X, Y, Z on a : (X + Y )+Z = X +(Y + Z) elle possède pour élément neutre : X on a : X + = +X = X

2 tout vecteur X =(x i ) possède un opposé qui est noté ( X) et qui est défini par : ( X) =( x i ) :onax +( X) =( X)+X = reuve Ces propriétés dérivent immédiatement des propriétés de l addition des nombres réels Remarque 2 uisque l addition vectorielle est associative, nous noterons sans parenthèses la somme de trois vecteurs roposition 2 Unicité de l élément neutre L élement neutre neutre d un vecteur X de dimension n est unique reuve Raisonnons par l absurde Supposons que l addition vectorielle possède deux éléments neutres distincts ( et 2 + X on a : 2 = 2 puisque est élément neutre + 2 = puisque 2 est élément neutre arsuiteona: = 2, ce qui contredit notre hypothèse ar conséquent, il y a unicité de l élément neutre roposition Unicitédel opposéd unvecteur Tout vecteur X de dimension n possède un vecteur opposé unique reuve Raisonnons par l absurde Supposons que le vecteur X possède deux vevteurs opposés distincts X( et X 2 X + X On a : + X 2 = X 2 puisque X est un opposé de X X + X + X 2 = X puisque X 2 est un opposé de X ar suite on a : X = X 2, ce qui contredit notre hypothèse ar conséquent, il y a unicité de l opposé Remarque Nous disons dans ce cas que l ensemble des vecteurs de dimension n muni de l addition possède une structure de groupe commutatif ou encore de groupe abélien b) Le produit par un nombre réel Définition 6 Le produit du vecteur X =(x i ) de dimension n parlenombreréelλ est noté λx ou encore λx et il est défini par : λx =(λx i ) Exemple 2 Si Si X = 2 et λ = 5 alors on a : λx = 5 5 roposition 4 Le produit d un vecteur de dimension n par un nombre réel possède les propriétés suivantes : X on a : X = X λ, µ R on a : λ (µx) =(λµ) X λ, µ R, X on a : (λ + µ) X =(λx)+(µx) λ R, X, Y on a : λ (X + Y )=(λx)+(λy ) reuve Ces propriétés dérivent immédiatement des propriétés de l addition et de la multiplication des nombres réels Remarque 4 Nous dirons que l ensemble des vecteurs de dimension n muni de l addition et du produit par un nombre réel possède une structure d espace vectoriel Corollaire Nous avons les conséquences suivantes : X on a : X = X on a : ( ) X = X 2

3 reuve ½ ( + ) X = X uisque : on en déduit que : X +X = X, etparsuite ( + ) X =X +X = X +X on tire : X = ½ ( + ( )) X =X = uisque : ( + ( )) X =X +( )X = X +( )X on en déduit que : X +( )X = et d après l unicité de l élément neutre pour l addition vectorielle nous en déduisons que ( )X est l élement neutre de X et par conséquent : ( ) X = X c) Le produit scalaire Définition 7 LeproduitscalairededeuxvecteursX =(x i ) et Y =(y i ) de dimension n est le nombre réel, noté XY et défini par : nx XY = x i y i Remarque 5 Le produit scalaire XY est encore noté <X/Y > Exemple Si X = 2 et Y = 5 4 alors on a : XY =5+( 2)4+( 7) = 24 7 Définition 8 Deux vecteurs X et Y de dimension n sont orthogonaux si XY = roposition 5 Le produit scalaire de vecteurs de dimension n est : symétrique : X, Y on a : XY = YX; i= bilinéaire : X, Y, Z, λ R on a : ½ (X + Y ) Z =(XZ)+(YZ) et X(Y + Z) =(XY )+(XZ) (λx) Y = λ (XY ) et X (λy )=λ(xy ) reuve Ces propriétés découlent immédiatement des propriétés de l addition et de la multiplication des nombres réels Définition 9 La norme du vecteur X de dimension n est notée kxk et elle est définie par : kxk = XX Un vecteur de dimension n est dit normé si sa norme est égale à roposition 6 La norme d un vecteur de dimension n vérifie les propriétés suivantes : X, λ R on a : kλxk = λ kxk X, Y on a : XY 6 kxk ky k (Inégalité de Schwarz) X, Y on a : kx + Y k 6 kxk + ky k X, Y on a : kxk ky k 6 kx Y k kxk = X = reuve Les démonstrations ont été faites dans le cours d Analyse II du premier semestre

4 4) Dépendance et indépendance linéaire Définition p vecteurs de dimension n : X, X 2,, X p sont linéairement indépendants si : λ X + λ 2 X λ p X p = λ = λ 2 = = λ p = Remarque 6 On dit encore dans ce cas que la famille (X,X 2,,X p ) est une famille libre; dans le cas contraire, on dit que les vecteurs sont linéairement dépendants ou encore que la famille (X,X 2,, X p ) est liée Exemple 4 Considéronslestroisvecteurs:X = 2, X 2 = 2 et X = 5 9 Etudions la dépendance ou non de ces trois vecteurs Il faut donc résoudre l équation : λ X + λ 2 X 2 + λ X = d inconnues λ, λ 2 et λ soit encore : λ 2λ 2 = λ =2λ 2 λ =2λ 2 2λ + λ 2 +5λ = 5λ 2 +5λ = λ 2 est quelconque λ +λ 2 +9λ = λ 2 +λ = λ = λ 2 Les trois nombres réels ne sont pas tous nuls, par exemple on peut choisir : ar conséquent, la famille (X,X 2,X ) est liée roposition 7 Nous avons les propriétés suivantes : λ =2 λ 2 = λ = Si le vecteur nul figure parmi les vecteurs X, X 2,, X p dépendants; alors ceux-ci sont linéairement des vecteurs sont linéairement dépendants si et seulement si l un d entre eux peut s écrire comme combinaison linéaire des autres, soit encore : i {, 2,,p} α,, α i,α i+,, α p R tels que : X i = px α k X k si parmi les vecteurs X, X 2,, X p il existe une famille de vecteurs linéairement dépendants, alors la famille X, X 2,, X p est liée reuve Ces résultats sont très simples à démontrer et sont laissés à titre d exercice k= k6=i II) Les matrices ) Définitions Définition Considérons deux nombres entiers naturels non nuls n et p On appelle matrice de taille (n, p) (ou matice à n lignes et p colonnes) un tableau à n lignes et p colonnes a a 2 a p Une telle matrice sera notée : M = a 2 a 22 a 2p ou encore M =(a ij) 6i6n ou 6j6p a n a n2 a np même M =(a ij ) s il n y a pas d ambiguité Notation 2 L ensembledesmatricesdetaille(n, p) et à coefficients réels sera noté M n,p (R) ou encore M n,p 4

5 µ Exemple 5 I = a ij = = i + j 6i,j M = 5 4 est une matrice de taille (; ) 2 M 2 = 4 est une matrice de taille (4; ) M = µ 4 5 est une matrice de taille (2; ) est une matrice de taille (; ) Définition 2 Lorsque n = p on dit que l on a une matrice carrée; dans ce cas M n,n (R) sera noté M n (R) ou encore M n On parlera alors de matrice d ordre n; lorsque n =on dit que l on a une matrice ligne; lorsque p =on dit que l on a une matrice colonne (ou encore un vecteur de dimension n) Définition Deux matrices M et N sont égales si elles ont la même taille et les mêmes coefficients 2) Matrices particulières Nous ne reviendrons pas sur les matrices carrées ainsi que sur les matrices ligne et colonne déjà vues dans le paragraphe précédent Nous rencontrerons très souvent d autres matrices particulières : les matrices symétriques, les matrices triangulaires supérieures et inférieures, les matrices diagonales, les matrices orthogonales, la matrice identité et la matrice nulle Définition 4 Une matrice symétrique d ordre n est une matrice carrée d ordre n pour laquelle les éléments symétriques par rapport à la diagonale principale sont égaux, soit encore une matrice du type M =(a ij ) 6i6n telle que : i, j {; 2; ; n} on a : a ij = a ji 6j6n Exemple 6 M = est une matrice symétrique d ordre 4 5 Définition 5 Une matrice triangulaire supérieure d ordre n est une matrice carrée d ordre n dont les éléments situés en dessous de ½ la diagonale principale sont tous nuls, soit encore une matrice i, j {; 2; ; n} on a : a vérifiant : i>j ij = du type M =(a ij ) 6i6n telle que : 6j6n Exemple 7 M = est une matrice triangulaire supérieure d ordre Définition 6 Une matrice triangulaire inférieure d ordre n estunematricecarrée d ordren dont les éléments situés au dessus ½de la diagonale principale sont tous nuls, soit encore une matrice du type i, j {; 2; ; n} M =(a ij ) 6i6n telle que : on a : a 6j6n vérifiant : i<j ij = Exemple 8 M = 7 6 est une matrice triangulaire inférieure d ordre 8 5 Définition 7 Une matrice diagonale estunematricecarrée dontlesélémentssituésendehorsde la diagonale principale sont tous nuls, soit encore une matrice du type M =(a ij ) 6i6n telle que : ½ 6j6n i, j {; 2; ; n} on a : a vérifiant : i 6= j ij = 5

6 Exemple 9 M = 6 est une matrice diagonale d ordre 5 Définition 8 Une matrice orthogonale d ordre n est une matrice carrée d ordre n pour laquelle les vecteurs colonnes sont normés et deux à deux orthogonaux Exemple M = est une matrice orthogonale d ordre Définition 9 La matrice identité de rang n est la matrice diagonale d ordre n pour laquelle tous lesélémentsdiagonauxsontégauxà OnnoteraI n ou encore I s il n y a pas d ambigüité possible Exemple I = est la matrice identité d ordre Définition 2 La matrice nulle de taille (n, p) est la matrice de taille (n, p) pour laquelle tous les éléments sont nuls On la notera O n,p ) Opérations sur les matrices a) L addition de deux matrices Définition 2 Considérons M =(a ij ) et N =(b ij ) deux matrices de même taille (n, p) La somme M + N sera une matrice de taille (n, p) définie par M + N =(a ij + b ij ); µ 2 Exemple 2 Si M = et N = µ 5 4 on aura : M + N = 5 2 µ sont deux matrices de taille (2; ) alors roposition 8 La somme matricielle définie précédemment possède les propriétés suivantes : elle est commutative : M,N M n,p on a : M + N = N + M; elle est associative : M,N,Q M n,p on a : (M + N)+Q = M +(N + Q); O n,p est élément neutre pour l addition matricielle : M M n,p on a : M + O n,p = O n,p + M = M; toute matrice M =(a ij ) M n,p possède une matrice opposée qui est notée ( M) définie par ( M) =( a ij ) reuve Ces propriétés proviennent immédiatement des propriétés de l addition des nombres réels Remarque 7 Comme nous l avions vu pour les vecteurs, nous pouvons affirmer qu il y a unicité de l élément neutre pour l addition matricielle et unicité de l opposé d une matrice donnée Nous dirons dans ce cas que l ensemble M n,p muni de l addition possède une structure de groupe commutatif (ou abélien) 6

7 b) La multiplication par un nombre réel Définition 22 Considérons M =(a ij ) M n,p et λ R Le produit par le nombre réel λ de la matrice M est la matrice de taille (n, p) que nous noterons λm ou plus simplement λm définie par : λm =(λa ij ) Exemple Si M = µ et λ =,alorsona:λm = µ roposition 9 La multiplication par un nombre réel possède les propriétés suivantes : λ, µ R, M M n,p on a : (λ + µ) M =(λm)+(µm) λ R, M,N M n,p on a : λ(m + N) =(λm)+(λn) λ, µ R, M M n,p on a : λ (µm) =(λµ) M M M n,p on a : M = M reuve Ces résultats se démontrent sans difficultés et sont des conséquences des propriétés de l addition et de la multiplication des nombres réels Remarque 8 Nous dirons que l ensemble M n,p muni de l addition et du produit par un nombre réel possède une structure d espace vectoriel Corollaire 2 Nous avons les conséquences suivantes : M M n,p on a : M = O n,p M M n,p on a : ( ) M = M reuve Ces deux résultats se démontrent d une façon analogue à ceux déjà rencontrés pour les vecteurs de dimension n dans le paragraphe I) c) La multiplication matricielle Dans ce paragraphe nous allons étudier la multiplication de deux matrices Notons tout de suite que cette multiplication ne sera pas toujours possible et qu une condition sur les tailles des matrices sera nécessaire Définition 2 Considéronsdeuxmatrices:M =(a ij ) M n,p et N =(b jk ) M p,q Le produit de la matrice M par la matrice N sera la matrice de M n,q,notémn définie par : MN =(c ik ) avec : c ik = px a ij b jk Remarque 9 Il faut bien remarquer que le nombre de colonnes de la matrice M doit être égal au nombre de lignes de la matrice N pour pouvoir effectuer le produit MN Si cette condition n est pas satisfaite, le produit matriciel ne sera pas défini Exemple 4 Si M = M ;4 et N = 2 2 M 4;2 alors on a : MN = M ;2 2 Remarquons qu il n aurait pas été possible d effectuer le produit de la matrice N par la matrice M roposition Lorsque les produits matriciels sont possibles, nous avons : (M + M 2 ) N =(M N)+(M 2 N) M(N + N 2 )=(MN )+(MN 2 ) 7

8 reuve CespropriétésproviennentdespropriétésdelamultiplicationdesnombresréelsDémontrons le premier résultat à titre d exemple Si M =(a ij ), M 2 = aij et N =(bjk ) alors on a : M + M 2 = a ij + aij et par conséquent on obtient : (M + M 2 ) N =(c ik ) où : c ik = p aij + a ij b jk = p a ij b jk + p a ij b jk M N =(c ik ) avec : c ik = p a ij b jk uisque : (M 2 N) M 2 N =(c ik ) avec : c ik = p a ij b jk, on en déduit que : (M + M 2 ) N =(M N)+ roposition λ R, M M n,p et N M p,q on a : λ (MN) =(λm) N = M(λN) reuve osons : M =(a ij ) M n,p et N =(b jk ) M p,q On a : λ (MN) =(λc ik ) où c ik = p a ij b jk De plus puisque : λm =(d ij ) où d ij = λa ij on obtient : (λm) N =(e ik ) avec : e ik = soit encore : e ik = p (λa ij ) b jk = λ p a ij b jk = λc ik Onadoncprouvéque:λ (MN) =(λm) N De même, puisque : λn =(f jk ) avec f jk = λb jk on obtient : M(λN) =(g ik ) où g ik = p a ij f jk = p a ij (λb jk )=λ p a ij b jk = λc ik Onvientdoncdedémontrerque:λ (MN) =M(λN) roposition 2 M M n,p, N M p,q et M q,r on a : M(N) =(MN) p d ij b jk, reuve osons : M =(a ij ) M n,p, N =(b jk ) M p,q et =(c kl ) M q,r On a : N =(d jl ) avec d jl = q b jk c kl donc : M(N) =(e il ) avec e il = p a ij d jl, soit encore : k= µ e il = p q Ã! a ij b jk c kl = p q a ij b jk c kl = q p a ij b jk c kl k= k= k= De plus, on a : MN =(f ik ) où f ik = p a ij b jk On en déduit que : e il = M(N) =(MN) q k= f ik c kl et par suite on obtient : (MN) =(e il ),cequiprouveque: roposition M M n,p on a : MI p = M M M n,p on a : I n M = M reuve Cesdeuxpropriétéssontévidentes d) La transposition Définition 24 Considérons une matrice M =(a ij ) M n,p La transposée de la matrice M sera une matrice de taille (p, n) que l on notera M t définie par : M t =(b ji ) avec : b ji = a ij µ 2 Exemple 5 Considérons la matrice M = M 5 4 2; Nous avons donc : M t = 2 5 M ;2 4 8

9 Remarque C est cette opération qui permet de définir un vecteur ligne : en effet un vecteur X de dimension n étant par définition une colonne, le vecteur ligne correspondant sera le transposé X t Le produit scalaire de deux vecteurs qui a été défini précédemment peut encore s écrire sous la forme : XY = X t Y = Y t X La transposée d une matrice diagonale est la matrice elle-même La transposée d une matrice triangulaire supérieure est une matrice triangulaire inférieure La transposée d une matrice nulle est une matrice nulle roposition 4 M,N M n,p, λ R on a : (M + N) t = M t + N t (M t ) t = M (λm) t = λm t reuve Ces trois propriétés sont évidentes roposition 5 M M n,p, N M p,q on a : (MN) t = N t M t reuve osons : M =(a ij ) M n,p et N =(b jk ) M p,q On a : MN =(c ik ) avec : c ik = p a ij b jk p ar conséquent, (MN) t =(d ki ) où d ki = a ij b jk De plus puisque : ½ N t =(e kj ) avec : e kj = b jk M t =(f ji ) avec : f ji = a ij on obtient : N t M t = (g ki ) avec g ki = p e kj f ji, soit encore : g ki = p b jk a ij = d ki On obtient donc : N t M t =(MN) t 9

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