BEAUREGARD AGENCE DE DEVELOPPEMENT ET D'URBANISME DE LA SAMBRE

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1 AGENCE DE DEVELOPPEMENT BEAUREGARD Etude synthétique des potentialités urbanistiques et patrimoniales HAM-SUR-HEURE Cour-sur-Heure Ham-sur-Heure Jamioulx Marbaix-la-Tour Valorisation concertée des centres Urbains Fonds européen de développement régional En partenariat avec les communes de : ET D'URBANISME DE LA SAMBRE Assevent, Aulnoye-Aymeries, Bachant, Boussois, Colleret, Cerfontaine, Elesmes, Erquelinnes, Feignies, Ferrière-la-Petite, Ferrière-la-Grande, Fontaine-l Évêque, Ham-sur-Heure, Jeumont, Leval, Lobbes, Louvroil, Marpent, Maubeuge, Merbesle-Château, Monceau-St-Waast, Montigny-le-Tilleul, Neuf-Mesnil, Obrechies, Pont-sur-Sambre, Recquignies, Rousies, Thuin, Vieux-Mesnil. Décembre 2007

2 Opérateur chef de file : rue de Montigny Charleroi Tél. (32) 071/ Fax (32) 071/ INITIATIVE COMMUNAUTAIRE INTERREG III PROGRAMME FRANCE - WALLONIE - VLAANDEREN «Beauregard 2» «Bien étudier l Aménagement Urbain et Garantir le Renouvellement Durable» N FW Etude synthétique des potentialités urbanistiques et patrimoniales de l'entité d'ham-sur-heure : Cour-sur-Heure, Ham-sur-Heure-Centre, Jamioulx et Marbaix-la-Tour Décembre 2007 Avec le soutien de Dans le cadre du programme Fonds Européen de Développement Régional En partenariat avec les communes belges et françaises de : Assevent, Aulnoye-Aymeries, Bachant, Boussois, Colleret, Cerfontaine, Elesmes, Erquelinnes, Feignies, Ferrière-la-Petite, Ferrière-la-Grande, Fontaine-l Évêque, Ham-sur-Heure, Jeumont, Leval, Lobbes, Louvroil, Marpent, Maubeuge, Merbes-le-Château, Monceau-St-Waast, Montigny-le-Tilleul, Neuf-Mesnil, Obrechies, Pont-sur-Sambre, Recquignies, Rousies, Thuin, Vieux-Mesnil.

3 TABLE DES MATIERES Introduction...1 La section de Cour-sur-Heure...1 I. Analyse cartographique et éléments d histoire urbaine...4 A. Carte Ferraris : le noyau bâti préindustriel (antérieur à la fin du XVIII e s.)...4 B. Plan Popp : le noyau bâti au début de l ère industrielle (milieu du XIX e s.)...4 C. Plan Picc et Plan de secteur : du milieu du XIX e siècle à nos jours...4 D. Évolution des extensions du noyau bâti...4 E. Cour-sur-Heure dans son site : vues paysagères...7 II. Le patrimoine de la section en images : les ambiances urbaines...8 A. L ambiance préindustrielle...8 B. L ambiance industrielle...11 C. Des détails architecturaux : le «petit patrimoine des façades»...13 Le centre d'ham-sur-heure...14 I. Analyse cartographique et éléments d histoire urbaine...15 A. Carte Ferraris : le noyau bâti préindustriel (antérieur à la fin du XVIII e s.)...15 B. Plan Popp : le noyau bâti au début de l ère industrielle (milieu du XIX e s.)...15 C. Plan Picc et Plan de secteur : du milieu du XIX e siècle à nos jours...15 D. Évolution des extensions du noyau bâti...15 E. Ham-sur-Heure dans son site : vues paysagères...18 II. Le patrimoine de la section en images : les ambiances urbaines...19 A. L ambiance préindustrielle...19 B. L ambiance industrielle...27 C. Des détails architecturaux : le «petit patrimoine des façades»...29 La section de Jamioulx...30 I. Analyse cartographique et éléments d histoire urbaine...31 A. Carte Ferraris : le noyau bâti préindustriel (antérieur à la fin du XVIII e s.)...31 B. Plan Popp : le noyau bâti au début de l ère industrielle (milieu du XIX e s.)...31 C. Plan Picc et Plan de secteur : du milieu du XIX e siècle à nos jours...31 D. Évolution des extensions du noyau bâti...34 E. Jamioulx dans son site : vue paysagère...34 ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc

4 II. Le patrimoine de la section en images : les ambiances urbaines...35 A. L ambiance préindustrielle...35 B. L ambiance industrielle...38 C. Des détails architecturaux : le «petit patrimoine des façades»...42 La section de Marbaix-la-Tour...43 I. Analyse cartographique et éléments d histoire urbaine...44 A. Carte Ferraris : le noyau bâti préindustriel (antérieur à la fin du XVIII e s.)...44 B. Plan Popp : le noyau bâti au début de l ère industrielle (milieu du XIX e s.)...44 C. Plan Picc et Plan de secteur : du milieu du XIX e siècle à nos jours...44 D. Évolution des extensions du noyau bâti...47 E. Marbaix-la-Tour dans son site : vue paysagère...47 II. Le patrimoine de la section en images : les ambiances urbaines...48 A. L ambiance préindustrielle...48 B. L ambiance industrielle...50 C. Des détails architecturaux : le «petit patrimoine des façades»...51 Le centre de Nalinnes...52 I. Analyse cartographique et éléments d histoire urbaine...53 A. Carte Ferraris : le noyau bâti préindustriel (antérieur à la fin du XVIII e s.)...53 B. Plan Popp : le noyau bâti au début de l ère industrielle (milieu du XIX e s.)...53 C. Plan Picc et Plan de secteur : du milieu du XIX e siècle à nos jours...53 D. Évolution des extensions du noyau bâti...53 E. Nalinnes dans son site : vues paysagères...56 II. Le patrimoine de la section en images : les ambiances urbaines...57 A. L ambiance préindustrielle...57 B. L ambiance industrielle...60 C. Des détails architecturaux : le «petit patrimoine des façades»...61 ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc

5 Introduction Développé autour du fil conducteur qu est la Sambre sur notre territoire, le projet BEAUREGARD, mené de front par les trois partenaires du réseau, l ADUS, le CAUE du Nord et Espace Environnement, a pour objectif la valorisation des centres urbains, par la reconnaissance de leur identité commune. Le nom que porte le projet n est pas anodin; il s agit de l acronyme de "Bien Etudier l Aménagement Urbain Et Garantir le Renouvellement Durable". Soutenu par l Europe, via le programme Interreg IIIa, le projet s inscrit dans la durée, en souhaitant pérenniser le dynamisme transfrontalier acquis par les réflexions concertées et les actions menées communément. En écho à la richesse qu a apporté la première phase du projet BEAUREGARD, initiée en 1999 sur 4 communes, sur la reconnaissance de l identité collective que partagent les communes du territoire transfrontalier sambrien, cette dernière phase vise à finaliser en 2007 le travail de valorisation du patrimoine commun et ce, sur la totalité des communes partenaires. Erquelinnes, Thuin, Boussois et Jeumont ont été les premières communes traitées dans la première phase. Feignies, Ferrière-la-Grande, Ferrière-la-Petite, Marpent, Maubeuge et Pont-sur-Sambre du côté français, ainsi que Lobbes du côté belge ont été analysées dans la seconde phase du projet (voir Conscients que cette réalité commune est encore insuffisamment connue et exploitée, un certain nombre de nouveaux partenaires - dont 14 communes françaises et 4 entités belges - ont souhaité poursuivre cette démarche et l inscrire dans la dynamique partenariale transfrontalière créée au sein du réseau Beauregard. C est dans ce cadre qu Espace Environnement, côté belge et l ADUS, côté français, ont réalisé, pour chacun de ces nouveaux territoires, une analyse des atouts du cadre de vie local appelée «étude de potentialités». Ces études visent à identifier les éléments patrimoniaux liés à l architecture, à l espace et au paysage, tant pour leur rôle identitaire culturel et social que pour leur qualité manifeste. Les ambiances urbaines sont mises en évidence afin de révéler le potentiel présent. Ce sont ces éléments qui font la richesse mais aussi l originalité d une localité, sa «personnalité», mais aussi la fierté des habitants. Ils méritent une considération particulière lors des opérations d aménagement et de renouvellement urbain au regard de leur valeur historique et culturelle. La démarche, s enracinant profondément dans les étapes de l histoire du territoire, est garante d un développement urbain durable. Pour le territoire belge, des «études synthétiques des potentialités urbanistiques et patrimoniales» sont réalisées pour chacune des sections des quatre nouvelles entités qui ont adhéré au projet depuis 2003 : Fontaine-l Évêque, Ham-sur-Heure, Montigny-le- Tilleul et Merbes-le-Château. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 1

6 Ces études synthétiques comportent deux parties : Une analyse des cartes d époque vise à retracer l évolution urbaine des noyaux bâtis. Celle-ci permet d appréhender de manière globale les grandes étapes du développement urbain d un territoire de façon à comprendre sa physionomie actuelle, mais aussi à éclairer sur les choix d aménagement et de développement à venir. Les documents utilisés sont : la Carte de Cabinet des Pays-Bas autrichiens appelée «Carte Ferraris», réalisée entre 1770 et 1778 et éditée par l ex-crédit communal (Dexia Banque); les plans parcellaires de l Atlas cadastral de Belgique dits «Plan Popp» datant des années ; les "Plans Picc» édités depuis les années 1990 par le Ministère de l Équipement et des Transports (Source : MET-D Lic. n D432/9906/001 Espace Environnement), complétés par les données en terme d affectation aux Plans de secteur. Cette analyse est enrichie de quelques données historiques issues du Dictionnaire d histoire et de géographie administrative des communes de Belgique (Crédit Communal, 1983, sous la direction d H. Hasquin), voire de quelques publications ou références locales. Un panel de photographies (bâtiments et espaces), résultant d une identification multidisciplinaire et choisies pour leur pertinence, met en évidence les caractéristiques majeures et les ambiances dominantes de la commune. Des légendes succinctes explicitent les spécificités générales des lieux ou constructions. Remarque : la mention «Inventaire» renvoie à l ouvrage «Le Patrimoine monumental de la Belgique», réalisé par l Administration wallonne. Il s agit d un vaste répertoire édité par arrondissement, en 20 tomes. Il reprend des bâtiments considérés comme les fleurons du patrimoine wallon, dont la préservation est vivement souhaitée, et a depuis peu une valeur réglementaire. Il est actuellement en cours de révision. Un bâtiment reçoit une «pastille» lorsqu il mériterait d être classé ou protégé. Ces études synthétiques constituent donc une première base de réflexion utile pour l ensemble des acteurs. Elles sont destinées aux forces vives locales - élus communaux, techniciens communaux et régionaux et population - pour qu ils s approprient bien l image de leur commune. Elles constituent donc un prélude indispensable à des propositions d aménagements dans chacune des anciennes communes. Cette démarche plus approfondie nécessite un diagnostic urbain (identification des situations problématiques à améliorer) confronté à une analyse socio-économique ainsi qu à une enquête sociologique auprès de la population permettant d identifier les lieux-phares du patrimoine social des espaces et du bâti ainsi que les problèmes principaux exprimés à leur égard. L enjeu est que toutes les forces politiques entreprennent résolument cette action de valorisation locale et qu ensemble, elles engagent l avenir dans un développement original, propre à la région et ce, en utilisant la proximité de la France comme un atout. C est donc un fameux pari pour demain. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 2

7 La section de Cour-sur-Heure ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 3

8 I. Analyse cartographique et éléments d histoire urbaine Possession de l Abbaye de Lobbes au IX e siècle, le village de Cour-sur-Heure rejoint, au XIII e siècle, le patrimoine des seigneurs de Morialmé qui possédaient aussi Nalinnes et Ham. Il devient alors une terre franche enclavée entre la Principauté de Liège et le Comté de Namur mais dépendant de la cour féodale de Brabant. Les premiers vestiges du châteauferme remontent au XVI e siècle. Sur le plan religieux, le village fait partie de la paroisse de Berzée jusqu au XVI e siècle. À cette époque, une première chapelle est construite et dédiée à saint Jean-Baptiste. Le village a surtout une vocation agricole. Liée à la sucrerie d Hamsur-Heure, la culture des betteraves sucrières tient une place importante avant la Première Guerre mondiale. À partir de 1850, plusieurs carrières de pierres calcaires sont exploitées sur les rives de l Eau d Heure. Trop éloignée de l agglomération carolorégienne, la commune ne participe guère à l expansion de la région. Ce n est que tardivement que l expansion démographique du sud de Charleroi atteint Cour-sur-Heure. A. Carte Ferraris : le noyau bâti préindustriel (antérieur à la fin du XVIII e s.) Au nord du château, une longue rue bordée de quelques bâtisses dotées de vergers forme les prémices du village de Cour-sur-Heure. Cet axe rectiligne, future rue Saint-Jean, longe la rive gauche de l Eau d Heure, au pied du versant ouest, en amont de la plaine marécageuse. Au nord du château, on perçoit, à l emplacement de celle d aujourd hui, l ancienne église de dimension modeste. B. Plan Popp : le noyau bâti au début de l ère industrielle (milieu du XIXe s.) L emprise du chemin de fer apparaît, installé sur la rive droite de l Eau d Heure, tandis que le Pachi des chevaux n est pas encore traversé par la rue de la Station. La ligne 132 (tronçon Charleroi-Walcourt) fut mise en exploitation en L appellation Village apparaît au sud, à la traversée du ruisseau par le chemin des Hayettes menant du château, qui est à cette époque vraisemblablement le pôle central du noyau bâti. Au-delà de la courbe, la rue des Thuillies est rectifiée vers l ouest. L axe de la rue Saint-Jean s est légèrement densifié vers le nord, se prolongeant en direction de l ouest par la rue des Carrières. L ébauche de la fourche formée par la rue de Gomerée apparaît et l appellation Hameau Hoston. C. Plan Picc et Plan de secteur : du milieu du XIXe siècle à nos jours Dans la deuxième moitié du XIX e siècle, une rue est tracée vers l est pour rejoindre la gare (rue de la Station) en traversant l Eau d Heure. Cette nouvelle voirie délimite au sud la nouvelle place de l Indépendance. Le chemin de fer n a pas entraîné d expansion démographique. Au début du XX e siècle, la population ne dépasse pas 500 habitants. Toutefois, il a vraisemblablement contribué à déplacer vers le nord le pôle central du village. Vers l ouest, la rue Fonds des Bosquets est créée : pas moins de cinq carrières y furent exploitées. Dès 1875 naissait la carrière de la Falaise en rive droite de la rivière, ensuite, plus au sud, celle de Martinsart. Elles occupèrent une centaine d ouvriers. Au plan de secteur, la zone d habitat, surtout à caractère rural, ne présente pas de particularités; elle reprend le noyau habité. Le fond de la vallée de l Eau d Heure est en zone verte. Le site de la vallée ainsi que les versants cultivés ou boisés sont reconnus comme zone d intérêt paysager sur tout le trajet de Cour-sur-Heure à Ham-sur-Heure. D. Évolution des extensions du noyau bâti La carte montre la pérennité de l image rurale ou préindustrielle (vert) de l artère centrale formant le noyau ancien de Cour-sur-Heure, avec une très faible extension industrielle (rouge), tandis que la zone habitée s étend de nos jours (bleu) surtout vers le nord et l est (rue Hurlugeau et lotissement formant un nouveau quartier au-delà du chemin de fer). ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 4

9 A. Carte Ferraris (Source : ex-crédit communal, Dexia Banque) B. Plan Popp C1. Plan Picc C2. Plan de secteur ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 5

10 Plan actuel des rues D. Évolution du noyau bâti ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 6

11 E. Cour-sur-Heure dans son site : vues paysagères Vue paysagère vers la vallée depuis le plateau cultivé de la Thudinie La fonction agricole est bien marquée. Cette vue montre la plongée vers la vallée de l Eau d Heure boisée et assez fortement encaissée dans le plateau. Cette vallée est aussi la limite entre le plateau thudinien et celui du Condroz, marqué à l horizon par les bois de la clairière de Nalinnes. L encaissement est tel que, du village, apparaissent seulement quelques constructions situées en haut de versant et le clocher de l église qui se profile à l avant-plan de l ancienne carrière de la falaise. Inscription dans le site et le relief Vue paysagère depuis la rive droite avec le plateau de la Thudinie en fond de perspective ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 7

12 II. Le patrimoine de la section en images : les ambiances urbaines A. L ambiance préindustrielle Ensemble de maisons en moellons chaulés datant de la fin du XVIII e s. (n os 59-61) L axe principal du noyau ancien, la rue Saint-Jean Rue Saint-Jean, n os De nombreuses bâtisses anciennes sont reprises à l inventaire. L église Saint-Jean-Baptiste, de style néo-roman, construite par Henri Leborgne en Entrée charretière Vaste bâtisse perpendiculaire en moellons, déb. du XIX e s. La tour et le porche en moellons apparents s inspirent des édifices romans du Moyen Age ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 8

13 La rue Saint-Jean et sa remarquable architecture de pierre Ancien presbytère n 177 (à classer selon l Inventaire) Petite ferme fin XVIII e s., n 24 en moellons autrefois chaulés Petite ferme fin XVIII e s., n 20 en moellons chaulés Les maisons du front ouest de la rue Saint-Jean s étagent au pied du versant, se protégeant des crues de l Eau d Heure Habitation , n 72 Cheminements vers les habitations en surplomb de la voirie ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 9

14 Les anciennes carrières de la Falaise à proximité du noyau villageois Château-ferme : ample quadrilatère fortifié dont les bâtiments en pierre de taille et moellons calcaires s ordonnent autour d une cour. Vestiges des XVI e et XVII e s. remaniés aux XVIII e et XIX e s. La tour préserve des meurtrières rappelant son rôle de donjon fortifié aux temps des Seigneurs de Cour ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 10

15 B. L ambiance industrielle Ancienne Maison communale L ancienne Maison communale et la place de l Indépendance Le jeu de balles sur la place de l Indépendance La place et la rue qui la relie à la gare ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 11

16 À l ouest du noyau bâti, en bordure du bois de la Falise, la jolie gare tout en pierre de Cour-sur- Heure est située au-delà de l Eau d Heure et inscrite dans un bel environnement naturel Panneau en pierre «chemin de fer de l État» ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 12

17 C. Des détails architecturaux : le «petit patrimoine des façades» Rehaussant notre cadre de vie, le «petit patrimoine» des façades témoigne du savoirfaire des artisans d autrefois : ferronniers, menuisiers, peintres, staffeurs-stucateurs Un entretien régulier assure leur longévité. Travail de la pierre mis en valeur dans cet encadrement de fenêtre PaX e Caelo huic domui «La paix du ciel dans cette maison», 1772 (i) Travail soigné du bois pour une corniche ou une grille Travail de charpente dans ces plafonds, tantôt tout en bois, tantôt à voussettes en brique ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH00_Cour.doc 13

18 La section d'ham-sur-heure ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 14

19 I. Analyse cartographique et éléments d histoire urbaine Au IX e siècle, le village d Ham-sur-Heure appartient à l Abbaye de Lobbes sous l obédience de la Principauté de Liège. Dès le début du XIII e siècle, il devient possession de différentes familles seigneuriales (Morialmé, de Mérode) jusqu à la fin de l Ancien Régime. On ignore la forme primitive du château mais il remonterait peut-être au XI e siècle. La paroisse dédiée à saint-martin appartient d abord à l Abbaye de Lobbes, ensuite rattachée au XV e siècle au chapitre de Saint-Ursmer de Binche. À la fin du XVIII e siècle, une abondante population non agricole vivait de petits métiers. La localité ne connaît qu une faible activité industrielle à la fin du XIX e siècle (une sucrerie, une scierie mécanique et une tannerie). Deux industries à domicile (clouterie et balle à jouer) occupent une fraction importante de la population. A. Carte Ferraris : le noyau bâti préindustriel (antérieur à la fin du XVIII e s.) Le château est implanté en rive droite, dans un méandre de l Eau d Heure qui alimentait ses douves. Le noyau villageois s étale à l ouest sur l autre rive en épousant la forme triangulaire du fond de vallée, à la confluence de divers anciens chemins et du ruisseau aujourd hui canalisé, le Ry Piron (le long de la rue Saint-Roch). On distingue la forme en équerre du château ainsi que son parc doté d un potager et d un vaste parc boisé aménagé en étoile. Les fronts sud et est de la place sont déjà complètement bâti et leur tracé courbe épouse le relief. Parallèlement à ces fronts, la rue Saint-Roch (au sud de la place) et la rue Sainte- Anne (au nord de celle-ci) sont aussi densément construits. Quelques bâtisses s égrènent le long de la rue froide et sa prolongation, la rue A. Dubray. B. Plan Popp : le noyau bâti au début de l ère industrielle (milieu du XIX e s.) La place publique reçoit sa dénomination et ses abords n ont pratiquement pas changé. L ancienne église daterait de Le centre garde l aspect d un petit bourg villageois dont l extension n a pas changé. Seul le tracé de la rue du Calvaire qui dessine une grande courbe pour rejoindre la rue A. Dubray se borde de quelques nouvelles constructions. La population ne s accroît que légèrement et progressivement durant le XIX e siècle. Le centre est entouré de prairies marécageuses et de bois. C. Plan Picc et Plan de secteur : du milieu du XIX e siècle à nos jours Avec la reconstruction de l église, la place a pris sa physionomie définitive à la fin du XIX e siècle. On y retrouve les mêmes fronts bâtis indiquant une très grande constante dans sa forme urbaine. La période industrielle ne laisse donc pas de profonde empreinte et permet la préservation homogène du bâti ancien. La forme du château est sensiblement réduite, notamment à l ouest (ancienne basse-cour). L extension du bâti autour du centre ancien est marquée par une typologie différente d habitat non mitoyen et dispersé en rupture avec la forme compacte du noyau historique. L Eau d Heure forme toujours la limite ouest du centre qui lui tourne le dos, ce qui explique sa faible visibilité depuis celui-ci. Au plan de secteur, la rivière marque la limite d une zone d espace vert d intérêt paysager intégrant le château et son parc tandis que le centre bâti et son extension sud (rue Dubray) sont repris en zone d habitat d intérêts culturel, historique et/ou esthétique. Cette zone apparaît comme très petite, inscrite dans une très vaste zone d habitat en continuité totale avec Marbaix à l ouest et Beignée au nord. Dans cette direction, c est le versant plus adouci de la rive gauche qui est occupé par la zone d habitat. La rive droite est essentiellement occupée par des bois et le parc du château. La vaste zone d habitat de la rive gauche comprend aussi deux grandes zones d aménagement communal concerté (ZACC); celle dite de la Couturelle occupe plus de 40 hectares et sa mise en œuvre éventuelle aura un impact important sur le développement de cette zone résidentielle du sud de Charleroi. D. Évolution des extensions du noyau bâti La carte montre la pérennité de l image rurale ou préindustrielle (vert) du centre d Ham-sur- Heure tandis que les extensions industrielles (rouge) se marquent de manière modeste aux abords de certaines voiries. L extension contemporaine (bleu), quant à elle, s étend largement au nord et au sud du centre ancien. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 15

20 A. Carte Ferraris (Source : ex-crédit communal, Dexia Banque) B. Plan Popp C1. Plan Picc C2. Plan de secteur ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 16

21 Plan actuel des rues D. Évolution du noyau bâti ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 17

22 E. Ham-sur-Heure dans son site : vues paysagères Le centre d Ham-sur-Heure, au creux de la vallée de l Eau d Heure, dans un magnifique environnement verdoyant Le château d Ham-sur-Heure, niché dans la rive convexe de la boucle de l Eau d Heure L Eau d Heure et ses abords verdurés ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 18

23 II. Le patrimoine de la section en images : les ambiances urbaines A. L ambiance préindustrielle Le château, fleuron d Ham-sur-Heure, construit entre les XV e et XIX e siècles Malgré les nombreuses restaurations, il préserve un intérêt architectural considérable et est classé depuis De forteresse du haut Moyen Age, il devient une demeure princière raffinée. Abandonné par les Seigneurs d autrefois, il accueille, depuis 1952, la Maison communale. Pont en pierre sur l Eau d Heure, menant vers l ancien château, datant probablement du début du XVIII e s. Abords du château Allée de la Cowarte ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 19

24 L église dans son site, dominant un des côtés de la place Église Saint-Martin, de style néogothique, en moellons et pierre de taille calcaires, construite en par l architecte J. Schadde d Anvers (constructeur de la Bourse de cette même ville). Son volume imposant indique le prestige de la commune à la fin du XIX e siècle. Accès vers la Grand'place et l église depuis la rue Saint-Martin, à l ouest. La vue ancienne montre le pignon badigeonné de la maison d angle comme il était autrefois. La rue Saint Martin vers l église ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 20

25 Front sud de la place intégrant l ancienne Maison communale construite en Homogénéité donnée par les rythmes verticaux des ouvertures. Différents tronçons du front sud Au nord, le monument aux morts et le front est à l arrière-plan ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 21

26 Passage ouvert sous la Maison communale vers la ruelle des halles Diverses vues du front sud bordant la place dont la caractéristique est son étirement tout en longueur Aux n os 16-18, maison fin XVIII e siècle avec une haute bâtière d ardoises Aux n os 30-32, deux maisons en briques chaulées, remontant aux XVI e ou XVII e siècle. Au n 34, façade datée de Emploi de pierre bleue pour les fenêtres des n os 32 et 34. La place est bordée d un certain nombre de commerces Ensemble des n os ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 22

27 Angle de la Grand'place et de la rue du Cygne Rue du Cygne Grand'place, n os Deux maisons en moellons de grès et brique du XVII e siècle (date 1611 sur la façade arrière du n 12), réunies au siècle suivant en une façade classique, aujourd hui scindée en deux commerces. L enduit laisse apparaître de beaux encadrements en pierre bleue. La porte occupe la travée centrale (reprise à l Inventaire). À gauche, panneau en bois sculpté formant l imposte, partie supérieure de la porte de la façade, Grand'place, n 10 À droite, rue des Potiers n 5, façade en moellons de grès ferrugineux datant sans doute du XVIII e siècle ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 23

28 La rue Froide vers la place signalisée par le clocher de l église. En arrière-plan, le n 40 Grand'place, bâtisse d angle remontant au XVI e siècle (pastille dans l inventaire, à classer) Rue Froide vers le château et l Eau d Heure : vues du front sud Divers fronts de bâtisses bordant les rues menant à la place On retrouve ici une certaine homogénéité des façades marquées par le style néoclassique. Ce style est caractérisé notamment par la répétition des rythmes verticaux et la présence d un enduit clair recouvrant les briques. Il reflète l époque préindustrielle. La rue des Potiers vers la place Ensemble de la rue du Cygne vers la place ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 24

29 Départ de la rue Saint-Roch, front nord Départ de la rue Froide, front nord : maisons crépies Façades enduites ou badigeonnées, rues Sainte-Anne et Saint-Roch La qualité de ces ensembles bâtis, même modestes, émane notamment de l harmonie des gabarits donnant une continuité à la hauteur des corniches. Départ de la rue Saint Roch, front sud ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 25

30 Chapelle Saint-Roch, ancien sanctuaire des Récollets, construit en 1636, présentant une belle façade baroque. Monument classé depuis Rue Saint Roch : perron du presbytère Pignon de brique et pierre en courbes et contre-courbes, ouvert de trois oculi ou fenêtres rondes Portail en pierre à fronton courbe brisé et grande niche surmontée d une coquille Rue du Calvaire ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 26

31 Enfilade homogène de la rue du Cygne depuis la place Seuls les matériaux créent une certaine disparité. Une harmonisation à l aide d un enduit ou peinture de teinte claire renforcerait l unité de l ensemble. B. L ambiance industrielle Par son architecture de briques et de pierre, l ancienne Maison communale, symbole du prestige communal, marque la transition vers l époque industrielle. Vue arrière du bâtiment transformé aujourd hui en école La ruelle des Halles relie la Grand'place à la rue Saint-Roch en traversant l ancienne Maison communale. Son nom rappelle que les marchés d Ham-sur-Heure avaient lieu jadis à cet endroit. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 27

32 Square du monument aux morts de , entouré d arbres Ruelle vers la rue du Panama Jardinet rue Sainte-Anne La période industrielle marque peu le centre d Ham-sur-Heure. L habitat en briques apparentes typique de cette époque y est peu présent, indiquant que celui-ci était déjà densément bâti antérieurement. Rue de Marbaix Entrée ruelle Vaucelle Rue Sainte-Anne Rue du Calvaire Agréable embellissement verdoyant des abords de façades, le long de la ruelle Vaucelle. C est un geste simple qui agrémente considérablement le cadre de vie. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 28

33 C. Des détails architecturaux : le «petit patrimoine des façades» Niche en accolade gothique, Grand place, n 40 Croix en fonte du jardinet de la chapelle Saint-Roch Ancienne Maison communale Arcature en brique sur corbeaux en pierre à mouluration gothique, Grand'place, n 40 Grand place, n 10 Un entretien régulier assure la longévité de ce «petit patrimoine» participant à la qualité de notre cadre de vie. Rue des Potiers Grand'place, n 10 Rue du Calvaire Carreaux de céramique colorée Rue Saint-Roch, n 42 Grand'place, n 34 ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH01_Ham.doc 29

34 La section de Jamioulx ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 30

35 I. Analyse cartographique et éléments d'histoire urbaine Jamioulx était au IX e siècle une possession de l Abbaye de Lobbes. Une chapelle dédiée à saint-andré est attestée dès le XIV e siècle et devient église paroissiale au XVI e siècle. C est encore aujourd hui un village rural au cœur d une vaste étendue boisée. L exploitation forestière fut longtemps l une des principales activités de ses habitants. Au XIX e siècle, il existait une carrière, des fours à chaux, une tannerie, un petit charbonnage, des ateliers de clouterie et saboterie, ainsi qu une fabrique de produits réfractaires, des forges et une scierie. Touchée par l expansion de l agglomération carolorégienne qui occupe sa population, Jamioulx enregistre depuis la dernière guerre une hausse démographique constante. A. Carte Ferraris : le noyau bâti préindustriel (antérieur à la fin du XVIII e s.) Les prémices du village de Jamioulx sont installés en rive droite de l Eau d Heure, sur un versant orienté vers le sud ouest, à la confluence du ruisseau du Vivier (qui traversait autrefois la place communale et est mis en égout en 1895). Quelques constructions apparaissent là où le chemin venant d Ham-sur-Heure au sud traverse le cours d eau. On distingue un sentier rectiligne vers l est préfigurant la rue d Andrémont (ancien chemin de Thuillies) menant à une fourche formée par trois chemins, les actuelles rues des Déportés, W. Brogneaux, F.Van Damme et de Nalinnes. Les bâtisses disposant de vergers et de potagers sont très clairsemées et on ne peut pas parler véritablement d un noyau. Un peu en contre-haut, isolé sur une butte à l emplacement de l église, figure déjà vraisemblablement un petit édifice de culte. Une concentration de quelques bâtisses forme un petit hameau isolé au nord. B. Plan Popp : le noyau bâti au début de l ère industrielle (milieu du XIX e s.) L espace en aval de la fourche décrite ci-dessus est clairement délimité et préfigure la place communale de forme triangulaire. Celle-ci s est structurée après l installation du chemin de fer, en rive droite de l Eau d Heure. La ligne Marchienne-au-Pont/Vireux (France) qui passe à Jamioulx est octroyée entre 1845 et 1854 à une compagnie anglaise (Richards et Cie). Elle répondait surtout aux besoins des industries et à l exportation des matières premières (ligne 132). En 1882, une liaison vers Couillet est mise en service jusqu en 1948 (ligne 261). Les fronts bâtis de la place prennent alors petit à petit l aspect que nous leur connaissons aujourd hui. C est l église reconstruite en 1858 qui figure vraisemblablement sur le plan. L appellation village apparaît en face de celle-ci, vers l ouest. Au nord, le hameau Trieu Anaulde est mentionné et se prolonge le long de la future rue Désiré Thomas. C. Plan Picc et Plan de secteur : du milieu du XIX e siècle à nos jours Le noyau s est densifié progressivement entre le milieu du XIX e et le milieu du XX e siècle parallèlement au doublement de la population (de 635 à habitants). Avec le déclin de la métallurgie à la fin du XIX e siècle, le chemin de fer n accueille plus qu un trafic local de voyageurs. Seul le bâti de la place est mitoyen et présente un caractère plus urbain. Les nouvelles habitations, de type pavillonnaire (villa 4 façades) sont disséminées le long des voiries préexistantes en une vaste zone résidentielle s étendant surtout vers le nord et la banlieue carolorégienne, en englobant l ancien hameau. Au plan de secteur, la zone d habitat se présente comme une enclave arrondie au milieu des zones vertes et boisées : rives de l Eau d Heure, bois Belle-Taille, bois de Marbaix, bois du Prince. Ces zones présentent un caractère paysager intéressant et, au sud et à l est, se situe la réserve domaniale naturelle de Jamioulx Créée en 1994, cette réserve, située au sud de Charleroi, d une superficie de ha, est constituée de trois parties distinctes : une carrière calcaire désaffectée depuis une cinquantaine d'années, une pente couverte par une chênaiecharmaie et des prairies humides occupant la plaine alluviale de l'eau d'heure. La gestion de ce site est assurée par deux associations locales, les Iles de Vie et le Baluchon. Du fait de la diversité des milieux présents, l'endroit présente de multiples intérêts, à la fois pédagogique, scientifique, archéologique... mais l'accès au public n'est pas autorisé partout. En outre, deux voiries bâties se connectent à l agglomération carolorégienne : la rue de Jamioulx vers Mont-sur-Marchienne et la rue des Bruyères vers Marcinelle. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 31

36 A. Carte Ferraris (Source : ex-crédit communal, Dexia Banque) B. Plan Popp C1. Plan Picc C2. Plan de secteur ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 32

37 Plan actuel des rues D. Évolution du noyau bâti ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 33

38 D. Évolution des extensions du noyau bâti La carte montre l absence de véritable noyau préindustriel et donc une image rurale disséminée (vert) et mêlée au premier développement industriel (rouge) qui marque la naissance d un noyau préurbain. La période contemporaine (bleu) voit l extension bâtie se marquer surtout vers le nord (agglomération de Charleroi). E. Jamioulx dans son site : vue paysagère Vue vers Jamioulx depuis la rue de Nalinnes (sud-est) Située sur le versant de la rive droite de l Eau d Heure, l église est bien visible. En arrière-plan : l agglomération carolorégienne et ses terrils. On distingue également, disséminées dans le paysage, des constructions à caractère plus résidentiel mais l aspect verdoyant des abords de la voirie rappelle le caractère encore fortement boisé de la vallée. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 34

39 II. Le patrimoine de la section en images : les ambiances urbaines A. L ambiance préindustrielle Cheminement piéton en escalier menant de la place communale (rue des Déportés) vers la butte de l église. Bordé de végétation, il donne une bonne perception du relief. Un peu en retrait, l église Saint-André domine la place L ancien noyau villageois de Jamioulx s inscrit encore aujourd hui dans un beau cadre bucolique marqué par le relief du versant pentu de l Eau d Heure Point de vue vers l église depuis la rue d Andrémont L Eau d Heure à Jamioulx (rue d Andrémont) : intérêt paysager ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 35

40 Tourelle carrée Front nord-est de la place, fin XVIII e siècle. Bâtisses en moellons calcaire attestant la présence de carrières Place communale, n os Ancien château-ferme des Sires de Jamioulx muni d une tourelle carrée et de dépendances. Point d orgue de la place, précédé d un espace semi-privatif, agréablement aménagé et verduré, cet ensemble pittoresque est repris à l Inventaire. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 36

41 Place communale, n 17 Chapelle Notre-Dame de Bon Secours. Potale en pierre, 1843 (reprise à l Inventaire) Dégagée de la voirie, une petite aire de repos est aménagée, à l angle de la place et du départ de la rue Van Damme Front nord-ouest de la place et départ de la rue des Déportés Cheminement privatif Rue des Déportés, ensemble en surplomb de la voirie Front nord-ouest de la place Ambiance préindustrielle des façades enduites ou badigeonnées : outre son rôle de protection, ce revêtement confère une homogénéité blanche aux ensembles bâtis. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 37

42 B. L ambiance industrielle liée à l installation du chemin de fer Témoin du développement économique passé de l Entre-Sambre-et-Meuse, la gare de Jamioulx appartient au type des petites gares rurales de la deuxième moitié du XIX e siècle. C est un point de repère, lieu de passage et de rencontre, et un élément déterminant du paysage et de l urbanisation des villages. Ici, la gare est comme la «raison d être» de la place qui la jouxte. La partie désaffectée par la S.N.C.B. a fait l objet d une réaffectation, achevée en 2006, en local culturel par un groupe d habitants passionnés et motivés par la sauvegarde de ce patrimoine (Syndicat d Initiative). ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 38

43 Front sud de la place depuis le chemin de fer, bordé de commerces et d habitations. Bâti mixte mêlant image plus rurale et plus industrielle. Si les matériaux et les hauteurs de corniche diffèrent, les rythmes verticaux des ouvertures donnent néanmoins une certaine homogénéité. Ensemble de la place vers le nord Front nord de la place Bâti du XIX e siècle tantôt en brique, tantôt blanchi. Le pignon de la gare s inscrit en aval en continuation du front bâti, de manière discrète. C est le seul édifice public de la place. Départ de la rue de Nalinnes, au nord-est Front sud depuis la gare ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 39

44 Front sud de la place communale et ouverture vers le sud-ouest Espace fortement marqué par l arrière-plan boisé du versant de la vallée. La déclivité de l espace est perceptible (vue ancienne). Image rurale Ensemble de bâtisses en brique et pierre du front sud : image industrielle Façade restaurée (ancien commerce) Image industrielle : type «Belle Époque» ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 40

45 En aval de la place, le chemin de fer forme sa limite ouest Vue de la rue d Andrémont vers l Eau d Heure Bâti d image industrielle de la rue d Andrémont (au-delà de la gare) : ensembles semi mitoyens en brique et pierre de la fin du XIX e /début XX e siècles Place communale Ancienne Maison communale, rue Van Damme : école, deuxième moitié du XIX e siècle Sa situation en amont du noyau ancien et de la place, à proximité de l église, indique le déplacement de l axe de gravité vers le nord, c est-à-dire vers Charleroi. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 41

46 C. Des détails architecturaux : le «petit patrimoine des façades» Église Saint-André Travail de la pierre, du bois et du métal illustrant le savoir-faire des artisans Entretenir ce petit patrimoine permet d en assurer la pérennité. Église Saint-André Château-ferme Place communale : menuiseries contemporaines Château-ferme Place communale Café «Tonton Charles» Rue d Andrémont ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH02_Jamioulx.doc 42

47 La section de Marbaix ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH03_Marbaix.doc 43

48 I. Analyse cartographique et éléments d histoire urbaine Le village est cité au milieu du IX e siècle parmi les possessions de l Abbaye de Lobbes relevant de la Principauté de Liège. Au milieu du XII e siècle, il passe dans les biens de l Abbaye d Aulne. Au Moyen Age, Marbaix formait avec Gozée une seigneurie appartenant d abord à l Évêque de Liège, ensuite passant en diverses mains. Le château remonterait au XVII e siècle tandis que la première église dédiée à saint-martin aurait été érigée au XII e siècle. Le petit village est resté de tout temps essentiellement lié à l agriculture. Comme activité industrielle, on ne signale qu une importante brasserie. Marbaix était jadis une pépinière réputée d ouvriers maçons, plafonneurs, couvreurs, carreleurs. Quelques petites forges rassemblaient ces ouvriers saisonniers pratiquant la clouterie à main durant l hiver et fournissant les grossistes de Fontaine-l Évêque. L expansion démographique carolorégienne semble s être alors arrêtée aux limites de Marbaix. A. Carte Ferraris : le noyau bâti antérieur à la fin du XVIII e siècle Le village s est implanté le long du ruisseau Wachou, sur sa rive sud, en bordure de ses prairies marécageuses et non loin d une confluence. Le bâti est faiblement concentré et se disperse le long d un réseau de chemins préfigurant les principales voiries actuelles. Cà et là, quelques bâtisses isolées sont dotées de potagers et de vergers. Une vaste esplanade (ou élargissement de sentier) s étend à l emplacement de la future place Gendebien dont les abords ne sont pas encore structurés. Elle se situe au croisement de deux axes principaux : les futures rues Liévin (vers le nord-est et le château de la Pasture) et Miserque (vers le sudest). On y distingue vraisemblablement l ancienne église construite en 1684 et dédiée alors à saint-christophe ainsi qu une construction importante ou un groupe de constructions. B. Plan Popp : le noyau bâti au début de l ère industrielle (milieu du XIX e s.) Au milieu du XIX e siècle, la population ne compte que quelque 500 habitants; elle ne dépasse pas le nombre de 700 au début du XX e siècle. La rue Andouche se dessine clairement à l ouest et on remarque aussi une légère densification des axes principaux comme les rues Saint-Christophe, Miserque et Liévin, notamment ainsi que des abords de la place offrant une configuration plus régulière. Le presbytère est indiqué au sud de l église ceinturée d un cimetière tandis qu une école borde la place à l est. Une brasserie et un moulin sont mentionnés en bordure de la future rue Liévin (croisement avec la rue Gendebien). C. Plan Picc et Plan de secteur : du milieu du XIX e siècle à nos jours Avec l agrandissement de l église et la construction de la Maison communale à la fin du XIX e siècle, la place prend sa forme définitive. La densification du noyau s est accentuée et les nouvelles constructions ont peu à peu rempli les fronts de rue. Cette évolution engendre une mixité des ambiances urbaines, l architecture de l époque industrielle se mêlant sans heurt aux bâtisses plus anciennes. Si les implantations mitoyennes structurent les abords de la place centrale, plus on s éloigne de celle-ci, plus les habitations se dispersent le long des voiries. Au plan de Secteur, le noyau concentré de Marbaix est repris en zone d intérêts culturel, historique et/ou esthétique, l ensemble du noyau formant une zone d habitat. La plus grande particularité du plan de secteur est la volonté de joindre, dans un bâti continu, Marbaix, situé sur le plateau de la Thudinie, à Ham-sur-Heure et, plus au nord, à Jamioulx, situé sur les versants de l Eau d Heure, formant ainsi une très vaste ère résidentielle au sud de Charleroi. La présence des versants encaissés de l Eau d Heure et de zones boisées importantes (bois Belle-Taille, bois de Marbaix) a permis de conserver des zones vertes tampons entre l agglomération de Charleroi, la partie résidentielle de la vallée de la Sambre (Montigny-le-Tilleul) et celle de l Eau d Heure. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH03_Marbaix.doc 44

49 A. Carte Ferraris (Source : ex-crédit communal, Dexia Banque) B. Plan Popp C1. Plan Picc C2. Plan de secteur ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH03_Marbaix.doc 45

50 Plan actuel des rues D. Évolution du noyau bâti ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH03_Marbaix.doc 46

51 D. Évolution des extensions du noyau bâti La carte montre la pérennité de l image rurale ou préindustrielle (vert) du centre de Marbaix tandis que les extensions industrielles (rouge) sont très restreintes. La zone habitée s étend de nos jours (bleu) surtout vers le sud, là où préexistaient quelques implantations rurales. E. Marbaix dans son site : vue paysagère Vue paysagère entre les villages de Marbaix et Ham-sur-Heure La vue montre un habitat dispersé au sein d un paysage agricole situé à la limite des unités paysagères de la vallée de l Eau d Heure et du plateau de la Thudinie. Tout l espace situé à l avantplan de la photo est une partie de la très vaste zone d aménagement communal concerté situé entre les deux villages. Sa mise en œuvre pourrait modifier assez considérablement l aspect paysager de cette bordure de plateau. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH03_Marbaix.doc 47

52 II. Le patrimoine de la section en images : les ambiances urbaines A. L ambiance préindustrielle Château de la Pasture Grange et tour pigeonnier du XVII e s., classée comme monument en 1998 Drève du château, le chemin Sainte-Barbe Ancienne ferme à l extrémité de la rue Andouche Façades badigeonnées, typiques de l époque préindustrielle, dans une typologie déjà proche de l époque industrielle ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH03_Marbaix.doc 48

53 Rue Andouche Rue Andouche, n os 7-9, habitations fin XVIII e s. Façades crépies rehaussées de moulurations à la rue Andouche Façade crépie et moulurée, place Gendebien Rue Gendebien ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH03_Marbaix.doc 49

54 B. L ambiance industrielle Rue Andouche, habitation en brique rehaussée de pierre. Présence de linteaux métalliques L église Saint-Christophe construite par l architecte Dirick en 1894, de style néogothique Ancienne Maison communale formant le front nord-est de la place Gendebien Les rues déjà existantes se densifient de nouvelles constructions en brique et pierre Front nord ouest de la place Gendebien et enfilade de la rue Liévin Rue Miserque menant vers la place Gendebien ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH03_Marbaix.doc 50

55 C. Des détails architecturaux : le «petit patrimoine des façades» Le petit patrimoine des façades constitue un atout de notre cadre de vie. Il nous parle du savoir-faire des artisans d autrefois : ferronniers, menuisiers, tailleurs de pierre Préservons sa qualité par un entretien régulier. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH03_Marbaix.doc 51

56 La section de Nalinnes ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH04_Nalinnes.doc 52

57 I. Analyse cartographique et éléments d histoire urbaine Au milieu du IX e siècle, la localité fait partie du domaine de l Abbaye de Lobbes mais il est fort possible qu elle existait antérieurement, peut-être dès l époque romaine. Entre le XI e et la fin du XVIII e siècle, les terres de Nalinnes appartiennent à différentes autorités seigneuriales. Village de clairière entouré de forêts exploitées jusqu à nos jours, Nalinnes connaît une activité agricole surtout herbagère et orientée vers l élevage laitier. En bordure du bassin houiller, les seules petites activités industrielles attestées autrefois sont les sablières (ancienne carrière Jonniaux), briqueteries, forges et ateliers artisanaux de saboterie. La population d aujourd hui trouve son occupation dans les usines et bureaux du bassin industriel. A. Carte Ferraris : le noyau bâti préindustriel (antérieur à la fin du XVIIIe s.) Un noyau concentré de forme allongée s est installé au nord du ruisseau du Moulin, sur un faible versant orienté au sud, l église occupant le point culminant. On perçoit un front de bâtisses homogène au nord, épousant la courbe du relief et qui correspond actuellement à la rue A. Canadas. Ce front principal se prolonge alors jusqu à l église. Au sud de celui-ci, un îlot triangulaire est délimité au sud par la future rue du Village, à l ouest duquel s installera la future place du centre. Celle-ci n apparaît pas encore dans sa configuration actuelle, un ensemble de constructions non alignées occupant l espace au sud de l église. B. Plan Popp : le noyau bâti au début de l ère industrielle (milieu du XIX e s.) L espace de la place, dénommée place publique, semble s être formé dans la première moitié du XIX e siècle, ainsi que le bâti homogène du front sud-ouest. Le réseau de rues et ruelles préexistant est maintenu. Toutefois, vers le sud, l axe de la rue de Gourdinne (rue Docteur Dufour) est rectifié et l appellation Village apparaît à droite de celle-ci, au nord du ruisseau. À l est, la courbe de la rue de la Croisette se dessine plus clairement. La construction du nouveau chœur en 1803 détermine sans doute la modification de la configuration de l église. Au nord-est de celle-ci s implantent quelques bâtisses et le tracé de la rue des Fosses qui l encercle est bien visible. Les axes de liaison vers le nord, l ouest et l est se densifient légèrement. Entre le début du XIX e siècle et la fin de ce même siècle, la population va progressivement doubler (près de habitants vers 1910). C. Plan Picc et Plan de secteur : du milieu du XIX e siècle à nos jours Le noyau s étend principalement «en filet», le long des axes extérieurs du noyau vers le nord, l est et le sud. L accroissement de la population s intensifie au XX e siècle, surtout après la deuxième guerre mondiale (près de habitants en 1976). De nouveaux alignements bâtis se sont développés au nord (rue de la Dime) et au sud du ruisseau du Moulin, avec un grand lotissement (rue Grand Douze Bois). Nalinnes est un «village clairière» bien perceptible dans les fonctions présentes au plan de secteur : le noyau d habitat est entouré d une zone agricole et ceinturé d un horizon boisé. La zone d habitat du cœur du village a une forme tentaculaire qui suit l évolution rayonnante des voiries vers différents hameaux situés en bordure de la zone boisée : les Haies, le Bultia, Louvroil... Dans le centre, les zones inoccupées entre voiries forment de vastes zones d aménagement communal concerté (ZACC) représentant une extension de 50 hectares du noyau bâti. D. Évolution des extensions du noyau bâti La carte montre la pérennité de l image rurale ou préindustrielle (vert) du centre de Nalinnes. Les extensions industrielles (rouges) sont peu marquées tandis que la période contemporaine (bleu) voit la zone habitée s étendre largement le long des voiries principales menant à la place du Centre. ESPACE ENVIRONNEMENT ASBL S:\Donnees\beaurega\act3relv\Potentil\EtPotHamSH04_Nalinnes.doc 53